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Les Premières Images chrétiennes. Du symbole à l'icône : IIème-VIème siècle

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Religion

Les Premières Images chrétiennes. Du symbole à l'icône : IIème-VIème siècle

Les fresques des catacombes, les sculptures des sarcophages, les mosaïques des premières basiliques offrent des images qui sont le témoignage de la tradition chrétienne la plus ancienne formée en Palestine, à Alexandrie, en Grèce, à Rome et à Byzance... En analysant ces images, en les éclairant par les écrits qui leur sont contemporains, l'auteur, dans le sillage de Hans Urs von Balthasar et de Jean Daniélou, montre comment le concept de gloire dynamisa la constitution du corps chrétien primitif à la suite du Pentateuque et des Prophètes. Ainsi suit-on pas à pas le cheminement du signe des élus d'Ezéchiel jusqu'à l'apparition de la croix constantinienne et à la représentation -tardive- de la crucifixion. Les textes intertestamentaires, le Talmud, la Mishnah, les apocryphes, la Septante et les écrits des Pères de l'Église constituent ainsi un ensemble de références historiques et un répertoire de symboles irremplaçable. Ce nouveau regard clair et approfondi sur les origines de l'iconographie chrétienne nourrira la réflexion et la méditation de tous ceux, croyants ou non, chercheurs ou hommes de culture, qui s'intéressent aux fondements de la foi chrétienne et de la civilisation en Occident et en Orient.

12/1996

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Histoire de France

LE CHRISTIANISME EN OCCIDENT. Du début du VIIème siècle au milieu du XIème siècle

Entre le VIIe et le XIe siècle, le christianisme d'Occident est d'abord une réalité géographique en expansion. Perdant du terrain au sud (en Espagne, en Sicile), il en gagne bien davantage au nord et à l'est, en même temps qu'est menée à bien la conversion des " païens " de l'intérieur. A l'évangélisation des Anglais fait écho la création des royaumes chrétiens de Hongrie et de Pologne. Mais les promoteurs ont changé : l'initiative pontificale, celle de Grégoire le Grand, a fait place à celle d'Otton III, l'empereur qui voulut être moine. Entre les deux a vécu la construction carolingienne, où fut affirmée - et non contestée - la vocation du souverain à conduire l'Europe chrétienne vers son salut. Cette mission a passé, au IXe siècle, par une mise en ordre de la croyance, des textes, des pratiques. Sollicitée comme modèle par le pouvoir franc, Rome fut l'instrument d'une uniformisation qu'elle a soutenue tout en ne l'expérimentant elle-même que sur le tard. Chemin faisant, la chrétienté orientale a aussi trouvé son identité dans une progressive affirmation - territoriale, juridique, dogmatique - face à un Orient où se multipliaient les particularismes nationaux. Evêques, moines et laïcs sont les acteurs de cette évolution. Si les premiers ont toujours gardé l'oreille des puissants et fait valoir leur rôle pastoral, les moines, par leur constante réforme interne, ont maintenu intact le prestige de leur état, proposé en modèle à une société dont ils s'estiment volontiers être l'ordre majeur. Les laïcs, eux, ne se sont pas toujours reconnus dans les directives de l'Eglise constituée : au milieu du VIIIe siècle, le succès de la prédication " apostolique " d'un Aldebert sonne comme un avertissement aux contestations du début du XIe siècle. Les textes et images réunis dans le présent volume illustrent quelques-uns des thèmes de cette histoire.

05/1997

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Religion

LES CANONS DES CONCILES MEROVINGIENS (VIEME-VIIEME SIECLES). Tome 2, Edition bilingue français-latin

Ces canons sont rassemblés aujourd'hui en 2 volumes et traduits en français pour la première fois. L'intérêt n'est pas pour le seul juriste. En effet, si des canons conciliaires doivent dire le droit, régler, ordonner, interdire, leurs injonctions s'adressent à un peuple ; elles font connaître ses faiblesses et ses exigences, ses besoins et ses aspirations. Aussi la législation mérovingienne exprime-t-elle la vie quotidienne des communautés : celle des clercs et des laïques, des évêques et des moines, la vie liturgique et sacramentaire, les relations avec le pouvoir et les puissants de tous ordres, et aussi avec les non-catholiques. Mention est faite des noms des évêques présents dans les assemblées conciliaires et de leur siège. Précieux renseignements sur ces VIe et VIIe siècles, où les sources sont rares, où dans les récits il y a place pour le merveilleux, l'hagiographie et l'apologétique. La situation des Mérovingiens y est du reste complexe : devenus chrétiens et catholiques à la suite de Clovis, ils sont les premiers parmi les conquérants barbares à partager la foi et le culte des Romains soumis. Quant à l'historien du dogme, il trouvera son compte dans les canons du concile d'Orange de 529, qui s'est prononcé sur des questions de foi, à propos de la grâce et du libre arbitre.

01/1989

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Religion

LA CHRETIENTE BYZANTINE. Du début du VIIème siècle au milieu du XIème siècle, images et reliques, moines et moniales, Constantinople et Rome

A l'aube du VIIe Siècle la chrétienté a déjà une longue histoire dans l'Orient romain, puis byzantin. Pourtant, elle n'a pas encore pleinement atteint son équilibre et ne le trouvera qu'après la rude secousse de la crise iconoclaste, événement complexe qui mérite une analyse détaillée. Réussissant à se faire passer pour les vainqueurs de cette crise, les moines, qui détiennent un quasi-monopole de la sainteté, occupent une place croissante dans la société chrétienne byzantine. Rome, d'abord poste avancé de l'Empire byzantin en Occident, mais rendue sans cesse plus indépendante par les circonstances politiques, se saisit de cette crise pour se détacher de l'Orient; c'est le début d'un lent éloignement dont la crise de 1054 n'est sans doute pas l'événement majeur, et qui touche autant les mentalités que les institutions. Tels sont les principaux aspects de la question que le présent volume entend éclairer.

04/1997

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Histoire de France

MENTALITES MEDIEVALES. XIeme-XVeme siècle

Cet ouvrage s'efforce d'abord de cerner la notion de mentalités et d'en montrer la pertinence, à condition de renouveler la problématique. Il examine ensuite trois voies d'approche prometteuses des représentations collectives médiévales : le quantitatif, la linguistique appliquée, la sémiologie de l'image. Trois chapitres sont consacrés à des catégories maîtresses : l'espace, le temps, l'analogie. Sans ignorer les aspects unanimistes de la Chrétienté médiévale, ce livre prend acte des difficultés de l'histoire globale et de l'impossibilité de rebâtir la cathédrale. Des développements substantiels sont consacrés aux mentalités des différentes couches sociales, des chevaliers aux marchands. Ces analyses constituent des jalons sur une voie qui conduit à la définition d'objets de plus en plus restreints. La biographie apporte désormais une contribution précieuse à l'histoire des mentalités, des individus d'exception comme Gerbert et Abélard s'arrachant au poids des modèles. La prise en compte des choix positifs de la société médiévale ne peut dispenser de l'examen de ses refus. Les mentalités se déclinent aussi au négatif, dans la condition subordonnée des femmes, dans l'exclusion imposée aux juifs, dans la haine de l'étranger et dans la méfiance nourrie envers les pauvres et les marginaux.

10/1996

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Histoire ancienne

L'ASIE MINEURE ET L'ANATOLIE. D'Alexandre à Dioclétien, IVème siècle av. J.C. - IIIème siècle ap. J.C.

Longtemps confinés à l'intérieur d'une étroite bande côtière en bordure de l'Egée, les Grecs virent, grâce à la conquête d'Alexandre, s'ouvrir l'immensité de la péninsule anatolienne. La mise en place de nouveaux Etats, la diffusion du modèle civique et des modes de vie helléniques, l'usage quasi exclusif du grec comme langue de communication et de culture finirent par faire de l'ensemble de l'Asie Mineure et de l'Anatolie le plus peuplé et le plus actif des pays grecs. La domination romaine, progressivement imposée depuis le milieu du IIe siècle av. J.-C., s'appuya sur la continuité des institutions et, loin de freiner l'hellénisation, la facilita en restaurant la paix. En sept siècles, pourtant, on est bien loin de parvenir à une quelconque uniformité dans ce vaste ensemble. Ni la géographie, ni l'histoire, ni les traditions culturelles n'y contribuent. Si l'hellénisme s'impose dans les milieux dirigeants, il subsiste, dans les villes et plus encore dans les campagnes, de fortes traditions indigènes qu'exprime le maintien des langues, des noms et surtout des dieux. Cet ouvrage propose une histoire régionale qui, sans négliger les cadres étatiques et les grandes étapes de l'histoire politique, n'est ni une histoire des Etats ni une étude des relations diplomatiques et militaires. Il s'intéresse en priorité aux communautés humaines qui peuplent l'Asie Mineure et l'Anatolie et tente de décrire leur cadre de vie, leur organisation, leurs structures sociales, économiques, culturelles et religieuses. Grâce à l'étude dans la longue durée, il analyse le fonctionnement et les évolutions des sociétés micro asiatiques et anatoliennes, aussi bien dans les anciennes cités grecques de la côte égéenne que dans les nouvelles fondations de l'intérieur, les villages et les tribus montagnardes. Il tente de mettre en évidence les facteurs d'unité, mais aussi les forts clivages qui subsistent entre l'Est et l'Ouest, entre villes et campagnes, entre Grecs et indigènes.

11/1995

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Religion

LES PERES DE L'EGLISE. Volume 1, du Ier au IVème siècle

Volume I. Ier-IVe siècle.

01/1986

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Religion

LES HOMMES DE LA FRATERNITE. Tome 5, Quand Dieu était un monarque féodal (IXème - XIème siècles)

La dislocation de l'Empire carolingien, qui dessine les frontières de l'Europe, livre le pouvoir aux " seigneurs " guerriers, propriétaires de la terre, qui obligent les paysans à produire davantage, à défricher plus loin, à utiliser de meilleures techniques. Dans la mise en place de ce nouvel ordre social, l'Eglise joue un rôle non négligeable. Et d'abord économique et politique : grâce à leur richesse, foncière notamment, évêques et abbés peuvent jouer jeu égal avec les princes et les barons. L'Europe qui s'achève aujourd'hui sous nos yeux a pris forme aux alentours de l'an mille. Villages rassemblés autour du château, du clocher et du cimetière ; lacis des chemins, damier des champs et des bois ; noms de lieux et noms de personnes ; sacralisation du mariage, culte marial et amour courtois ; coutumes, comptines et proverbes... Tout un univers familier et mystérieux, plus ou moins domestiqué par une croyance commune, exprimée par un ensemble complexe de rites, de tabous et de signes. L'Evangile là-dedans ? Utilisé, détourné, trahi par beaucoup, il demeure vivant au cœur de nombreux hommes et femmes quasiment inconnus, lointains ancêtres grâce à qui nous pouvons encore ne pas désespérer d'un monde plus fraternel.

09/1999

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Poésie

Anthologie de la poésie persane, XIème-XXème siècle

L'Iran, vaincu au VIIe siècle par les conquérants arabes, trouve bientôt dans la poésie le moyen d'expression le plus approprié à son génie. Née il y a plus de mille ans, dans le Khorassan, province orientale de l'Iran, la poésie persane s'est développée sans interruption jusqu'à nos jours et, dès le XIe siècle, elle a étendu son influence hors du plateau iranien : aux Indes, jusqu'aux confins de la Chine, d'une part, en Asie Mineure d'autre part. Mariant les souvenirs des littératures préislamiques aux traditions musulmanes, elle constitue l'art le plus achevé de l'Iran islamique. Epique, lyrique, didactique, ample narration ou confidence secrète, légère ou grave, sous toutes ses formes, elle laisse paraître, avec une remarquable constance, une certaine façon de sentir le monde, qui est l'esprit d'un peuple. Associée à tous les moments de la vie, elle est aussi l'organe de la méditation philosophique : c'est dans le langage poétique que les Iraniens ont exprimé leurs idées les plus profondes. Cette poésie, durant des siècles, a enchanté les audiences des princes, comme elle a enflammé les auditoires des mystiques. Tout Iranien, s'il n'est pas poète, sait goûter les vers ; paradoxe significatif : les plus raffinés des poètes persans sont aussi les plus populaires. Beaucoup de morceaux traduits dans le présent volume sont dans toutes les bouches et dans tous les cours. Cette anthologie, dont les textes ont été classés par ordre chronologique, s'étend sur un peu plus d'un millénaire et présente les poètes les plus connus en Iran.

03/2003

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Religion

CONCILES GAULOIS DU IVEME SIECLE. Edition bilingue français-latin

L'édition réunit les textes législatifs des neufs conciles des évêques de Gaule et de l'apocryphe " concile de Cologne ". Les objets en sont variés, d'ordre théologique et disciplinaire. Les collections canoniques nous conservent la réponse de l'Eglise de Gaule au donatisme, à l'arianisme et au priscillianisme ; elles présentent de l'intérêt pour l'histoire institutionelle. En plus de l'introduction générale, chaque concile est muni d'une brève introduction.

01/1978

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Histoire de France

Histoire des Cathares. Hérésie, Croisade, Inquisition du XIème au XIVème siècle

Michel Roquebert a reconstitué avec une minutie inégalée la société cathare, son histoire et celle de sa répression, en se fondant uniquement sur les sources du temps : traités et rituels cathares, chroniques, interrogatoires et sentences de l'Inquisition, correspondances des papes, des rois et des grands, canons conciliaires, actes publics et privés de tout ordre. Cette Histoire des Cathares, couvrant plus de trois siècles, raconte : 1) l'hérésie, sa nature exacte, son essor dans l'Europe entière et les raisons de son développement particulier dans les Etats du comte de Toulouse et des vassaux, correspondant, en gros, aux régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ; 2) la croisade, lancée en 1209 par le pape Innocent III, jusqu'à la chute de Montségur en 1244 ; 3) l'Inquisition, fondée en 1233 à Toulouse, pour éradiquer le christianisme dissident dont elle ne vient à bout que dans le premier quart du XIVe siècle. Une synthèse exhaustive de trois siècles dramatiques et flamboyants. La référence indispensable.

05/2002

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Religion

La Pistis Sophia et la Gnose. Aspects de l'ésotérisme chrétien

Ecrit entre le IIème et le IVème siècle ap. J. C. , la Pistis Sophia apparaît comme l'un des textes majeurs de la Gnose, vaste mouvement ésotérique alexandrin d'inspiration essentiellement chrétienne. En étroite relation avec les Evangiles et l'Apocalypse de Jean, il amplifie considérablement les aspects métaphysique et cosmogonique de la nouvelle doctrine et s'attache à détailler le processus de la formation des âmes et de leurs migrations existentielles au point qu'il peut apparaître, dans certaines de ses parties, comme un véritable "Livre des morts chrétien" . Sa lecture "dans le texte" , suite aux transcriptions successives et aux antécédents doctrinaux qu'il requiert, pose des difficultés insurmontables aux lecteurs peu avertis. L'ouvrage proposé ici tente de pallier ces obstacles par une réorganisation générale de la pensée du livre et un commentaire méthodique des éléments mis en cause suivant leur développement. La Pistis Sophia et la Gnose a été publié en 1988, aux Editions Pardès ; revu et corrigé notamment dans ses parties annexes, le texte est réédité sous sa version initiale.

06/2017

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Histoire internationale

LES EMPIRES NOMADES DE LA MONGOLIE AU DANUBE. Vème siècle avant JC-XVIème siècle

Gérard Chaliand a réussi une très précieuse synthèse de la lutte entre les nomades des steppes eurasiatiques et les sédentaires, une opposition qui, durant deux millénaires, a été le fondement essentiel des conflits du monde antique et médiéval entre le Ve siècle avant notre ère et le XVIe siècle. Issus d'un espace qui s'étend entre l'Ukraine et les confins de la Mandchourie, Scythes, Turcs, Huns, Avars, Magyars (Hongrois), Mongols, Mandchous, tous cavaliers-archers conquérants aux modes de combat communs, dont certains illustres, tels Attila, Gengis Khan ou Tamerlan, ont directement ou indirectement marqué l'histoire du monde. De la Chine à l'Occident, en passant par l'Iran, l'Inde, Byzance, la Russie, l'Europe danubienne, les nomades des steppes asiatiques ont été des perturbateurs, des prédateurs d'empires et aussi, après avoir été policés et convertis par les sédentaires, des créateurs d'empires prestigieux. La prééminence des nomades eurasiatiques ou de leurs héritiers est restée totale jusqu'aux XVe siècle. C'est la contre-offensive de la Russie, son expansion continue vers l'est et vers le sud à partir du XVIe siècle qui sonna la revanche des sédentaires, le déclin des nomades impériaux, encore qu'à l'extrême Est, les nomades mongols resteront jusqu'au XVIIIe siècle un danger pour l'empire chinois. Illustré par vingt-trois cartes, conçu comme un précis d'histoire des empires des steppes, cet ouvrage revêt un intérêt particulier à l'heure de l'explosion de l'ex-URSS.

10/1998

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Histoire internationale

Femmes galantes, femmes artistes dans le Japon ancien (XIème-XIIIème siècle)

Présentes au Japon tout au long de son histoire, les femmes faisant métier de divertir les hommes ont possédé, du XIe au XIIIe siècle, un statut particulier. Elles n'étaient pas, comme les futures geisha, enfermées dans des " quartiers de plaisirs ". Organisées en groupes autonomes, elles attendaient, aux escales sur des barques ou sur les routes, à l'étape, les voyageurs appartenant à tous les milieux : nobles de cour, fonctionnaires en tournée, parfois moines itinérants. Certaines d'entre elles étaient mandées auprès de très hauts personnages pour animer les banquets de leurs chansons ou de leurs danses, ou bien pour les instruire dans l'art du chant, dont elles étaient les détentrices reconnues. Selon certaines traditions, il n'est pas jusqu'aux divinités qui n'aient parfois goûté leur talent. Loin d'être vilipendées ou méprisées, les courtisanes furent admirées par les lettrés, chantées par les poètes et suscitèrent la réflexion des moines. A travers les nombreux textes réunis, traduits et analysés par Jacqueline Pigeot, spécialiste reconnue de la littérature du Japon ancien, on peut suivre la carrière de plusieurs d'entre elles et discerner la place qu'elles occupaient dans l'espace social. On donne surtout à entendre le discours de leurs contemporains, hommes aussi bien que femmes : c'est d'abord une histoire des représentations qui est ici proposée. Au-delà de la figure de la courtisane se précisent la conception de la sexualité et du mariage dans la société du temps, la place du désir dans l'anthropologie bouddhique, ainsi que les tentatives menées dans le Japon ancien pour réhabiliter le divertissement dans une perspective religieuse.

04/2003

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Religion

L'ABEILLE TURQUOISE. Chants d'amour du VIème dalaï-lama

J'ai médité jour après jour sur le visage de mon maître. Mais seul l'éclat de ton sourire vient illuminer mon esprit ! Les chants de Tsangyang Gyatso, VIe dalaï-lama (1683-1706), tiennent à la fois du poème d'amour et de l'exercice spirituel. Ils expriment les mystères, les luttes et les joies d'une existence vouée tout entière à la sagesse de l'égarement. Maître tantrique pour les uns, libertin pour les autres, cette figure iconoclaste de la mystique tibétaine nous offre une médiation sur l'énergie même de l'amour qu'il soit sensuel ou spirituel. Haïkaï du désir et de ses mille paradoxes, ces poèmes, à la saveur fraîche et spontanée, constituent l'un des joyaux de la littérature courtoise universelle.

01/1996

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Mystique

Calendrier de neuvaine a carlo acutis

A poser sur un meuble ou dans un coin prière, ce calendrier de neuvaine est conçu pour vous aider à prier fidèlement pendant 9 jours. Carlo Acutis est un jeune italien mort à 15 ans d'une leucémie foudroyante en 2006. Béatifié par le Pape François en 2021 Carlo est donné en exemple pour la jeunesse. Destinée aux jeunes ou aux parents, cette neuvaine au Bienheureux Carlo Acutis invite à prier pour la jeunesse de notre époque qui doit relever de nombreux défis pour se construire. Comme Carlo, accrochez-vous au Seigneur, et priez avec ferveur. Par son intercession le Seigneur a déjà fait et fera encore des merveilles.

01/2024

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Napoléon

Napoléon l'icône. La légende en images

Napoléon a atteint l'éternité par l'image. En un temps où la force des tableaux, des sculptures et des estampes touche le public comme jamais, l'Empereur a utilisé la représentation de ses exploits pour glorifier son action. Dès ses premiers pas lors de la campagne d'Italie, il est parvenu à atteindre les élites, mais aussi les couches les plus modestes, en France puis en Europe. Mais sa mort à Sainte-Hélène l'a élevé au rang de héros. Ecrivains, musiciens et publicistes se sont alors emparés de son destin pour en faire un modèle, un "professeur d'énergie" pour les générations suivantes. Cet ouvrage rappelle les cinq étapes ayant été nécessaires à l'exilé de l'Atlantique Sud puis à ses hagiographes, pour transformer cette silhouette en une véritable icône populaire, connue désormais à travers le monde. Le bicentenaire de la mort de l'empereur Napoléon Ier offre l'occasion de cette publication originale consacrée à la légende napoléonienne.

05/2021

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Histoire de France

NOUVELLE HISTOIRE DE LA FRANCE MEDIEVALE. Tome 1, Les origines franques, Vème-IXème siècle

" Ces siècles, de la mort de Childéric à l'avènement des Pipinnides, ont vu la Gaule, entité restée homogène même au temps de l'intégration dans le grand Empire romain, se muer, peu à peu, grâce à la conquête franque, en une Francia, mère aussi bien de l'Allemagne et des petits Etats médians que de la France d'aujourd'hui. Or, telle qu'elle apparaît à la lumière des découvertes archéologiques ou à la relecture de textes dûment critiqués et souvent plus fiables qu'on ne l'a cru longtemps, cette histoire fut beaucoup moins marquée par des césures brutales que par de lentes mutations, variables aussi bien dans l'espace que dans le temps. " Stéphane Lebecq Professeur d'histoire médiévale à l'université de Lille III.

02/1990

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Histoire ancienne

Histoire de la Gaule. Une confrontation culturelle, VIème siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C.

L'historien d'aujourd'hui ne peut envisager la Gaule et les Gaulois de la même manière que ses prédécesseurs : la génération de Jullian fut marquée par la revanche sur l'Allemagne, celle de Carcopino par la colonisation et celle de Hatt par la décolonisation. De plus, l'éventail méthodologique, qui s'est élargi et affiné (de l'épigraphie latine à la photographie satellitaire) depuis un siècle, permet de considérer cette histoire sur la longue durée, c'est-à-dire sur le large demi-millénaire qui s'ouvre au début du vil siècle av. J.-C. (fondation de Marseille). Bien avant la première intervention militaire romaine (125 av. J.- C.), le commerce étrusque puis grec eut une incidence considérable sur la vie même des habitants de la Gaule. Le vin eut ainsi une fonction beaucoup plus large que celle que lui assignent les sources grecques et latines - étancher la " soif celtique " - et modifia en profondeur, avec d'autres produits et objets du monde méditerranéen, les sociétés celtiques. Le commerce joua donc un rôle majeur dans la confrontation de deux civilisations, celle des Grecs et des Romains - fondée sur la pierre -, celle des Celtes - caractérisée par le bois et le torchis. Il n'importe guère finalement qu'un jour les Italiens aient, dès le milieu du IIe siècle au sud, pris le relais des Grecs, qui eux-mêmes avaient évincé les Étrusques : les échanges avaient dépassé l'ajustement de l'offre et de la demande pour remplir un véritable rôle culturel. Rome prit le problème autrement, imposant armées, colons et provinces. Cette brutalité ne constitua pourtant pas en soi une rupture et se borna à donner de tout autres dimensions aux relations économiques et aux contacts culturels. Une fois la saignée césarienne opérée, les Romains cherchèrent en outre à séduire, et de leur côté les Gaulois ne furent ni ces hommes falots faits de sable et de vent que décrit Mommsen ni des vaincus acculturés prêts à s'incliner devant la splendeur des décors urbains ou des autres formes de la civilisation méditerranéenne. La romanisation passa ainsi par un demi-millénaire de commerce, par de subtils accords politiques symbolisés par les cérémonies du culte impérial au Confluent des Gaules (Lyon), et par un élargissement du droit de cité (au milieu du Ier siècle ap. J.-C., les citoyens romains de Gaule étaient les égaux de ceux nés sur les bords du Tibre). Tout fut dit au concile de Reims (70 ap. J.- C.) où les notables assemblés refusèrent les chemins de la rébellion : ils étaient devenus non pas des Gallo-Romains - le terme est une invention contemporaine -, mais des Romains des provinces des Gaules.

04/1997

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Sciences historiques

L'art de la guerre. Les treize articles

A l'égal des œuvres de Machiavel et de Clausewitz, ce traité de stratégie militaire, composé par Sun TZU (VIème-Vème siècles avant J.-C.), est un classique du genre. L'ART DE LA GUERRE OU LES TREIZE ARTICLES, où "chaque mot est une perle", pose les préceptes fondamentaux de la guerre et de la politique. Référence incontournable pour de nombreux stratèges contemporains, ce livre dangereux est un extraordinaire traité sur l'art de la tromperie et du retournement.

09/2012

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Historique

Les reines de sang : La Kahina la Reine Berbère. Tome 1

A l'aube du VIIème siècle, les armées omeyyades déferlent sur le Maghreb. Dihya, la Kahina, signifiant "prophétesse" en berbère, se dressera contre elles. Elle rassembla les tribus contre l'envahisseur, et repoussera durant 10 ans les armées arabes. Elle reste à ce jour une icône pour les Berbères qui lui accordent des pouvoirs surnaturels de devineresse qui vont nourrir sa légende.

06/2022

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Histoire de France

La Deuxième République

La IIème République ne serait-elle, comme pourrait le suggérer sa brieveté (février 1848-décembre 1851), qu'un intermède sans conséquences entre la Monarchie de Juillet et le Second Empire ? Il n'en est rien. Si l'on considère que les mots que la classe politique d'aujourd'hui s'envoie à la face - socialisme, libéralisme et quelques autres ismes - étaient déjà ceux sur lesquels on se battit à l'époque, il apparaît que les débats de 1848-1851 ont porté sur les vraies questions : démocratie politique, démocratie sociale ou les deux à la fois ? Gestion des affaires ou édification d'un monde nouveau ? Révolution dans un seul pays ou propagation de l'idéal auprès des peuples opprimés de l'Europe ? Société avec ou sans Dieu ? Autant de problèmes qui sous-tendent la trame incroyablement accélérée des événements qui se sont succédé en quatre ans. On peut dire que la IIème République contient comme en micro-cosme tout le XIXème siècle, ce siècle à la fois dur et enthousiaste, ce siècle de progrès mais aussi d'immobilisme. A ce titre et par leurs retombées à terme - la Commune, la IIIème République - et à long terme - 1917, 1968 ? - ces années constituent bien un tournant majeur de l'Histoire européenne.

11/1987

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Histoire de France

LA MUTATION DE L'AN MIL A-T-ELLE EU LIEU ? Servage et chevalerie Xème et XIème siècles

Nombre d'historiens (et parmi eux quelques illustres) demeurent soumis à un modèle - la " société féodale ". Comme tout modèle rigide, il les pousse à forcer le trait, à transformer les évolutions en ruptures (par exemple la France de l'an mil), à interpréter toute variation dans le style ou le volume de la documentation comme l'indicateur de bouleversements sociaux. La coupe est pleine quand on fait ressurgir le mythe des terreurs de l'an mil ! Contre la " révolution " prétendument survenue en ces temps, il faut revenir à la chronologie traditionnelle. La servitude antique a changé de visage dès le IXe siècle et la classe dominante a très longtemps conservé les mêmes valeurs, la chevalerie n'ayant pas surgi ex nihilo à l'aube du XIe siècle (Charlemagne n'était-il pas déjà " chevalier " ?). L'histoire des sociétés médiévales marche d'un pas lent et les évolutions l'emportent sur les mutations brusques. Mais l'auteur ne se borne pas à s'en prendre aux idées à la mode ; il multiplie les études de cas, s'attachant aux rites d'entrée et de sortie dans la servitude et la chevalerie, à leurs fonctions pratiques et aux idées qui les sous-tendent. Il montre aussi que coexistent une noblesse héritée et une énergie proprement chevaleresque : on retrouve en Charlemagne l'éclat d'une chevalerie royale et dans les récits de la paix de Dieu (989-1054) l'emprise des modèles de l'Ancien Testament.

07/1998

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Histoire de la philosophie

Discours philosophiques

Nommé Julien l'Apostat par la tradition chrétienne, Julien le philosophe vécut au IVème siècle de notre ère. Il fut d'abord César des Gaules (355-361) et fit de Lutèce sa capitale, puis empereur romain. Il doit son surnom à sa tentative de restaurer la religion païenne dans l'empire romain, alors que lui-même avait été élevé dans la religion chrétienne et plus exactement l'arianisme. Apôtre de la tolérance, il favorise certes le culte des dieux de l'Olympe, mais promulgue un édit autorisant toutes les religions dans l'Empire. Tué au combat en 363, il reste un des principaux auteurs grecs du IVème siècle. Julien écrivit en grec les ouvrages ici rassemblés : Sur le roi soleil ; Sur la mère des dieux ; Contre les chiens ignorants ; Contre le cynique Héraclius ; Contre les Chrétiens ou Réfutation des Evangiles.

10/2022

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Histoire de France

Croisades et pèlerinages. Récits, chroniques et voyages en Terre Sainte, XIIème-XVIème siècle

Au Moyen Age, l'Orient fascine : il est le lieu d'insatiables désirs, il représente l'utopie du raffinement et des richesses, l'espoir du butin, la convoitise d'un luxe inconnu. Sacralisé, il s'offre à la prouesse et à la piété fervente. Dès la fin du XIe siècle, les croisés partent pour arracher aux infidèles les Lieux saints. Les pèlerins s'engagent à leur suite et relatent patiemment le parcours de leur rédemption : la mer Rouge, le Sinaï, Le Caire et Alexandrie, le chemin du Golgotha, sur les traces de la Passion du Christ et des précieuses reliques. A l'horizon se profilent les murs de la Ville sainte, prise puis perdue, qui fait rêver à la Jérusalem céleste. D'autres lieux brillent encore - Constantinople, Antioche, Edesse, Acre, Tripoli -, auxquels sont attachés les grands lignages, Bouillon et Lusignan, Richard Cœur de Lion et le roi Saint Louis. La chevalerie occidentale y arbore ses emblèmes et fait claquer ses oriflammes. Mais l'enthousiasme de la cause sainte ne fait pas oublier les larmes des adieux : les femmes d'Occident s'inquiètent du départ, tandis qu'apparaissent, furtives et inquiétantes, les Sarrasines bientôt converties. Echo des grandes entreprises qui mirent en branle la chrétienté, les chansons de geste de la croisade mêlent l'Histoire au merveilleux, l'imaginaire aux personnages fondateurs des Etats latins. Quant aux voyageurs juifs, ils cherchent la terre de leurs pères, et leurs récits de voyage parlent des retrouvailles attendues et d'une curiosité intense. Portée par les chansons et récits des croisades, par les relations de voyages réels ou fabulés, la mémoire culturelle illustre les réalités et les rêves de l'homme médiéval.

07/1998

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Histoire ancienne

La vie religieuse dans le monde grec du Vème au IIIème siècle avant notre ère

Traduction, suivie de commentaires, de quatre-vingt-six documents épigraphiques, relatifs à la vie religieuse dans les cités grecques du monde égéen entre les Ve et IIIe siècles avant J-C. Ces documents s'adressent principalement aux étudiants préparant les concours de l'enseignement et qui, par méconnaissance des langues anciennes, n'ont généralement plus accès à ce type de sources. Les textes ont été, pour la plupart, empruntés à des recueils de "lois sacrées", selon l'appellation que leur donne la tradition savante. Les sujets abordés portent sur les milieux de la vie religieuse et sur les cultes.

01/1992

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Ouvrages généraux

L'image chrétienne de l'homme

Un exposé magistral sur la spécificité du regard chrétien porté sur l'homme

02/2022

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Beaux arts

De pierre, d'or et de feu. La création artistique au Moyen Âge, IVème-XIIIème siècle

Notre ignorance quasi totale de l'identité des sculpteurs de Chartres, de l'architecte de la Sainte-Chapelle ou des enlumineurs des grands manuscrits à peintures n'est pas le fruit de lacunes documentaires, mais du faible intérêt porté par les hommes du Moyen Age à ceux que nous appelons les artistes. Plus exactement, ils estiment que le seul véritable créateur est le commanditaire, celui qui a voulu l'œuvre et l'a financée, et c'est lui que nomment les sources. Intellectuel (quand il est homme d'Eglise) ou bien détenteur de la puissance publique, il n'est pas un mécène qui permet à l'artiste de s'exprimer, mais un maître d'ouvrage qui trace un programme précis à l'intention du peintre, du sculpteur ou de l'architecte. De ceux-ci il n'attend qu'une seule chose : l'excellence manuelle dans l'exécution. Dans les derniers siècles de l'Antiquité, la création artistique se trouve entre les mains du pouvoir impérial, puis passe, sous les Mérovingiens et plus encore sous les Carolingiens, à celles des rois, enfin à celles des abbés et des évêques, avant de revenir - comme dans l'Allemagne ottonienne ou la France de Saint Louis - au roi. C'est seulement avec l'apparition, aux XIVe et XVe siècles, d'une société civile qui se détache peu à peu de l'Eglise et de la monarchie que la création s'affirme en tant que telle. Le mouvement est alors lancé : avec le Quattrocento italien puis la Renaissance, on assiste au véritable sacre de l'artiste. L'approche, très novatrice, d'Alain Erlande-Brandenburg enrichit la réflexion traditionnelle sur le jeu des styles ou des formes, elle affine la reconstitution (chronologique) des filiations et des influences ; elle s'inscrit dans la contingence, dans l'Histoire elle-même. Elle libère l'histoire de l'art de la froideur et de l'abstraction qui parfois la menacent et lui confère la vitalité du vécu humain.

05/1999

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Philosophie

Image, icône, économie. Les sources byzantines de l'imaginaire contemporain

Il suffit de rappeler le poids des "médias" aujourd'hui pour convenir que l'image est notre destin. Mais sait-on quand et comment s'est noué ce destin ? Ce livre nous fait remonter aux sources mêmes de l'imaginaire contemporain, à la crise de l'iconoclasme byzantin aux VIIIe et IXe siècles. Cette convulsion historique, qui s'acheva officiellement en 843, mit l'Eglise en demeure de produire une doctrine philosophique de l'image invisible qui la mette à l'abri de tout soupçon d'idolâtrie, tout en fondant une stratégie pédagogique et politique de l'icône visible au service de son pouvoir temporel. Le concept majeur et étonnamment moderne qui soutient cet immense dispositif est le concept d'économie. On ne trouvera pas ici le ton néo-spiritualiste du "tout-à-l'icône", devenu très en vogue dès que l'on parle d'art, d'image de Dieu, d'image de l'autre ou de la nouvelle face du monde slave. Nouvel artefact de la "présence" et des espoirs de salut, l'icône doit retrouver (par-delà les effets de mode) les assises de sa vraie puissance spéculative et politique, celle qui lui vient de la pensée patristique.

02/1996

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Divers

Saint Maximin la-Sainte-Baume Tome 2 : Les mystères de la Basilique

Les deux reporters Axel et Alain vous emmèneront cette fois-ci dans les couloirs secrets de cette ville si étonnante au passé très riche et quasi unique. Vous serez fasciné par la richesse de son patrimoine, ses traditions et son épopée bien surprenante. Le saviez-vous ? La basilique de Saint-Maximin détient le 3ième tombeau de la chrétienté. Incroyable ! Pourtant vous marcherez sur les pas de Marie-Madeleine, dont la crypte cache bien des symboles. Autant de lieux de mémoire attirant les visiteurs curieux, sans oublier l'un des plus beaux orgues de France, des Fresques uniques et un retable rarissime. Saint-Maximin-la-Sainte-Baume incarne à elle seule tout un symbole oscillant entre histoire et légende, nul doute, les 4 tomes deviendront une belle encyclopédie imagée, où un grand voyage commence !

09/2021