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Les jours s'en vont je demeure

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Critique littéraire

Les jours s'en vont je demeure

On connaît l'aphorisme de Jean Cocteau : qu'on peigne un paysage ou une nature morte, on fait toujours son propre portrait. Ai-je tracé le mien ? Ce n'est pas impossible. J'ai surtout voulu cerner celui d'hommes et de femmes qui ont. traversé ma vie. C'est mon itinéraire. J'ai choisi de témoigner, de parler de ceux que j'ai aimés, admirés. De les éclairer à ma façon. Je n'ai jamais tenu de journal, je me suis fié à ma mémoire. Comme toutes les mémoires, la mienne est sélective. Lorsque je regarde par-dessus mon épaule et que j'aperçois ma vie déroulée, je mesure la chance qui fut la mienne, de rencontrer ceux dont je veux ranimer les traits, comme un négatif photographique se développe lentement et transforme l'image latente en image visible. Puissé-je, avoir réussi à animer ce théâtre d'ombres et ces fantômes qui n'ont cessé de me poursuivre, qui sont le sel de ma vie, et qui, dans mes rêves les plus fous, se rejoignent et mènent une ronde merveilleuse et infernale qui ne s'arrêtera qu'avec moi. "

10/2004

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Critique littéraire

Les jours s'en vont je demeure

"On connaît l'aphorisme de Jean Cocteau : qu'on peigne un paysage ou une nature morte, on fait toujours son propre portrait. Ai-je tracé le mien ? Ce n'est pas impossible. J'ai surtout voulu cerner celui d'hommes et de femmes qui ont traversé ma vie. C'est mon itinéraire. J'ai choisi de témoigner, de parler de ceux que j'ai aimés, admirés. De les éclairer à ma façon. Je n'ai jamais tenu de journal, je me suis fié à ma mémoire. Comme toutes les mémoires, la mienne est sélective. Lorsque je regarde par-dessus mon épaule et que j'aperçois ma vie déroulée, je mesure la chance qui fut la mienne de rencontrer ceux dont je veux ranimer les traits, comme un négatif photographique se développe lentement et transforme l'image latente en image visible. Puissé-je avoir réussi à animer ce théâtre d'ombres et ces fantômes qui n'ont cessé de me poursuivre, qui sont le sel de ma vie, et qui, dans mes rêves les plus fous, se rejoignent et mènent une ronde merveilleuse et infernale qui ne s'arrêtera qu'avec moi".

01/2003

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Théâtre - Pièces

Je suis le vent / Les jours s'en vont

L'un et L'autre sont en mer. On devine en filigrane Homère, les îles grecques, la Méditerranée. Cette mer toujours présente dans Je suis le vent est à l'image de la vie et de la mort, complices inséparables. Sur le pont, deux personnages s'essoufflent, ils arrivent dans une crique, mettent pied à terre et retournent sur le champs. Comment parler de leur quête sinon sur le mode de l'ellipse ? Dans Les jours s'en vont, entre passé et présent, et si nous avions fait un autre choix, notre existence serait-elle différente ? Sur scène, une déambulation de couples multiplie les possibilités d'un improbable ballet. Les héros, sont réduits à l'essentiel : le temps. Jon Fosse sait donner à ses textes une tonalité qui n'appartient qu'à lui. Ces deux pièces se construisent sur un enchaînement musical de relations, elles sont dans la vie : le présent y est traversé par le passé et le futur, dans le flux et le reflux de la parole.

11/2010

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Littérature française (poches)

Les jours ne s'en vont pas longtemps

" Donc il était mort. " Ainsi commence le narrateur devant le corps d'un ami de jeunesse abattu à son domicile de quelques balles dans le dos. Passionné par la littérature policière, l'auteur a choisi d'en adopter la forme. Cependant on ne trouvera ne commissaire ne juge d'instruction dans Les jours ne s'en vont par longtemps, mais, tout d'abord, mme Thompson, chanteuse de variétés, peu ordinaire concierge qui, comme de bien entendu, en sait long sur ce qui se passe dans les étages comme dans la salle de cinéma de son quartier, classés X, où elle a des intérêts. Ensuite, il y a Louise, la sœur de la victime, dont le narrateur a toujours cru être amoureux, et qui, désormais invalide, se refuse à parler autrement qu'à o'abri d'une porte verrouillée. Et, surtout, on trouve Mme de La Prazière, la tante du mort, collectionneuse d'armes, mémoire de la Résistance, chrétienne à sa façon, qui a poussé, jadis, son frère à se suicider pour sauver du crime ; elle ne tient pas à le livrer. Dans l'entrelacs de souvenirs, tricoté par les nécessités de l'enquête sur sa propre vie que mène le narrateur, Angelo Rinaldi nous fait partager sons sentiment du temps : ce présent qui revient du passé, où chacun a cru percevoir une promesse d'éternité. La vie serait-elle toujours trop brève pour le pas si lent de l'amour ?

04/1995

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Littérature arabe

La demeure du vent

Ali, un soldat de l'armée syrienne de 19 ans, gît à quelques pas d'un arbre. Il a une vision, celle d'un enterrement. S'agit-il du sien ? Tandis qu'il reprend ses esprits, Ali se souvient : c'étaient les funérailles de son frère. Il y a un an peut-être. Ali comprend alors qu'il a dû être blessé par une bombe et tente de localiser la douleur, d'identifier la blessure. Son désir le plus cher est de s'envoler jusqu'à l'une des branches de l'arbre. Les arbres ont toujours été son refuge, sa maison. Ils n'ont pas de secret pour lui. Là-haut, il serait également à l'abri des animaux sauvages après le coucher du soleil. Tout en essayant péniblement de s'en rapprocher, Ali se remémore différents épisodes de sa vie, de sa naissance auréolée de mystère à la gardienne presque centenaire du sanctuaire de son village qui l'initie à leur foi ancestrale, jusqu'à son arrivée au poste de contrôle de l'armée où il est enrôlé de force. Enfant silencieux et contemplatif, inadapté à l'école, Ali est d'une rare force et agilité. Sa sensibilité ainsi que son amour et sa profonde compréhension de la nature lui confèrent une aura presque mystique. Son chemin semblait tout tracé, menant ultimement au sanctuaire et aux arbres qui l'ont vu naître. Mais la guerre en a décidé autrement...

01/2023

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Couple, famille

Le jour où les enfants s'en vont

Le jour où l'enfant s'en va, que ce soit pour s'installer en couple ou poursuivre des études, apporte joie et fierté, mais aussi tristesse et sentiment de perte aux parents. Pour les aider à ne pas être victime du "syndrome du nid vide", deux spécialistes de l'enfance et de la parentalité expliquent ce qui se joue dans cette période charnière. En s'appuyant sur de nombreux témoignages, elles offrent des repères et des conseils pour établir un nouveau lien avec son enfant, protéger l'équilibre au sein de son couple, et profiter des atouts - nombreux - que cette nouvelle étape de la vie procure.

09/2014

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Littérature étrangère

Tous les jours sont des nuits

Elle s’appelle Gillian, elle est belle, elle a du succès, elle est aimée. Mais le début du livre renvoie toutes ces phrases au passé, y compris la première. Est-elle en effet encore Gillian au moment où débute le roman ? N’a-t-elle pas tout perdu, jusqu’au reflet d’elle-même ? Une nuit, au retour d’une soirée trop arrosée, après une dispute, Gillian et son mari Matthias, qui travaillent tous deux pour la télévision, ont un accident de voiture en heurtant un chevreuil sur une petite route qui traverse la forêt. Matthias, qui conduisait, meurt sur le coup. Gillian se réveille à l’hôpital et découvre qu’elle n’a plus de visage. Toute la belle façade s’écroule, tout ce qui faisait sa vie a disparu. Gillian doit subir plusieurs opérations de chirurgie plastique. Elle qui était toujours entourée, admirée, sollicitée, découvre la solitude et l’absence de vraie amitié. Même sa mère n’ose plus aller la voir. Pour Gillian, les jours deviennent des nuits. Après cette première partie, Peter Stamm fait un saut en arrière et raconte la rencontre entre Gillian et Herbert, un artiste qui peint des nus à partir de photos. Croisé sur un plateau de télévision, il finit, après quelques échanges de mails, par photographier et peindre Gillian nue dans son atelier. Ce sont en fait les photos de ce travail qui ont déclenché la dispute fatale avec Matthias. Ce dernier avait en effet découvert par hasard la pellicule dans un tiroir du bureau de Gillian et l’avait faite développer. Outre un fort sentiment de culpabilité, Gillian en retire l’idée que l’art peut tuer, mais aussi la conviction que sa vie n’était jusque-là qu’une simple mise en scène fondée sur les apparences. La troisième partie nous emmène sept ans plus tard. Herbert traverse une crise existentielle. Incapable de peindre depuis plusieurs années, il a finalement accepté un poste de professeur aux Beaux-Arts. Un jour, il reçoit l’invitation d’une fondation culturelle dans les montagnes de l’Engadine, qui lui donne carte blanche pour faire une exposition. Après de longues hésitations, il finit par accepter, d’autant plus que sa compagne, avec qui il a un petit garçon de sept ans maintenant, vient de le quitter. C’est là qu’il retrouve Gillian qui, après sa guérison, a fui le monde des médias et a trouvé un travail d’animatrice culturelle, loin de la ville et de ses attraits, dans le centre de loisirs qui jouxte la fondation culturelle. Peter Stamm est trop bon romancier pour confier cette rencontre au hasard : c’est en fait Gillian (qui se fait désormais appeler Jill) qui a convaincu le directeur du centre culturel d’inviter Hubert et de lui proposer de faire une exposition. Si tous les jours sont des nuits quand l’amour disparait, les nuits peuvent devenir des jours quand le bonheur d’être ensemble est là, pour reprendre les dernières lignes du sonnet de Shakespeare mis en exergue au début du livre. Mais Peter Stamm sait aussi éviter les pièges des réconciliations prématurées, c’est le prix de la liberté de ses personnages qui ne réagissent pas toujours comme on l’attend. Ici, la vie n’est pas un songe, elle est un jeu dont on doit maitriser les règles pour ne pas se faire rejeter. Mais dont on peut aussi rejeter les règles, si on en a le courage. Peter Stamm écrit comme on compose un patchwork, mêlant par assemblage de phrases courtes, des éléments parfois très dissemblables (souvent des notations psychologiques et des détails apparents ou bien des sensations physiques et des sensations mentales) qui, avec le recul, composent sans pathos la densité d’une histoire à la fois ordinaire et hors du commun, dans la mesure où la banalité des gestes et des pensées retrouvent mystère et intensité grâce à une prose discrète dont la simplicité et la naïveté apparentes sont d’une précision chirurgicale. Les personnages de Peter Stamm mettent ici en scène la possibilité de changer de vie après une brusque catastrophe ou même simplement une banale vie d’ennui et d’erreurs. Ainsi, après son accident et le deuil une fois surmonté, Gillian ne se laisse pas écraser par le chagrin, le regret, le remords : elle accepte la perte et tente de construire une nouvelle existence sur des valeurs qui ne sont désormais plus extérieures à ce qu’elle est au fond d’elle-même. Il n’en sera peut-être pas de même pour Hubert qui, après de merveilleux mois passés avec Jill, semble prêt à se laisser de nouveau happer par l’habitude et le confort d’une vie qui n’est autre que la répétition annoncée de l’échec. Peter Stamm ne nous dit pas tout. Il n’a d’ailleurs jamais tout dit au fil de ce roman, mais beaucoup suggéré, et les harmoniques du possible vibrent encore longtemps dans notre mémoire, une fois le livre refermé.

08/2014

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Critique littéraire

Ces belles en leur demeure

Forteresses féodales austères ou à demi-écroulées... manoirs enfouis dans la verdure... fastueuses demeures, contemporaines de la Renaissance ou des temps modernes... Les visiteurs passent, admirent, envient parfois les privilégiés ayant vécu dans ces logis romantiques ou baroques qui témoignent de l'Histoire et des histoires dont les murs ont été les témoins muets. Des Belles de toutes époques, qui ont donné une âme à ces lieux de plaisance, d'amours et d'intrigues. En historien, en conteur, Claude Mossé entraîne les lecteurs en quelques sites magiques où des femmes hors du commun ont écrit des pages de gloire, d'esprit, de politique ou de passion. En Drôme provençale, Madame de Sévigné hante les vastes pièces du château de Grignan où, chez sa fille, elle écrivait... Sur les rives de la Loire où, par groupes de trente ou quarante, les touristes parcourent les couloirs du château de Loches, le spectre de l'éblouissante Agnès Sorel retrouve celui de son bien-aimé Charles VII... À la Malmaison, près de Paris, Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte, mêla en de fastueuses réceptions intrigues politiques et protocole impérial... Dans le bocage berrichon, à Nohant, dont George Sand fit le sanctuaire romantique de toute la vie culturelle du XIXe siècle, on passe naturellement de la plume de Musset, au piano de Chopin, à la verve de Flaubert... À Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans la villa " Santo Sospir " où pas un pan de mur n'échappa au crayon de Jean Cocteau, Francine Weisweiller accueillit dans les années de l'après-guerre, tout ce que la France des arts comptait de gens de qualité ; Francis Poulenc y retrouva Jean Marais, François Truffaut, et beaucoup d'autres... Dans leur cadre, Claude Mossé fait revivre avec humour et précision la vie de ces femmes présentes dans la mémoire collective. Un livre qui, donne l'envie de voyager dans le temps et dans l'espace. Les belles et leur demeure alimentent nos rêves.

11/2005

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Littérature française

Fermé les jours de grand vent

Les corbeaux sont entrés dans Paris... Et les corbeaux sont entrés dans Paris. Désormais, on en voit des palanquées au parc des Buttes-Chaumont. Ils colonisent, débonnaires, sans se soucier de ce qui les entoure. Parfois, ils prennent l'air en poussant leur croassement lugubre. Comme pour se rappeler les champs labourés et les craintes qu'ils inspirèrent. Ou peut-être simplement, plus certainement, pour affirmer qu'ils ne sont pas ce que tu crois. Dans ce texte, drôle et gouailleur, les corbeaux ne tiennent pas seulement leur réputation de nuisibles, ils ravivent aussi le souvenir d'une campagne où la boue colle aux godasses, où l'ennui donne le tournis, et où les corvidés sont redoutés. Mais tout ce passé s'est volatilisé, sans être pour autant regretté. Seuls subsistent les corbeaux - ou leurs semblables. Et s'il était temps de leur consacrer un roman ?

04/2022

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Littérature française

Les hommes s'en vont

Les hommes s'en vont parce qu'ils sont fatigués. Notre héros a une femme qui lui reproche de ne rien faire, un crabe dans le corps, des suées froides, un chômage de longue durée, le gosier en pente et l'envie de partir. Mais où aller ? Avec son fils Titus, le petit lion de quatre ans aux yeux gris ardoise et aux rêves de chercheur d'or, il fugue sans but. Dans les trains où il s'endort et les bars enfumés où il boit des bières mousseuses. On rit, on s'étourdit, on oublie, on dérive. Au sud, puis au nord, peu importe du moment qu'il n'entend plus le verdict de sa vie et qu'il serre tendrement son fils dans ses bras. Le fils serait-il plus sage que le père ? Vouloir retrouver l'esprit de l'enfance, est-ce vraiment déserter ? Hervé Prudon a écrit un émouvant roman à l'humour âcre que traversent des personnages extravagants et solitaires : ces abandonnés qui ont le charme du désespoir.

04/1998

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Littérature française

Seule en sa demeure

"Le domaine Marchère lui apparaîtrait comme un paysage après la brume. Jamais elle n'aurait vu un lieu pareil, jamais elle n'aurait pensé y vivre. " C'est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. A dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid d'un riche propriétaire du Jura. Mais très vite, elle se heurte à ses silences et découvre avec effroi que sa première épouse est morte peu de temps après les noces.

Tout devient menaçant, les murs hantés, les cris d'oiseaux la nuit, l'emprise d'Henria la servante. Jusqu'au jour où apparaît Emeline. Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés, " car ici les âmes enterrent leurs fautes sous les feuilles et les branches, dans la terre et les ronces, et cela pour des siècles ".

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Littérature française

Seule en sa demeure

C'est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. Désormais loin de sa famille, Aimée apprend la solitude des longues journées de silence. Sa vie bascule lorsqu'elle découvre le secret que cache Candre, son mari, à propos de la mort de sa première épouse. Aimée se retrouve seule en sa demeure, perdue dans la forêt. Tout devient menaçant : les murs hantés, les cris d'oiseaux la nuit, l'emprise d'Henria, la servante. Jusqu'au jour où apparaît Emeline... Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés. Après le triomphe de Une bête au Paradis, le huitième roman de Cécile Coulon, romancière prodige, est un thriller sensuel et envoûtant, qui nous obsède jusqu'à la dernière page.

01/2023

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Littérature française

Jordi mis en demeure

Jordi Sempere, cinéaste catalan réputé, se voit commander un film dont la réalisation le conduira, après une traversée mouvementée sur un voilier à l'équipage fantaisiste et inquiétant, de Barcelone à l'île sarde de La Maddalena. Il doit y présider un festival de cinéma "ethnique", mais un scandale impliquant détournement de statuettes nuragiques en bronze et prostitution va contrarier le déroulement purement artistique du projet. L'action circule entre la Catalogne, la côte de la Provence, la Corse, la Sardaigne et La Maddalena tout particulièrement. Les personnages appartiennent au monde de la production cinématographique où des impératifs financiers écrasent toute autre valeur. Or ces antivaleurs-là sont violemment confrontées à des cultures attachées aux héritages dont certains sont très anciens (comme les vestiges de l'ère nuragique).

03/2017

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Littérature française

Péril en la demeure

"Comment une femme peut-elle partager son unique homme à deux, et, de surcroît, avec un autre homme ?". L'histoire de Liz, ici déroulée, est un malheureux dièse. Une fausse note sur la gamme harmonieuse d'une feinte impavide. Et cette "gamme harmonieuse", c'est la Famille, plus vieille institution humaine, fondement des Nations, aujourd'hui en péril. Et ce péril, rouge en plus, c'est l'hypocrisie, le parjure, la duplicité, la déloyauté, l'infidélité ambiante... dus à l'immortalité... sexuelle au nom d'une certaine "liberté". Dans ces conditions, jusqu'où la famille, ainsi menacée, garantira-t-elle encore sécurité, soins et protection à ses membres ? Jusqu'où fondera-t-elle encre les Nations ?

09/2016

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Littérature scandinave

Les jours sont comme l'herbe

Dans la veine de Virginia et Quelle n'est pas ma joie, Jens Christian Grondahl propose ici six courts romans. Les jours sont comme l'herbe évoque le Danemark sous l'Occupation à Skagen, et le lien qui se tisse à la Libération entre un adolescent danois et un prisonnier allemand de son âge. Dans Villa Ada, un couple italo-danois est totalement dépassé par les événements quand leur fils Francesco s'engage avec passion en faveur des migrants. Edith Wengler est la biographie d'une grande actrice danoise fictive, un texte grave et mélancolique sur la fuite du temps. Dans Je suis la mer, un policier enquête sur la disparition d'un riche industriel qui se serait suicidé, ayant appris qu'il était atteint d'un cancer. Dans Hiverner en été, une juge incorruptible du pôle financier va inculper le beau-père de sa fille, criminel en col blanc. Enfin, dans Adieu, on suit une jeune pasteure, ses amours avec un sculpteur des îles Féroé et la manière dont elle accompagne une jeune veuve, piétiste, dont le mari officier a été tué en Afghanistan. Par des approches différentes, Jens Christian Grondahl aborde la question du choix. Comme dans La chute de Camus - qui résonne dans ce livre -, chacun de ces protagonistes a fait un choix, ou des choix qui vont conditionner son existence. Dans Les jours sont comme l'herbe, l'auteur choisit un format plus resserré, comme s'il voulait aller à l'essentiel pour exprimer la vérité des personnages, avec une diversité et une finesse stylistiques d'une très grande maîtrise.

05/2023

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Auvergne

Puis sont venus les jours sombres

François et Julien, des jumeaux que tout oppose et cependant très complices, vivent insouciants et heureux, encore épargnés par la menace ennemie. Loin des préoccupations de la guerre, ils profitent de leurs vingt ans, ressentant même les premiers frissons amoureux. Bientôt, pourtant, ils doivent se rendre aux Chantiers de la jeunesse, auxquels ils prennent part sans rechigner. Mais quand le maréchal Pétain décrète le STO en Allemagne, ils décident cette fois de s'y soustraire. Les deux frères, que l'on pensait inséparables, vont alors prendre des directions bien opposées...

04/2024

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Actualité politique France

Les Jours heureux sont devant nous

La voix singulière et le franc-parler du secrétaire national du Parti communiste français. Inconnu du grand public avant la présidentielle de 2022, Fabien Roussel est aujourd'hui l'une des personnalités de gauche préférées des Français. Après le succès de son précédent livre, Ma France, heureuse, solidaire et digne, le secrétaire national du PCF tire les enseignements des scrutins présidentiels et législatifs et donne sa vision des défis que doivent relever la gauche et les communistes français. Fabien Roussel fait entendre une voix singulière, nourrie par ses multiples rencontres avec cette France qui travaille, qui souffre autant qu'elle aspire au bonheur. Il affirme avec force l'urgence d'en finir avec la société du chômage, de retrouver une indépendance énergétique, de lutter contre le patriarcat, mais aussi d'écouter les Français, de combattre le poison de l'extrême droite, de convaincre les déçus de la gauche et tous ceux qui ont renoncé à voter. Avec le franc-parler qu'on lui connaît désormais, Fabien Roussel n'évacue aucun sujet : le score décevant du premier tour de la présidentielle de 2022, les résultats des législatives, le " plafond de verre " que la gauche doit briser pour être majoritaire... " Je suis convaincu que tous nos efforts paieront. Les Jours heureux sont devant nous. "

03/2023

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Littérature française

Ces jours qui ne sont plus

Au crépuscule de sa vie, Françoise d'Origny fait revivre des mondes aujourd'hui disparus, décrits avec verve. Sur un rythme soutenu les anecdotes se suivent - rocambolesques souvent, graves parfois, toujours surprenantes - illustrant les étapes inattendues d'un parcours qui semblait pourtant écrit d'avance. A sa suite, le lecteur cheminera de l'avant-guerre à l'exode et l'Occupation puis de Cambridge à Florence. Il l'accompagnera dans les mondanités parisiennes comme dans les forêts de Sologne ou la brousse africaine, des chaleurs équatoriales aux neiges de Sibérie. En marge de toutes les conventions, la mémoire des épreuves dominées, Françoise d'Origny, avec son oeil d'artiste, affirme ici sa vraie noblesse : la liberté.

10/2017

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Littérature française

Et Shanghai demeure

Larissa Andersen est une énigme. Née en Sibérie, exilée en Chine en 1922, elle est danseuse, poète, muse, apatride, peut-être espionne. Femme infiniment libre et vivante, amoureuse endiablée, artiste accomplie, qui est cette inconnue qui a fait les grandes heures du Paris de l'Orient ? Près d'un siècle plus tard, une autre femme en quête d'oubli à Shanghai croise le regard de Larissa Andersen. C'est une révélation. Elle veut marcher dans ses pas, recueillir son ombre, restaurer la mémoire. Elle ne néglige aucune piste pour mener l'enquête sur cette mystérieuse apparition. A travers ses photos, ses journaux intimes, ses lettres, ses poèmes, un dialogue sensible se tisse entre ces deux femmes au carrefour de leur existence. De ces destins croisés naît une ode poignante à Shanghai, ville aussi insaisissable que l'eau dont elle est tirée, terre d'accueil où, toujours, l'on ne fait que passer.

06/2023

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BD tout public

Les trois jours qui ont changé le monde Tome 2 : Deuxième jour

Une satire tournicotante de la société contemporaine avec sa manipulation électronique de l'opinion et plein de personnages bouffis d'orgueil, mais c'est pas grave car dans deux jours tout va changer.

10/2017

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Livres 3 ans et +

Les choses qui s'en vont

Dans la vie, beaucoup de choses s'en vont. Elles se transforment, elles passent. Toutes, sauf une.

10/2019

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Beaux arts

A demeure

Fustel de Coulanges, Jean-Baptiste Godin, William Levitt, Michel Foucault, Hans Widmer nous rappellent que l'habitat, dans ses conceptions successives, a fondé la cité, participé au progrès social, renforcé le règne du marché. S'il est vrai que la domination marchande est devenue une anesthésie et que nos contacts physiques de toutes sortes sont empêchés aujourd'hui, la question politique que nous nous reposons est de savoir ce que demeurer veut dire.

10/2019

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Littérature française

Elle demeure

Dans un hameau isolé à 900 mètres d'altitude, quelque part dans le centre de la France, Jef observe, intrigué, l'installation de Marie et son fils Lucas dans la maison d'à côté, une bâtisse au confort sommaire. C'est la fin de l'été, les mauvais jours vont venir... Ce que vient faire là, cette jeune citadine dont la présence le trouble, il se le demande, tout comme Baptiste et Amélie, les seuls autres habitants, deux vieillards englués chacun dans leur solitude et leur silence. Il faut une bonne raison pour venir se perdre ici, Jef en sait quelque chose et quand enfin, il croise le regard de sa nouvelle voisine, lui, l'ancien policier, croit y reconnaître la peur... Marie a fui la région parisienne, sa vie d'avant, sa famille pour se réfugier dans cette maison à l'abandon, propriété de ses arrière-grands-parents où elle garde de lointains souvenirs de vacances heureuses. Elle se cache de son ex-mari condamné pour violences conjugales dont la libération est imminente. Au moins le verra-t-elle venir sur l'unique chemin qui grimpe jusque-là. Le temps d'une saison, Marie et Lucas pansent leurs blessures, reprennent des forces, s'inventent un semblant de vie, une trêve tissée d'angoisse où l'espérance se heurte à l'évocation obsédante du passé, où un bonheur fragile ose se dessiner malgré la menace qui couve. Car il finira par la retrouver, lui, l'homme qu'elle a aimé, avec qui elle a partagé sa vie. Il viendra, elle le sait, un jour ou l'autre...

05/2022

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Littérature érotique et sentim

La demeure des lémures

Une petite bonne est engagée dans la maison du maître... Une petite bonne est engagée dans la maison du maître, où règnent le silence et le mystère. Si elle se donne du mal pour se montrer irréprochable, elle ne peut oublier cet homme austère, croisé ici et là, dont le charme et le charisme lointains la troublent jusque dans ses rêves. Encore naïve des choses du sexe mais avide de découvertes, elle entreprend alors de le séduire. Sa fougue et son impudeur ont bientôt raison de l'apparente impassibilité du maître, qui prend sur lui d'éduquer la petite bonne – bientôt plus si naïve, et plus du tout innocente. Dans la moiteur de l'été, tandis que les amants se rejoignent chaque nuit et que la volupté de leurs ébats trouble la somnolence de la demeure ancestrale, un complot se trame dans l'ombre... Léo Barthe construit ici un monde de sensualité et de transgression, dans lequel le lecteur se retrouve enfermé jusqu'au dénouement, évidemment sulfureux. Un livre ciselé, un conte oscillant entre érotique et fantastique, qui comblera jusqu'aux plus exigeants des lecteurs.

03/2019

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Romans policiers

Au paradis je demeure

Le lac Caddo, une immense étendue d’eau verdâtre aux confins du Texas et de la Louisiane, où les silhouettes décharnées des cyprès se perdent dans la brume. Quand le soir tombe, mieux vaut ne pas y naviguer seul, sous peine de ne plus retrouver son chemin dans les innombrables bayous et de «passer une nuit au motel Caddo», comme disent les anciens. C’est d’ailleurs parce qu’un enfant a disparu sur ce lac que Darren Mathews, Ranger noir du Texas, débarque à Hopetown, un lieu reculé habité par une communauté disparate. Quand il découvre que des Blancs pauvres et racistes dans des caravanes de fortune partagent cette terre avec quelques Indiens Caddos et un vieux Noir descendant d’un groupe d’esclaves affranchis, il comprend que l’affaire ne sera pas banale. D’autant que le père de l’enfant disparu, un suprémaciste dont la mère est la plus grande fortune du comté, purge une peine de prison pour un meurtre raciste… Un roman fort qui nous plonge dans l’Amérique de Trump et le Sud profond, où des laissés-pour-compte sont prêts à toutes les violences pour survivre.

02/2022

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Livres 3 ans et +

Les ours ne vont pas à l'école

Pour ton premier jour d'école, il y a une règle à respecter : tu ne peux pas amener ton ours. Mais comment passer cette journée si importante sans ton ami ? Qu'est ce qui t'attend durant cette rentrée ? Une histoire délicieusement drôle et sensible sur cette première étape de vie qu'est la rentrée des classes.

08/2019

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BD tout public

Où sont passés les grands jours ? Intégrale

C'est une histoire de trentenaires. C'est l'histoire d'Hugo, Etienne et Jean-Marc. C'est une histoire sur les rêves que l'on porte en soi, ceux , l'on réalise, et ceux l'on ne réalisera pas. C'est surtout l'histoire de Fred, qui s'est donné la mort d'un commun accord avec lui-même. C'était le meilleur ami d'Hugo, ou d'Etienne, ou de Jean-Marc, tout ça n'a plus vraiment d'importance. C'est cet instant cruel où l'on efface le nom d'un ami décédé de sa carte SIM... C'est l'histoire du temps qui passe et des petits ressentis, ces impressions que l'on garde au fond de nous, celles que l'on tait, celles que l'on ne dit pas. Jusqu'à ce jour où... tout explose.

03/2019

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Littérature française

Les mots qui s'en vont... 3

Grâce à l'Histoire, on se souvient qu'il fut bien difficile, pour les écrivains ayant connu la guerre, de reprendre l'écriture. Le mot ne semblait plus indispensable ; la beauté était trop lointaine. Lorsque la vie se fragilise et s'épuise avec l'âge, lorsque l'écart social se creuse et le corps s'alourdit, l'écriture rencontre une incertitude presque semblable, elle change en tout cas de nature. Chinant des mots qui traînent encore dans la rue et sur les pavés de sa mémoire, Jean-Michel Labadie en accepte l'aventure. Lorsque l'espace se réduit et le corps ralentit, il découvre que l'imagination, elle, peut alors se précipiter et s'affoler, que les sentiments pris de court échappent à toute mesure, au risque de la confusion. Surgissent alors des tableaux, des récits brefs, éclatés ; les rares personnages y sont anonymes, l'intrigue s'enfuit souvent, pendant que la fiction se faufile entre ambivalences, emmêlements et retournements. L'écriture d'un certain âge n'apprend ni ne se vend, elle éclabousse plutôt notre apparente lucidité d'une absence qui ne cesse d'approcher.

05/2022

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Livres rabats, tirettes

Ours & Souris : Ours & Souris vont au lit

Aujourd'hui on s est bien amusé, nous sommes très fatigués ! Aide les deux amis Ours et Souris à se préparer pour la nuit grâce aux tirettes et aux rabats de ce joli livre animé !

12/2021

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Littérature française

Demeure et ne deviens pas !

Après deux recueils de nouvelles, Philippe Virolle a choisi de s'exprimer à travers un roman retraçant le parcours de deux hommes, unis par l'amitié, la musique et par l'amour de la même femme. Ce n'est pas une oeuvre autobiographique mais l'auteur y a disséminé des éléments de sa vie afin de donner un caractère authentique à ce récit rempli d'émotions intenses et de rebondissements. Comme à son habitude, Philippe Virolle laisse remonter les douleurs de son enfance et le poids de cet éternel sentiment d'abandon. Demeure et ne deviens pas ! est une prière afin que l'amour et l'amitié ne s'entrechoquent jamais. Mais si la nature va de soi, il n'en est pas de même pour l'humain, que ses faiblesses rattrapent. Sentimentalement et parfois philosophiquement, l'auteur essaye de nous faire comprendre que vouloir changer sa vie n'est qu'une chimère car chaque événement qui nous trouble nous ramène dans notre passé. Demeures et ne deviens pas ! est une ode à la résilience et un cri à l'encontre de ceux qui ne veulent aimer chez l'autre, que ses forces et négligent ses faiblesses. Toutes les tristesses frappent sans distinction, le bon comme le mauvais. Aucun amour, aucune amitié ne supportent une trop forte dose de franchise. Aimer l'autre c'est aimer sa part d'invisible. En ne respectant pas les mystères de ceux qui nous entourent, nous transformons notre vie et la leur en une suite d'occasions perdues. Ce qui nous sauve, c'est la foi que nous avons en nous et la capacité que nous avons de conserver secrète et inaltérable, notre recherche du surgissement et la relation que nous avons avec elle. Version Choisir une option quantité de Demeure et ne deviens pas ! 1 AJOUTER AU PANIER UGS : ND CATEGORIES : A PARAITRE PROCHAINEMENT, ROMAN AUTEUR : PHILIPPE VIROLLE. EXTRAITS DU LIVRE

06/2020