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Les fondements de la violence politique

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Ouvrages généraux

Les fondements de la violence politique

La compréhension et l'explication de l'essence de la violence politique constituent l'objectif fondamental de ce livre. La première partie est consacrée à l'analyse du rapport conflictuel entre identité individuelle et identité sociale, source première de la violence politique. La deuxième tente de déconstruire l'idée de légitimité qui se rencontre dans deux situations souvent conflictuelles de justification de l'usage de la violence ; chacune de ces positions n'est compréhensible, acceptée, critiquée ou rejetée qu'à partir des prémisses qu'elle se donne. Il ne s'agit pas ici d'établir des jugements moraux, afin d'éviter de fausser la compréhension de la problématique soulevée. L'analyse proposée tourne autour d'un noyau axiologique significatif : la distinction entre morale et éthique dans le traitement de la question de la violence en général, de la violence politique en particulier.

04/2021

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Sciences politiques

Fondements de science politique

Introduction à la science politique avec, en toile de fond, les institutions de nombreux pays, notamment de l'aire francophone, ce manuel est modulable selon le niveau et la spécialité de l'étudiant. Avec glossaire, questions, orientations bibliographiques. Comment décoder les grands enjeux politiques actuels ? Comment expliquer les rapports de force, les divisions sociales, les idéologies ? Comment interpréter les comportements électoraux et les mobilisations citoyennes ? La mondialisation et le numérique changent-ils la donne ? Voici quelques-unes des questions dont s'empare ce manuel coécrit par six professeurs d'université, qui donne en détail les ressources et les clés pour comprendre le monde et l'actualité politiques. Sa pédagogie le rend accessible aux étudiants issus de différentes filières tout au long de leur cursus. Chaque chapitre offre une entrée différente et peut être lu indépendamment des autres. Avec : - de nombreux exemples couvrant toutes les aires géographiques - des encadrés apportant un éclairage supplémentaire sur un thème ou un auteur - un glossaire, un index, une bibliographie fournie - des questions pour tester sa compréhension - des questions à choix multiples en ligne

08/2022

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Sociologie

Les racines sociales de la violence politique

Entre 2021 et 2022, les agressions contre les élus ont augmenté de 32 %. Chaque année, 12 % des personnels de l'Education nationale disent avoir été victimes au moins une fois de menaces ou d'insultes. Comment expliquer le basculement de la France dans cette nouvelle violence politique ? Et comment en comprendre la nature ? C'est à partir de ces deux questions que Luc Rouban a mené une enquête permettant de déceler les causes de cette nouvelle crise démocratique qui n'en finit plus, des Gilets jaunes de 2018 aux émeutes de juillet 2023, en passant par les journées d'action contre la réforme des retraites. Cet ouvrage présente les résultats les plus récents de la recherche en science politique, qui montrent que cette crise remet en cause la hiérarchie sociale et les critères qui la définissent, notamment au sein des classes populaires - et cela bien plus en France qu'en Allemagne, en Italie ou au Royaume-Uni. Résoudre la crise démocratique ne peut passer, selon l'auteur de ce livre, que par des réformes de fond, trop longtemps différées. Sans cela, la violence politique ne fera que s'aggraver.

03/2024

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Ouvrages généraux

La violence des systèmes politiques

Cet ouvrage est animé par un dilemme : croire à la démocratie ou voir ses failles. Claude Saadé met en scène la pensée de iek en rappelant les dérives de la démocratie. La démocratie s'avère être la moins mauvaise garantie de la justice parmi les différents systèmes politiques, mais quelles sont les vraies causes de la violence ? Une prise de conscience est essentielle vu que nos libertés sont en danger. Une lecture qui est plus que jamais d'actualité.

09/2021

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Sociologie

Violence et politique

La violence est de tous les temps, mais elle paraît aujourd'hui partout. Pourquoi nos sociétés éprouvent-elles le besoin de se rapporter à elles-mêmes par le biais de cette catégorie fourre-tout, de cette notion vague et précise à la fois, bien réelle et pourtant illusoire, masque et révélateur d'une vérité plus profonde ? Et comment lutter contre la violence s'il est vrai qu'elle est intrinsèquement liée à la division du travail et au développement technologique des sociétés modernes ? Questions urgentes, et à poser à neuf. C'est dans l'aveuglement au rapport des faits de la violence et de leurs conditions d'apparition comme violence qu'opèrent les différents " discours " sur la violence que l'auteur analyse successivement : fantasmes de l'insécurité, théories de l'agressivité, discours du réalisme politique et de la porno-politique, incantations à la révolte et à la non-violence. Yves Michaud conduit une réflexion en profondeur sur la nature du social moderne : la " déréliction politique " dont parlait déjà Hannah Arendt, l'apparition d'un social divisé qui survit à sa propre division, la faille au coeur du consensus perdu, l'illusion évanouie du contrat social dont la reconstitution autoritaire suppose et implique la pire des violences : le totalitarisme.

01/1978

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Philosophie

Descartes et l'ordre politique. Critique cartésienne des fondements de la politique

À l’effondrement des régimes communistes a succédé le pullulement des nationalismes ethniques et religieux. Des uns aux autres les discours et les symboles ont changé, mais pas l’idée que les hommes, c’est-à-dire des individus, sont d’abord les membres d’un tout (État, parti, nation, ethnie, peuple, communauté religieuse). À ce défi idéologique, il n’est qu’une seule réponse à opposer : un individu n’appartient à personne. Les déterminations qu’il reçoit de l’extérieur (sa race, sa nation, sa religion), pour importantes qu’elles soient, ne tracent pas un cadre dans lequel il doit nécessairement s’inscrire. À tous revient la liberté primordiale de s’inclure dans une communauté ou dans un tout, ou de s’en séparer. C’est le grand enseignement de la critique de l’ordre politique à laquelle se livra Descartes. Critique en apparence paradoxale : si Descartes n’a écrit aucun traité de politique, c’est dans les textes touchant à la morale que se trouvent les deux principaux points d’appui pour résister au politique. C’est d’abord la critique des faux dévots, bigots et superstitieux, qui « sous ombre qu’ils vont souvent à l’église, qu’ils récitent forces prières, qu’ils portent les cheveux courts, qu’ils jeûnent, qu’ils donnent l’aumône, pensent être entièrement parfaits, et s’imaginent qu’ils sont si grands amis de Dieu qu’ils ne sauraient rien faire qui lui déplaise, et que tout ce que leur dicte leur passion est un bon zèle, bien qu’elle leur dicte quelquefois les plus grands crimes qui puissent être commis par des hommes, comme de trahir des villes, de tuer des princes, d’exterminer des peuples entiers, pour cela seul qu’ils ne suivent pas leurs opinions ». De ces lignes, plus actuelles que jamais, qui font du mélange de la politique et de la religion l’essence de la terreur, il résulte que toute conception du monde qui repose sur, ou qui implique une division entre deux catégories d’hommes (fidèles/infidèles ; amis/ennemis ; citoyens/étrangers) est génératrice de violence et de guerre. Les crimes les plus odieux et les plus fréquents dans l’histoire sont inspirés, commandés, justifiés par la politique. C’est ensuite l’idée qu’un individu peut, quelquefois, valoir plus que le collectif et que c’est à lui de le déterminer : « Et il faut toujours préférer les intérêts du tout, dont on est partie, à ceux de sa personne en particulier ; toutefois avec mesure et discrétion, car on aurait tort de s’exposer à un grand mal, pour procurer seulement un petit bien à ses parents ou à son pays ; et si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n’aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver ». Ces deux points sur lesquels on peut édifier une politique cartésienne ne sont pas séparables : la politique, trop liée à la contingence, aux individus, aux époques, ne peut être une science et aucune de ses propositions ne peut être appliquée invariablement — la sagesse et la raison consistant à savoir juger selon les cas. C’est le jugement de chacun et non la règle, la consigne, le commandement, qui remplit l’office de la raison dans le domaine des choses humaines, des actions et des événements. Cette restitution de la pensée cartésienne, confrontée à celles de Pascal, de Hobbes, de Spinoza ou de Rousseau, ne vise pas à construire une théorie politique là où il n’y en a pas, mais à dégager la sortie de la logique qui fait de l’individu un simple élément du corps politique. Cela pourrait s’appeler l’actualité de Descartes.

09/2012

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Philosophie

Violences de la maladie, violence de la vie. 2e édition

Dans la maladie, le sujet fait l'expérience d'une violence démultipliée, l'assaillant de toutes parts. Violence faite au corps, par le mal et les traitements ; violence symbolique des discours, des regards et des jugements infligés au patient par la société et le milieu médical. Violence d'une marginalisation qui redouble la solitude d'un malade emprisonné dans sa souffrance. Pourtant, la philosophie est largement passée à côté de cette violence. Elle n'aborde en général cette épreuve existentielle que de biais. comme paradigme pour penser l'anormal. Ce détour est significatif d'un malaise, celui de la pensée face à une violence inhérente au vivant lui-même. Comment appréhender ce pouvoir destructeur de la vie ? En quoi nous oblige-t-il à repenser entièrement le soin ? Pour quel bénéfice ?

08/2015

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Sciences politiques

La violence politique dans les démocraties européennes occidentales

Par rapport à bien d'autres pays du monde, la violence politique a, aujourd'hui, sans aucun doute une visibilité réduite dans les démocraties européennes occidentales. Elle est pourtant présente au coeur même de leur fonctionnement : comme défi, comme menace ou comme recours : soit sous des formes dures soit, plus souvent, à niveau modéré. Ces études, signées par des jeunes chercheurs aussi bien que par des spécialistes confirmés, n'ont pas pour objet d'analyser les causes ou les déroulements des conflits, mais d'appréhender globalement la violence comme un mode très spécifique d'affirmation politique. A travers la violence d'état ou les violences contestataires, il s'agit de mieux comprendre le statut de la force dans l'Etat de Droit.

01/1993

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Sociologie politique

Pour une non-violence politique

Nos sociétés ont pris conscience, de façon relativement récente, du problème de santé publique que représentent les violences sociales structurelles. Pourtant, ce problème est ancien : il s'agit d'un mécanisme parmi d'autres dont usent les différents systèmes de domination pour subordonner une certaine catégorie d'individus et marquer le social par des hiérarchies. Les violences sociales structurelles ont toujours été là. Ce volume se propose de réfléchir à la question au travers d'un recueil de textes écrits au cours des cinq dernières années. Sara Calderon souhaite d'abord mettre à jour les dynamiques sociales de violence relationnelle, afin d'en extraire quelques principes de fonctionnement en synchronie et de les confronter aux possibilités de remédiation de notions ayant permis de renouveler la pensée de gauche. Cet essai propose également un projet politique de société complet, formulé à partir des conclusions tirées de l'analyse des dynamiques sociales. Enfin, l'ouvrage intègre une ébauche de périodisation des violences structurelles, susceptible de poser les bases d'un autre regard sur l'Histoire. Sara Calderon est maîtresse de conférences en espagnol à l'Université de Nice depuis 2009. Elle a conduit ses recherches en narratologie, en littérature latino-américaine, puis en sociologie et en politique, notamment en études de genre. Elle coordonne la revue en ligne de publication d'actes de colloques, Nouveaux Imaginaires, qui porte sur la question des imaginaires sociaux.

01/2022

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Psychologie, psychanalyse

Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement. L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?

02/2019

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Sociologie

La violence totalitaire. Essai d'anthropologie politique

Ce livre, dont une première édition est parue en 1979, est encore plus actuel aujourd'hui. Les ouvrages sur les révolutions ou les mutations ne cessent de s'accumuler. Or cet essai sur la violence totalitaire propose une réflexion qui sort des exégèses d'une évolution progressiste attribuée aux révolutions génératrices de mutations techniques, scientifiques et sociales. Il s'agit plutôt d'une dimension cyclique inaugurée par une violence destructrice, fondatrice d'une nécessaire circulation sociale, d'une nouvelle organisation de la Cité. La violence, la révolte, qui vont de pair avec l'effervescence joyeuse des fêtes, restaurent la communion sociale, puis celle-ci, par l'instauration d'une nouvelle organisation ordonnancée extérieurement, devient autoritaire. Et c'est l'éternel recommencement de la violence totalitaire. L'auteur explique par ailleurs comment les fondements de la société contemporaine technocratique, liés à l'idée de progrès et d'utilité, ont privilégié l'économique et le contrôle rationalisé, jetant aux oubliettes les autres dimensions sociales. Autant de réflexions qui donnent à cet essai un éclairage des plus contemporains.

03/1999

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Philosophie

Du mensonge à la violence. Essais de politique contemporaine

Hannah Arendt est l'un des grands penseurs politiques de notre temps. On trouvera dans ce livre quatre essais qui sont autant de méditations sur la politique et la condition de l'homme dans le monde contemporain. Dans le premier, Du mensonge en politique, Hannah Arendt tire la leçon des documents du Pentagone, révélés en 1971 par la presse américaine. Allant à l'essentiel, elle examine sans pitié l'accumulation de mensonges officiels, d'obstination dans l'erreur, voire de naïveté qui a conduit les Etats-Unis à l'échec au Vietnam. Documents à l'appui, elle reconstitue les mécanismes psychologiques dont les responsables politiques ont été les inventeurs et les victimes. En politique aussi, l'illusion a des limites, et les «réalistes» n'ont pas été les derniers à la cultiver. La Désobéissance civile contient une réflexion originale sur la question : au nom de quoi et jusqu'à quel point peut-on désobéir à l'autorité établie ? De Socrate à Thoreau, de Gandhi à Martin Luther King, sans oublier les objecteurs de conscience, de multiples exemples illustrent la nécessité et l'efficacité de ce qui peut être plus qu'une contestation : un témoignage et une action politique. Sur la violence - celle-ci considérée en tant que phénomène politique distinct du pouvoir et de la force brute - constitue le troisième essai. Ses doctrinaires, de Sorel à Fanon et à leurs épigones contemporains, sont analysés notamment au travers des mouvements étudiants, avec une lucidité qui n'exclut pas la compréhension. Politique et Révolution contient des réflexions sur les systèmes politiques en Amérique et en Europe. Quel système peut assurer la plénitude de l'homme et du citoyen ?

05/2016

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Arendt

Du mensonge à la violence. Essais de politique contemporaine

Hannah Arendt est l'une des grands penseurs politiques de notre temps. On trouvera dans ce livre quatre essais qui sont autant de méditations sur la politique et la condition de l'homme dans le monde contemporain. Dans Du mensonge en politique, l'auteure tire la leçon des documents du Pentagone, révélés en 1971 par la presse. Elle examine l'accumulation de mensonges officiels, d'obstination dans l'erreur qui a conduit les Etats-Unis à l'échec au Vietnam et reconstitue les mécanismes psychologiques dont les responsables politiques ont été les inventeurs et les victimes. La désobéissance civile contient une réflexion originale sur la question : au nom de quoi et jusqu'à quel point peut-on désobéir à l'autorité établie ? Sur la violence constitue le troisième essai. Ses doctrinaires, de Sorel à Fanon et à leurs épigones contemporains, sont analysés notamment au travers des mouvements étudiants. Politique et révolution contient des réflexions sur les systèmes politiques en Amérique et en Europe. Quel système peut assurer la plénitude de l'homme et du citoyen ?

10/2020

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Sciences politiques

Coups de casque. Essai sur la violence en politique

Auts politiques de cette période et sur la campagne législative de la 9e circonscription des Français de l'étranger jusqu'à cette rencontre du mois d'août qui aurait pu s'avérer fatale pour le socialiste. Au-delà du fait divers, ce livre propose une réflexion sur la violence physique et verbale en politique et sur les violences sexistes ou communautaristes. Des "? grands témoins ? ", responsables nationaux ou locaux, ex-députés ou sénateurs sont interrogés par l'auteur pour aboutir à plusieurs propositions destinées à apaiser la vie politique et à en canaliser toutes ces violences.

04/2022

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Professions médico-sociales

Violences intrafamiliales. De la détection de la violence aux outils de protection

En collaboration avec le Comité national des violences intrafamiliales (CNVIF), le Centre de recherches juridiques de Paris (CRJP8) a organisé un colloque, en octobre 2021, intitulé "Violences intrafamiliales. De la détection de la violence aux outils de protection" . Cet évènement scientifique poursuivait plusieurs objectifs : mieux faire connaître l'impact des violences intrafamiliales sur la santé des femmes et des enfants ; sensibiliser le grand public, les professionnels de santé et socio-éducatifs, les professionnels du droit et les forces de l'ordre au repérage, à la prise en charge et à la protection des victimes, ainsi qu'à leur accompagnement et à leur orientation. Durant cette journée, professionnels de santé et experts ont partagé leurs savoirs et leurs expériences et proposé des pistes de réflexion afin d'améliorer la collaboration entre tous les acteurs impliqués dans cette prise en charge.

05/2022

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Sociologie

Penser la métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre

Ce livre est un des résultats d'un vaste projet citoyen et académique mené dans le cadre d'un Programme du Collège International de Philosophie (CIPh), Exil, Création, Philosophie et Politique. Philosophie et Citoyenneté contemporaine, entre 2010 et 2016, en Europe et à ses frontières (voir site : exil-ciph.com) et des activités del Colectivo de Mujeres para la Memoria (Concepción, Chile). Une préoccupation : les métamorphoses de la politique, de la violence, de la guerre et ses incidences sur l'action et la pensée politique. Que découvrons-nous en parcourant l'exil et le des-exil ? Que peuvent nous apprendre des féministes matérialistes sur ces métamorphoses ? On verra en quoi leur théorie minoritaire est fondamentale. Nous sommes parties de quelques questions. Pourquoi des femmes battues meurent tous les jours sans soulever de réaction ? Comment un président des Etats-Unis peut-il engager la guerre d'Irak en s'appuyant sur un mensonge politique (armes de destruction massive) sans soulever le doute ? Comment la manipulation de la haine contre les étrangers qui séduit autant de politiciens transforme la politique en guerre ? Comment une ministre en charge du droit d'asile en Suisse peut déclarer " Je n'ai pas de tabou u en matière de politique des étrangers alors que des individus meurent dans les renvois forcés ? Que dit une militante du droit d'asile qui s'écrie en sortant d'un poste de police avec un requérant d'asile : "Nous sommes en guerre" ? Quoi de commun entre ces faits de violence banalisée ? Qu'est-ce que la militarisation des sociétés ? Pourquoi nous adaptons-nous si facilement à la violence guerrière ? Comment ne pas se laisser embarquer dans le climat guerrier de l'apartheid généralisé ? Le dialogue avec les féministes matérialistes - Colette Guillaumin, Nicole-Claude Mathieu, Paola Tabet - transforme leurs travaux. Le livre est un précieux manuel de travail collectif pour les mouvements sociaux et la recherche aujourd'hui.

11/2013

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Sociologie politique

La force de la non-violence. Une obligation éthico-politique

Alors que le recours à la violence est souvent présenté comme le mode de résistance le plus radical, Judith Butler propose de régénérer la non-violence comme idéal. La non-violence, ce n'est pas la passivité ni le renoncement à l'action. Ce n'est pas le pacifisme naïf ni l'aspiration inconséquente à une forme de pureté morale. Ce serait plutôt une entreprise politique agressive de rupture avec le monde et ses propres impulsions. Défendre la non-violence comme idéal, serait-ce idéaliste ? Pour Judith Butler, la non-violence est au contraire nécessaire dans des temps comme les nôtres, quand ceux qui prennent position pour la violence reproduisent les cadres et les pratiques institués. Judith Butler propose ainsi de constituer la non-violence comme nouvel imaginaire politique. A travers ses discussions de Fanon, Freud, Benjamin, Arendt, Foucault... , elle entreprend de fonder une éthique politique sur les notions d'interdépendance, d'égalité et d'anti-individualisme. Ce livre s'est imposé dès sa parution comme un classique de la théorie politique contemporaine.

10/2021

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Sociologie politique

La force de la non-violence. Une obligation éthico-politique

La non-violence, ce n'est ni la passivité ni le renoncement à l'action. Ce n'est pas non plus le pacifisme naïf ni l'aspiration inconséquente à une forme de pureté morale. Il s'agirait plutôt d'une entreprise politique de rupture avec le monde et ses propres impulsions. Alors que le recours à la violence est souvent présenté comme le mode de résistance le plus radical, Judith Butler propose de régénérer la non-violence comme idéal. Le projet de constituer la non-violence comme nouvel imaginaire politique n'est pas une utopie. A travers ses discussions de Fanon, Freud, Benjamin, Arendt, Foucault... , la philosophe entreprend de fonder une éthique politique sur les notions d'interdépendance, d'égalité et d'anti-individualisme. Ce livre s'est imposé dès sa parution comme un classique de la théorie politique contemporaine. Judith Butler est philosophe, professeure à l'Université de Berkeley. Elle est l'auteure notamment de Trouble dans le genre (La Découverte, 2005), Vers la cohabitation (Fayard, 2013) et Rassemblement (Fayard, 2016).

03/2023

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Philosophie

La revanche des passions. Métamorphoses de la violence et crises du politique

Nous sommes profondément imprégnés par l'idée que la modernité réside dans la canalisation des passions par la raison, soit par la prise en compte de normes universelles, soit par la composition d'intérêts bien compris. Leur résurgence dans les conflits contemporains, avec son cortège d'extrêmes violences, nous apprend qu'il n'en est rien. A l'heure où la mondialisation met en question la cohérence de l'Etat national, où les armes, notamment atomiques, changent la nature de la guerre, les conflits interétatiques cèdent le pas aux guerres civiles, au terrorisme et à la montée de la violence sociale. Ce déchaînement des passions est-il à l'origine des bouleversements actuels, ou en sont-ils la cause ? Pour saisir les dynamiques de notre monde complexe et mouvant, il nous faut reprendre à nouveaux frais l'analyse de la guerre et de la paix et, avec elle, toutes nos catégories de la philosophie politique. Nous comprendrons ainsi quel rôle jouent les passions, leur circulation, leur interaction, leur équilibre et déséquilibre, non seulement dans le déclenchement des conflits mais aussi dans leur possible dépassement. C'est tout le problème du politique que de penser la coexistence possible entre citoyens, alliés et adversaires à l'intérieur d'un ordre global commun.

10/2015

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Ouvrages généraux

Philosophie politique, fondements et critiques des théories du contrat

Les théories du contrat social constituent une alternative au fondement divin du pouvoir politique. Comment légitimer la démocratie ? D'Hugues Cornet dit Grotius, à Hobbes, Locke, Rousseau et Rawls, on cherche à fonder le pouvoir sur l'individu. Cet héritage de la modernité est aujourd'hui discuté pour ses conséquences, notamment l'affirmation excessive de l'individualisme que d'aucuns qualifient de solipsisme moderne. Pour les communautaristes, pour la Gauche et même pour certains penseurs africains, il y a lieu d'envisager un rapport harmonieux entre l'individu et la société.

10/2023

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Ethnologie

Les fondements de la culture russe

"Parler de la culture russe ne signifie nullement se tourner vers le passé. Ce qui a eu lieu en Russie, nous a été donné, à nous et à elle, comme une épreuve terrible et en même temps comme l'occasion de revoir tout notre passé. Nous devons savoir analyser, étudier, aimer. Mais la conscience est exigée avant tout. Elle réunit tout. Elle permet de considérer à nouveau la Russie dans son passé et son présent et, peut-être, de sentir ce que doit être son futur." Alexandre Schmemann (1977). Les Fondements de la culture russe est à l'origine un cycle de chroniques du père Alexandre Schmemann sur Radio Liberté entre 1970 et 1971, à l'adresse de l'URSS. Les textes ont été découverts récemment dans des archives privées.

06/2019

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Droit

Les Fondements de la jurisprudence naturelle

Les Fondements de la jurisprudence naturelle Date de l'édition originale : 1774 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Essais

Les fondements de la psychologie positive

Née au début du XXIe siècle, la psychologie positive a conquis ses lettres de noblesse par une évaluation rigoureuse de ses pratiques. Axée sur l'épanouissement des personnes, elle a pour vocation de soigner la maladie mentale, de faire en sorte que la vie de chacun soit plus épanouie, et de détecter et de développer les talents. Pour y parvenir, elle s'adresse aussi bien aux individus qu'aux relations interpersonnelles et aux organisations. Cet ouvrage en développe les fondements, de manière claire et pédagogique, à travers les recherches menées par les plus grands noms de cette discipline.

03/2021

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Sciences politiques

Violence et politique au Moyen-Orient

Le Moyen-Orient est une des régions les plus instables au monde. Guerres civiles en Syrie et en Irak, transition politique douloureuse en Egypte, occupation massive de la Palestine par Israël, tensions récurrentes au Liban : autant d'exemples d'un état de violence qui a la particularité de s'exporter hors des foyers où il se déploie. La désertion du politique, dont la légitimité se fonde sur le dialogue, le compromis et la référence au droit, laisse le champ libre à un déferlement de violence multiforme dans cette région. Pour en décrypter les mécanismes, les auteurs prennent en compte cinq dimensions : les conflits territoriaux, les enfermements idéologiques, les replis identitaires, la résilience des autoritarismes et le contournement du droit international. Une réflexion sur cet espace géopolitique majeur, que le déni politique fait sombrer dans le chaos.

10/2014

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Sciences politiques

Violences politiques en France

Les actes violents commis au nom d'une cause ne sont pas quantifiés, contrairement à ceux de la délinquance dont les statistiques se voient diffusées régulièrement. Pourtant, les images des violences politiques s'invitent chaque jour dans nos salons : attentats, dégradations d'équipements publics, séquestrations, etc. Prenant froidement le parti des chiffres, les auteurs ont constitué une base inédite de quelque 6 000 épisodes de violence politique survenus de 1986 à nos jours, en les catégorisant selon la nature de la cause défendue : idéologique, indépendantiste, religieuse, professionnelle ou sociétale. Leur approche à la fois quantitative et narrative, portant sur une trentaine d'années, fait tomber nombre de présupposés du débat politico-médiatique. Sans masquer la tragédie des attaques terroristes ni les manifestations émeutières des années récentes, elle nuance l'idée d'un regain de violence politique en France, où le nombre d'atteintes aux personnes est aujourd'hui très inférieur à celui des atteintes aux biens. Elle confirme un net recul de la violence indépendantiste, mais révèle aussi toute la palette d'expressions d'une colère grandissante contre la démocratie représentative.

03/2021

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Philosophie

Le sacrifice inutile. Essai sur la violence politique

La fonction première de l'Etat moderne est d'assurer la protection de ses citoyens: de les protéger les uns des autres et de les défendre contre les adversaires extérieurs. Pourtant, les violences à l'égard des populations civiles, les génocides, nettoyages ethniques ou massacres organisés sont pour l'essentiel perpétrés par des Etats et, dans une large mesure, contre leurs propres citoyens. Le présent essai montre que ces actes ne sont pas des accidents contingents, mais des événements inscrits dans la structure même de l'Etat. Par un saisissant retournement, ce dernier; ne pouvant plus faire de l'ennemi extérieur un bouc émissaire, s'est mis à multiplier les ennemis de l'intérieur. Cet affolement de la raison politique révèle l'échec de son mécanisme constitutif: le transfert de la violence vers des victimes acceptables. Ainsi l'ordre politique moderne, censé remplacer le sacrifice archaïque, repose sur une économie de la violence de même nature, mais beaucoup moins efficace. Les sacrifices à la nation, à la cause ouvrière ou à toute cause transcendant l'individu sont, eux aussi, devenus inutiles. La violence politique s'avère incapable de donner naissance à un ordre stable. Cette autodestruction du politique est l'un des signes les plus inquiétants de notre temps.

02/2011

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Psychologie, psychanalyse

La violence intime. Violences familiales, extra-familiales et éducatives

Si tous les aspects de la vie sociale sont touchés par ta violence, les violences - qu'elles soient éducatives, intra ou extra-familiales - appartenant au cercle le plus intime de l'individu sont particulièrement destructrices. A travers quatre récits de violences intra et extra-familiales de personnes de tous âges, et leur analyse, il s'agit de savoir si celles-ci sont traitées ou non en tant que sujets. Il s'agit aussi d'examiner les conditions de leur accueil et de leurs parcours institutionnels. L'ultime violence du terme "fait divers", qui les rend enfin visibles, interroge ta part d'humanité que nous leur concédons. L'ouvrage veut aussi sensibiliser à la question des VEO, les violences éducatives ordinaires. Comment en effet imaginer qu'une rivalité intergénérationnelle instaurée par des parents tout-puissants, que des paroles et des écrits pervers envers l'enfant, que te contrôle répressif de la sexualité adolescente puissent former des principes éducatifs ? Ce sont pourtant des réalités vécues, souvent rendues invisibles parce que restreintes au cercle familial. Dévoiler ces types de violence permet d'interroger leurs processus de légitimation et les facteurs qui les déterminent. Ce livre est une réflexion nécessaire et salvatrice pour délivrer la sphère intime d'abus qui laissent souvent des traumatismes à vie.

01/2020

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Sociologie

Violences urbaines, violence sociale. Genèse des nouvelles classes dangereuses

Analyse d'une émeute urbaine survenue en juillet 2000 dans une ZUP de Montbéliard, ce livre cherche à rendre compte d'un paradoxe apparent : pourquoi cette émeute se produit-elle alors que les indicateurs économiques et sociaux semblent plus favorables que jamais ? Ils montrent qu'en réalité, ce sont les années passées de déstructuration des classes populaires, la rupture croissante entre les familles immigrées et le reste de la société, l'enfermement dans la ZUP qui "fabrique" les émeutiers. Une explication qui est aussi un avertissement : l'échec scolaire, le racisme et les discriminations, la précarité nourrissent un désespoir social et un ressentiment et constituent autant de "bombes à retardement".

06/2013

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Sciences politiques

Les élus de la violence

Seuls les élus de la violence survivront. Pour comprendre cette affirmation il faut parcourir l'Histoire de l'Humanité et entrevoir sa finalité inévitable. La violence est omniprésente, d'abord et avant tout à travers ce silence pesant de ceux qui refusent de s'engager et qui laissent les autres faire la sale besogne. Et puis il y a cette accusation néfaste aux conséquences inéluctables que c'est toujours et toujours les autres qui sont violents. La thèse centrale de ce livre est que nous nous acheminons tranquillement et irréversiblement vers le jour où l'humanité s'anéantira pour ne pas perdre la face. Allah par son existence nous pousse à espérer une sortie de ce marasme et tragédie humains. Agissons ! Nous avons besoin d'une nouvelle pensée à la hauteur de notre noblesse de coeur.

01/2016

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Littérature française

Les couleurs de la violence

"- Pourquoi ne le quitte-t-elle pas? ? Il existe des entités qui s'occupent de prendre en charge la victime et ses enfants, affirma Gérard convaincu. - Vous rigolez ! Avec des enfants ? Pour aller où ? s'indigna-t-elle. C'est bien plus compliqué que tout cela ! Comme c'est facile de dire va-t'en ! Quitte-le ! Mais après personne n'est là pour t'aider ! Si la femme frappée abandonne le foyer, elle va se retrouver tôt ou tard à la rue avec ses enfants car l'Etat manque de moyens et de structures pour l'héberger. Si elle part, c'est la galère qui l'attend, et si elle reste c'est le calvaire. Un dilemme difficile à résoudre, ne croyez-vous pas ?".

04/2022