Recherche

Les puissances de l'expérience. Essai sur l'identité contemporaine

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Les puissances de l'expérience. Essai sur l'identité contemporaine

Volume 1 : Après la perte supposée d'un " sens commun ". les héritiers des modernes se tournent vers le " monde commun ". C'est le monde partagé par ceux qui, éprouvant quelque chose, peuvent comprendre ce qu'ils éprouvent, comprenant ce qu'ils éprouvent, peuvent dire ce qu'ils comprennent et disant ce qu'ils comprennent, peuvent s'entendre sur ce qu'ils disent. Aussi, face aux verdicts fin de siècle qui martèlent notre époque comme autant de soubresauts où s'essoufflent les nostalgies du sujet, c'est plutôt dans la logique d'un verbe sécularisé que l'on s'enquiert du sens à construire. Il s'agit de la logique des procès d'entente. Du fait qu'elle mobilise les distinctions de temps, de modes, de voix, de personnes, et toute cette grammaire qui permet de communiquer par-delà les différences de langue et de culture, ce qui nous était le plus familier devient alors l'énigme : comment la grammaire est-elle possible ? Loin de tomber du ciel, elle s'enracine dans les expériences profondes au cours desquelles nos rapports au monde se sont progressivement différenciés. Jean-Marc Ferry découvre ainsi dans la préhistoire de notre aptitude à communiquer le drame fascinant des réclamations et frustrations, illusions et désillusions dont l'enchaînement définit la dialectique où chaque moment significatif d'un nouveau désenchantement marquait aussi bien la libération de cette énergie réflexive que l'on nomme " raison ". L'histoire y prend sa source. Elle se déploie comme le discours qui, à travers ses registres différents, de la narration et l'interprétation à l'argumentation et la reconstruction, élabore les compréhensions du monde où se forment nos identités. Volume 2 : La question porte ici sur les conditions réelles de la communication sociale et politique. Dans l'interdit du contact direct entre les personnes s'engendre une semiosis sociale. Elle est tissée par des régulateurs artificiels qui, tels le signe monétaire et le règlement juridique, médiatisent la reconnaissance réciproque. C'est le système. Il a remplacé, pense-t-on, la violence naturelle par une autre, car sa rationalité dure détruirait la raison molle du monde vécu dont il est pourtant issu, faisant peser une menace sur l'identité et la citoyenneté. Comment la communication peut-elle alors reconquérir sa propre essence réifiée dans l'organisation ? Comment les individus font-ils face, dans nos sociétés, à l'autonomisation des ordres différenciés, cette complexité horizontale qui définit pour le monde des personnes les ordres de la reconnaissance, où se joue notre responsabilité ? Or, en catalysant les demandes d'une responsabilité étendue aux temps jusqu'ici abandonnés à une gestion non critique des mémoires nationales, la construction de l'Europe politique invite à une réflexion fondamentale sur les relations qu'entretiennent les individus et les peuples. Entre un culturalisme pédant qui relègue les hommes au musée et un universalisme arrogant qui méprise les contextes culturels, il y a place pour considérer la situation qu'occupe chaque peuple dans une histoire de la reconnaissance. C'est cette situation morale qui doit être philosophiquement comprise et identifiée, afin d'éclairer le sens politique des relations prises entre les nations.

12/1991

ActuaLitté

Histoire de France

L'expérience concentrationnaire. Essai sur le maintien de l'identité sociale

Le silence délibéré des rescapés des camps de concentration nazis est sans doute l'indicateur le plus saillant du caractère doublement limite de leur expérience : limite du possible et, de ce fait, limite du dicible. A partir de trois témoignages exemplaires Margareta la Viennoise, Ruth la Berlinoise et Myriam la Parisienne, qui ont vécu très différemment la déportation et le camp, l'auteur appréhende les récits de vie comme de véritables instruments de reconstruction de l'image de soi afin de mieux comprendre les relations entre survie physique et maintien de l'identité psychique et morale.

03/2014

ActuaLitté

Beaux arts

Création. Essai sur l'art contemporain

L'art contemporain suscite passion, perplexité, intérêt, mépris ou suspicion... selon les cas ; selon la manière dont " ça choque " nos identifications. Et si cet art, comme phénomène vivant, avait des enjeux essentiels, qui touchent à notre rapport au monde, aux autres, au transcendant, à la valeur, et à cette chose étrange et galvaudée qu'on appelle la création ? En fait, qu'est-ce qui spécifie l'art contemporain ? Que s'y passe-t-il pour les artistes, pour les publics ? Où en sont leurs liens complexes, qu'on dit " interactifs " ? Comment se fixe la valeur de ces œuvres singulières, qui sont souvent des cassures où éclatent jubilation et détresse, exaltation et défaite ? Que cherchent donc ces artistes sur l'arête où ils nous montrent à la fois la plénitude et l'angoisse, le désir et l'effondrement, le plaisir et son au-delà douloureux ? Comment ces narcissismes enthousiastes et blessés deviennent-ils créateurs de réalité ? Pourquoi notre idée même de l'esthétique est-elle forcément bousculée, ainsi que notre notion d'identité - dont on sait la portée subjective et planétaire ? Ce livre - le trentième de l'auteur - répond de façon nouvelle, offrant une approche inédite à ceux qui veulent plonger dans l'inconscient de l'art actuel.

10/2005

ActuaLitté

Ouvrages généraux

L'homme sans moi. Essai sur l'identité

Luttant à la fois contre le culte moderne du moi qui accompagne l'individualisme possessif et contre la transcendance des communautés qui divisent les hommes et les opposent, ce livre, qui mobilise les inépuisables ressources de grandes pensées philosophiques comme celles de Descartes, Pascal, Husserl ou encore Levinas, met en évidence la fonction civilisatrice du Je. Le sujet comme chose qui pense est en chacun le spectateur et le juge du moi mais aussi du nous qui n'en est que la forme agrandie. C'est de chacun à chacun, ensemble infini de sujets libres, que passe le lien humain qui confère ? l'homme sa dimension d'universalité rejetée par les idéologies communautaires ennemies de l'idée d'un monde commun.

10/2023

ActuaLitté

Esthétique

L'art désenchanté. Essai sur les origines de l'esthétique contemporaine

Quelles sont les origines de l'esthétique contemporaine, les raisons qui l'ont installée si durablement dans le paysage artistique et celles qui l'ont amenée à séduire un public toujours plus nombreux ? Après avoir souligné l'incompréhension initiale du public pour cette esthétique, nous montrerons que le surgissement de mouvements artistiques comme Fluxus et, surtout, l'adoption par l'avant-garde artistique américaine de concepts de la philosophie analytique, ont été déterminants dans son avènement. L'insistance de cette nouvelle esthétique sur les objets et le langage a rencontré les fondamentaux de notre "société du spectacle". Ainsi les intérêts industriels et artistiques ont-ils fusionné en un marché global de l'esthétique qui consolide leurs intérêts communs et assure leur pérennité. Enfin, notre société individualiste a dénié aux institutions, qui traditionnellement jugeaient de la qualité de l'art, toute autorité en cette matière. L'individu est maintenant souverain juge. C'est en cédant son privilège d'unique représentant de l'esthétique postmoderne que l'art contemporain a trouvé sa rédemption aux yeux du public.

04/2021

ActuaLitté

Littérature française

Identité, identités

C'est une saga familiale qui nous emmène, il y a un siècle, de Salonique, en Crète, puis à Damas et Istanbul, à la suite du lieutenant-colonel ottoman, médecin et juif. L'Empire ottoman se défait ; toutes les "nations" qui constituaient cet empire musulman, des frontières de la Perse jusqu'à celles de l'Empire austro-hongrois, vivaient alors ensemble dans une infinie multiplicité d'ethnies, de langues, de religions et de cultures, se côtoyant tant bien que mal dans la paix du Sultan, souvent plus tolérant que l'Europe chrétienne. Cette recette du vivre-ensemble, nous semblons l'avoir perdue. Pourtant, l'arrière-petite-fille du lieutenant-colonel, née au pays des mosquées et francophone, s'est installée avec son mari dans l'Europe des cathédrales, puis au Moyen-Orient, plus compliqué mais attachant. juive mais athée, née Turque mais naturalisée Suédoise, de langue et culture françaises, elle est la preuve qu'il est possible d'unir en soi plusieurs identités. Vivre ensemble est simple si on veut bien remplacer peurs et haines par la joie des cultures partagées.

05/2015

ActuaLitté

Sociologie

Décloisonner les identités. Essai sur les enjeux anthropologiques de l'altérité

A force d'être instrumentalisée de toute part, l'identité est devenue une notion encombrante dont on ne retient en général que la face sombre faite de repli sur soi, de xénophobie et sacralisation des racines culturelles... oubliant que la question essentielle de l'identité, " qui suis-je ? ", ne trouve sa réponse qu'en dehors de nous. Sans l'autre, pas d'altérité et donc pas de singularité ; pas de différence, pas de ressemblance et donc pas de référence à laquelle se rattacher. Toute réduction identitaire amoindrit une humanité qui se réalise pleinement dans sa relation à l'autre. C'est l'ambition de cet ouvrage que d'analyser, au prisme des nombreuses recherches menées depuis une quinzaine d'années, les déclinaisons de l'identité et de tenter ainsi de faire émerger cet homo alterus qui fera que notre avenir sera humaniste... ou pas.

02/2024

ActuaLitté

Sciences politiques

La démocratie providentielle. Essai sur l'égalité contemporaine

La démocratie a posé l'universalité du principe d'égalité formelle des individus, quelles que soient par ailleurs les inégalités sociales, culturelles et autres. La démocratisation est animée par l'ambition d'assurer l'égalité réelle des citoyens. Elle s'est traduite par le développement de l'Etat-providence qui intervient toujours plus pour satisfaire les besoins économiques et sociaux des individus. Or son action est désormais paradoxale fruit du louable souci d'assurer l'universalité des droits, elle vise, par les " discriminations positives " et autres politiques de promotion spécifique, à défendre les droits particuliers de certaines catégories. L'équité se substitue à l'égalité, le multiculturalisme à l'universalité. Telle est l'épreuve particulière que traversent les démocraties occidentales, confrontées au caractère toujours plus " providentiel " de leurs sociétés : si l'égalité contemporaine tend à épuiser les formes de transcendance collective, comment peut-on continuer à " faire société " ?

03/2010

ActuaLitté

Droit

La démocratie providentielle. Essai sur l'égalité contemporaine

La démocratie a posé l'universalité du principe d'égalité : la communauté des citoyens est régie par le principe de l'égalité formelle des individus, quelles que soient par ailleurs les inégalités sociales, culturelles et autres. La démocratisation, au contraire, est animée par l'ambition d'assurer l'égalité réelle, et non plus seulement formelle, des citoyens. La dynamique démocratique s'est donc traduite par le développement de l'Etat-providence, qui intervient toujours plus pour satisfaire les besoins économiques et sociaux des individus. Il reconnaît et assure les droits du salarié, les droits à la survie matérielle et au logement, mais également aux soins médicaux, à l'éducation ou à la culture. Or son action est désormais paradoxale : fruit du louable souci d'assurer l'universalité des droits, elle vise, par les " discriminations positives " et autres politiques de promotion spécifique, à défendre les droits particuliers de certaines catégories. Elle nourrit l'aspiration à ce que soient publiquement reconnus les droits identitaires de collectivités historiques réunies dans la même société nationale. L'équité se substitue à l'égalité, le multiculturalisme à l'universalité. Telle est l'épreuve particulière que traversent les démocraties occidentales, confrontées au caractère toujours plus " providentiel " de leurs sociétés. Comment construire une Europe politique sur l'idée et les institutions de la citoyenneté, alors que les nations européennes deviennent des démocraties providentielles ? Si l'égalité contemporaine tend à épuiser les formes de transcendance collective, qu'elles soient d'inspiration religieuse ou politique, comment peut-on continuer à " faire société " ?

02/2002

ActuaLitté

Sociologie

L'angélisme exterminateur. Essai sur l'ordre moral contemporain

Ordre moral, consensus obligés, préventions généralisée : telle est la charte d'une société française hantée par une véritable religion de la sécurité. Pas un jour ne se passe sans que soit annoncée quelque mesure de redressement des mœurs, de " transparence ", d' " évaluation " ou de contrôle ; pas un jour, sans que soit sollicité l'avis de quelque Sage, ou créé un nouveau Comité ; pas un jour, sans que soit ouvert le procès d'une mémoire. Cet angélisme est totalement étranger à la culture républicaine, pour laquelle la morale est affaire d'éducation et de conscience. Il dérègle les institutions, en faisant reposer la légitimité sur l'expertise, aux dépens de l'élection. Il affaiblit la Justice, en substituant la prévention à la sanction. Il insulte l'individu, en le considérant à la fois comme irresponsable et comme suspect. Il étend sur la société un contrôle social sans précédent depuis le régime de Vichy. Ce n'est pas ainsi qu'une démocratie peut survivre. Dans la crise mondiale de cette fin de siècle, refonder la doctrine occidentale de la responsabilité est une urgence absolue.

04/1995

ActuaLitté

Sciences politiques

L'impuissance de la puissance. Essai sur les nouvelles relations internationales

La puissance n'est plus ce qu'elle était. A mesure qu'elles s'affirment, les dominations essuient davantage de contestation qu'elles ne recueillent d'adhésion. Les Etats-Unis sont au centre du paradoxe. Jamais un Etat n'a, dans l'Histoire, accumulé autant de ressources de puissance ; jamais pourtant il ne s'est révélé aussi peu capable de maîtriser les enjeux auxquels il doit faire face. Privés d'ennemis qui leur ressemblent et qui leur opposent une puissance crédible, les Etats-Unis doivent aujourd'hui affronter une nuisance qui change l'équation du jeu international, tout en étant redoutables et extrêmement difficiles à combattre. Derrière ces bouleversements stratégiques se cachent la fin des guerres d'autrefois, les formes nouvelles de violence et de conflit, mais surtout l'ouverture de la scène internationale aux individus et aux sociétés, c'est-à-dire à l'Autre, celui qu'on connaît mal ou qu'on choisit d'ignorer, qu'on accable d'humiliations faute de pouvoir le forger à son image. Badie signe une réflexion stimulante sur la fin de la bipolarité, les échecs du développement, la prolifération de formes nouvelles et disséminées de violence qui ont eu raison des certitudes de naguère.

09/2013

ActuaLitté

Ethnologie

Rétrovolutions. Essais sur les primitivismes contemporains

L’idée que l’avenir de l’humanité se trouve dans le passé et que la solution aux problèmes du présent est à chercher du côté d’une sagesse venue du fond des âges n’est pas neuve. Chaque époque a connu la tentation du primitivisme. L’incertitude idéologique actuelle lui donne toutefois une vigueur nouvelle. Le regain d’un tourisme mystique cherchant au loin, dans l’absorption ritualisée de substances hallucinogènes, les clés d’un paradis perdu, n’est qu’un aspect de cet attrait des origines. Car le primitivisme, aujourd’hui, prend trois formes : politique, anthropologique, artistique. Jean-Loup Amselle soumet ici chacune d’elles au feu de la critique. De la conception du musée du quai Branly à la référence à la « négritude » dans le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar, en passant par la promotion, en Afrique de l’Ouest comme en Amérique du Sud, d’identités et de valeurs ethniques, il montre comment États et hommes d’État font de l’authenticité et de la tradition des arguments ou des instruments de pouvoir. Il dénonce également, chez certains de ses collègues anthropologues, une conception figée des cultures exotiques, voire un fétichisme des savoirs indigènes ; comme s’il fallait renvoyer les « sauvages » hors de l’histoire pour mieux pouvoir juger la pensée occidentale. Il analyse enfin le « processus de purification culturelle de l’autre » à travers une production artistique dont l’exotisme formaté est apte à séduire un public international.Cet ouvrage argumenté, engagé, parfois ironique, prend ainsi résolument parti contre les usages contemporains du mythe primitiviste.

09/2010

ActuaLitté

Sociologie

La revanche de la chair. Essai sur les nouveaux supports de l'identité

Après avoir exhorté les pères à couper le cordon ombilical de leur nouveau-né puis valorisé le contact peau à peau, on incite aujourd'hui les mères à regarder, voire emmener leur placenta. Désormais, quand un bébé meurt autour de sa naissance, ses parents sont encouragés à toucher son corps et à le photographier. Plus généralement, une nouvelle théorie du deuil s'est diffusée comme une traînée de poudre : chacun se devrait de " faire son deuil " et celui-ci serait " impossible " sans confrontation avec les traces du défunt. Certains professionnels de la transplantation se sont même mis à formuler la crainte que la personne greffée ne rejette psychiquement - et non plus physiquement - le greffon, parce que la personnalité du donneur y serait trop présente. Ajoutons à cela la demande de plus en plus pressante de personnes de se confronter, en chair et en os, à ceux qui ont participé à leur naissance " biologique " d'adoptés, de nés sous X ou par dons de sperme... Telles sont quelques-unes des nouvelles pratiques, apparues progressivement à partir des années 1990 autour de la naissance et de la mort, dont il s'agit de comprendre la cohérence et les logiques cachées. A travers ces gestes parfois sans phrases, un grand récit collectif - un récit en pratiques - se dessine, où la chair est investie, par sa matérialité, d'effets psychiques censés fortifier une construction identitaire éprouvée comme trop flottante.

10/2014

ActuaLitté

Vie chrétienne

Minutes intenses. Essai sur l'expérience poétique et spirituelle

Le mystère et la révélation, le proche et le lointain, le silence et l'absence, la parole et la présence, la prière et la lumière sont des moments intenses où l'expérience poétique comme l'expérience spirituelle peuvent se manifester, nous donner un éclairage sur une autre manière de lire la poésie, de la relier à notre vie. Des poètes comme Mallarmé, Bonnefoy, Hugo, dans leur expérience du silence, de l'absence, de la voix, du mystère, sont des guides dans ce cheminement à la fois littéraire et spirituel. J'ai besoin d'inconnu, mais puis-je rester dans le mystère, si enrichissant soit-il. La révélation m'aide à comprendre la création du monde et elle est réactivée dans chaque entreprise d'écriture. Les expériences spirituelles ne sont pas seulement religieuses, elles peuvent avoir lieu dans la campagne ou à la ville, dans une rencontre ou une attente, elles pourront trouver leur langage si celui qui les vit fait cet effort de style, s'il veut laisser une trace afin de partager ces moments intenses avec des lecteurs. Quand peut-on reconnaître ces moments intenses comme des expériences poétiques et/ou spirituelles ? Quand notre vie est remuée, quand l'aile de l'Esprit nous effleure, quand notre langage n'est plus seulement un outil de communication mais devient une part de notre Etre. L'essai commence et se termine par un poème pour trancher l'hésitation entre lecteur et poète.

06/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

De la postcolonie. Essai sur l'imagination politique dans l'Afrique contemporaine

Désormais classique dans le monde anglophone, ce livre est une puissante contribution à la critique de la tyrannie et de l'autoritarisme, cette facette inavouée et longtemps réprimée de notre modernité tardive. Achille Mbembe interroge la manière dont les formations sociales issues de la colonisation s'efforcèrent, alors que les politiques néolibérales d'austérité accentuaient leur crise de légitimité, de forger un style de commandement hybride et baroque, marqué par la prédation des corps, une violence carnavalesque et une relation symbiotique entre dominants et dominés. A ces formations et à ce style de commandement, il donne le nom de postcolonie. Si l'anthropologie, l'histoire et la science politique y ont leur place, cette réflexion est avant tout d'ordre esthétique, car elle porte sur la stylistique du pouvoir. Elle tire son inspiration de l'écriture romanesque et de la musique africaine du dernier quart du XXe siècle. En allant à la rencontre de la création artistique et des esprits des morts, ce texte montre que dans des espaces apparemment voués au néant et à la négation gisent des possibilités insoupçonnées, celles-là mêmes qui permettent de ressusciter le langage.

02/2020

ActuaLitté

Philosophie

La pensée 68. Essai sur l'anti-humanisme contemporain

Ce livre, qui fut au cœur d'une large polémique, témoigne d'un changement de génération intellectuelle. Comme le mouvement de Mai, les principaux courants de la philosophie française contemporaine s'enracinaient dans le traumatisme de l'après-guerre : puisque les valeurs occidentales n'avaient empêché ni le colonialisme ni le totalitarisme nazi, il fallait inventer un avenir tout autre que celui des sociétés libérales. Mettant en question l'humanisme et la culture démocratique, les pensées issues de Nietzsche, de Heidegger, de Marx et de Freud, dont cet essai démêle et identifie les apports chez Foucault, Derrida, Bourdieu et Lacan, occupèrent le devant de la scène. Beaucoup mesurent aujourd'hui, y compris parmi les acteurs de Mai qui s'interrogent à nouveau sur les chances de la démocratie, que la philosophie des structures et de la " mort de l'homme " est désuète. L'" affaire Heidegger " a manifesté les difficultés auxquelles se trouve confrontée la tradition antihumaniste : raison supplémentaire, et impérieuse, d'en comprendre la genèse et d'en repérer les impasses.

04/2008

ActuaLitté

Philosophie

L'ERE DU VIDE. Essais sur l'individualisme contemporain

Nous vivons un nouvel air du temps. A la révolte des années d'expansion succèdent aujourd'hui l'indifférence et le narcissisme ; à la logique de l'uniformisation succèdent la déstandardisation et la séduction ; à la solennité idéologique succède la généralisation de la forme humoristique. Nouvel âge démocratique se traduisant par la réduction de la violence et l'épuisement de ce qui fait depuis un siècle figure d'avant-garde. Avec ce nouveau stade historique de l'individualisme, les sociétés démocratiques avancées sont situées dans l'âge " post-moderne ".

05/2007

ActuaLitté

Philosophie

L'art ou la feinte passion. Essai sur l'expérience esthétique

Qu'y-a-t-il de commun entre un masque du Bénin et un quatuor de Schubert ? Entre la Pietà d'Avignon et un ready made de Marcel Duchamp ? Qu'est-ce qui constitue la dignité esthétique d'un objet ? Si ce n'est une propriété intrinsèque de l'objet, par quelle visée originaire la conscience se dispose-t-elle à la constituer en objet d'art ? Analysant les doctrines et les oeuvres, c'est à ces questions que tente de répondre cet essai. Prenant appui sur les témoignages de romanciers, de philosophes et de peintres, Nicolas Grimaldi montre que l'art n'a jamais rien figuré de naturel, et qu'à l'inverse de la vie, le propre de l'art est de nous faire percevoir, en ses objets, de tout autres mondes. C'est justement parce que cette représentation est un jeu que l'expérience de l'art est celle d'une re-naissance.

06/2018

ActuaLitté

Histoire de la médecine

Oublier Wuhan. Essais sur l'histoire contemporaine des crises sanitaires

Le coronavirus n'est pas la première grande épidémie de l'histoire. Peste, variole, rougeole, choléra, fièvre jaune, grippe "espagnole", VIH/sida, tous ces épisodes ont suscité un mélange de terreur et de fascination qui rappelle le vertige face au sacré. Les progrès de la médecine n'ont pas dissipé ce sentiment paroxystique, même s'il n'atteint plus, et de loin, les niveaux d'intensité auxquels l'avaient porté des époques plus reculées. L'épidémie de coronavirus est décrite ici dans sa première période, avant l'arrivée des vaccins. Elle se divise en trois moments : d'abord un "confinement strict" de mars à mai ; puis "vivre avec le virus" à partir de juin ; enfin "écraser le virus" ("Zéro Covid") à partir de janvier 2021. Marquée par le grotesque (Raoult, les anti-masques), elle est partagée entre deux utopies (la Chine ou l'enfermement militarisé, et la Suède ou le paradis perdu de l'immunité collective) et entre deux discours : celui des médecins, souvent jusqu'auboutistes dans leur défense de l'enfermement ; et celui des politiques, attentifs à l'opinion médicale mais craignant les embardées de la population. Le problème, est d'évaluer le choc du coronavirus sur la société française. A propos de mai-juin 1940, Marc Bloch opposait dans L'étrange défaite les Allemands qui "croyaient à l'action et à l'imprévu" aux Français qui "avaient donné (leur) foi à l'immobilité et au déjà fait". Si cette première période de la crise du coronavirus a démontré quelque chose, ne serait-ce pas cette impuissance à nous défaire des liens du " déjà vu et du déjà fait " ?

05/2021

ActuaLitté

Théologie protestante

Je prie donc je suis. Essai sur l'identité chrétienne

Un théologien concentre en un livre-bilan sa réflexion sur l'identité chrétienne mûrie au cours des décennies de son parcours théologique. Une réponse résolument chrétienne et résolument moderne à l'irréligiosité du temps. Beaucoup dans notre société deviennent étrangers au contenu de la tradition chrétienne. Je prie donc je suis plaide pour prendre à nouveau au sérieux ce contenu et pour repenser cette identité. Non pas pour restaurer la foi d'antan, mais bien parce que cette tradition mobile peut éclairer la problématique contemporaine de l'humain et de l'humanité. Des contenus de foi traditionnels, tels que dette et réconciliation, semblent ainsi pour le moins dépassés : ils offrent justement une perspective réaliste et pleine d'espoir. Le livre se concentre sur la prière en tant que mode de vie et de pensée, constitué de deux mouvements de base : remémorer et escompter. Je prie donc je suis invite le lecteur à reprendre consciemment sa place dans le monde.

12/2021

ActuaLitté

Stylistique

L'expérience du temps dans les récits de fiction contemporains

"Non la langue littéraire n'est pas morte ! " Elle révèle même une vitalité insoupçonnée. C'est ce que montre Cécile Narjoux dans cette étude, en prenant appui sur un vaste corpus de récits de fiction contemporains, et en examinant l'influence des modèles d'écriture récents du XXe siècle sur ces écritures de notre nouveau siècle. Au travers des formes langagières, c'est à une belle invitation au voyage dans le temps littéraire des oeuvres, au travers de leurs choix formels, singuliers autant que collectifs, que nous sommes conviés.

03/2022

ActuaLitté

Sociologie

L'expérience interculturelle dans l'intervention sociale. Essai sur l'invisible des minorités visibles

En ces temps, de nouveau sombres pour la co-existence des "uns" et des "autres", les langages du soupçon, de la défiance et de la déchéance, de la guerre et du terrorisme prennent le pas sur ceux des politiques apaisées de la relation. Le plus urgent est alors de penser. De repenser plus exactement, ou de penser autrement ce monde qui "est en marche" et à partir de cette marche-même. Et c'est "quelque chose d'autre" qui se profile ou un autre monde, qu'il nous faut tenter de comprendre en renouvelant nos approches. C'est la démarche qui a présidé à ce livre.

06/2016

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

L'identité, choix ou destin ? Essai de psychanalyse

L'identité, choix ou destin ? Une question brûlante traverse, de nos jours, les débats de société sur l'identité. Elle détermine des choix politiques avec une incidence directe sur notre actualité. Des philosophes, sociologues et historiens se penchent sur ce sujet. Mais en quoi cela concerne la psychanalyse ? C'est un fait que chaque analyse porte la marque de la question "qui suis-je ? ", à laquelle l'inconscient ne répond pas. A partir de là, nous tenterons de démontrer qu'une réponse est possible. Elle n'est pas celle de l'accommodation à une prescription sociale ou celle de l'assomption d'une histoire qui conduisent nécessairement à une identité de communauté. Ce livre interroge avant tout la nécessité de l'être humain d'appartenir à un groupe, de faire lien, d'être avec d'autres. Souvent, le recours est l'identification. Cela exige que l'on précise ce que l'on entend par identification, que l'on isole ses différentes formes afin de repérer comment une psychanalyse touche l'ensemble des identifications d'un sujet et pour quel résultat. Mais l'identification n'est pas l'identité. Un parcours distinguant ces deux termes s'impose. En effet, existe-t-il une identité possible qui ne passe pas par l'identification ? Que serait une identité sans identification ? Mais la question "qui suis-je ? " concerne également l'être sexuel, soit l'identité sexuelle. Dès la naissance, on nous attribue un sexe, on naît garçon ou fille. Alors pourquoi l'appartenance sexuelle fait-elle question ? Pourquoi certains sujets acquièrent-ils la conviction d'appartenir à un sexe qui n'est pas celui qui leur a été assigné ? Existe-t-il un rapport entre l'identité sexuelle et le choix du partenaire sexuel ? L'identité fait symptôme, et souvent dans le social, mais parfois elle fait symptôme pour le sujet lui-même. Notre proposition est de démontrer le devenir de l'identité pour ceux qui décident de faire le choix de l'expérience d'une psychanalyse.

05/2019

ActuaLitté

Littérature française

Nouveaux essais sur la littérature contemporaine

Nouveaux essais sur la littérature contemporaine / par Ferdinand Brunetière,... Date de l'édition originale : 1895 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

ActuaLitté

Philosophie

La différence personnelle. Essai sur l'identité dramatique de la personne humaine

L'identité personnelle n'est pas l'identité de la chose, et pourtant l'ombre de la chose se retrouve encore dans bien des philosophies de la personne, quand elles veulent identifier une constance venant absolument de soi. Or, la constance proprement humaine ne saurait être un repli sur des caractères figés, et elle doit au contraire être pensée dynamiquement comme une réponse toujours ouverte et inquiète à ce qui nous touche au-delà de ce que nous pouvons recevoir. La philosophie médiévale de saint Augustin à saint Thomas d'Aquin a donné à penser et à vivre une identité brisée de la personne. La philosophie moderne (Kant) et la phénoménologie (Husserl, Heidegger, Levinas, Maldiney) permettent, elles, de redécouvrir cette identité impossible, voire anarchique, qui est notre avenir avant d'être notre présent et notre passé. Comprendre philosophiquement la personne en tant que créature comme un être qui est pour autre chose que lui-même, c'est alors pouvoir surmonter les multiples formes du nihilisme actuel qui enferment l'homme dans des identités mortes. Dès lors, élucider cette différence personnelle, qui n'est plus la particularité d'un genre, mais la dimension dramatique, active, de l'existence, permet de mettre en lumière le fait que la signification éthique de la personne est toujours première.

08/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

Essai historique sur l'identité morale de la liberté avec la religion

Essai historique sur l'identité morale de la liberté avec la religion / par l'abbé Baret,... Date de l'édition originale : 1853 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

ActuaLitté

Sciences politiques

L'impuissance de la puissance. Essai sur les incertitudes et les espoirs des nouvelles relations internationales

La puissance n'est plus ce qu'elle était. La fin de la bipolarité, les échecs du développement, la prolifération de formes nouvelles et disséminées de violence ont eu raison des certitudes de naguère. Les armées les plus modernes ou les plus sophistiquées échouent devant les actes de terreur les plus élémentaires ; à mesure qu'elles s'affirment, les dominations essuient davantage de contestation qu'elles ne recueillent d'adhésion ; quant aux menaces les plus diverses, elles échappent à tout espoir de contrôle. Les Etats-Unis sont au centre du paradoxe : jamais un Etat n'a, dans l'Histoire, accumulé autant de ressources de puissance ; jamais pourtant il ne s'est révélé aussi peu capable de maîtriser les enjeux auxquels il doit faire face. La puissance ne peut plus se régaler aujourd'hui des effets revigorants du gladiateur ennemi qui fait face avec le même poids et les mêmes recettes. Privés d'ennemi qui leur ressemblent et qui leur opposent une puissance crédible, les Etats-Unis doivent aujourd'hui affronter une nuisance qui change l'équation du jeu international, tout en étant redoutable et extrêmement difficile à combattre. Derrière ces bouleversements stratégiques se cachent non seulement la fin des guerres d'autrefois, des formes nouvelles de violence et de conflit, mais surtout l'ouverture de la scène internationale aux individus et aux sociétés, c'est-à-dire à l'Autre, celui qu'on connaît mal ou qu'on choisit d'ignorer, qu'on accable d'humiliations faute de pouvoir le forger à son image. En bref, l'ignorance du monde post-bipolaire alimente ainsi de nouvelles violences et crée de nombreux dangers dont seul le multilatéralisme saura nous protéger.

10/2004

ActuaLitté

Esthétique

La destructivité en oeuvres. Essai sur l'art syrien contemporain

Onze oeuvres de Syrie. Oui, mais que peut l'art dans un pays détruit ? Presque rien, hélas... Cet essai se raccroche à ce presque décisif qui se refuse pourtant au rien. L'espoir révolutionnaire évanoui, le peuple vivant au milieu des décombres et hanté par les disparus, il a incombé aux artistes de penser ce monde inédit et d'esquisser l'esthétique d'un monde qui s'effondre. Assumant l'ampleur de la catastrophe, quand tout semble devenu impossible, c'est munis des outils rudimentaires du peintre, du sculpteur ou du vidéaste qu'ils ont créé de nouveaux positionnements face au destructeur et vis-à-vis de ceux sur qui s'acharne sa destruction. Dégradation chimérique, art de la contre-esquisse, art de la collapside, de la pan-obscurité, discrétion ab-cène, tragique ultime, confrontation au don et au deuil impossibles, refus de l'abjection, l'événement esthétique se constitue en événement éthique, et laisse émerger un réel qui se désidentifie de la logique destructive dominante. Dans cette traversée que propose l'ouvrage, l'art syrien contemporain devient ainsi, dix ans après le début de la révolution, de la contre-révolution et de la guerre, un lieu de réflexions philosophiques. Les cinq premières oeuvres se rapportent au destructeur tout puissant. Trois portraits du tyran indestructible sont l'occasion de penser la figure paradoxale du potentat de la fin, à la fois définitif et vain, qui ne construit pas un empire ni conduit l'histoire à cheval, mais précipite le monde vers sa disparition, et s'y précipite avec lui. Une quatrième oeuvre répond à l'impossibilité de se prémunir des objets destructifs en domestiquant les obus qui ont envahi le monde, dans une tentative d'en différer la fin. La cinquième conduit à repenser la figure impossible du sauveur dans un tel contexte. L'ouvrage s'arrête ensuite devant une seconde série de six oeuvres qui traitent du réel du point de vue de ceux qui subissent la destruction, se confrontant ainsi à l'impossibilité d'y offrir une réponse adéquate. Dans des configurations de plus en plus restreintes du monde, quelle posture peut-elle encore être créée face au supplicié, au résistant vaincu, à l'agonisant, au cadavre, à ses restes et, ultimement, au disparu ? Et ces oeuvres, que donnent-elles à penser de la destruction devenu principe généralisé, autrement dit destructivité en oeuvre ?

05/2021

ActuaLitté

Beaux arts

LE TABOR ET LE SINAI. Essai sur l'art contemporain

Sur le Mont Sinaï, Moïse est allé chercher les Tables de la Loi, c'est-à-dire des signes. Dieu refuse de lui laisser voir sa face, "car l'homme ne peut me voir et vivre". Mais dans la vallée, les Hébreux se prosternent devant le veau d'or, et Moïse va briser les Tables de la Loi devant cette image triomphante. Tant il est vrai que le signe et l'image se combattent comme l'eau et le feu"... Jésus a emmené trois de ses disciples sur le Mont Tabor pour leur montrer sa face, "et elle rayonnait comme le soleil" précise saint Matthieu. Mais il leur recommande ensuite de n'en rien dire. L'Ancien et le Nouveau Testament s'opposent ainsi comme le respect du signe s'oppose à la contemplation de l'image. Cet antagonisme se poursuit pour tous les héritiers de la civilisation judéo-chrétienne. Ecrivain, Michel Tournier est serviteur du signe, mais il ne cesse de s'interroger sur le dessin, la peinture et la photographie. Contrairement au geste de Moïse brisant les Tables et à la recommandation de Jésus de "ne rien dire", faut-il écrire sur l'image? Tel est le fil conducteur de cette quête à travers une vingtaine d'ateliers contemporains.

10/1993

ActuaLitté

Sociologie

Les paradoxes de la mémoire. Essai sur la condition mémorielle contemporaine

Cet essai propose de dépasser les limites sur lesquelles butent les analyses mémorielles comme l'opposition entre conflits de mémoire versus réconciliation, mémoire versus histoire, "politiques mémorielles" versus déçus des échecs de celles-ci.

10/2021