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Lettrisme et cinéma

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Essais

Lettrisme et cinéma

Le lettrisme, mouvement néo-avant-gardiste qui déploie ses activités dans l'immédiat après-Seconde Guerre mondiale en France, investit rapidement et avec intensité le cinéma. Entre 1950 et 1952, Isidore Isou, Maurice Lemaître, Guy Debord, Gil J. Wolman et leurs camarades malmènent et reconfigurent le film dans son esthétique, dans son appareillage technique, jusqu'à nier et dépasser le contexte de la salle obscure : dissociation entre le son et l'image, intervention directe sur la pellicule, transformation de l'écran et introduction d'éléments performatifs dans la séance de cinéma constituent quelques-uns de leurs apports. Cette étude a pour enjeu de mettre en évidence les répercussions de leurs démarches filmiques, qui ne sont pas sans affinités avec les pratiques subséquentes du happening, du cinéma élargi, de l'art conceptuel et des jeux libres de langage.

01/2023

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Beaux arts

Qu'est-ce que le lettrisme ? Bilan lettrisme 1947

Le lettrisme originel comporte deux versants : l'un poétique où les mots sont remplacés par des phonèmes, des onomatopées et finalement par tous les sons du corps, l'autre graphique où les paysages, natures mortes ou abstractions sont remplacées par des lettres, puis des signes existants ou non, sous le nom de métagraphie, puis d'hypergraphie. Isou développe d'autres concepts esthétiques comme l'art supertemporel où le spectateur devient l'acteur du cadre qui lui est proposé ou comme l'art infinitésimal où ce qui est présenté n'a de sens que pour autant qu'il permette d'imaginer autre chose. Il définira plus tard le Lettrisme, comme un mouvement culturel fondé sur la novation de toutes les disciplines du savoir et de la vie, dans un livre intitulé La Créatique ou la Novatique, regroupant ses textes écrits entre 1941 et 1976. François Poyet

03/2019

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Beaux arts

Lettrisme - L'ultime avant-garde

Une analyse sérieuse, approfondie, bienveillante mais sans complaisance, de l'un des mouvements les plus inventifs mais aussi les plus méconnus des avant-gardes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

05/2010

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Beaux arts

Lemaître. Une vie lettriste

Ce livre est la première monographie sur l'oeuvre plastique de Maurice Lemaître (1926), dernier lettriste historique vivant, ayant rejoint le groupe d'Isidore Isou en 1950, autour de Gabriel Pomerand, François Dufrêne, Gil J Wolman, Jean-Louis Brau ou Guy Debord... Le lettrisme, fondé en 1946 par Isidore Isou, s'impose aujourd'hui comme le mouvement d'avant-garde le plus important de l'après-guerre et Maurice Lemaître comme l'un de ses acteurs et propagandistes majeurs. Ce premier essai de synthèse des apports de Lemaître dans le domaine lettriste et hypergraphique comporte plus de 200 illustrations, une bibliographie de référence, une analyse historique de Frédéric Acquaviva, des textes de Isidore Isou et Maurice Lemaître.

03/2014

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Beaux arts

Le lettrisme historique était une avant-garde

Le lettrisme est un pan de notre histoire ayant une certaine responsabilité dans l'héritage des formes et des processus artistiques contemporains. Il se poursuit encore aujourd'hui et laisse un nombre immense d'oeuvres dans tous les domaines des arts visuels. Pourtant, la relative connaissance qu'on en a permet à peine d'en préciser les contours historiques et bien souvent on ne le dissocie nullement de l'Internationale Lettriste ou des pratiques de poésies concrètes. La tendance générale en faisait soit le portrait apocalyptique, soit le plaçait dans la continuité d'un courant (surréalisme) ou dans l'origine d'un autre (les situationnistes). L'histoire de l'art après 1945 s'est donc écrite sans ce mouvement, oubliant l'apport qu'il avait eu dans la reconstruction des identités artistiques de la France d'après guerre. Cette absence dans l'histoire de l'art a inévitablement laissé la place à d'autres courants, plus ouverts à une critique comparatiste et contextuelle. Ainsi, cet ouvrage se propose de relever le défi d'une relecture des enjeux historiques du mouvement, tant pour nuancer une certaine littérature consacrée que pour apporter de nouvelles pièces au dossier de la modernité. Le livre analyse les premières années du lettrisme (1946-1953) jusqu'à la scission avec l'Internationale Lettriste et décrypte les modes de fonctionnement et les modalités de mise en place d'une avant-garde après 1945.

10/2011

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Beaux arts

Isidore Isou

Cet ouvrage est - aussi surprenant que cela puisse paraître -, la toute première monographie sur l'oeuvre plastique d'Isidore Isou (1925-2007), le génial créateur roumain du Lettrisme, ce mouvement d'avant-garde apparu à Paris dès l'immédiate après-guerre. A la suite du Dadaïsme et du Surréalisme, le Lettrisme impose ses idées, celles d'Isidore Isou, né en 1925, qui forme autour de lui un groupe d'éclat dont sera issu Guy Debord, le futur fondateur de l'Internationale Situationniste. Isou, à travers sa théorie générale de création : "La Créatique", abordera tous les domaines de la connaissance, bouleversant tour à tour la poésie, le roman, le cinéma, le théâtre, l'économie politique et naturellement l'art plastique qui fait l'objet de ce livre. La peinture lettriste est une peinture à base unique de lettres, qui évoluera très rapidement, en 1950, à une peinture de signes nommée l'hypergraphie. Ces signes incluent aussi bien les rébus ou des signes musicaux que des écritures inventées, dénuées de sens, mais ouvrant une troisième perspective à l'art, après le figuratif et l'abstraction. Remis en perspective, ses oeuvres et apports stupéfient par leur avance historique. Ce livre, conçu par Frédéric Acquaviva, qui a travaillé avec Isou les dix dernières années de sa vie et réalisé la dernière exposition monographique du vivant de l'artiste et la plus importante rétrospective sur le Lettrisme au Passage de Retz à Paris avec Bernard Blistène en 2012, entend lever le voile sur les réalisations originales et pionnières d'Isidore Isou et espère susciter le même intérêt que la monographie sur Marcel Duchamp éditée en 1959 qui sut révéler pour la première fois l'oeuvre complexe de Duchamp à un plus large public. Une iconographie sans précédent (avec de nombreux documents inédits et des oeuvres inconnues), à laquelle s'ajoute une bibliographie de l'ensemble des expositions personnelles et collectives d'Isou ainsi qu'un choix parmi ses 200 écrits, font de ce livre le livre de référence sur Isidore Isou, le grand oublié de l'histoire de l'art.

02/2019

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Cinéma

Cinéma et inconscient

Pourquoi la critique psychanalytique a-t-elle été si longtemps imparfaite pour traiter du cinéma qui cependant lui faisait la part belle ? Nés quasiment avec le siècle psychanalyse et cinéma entretiennent malgré tout d'innombrables relations : on parle, ici comme là, de séance, d'activités fantasmatiques démultipliées, d'identifications à l'analyste ou au héros, de projections - qu'elles soient paranoïdes, défensives, primaires ou d'un 16 mm, voire d'un Super 8... Le cinéma met volontiers en scène des personnages représentant des psychanalystes ou des psychiatres, le patient parle de son " film " quand il évoque un rêve, pour certains analystes le premier " écran blanc " est le sein maternel et nombreux sont les films qui tentent de restituer un matériel onirique. Or, l'inconscient paraît jouer des tours à l'emprise herméneutique lorsque celle-ci s'applique au cinéma. Leurres, chausse-trappes sembleraient duper le rapport du cinématographique et du psychanalytique, chacun comme pris dans un kaléidoscope vertigineux de fausses ressemblances. Ce livre tente ainsi de capter à nouveau l'essence si particulière du cinéma à la faveur de divers éclairages psychanalytiques, où le défilé psychique valorise plus que jamais l'image mobile pour l'amener à livrer in fine son chiffre énigmatique. On y verra ainsi l'évolution du rôle du psychanalyste, qui, de savant tout pétri de bienveillance pour son patient, se mue en cannibale rusé ; on y constatera les parallèles qu'entretiennent la grammaire analytique au cœur de l'interprétation et la rhétorique si variée des montages (fondus, cuts...) ; on y lira plusieurs analyses filmiques (freudiennes et lacaniennes) avant tout préoccupées de la vie inconsciente ; on y découvrira la mise à l'épreuve d'une toute nouvelle méthodologie analytique s'appliquant à détailler et à cerner les ressorts du comique au cinéma qui, au demeurant, laisse miroiter dans ses appeaux les larmes de la vie plus que jamais considérée comme une succession de deuils.

11/2001

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Essais

Musique et cinéma

"C'est un métier très étrange, la musique de films : on est au service d'un projet commun, mais il y a toutes ces contraintes, de temps, d'échanges, de communications avec le metteur en scène... Il faut chercher, jusqu'à ce que la musique devienne vraiment l'image. Elle n'est plus seulement la musique, elle est dans le film". Une plongée passionnante au coeur de la composition des musiques de films, de Nino Rota (Le Parrain, etc.) à John Williams (Star Wars, etc.). Et bien sûr, le travail du célèbre Alexandre Desplat vu et expliqué par lui-même, qui nous permet de mieux comprendre la richesse, la subtilité et l'importance de la musique dans le cinéma d'hier et d'aujourd'hui.

10/2023

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Cinéma

Cinéma et magie

La magie, c'est les tours de passe-passe des champs de foire et les numéros de music-hall, mais d'abord c'est la " pensée magique ". Venue de loin et secrète, elle reste parmi nous comme une " science " des mystères : le désir y est plus fort que les contraintes du réel. Or le cinéma a été et reste proche de la magie sur ces deux registres, et il en tire une grande partie de sa puissance et de son " évidence " culturelles. Ce livre propose une exploration magistrale de ces profondeurs méconnues. Bien au-delà des liens qui unissent avec Méliès le septième art naissant et la prestidigitation, la magie, entre effets spéciaux et création de personnages (vampires, femmes panthères...), ne cesse d'occuper cette toile où viennent nous piéger, pour notre plus grand délice, ces modes de pensée dits " archaïques " auxquels nous sommes supposés avoir renoncé. Cette empreinte du magique qui colore passé et présent du cinéma, d'Epstein, Murnau, Dreyer, Welles et Cocteau à Resnais, Oshii, Lynch, Chabrol, Van Sant, ou Weerasethakul, en oriente aussi l'avenir, avec toutes les ressources offertes par les évolutions technologiques.

11/2008

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Histoire du cinéma

Histoire et cinema

En 1958, dix ans avant Marc Ferro, Robert Mandrou publie, lui aussi dans les Annales, le premier texte d'un historien français sur le cinéma. Le prétexte en est le compte rendu du livre d'Edgar Morin, Le Cinéma ou l'homme imaginaire ; mais le titre de ce texte, "Histoire et cinéma" , signale d'emblée la portée programmatique que lui donne son auteur. Disciple de Lucien Febvre, spécialiste des cultures populaires à l'époque moderne et pionnier de l'histoire des mentalités, Mandrou fait mine de s'étonner qu'aucun de ses collègues n'ait encore considéré cet objet comme digne d'intérêt pour l'historien. Sourd aux préventions des universitaires à l'encontre d'un objet encore illégitime, mais indifférent au regard cinéphile, il avoue toutefois que l'approche sociologique le laisse sur sa faim : s'il rejoint Edgar Morin sur la reconnaissance du cinéma comme fait culturel majeur de la civilisation contemporaine et puissante fabrique des mentalités, c'est pour en proposer, pour sa part, " une histoire au sens plein du mot ". Malgré sa force et sa pertinence, cet article de Mandrou est tombé dans l'oubli jusqu'à la fin du xxe siècle. Redécouvert dans les années 1990, il a acquis un statut de manifeste pour celles et ceux qui, notamment dans le giron de l'histoire culturelle, travaillent à une histoire du fait cinématographique et à son inscription dans une histoire sociale des représentations.

12/2022

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Religion

Mission et cinéma. Films missionnaires et Missionnaires au cinéma

Dans cet ouvrage, le Centre de Recherches et d’Échanges sur la Diffusion et l’Inculturation du Christianisme (Credic) s’est interrogé sur l’image animée, ses usages en contexte missionnaire et sur la représentation des missions au sein du cinéma profane. Des chercheurs de disciplines variées (anthropologie, histoire de l’art, histoire des missions et du cinéma) et des acteurs de terrain (missionnaires, réalisateurs) couvrent ici le xxe siècle et le début du xxie, depuis les films 16mm des années 1920 aux vidéos d’organisations missionnaires pour la télévision ou en ligne, en passant par des films «grand public». Après un panorama replaçant la question des rapports entre cinéma et mission, l’ouvrage débute par une partie qui, dans une approche historique, propose des études de films mêlant observations anthropologiques et discours destinés à servir la propagande missionnaire. Tournées avant la seconde guerre mondiale, ces productions témoignent des mentalités de l’époque et des améliorations techniques. La deuxième partie aborde la question de la réception. Selon les destinataires (public occidental ou populations à évangéliser) et selon les époques, les usages et les lectures des images diffèrent. La troisième est consacrée à des films grand public, qui croisent la question missionnaire à travers une figure particulière ou un milieu donné. La dernière partie aborde des images plus contemporaines témoignant de l’évolution des supports et des changements ayant affecté le monde missionnaire. Qu’elles se rapportent au documentaire ou à la fiction, les images ont façonné les représentations missionnaires à travers le monde. Utilisées à des fins de propagande, d’histoire ou de culture, elles permettent de mieux appréhender l’évolution des missions et des mentalités. Émilie Gangnat est docteur en histoire de l’art, associée à l’équipe Hicsa (Université Paris 1 Sorbonne). Ses recherches portent sur l’histoire visuelle, le développement des stéréotypes et des imaginaires en contexte missionnaire. Annie Lenoble-Bart, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, est membre de l’EA 4426 MICA de l’Université Michel de Montaigne (Bordeaux). Jean-François Zorn est professeur émérite d’histoire du christianisme à l’époque contemporaine à l’Institut protestant de théologie et chercheur associé au Centre de Recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’Université Montpellier 3.

08/2013

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Cinéma

Roussel et le cinéma

Découverte et louée par les surréalistes, Pauvre du poète et écrivain Raymond Roussel ouvre un pan de la modernité artistique et littéraire à l'orée du vingtième siècle, de Marcel Duchamp à Georges Perec. Etudier les relations entre Roussel et le cinéma relève toutefois d'une gageure. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Mais les fictions rousselliennes multiplient les références aux jeux d'optique, au dispositif de la projection, aux tableaux vivants. Ses poèmes (La Vue, Nouvelles Impressions d'Afrique) court-circuitent les relations entre le mot et l'image par un usage explosif de la description. Le gala des Impressions d'Afrique est accompagné d'un discours explicatif qui rappelle le cinéma des premiers temps et la présence du bonimenteur. Les scènes de Locus Solus sont autant de boucles narratives, énigmatiques et transparentes, à la manière d'un cinéma vivant. Son oeuvre témoigne merveilleusement de la façon dont les poètes peuvent inventer un cinéma par d'autres moyens, au-delà ou en deçà de son dispositif technologique, reposant parfois sur une certaine idéalité. "Chez moi, l'imagination est tout", dit Roussel.

03/2020

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Essais

Topor et le cinéma

#CNLCinema –  Roland Topor a été dessinateur, écrivain, plasticien, illustrateur, peintre, chroniqueur satiriste, décorateur scénique, marionnettiste, scénariste télévisuel. Or, lui qui se moquait des clivages artistiques a entretenu une méfiance singulière vis-à-vis du cinéma.

Mais comme le génie du dilettantisme tient dans la contradiction, la méfiance ne l'a pas empêché de déployer une vaste activité en lien avec le monde cinématographique. D'abord à travers des commandes publicitaires, puis des projets d'animation, enfin l'adaptation par Roman Polanski de son premier roman.

En parallèle sont apparues des co-scénarisations, quelques seconds rôles et une pléthore de figurations. Activités auxquelles la coréalisation en 1989 d'un film remarqué, quoique encore mal compris, a apporté le point d'orgue. La rencontre de Topor et de l'art cinématographique évoque celle de l'enfance et du jouet...

10/2020

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Essais

Léger et le cinéma

Le peintre Fernand Léger est aussi cinéaste et théoricien du cinéma. Lui qui confessait avoir été tenté d'abandonner la peinture pour le cinéma n'est pas seulement un spectateur passionné et l'interlocuteur d'Epstein puis d'Eisenstein, Il est l'auteur d'un film d'avant-garde, Le Ballet mécanique (1924). Il a collaboré à des films comme décorateur, costumier et affichiste. Il a été le sujet de documentaires. Il a réalisé un sketch dans le film collectif de Hans Richter, Dreams that Money Can Buy (1947) aux côtés de Man Ray, Max Ernst, Alexandre Calder. Il a rédigé des scénarios qui ne virent pas le jour. Il a écrit des articles sur le cinéma. Et dans toute sa démarche artistique la place du cinéma est prégnante, introduisant la question du mouvement. C'est pourquoi il s'est autant intéressé au cinéma d'animation qu'à la prise de vue "réelle". Jusque dans son écriture se repère en effet cette conception qu'on peut appeler, selon la formule d'Eisenstein : cinématique.

06/2021

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Essais

Dotremont et le cinéma

Du surréalisme jusqu'aux activités expérimentales du groupe Cobra, l'oeuvre du poète belge Christian Dotremont n'a cessé de placer le cinéma au coeur d'une entreprise qui croise écriture et peinture. L'oeil magique de la caméra surréaliste lui permet de suppléer aux limitations de la vue humaine, avant de plaider en faveur d'un cinéma expérimental qui ouvre à l'exploration des contrées du "JAMAIS VU", afin de donner à voir l'invisible. Durant les années qui suivront l'aventure de Cobra, Dotremont rédige différents textes et scénarios pour les films de ses amis qui font émerger la tension entre écriture et image, entre une modernité qu'il faut fuir et le voyage vers l'ailleurs. Chacun de ces textes contribue à la genèse poétique du logogramme. Le cinéma avec les Marx Brothers, Chaplin ou Tati constitue pour Dotremont une source d'humour qui traverse sa poésie et dès qu'il se livre devant la caméra, ce sera pour donner corps au mythe de Logogus et faire voir au spectateur la spontanéité graphique et poétique du logogramme en train de se peindre.

06/2021

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Essais

Dylan et le cinéma

#CNLCinema –Tout au long de sa carrière, Bob Dylan, prix Nobel de littérature, a entretenu une relation étroite avec le cinéma, tant du point de vue du documentaire que de la fiction. Dylan a été filmé lors de ses concerts, dans sa vie privée, pendant ses tournées, mais le chanteur et poète a également travaillé comme acteur dans certains longs métrages. Il est, aussi, l'auteur/réalisateur de Renaldo & Clara, un film de quatre heures qui a été un échec commercial, mais qui est fondamental pour comprendre la relation de Dylan avec l'image et la poésie de la contreculture beatnik. La relation de Dylan avec le cinéma a été utile pour créer certains aspects de sa mythologie personnelle.

10/2021

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Essais

Audiberti et le cinéma

Depuis sa ville natale d'Antibes, Audiberti est un amoureux du "mur du fond" tendu en plein air. Il y associe le rire, la poésie, l'épopée, et entre en contact avec Victor Francen qui incarne Napoléon à l'écran. Ses nombreux écrits font référence au cinéma, à ses salles comme aux films qui l'ont marqué. Dramaturge reconnu et romancier au style baroque, Audiberti, journaliste de profession, a beaucoup écrit sur le 7e art, depuis Comoedia jusqu'à La Parisienne, en passant par les Cahiers du cinéma ; des commentaires outrepassant le simple compte-rendu. François Truffaut est tenté de mettre en scène ses romans, sans succès. Jean-Luc Godard s'en inspire. Audiberti trouve enfin avec Jacques Baratier un réalisateur capable de se mesurer avec son flot stylistique ; il réalisera La Poupée, étrange cas d'un roman devenu film puis pièce de théâtre.

10/2023

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Cinéma

Duchamp et le cinéma

Marcel Duchamp a transformé les formes de l'art moderne avec des oeuvres emblématiques comme Nu descendant un escalier ou Fontaine. Entre deux voyages, l'invention de ready-mades ou l'abandon de la peinture, celui qui aura fait de son emploi du temps une oeuvre d'art, a encore le désir d'aller au cinéma. Car Duchamp est un spectateur assidu. Comme la plupart de ses contemporains, il aime Charlot. Mais sait-on que l'auteur du Grand verre est également un acteur et un cinéaste, un bricoleur de formes cinématographiques et un inventeur d'une poésie de cinéma, notamment grâce à la figure de Rrose Sélavy, véritable star cinématographique de l'univers duchampien ? Au fil d'une existence voyageuse entre la France et les Etats-Unis, Duchamp multiplie les rencontres, les jeux d'influences et les expériences avec le cinéma. Ses amitiés avec Francis Picabia, Man Ray, Hans Richter ou Henri-Pierre Roché, permettent de découvrir la traversée d'un siècle duchampien artistique et cinématographique, nous conduisant de Chaplin à Truffaut en passant par ses oeuvres cinématographiques : auteur d'Anémie cinéma, acteur d'Entr'acte et de nombreux autres films, jusqu'aux images d'Andy Warhol. Ce que Duchamp sait faire mieux que quiconque, c'est de faire tourner le cinéma, y compris en rond.

08/2018

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Cinéma

Et vogue le cinéma

"E la nave va" (Et vogue le navire), de Frederico Fellini, emmenait en croisière à la veille de la Première Guerre mondiale, à l'occasion des funérailles d'une cantatrice célèbre, toute une faune un peu décadente, des naufragés serbes et un rhinocéros. Le paquebot, comme la vieille Europe, glissait sur une mer d'huile mais lourde de menaces, comme le calme avant la tempête. Le réalisateur italien n'est certes pas le seul a avoir lancé ses caméras à l'assaut du monde de la mer, des marins et des mariniers, des croisières et des frégates. "Titanic" de James Cameron, "Les révoltés du Bounty" ou "Les dents de la mer" et auparavant les adaptations des grands romans populaires comme Moby Dick ou Vingt mille lieues sous les mers, hantent nos imaginaires. Le bateau y est vecteur de conquête, bâtiment de guerre, moyen de découverte, espace d'apprentissage, terrain d'aventure, lieu de vie où les destins humains se nouent et se dénouent. Les auteurs, Patrick Brion et Georges Di Lallo s'ingénient à croiser deux inventions technologiques majeures : le bateau et le cinéma. Après avoir exploré, dans deux volumes précédents, des centaines de films qui mettaient en scène le train, les voici qui se plongent avec la même méthode dans le monde fascinant de la Royale et du Grand bleu.

10/2016

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Cinéma

Colette et le cinéma

Qui se souvenait qu'au temps dit muet, Colette avait été une pionnière et une initiatrice, dont Louis Delluc saluait la lucidité ? Qui connaissait encore son " Petit manuel de l'aspirant scénariste ", écrit en 1918 d'une plume allègre et féroce ? Ces textes épars témoignent d'une fraîcheur et d'une alacrité qui imposaient leur redécouverte. Colette avait été l'amie de Musidora et de Marguerite Moreno, l'admiratrice clairvoyante de Hayakawa, de Marlène, de Mickey Rooney et de Mae West, l'observatrice passionnée de l'univers des figurants et de " l'envers du cinéma ". Colette s'est fortement impliquée dans le cinéma de son temps. Allant jusqu'à composer les sous-titres français de Jeunes filles en uniforme. Ecrivant d'alertes dialogues pour le Lac aux Dames de Marc Allégret, avec le concours inattendu d'André Gide, et un scénario complet, pour Max Ophuls, Divine. Adaptant enfin elle-même la Gigi qu'elle venait de publier, pour un filin dont les échos se sont prolongés jusqu'à nos Jours. Sont réunis clans cet ouvrage tous les textes que Colette a consacrés au cinéma : dialogues, critiques, chroniques, Interviews, pendant près de quarante ans.

11/2004

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Cinéma

Canudo et le cinéma

Ricciotto Canudo est connu comme le missionnaire du " septième art ". Ce poète italien arrivé à Paris au début du XXe siècle, ami d'Apollinaire et animateur de cercles d'avant-garde, découvre vite les potentialités esthétiques du cinéma et, au fil du temps, engage une bataille culturelle pour sa légitimation artistique. Cette bataille s'interrompt brusquement en 1923, avec sa disparition pré- maturée, mais elle a légué d'importantes conquêtes : grâce à lui, en effet, le cinéma est devenu plus familier au monde intellectuel. Ce résultat est dû à ses talents d'organisateur (il fonde le Club des amis du septième art) aussi bien qu'aux nombreux écrits qu'il a publiés, qui continuent à être lus et qui sont au centre de ce livre.

03/2018

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Cinéma

Marine, guerre et cinéma

L'épopée maritime fait se croiser les acteurs mythiques de l'histoire ou cinema. Dans les nombreux conflits du vingtième siècle, la marine s'est taillé une part importante et le cinéma a largement participé à l'effort de guerre pour mobiliser les énergies, dans le feu de l'action, et les imaginaires, une fois la paix revenue. Depuis Le cuirassé Potemkine de S.M. Eisenstein, tourné en 1924, jusqu'au tout récent Dunkerque de Christopher Nolan, réalisé en 2017, voici une plongée dans près d'un siècle et plus de 120 films de Grande Bretagne, des Etats-Unis, d'Allemagne, de France ou d'Italie... On y découvre des réalisations méconnues telle Veille d'armes de Marcel L'Herbier (1931) ou on y retrouve les grands classiques de l'histoire du cinéma parmi lesquels L'Odyssée de l'African Queen de John Huston (1951), Ouragan sur le Caine d'Edward Dmytrick (1954) et l'incontournable Pont de la rivière Kwaï de David Lean (1957). De la Première Guerre mondiale à la Seconde en passant par la Corée ou la Guerre froide, l'épopée maritime fait se croiser les acteurs mythiques de l'histoire du cinéma Kirk Douglas, Bogart, Wayne... ainsi que des metteurs en scène tels qu'Hitchcock, Spielberg ou Powell.

10/2018

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Cinéma

Blockbuster. Philosophie et cinéma

Le blockbuster, c'est de l'explosif. A l'origine du mot, une bombe utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale, capable de détruire tout un pâté de maisons. Et il n'y a sans doute pas d'image plus typique du blockbuster que celle d'une gigantesque explosion. Les déflagrations dont il s'agit dans ce livre ne sont pas uniquement celles que racontent les films. Produit grand public, confectionné grâce à d'immenses investissements financiers, le blockbuster s'apparente à une bombe à fragmentation, pulvérisant l'objet filmique dans des contextes de consommation qui n'ont plus rien à voir avec le cinéma, se diffractant sur le marché mondial sous forme de produits dérivés, T-shirts, figurines et autres gadgets. Sept auteurs, philosophes et critiques, se sont penchés sur quelques blockbusters de leur choix. A chaque fois, les films dynamitent la pensée et l'entraînent dans des directions inattendues : les gremlins sabotent les écrans et contaminent les images, Godzilla et King Kong se font machines à échanger les regards, Batman devient le théâtre d'une déconstruction du politique, Alien met en scène les métamorphoses d'un récit qui ne change jamais, et Titanic coule comme cette industrie lourde qu'est le cinéma lui-même...

11/2013

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Critique

Borges et le cinéma

Jorge Luis Borges s'est toujours intéressé au cinéma. Entre 1931 et 1944, il publie plusieurs notes sur des films, principalement dans la revue Sur, et participe à l'écriture du scénario (avec un autre maître de la littérature argentine, Adolfo Bioy Casares) de deux réalisations importantes de Hugo Santiago, Invasión (1969) et Les Autres (1974), des films portés par le "réalisme magique" propre aux deux écrivains. Par ailleurs, dans le prologue à Histoire universelle de l'infamie (1935), Borges affirme que ses premières tentatives de fiction dérivaient du cinéma de Josef von Sternberg. Plus généralement, il s'agira de voir comment Borges aurait trouvé la forme de narration littéraire qui lui est propre en méditant, entre autres, sur la spécificité de la narration cinématographique.

01/2024

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Cinéma

Cinéma

Le bonheur de tourner de Sacha Guitry éclate tout au long de ces pages où sont rassemblés 17 films, un scénario, et les émissions données à la Radiodiffusion. 1935. Sacha Guitry découvre le cinéma. Il tourne presque en même temps Bonne Chance et Pasteur. Il écrit : "Puisque vous vouliez savoir ce que je pense aujourd'hui du cinématographe, je dois à la vérité de dire que je m'amuse comme un fou. " Ce bonheur de tourner éclate tout au long de ces pages où sont rassemblés les 17 films qu'il conçut directement pour l'écran, un scénario jamais réalisé et les émissions données à la Radiodiffusion française avant la sortie de Si Versailles m'était conté... Plus de 50 photographies illustrent l'ouvrage.

05/2018

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Droit

Collectivités territoriales et cinéma. Le droit public local du cinéma

La France entretient un rapport privilégié avec le cinéma. A partir des années 40, l'Etat a pris en charge sa réglementation pour aboutir à la création du Centre national du cinéma qui régit le secteur au niveau national. Depuis quelques dizaines d'années, c'est au niveau local que se poursuit cette organisation. L'aide au cinéma permet non seulement de développer une politique culturelle, mais également de contribuer au soutien d'une politique sociale, éducative et surtout économique. Pour cela, une répartition des rôles s'est élaborée entre les différents niveaux de collectivités territoriales et de nombreux dispositifs de soutien ont été créés afin de couvrir l'ensemble du spectre de l'activité cinématographique. Mais la validité de certains mécanismes d'aide a été remise en cause, notamment vis-à-vis du droit européen et national de la concurrence, donnant lieu à de lourds contentieux. Le droit public local du cinéma réglemente cet interventionnisme afin de permettre son développement. La présente étude vise à mettre en lumière l'importance de cette matière et à en présenter le fonctionnement global.

09/2019

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. Invention (de l'invention) des cinémas A-F

"Raymond Delambre, universitaire de renom et grand spécialiste du cinéma chinois" (L'Avant-Scène Cinéma) : né l'année du Dragon, diplômé de sciences politiques. Télérama publie nombre de présentations filmiques réalisées par ... .

01/2019

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Cinéma

Cinema Makers. Le nouveau souffle des cinémas indépendants, Edition bilingue français-anglais

Quoi de commun entre le Wolf de Berlin, le Deptford Cinema de Londres et le Dokukino de Zagreb ? Partout en Europe, des passionnés repensent l'expérience cinématographique et réinventent ce que peut être une salle de cinéma à l'heure du tout numérique. Impliquer les spectateurs dès la construction des lieux, imaginer de nouveaux espaces de convivialité, accueillir des contenus différents, inviter la création dans les murs... C'est pour vous raconter ces extraordinaires histoires qu'Agnès Salson et Mikael Arnal se sont lancés pendant plusieurs mois à la rencontre de ces "cinema makers". A la fois témoignage d'une époque en mutation et vivier d'idées capables de nourrir tout projet culturel, ce livre propose des expériences humaines inspirantes qui nous montrent que tout est possible.

11/2019

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. Fabrique (de la fabrique) des cinémas Q-Z

Spécialiste d'art contemporain, collaborateur des revues CinémAction, L'Avant-Scène Cinéma, Monde Chinois, Nouvelle Asie. Raymond Delambre cultive esthétique & géopolitique.

01/2019

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Cinéma

Encyclopédie du cinéma chinois. (Dé)Construction (dela déconstruction) des cinémas G-P

Raymond Delambre, curator-in-chief, longstanding specialist in Asian cinema, civilization, contemporary art, Zhou Xuan, Paul Claudel, Jules Verne. Author of numerous books, articles, which addressed major social concerns, on topics ranging from the legal system to the media, in order to unpack the complex rise as a global power. Also playwright.

01/2019