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Les lois sociales : Esquisse d’une sociologie

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Sociologie

Les lois sociales : Esquisse d’une sociologie

A voyager à travers les peuples, la première impression de l'observateur superficiel est que les phénomènes de la vie sociale échappent à toute formule générale, à toute loi scientifique, et que la prétention de fonder une sociologie est une chimère. A quelles conditions la sociologie peut-elle être considérée comme une science ? C'est à trois conditions, qu'il importe de distinguer bien nettement pour se faire une notion précise et complète de ce qu'il convient d'entendre par ce substantif et cet adjectif si usités, science et scientifique. Ces conditions sont : les répétitions, les oppositions et les adaptations qu'elle renferme. Ce sont là les trois clés dont la science fait usage pour ouvrir les arcanes de l'univers. Ces trois considérations sont aussi nécessaires pour indiquer ce que la sociologie doit être si elle veut mériter le nom de science, et dans quelles voies doivent la diriger les sociologues s'ils tiennent à coeur de la voir prendre décidément le rang qui lui appartient. Elle n'y parviendra, comme toute autre science, qu'en possédant et en ayant conscience de posséder son domaine propre de répétitions, son domaine propre d'oppositions, son domaine propre d'adaptations, toutes caractéristiques et bien à elle.

03/2023

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Sociologie

Matière sociale. Esquisse d'une ontologie pour les sciences sociales

Ce livre propose une ontologie adaptée aux sciences sociales, à leurs objets et à leurs méthodes. Les catégories proposées s'appuient sur les travaux de l'auteur, mais l'objectif du livre est avant tout d'explorer les possibilités de faire apparaître un espace théorique commun de ces sciences, au-delà des divergences théoriques, des différences disciplinaires ou thématiques, et de la diversité considérable des vocabulaires. Les entités, les processus et les relations constituent les entrées complémentaires sur la base desquelles sont élaborées les catégories présentées, avec une attention particulière au niveau intermédiaire des phénomènes situés entre les interactions et les processus collectifs très massifs. Les notions de réseau, de collectif, de sphère d'activités et d'institution sont définies à partir de ce niveau intermédiaire et sont ensuite déployées sur d'autres niveaux d'analyse. L'ouvrage met l'accent sur les phénomènes d'émergence de formes sociales complexes au sein d'un espace à trois dimensions (masse, durée, généralité) qui généralise la classique distinction entre micro et macro souvent discutée par les sociologues et les typologies des durées élaborées par les historiens. Les catégories proposées sont toujours appuyées sur des travaux empiriques et associées à des méthodes d'enquête.

04/2022

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Sociologie

Esquisse d’une psychologie des classes sociales

Entre les hommes qui ont vécu avant nous, surtout longtemps avant nous, et nous-mêmes, d'où vient que nous imaginons communément qu'il y ait une différence si profonde et presque infranchissable ? Certes, le temps est irréversible. Pas plus qu'un individu, une société ne peut remonter le cours des âges. Mais là n'est point la seule raison de ce sentiment d'étrangeté que nous inspirent les figures du passé. Elles nous paraissent loin de nous non seulement dans le temps, mais sur l'échelle des êtres, comme si elles appartenaient à une autre espèce, semblable à nous par la forme extérieure, mais plongée dans une atmosphère où l'on ne respirait pas le même air, où les idées, les sentiments, les sensations elles-mêmes ne pouvaient être les mêmes qu'aujourd'hui. C'est bien ce qu'on imagine, lorsqu'on lit des livres d'histoire ou des romans historiques, lorsqu'on visite des bâtiments anciens, des lieux où tout est demeuré inchangé depuis un demi-siècle, plus encore lorsqu'on évoque ceux qui ont vécu dans ce décor, passé le long de ces murs, et qui sont aussi loin de nous que des fantômes ou les habitants inconnus de quelque planète inaccessible. De tels sentiments s'expliqueraient sans peine, si, indépendamment de tout ce qui a pu se transformer dans le milieu social, et même en supposant qu'il ne change pas, ou qu'il change peu, si l'homme lui-même, c'est-à-dire l'espèce humaine était soumise à une évolution. Alors, nous ne nous reconnaîtrions plus comme des êtres faits de la même substance, ayant les mêmes organes, et capables de réagir de la même manière aux impressions qui viennent du monde matériel. Chaque génération serait considérée comme répondant à une phase définie de cette évolution organique. Elle apporterait sur la scène du monde un ensemble de types physiques : tempéraments, corpulences, traits, regards, paroles et gestes, qui ont été réalisés à cette date, mais dont le moule est brisé, et que nous ne rencontrons plus autour de nous... Nous devrons fixer notre attention sur les divers groupes humains, reconnaître quelles sont les représentations collectives dominantes dans ces ensembles, quelle est leur force et leur extension, quelles sont leurs limites. Nous aurons à les envisager aussi dans leurs rapports, à chercher si elles correspondent à des phases diverses d'une évolution dont les sociétés humaines en leur état actuel nous présenteraient, juxtaposées, des phases successives, et quelles prévisions quant à l'avenir proche on peut tirer d'une telle comparaison. C'est dans le cadre des classes sociales, classes diverses, le plus large et aussi le plus naturel, le moins artificiel de tous ceux qui s'imposent aux hommes vivant en société, que nous poursuivrons notre examen des motifs sous leur forme collective, quitte, plus tard, et pour ne rien oublier, à faire retour sur d'autres catégories, et sur d'autres formes d'associations.

02/2023

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Théâtre

Le théâtre, esquisse sociale

Le théâtre : esquisse sociale / par Frédéric Colany Date de l'édition originale : 1864 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Sciences politiques

"Egoïste point ne seras". Esquisse d'une histoire sociale de l'associationnisme

L'associationnisme est le premier socialisme, celui des partageux. Il revendiquait l'auto-organisation et la solidarité entre égaux. A l'âge d'or de l'associationnisme, lors de la révolution de 1848, va succéder un premier infléchissement par la répression et par un encadrement via le paternalisme et la philosophie bourgeoise de la philanthropie. La construction de l'Etat social va finir de dissoudre ce socialisme antiautoritaire, après que nombre de socialistes se sont rangés du côté de la prise de pouvoir de l'appareil d'Etat. L'associationnisme va toutefois ressurgir ici et là, réinventé, notamment chez les anarchistes. Le rapport à l'histoire s'est lentement effacé. Comme si rien auparavant n'avait existé comme rébellions, expérimentations sociales et luttes d'émancipation, comme si nous n'étions pas en partie les héritiers et héritières de celles-ci. C'est un bout de cette histoire qui est tenté d'être raconté, parce que nous ne pouvons pas laisser l'histoire aux vainqueurs. Non par seul goût pour les études sociales, mais du fait que cette histoire peut permettre de s'approprier et d'éclairer nos luttes d'aujourd'hui. Face au développement des ravages capitalistes et industriels, il n'y a pas à chercher aveuglément la réédition des exploits des partageux. Les conditions ne sont plus les mêmes. Ils ont de toute façon échoué à renverser le "vieux monde" qui, à l'époque, était encore jeune. Pour autant, ils peuvent encore inspirer des pratiques et des intentions. Cet ouvrage est donc aussi une proposition, sous le signe d'un pari.

05/2019

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Religion

Esquisse d'une christologie

Il était urgent de proposer une réédition de cet ouvrage déjà ancien qui a en fait marqué le début d'un véritable renouveau de la christologie. Prenant ses distances à l'égard du scepticisme historique de Bultmann, Pannenberg voulait manifester la pertinence de l'historique pour le théologique. Tout en étant très attentif à la tradition dogmatique de l'Eglise, il cherchait à échapper à la problématique classique des deux natures en abandonnant le point de départ traditionnel de l'Incarnation. En outre, en rompant avec une herméneutique existentielle d'inspiration heideggérienne il faisait appel, sans s'y asservir, à certaines perspectives de la philosophie hégélienne. Depuis Chalcédoine, toutes les christologies se sont construites " à partir d'en haut ", prenant leur point de départ en Dieu. Une pareille démarche déductive ne paraît plus possible à l'auteur, non seulement pour des raisons philosophiques, mais surtout parce qu'elle se révèle incapable de donner à la réalité historique de Jésus et à son humanité toute leur importance et leur portée révélatrice. Il propose donc de " partir d'en bas ", en épousant le mouvement même de la Révélation. Il s'agit de remonter de l'événement historique à la confession de foi, c'est-à-dire à la reconnaissance et à l'affirmation de la révélation de Dieu dans cet événement. Cette démarche conduit à faire de la Résurrection le centre de la christologie. C'est à partir de la Résurrection que, rétrospectivement, l'histoire de Jésus dévoile tout son sens et que sa divinité se laisse reconnaître. Cet ouvrage original est devenu un classique. Il est un lieu de passage obligé pour quiconque veut comprendre les enjeux de la christologie moderne. Il a en particulier ouvert la voie aux christologies narratives. Cette réédition est enrichie d'une postface, dans laquelle W. Pannenberg répond aux questions qu'a suscitées la publication de cette œuvre.

03/1999

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Religion

Esquisse d'une dogmatique

L'Esquisse d'une dogmatique est la tentative de dire l'essentiel de la foi chrétienne sous une forme condensée. Comme beaucoup d'autres avant et après lui, Barth prit pour texte de référence le Symbole des Apôtres. Cette confession de foi représente pour lui une base dans laquelle, depuis des siècles, l'Eglise d'Occident reconnaît l'essentiel des enjeux de sa foi. Le but principal du livre n'est toutefois pas de donner une simple explication de ce Symbole. Il est plutôt d'offrir, en relation avec ce texte, une explication à la fois contemporaine et responsable des énoncés essentiels de la foi chrétienne. Il ne s'agit donc pas de "répéter" les énoncés doctrinaux traditionnels, mais d'en dégager le sens et donc de les comprendre - dans et pour la situation présente. La question, in fine mais également dès l'amorce du travail de réflexion, est la suivante : "Qu'avons-nous vraiment à dire, nous chrétiens ? "

01/2019

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Philosophie

Esquisse d'une théorie des émotions

Un des grands classiques de la philosophie contemporaine, à la fois bref, dense et clair. Les années 1930 ont été la grande période de formation du Jean-Paul Sartre philosophe. Il y a expérimenté les outils intellectuels qui seront les siens plus tard et élaboré des concepts qui fonderont sa vision du monde. Sous l'influence de Husserl, il poursuit ses recherches philosophiques personnelles, puis décide, en 1937, " de mettre à jour (ses) idées en commençant un grand livre, La Psyché ", ouvrage qui demeurera inachevé mais dont il détachera la partie liminaire, publiée en 1939 sous le titre Esquisse d'une théorie des émotions. Ce magistral exposé a formé à la réflexion psychologique des générations d'apprentis-philosophes au lycée ou en faculté. On y trouve l'un des textes introductifs les plus sûrs qui aient été écrits pour faire connaître en France la phénoménologie allemande - et tout particulièrement la pensée de Husserl qui devait profondément rénover les conceptions puis l'enseignement de la philosophie. A partir d'une critique des théories psychologiques traditionnelles, Sartre en vient à définir l'émotion non comme un simple mécanisme affectif mais comme un " mode d'existence de la conscience ". Se réclamant ainsi ouvertement de la phénoménologie, Sartre entend restituer l'unité et la cohérence des comportements humains à partir d'un exemple privilégié. Cette perspective rationnelle et globalisante annonce déjà les grands thèmes de la pensée sartrienne.

06/2000

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Psychologie, psychanalyse

Vers une sociologie anomalistique. Le paranormal au regard des sciences sociales

Le paranormal fait intégralement partie de nos sociétés, quand bien même il est souvent relégué aux marges des institutions. Que de paradoxes soulève cet objet dont l'importance est proportionnelle à l'apparente indifférence des universitaires ! Alors qu'un Occidental sur trois affirme avoir vécu au moins une "expérience exceptionnelle" (c'est-à-dire une expérience interprétée comme paranormale), qu'une majorité de la population adopte au moins une croyance paranormale, nombreux se sentent encore démunis face à l'inconnu. De nos jours, l'étude des expériences exceptionnelles et des croyances paranormales est redevenue une discipline académique : la psychologie anomalistique ou psychologie des anomalies. Celle-ci fait l'objet de recherches et d'enseignements au sein d'une douzaine de départements universitaires rien qu'au Royaume-Uni. Pourrait-il également exister une sociologie anomalistique ? Serait-elle apte à dépasser tout réductionnisme psychologisant pour appréhender l'étendue des rapports entre le paranormal et les institutions, les politiques, les cultures, les médias, les religions, les imaginaires... en somme, avec tous les aspects habituellement traités par les sciences sociales ? Cet ouvrage se veut un premier pas sur cette voie. Il réunit les contributions de spécialistes allemands, anglais, belges, canadiens, français et étasuniens, qui analysent cette question à mi-chemin entre la psychologie et la sociologie, sous la direction du psychologue Renaud Evrard et du sociologue Eric Ouellet.

08/2019

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Sciences historiques

Esquisse d'une histoire universelle

Par quels cheminements l'espèce humaine est-elle devenue ce qu'elle est aujourd'hui ? Pour y répondre, Jean Baechler fait appel à l'archéologie, à l'ethnographie, à l'histoire et à la sociologie comparée. Son livre, porté par le savoir de toute une vie, reconstitue dans toute sa richesse la longue aventure de l'Homo sapiens depuis ses plus lointaines origines. Dans cette histoire universelle, déroulée sur des centaines de millénaires, l'auteur distingue trois ères successives. L'ère paléolithique, qui s'étend sur cent à deux cents mille ans, saisit l'homme dans son histoire naturelle, vivant en bandes et en tribus comme une espèce animale parmi d'autres, autonome, adapté à ses milieux et capable de résoudre tous ses problèmes. Une deuxième ère, déclenchée par la fin de la dernière glaciation, dure une dizaine de millénaires. Elle est marquée par l'émergence et l'extension du pouvoir politique, la constitution de royaumes et d'empires, le passage à la production alimentaire et artisanale, l'apparition de religions universelles. La troisième ère, commencée il y a environ cinq siècles, n'a pas atteint son terme. Elle a ouvert, d'abord aux Européens puis à tous les humains, une nouvelle étape de l'histoire humaine. Nous y vivons encore. Ce livre montre que, par-delà toutes les tribulations des sociétés anciennes et modernes, c'est la même nature humaine qui a produit les histoires les plus diverses. Il décrit l'émergence des grandes civilisations traditionnelles et en analyse l'évolution millénaire. Il observe dans l'histoire de la Chine la transition exemplaire de la tribu à l'empire, voie dont les autres civilisations se sont plus ou moins écartées. Par des détours imprévisibles, mais intelligibles, écrit Jean Baechler, l'Europe n'a pas connu l'unification impériale. Elle a exploré, en revanche, toutes les virtualités politiques pour aboutir à la modernité éclatée - scientifique, démocratique, individualiste - qui est toujours la nôtre.

10/2002

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Actualité médiatique France

Esquisse d'une (autre) reconquête

Si vous vous épanouissez dans le "prêt-à-penser", si vous n'envisagez pas de prendre, un jour, un chemin autre que celui qui mène au vide, si vous n'avez aimé ni L'organisation de la défaite ni Le petit chose parmi les illusionnistes, ne vous précipitez surtout pas sur cet ouvrage. Vous serez déçus. Si c'est le contraire, alors n'hésitez pas, vous y trouverez l'amorce de propositions, pistes et solutions aux difficultés multiples auxquelles notre société est aujourd'hui de plus en plus confrontée. Esquisse d'une (autre) reconquête cherche à construire. Il s'inscrit tant dans la poursuite de ce qui a été initié par des voix criant dans le désert que dans le début de quelque chose. Il rejette le bain de médiocrité dans lequel nous infusons et aspire au mieux. Il est l'ébauche d'un mouvement. Il doit conduire à se réapproprier ce qui a été perdu, ce qui était jadis à soi et ne l'est plus aujourd'hui.

02/2023

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Sociologie

Savoir écrire en sociologie et dans les sciences sociales

A l'heure où la sociologie comme discipline est mise en cause, du fait qu'elle est davantage littérature que science, cet ouvrage a pour but de discuter ouvertement de son statut et de montrer le rôle crucial qu'y jouent le langage et l'écriture. Ceux-ci sont en effet les seules ressources dont dispose le sociologue pour donner et communiquer les connaissances explicatives produites au nom de la discipline. La portée et le contenu de ce livre résident dans l'intention d'aborder l'écriture sociologique en illustrant l'argumentation par l'analyse sociologique conçue ici à la lumière de la Grounded Theory et de certains logiciels d'analyse de données qualitatives, comme Atlas.ti. L'auteur rend compte, avec une maîtrise consommée, de tous les débats actuellement en jeu. En conclusion, on trouvera un court texte, par Marianne Champagne, non seulement utile mais aussi inspirant, énonçant les grands principes d'une écriture claire et précise dont le but ultime est la rencontre avec le lecteur.

02/2019

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Autres langues

Sociologie générale ou les sciences sociales en N'ko

Sociologie générale ou les sciences sociales en n'ko est un ouvrage de vulgarisation de la discipline sociologie en langue mandenkan transcrite à l'aide de l'Ecriture N'ko. L'originalité de l'ouvrage entièrement rédigé en N'ko réside dans le fait que l'auteur a su mettre non seulement en parallèle la pensée sociologique occidentale et la pensée africaine traditionnelle, mais aussi a su trouver les équivalents des concepts scientifiques dans une langue africaine, le mandenkan qui regroupe le bambara, le maninka, le dioula et le mandingo en Afrique de l'Ouest.

04/2017

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Romans historiques

Esquisse d'un pendu

Rompant avec une tradition qui décrit l'atmosphère monacale des ateliers de copistes du Moyen Âge, ce roman met en scène un scribe très laïque, Raoulet d'Orléans - personnage réel, il fut l'un des copistes attitrés de Charles V -, bon vivant, hâbleur, peu chatouilleux sur les mystères de la religion. Animant un atelier familial au cour de Paris, actuelle rue Boutebrie, il a pourtant copié des bibles à tour de bras mais, incapable d'établir le silence et de se concentrer très longtemps sur ses rectangles de parchemin, il a pour habitude de fréquenter les tripots des barrières, ceux de Montfaucon notamment, le grand gibet de Paris. Au-delà de l'intrigue qui se noue autour d'un mystérieux faussaire venu s'immiscer dans les commandes royales de Raoulet, ce roman en fome de parabole médiévale restitue l'ombre de l'imprimerie qui plane sur le siècle et suggère une méditation sur l'avènement contemporain du numérique.

01/2013

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Droit

Esquisse d'une phénoménologie du droit

Voici quelque temps déjà que l'on assiste à une redécouverte du droit. Après le pouvoir, la loi. Après la ressaisie du politique comme phénomène " autonome et spécifique ", on en est venu, sur la même lancée, à reprendre le juridique comme phénomène sui generis, irréductible à tout autre. Ce que s'efforce justement d'établir cette Esquisse d'une phénoménologie du droit. En fait d'" esquisse ", c'est le champ entier du droit que le livre embrasse, dans le souci de lui assigner un fondement rigoureux à partir duquel en reconstruire l'histoire. II y a droit, établit d'abord Kojève, lorsque intervient un point de vue tiers dans les affaires humaines. Mais le moment fort de sa démarche, c'est la reconstruction de l'apparition du droit au sein de la lutte du maître et de l'esclave, l'" acte anthropogène " par excellence. De par ses conditions d'engendrement, le droit se divise logiquement et historiquement en deux : un droit de l'inégalité (droit aristocratique), un droit de l'égalité (droit bourgeois), dont la synthèse sera le droit absolu ou droit du citoyen. Ainsi la réflexion de Kojève a-t-elle accompagné et continue-t-elle de nourrir le travail intellectuel d'avant-garde, jusqu'en ses renouvellements les plus frappants, jusqu'en sa réappropriation d'un objet longtemps méconnu ou répudié.

05/2007

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Sociologie

Les formes sociales de la pensée. La sociologie après Wittgenstein

L'œuvre de Wittgenstein ne vise pas - c'est vraiment le moins qu'on puisse dire - à proposer un modèle pour les sciences sociales. Or, curieusement, Wittgenstein figure parmi les auteurs que les sociologues aiment aujourd'hui invoquer pour justifier le bien-fondé de leurs analyses. Les notions de " forme de vie ", de " jeu de langage ", de " suivre une règle " et de " grammaire " ont pris place dans leur lexique ; et le fameux " esprit " de la " pensée Wittgenstein " souffle sur les sciences sociales... Plutôt que de s'appesantir sur le caractère forcé, voire un peu absurde de cette invocation, il convient de le considérer comme un symptôme : celui de l'évolution d'une discipline qui en est venue à prendre en considération la signification, l'ordre des pratiques, et la nature intentionnelle des faits sociaux. Mêlant étroitement et de façon exemplaire histoire des idées et réflexion méthodologique, ce livre explore trois thèmes sociologiques liés au problème de la signification et de ses usages : la connaissance ordinaire, l'interprétation objective et l'accord dans la coordination. Ce faisant, il aidera les sociologues qui veulent réfléchir à la méthode et à l'objet de leur discipline à se mesurer à un problème très actuel : comment faire une sociologie qui ne se pose pas des questions aussi illusoires que celles dont Wittgenstein entendait délivrer la philosophie ?

03/2007

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Sociologie

Sociologie générale et africaine. Les sciences sociales et les mutations des sociétés africaines

L'auteur de Sociologie générale et africaine présente les questions théoriques liées notamment aux définitions de la sociologie et de son objet, à sa subdivision, à ses rapports avec les autres disciplines des sciences sociales et humaines, aux grandes théories contemporaines. Il propose la maîtrise des concepts de base s'inscrivant tant au niveau de la microsociologie que de la macrosociologie. L'auteur offre aux lecteurs les outils d'analyse, d'interprétation et de compréhension de la réalité sociale afin d'en proposer des remèdes. La sociologie requiert des méthodes et des techniques complexes. L'originalité de ce livre est de se démarquer de la vision idéologique et classique de certains sociologues qui abordent les réalités africaines dans les seuls cadres du mariage, des traditions et de la prostitution des femmes. Albert Muluma propose de dépasser cette approche statique pour envisager une démarche plus dynamique, les sociétés africaines notamment étant évolutives. Il convient, à juste titre, de prendre en compte les enjeux actuels dont la pauvreté, le sous-développement, les conflits inter-ethniques, la démocratie piégée, les guerres entre les Etats... Ces faits déterminent la morphologie de la réalité sociale, la structure de l'organisation sociale et les conduites collectives.

02/2008

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Sociologie

De l'humiliation sociale. Sociologie des liens négatifs

L'humiliation est un acte social en ce qu'elle concerne une triade formée du couple humiliant-humilié et du spectateur présent ou supposé tel. Sa portée est dépendante des situations où sont inscrits les acteurs concernés. Elle est une stratégie d'effondrement moral de l'Autre, adversaire ou ennemi, confrère ou collègue, ami ou conjoint. Elle peut être parfois un effet d'humeur, une maladresse, un trait d'humour qui a néanmoins toujours une conséquence immédiate, une blessure symbolique. Moyen et/ou moment, l'humiliation crée un état de dépendance fondée sur la difficulté à oublier et la possible revanche à prendre. Elle interroge la morale en ce qu'elle se double d'un sentiment d'injustice. L'humiliation participe ainsi des liens négatifs, comme l'indifférence, la suspicion, la trahison et le secret qui ont été l'objet de précédents ouvrages de l'auteur.

05/2021

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Sociologie du travail

Sociologies Pratiques N° 43/2021 : Pour une sociologie du télétravail ancrée dans les organisations

Promesse souvent annoncée mais jamais tenue jusqu'en 2020, le télétravail - plus exactement le travail à distance - constitue depuis le début de la pandémie de Covid-19 une mesure clé des entreprises pour maintenir une continuité économique lorsque les déplacements sont contraints et régulés. Ce numéro de Sociologies pratiques se propose d'analyser sa montée en puissance, d'évaluer ses effets à l'échelle des organisations et d'étudier la façon dont les salariés, à l'aide des outils numériques, s'efforcent d'assurer avec régularité un travail usuellement réalisé au sein des locaux de son employeur.

12/2021

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Littérature française

Les Perséides. Esquisses pour une autobiographie

Dans Les Perséides, Jean-Paul Marcheschi propose une autobiographie fragmentaire, d'une remarquable puissance d'évocation. Le paysage insulaire de la Corse, son île natale, y tient une grande place avec sa nature sauvage, ses pierres, ses couleurs et ses odeurs, mais aussi avec Erca, la grand-tante, incomparable conteuse. Il est aussi question d'un voyage à Stromboli, voyage décisif, quasi initiatique, qui entraîna de grandes transformations dans sa peinture. Ce livre est un exercice de gratitude. C'est à travers les friches de la mémoire, ses abandons, ses broussailles, que l'auteur se fraye un chemin. Ce paysage possède cependant quelques clairières, quelques sources où l'esprit peut encore se reposer. Si la douleur, le deuil, la mort sont très présents dans Les Perséides, ce qui domine à la fin, c'est la joie, la douceur peut-être, que l'auteur a éprouvé à l'écrire. "Il arrive un moment dans nos vies où nous sommes littéralement les derniers témoins. Et les noms de ceux que nous avons aimés, les lieux également, les sensations, ne tiennent plus qu'à nous, et nous sommes les seuls à pouvoir en opérer la sauvegarde".

10/2021

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Philosophie

Lois. Loi éternelle, loi naturell

Si nos sociétés, à l'aube du XXIè siècle, sont des générations sans repères, n'est-ce pas qu'elles sont venues à douter du fondement des lois qui les régissent ? Dans tous les domaines ? Ne sachant plus quel est, au fond, l'essence de la loi, l'intelligence finit par ne plus distinguer la particularité de ses divers domaines d'application, ni même le sens réel de ses effets. La dichotomie entre la loi, la morale et la vérité devient telle, qu'en réalité, nous tendons de plus en plus vers une société où la principale source de " légalité de la loi " ne sera - n'est déjà -autre que...la loi du nombre... N'est-on pas là face à la définition même d'une tyrannie qui nous guette ? Face à ce danger, il nous a paru urgent et capital de rééditer la magistrale étude de Thomas d'Aquin sur ce qui fonde toute loi.

05/1998

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Sociologie

Photographie et sciences sociales. Essai de sociologie visuelle

L'omniprésence de l'image dans tous les aspects de la vie sociale se double paradoxalement d'une certaine réticence des sciences humaines en général, à envisager la photographie comme une donnée d'enquête, de recherche et d'enseignement à part entière, à égalité avec l'écrit et avec les sources traditionnelles de la discipline : entretien, observation, etc. L'ouvrage proposé ici se présente à la fois comme une réflexion sur la nature de la photographie, en tant que production matérielle et pratique sociale et sur les méthodes à mettre en oeuvre pour atteindre le social qu'elle présente et représente. Il pose la question de l'utilisation pratique de la photographie dans les travaux de sociologues et dans les sciences sociales.

11/2021

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sociologie des organisations

Innovations sociales. Leviers pour une transition sociale, économique et environnementale

Au croisement d'approches conceptuelles et empiriques, cet ouvrage contribue à éclairer la notion d'innovation sociale à partir d'enjeux et de terrains diversifiés. En neuf chapitres, il invite à des incursions à l'intérieur des organisations comme à l'interface de plusieurs organisations d'un même territoire, pour y découvrir des leviers d'innovations sociales pour une transition économique, sociale, solidaire et environnementale. De nombreuses dimensions de l'innovation sociale sont étudiées dans différents domaines et secteurs, tels que la monnaie, l'insertion, le handicap et la santé : conditions de réussite et de pérennité, moyens déployables par les collectivités territoriales pour faire émerger et accompagner des projets innovants et durables, types de collaboration entre acteurs territoriaux, moteurs de la créativité et de l'innovation dans les organisations, modalités participatives de gouvernance... La présence d'auteurs en sciences de gestion et du management, sciences économiques, sociologie, sciences de l'information et de la communication, et sciences de l'éducation et de la formation contribue à la pluralité et à la complémentarité des regards sur les innovations sociales. A l'heure où les problématiques sociales, économiques, écologiques et de gouvernance réclament une approche holistique, les contributions réunies dans cet ouvrage peuvent inspirer chercheurs de différentes disciplines et acteurs de terrain, pour des actions systémiques, porteuses de sens pour les générations actuelles et futures.

06/2023

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Littérature portugaise

Esquisse

Luigi, au nom de sa famille doit récupérer l'héritage, une esquisse du peintre Bosch. Balancé entre Venise, New York et le Brésil, ces rencontres le plongent dans des lieux les plus invraisemblables ou la réalité se mêle parfois à ces hallucinations. Est-il manipulé par une branche de sa famille ? Par cet oncle mafieux finalement assassiné ou ce cousin sans scrupule ? Il partage ses doutes avec Ana Júlia et ses proches restés à Florianópolis pendant que certains disparaissent, victimes d'un étrange virus respiratoire.

05/2021

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Sociologie

Les crèches collectives : usagers et représentations sociales. Contribution à une sociologie de la petite enfance

La crèche ne se situe pas hors la société, à côté des débats et des enjeux sociaux et politiques. A partir d'une démarche entre histoire et sociologie, cet ouvrage propose, dans un premier temps, de questionner le sens de l'évolution socioprofessionnelle des usagers de cette institution. L'approche renouvelle les analyses sociologiques en termes de fréquentation et par là-même interroge la thèse de la distance culturelle des familles populaires à ce mode d'accueil. Et au centre de la recherche ce sont la fonction sociale des crèches et la question des rapports sociaux des parents à l'institution qui apparaissent. Dans un second temps, l'analyse sociologique, qui s'appuie sur le discours des parents, permet d'appréhender les motivations qui conduisent à choisir la crèche collective comme mode de garde pour son enfant et les relations qui se construisent entre les familles et les institutions. L'enquête débouche sur une intéressante proposition de typologie des usagers dans leur rapport à l'institution. A travers cette recherche originale c'est tant la question des normes et des pratiques éducatives que la nature du lien social entre usagers et institutions qui sont explorées. Ce travail empirique, en contribuant à construire la crèche en objet d'analyse sociologique, souhaite ouvrir le champ de la petite enfance, terra incognita de la sociologie, à la sociologie de l'enfance et de l'éducation.

11/2001

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Sociologie

Les lois sociologiques

"Les Lois Sociologiques" est un ouvrage écrit par Guillaume De Greef, un sociologue belge, et publié en 1886. Dans cet ouvrage, De Greef explore les principes fondamentaux de la sociologie en examinant les lois qui régissent le comportement humain dans la société. Il analyse les interactions sociales, les structures sociales, les normes et les valeurs, ainsi que les processus de changement social. "Les Lois Sociologiques" contribue à établir les bases de la sociologie en tant que discipline académique distincte, et il a exercé une influence significative sur le développement ultérieur de la sociologie en Belgique et en Europe.

01/2024

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Sociologie

Sociologie des mobilités. Une nouvelle frontière pour la sociologie ?

Voici un manifeste pour une sociologie des mobilités. Selon son auteur, tout un ensemble de transformations - rassemblées sous la notion de mobilité - a fini par dépouiller de leur pertinence l'image de la société et les modèles d'analyse construits par les fondateurs de la sociologie. L'ambition n'est donc pas mince : il s'agit pour Urry de rien moins que de tourner la page de la sociologie de Durkheim, Marx ou Weber, à travers une reformulation des objets, méthodes et questionnements de la discipline propres à assurer son emprise sur le XXIe siècle. Urry propose essentiellement deux ruptures. La première consiste à laisser de côté la société pensée comme ordre, structure, reproduction au sein de l'État nation, au profit du mouvement, de l'ordre toujours contingent et du chaos de sociétés complexes enchevêtrées à une échelle toujours plus mondialisée ; aux sociétés formées dans le temps et analysables en termes de genre, d'ethnie ou de classe tendent à ainsi se substituer des groupes fondés sur " des modes de voyager et d'habiter ". La seconde consiste à élargir le champ du social afin de prendre en compte les objets et les perceptions des sens comme des faits sociaux. Les flux divers et accélérés d'images, de normes, d'objets, de personnes transforment les conditions de l'action collective ; le regard et les pratiques de l'environnement annulent la capacité d'orientation de la société par l'État. Ce livre décapant propose une sociologie " au-delà de la société " qui s'intéresse aux " transformations matérielles " en passe de refaçonner le " social ". Nos voyages imaginaires, la transmission des images et de l'information, les méandres du virtuel comme les déplacements physiques sont en train de reconstruire, matériellement, le " social comme société " en " social comme mobilité ". Les processus de mondialisation redessinent l'expérience sociale contemporaine.

02/2005

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Sociologie

Sociologie de l'intervention sociale. 2e édition

Le social, par l'affiliation de chaque individu à un système de solidarité et d'assistance, renvoie à un univers protecteur qui nous concerne tous. Une sociologie de l'intervention sociale permet de suivre l'affirmation de cet idéal de la fin du XIXe siècle à nos jours. Cet ouvrage revient sur l'évolution de l'Etat, les transformations des politiques sociales et les mutations de l'intervention sociale. Il montre comment, dans un contexte de pénurie de moyens et d'individualisme croissant, la solidarité se réorganise. La privatisation de pans entiers du social, la délégation des services publics, l'action de l'Europe et l'implication croissante de la société civile redéfinissent l'intérêt général, qui devient ainsi l'affaire de tous. Le social crée ses publics, renouvelle ses méthodes d'action en intégrant progressivement les TIC. Il adopte un mode de gouvernance "hybride" conciliant la verticalité et l'horizontalité dans son management. Le recours systématique aux politiques d'activation repositionne l'usager et transforme l'ancienne ligne de partage du social entre populations relevant des secours et celles relevant de la solidarité.

02/2019

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Ouvrages généraux

Esquisse d'une stratégie de l'espérance

Le constat radicalement nouveau, au XXIe siècle, est que le monde ne va plus de soi : son unité et sa pérennité ne sont plus assurées. L’humain, devenu capable d’interférer avec les équilibres de la vie sur Terre, doit faire en sorte que ses immenses pouvoirs aboutissent à autre chose qu’à sa propre destruction. L’humanité, dépassée par les conséquences de ses propres stratégies d’exploitation du globe, doit corriger cette déficience et faire de la préservation du monde sa priorité. Elle devra passer d’une culture du progrès – qui sous-entend la permanence du monde et se résume au débat sur les modalités de l’exploitation optimisée de la nature – à une culture de l’espérance. Une culture qui aura pleinement intégré la fragilité du monde et de son avenir sous influence anthropique, pour faire de cet avenir la préoccupation essentielle de ses pensées, de ses sciences, de ses techniques, de son économie, de son art de vivre, de sa spiritualité – en un mot, de son humanité. Une humanité réinventée, restructurée, recentrée sur un vivre ensemble praticable dans la durée, en concessionnaire et non en exploitant de la planète.

07/2023

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Philosophie du droit

Justice sociale et juges. Les juges, nouveaux acteurs des luttes sociales ?

L'Europe semble traversée par un double mouvement paradoxal. D'un côté, les juges sont l'objet de critiques grandissantes dans leur fonction de contre-pouvoir face au législateur. De l'autre, ces mêmes juges sont singulièrement sollicités pour s'opposer ou exiger des réformes au nom du respect des droits fondamentaux notamment. Les juges sont ainsi saisis de législations économiques et sociales qui ont suscité de vives réactions politiques et populaires. Ils se retrouvent dès lors dans une position d'arbitre ayant le pouvoir de les écarter ou invalider. De telles lois sociales régressives ou de flexibilisation du travail ont été largement adoptées dans toute l'Europe, dans un contexte de crise des finances publiques. La présentation de contentieux ou arrêts phares permet de discuter l'hypothèse d'une tendance à la judiciarisation des luttes sociales. Une fois ce phénomène constaté, il pourra être questionné. Ne constitue-t-il pas un des symptômes de la dégénérescence de la démocratie politique ? Cet ouvrage réunit les réflexions menées lors d'un colloque à l'Université de Rouen par des juristes français et européens ainsi que des sociologues.

05/2021