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Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 2, livres IV-VII, Edition bilingue français-grec ancien

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Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 2, livres IV-VII, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute: le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture. Tome I: livres I-III, Tome II: livres IV-VII, Tome III: livres VIII-X.

01/1960

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Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 3, livres VIII-X, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute: le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture. Tome I: livres I-III, Tome II: livres IV-VII, Tome III: livres VIII-X.

01/1960

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Critique littéraire

Les Ethiopiques : Théagène et Chariclée. Tome 1, livres 1-3, Edition bilingue français-grec ancien

Les amours de romans grecs sont traditionnellement contrariées, et Les Ethiopiques n'échappent pas à cette règle. L'histoire, aussi haletante que rocambolesque, relate en mille et un détour les séparations et les retrouvailles de la belle Chariclée, fille du roi d'Ethiopie et prêtresse d'Apollon, et de Théagène, noble Thessalien. Rebondissements et mésaventures les mènent de Delphes à Méroé en passant par les bouches du Nil. Face à cette surabondance de péripéties, les informations concernant l'auteur sont des plus pauvres. Natif d'Emèse en Syrie Phénicie, il aurait appartenu à une famille attachée au culte du soleil et aurait probablement vécu au IIIème siècle de notre ère. Etait-il païen ? Chrétien ? L'Histoire ecclésiastique de Socrate nous fait part d'un Héliodore évêque qui serait à l'origine du célibat des prêtres, cependant rien ne permet d'identifier l'homme de lettre et l'homme d'église. L'audace et le talent de l'écrivain ne sont pas à mettre en doute : le début in medias res, l'intensité dramatique et la puissance pathétique font des Ethiopiques l'un des romans grecs les plus réussis. Notre édition rassemble en 3 volumes les X livres des Ethiopiques. L'Introduction et la préface du traducteur font le point sur les débats relatifs à l'identité de l'auteur ainsi que sur l'histoire, complexe, de ce texte riche en variante. Une analyse de la fortune des Ethiopiques qui fascinèrent, entre autres, Cervantès, Racine et Shakespeare, est proposée au lecteur. Des notes accompagnent et éclairent la lecture.

01/1960

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Critique littéraire

Géographie. Tome 6, Livre IX (Grèce), Edition bilingue français-grec ancien

Le livre IX de la Géographie, qui traite de l'Attique, de la Béotie, de la Phocide, de la Locride et de la Thessalie, est la partie de 1'oeuvre de Strabon qui nous est parvenue le plus mal en point. Des collations nouvelles, ou anciennes vérifiées, et l'utilisation du palimpseste du Vatican ont permis de faire progresser sur quelques points importants l'établissement du texte et de réaliser un apparat critique rigoureux et, autant que faire se peut, exhaustif. Les notes et le commentaire ont mis à profit les travaux les plus récents des meilleurs spécialistes actuels, archéologues et historiens, de ces différentes parties de l'Hellade. Des cartes en quadrichromie aident le lecteur à se repérer sur le terrain tandis qu'un lexique des noms de lieux avec références au texte lui permettent de se retrouver dans la Géographie.

11/1996

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Histoire de France

Mémoires. Livres IV-VI, édition bilingue français-ancien français

Au départ simple matériau destiné à l'archevêque Angelo Calo, les souvenirs de Philippe de Commynes, au fil de leur rédaction, sont devenus une œuvre autonome, marquant la naissance d'un genre inédit : celui des Mémoires, où l'historien, non seulement acteur et témoin de l'Histoire, s'en fait aussi le juge et l'arbitre. Dans les six premiers livres, qui relatent le règne de Louis XI, trois portraits se détachent et s'entrelacent : ceux de Louis XI, de Charles de Bourgogne, dit le Téméraire, et du mémorialiste en personne. À travers le duel entre la force du Téméraire, que Commynes abandonna en 1472, et la ruse de Louis XI, qu'il rejoignit alors et dont il fut le conseiller pendant plus de dix ans, c'est le destin tragique de la maison de Bourgogne qui est suivi pas à pas. Tout à la fois récit historique, autojustification, recueil de conseils politiques, de maximes et de réflexions sur la condition humaine, cette somme autobiographique annonçant les Essais de Montaigne livre un éclairage irremplaçable sur la seconde moitié du XVe siècle.

11/2007

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 6 Livre VI, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI de ses Antiquités Romaines, Denys d'Halicarnasse, historien grec et professeur de rhétorique de la période augustéenne, entreprend le récit des événements qui eurent lieu au cours des années 497 à 493, selon la chronologie adoptée par l'auteur (qui diffère légèrement de celle adoptée par Tite-Live). Cette période, qui s'étend sur cinq consulats, est marquée par les deux événements majeurs que sont la bataille du lac Régille opposant Rome aux cités latines et la sécession de la plèbe sur le mont Sacré, laquelle aboutit à l'institution du tribunat de la plèbe. La victoire des Romains au lac Régille marque l'échec définitif de la famille royale des Tarquins, alliés aux cités latines, pour reprendre le pouvoir à Rome. Le vieux roi achèvera par la suite sa vie, exilé dans la cité campanienne de Cumes. La seconde section du livre est centrée sur la montée progressive des tensions entre plèbe et patriarcat à Rome. Le soulèvement de la plèbe est présenté comme un drame qui s'achève par le discours de Menenius Agrippa, morceau d'éloquence comprenant la célèbre allégorie des membres et de l'estomac. Denys a recours pour décrire le conflit interne à la cité romaine à des concepts hérités de la pensée grecque. Ainsi, la sécession de la plèbe est décrite comme une stasis qui rappelle le récit des massacres fratricides des Corcyréens durant l'été 427 avant J. -C. chez Thucydide. L'édition du tome VI des Antiquités Romaines de Denys d'Halicarnasse dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de l'historien accompagné de la traduction de Jacques-Hubert Sautel. Le texte est précédé d'une riche introduction dans laquelle sont abordés divers aspects intéressants de l'oeuvre de l'historien, tels que le personnel politique présent dans le récit, le vocabulaire employé pour décrire les événements politiques et l'intérêt historique et littéraire de l'oeuvre. Enfin, le lecteur trouvera à la fin de cette notice un exposé de la tradition manuscrite du texte ainsi que des principes qui ont régi son édition.

05/2016

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Critique littéraire

Histoire nouvelle. Tome 1, Livres I et II, Edition bilingue français-grec ancien

"Lu un ouvrage d'histoire en six livres du comte Zosime, ancien avocat du fisc ; en matière de religion, c'est un impie et souvent, sur de nombreux points, il aboie contre la vraie foi. Il est concis et, dans son style, il est net et pur ; il n'est pas dépourvu d'agrément. Il commence son récit, peut-on dire, à Auguste et il passe rapidement en revue tous les souverains jusqu'à Dioclétien en rapportant uniquement leur avènement et leur succession ; à partir de Dioclétien, il traite plus longuement, en cinq livres, des souverains qui ont régné. Le premier livre, en effet, dénombre les empereurs antérieurs à Dioclétien depuis Auguste. L'auteur achève son sixième livre en traitant l'époque où Alaric fit pour la deuxième fois le siège de Rome et, alors que les Romains étaient aux prises avec la disette, leva le siège, après leur avoir donné Attale comme empereur. Plus tard, il enleva aussi le trône à ce personnage parce qu'il ne semblait pas bien gérer le pouvoir qui lui avait été donné ; il envoya traiter avec l'empereur Honorius, qui séjournait alors à Ravenne. Mais Sarus, un Goth lui aussi, ennemi d'Alaric, et qui avait trois cents hommes sous ses ordres, se joignit à Honorius en promettant son alliance contre Alaric et se dressa contre celui-ci. Son sixième livre se termine là-dessus". Photius, Bibliothèque, codice 98.

01/2000

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Critique littéraire

Politique. Tome 1, Introduction ; Livres I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Aristote traite de la science politique à partir du point de vue de la cité-Etat, point de vue dont il soutient qu'il est le plus favorable à l'épanouissement total du citoyen.

04/1991

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Critique littéraire

Les Dionysiques. Tome 3, Chants VI-VIII, Edition bilingue français-grec ancien

Les trois chants des Dionysiaques publiés dans ce volume forment un ensemble capital pour la connaissance de l'art de leur auteur, de la civilisation de l'Antiquité tardive et de la mythologie antique. Les thèmes astrologiques et orphiques brassés dans le chant VI, l'explosion sensuelle et mystique des amours de Zeus et de Sémélé aux chants VII et VIII, la puissante vision du destin de l'Univers qui s'exprime dans l'ensemble, font la qualité de ces trois chants et assurent leur originalité au sein du poème lui-même. Ce volume, le sixième publié dans notre collection après les tomes I-II, IV, VII et IX, présente les mêmes qualités que les autres volumes : sûreté de l'établissement du texte, qualité de la traduction française, grande richesse des préfaces et des notes. Cette édition est, à l'heure actuelle, sans équivalent.

01/1992

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Critique littéraire

Cyropédie. Tome 2, Livres III à V, Edition bilingue français-grec ancien

La Cyropédie ou Education de Cyrus, dont le titre ne convient tout à fait qu'à une partie du premier livre, est une ouvre difficile à définir et à classer, ainsi qu'en témoigne la diversité des appellations qui lui ont été données : histoire, histoire romancée ou roman historique, biographie romancée, roman philosophique ou moral, roman didactique, traité d'éducation, institution militaire, ouvrage socratique, éloge. En fait, elle est tout cela. Elle se présente comme la Somme des idées sur l'éducation, la politique, la morale, l'art militaire, la chasse, l'équitation, que Xénophon avait déjà exprimées ou qu'il exprimera plus tard - c'est là affaire de dates - dans ses autres écrits, notamment dans ses traités plus courts et plus spécialisés.

01/1999

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Critique littéraire

Discours. Tome 2, Discours II-X, Edition bilingue français-grec ancien

Discours II : Réponse à ceux qui l'avaient appelé arrogant. Ecrit en 380 ou 381 après J-C, c'est un manifeste du parti païen prononcé au cours l'une séance publique, dans la salle de son école au bouleuterion et devant un auditoire assez large. L'intérêt de ce texte est de nous donner l'expression officielle de la pensée politique de Libanios à la fin d'une période de sa vie, Discours III : A ses élèves sur le discours Composé dans sa vieillesse après l'émeute de 387, il tient d'un genre oratoire connu, la réprimande Libanios a décidé un jour de supprimer le discours de clôture des cours de l'année, les étudiants se sont plaints et ils le réclament comme un dû. Discours IV : Pour montrer qu'il ne radote pas, ce discours est dirigé contre un consulaire de Syrie nommé Eutropios. Discours V : Artémis hymne en prose à la déesse. Discours VI, VII, VIII : Trois dissertations morales ; de l'instabilité, la richesse mal acquise est un malheur plus grand que la pauvreté, de la pauvreté. Discours X : Sur le Plèthre dirigé contre Proclos, jeune comes Orientis en 383 et 384, coupable aux yeux du sophiste d'avoir voulu agrandir le Pléthrion d'Antioche, un des lieux essentiels des jeux Olympiques.

01/1988

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Sources chrétiennes

Contre Julien. Tome 4, (Livre VIII-IX), Edition bilingue français-grec ancien

Le Contre Julien est une oeuvre monumentale qui réfute pas à pas l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien durant l'hiver 362-363. Le Contre Julien de Cyrille d'Alexandrie (444) est une réfutation monumentale de l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien en 362-363. Ce traité, qu'il est d'usage d'appeler Contre les Galiléens, est conservé presque exclusivement par les citations qu'en donne Cyrille. Le livre VIII, très spécifique, ne réfute que trois fragments de Julien choisis de manière à présenter un traité dogmatique sur la Trinité et l'Incarnation. Selon Julien, Moïse et les prophètes n'ont pas annoncé Jésus, et le début de l'Evangile de Jean prouverait que les chrétiens croient en plusieurs dieux. Pour lui répondre, l'Alexandrin expose sa théologie trinitaire à partir de ses fondements scripturaires et grâce à une longue séquence de citations philosophiques - certaines ne sont transmises que par Cyrille - visant à établir que Platon, Numénius, Plotin, Porphyre et le Corpus hermétique ont eu connaissance de la Trinité. Pour le volet sur l'Incarnation, il cite le philosophe Amélius, qui aurait " su qu'un Verbe s'était fait homme ". Le livre IX poursuit l'exposé christologique avec l'exégèse de textes aussi mystérieux que célèbres : Genèse 6 sur l'union des " fils de Dieu " avec les filles des hommes, et Lévitique 16 sur le bouc émissaire. Contre Julien, pour qui le christianisme a trahi le judaïsme, il défend aussi, en citant encore Porphyre, la signification figurative de la Loi et sa valeur pour les chrétiens.

01/2022

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Critique littéraire

Histoires. Tome VII, Uranie, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre VIII des Histoires d'Hérodote rend compte d'événements cruciaux dans l'affrontement qui eut lieu entre Grecs et Perses. Ces événements eurent lieu en 480 avant J.-C. Après avoir évoqué la bataille navale de l'Artémision à l'issue indécise pour les deux camps, l'historien relate le retrait de la flotte grecque à Salamine. Le roi perse Xerxès arrive ensuite en Attique trois mois après avoir franchi l'Hellespont. C'est alors que les Athéniens prennent la décision douloureuse d'abandonner leur cité à l'ennemi et de se réfugier sur leurs navires pour affronter les Perses sur mer. L'Acropole est prise et incendiée par les barbares. Le récit qu'Hérodote fait de la bataille de Salamine fait la part belle à l'aristeia du général athénien Thémistocle. La victoire finale de la flotte grecque devait rester dans la mémoire athénienne comme la victoire de la liberté face à l'oppresseur, mais aussi comme une victoire du peuple athénien, car les thètes, c'est-à-dire la catégorie sociale la plus pauvre du démos, avaient combattus sur les trières. Cette bataille brisa ainsi l'élan des envahisseurs qui ne firent dès lors plus que reculer. La flotte perse, vaincue, se retira alors vers les côtes d'Asie, pendant que le Grand Roi fuyait à travers la Grèce centrale. Le livre VIII des Histoires d'Hérodote présenté dans la Collection des Universités de France, met à disposition du lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en quatre sections relatant les premiers affrontements entre Grecs et Barbares, la bataille de Salamine, la fuite de la flotte Perse et la libération de la Grèce. Le lecteur trouvera en tête de ces sections des notices introductives résumant leur contenu et présentant leurs enjeux historiques.

01/1973

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Collection Budé

Histoire romaine. Tome 11, Livre XIV : Guerres civiles, Livre II, Edition bilingue français-grec ancien

La guerre civile qui opposa César à Pompée est un événement majeur de l'histoire romaine et il est clair que, deux siècles après, le sujet intéressait toujours les lecteurs. Appien l'a traité avec talent et tient jusqu'au bout son lecteur en haleine, sans trop se soucier toutefois de l'exactitude historique. Le récit part de la "conjuration" de Catilina, surmontée par Cicéron, puis retrace les débuts politiques de César jusqu'à la conclusion du premier Triumvirat, un accord politique qui ne parvint pas, tant s'en faut, à rétablir la paix civile, compromise par les ambitions et la corruption des gouvernants, par celle aussi des gouvernés qui vendaient leurs suffrages. Ayant échoué dans sa tentative de redressement des institutions, Pompée tombe sous la coupe des aristocrates, hostiles à César, ce qui conduit à un conflit ouvert. Appien relate d'abord les opérations menées contre Pompée lui-même, jusqu'à Pharsale et à la mort pitoyable de Magnus. Puis il traite brièvement des guerres engagées contre ses lieutenants, en Afrique et en Hispanie. César sort vainqueur de ces ultimes affrontements mais, sur le plan politique, il échoue, car il ne parvient pas à mettre en place un régime équilibré. Appien analyse les motifs du mécontentement, qui conduit à un regroupement des opposants menés par Brutus et Cassius, puis aux Ides de Mars. Mais la mort de César ne résout rien et Marc Antoine, soutenu par Lépide, réussit à retourner le peuple contre les "Libérateurs" . Ce récit très vivant, ponctué de discours bien construits, reste agréable à lire et on a pu le qualifier de "roman historique" . Pour les historiens modernes, il présente l'intérêt de conserver des traditions autres que ce que l'on peut encore lire chez Salluste, chez Cicéron et chez les auteurs du corpus césarien.

02/2021

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 3, Chant IV, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "cest celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant J-C, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des ouvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande oeuvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'oeuvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles.

01/1981

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Fragments Tome 1 Livres VI-X, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre offre une édition critique, accompagnée d'une traduction et d'un commentaire philologique et historique, des livres de la deuxième pentade de Diodore de Sicile, qui fait aller le lecteur de la fin des antiquités grecques à la première guerre médique. Participant avant tout du renouveau d'intérêt qu'a connu l'oeuvre de Diodore dans les dernières décennies, cette édition entre également de façon générale dans le cadre des recherches qui se sont développées en Italie, en France, et en Belgique, dans le cadre des historiens "fragmentaires" . En effet, comme les livres des troisième et quatrième décades, les livres VI-X ne subsistent plus qu'à l'état de fragments, depuis qu'a péri, en 1453, le dernier témoin manuscrit du texte complet. Le gros des fragments se trouve dans les Excerpta Constantiniana, une collection d'extraits d'historiens de langue grecque que l'empereur byzantin Constantin VII Porphyrogénète fit compiler durant la première moitié du Xe siècle ; le reste est constitué de citations ou de paraphrases, témoignages de quelques apologistes, chronographes ou autres érudits de l'antiquité tardive et de la période byzantine, qui, pour différentes raisons, citèrent Diodore de Sicile dans leurs oeuvres. A partir de ce matériau riche et complexe, l'auteur a entrepris de reconstituer l'économie générale et le contenu de chacun des cinq livres, avec une attention particulière portée aux problèmes de chronologie : lorsque l'historien présente, au livre I, le plan d'ensemble de son enquête, en insistant sur l'unité des six premiers livres, celui-ci met en place une construction chronologique et thématique qui fait du livre VI le dernier livre "mythologique" , mais aussi le dernier livre des "archéologies grecques" . Dans la transition avec les temps olympiques (de 1184/3 à 777/6), Diodore semble suivre le modèle d'exposition défini par Apollodore d'Athènes dans ses Chronika : l'historien s'achemine donc définitivement vers le spatium historicum (introduit au livre VII), l'articulation choisie étant la fin de la guerre de Troie. Cet examen de la chronologie s'inscrit dans le cadre d'une analyse historiographique plus large. En effet, il est un point essentiel, pivot dans l'interprétation de la structure de la Bibliothèque, sur lequel Diodore se détache particulièrement de ses prédécesseurs : c'est dans la conception qu'il propose de l'histoire universelle, étudiée en détail dans l'édition. La tâche était particulièrement difficile de fondre dans une même narration le récit des épisodes survenus en tant de points de l'oecoumène (traitée comme ??? ?????), en partant des origines et rejoignant son temps, tout en respectant la méthode annalistique : comment éviter de manquer au précepte de continuité, à celui d'unité dans la composition, et enfin à celui de symétrie, que Diodore professe en tout point de l'oeuvre ? Dans les livres VI-X se trouvent certains éléments de réponse, et certaines traces de la façon dont l'historien tissa ensemble épisodes principaux et narrations de faits parallèles. Le commentaire examine en outre plusieurs questions d'exégèses théologiques, liées notamment à la doctrine évhémériste, qui trouvait un aboutissement dans la Bibliothèque historique. Les fragments de tendance évhémériste constituent du reste une parfaite illustration de la difficulté qu'il y a d'interpréter la littérature fragmentaire : le commentaire tâche de démêler soigneusement dans chaque fragment ce qu'il importe de prêter au citateur, voire aux citateurs successifs, dont la concaténation demandait à être détaillée, et ce qu'il convient de reconnaître en dernière analyse à Diodore de Sicile. Ancienne étudiante de l'université Paris-IV-Sorbonne et de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, docteur de l'université de Paris-IV et de la Scuola Normale Superiore de Pise, Aude Cohen-Skalli enseigne depuis 2010 à l'université de Nice-Sophia Antipolis. Elle a participé à plusieurs colloques sur l'oeuvre de Diodore de Sicile et sur l'histoire de la Sicile grecque et romaine, et est l'auteur d'une dizaine d'articles sur la Bibliothèque historique de Diodore, sur l'histoire de la Sicile, sur les historiens grecs de Rome et sur des questions d'historiographie fragmentaire.

05/2012

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Critique littéraire

Les fastes. Tome 2, Livres IV-VI, Edition bilingue français-latin

Oeuvre unique dans toute l'Antiquité, Les Fastes nous transmettent une véritable somme théologique de la religion romaine, peu susceptible de déformation, puisque le poète y suit jour après jour (tel est le sens du titre : calendrier) les fêtes et rituels de Rome. Le présente édition a bénéficié de toute une série de travaux érudits et repose sur des collations de manuscrits nouvelles. Un effort particulier a été fait dans les notes pour, à partir d'un texte bien établi et bien traduit, dégager l'apport du poète (observation directe du rituel) de sa gangue d'interprétations syncrétistes, souvent d'origine grecque.

01/1993

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Critique littéraire

Histoire des animaux. Tome 1, Livres I à IV, Edition bilingue français-grec ancien

L'Histoire des animaux est l'ouvrage le plus long du Corpus aristotelicum. Il est aussi l'un des traités biologiques les plus célèbres du Stagirite : dès l'Antiquité, il figure dans toutes les listes d'ouvrages d'Aristote, fut l'une des sources majeures de Pline l'Ancien et inspira Plutarque. L'Histoire des animaux aurait été composée entre 347 et 342, en tous les cas avant la Génération des animaux et Des Parties des animaux, auxquels il fournit la matière principale. En effet, L'Histoire des animaux ne vise pas l'explication c'est l'objet des deux autres traités cités mais la description du monde animal, terrestre, maritime et céleste. Il constitue pour nous un formidable témoignage des connaissances zoologiques d'alors et de l'inépuisable puissance d'observation de son auteur. La présente édition regroupe en trois tomes les IX livres de l'Histoire des animaux, ainsi que le livre X Sur la Stérilité qui en faisait sans doute partie. L'introduction du tome I replace l'Histoire des animaux dans l'oeuvre d'Aristote et fait le point des différentes hypothèses relatives à la datation, notamment celle de Werner Jaeger. La composition du texte ainsi que ses sources sont étudiées, de même que le style du traité. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail. Le texte est accompagné de notes, approfondies en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. 3 Tomes. Texte établi et traduit par Pierre Louis.

01/1999

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Collection Budé

Anabase d'Alexandre. Tome 2, Livres III-V, Edition bilingue français-grec ancien

Ce volume contient les livres III à V de l'Anabase, et conduit le lecteur de décembre 332 jusqu'à la fin de l'été 326. Avec l'arrivée d'Alexandre en Egypte, où il fonde Alexandrie, nous restons dans le monde méditerranéen. Mais ensuite, pour affronter Darius à Gaugamèles, puis poursuivre le vaincu et éliminer l'usurpateur Bessos qui aurait pu le concurrencer, Alexandre s'enfonce au coeur de l'Asie où il passe les années 329-327. Une fois ces régions soumises, Alexandre prit la route de l'Inde où il remporta une victoire mémorable sur le roi Pôros, mais perdit la confiance de ses soldats, épuisés par les pluies de la mousson. Années glorieuses, certes, mais attristées par des conflits sanglants avec les traditionalistes (Parménion et ses amis, mais aussi Kleitos) et les philosophes de l'école d'Aristote, attachés aux valeurs de l'hellénisme. Cinq siècles après les événements, Arrien s'est efforcé de rendre compte de ces événements, et, même si son récit trouble souvent l'historien moderne, il reste agréable à lire et élargit l'horizon des connaissances.

06/2023

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 9, Livre XIV, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre recouvre une période d'histoire grecque, sicilienne et romaine qui s'étend des années 404 à 386 avant J-C. Parmi les événements les plus marquants figurent l'établissement des Trente à Athènes et leur chute, l'expédition des Dix Mille en Asie, des épisodes du règne de Denys de Syracuse comme les sièges de Motyé et de Rhégion, et la prise de Rome par les Gaulois.

01/1997

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

En entreprenant de raconter les premiers temps de l'histoire de Rome, Denys d'Halicarnasse, historien et professeur de rhétorique d'origine grecque, s'inscrivait pleinement dans le projet augustéen de restauration des valeurs de l'ancienne société romaine. Bien que traitant l'histoire de la cité latine, Denys demeure néanmoins pleinement grec, défendant le courant littéraire que l'on nomma atticisme par sa volonté d'imiter le style des grands auteurs grecs des Ve et IVe siècles avant J. -C. tels que Démosthène. Par cette démarche originale dans les premiers temps du principat, l'historien avait pour objectif de mieux faire connaître Rome à ses compatriotes helléniques. De ce point de vue, le livre III de ses Antiquités Romaines retient particulièrement l'attention. Dans un récit qui oscille entre légende et histoire, Denys y relate les règnes des rois romains Tullus Hostilius, Ancus Marcius et Tarquin l'Ancien. Si beaucoup d'événements relatés dans le règne du premier relèvent de la fable, tels que le célèbre affrontement des Horaces et des Curiaces qui inspira Corneille, le nom de Tarquin est quant à lui plus attesté par l'archéologie comme en témoignent les vestiges du Circus Maximus ou du temple de Jupiter Capitolin. Le récit de l'historien fait dans ce livre la part belle aux guerres qu'entretient Rome avec ses cités voisines. Le règne de Tullus Hostilius met ainsi fin au conflit qui oppose l'Vrbs à sa métropole Albe. Les enjeux diplomatiques de cette opposition sont présentés par Denys dans des termes qui ne sont pas sans rappeler la présentation des conflits entre métropoles et colonies chez Thucydide. En cela, l'historien parachève sa volonté d'inscrire l'histoire de Rome dans une filiation hellénique. L'édition du livre III des Antiquités Romaines dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Denys d'Halicarnasse accompagné de la traduction en français de Jacques-Hubert Sautel. Le volume s'ouvre par une introduction dans laquelle est exposé l'intérêt historique du récit et où est retracée la tradition manuscrite du texte.

01/1999

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre est consacré surtout à des questions africaines vues par des yeux grecs. Commencé par une description ethnographique des tribus éthiopiennes, il se poursuit par un périple de la mer Erythrée (qui inclut les côtes de l'Arabie). La principale source est alors Agatharchidès de Cnide mais Diodore ajoute des notations pittoresques ou pathétiques. Une seconde partie présente très rapidement les Libyens pour développer ensuite une mythologie qui est beaucoup moins celle de ce peuple que le résultat d'une élaboration des milieux alexandrins Autre source (Denys de Mytilène), autre ton. Pour l'établissement du texte, Bibiane Bommelaer a pu utiliser les travaux encore inédits de P Bertrac et a collationné directement les manuscrits principaux de chacune des familles conservées Elle a en outre tiré parti, pour la première fois, de la traduction latine que Poggio Bracciolini avait faite, au XVe siècle, d'un manuscrit aujourd'hui perdu qui représentait à lui seul une autre famille. La présente édition renouvelle donc la question.

06/1989

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Critique littéraire

La guerre du Péloponèse. Livres IV et V, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

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Critique littéraire

Théologie platonicienne. Tome 6, Livre VI, Index général, Edition bilingue français-grec ancien

Sixième et dernier volume de la première édition critique et la première traduction française de la Théologie platonicienne de Proclus (410-485). Le projet de Proclus de constituer, au moyen des méthodes scientifiques de la théologie, un corps de doctrines théologiques empruntées aux sources les plus authentiques de la tradition grecque (Platon, Homère, Hésiode, Orphée, les Oracles chaldaïques etc) se termine ainsi par l'étude des dieux hypercosmiques (c'est-à-dire les dieux immédiatement transcendants au monde).

01/1997

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 1, Chants I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Dans la vaste pope nonnienne, qui compte 48 chants, les chants I et II occupent une place particulière : outre leur rôle d'introduction, ils ont une valeur programmatique tant pour la forme du poème que pour son contenu. Le poète y place son oeuvre sous la figure emblématique de Prote, prodigieux, multiforme et clairvoyant, comme le serait le poème, tandis que Zeus présente l'épisode mythologique dont il va être question : le père des dieux envoie son fils pour réconforter l'humanité souffrante. Ce Dionysos bienfaiteur et sauveur des hommes, est en bien des points proche d'un autre sauveur et rappelle que Nonnos fut aussi l'auteur de la Paraphrase de la Vie de Saint Jean. Les chants I et II, consacrés, après le prologue, à l'archéologie du dieu, contiennent l'histoire de Cadmos et notamment la grandiose, et parfois burlesque, typhonie. Notre édition des Dionysiaques propose dans le tome I une riche introduction générale, fruit des recherches érudites de Francis Vian. Elle fait le point des connaissances relatives à Nonnos et discute les différentes hypothèses, tant sur les questions de datation que sur le contexte de rédaction, l'Alexandrie cultive du Ve sicle. Une explication théologique aide à mieux comprendre le cycle des réincarnations des trois Dionysos, Zagreus, Bacchos et Iacchos. Le sommaire général est accompagné dune étude de la composition d'ensemble du poème ainsi que de la métrique. L'histoire de la tradition manuscrite ainsi que la postérité du texte sont relatées en détail. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre et assorti d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index ainsi que d'une Planisphère céleste.

01/1976

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Critique littéraire

Histoires. Tome IX, Calliope, Edition bilingue français-grec ancien

Le dernier livre des Histoires d'Hérodote raconte les ultimes efforts des troupes grecques pour chasser de Grèce continentale l'envahisseur perse. Après la bataille de Salamine relatée dans le livre précédent, le roi Perse Xerxès avait laissé une armée de 300 000 hommes sous le commandement de Mardonios. Hérodote raconte dans la première section du livre IX comment cette armée affronta la coalition grecque à Platées durant douze jours. La victoire finale des Grecs marqua la fin des entreprises barbares contre l'Europe. En même temps que la bataille de Platées eut lieu celle de Mycale sur mer, qu'Hérodote relate dans la section suivante de son récit. La poursuite des barbares par les Grecs aboutit à la prise par les Athéniens de Sestos, lieu où aboutissait le pont de bateaux tendu par les Perses à travers le détroit. Hérodote évoque enfin comment, au signal donné par les Samiens, se soulevèrent contre les Perses les cités grecques d'Ionie. Avec le récit de ces événements se terminent les Histoires d'Hérodote, dont on ignore si elles constituent une oeuvre achevée. Le livre IX des Histoires d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, propose au lecteur le texte grec de l'historien accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est subdivisé en deux sous-parties, relatant la bataille de Platées et la poursuite des barbares jusqu'aux rivages d'Asie. Le lecteur trouvera au début de chacune de ces parties une notice résumant son contenu et présentant les sources de l'historien.

01/1968

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Critique littéraire

Histoires. Tome III, Thalie, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir décrit les moeurs et les coutumes des Egyptiens, Hérodote entreprend dans le livre III de ses Histoires le récit de l'expédition du roi Perse Cambyse en Egypte. Si, dans cette partie du récit, l'idée d'un conflit entre les Grecs et les barbares d'Asie est quelque peu effacée, la narration de l'historien demeure structurée autour du rêve d'un empire universel qui hante les Achéménides. L'histoire de Cambyse est entrecoupée par le récit d'événements qui se déroulent entre Grecs, tels que l'histoire de Polycrate, tyran de Samos ou celle de Périandre, tyran de Corinthe. L'histoire telle que la dépeint Hérodote emprunte tantôt à la tragédie tantôt au conte. Ainsi, Cambyse apparaît comme un personnage de tragédie victime de son démon, alors que la digression consacrée aux Ethiopiens relève du merveilleux et de la fantaisie. Avec l'avènement au pouvoir de Darius racontée dans la deuxième partie du livre III, Hérodote esquisse l'idée du conflit entre Perses et Grecs d'Europe. La mission de prospection et d'espionnage envoyée par le roi perse en Grèce constitue la première étape de la marche des Achéménides contre l'hellénisme. Hérodote insère dans son propos une digression intéressante qui témoigne de la réflexion politique menée en Grèce à son époque : il s'agit de la délibération entre trois perses sur la meilleure forme de gouvernement. La Collection des Universités de France propose au lecteur le texte grec d'Hérodote accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en deux grandes parties, l'une étant consacrée à l'expédition de Cambyse en Egypte et l'autre à l'avènement de Darius. Chacune de ces sections est précédée d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux historiques.

01/1967

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 6, Chants XIV-XVII, Edition bilingue français-grec ancien

Panopolis, actuelle Akhmîm en Haute-Egypte, était à la fin du IVe siècle de notre ère un centre imprégné d'hellénisme, souvent ardent à défendre le paganisme contre la propagande chrétienne. C'est là qu'est né le poète Nonnos, qui vécut par la suite à Alexandrie. Bien que chrétien, Nonnos fut certainement influencé par les cercles intellectuels de la capitale de l'Egypte, qui furent l'un des derniers bastions du paganisme dans l'orient Romain. Cela peut expliquer qu'il ait composé une grande épopée à la gloire de Dionysos. Les Dionysiaques sont ainsi animées par une vraie foi païenne, faisant une place importante à l'orphisme, aux mystères, à la magie et à l'astrologie. Les chants XIV à XVII du poème, contenus dans le présent volume, relatent une partie de la campagne de l'armée de Dionysos contre les Indiens, guerre qui sert de prototype mythique à celle d'Alexandre. Nonnos adopte dans son récit une esthétique baroque où des épisodes à thématique érotique et bucolique sont insérés dans le récit militaire. Ainsi, le chant XIV s'ouvre sur la fin du catalogue de l'armée de Dionysos et se conclut par le récit de la bataille du lac Astacide où les Indiens boivent l'eau miraculeusement changée en vin. Le chant XVII est quant à lui centré sur la bataille du Taurus. Entre ces récits à tonalité épique, Nonnos intercale l'évocation de la passion d'Hymnos pour la Nymphe Nicaia au chant XV et l'amour de Dionysos pour la même Nymphe au chant XVI. Nicaia, après avoir rejeté et tué Hymnos, succombe à l'ivresse du vin et s'unit au dieu dans son sommeil. Ces épisodes amoureux ne sont pas sans rappeler Ovide ou Apollonios de Rhodes. L'édition des chants XIV à XVII des Dionysiaques dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Nonnos accompagné de la traduction en français de Bernard Gerlaud. Chacun des chants est précédé d'une notice qui en résume le contenu tout en en précisant les enjeux littéraires.

02/1994

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Religion

Les Stromates. Stromates III, Edition bilingue français-grec ancien

Le Stromate III, en 18 chapitres et 110 sections, porte sur le mariage, en trois parties principales : exposé des diverses positions adverses (chap. 1-4), synthétisées et réfutées en deux groupes, les licencieux et les encratites (chap. 5-11), réfutées à nouveau par les Ecritures et les arguments de Clément (chap. 12-18). Ce livre est, par son ampleur et sa diversité, une source capitale pour la connaissance des doctrines multiples sur le mariage qui se sont affrontées au IIe siècle chez les chrétiens et de l'émergence d'une orthopraxie. Aux interprétations contrastées de l'enseignement de Paul et des évangiles, viennent s'associer des pratiques et des théories portées par des paroles et des textes, auxquels Clément donne accès, qui relèvent de traditions qu'on appelle aujourd'hui apocryphes. Un tel document n'a pas manqué, dans les décennies récentes, de susciter l'intérêt non seulement des historiens du christianisme et des théologiens, mais aussi des anthropologues et des philosophes, en particulier Michel Foucault dans le récent volume posthume, Les Aveux de la chair. Tout en étant en accord avec les philosophes grecs, platoniciens, aristotéliciens et surtout stoïciens, Clément s'efforce de tout faire remonter aux prescriptions du Logos, qu'elles s'énoncent dans la nature, la raison humaine ou la parole de Dieu, et donne à l'enseignement sur le mariage une portée théologique : la procréation humaine, pour autant qu'elle aura été accomplie selon la loi, est " à la ressemblance " de la Création divine. Rejetant les deux excès (licence ou rejet pur et simple) et soucieux de définir une voie moyenne en promouvant une continence vraiment chrétienne, l'Alexandrin apporte ici la première réflexion approfondie sur les développements du Nouveau Testament et une nouveauté par rapport aux précédents philosophiques : les considérations sur les plaisirs de l'amour et les réflexions sur le mariage, séparées jusque-là, sont réunies dans l'examen des relations entre époux, lequel devient un objet " relativement autonome ".

08/2020

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome IV, Codices 223-229, Edition bilingue français-grec ancien

223 Diodore de Tarse, 224 Memnon, 225-227 Eulogius d'Alexandrie, 228-229 Ephrem.

01/1965