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Les formes sociales de la pensée. La sociologie après Wittgenstein

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Sociologie

Les formes sociales de la pensée. La sociologie après Wittgenstein

L'œuvre de Wittgenstein ne vise pas - c'est vraiment le moins qu'on puisse dire - à proposer un modèle pour les sciences sociales. Or, curieusement, Wittgenstein figure parmi les auteurs que les sociologues aiment aujourd'hui invoquer pour justifier le bien-fondé de leurs analyses. Les notions de " forme de vie ", de " jeu de langage ", de " suivre une règle " et de " grammaire " ont pris place dans leur lexique ; et le fameux " esprit " de la " pensée Wittgenstein " souffle sur les sciences sociales... Plutôt que de s'appesantir sur le caractère forcé, voire un peu absurde de cette invocation, il convient de le considérer comme un symptôme : celui de l'évolution d'une discipline qui en est venue à prendre en considération la signification, l'ordre des pratiques, et la nature intentionnelle des faits sociaux. Mêlant étroitement et de façon exemplaire histoire des idées et réflexion méthodologique, ce livre explore trois thèmes sociologiques liés au problème de la signification et de ses usages : la connaissance ordinaire, l'interprétation objective et l'accord dans la coordination. Ce faisant, il aidera les sociologues qui veulent réfléchir à la méthode et à l'objet de leur discipline à se mesurer à un problème très actuel : comment faire une sociologie qui ne se pose pas des questions aussi illusoires que celles dont Wittgenstein entendait délivrer la philosophie ?

03/2007

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Sociologie

Les Formes sensibles de la vie sociale

Existe-t-il un imaginaire collectif qui s'exprimerait dans la vie quotidienne des groupes, dans leur façon de s'emparer de l'espace ?

04/1986

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Philosophie

A la recherche de la pensée sociale

Sur le chemin du temps, l'essai interroge la socialité positive de l'humain dans ses conduites égalitaires et de justice sociale. Il recherche les traces de l'élaboration mentale d'une pensée sociale positive, constructive, de paix... Dans l'Antiquité, la philosophie veut d'abord améliorer l'homme. Elle devient "pensée sociale" sous le concept de "justice". Elle est toujours portée par des femmes et des hommes qui unissent les vertus de l'intelligence, la logique, la raison, par la dialectique, l'échange, l'écriture, la mémoire, tournés vers le mieux ou la perfection. Quand la pensée sociale spéculative devient humaniste, elle s'alimente de valeurs morales, d'équité et d'égalité. Alors elle devient "révolutionnaire". En la suivant, elle renaît des mouvements violents, renversant le pouvoir. Elle devient acte constitutionnel, politique, juridique. Elle prend aussi les voies industrielles, économiques, sociales et publiques. Dans sa phase ascendante et d'installation aux temps modernes, elle fait son chemin à travers les guerres, les luttes de classes, les nations impériales. Devenue une culture, elle est une force démocratique, une instance internationale. Elle a gagné en puissance et en vulnérabilité. Mais la nature humaine n'a pas changé ! Seule la population s'est multipliée. Les sciences, les techniques ont seulement donné des moyens nouveaux à l'intelligence. Unir les intelligences, les espérances, les sciences, les actions positives non violentes, telle est la voie de son combat. L'humanité n'est pas achevée. Elle est à la recherche d'une nouvelle pensée sociale pour survivre.

07/2018

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Critique littéraire

La Pensée sociale de John Ruskin

Au cours de l'hiver 1876-1877, à l'âge de 58 ans, Ruskin se retrouve à Venise, où il a si souvent séjourné depuis son adolescence. Il prépare Saint Mark's Rest, qu'il laissera inachevé, comme tant d'autres oeuvres alors sur le métier ou en projet. La maladie, "fièvre cérébrale" , comme on disait à l'époque, psychose maniaque-dépressive ou schizophrénie selon les diagnostics modernes, le harcèle et sème la confusion dans son esprit. Il écrira encore, souvent très brillamment, jusqu'en 1889, clamant son message dans le désert. Mais sa carrière touche à sa fin ; elle s'achève, avec Praeterita, fragment autobiographique, sur l'évocation presque sereine de son enfance et de sa jeunesse. Il s'éteindra en 1900, dans sa propriété du Lake District, "Brantwood" achetée en 1871. Le sort aura voulu qu'il meure pour la pensée bien avant d'expirer, lui qui avait dit que, dans une vie heureuse, le temps de mourir doit être très bref.

11/1972

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Critique littéraire

Les ratés de la famille. Balzac et les formes sociales de la sexualité

Lucien de Rubempré, Vautrin, Rastignac, la Fille aux yeux d'or, le Cousin Pons, la Cousine Bette... Tous ces personnages illustrent à quel point Balzac, sociologue avant la sociologie, s'est intéressé à la sexualité. Ses romans et ses nouvelles constituent d'extraordinaires analyses des formes sociales de la sexualité et des rapports qu'elles entretiennent avec l'histoire, la loi, l'économie, la politique... Dans ce livre magistral, Michael Lucey s'appuie sur une étude rigoureuse et fascinante des textes les plus célèbres ou les moins connus pour mettre en évidence la lutte acharnée qui s'y déroule : celle qui oppose les formes légales de la famille bourgeoise en voie de triompher aux formes alternatives ou déviantes de relation qui existent sans être reconnues par les grandes structures institutionnelles - et notamment l'Etat Croisant la critique littéraire avec la sociologie, l'anthropologie, l'histoire et le droit, il renouvelle de fond en comble l'interprétation de l'œuvre balzacienne, tout en soulignant à quel point les lectures psychanalytiques de celle-ci sont normatives et conservatrices. Page après page, Michael Lucey insiste au contraire sur les multiples pratiques culturelles de résistance que les parias ont inventées face à l'ordre social pour pouvoir vivre leurs vies.

09/2008

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Sociologie

La vie des normes. Sociologie des conversations quotidiennes

Tout le monde converse, constamment. Tout se dit, mais l'on ne dit pas tout. On ne parle pas aujourd'hui des mêmes choses qu'hier, et on n'en parle pas de la même façon dans toutes les sociétés. Il y a des sujets privilégiés et des manières valorisées de les aborder. Les conversations quotidiennes, de l'échange le plus banal à la discussion décisive, sont donc "travaillées" par l'ensemble des manières de faire, de dire, de réagir que l'on tient collectivement pour bonnes, convenables et signifiantes. Plus largement, ces échanges constituent le grand flot constant de la socialisation, de la reproduction des rapports sociaux, bref, la société même. Celle-ci d'ailleurs, qu'est-elle d'autre, au fond, que ces milliers d'interactions quotidiennes qui reproduisent inlassablement, jour après jour, de manière assez banale, nos rapports à nous-mêmes et aux autres ?

04/2021

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Droit public

Penser la démocratie sociale

Chacun croit savoir ce qu'est la "démocratie sociale" . Pourtant, l'expression, largement mobilisée au cur des discours politiques et juridiques, fait l'objet d'appropriations contradictoires. Ce constat doit nous inviter à mettre en suspens nos catégories. Plutôt que de chercher à savoir ce qu'est ou devrait être la "démocratie sociale" , il faut revenir aux mots eux-mêmes et se laisser guider par une question simple : comment a-t-on conçu, dans l'histoire des idées politiques et juridiques, l'articulation des notions "démocratie" et " social" ? Tout d'un coup, les mythes se dissipent. Ils laissent place à une constellation de discours où le familier retrouve son étrangeté. Soustraite aux poncifs où elle est habituellement confinée, la " démocratie" dite "sociale" pourra alors retrouver tout l'éclat de sa charge révolutionnaire, que l'hégémonie d'une conception réformiste de la démocratie a patiemment neutralisée.

02/2023

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Philosophie

Les normes. Analyse de la notion Etude de textes : Wittgenstein, Leibniz, Kelsen, Aristote

Il n'est pas de société sans normes. Mais sont-elles simplement des contraintes imposées par les activités des autres, des règles pour des comportements sociaux, ou bien sont-elles liées aux valeurs de notre société ? Analyse de la notion : le juriste pense pouvoir décrire les normes d'un système juridique sans se poser la question de leur valeur. Le philosophe communautariste pense à l'inverse que nous devons nos évaluations aux normes de notre communauté de vie. L'un comme l'autre sous-estiment le fait que les nomes soient instituées. Créer et accepter une institution, c'est supposer qu'une fois devenue le cadre de nos activités, elle modifiera en retour les motivations qui guident les actions de chacun, rendant par là possibles des interaction qui ont pour nous une valeur. Dans cette perspective de l'institution, il est possible de distinguer les normes des valeurs, des règles et des conventions, et de poser la question d'une vérité des normes. Etude de textes : Nous irons des fondations conceptuelles de la règle aux mises en jeu des normes : de Wiggetstein, qui dans ses Recherches philosophiques insiste sur le lien des normes à leur usage, à Leibniz qui dans son Des conditions envisage des obligations conditionnelles à des faits ; puis de Kelsen, qui pense les normes à la fois dans leur positivité et leur caractère d'obligation, à Aristote (Ethique à Nicomaque) qui nous montre sur quels principes de justice peuvent reposer les normes.

04/2006

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Essais

Penser les formes filmiques contemporaines

Comment penser les formes filmiques contemporaines dans un monde éminemment complexifié, à l'ère d'une mondialisation débridée, où la circulation des images n'a jamais été aussi massive et rapide ? C'est un véritable défi pour l'analyste des images, qui peut lui-même se dire contemporain à la seule condition d'être "celui qui perçoit l'obscurité de son temps comme une affaire qui le regarde et n'a de cesse de l'interpeller" , selon le philosophe Giorgio Agamben. Articulée autour de quatre hypothèses de travail - Temporalités contrariées ; Mémoires stratifiées ; Espaces reconfigurés ; Mondes partagés - la réflexion collective menée ici interroge à la fois la manière dont les formes filmiques contemporaines pensent et analysent le monde, et comment elles suscitent en retour l'invention de nouveaux gestes, méthodes, postures, techniques, stratégies et outils analytiques afin de continuer à penser avec exigence les images et les oeuvres d'aujourd'hui.

02/2023

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Philosophie

LA PHILOSOPHIE DES FORMES SYMBOLIQUES. Tome 2, La pensée mythique

" La philosophie des formes symboliques " est une tentative pour fonder une philosophie de la culture - la culture non seulement entendue comme la pratique humaine en général, ce qui inclut aussi bien l'usage de l'outil et les troubles du langage (tome I) que les cérémonies religieuses et l'organisation d'une cité (tome II) ou la pensée scientifique et ses catégories (tome III). A l'interprétation " allégorique " des produits culturels, qui s'efforce de les rapporter à une instance extérieure, ce qui a pour effet d'annihiler leur spécificité et leur diversité, Cassirer veut substituer une interprétation symbolique. La fonction symbolique, la " forme symbolique ", n'est donc rien d'autre que la loi de production de ces produits, l'orientation générale qui, par exemple, transforme une pratique magique en geste religieux, et qui confère à un objet resté identique un sens inédit. On abandonne ici les lois universelles de la nature humaine puisque, à l'inverse, ce sont les lois de production elles-mêmes, les " formes symboliques ", qui distinguent et définissent (génétiquement, à la manière de Spinoza) les domaines culturels.

12/1986

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Sociologie urbaine

La ville, miroir de la pensée. Croyances et formes urbaines

L'ouvrage, augmenté de nombreuses illustrations, propose une histoire chronologique de la fabrique de la ville et des paysages urbains sous l'éclairage de l'évolution des croyances et des façons de penser qui les ont forgés. L'ouvrage, préfacé par Paul Claval et augmenté de nombreuses illustrations, propose une histoire chronologique de la fabrique de la ville et des paysages urbains sous l'éclairage de l'évolution des croyances et des façons de penser qui les ont forgés. Des premiers foyers d'urbanisation à la ville postmoderne mondialisée d'aujourd'hui, comment nos croyances, et tout particulièrement notre rapport au divin, s'inscrivent-ils dans notre lieu de vie privilégié qu'est la ville ? A la "cité divine" , tournée vers Dieu, qui a dominé des origines des villes à la fin du Moyen ge, se substitue à partir de la Renaissance la "cité des hommes" , aujourd'hui en plein questionnement face aux défis environnementaux.

06/2022

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Littérature étrangère

LA MAITRESSE DE WITTGENSTEIN

Elle est seule au monde. Littéralement. Ou peut-être folle. Elle ne sait plus quand tout cela a commencé. A la longue, la mémoire se détériore. Cela dit, elle est assise à présent dans sa maison, sur la plage, devant la machine à écrire. Elle croyait s'être débarrassée de tous ses bagages, depuis le temps, mais on dirait qu'il en survit toujours quelques-uns. Là, dans la tête, et à présent ici, sur le papier. Des noms de personnes connues et inconnues, par exemple. Des tableaux. Des films. Des mélodies. Des histoires vraies ou inventées. Des bribes. Qu'est-ce que le monde, quand on est seule au monde - ou peut-être folle ? Le monde est tout ce qui s'écrit.

12/1991

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sociologie du genre

De la transgression à l'émancipation ? Penser les transformations des normes sociales à l'aune du genre

Issu des 10e Rencontres Jeunes et Sociétés en Europe et autour de la Méditerranée, cet ouvrage explore différentes mobilités sociales à l’aune du genre : comment les rapports sociaux de sexe empreignent/marquent/influencent-ils les mobilités géographiques, les changements de classe sociale ou les changements de sexe ? Définies au sens large, les mobilités sont des déplacements dans et entre des espaces délimités et socialement hiérarchisés, offrant une perspective privilégiée pour penser la dialectique entre reproduction et non-reproduction des normes sociales (en particulier de genre) et pour questionner les manières dont se reproduisent, se transgressent, se subvertissent, se recomposent ou se reconfigurent ces normes, dans et par le cours du déplacement même. Plutôt que de penser ce qui est conforme versus ce qui est transgressif, l’ouvrage met l’accent sur le paradoxe des frontières sociales, à la fois solides et fragiles, stables et mobiles. L’objectif n’est pas tant de déterminer si les mobilités déjouent (ou non) les déterminismes sociaux que de comprendre les facteurs et les contextes sociaux qui permettent de s’affranchir de certaines assignations sociales. Ces questions sont explorées grâce à des enquêtes relatives à diverses mobilités sociales – classe, pays, sexe – dans une perspective intersectionnelle et processuelle. Les autrices et l’auteur mobilisent systématiquement plusieurs dimensions de l’ordre social (sexe, classe, nationalité, âge, religion, sexualité, etc.) dans des perspectives méthodologiques et disciplinaires variées. Loin de reposer sur une pensée binaire pour questionner ce qui est conforme versus ce qui serait transgressif, l’ouvrage met l’accent sur la liminarité et la circularité des différents déplacements.

01/2024

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Philosophie du droit

Une fabrication sociale, la protection juridique des majeurs. Des dispositifs sous la haute pression des normes sociales

Pourquoi ces rappels récurrents à la subsidiarité des mesures de protection juridique des majeurs et du respect des droits fondamentaux des personnes protégées ? Pourquoi ce sentiment que la " Protection de la personne " serait une boîte de Pandore ? Cette étude socio-anthropologique invite à prendre conscience de ce qui est attendu d'un tuteur/curateur en rendant lisible l'informel, en faisant surgir ce qui ne figure ni dans les courriers adressés au juge, ni lors des auditions judiciaires mais qui préside à une fabrication collective des mesures de protection juridique des majeurs. L'intention des auteurs est de mieux comprendre les contingences communes et respectives qui pèsent sur les acteurs gravitant autour des " personnes à protéger ", et les modalités leur permettant de s'en sortir.

02/2022

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Sociologie

L'entreprise, formes de la propriété et responsabilités sociales

Comment refonder l'entreprise et la réhabiliter dans ses dimensions propres, au-delà de " la grande déformation " qui, depuis 30 ans, a tendu à l'ordonner à la seule création de valeur pour des actionnaires qui en seraient prétendument propriétaires ? Comment penser ce corps organique qu'est l'entreprise en articulant de manière pertinente et juste les pouvoirs et responsabilités qui lui sont associés ? Ces questions sont au centre du travail réalisé pendant 2 ans par une trentaine de chercheurs et de praticiens rassemblés à l'initiative du Collège des Bernardins. Les réflexions issues de ces travaux renouvellent profondément la manière de concevoir l'entreprise et suggèrent des pistes novatrices pour mieux la mettre au service de l'ensemble des intérêts affectés. Elles mêlent les apports de l'économie, de la gestion, du droit, de la philosophie politique et l'anthropologie dans une approche résolument pluridisciplinaire. Ces travaux contribueront à nourrir la réflexion des chercheurs, responsables économiques et politiques, qui ont conscience de l'importance de l'entreprise au coeur de la société et le souci de lui redonner une place qui honore l'ensemble des dimensions impliquées dans un tel dispositif de création collective. " Une idée très forte qui se dégage, c'est que l'entreprise n'appartient à personne " (P. Escande, Les Echos) " Au-delà de l'intérêt du travail accompli, c'est une sacrée bouffée d'oxygène dans un débat qui est très verrouillé " (J.-C. Le Duigou, CGT).

06/2019

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Notions

Wittgenstein. La mosaïque des fondements

Inspiré par son intérêt pour la discipline naissante de l'ingénierie aéronautique, Ludwig Wittgenstein (1889-1951) se plonge dans l'étude de la logique et des fondements mathématiques. Son cheminement intellectuel et existentiel le conduira à redécouvrir l'importance du sens commun et de l'intuition pour éclairer la mosaïque des accords sensibles entre humains. Ne renonçant jamais aux exigences de la rationalité, il s'intéresse à l'anthropologie et au langage, à l'éthique et à l'esthétique, au droit et à l'art, refusant la rigidification dogmatique et le cloisonnement des disciplines. Perçue comme difficile d'accès, sa philosophie nous donne pourtant des clefs pour articuler théorie et sensibilité, recherche de l'absolu universaliste et consentement à l'imperfection relative. Ce qui importe alors, et que la musique nous rappelle, c'est que nous sommes tous à la recherche d'une "voix individuelle qui réclame sa validité universelle"- son diapason juste.

03/2024

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Sociologie

Au-delà de la sociologie des organisations. Sciences sociales et intervention

" Voilà un ouvrage qui met vigoureusement en débat une des questions les plus importantes de la sociologie, à savoir celle des rapports du sociologue à son terrain et par là à la société. La question est abordée sous l'aspect de l'attitude, nommée la posture, que le sociologue choisit lorsqu'il fait des travaux, des enquêtes, ou encore des interventions dans les organisations, question aujourd'hui peu traitée. " Philippe Bernoux dans sa préface. Pour penser l'intervention, le sociologue puise dans d'autres disciplines que la sienne. Il emprunte aux " psy " (psychologues, psychosociologues, tenants de la recherche-action, psychanalystes), comme aux " ethno " (ethnométhodologues, ethnologues, ethnopsychiatres). Du coup, se nourrissant d'apports provenant d'horizons divers des sciences sociales, l'exercice de l'intervention par le sociologue relève d'un décloisonnement disciplinaire généralisé. L'auteur le nomme " anthropologie d'intervention ". Débarrassée des frontières et des manies de " douaniers " qui prévalent chez nombre de chercheurs, l'anthropologie d'intervention valorise la déambulation nomade, l'usage du trouble et chemine vers la réarticulation des différentes disciplines des sciences humaines et sociales. En appui de développements théoriques et méthodologiques, deux interventions récemment conduites par l'auteur sont présentées. Elles donnent à voir, de façon concrète, ce qu'est la pratique de l'intervenant spécialiste de sciences sociales. Un lexique présentant la singularité du vocabulaire emprunté par les praticiens de l'intervention vient compléter l'ensemble.

06/2008

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Sociologie

Les lois sociales : Esquisse d’une sociologie

A voyager à travers les peuples, la première impression de l'observateur superficiel est que les phénomènes de la vie sociale échappent à toute formule générale, à toute loi scientifique, et que la prétention de fonder une sociologie est une chimère. A quelles conditions la sociologie peut-elle être considérée comme une science ? C'est à trois conditions, qu'il importe de distinguer bien nettement pour se faire une notion précise et complète de ce qu'il convient d'entendre par ce substantif et cet adjectif si usités, science et scientifique. Ces conditions sont : les répétitions, les oppositions et les adaptations qu'elle renferme. Ce sont là les trois clés dont la science fait usage pour ouvrir les arcanes de l'univers. Ces trois considérations sont aussi nécessaires pour indiquer ce que la sociologie doit être si elle veut mériter le nom de science, et dans quelles voies doivent la diriger les sociologues s'ils tiennent à coeur de la voir prendre décidément le rang qui lui appartient. Elle n'y parviendra, comme toute autre science, qu'en possédant et en ayant conscience de posséder son domaine propre de répétitions, son domaine propre d'oppositions, son domaine propre d'adaptations, toutes caractéristiques et bien à elle.

03/2023

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Mathématiques

Wittgenstein, la philosophie et les mathématiques

Wittgenstein a consacré aux mathématiques et à la question de leurs fondements de nombreuses remarques.

11/1988

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Contrôle de gestion

La gestion innovante des normes. Convertir les normes sanitaires, environnementales, sociales et financières en performances

Dans ce monde de normes, la gestion des entreprises et des organisations doit tenir compte des réglementations toujours plus nombreuses, pour adapter leur stratégie ou éviter des blocages de leur activité. Ainsi, la gestion des normes devient un véritable enjeu pour les directions et les managers. Il est essentiel de les anticiper et de les gérer afin de ne pas subir le risque de non-conformité. Comment alors structurer efficacement le processus d'ingénierie normative et intégrer rapidement et à moindre coût ces réglementations dans l'organisation ? Illustré par de nombreux cas pratiques et exemples d'actualité, cet ouvrage propose des outils et des éléments de réflexion pour tirer le meilleur parti de ces normes dans les processus, les procédures, les missions comme les formations. Ce guide pratique s'adresse aux directions, managers, fonctions risques, audit, contrôle et conformité. Les auteurs s'inspirent d'interventions réalisées en entreprises et expliquent comment gérer les normes de façon innovante pour simplifier les problématiques qu'elles posent, et ainsi mieux orchestrer, négocier et arbitrer leur place dans l'organisation.

10/2023

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Ouvrages généraux

La pensée et les normes. Hommage à Jean-François Kervégan

L'ouvrage "La pensée et les normes" rend hommage à l'oeuvre de Jean-François Kervégan, professeur de philosophie à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Les recherches de Jean-François Kervégan s'intéressent depuis plusieurs décennies à deux domaines de la philosophie qui ont pour fil conducteur la perspective d'une philosophie des normativités : la philosophie allemande et la philosophie pratique. En histoire de la philosophie allemande, son actualisation de la pensée de Hegel a marqué les esprits. Mais on lui doit aussi des études sur Kant, Marx, Jürgen Habermas et Axel Honneth. En philosophie pratique, où il a fait entendre une voix originale dans les débats sur Carl Schmitt ou Hans Kelsen, ses écrits sont consacrés en particulier à la question des droits subjectifs, à l'institutionnalisme et à la nature des normes juridiques. "La pensée et les normes" poursuit et discute les pistes de réflexion engagées par Jean-François Kervégan. En écho à ses travaux, les contributions du présent volume examinent les rapports entre les normes et la raison, selon une double perspective d'histoire de la philosophie et d'approches plus contemporaines mêlant philosophie, sciences sociales et droit.

07/2021

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Histoire de la psychologie

Les formes de la croyance

"Lorsqu'il mourut à l'âge de 87 ans, Pierre Janet travaillait à un ouvrage sur la croyance dont le manuscrit inachevé est resté inédit. Tout nous porte à croire que Janet avait à formuler un dernier secret qu'il a peut-être emporté dans la tombe, mais dont il nous reste quelques fragments épars" . H. F. Ellenberger, "Pierre Janet philosophe" (1973) Les Formes de la croyance constitue la toute première édition de l'essai resté inachevé du philosophe, médecin et psychologue français, Pierre Janet (1859-1947). Cet ouvrage aux relents testamentaires - issu des ultimes leçons au Collège de France de ce savant autrefois mondialement connu, pourfendeur de la psychanalyse - l'a conduit à réviser sur le tard la partie la plus intéressante de son système théorique, bousculé dans ses convictions par sa lecture des Deux Sources de la morale et de la religion d'Henri Bergson. Selon Janet, plusieurs "formes de la croyance" - délirantes, religieuses, philosophiques, scientifiques, historiques et enfin mystiques - s'emboîteraient, en se fructifiant non sans s'opposer. Ebauchées à la lisière du social et de l'individu, elles seraient inhérentes à l'évolution de la pensée humaine ayant fait l'objet, au gré des époques, des lieux, des cultures et civilisations, de transformations psychologiques notables. Traversé par maintes fulgurances - esquissant entre autres certains rapports d'affinités et lignes de rupture entre "mythes religieux" et "récits délirants" - cet écrit foisonnant révèle surtout comment Janet, pétri d'un scientisme revendiqué assimilant les mystiques à des malades mentaux, tel son cas central, Madeleine "l'extatique de la Salpêtrière" , est parvenu à renverser partie de ses conceptions à un âge déjà avancé. Aussi, non sans faire controverse, ira-t-il jusqu'à apparenter lesdits mystiques à des "révolutionnaires" porteurs d'un message avant-coureur à l'adresse de la société moderne, à contre-jour des cadres scientifiques étouffant l'expression de la subjectivité. Par extension, ces réflexions peuvent indéniablement entrer en résonance avec certaines questions agitant le temps présent... La retranscription in extenso du manuscrit, accompagné d'une série de textes annexes qu'agrémente un appareil critique, est précédée d'une double présentation. Elle rend compte, via une foule d'archives inédites, de la trajectoire intellectuelle de l'homme inscrit dans un contexte spécifique et de réseaux, entretissés d'interactions contrastées qu'il put entretenir avec des contemporains - Bergson, Charcot, Ribot, Freud, Jung, Breton, Lacan, Delay, Leiris, Bataille, mais aussi Raymond Roussel, ou Nathalie Sarraute, etc. -, ainsi que de la genèse et des "éclipses" de cet essai longtemps demeuré méconnu. Une postface consacrée au devenir de la vaste bibliothèque personnelle de Janet, dispersée après sa mort, vient ponctuer cet ouvrage appelé à faire référence.

10/2021

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Histoire de l'art

Les formes de la ruine

L'ouvrage Les formes de la ruine a pour ambition d'établir un dialogue entre tous les types de ruines. Il investigue autant les traditions multiséculaires, qui ont permis en Occident et en Orient l'apparition d'une culture des ruines monumentales devenue dominante, que celles des sociétés qui ignorent jusqu'à la notion de monument. Toutes les formes de pratiques des ruines sont convoquées, qu'il s'agisse de la collecte de fragments d'activités humaines sur et dans le sol, de l'aménagement d'espaces naturels à des fins mémorielles ou cultuelles, ou encore de la construction d'édifices comme les mégalithes, les pyramides et les ouvrages d'art des grands empires. Sont mises en lumière les diverses expériences de la ruine, depuis la récupération des édifices du passé, si chère aux Egyptiens, aux Mésopotamiens ou aux Américains, jusqu'aux Chinois et aux Japonais qui refusent en partie le culte monumental si prisé par leurs contemporains d'Asie, d'Europe et d'Amérique. L'étude des pratiques de mémoire des Indiens, des Africains et des Océaniens montrent que ceux-ci privilégient une sorte de pacte avec la Nature plutôt qu'un assujettissement à des architectures grandioses et parfois même mégalomanes. Ainsi, l'ouvrage propose une sorte de périple des ruines, à travers les civilisations et l'histoire, jusque dans nos sociétés industrielles contemporaines. Il est enrichi d'une anthologie et d'un "ruinier" de 75 entrées (lieux, artistes, théoriciens, concepts).

02/2024

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Sociologie

Bilan de la Sociologie française contemporaine. Sociologie et psychologie, Sociologie et histoire, Ethnologie, Morphologie sociale, Sociologie juridique et économique

"Bilan de la sociologie française contemporaine" , le programme paraîtra sans doute ambitieux, les champs où glaner trop vastes. Il est certain que si nous voulions relever seulement tout ce que les savants français ont pu faire, depuis la guerre, pour avancer sous une forme ou une autre la connaissance des sociétés humaines, il y faudrait une longue série de volumes de la taille de celui-ci. Mais il importe de distinguer, et de préciser dès l'abord notre objet. Nous nous plaçons délibérément au point de vue adopté par la sociologie proprement dite, telle qu'elle nous paraît définie le plus nettement par l'équipe des chercheurs groupée dans l'Année Sociologique autour d'Emile Durkheim, lui-même continuateur, sur le terrain scientifique, d'Auguste Comte. Nous nous placerons, dans les revues qui vont suivre, sur la ligne de jonction entre sociologie spontanée et sociologie méthodique. Et nous essaierons de préciser ce que celle-ci ajoute à celle-la par un certain nombre d'exemples, - qu'il s'agisse de psychologie ou d'ethnologie, de géographie humaine ou d'histoire, de science du droit ou d'économie politique. Dans ce livre de 1935, le sociologue Célestin Bouglé (1870-1940) propose un vaste panorama de la sociologie française en plusieurs volets thématiques : Chapitre I : Sociologie et psychologie Chapitre II : Ethnologie et sociologie Chapitre III : Morphologie sociale Chapitre IV : Sociologie et histoire Chapitre V : Sociologie juridique Chapitre VI : Sociologie économique Chapitre VII : Sociologie économique (partie 2)

05/2021

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Epistémologie

Philosophia scientiae vol. 27/2. La psychologie sociale et de la sociologie en dialogue avec des philosophes de la psychologie de la forme (Gestaltpsychologie)

Les études sur l'oeuvre et le personnage d'Henri Poincaré sont toujours très actives et participent des évolutions thématiques et méthodologiques en cours dans les sciences humaines et sociales. A l'occasion des 30 ans des Archives Henri Poincaré, Philosophia Scientiae publie un dossier thématique (en deux volumes) autour des récentes directions prises par les études poincaréiennes. Autour de la biographie de Poincaré, plusieurs contributions sur des facettes inconnues ou peu connues de ses investissements, en histoire de la physique, plusieurs articles sur la réflexion de Poincaré sur les principes de mécanique et sur le rôle de ses élèves dans les nouveaux journaux qui se créent autour des applications de l'électricité, plusieurs articles insistent sur la manière dont son oeuvre est reprise dans des communautés ou autour de thématique, en particulier en Europe de l'Est... Les deux volumes constitueront une contribution significative sur l'actualité des recherches sur les travaux scientifiques et philosophiques d'Henri Poincaré, sur sa position scientifique, académique, sociale, sur la construction du personnage, sur la constitution et le fonctionnement des réseaux poincaréiens, sur la circulation de ses contributions et sur la problématisation des approches d'un personnage "écrasant" comme peut l'être Henri Poincaré.

10/2023

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Essais

Cinéma documentaire. Manières de faire, formes de pensée

"Les manières de faire sont toujours des manières de penser" disait Jean-Louis Comolli. Avec le cinéma pour désir partagé et le documentaire comme territoire commun, des cinéastes échangent leurs idées, leurs expériences, leurs points de vue. Réunis par petits groupes en ateliers, ils ont élaboré au fil des années une réflexion qui croise choix d'écritures et questions éthiques. Les textes réunis ici sont des synthèses des débats qui ont rendu publiques quelques notions-clés du cinéma documentaire : celles d' "histoires" , de "personnages" ou de "héros documentaire" , ou d'autres questions récurrentes et essentielles : le sujet, l'autre, la peur, la parole, le réel... Des réflexions tantôt personnelles, tantôt communes, des tâtonnements ou des positions fermes et éprouvées se côtoient pour éclairer les démarches, nourrir la pratique et la pensée de celles et ceux que passionnent le cinéma documentaire et ses enjeux. A l'occasion de ses trente ans en 2022, Addoc réédite cet ouvrage - publié en 2002 - augmenté d'une postface de Catherine Bizern. Créée en France en 1992, l'association des cinéastes documentaristes - Addoc - est ouverte à tous les cinéastes engagés dans une pratique du cinéma documentaire et désireux

02/2023

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Actualité médiatique France

(Re)penser la France d'après

Ce livre est le fruit d'un travail mené par des personnalités venant de différents horizons politique, social et culturel, qui ont en commun d'aimer leur pays, d'être attachées à la démocratie et d'avoir une expérience professionnelle et de terrain qui leur donne toute légitimité pour analyser de façon pragmatique les évolutions de la société française dans leurs domaines respectifs, ainsi que les problématiques et grands défis auxquels elle doit faire face. Face à la convergence des crises - sanitaire, économique, politique, sociale, environnementale - et aux errements d'une classe politique qui peine à fixer un cap pour notre pays, ces femmes et ces hommes font ici des propositions concrètes pour repenser la France de demain. Qu'il s'agisse d'éducation, de sécurité, de santé publique, d'environnement, de politique étrangère, de souveraineté digitale ou de média, ce livre citoyen donne les solutions et les clés nécessaires pour reprendre notre destin national en main !

05/2021

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Résilience

Reconstruire après les traumatismes. De la maltraitance domestique aux violences sociales

Trauma and Recovery est considéré comme le texte de référence pour comprendre le fonctionnement mental des victimes des psycho-traumatismes. Judith Herman montre que le traumatisme psychologique est inséparable de son contexte social et politique. S'appuyant sur ses propres recherches sur l'inceste et les violences sexuelles, ainsi que sur une vaste littérature consacrée aux victimes de la guerre de régimes dictatoriaux, elle établit des parallèles inédits entre la sphère privée (maltraitance des enfants) et la sphère publique (conflits). Un classique du domaine du psycho-trauma enfin mis à disposition du public francophone.

07/2023

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Sociologie

Sociologie de l'assistance sexuelle. Former et transformer la sexualité

Comment organiser l'assistance sexuelle aujourd'hui en France ? Quelle place doit jouer le politique dans cette activité ? Est-il légitime, au nom de ce que certains appellent la misère sexuelle d'instaurer un nouveau travail du sexe, que certains souhaitent voir reconnu par l'Etat ? Sans prendre parti, cet ouvrage propose une syntèse sur ces questions. L'immersion dans une formation à l'assistance sexuelle permet au sociologue de revenir sur les origines et la réception de cette assistance sexuelle, qui visent avant tout à former à l'hétérosexualité plutôt qu'à la sexualité. Par ailleurs, l'analyse des services sexuels amène à réfléchir sur la supposée centralité qu'occupe la sexualité dans nos vies. Ce livre s'appuie sur une enquête sociologique de plus de dix ans, des archives, des entretiens, des observations de la première formation à l'assistance sexuelle en France.

04/2023

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Sociologie politique

Les structures sociales de l’action publique. Analyser les politiques publiques avec la sociologie des champs

Comprendre une politique publique, son orientation, son style, ses instruments, implique de reconstituer la structure des relations sociales qui sont à son principe. Parmi les différents outils mobilisables pour réaliser un tel programme, la sociologie des champs de Pierre Bourdieu apparaît particulièrement féconde. Ce livre illustre la portée d'une telle analyse, rarement mobilisée en matière d'action publique, en la mettant en oeuvre sur des objets très différents (politiques économiques, usages politiques de l'histoire, salubrité alimentaire, gestion de l'eau, politiques de l'Union européenne, etc.). Il rassemble des contributions de chercheurs du monde entier (Australie, Brésil, Canada, Etats-Unis, France, Suisse) travaillant sur ces pays et d'autres encore (Argentine, Pérou, Pologne). Sur cette base, cette réflexion collective propose une autre manière de voir et d'analyser les politiques qui affectent la vie des populations et régulent les sociétés contemporaines. ComplémentA : points saillants du livre - Cet ouvrage se veut un manifeste théorique, méthodologique et empirique pour fonder sociologiquement l'analyse de l'action publique. - Il propose la première mobilisation systématique des outils de la sociologie de Pierre Bourdieu pour l'analyse des politiques publiques. - Il inscrit cette réflexion dans une perspective internationale. Informations complémentairesA : Auteurs Valentin Behr, chargé de recherches en science politique au CNRS. Pierre Clément, maître de conférences en sociologie à l'Université de Rouen. Joan Cortinas Munoz maître de conférences en sociologie à l'Université de Bordeaux, Centre Emule Durkheim, UMR 5116. Stephan Davidshofer, enseignant et conseiller académique au Global Studies Institute de l'Université de Genève, Suisse. Victor Demenge, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Vincent Dubois, professeur de sociologie et science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Caroline Dufour, Professeure associée au département d'études politiques, York University, Canada. Didier Georgakakis, professeur de science politique à l'Université Paris I - Panthéon-Sorbonne, CESSP, UMR 8209. Jonas Hagmann, chercheur en relations internationalrs à l'Université de Genève, Suisse. Paul Hathazy, chercheur au CONICET, Buenos Aires, Argentine. Thomas Hélie, maître de conférences en science politique à l'Université de Reims, LaSSP (Sciences Po Toulouse). Elisa Klüger, chercheuse postdoctorale au CEBRAP, São Paulo, Brésil. VincentA Lebrou, A maître de conférences en science politique à l'Université de Reims, associé à SAGE, UMR 7363. Thomas Medvetz, professeur associé en sociologie à l'University of California, San Diego, USA. Arthur Morenas, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Jérémie Nollet, maître de conférences en science politique à Sciences Po Toulouse, LaSSP, France. Brian F. O'Neill, doctorant en sociologie à l'University of Illinois, Urbana-Champaign (USA) et à l' Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3. Franck Poupeau, directeur de recherche au CNRS. Florent Pouponneau, maître de conférences en science politique à Sciences Po Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Melaine Robert, doctorant en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Antoine Roger, professeur de science politique à Sciences Po Bordeaux, Centre Emile Durkheim, UMR 5116. Lili Soussoko, doctorante en science politique à l'Université de Strasbourg, SAGE, UMR 7363. Amal Tawfik, chercheur à la Haute école de santé Vaud (HESAV, HES-SO), Suisse.

01/2023