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Le socialisme malade de la social-démocratie

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Histoire des idées politiques

Le socialisme malade de la social-démocratie

Au terme d'un siècle et demi d'existence qui a façonné l'Europe et marqué le monde, la ­social-démocratie a-t-elle encore un avenir ? Assistons-nous à la fin d'un cycle politique et social, ou au contraire, les restes de la social-démocratie sont-ils moins inutiles qu'il n'y paraît de prime abord ? Ce qui est mort dans le socialisme apparaît clairement au terme d'un parcours, basé principalement sur cinq pays à l'origine de la social-démocratie, Allemagne, Belgique, France, Grande-Bretagne et Suède. Au moment où il sombrait en Europe, le socialisme semble avoir retrouvé sa radicalité outre-Atlantique avec Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez. Le legs du socialisme, produit d'une histoire séculaire, permet-il de formuler à présent l'hypothèse d'une gauche de gauche ? Rien n'est sûr pour l'avenir. Dans le monde d'après le coronavirus, l'extrême droite national-populiste est prête à occuper partout l'espace laissé vacant par la social-démocratie défaillante. L'hypothèse socialiste radicale pourrait briser cet élan destructeur et porter l'espoir d'une perspective politique émancipatrice. Le legs subversif du socialisme est multiple, comme les classes populaires. Il doit pouvoir s'incarner dans toutes les sensibilités de la gauche, socialiste rénovée, gauche radicale et écologiste.

03/2021

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Droit

De la démocratie française. Essai sur le socialisme

Le socialisme s'est bâti dans l'entre-deux de la démocratie française : au jacobinisme, il emprunta une conception incarnative du politique, où l'avenir de chacun passait par l'émancipation sociale de tous les exploités ; au libéralisme, il puisa une vision représentative de la politique, où l'émancipation de tous passait par la libre expression des intérêts de chacun. Blum et Mendès France donnèrent assise à cette synthèse en distinguant la démocratie pluraliste à vivre dans le présent et la démocratie sociale à construire collectivement dans l'avenir. Pour y avoir renoncé, le socialisme français connaît la plus grave crise d'identité de son histoire, reflet de celle que traverse à sa manière la démocratie en France.

12/1993

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Histoire internationale

L'Europe malade de la démocratie

On a coutume de dire que l'Europe souffre d'un déficit de démocratie. Et si c'était le contraire ?. La construction d'une Europe unifiée, pacifiée et prospère, est aujourd'hui gravement ébranlée par le triomphe de la démocratie d'opinion, où Les intérêts particuliers s'imposent systématiquement à l'intérêt général

06/2008

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Droit

Démocratie ? Démocraties ! Les formes renouvelées de la démocratie

Il serait vain de chercher l'origine de la notion de démocratie, comme d'en proposer une seule définition, voire d'essayer d'en sérier toutes les manifestations. Sous ce terme se dessinent en réalité différentes formes d'exercice du pouvoir et donc de souveraineté du peuple, dont certaines sont plus persistantes, même si elles sont souvent renouvelées. Ainsi en est-il de la démocratie représentative, de la démocratie directe et de la démocratie participative. La première, qui constitue le modèle d'une conception universaliste, est souvent dite en crise, la deuxième est désirée mais peu appliquée, et la troisième, présentée comme un substitut ou un complément des deux autres, prendrait mieux en compte la diversité des citoyens. Nonobstant les débats, souvent d'ordre politique, sur les formes de la démocratie, il semble aujourd'hui que la notion les rassemble finalement toutes, dès lors qu'elles peuvent légitimer les institutions, les pouvoirs et les normes. Mais encore convient-il de s'assurer que la concurrence des formes n'affaiblisse pas la démocratie tout entière.

10/2019

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Economie politique

Capitalisme, socialisme et démocratie

La société capitaliste est vouée à la décomposition. Inévitablement. Et non moins inévitablement, un type socialiste de société va émerger. C'est Schumpeter, le frère ennemi de Keynes qui le démontre dans ce livre culte - et comme le dira l'un de ses étudiants, "Schumpy is just wonderful" !

10/2023

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Sciences politiques

Destin de la social-démocratie belge

Il se fait que la cause du socialisme a besoin d'une articulation politique, et que cette articulation politique, bien que ne relevant pas exclusivement des partis, nécessite néanmoins l'instrument d'un parti. Aussi utiles et efficaces que puissent être d'autres éléments de pression dans le système politique - les syndicats, les mouvements de femmes, de Noirs, les écologistes, les militants pour la paix et beaucoup d'autres - ils ne peuvent pas ni, pour la plupart, ne souhaitent remplir la tâche principale des partis socialistes, qui consiste à injecter un "courant de tendance socialiste", par la parole et par l'action, dans le système politique et culturel de leurs sociétés. Ces partis sont bien sûr concernés par les questions immédiates, les griefs et les revendications, mais ils sont aussi, au-delà de cela, concernés par la dissolution effective des structures de pouvoir de la société capitaliste et leur remplacement par un ordre social fondamentalement différent, basé sur la propriété sociale et le contrôle des principaux moyens de l'activité économique, et gouverné par des principes de coopération, de liberté civique, d'égalitarisme et des arrangements démocratiques de loin supérieurs aux structures étroitement conditionnées par une logique de classe de la démocratie capitaliste. De nombreux partis de la gauche ont préconisé ces principes au fil des ans. Pour les raisons mentionnées ci-dessus, ils ont également souffert de grandes faiblesses, qui ont réduit ou annulé leur efficacité. Au plus vite ces faiblesses seront affrontées et surmontées, meilleures seront les perspectives de la progression socialiste.

12/2019

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Droit public

Penser la démocratie sociale

Chacun croit savoir ce qu'est la "démocratie sociale" . Pourtant, l'expression, largement mobilisée au cur des discours politiques et juridiques, fait l'objet d'appropriations contradictoires. Ce constat doit nous inviter à mettre en suspens nos catégories. Plutôt que de chercher à savoir ce qu'est ou devrait être la "démocratie sociale" , il faut revenir aux mots eux-mêmes et se laisser guider par une question simple : comment a-t-on conçu, dans l'histoire des idées politiques et juridiques, l'articulation des notions "démocratie" et " social" ? Tout d'un coup, les mythes se dissipent. Ils laissent place à une constellation de discours où le familier retrouve son étrangeté. Soustraite aux poncifs où elle est habituellement confinée, la " démocratie" dite "sociale" pourra alors retrouver tout l'éclat de sa charge révolutionnaire, que l'hégémonie d'une conception réformiste de la démocratie a patiemment neutralisée.

02/2023

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Sciences politiques

Socialisme théorique et sociale-démocratie pratique. Réponse à mes critiques socialistes

Unanimement condamné depuis sa parution en 1899 par les communistes de toutes tendances, ce livre "évolutionnaire" voulait identifier "les vestiges de la pensée utopique dans le socialisme". Avec des fortunes diverses, l'exécuteur testamentaire d'Engels critique l'espérance en l'effondrement économique du système ou en la disparition des classes moyennes ; la théorie de la valeur-travail, qu'il juge impraticable ; le matérialisme excessif ; et enfin le révolutionnarisme officiel du SPD, qui contredit ses pratiques réelles. A la place, Bernstein plaide pour la démocratie qu'il voit en expansion permanente et qui constitue donc le cadre indispensable pour arriver au socialisme. A la suite de cette traduction - revue et corrigée - de la première édition française (1899 aussi), nous reproduisons quelques-unes des critiques les plus pertinentes de Kautsky, Luxemburg et Plekhanov. Si elles visent juste parfois, notamment quant à la légitimité du but final (abattre le capitalisme), il faut bien reconnaître que, malheureusement, le mouvement réel du XXe siècle a donné globalement raison à Bernstein, même si c'est pour de mauvaises raisons : le système est toujours debout (mais à quel prix !) et le réformisme a été jusqu'ici la principale expression politique des classes ouvrières, qui avaient bien une patrie, comme la guerre de 1914-18 n'allait pas tarder à le démontrer.

04/2010

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Droit

La sécurité sociale, une institution de la démocratie

La question de la Sécurité sociale a des allures de marronnier et donne lieu à des prises de position tranchées, chacun accusant les autres de vouloir la tuer et appelant à la "sauver". Il en va ainsi depuis des décennies, en fait depuis que le fameux "trou" que les experts sondent sans relâche, est devenu à lui seul un objet de controverse. Aux antipodes de ces polémiques, l'ouvrage de Colette Bec entend revenir à l'intention de ses pères fondateurs, en 1945, et saisir les principes à l'oeuvre dans son évolution, ses réformes, ses problèmes actuels. Dans le projet de l'immédiat après-guerre, la Sécurité sociale était envisagée connue une politique de protection globale. Elle était conçue comme le socle de la solidarité et relevait de choix collectifs engageant le destin commun et l'organisation d'une société juste. En ce sens, elle se distinguait radicalement des assurances sociales limitées à la protection des salariés. Pour ses concepteurs, la Sécurité sociale constituait une institution de la démocratie à venir, une démocratie capable d'aménager un cadre permettant l'émancipation individuelle. En interrogeant ce projet, Colette Bec établit que la crise de la Sécurité sociale est en fait celle d'un mode d'appartenance que le système de protection a contribué à élaborer et qu'il participe désormais à déconstruire. Elle montre à quel point cette ambition vaut toujours dans le contexte actuel, qu'une approche technicienne et budgétaire rend en grande partie inintelligible.

01/2014

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Sociologie

Le Modèle chinois : capital-socialisme du contrôle social. Rapport sur la doctrine sociale de l'église dans le monde

Pour la première fois, le modèle chinois d'organisation de la société, modèle que l'on peut qualifier de "capital-socialisme", est analysé par une dizaine d'experts internationaux sous l'égide de l'Observatoire international cardinal van Thuan sur la doctrine sociale de l'Eglise (Italie). Les auteurs démontrent non seulement les atteintes au respect de la personne portées par le système chinois, qui est allé jusqu'à des campagnes de stérilisation et d'avortements forcés, mais ils mettent aussi en évidence la fascination qu'il exerce sur une partie des dirigeants des grands pays occidentaux désireux de s'inspirer de pratiques qui permettent de développer des politiques conformes à des intérêts financiers et économiques sans rapport avec le bien commun des pays en question.

04/2022

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Sciences politiques

Contre le vide moral. Restaurons la social-démocratie

"J'espère avoir tracé quelques lignes directrices à l'intention de ceux, surtout des jeunes, qui essaient de formuler leurs objections à notre mode de vie. Mais cela ne suffit pas. En tant que citoyens d'une société libre, nous avons le devoir de jeter un oeil critique sur notre monde. Et si nous pensons savoir ce qui ne va pas, encore faut-il agir en conséquence. Les philosophes, suivant un mot célèbre, se sont contentés d'interpréter le monde de diverses manières ; il s'agit aujourd'hui de le changer". Livre-manifeste, Contre le vide moral fournit les outils indispensables à l'élaboration d'une nouvelle forme de gouvernance. Fervent défenseur de l'héritage de la social-démocratie, Tony Judt y clame la nécessité de repenser l'Etat et en prône un rôle accru, qui ne menacerait pas nos libertés. En déplorant l'absence de considérations éthiques dans le débat public, il incite les prochaines générations à retrouver le sens du politique. Un testament intellectuel fulgurant et optimiste.

10/2015

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Droit constitutionnel

Le big bang social-démocrate

Comment garder l'esprit unitaire à Gauche sans se subordonner au populisme de Gauche ? Comment trouver une alternative à la NUPES sans être macronisé ? Comment retrouver le chemin d'une Gauche de gouvernement sans être social-libéral ? Comment être écologiste sans être pour la décroissance ? Comment rester éveillé aux injustices sans être wokiste ? Comment conjurer la crise sociale et politique française et répondre aux exigences des Français ? Comment inventer une social-démocratie à la française alors que celle-ci n'a jamais réellement existé en France ? Jean Christophe Cambadélis, qui fut l'un des premiers et des plus médiatiques à mettre en garde contre l'échec programmé de la NUPES, répond à toutes ces questions dans cet ouvrage. Il propose la voie d'une refondation doctrinale, politique et stratégique à tous ceux qui n'ont pas renoncé à une Gauche de transformation. Jean Christophe Cambadélis ancien premier secrétaire du PS et premier Vice-président du PSE, député honoraire et président du think tank Nouvelle Société vient de créer le laboratoire de la sociale démocratie avec les " engagés " de Laurent Joffrin (ancien Directeur de libération) et le club rocardien " inventer à Gauche " de Michel Destot (ancien Député Maire de Grenoble).

11/2022

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Généralités

Le socialisme et le mouvement social au 19è Siècle

Ce livre présente l'histoire du socialisme et du mouvement social au 19è siècle. Il traite de l'origine et de la tendance des mouvements sociaux ; de la problématique du socialisme utopique ; et du développement des variétés nationales du socialisme. "En commençant le Manifeste du parti communiste par les paroles célèbres : "l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire des luttes de classes" , Karl Max a formulé une des plus grandes vérités qui remplissent notre siècle... "

10/2017

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Philosophie du droit

Démocratie et justice sociale

#MondeCNL – La démocratie est-elle le régime le plus susceptible de décisions justes ? En vertu de quelles caractéristiques de ce régime ? Et si ses décisions ne sont pas toujours justes, comment la démocratie peut-elle êtreaméliorée pour se rapprocher toujours plus de cet idéal ? C'est à ces trois questions que ce livre tente de répondre, en faisant dialoguer philosophie politique et sciences sociales.

Il propose d'abord unedéfense de la démocratie face à ses différentes alternatives, fondée sur son potentiel supérieur de justice sociale, que permettent à la fois l' inclusion égalitaire, la circulation de l'i nformation, les délibérations publiques, le contrôle des gouvernants et la protection des droits fondamentaux. Cela n'empêche pas, toutefois, de poser un regard lucide sur les multiples imperfections dont souffrent, à différents degrés, les démocraties contemporaines.

Dans cet esprit, quatre pistes susceptibles d'améliorer le potentiel de justice des institutions démocratiques existantes sont mises en avant, allant de l' éducation polit ique à la protection des droits sociaux en passant par la représentation partielle par tirage au sort et lajustification systématique des votes.

09/2021

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Actualité et médias

La voie humaine. Pour une nouvelle social-démocratie

La gauche a-t-elle encore quelque chose à dire au monde, ou bien n'est-elle plus, comme la droite, qu'une simple machine à choisir des candidats et à gagner des élections ? Au moment où se généralise la loi du marché et les principes de la démocratie, y a-t-il la place pour un projet politique ? Les partis semblent ne pas avoir le courage de répondre à ces questions. Ils se contentent d'attendre qu'une sanction frappe l'autre camps. En particulier, les partis de gauche n'oint plus ni vision du monde, ni doctrine, ni projet, ni programme ; ils n'ont plus que des postures. Et pourtant, jamais la politique n'a été plus nécessaire, pour échapper à la violence, à la marchandisation du monde, à la précarité générale des choses, des idées et des gens. Jacques Attali propose ici de repenser totalement la social-démocratie et avance des solutions nouvelles, originales, détaillées pour redonner à la politique sa raison d'être, pour tirer le meilleur du monde, du temps et de la vie. pOur que puisse s'ouvrir, entre les multiples barbaries, une voie humaine.

04/2004

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Droit

Le socialisme à l'épreuve de l'histoire. Edition revue et augmentée

Socialisme, socialismes... ? Socialistes l'URSS, la Chine, Cuba, le Cambodge ? Socialistes la France après 1981, la Suède ou l'Autriche social-démocrates ? Socialistes tant de pays d'Afrique après l'indépendance ? Socialiste le goulag ? Socialiste la toute-puissance de l'Etat, alors que les grands fondateurs du XIXe siècle annonçaient son dépérissement ? Socialistes la guerre, l'occupation d'un pays, et - au nom du Prolétariat - la répression de mouvements ouvriers et populaires ? Il faut reprendre au fond la réflexion sur le socialisme ; revenir à la source : le grand espoir d'une société juste, libre, fraternelle ; examiner ce qui a été accompli en son nom : les avancées, mais aussi les échecs et les dévoiements ; reconnaître que, partout où on a voulu "édifier le socialisme", s'est développée une nouvelle réalité sociale : l'étatisme. Michel Beaud Professeur émérite de l'université Paris-VII. Ses travaux, éclairés par l'histoire, s'inscrivent dans la mouvance de l'économie politique. Il travaille aujourd'hui sur les futurs possibles qu'engendrent les mutations en cours.

01/1982

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Histoire des idées politiques

La République sociale. Minocratie-démocrature, Majocratie-démocratie

A l'heure de la révolution du Printemps arabe, des " indignés " en Europe, de l'" Occupy Wall Street " aux Etats-Unis et de l'ALBA en Amérique latine, se pose la question de la contribution de l'expérience communiste (Marx, Engels, Lénine...) au développement de leurs institutions. Sur le plan électoral, au niveau théorique, est mise en avant la stratégie majoritaire absolue directe, à deux tours si nécessaire ; bien que dans la pratique, et dans le cadre de la poursuite de l'austérité actuelle depuis l'élection de 2012 en France et de 2014 en Europe, cela soulève des questions auxquelles nous essaierons de répondre. De ce fait, c'est l'occasion d'ouvrir le débat sur la " démocratie vraie ". Pourtant, il ne faut pas négliger le contexte de la situation de l'économie, de la démocratie sociale et de la laïcité. Des annexes émergent l'intérêt d'un Forum d'action communiste écologiste et progressiste (FACEP) et une esquisse de projet pour que la République politique devienne une République sociale.

10/2023

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Sociologie

La societé malade de la gestion. Idéologie gestionnaire, pouvoir managérial et harcèlement social

Les nouvelles méthodes de gestion développées depuis les années 1980 ont diffusé une idéologie colonisant les esprits et la société pour soumettre celle-ci aux exigences de la rentabilité financière. La culture de la performance et de la compétition met tout le monde sous haute pression : épuisement professionnel, stress, suicides au travail. La société n'est plus qu'un marché, un champ de bataille où le remède proposé aux méfaits de la guerre économique consiste toujours à durcir la lutte. Face à cette mutation, la politique, également contaminée par le "réalisme gestionnaire", semble impuissante à dessiner une autre voie. Peut-on échapper à l'épidémie ? Peut-on repenser la gestion comme l'instrument d'organisation d'un monde commun ? C'est justement la piste qu'ouvre ici le diagnostic du sociologue clinicien.

10/2014

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Sciences politiques

La démocratie multiculurelle. Citoyenneté, diversité, justice sociale, 2e édition

Les sociétés occidentales sont de facto multiculturelles et pluriethniques. La prise en compte de cette diversité dans les années 1980-1990 a fait place après 2001 à une montée des populismes, à un constat d'échec du multiculturalisme de la part de certains dirigeants européens et au retour à des politiques néo-assimilationnistes. Comment concilier cette diversité inhérente au monde occidental moderne avec les exigences démocratiques propres à l'État-nation ? Quelles réponses politiques apporter aux revendications identitaires ? Est-ce compromettre la notion de citoyenneté que de reconnaître la spécificité culturelle et identitaire des groupes minoritaires ? Sans céder à un multiculturalisme béat, ce livre plaide en faveur d'une citoyenneté multiculturelle partagée au sein d'un système démocratique capable de combiner unité et diversité. Un essai qui questionne l'avenir de nos démocraties.

05/2011

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Histoire internationale

Vers une nouvelle culture social-démocrate. Conditions, objectifs et évolution de l'oeuvre éducative réalisée par la social-démocratie allemande sous la République de Weimar de 1924 à 1933

La contre-culture développée par la social-démocratie allemande en opposition à l'Etat wilhelminien a connu au lendemain de la première guerre mondiale un essor remarquable à la suite de l'accession du SPD au gouvernement. Ce travail se propose de dresser un inventaire des activités éducatives réalisées par le parti, sous leurs multiples aspects : formation des jeunes et des adultes, encouragement de la littérature ouvrière, vie associative, presse et édition de la social-démocratie. Dans ce panorama général une place importante revient à l'analyse de la production romanesque et des auteurs du "Bücherkreis" qui ont tenté de transposer dans la littérature l'idéologie social-démocrate.

12/1982

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Sociologie

Alzheimer : la construction sociale d'une maladie

La maladie d'Alzheimer que l'on classait jusque récemment sous le vocable de "démence sénile" voire de "gâtisme" ou de "radotage" est aujourd'hui largement sortie du domaine médical pour devenir à la fois un problème de santé publique et un " problème public ", et par là même un véritable enjeu social et politique. À ce titre, elle doit être appréhendée comme un fait social à part entière, à la croisée de l'anthropologie, des sciences politiques et de plusieurs champs de spécialisation de la sociologie. Cet ouvrage se propose d'étudier l'ensemble des processus à l'oeuvre dans l'émergence d'une maladie touchant le fondement de la personne humaine, la mémoire, et les actions menées par les différents acteurs afin qu'elle soit reconnue et prise en compte dans notre société. La "sortie de l'oubli" de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées et la possibilité de la prise de parole des personnes malades elles-mêmes dans l'espace public sont la résultante de plusieurs dynamiques : scientifique et médicale, associative, médiatique et politico-administrative. L'analyse pose en filigrane la question d'évolutions sociales plus larges, comme la médicalisation des phénomènes sociaux, la progression des maladies chroniques et l'alzheimérisation de la grande vieillesse : autant d'éléments d'arrière-plan qui ont contribué à modeler les représentations et le vécu des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

09/2012

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Sociologie

Le socialisme

DEUX HOMMES FACE A FACE : L'un et l'autre nés en 1921. L'un et l'autre catholiques militants. L'un et l'autre journalistes professionnels. L'un et l'autre ayant mis la question sociale au centre de leurs recherches. L'un et l'autre tendant à une incarnation concrète en ce domaine. L'un et l'autre dirigeant deux journaux catholiques qui apportent les deux visions, peut-être les plus divergentes, mais sans aucun doute les plus marquantes du catholicisme français actuel. L'un formé essentiellement dans les mouvements d'action catholique, l'autre de formation universitaire. L'un concevant que les options temporelles au sein de l'Eglise sont libres, l'autre considérant que la doctrine sociale apporte une lumière indispensable pour orienter l'action. L'un ayant fait choix de la voie socialiste, l'autre ayant consacré son action à la promotion des corps intermédiaires dans la vie sociale. Très différents donc, mais très semblables aussi par une commune passion pour le dialogue viril et une même satisfaction aussi bien lorsqu'il s'agit de constater des points d'accord que d'affirmer des divergences. Entre ces deux hommes allant jusqu'au fond de leur pensée pour débattre du sens et des chances du Socialisme, l'affrontement devait être, de façon inévitable, totalement clair, totalement loyal et pleinement révélateur. Révélateur de quoi ? Georges Montaron. Dirigeant national de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne de 1940 à 1947 ; a fait partie, pendant la guerre, des Jeunes Chrétiens Combattants et des Equipes Clandestines de diffusion des Cahiers du Témoignage Chrétien ; depuis 1948 est directeur de Témoignage Chrétien. Marcel Clément. Licencié en Philosophie et en Droit, docteur en Sciences économiques ; professeur à l'Université de Montréal de 1947 à 1962 ; depuis 1962 est rédacteur en chef de l'Homme Nouveau.

04/1997

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Sciences politiques

Socialismes en Afrique

Ce volume est un état de la recherche internationale sur les socialismes africains. Y sont rassemblés des articles traitant de débats théoriques autour de ce thème et de ses sources intellectuelles mais aussi d'expériences très concrètes de socialisme, tant dans les villes que dans les campagnes : coopératives, comités de quartier, camps de rééducation... La situation de l'Afrique lusophone, parent pauvre des études africaines en France, et dont l'ensemble des pays ont justement fait l'expérience de régimes socialistes, a fait l'objet d'une attention particulière. Les rapports de l'Afrique avec l'URSS, les démocraties populaires, Cuba, la Chine, ou encore Israël sont également abordés. Les communications faites dans les colloques ont été repensées, avec pour résultat un fructueux dialogue avec les auteur. e. s et des articles complémentaires. Les auteurs espèrent ainsi donner à l'étude des socialismes africains une légitimité dans le champ plus général de l'histoire des socialismes, de même que dans celui de celle de la guerre froide. This volume is intended to be a state of international research on African socialisms. It brings together articles dealing with theoretical debates about socialism in Africa and its intellectual sources, but also very concrete experiences of socialism, both in cities and in the countryside : cooperatives, neighborhood committees, re-education camps, etc... Particular attention was paid to the situation of Portuguese-speaking Africa, the poor relation of African studies in France, and whose countries as a whole have precisely experienced socialist regimes. Africa's relations with the USSR, the People's Democracies, Cuba, China, and Israel were also discussed. For the sake of coherence, the papers given in the colloquia have been rethought in a fruitful dialogue with the authors and complementary articles have been requested... In this way, it is hoped to give legitimacy to the study of African socialisms in the more general field of the history of socialism, as well as in that of the Cold War.

06/2021

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Droit

Le nouvel esprit de la démocratie. Actualité de la démocratie participative

Une nouvelle demande de participation se fait jour les démocraties. Sous des formes variées (blogs, forums, journalisme participatif, conférences de consensus, concertations...), elle exprime une insatisfaction à l'égard de la démocratie représentative comme de ses médiations traditionnelles. Comment donner corps à ce "nouvel esprit de la démocratie" sans succomber aux faux-semblants d'une rhétorique de la proximité? Comment faire vivre cet impératif de participation des citoyens sans sortir du cadre de la démocratie représentative? Comment penser les dispositifs susceptibles de réaliser ce nouvel idéal? C'est à ces questions cruciales que répond le livre de Loïc Blondiaux

03/2008

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Sciences politiques

Le socialisme et la guerre

Qui ne voudrait, une fois pour toutes, débarrasser l'humanité de la guerre ? Depuis toujours, les hommes rêvent de se libérer de ce fléau, mais la guerre a également eu, dans l'histoire, un rôle important. Il est impossible de nier que, aux carrefours de l'histoire, la voie du progrès humain soit souvent passée par des conflits militaires. La bourgeoisie française, par exemple, a dû défendre les conquêtes de sa révolution contre les assauts de la réaction européenne dans une série de guerres révolutionnaires. En battant les Prussiens à Valmy, l'armée révolutionnaire française a ouvert une brèche décisive dans le mur dressé par les vieilles classes féodales sur la voie de l'histoire. Les communistes ne sont pas pacifistes. Ils évaluent les guerres selon le rôle concret qu'elles ont tenu – ou qu'elles tiennent – sur le chemin très long et très accidenté que l'humanité a parcouru, et qui doit la conduire hors de la condition animale originelle dont elle est issue. Quant aux guerres de notre époque, les communistes nourrissent deux convictions. La première est que, étant donné leur contenu, elles n'ont plus aucun caractère progressiste. Quel que soit le prétexte qui les motive – presque toujours hautement "humanitaire" – le moteur ultime des guerres contemporaines est la concurrence que se livrent des colosses économico-financiers. Ceux-ci s'affrontent de façon permanente, par des moyens tantôt pacifiques, tantôt violents, pour se partager le monde. Les guerres d'aujourd'hui sont des guerres impérialistes. Quelle qu'en soit l'issue, quels qu'en soient le vainqueur et le vaincu, sur les tombes et les décombres que ces guerres laissent derrière elles, la lutte de concurrence reprend, plus âpre et virulente qu'avant, jusqu'à précipiter encore l'humanité dans le mas-sacre et la destruction. La deuxième conviction des communistes est que cette terrible spirale peut être brisée. Le prolétariat est par nature international. S'il réussit à faire valoir cette supériorité historique "naturelle", le prolétariat peut trouver précisément dans la guerre, la pire des catastrophes engendrées par le capitalisme, le passage pour imposer sa forme supérieure de société. La guerre impérialiste peut être transformée en une révolution communiste. La brève anthologie Le Socialisme et la guerre illustre ces deux convictions. Elle ne contient pas de textes théoriques, encore moins académiques : il s'agit d'écrits politiques à travers lesquels la bataille pour transformer une guerre impérialiste en révolution a été, pour la première fois, menée et remportée. Bien qu'elle ne recueille qu'une toute petite partie du matériel produit dans cette lutte gigantesque, cette anthologie couvre toute la période de son déroulement. Elle s'ouvre avec la dénonciation du caractère impérialiste de la guerre lorsqu'elle éclate en 1914, et se conclut avec les actes formels du gouvernement prolétarien russe. A peine celui-ci prend-il le pouvoir avec la révolution d'Octobre 1917 qu'il propose aux "gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants" la fin immédiate du massacre. Près d'un siècle s'est écoulé depuis, mais les caractères fondamentaux de la question "du socialisme et de la guerre" n'ont pas changé. Nous vivons, comme Lénine, dans l'époque historique de "guerres et de révolutions" qui marque le passage de l'impérialisme, stade suprême du capitalisme, au communisme. Mais depuis l'époque de Lénine, certes, beaucoup de choses ont changé. Il faut en tenir compte pour être à même d'en tirer les enseignements essentiels. A commencer par le terme "socialisme", qui figure dans le titre de l'anthologie, parce que Lénine l'emploie encore durant toute la durée de la guerre, et qui doit être remplacé par "communisme". C'est Lénine lui-même qui propose le changement, pour séparer, y compris dans leur appellation, les révolutionnaires de la multitude de soi-disant "socia-listes" qui avaient accepté ou même justifié le massacre de la Première Guerre mondiale. En deuxième lieu, la forme de l'impérialisme a changé. Le monde, écrivait Lénine, est partagé entre les ""potentats du capital", ou sous forme de colonies ou en enserrant les pays étrangers dans les filets de l'exploitation financière". Aujourd'hui, la forme coloniale a été définitivement supplantée par les "filets" financiers, sans que la substance de l'impérialisme n'ait été modifiée en quoi que ce soit. En troisième lieu, la Chine qui, dans ces écrits, figure comme objet du partage, est aujourd'hui protagoniste de la lutte, en tant que nouvelle puissance impérialiste. Avec son irrésistible ascension, elle se porte candidate au rôle de destructrice de l'ordre international actuel, un rôle qui fut celui de l'Allemagne, du Japon et des Etats-Unis au xxe siècle, avec les résultats tragiques que l'on sait. Une dernière observation. Lénine, en polémique contre ceux qui voulaient s'opposer à la guerre à travers le mot d'ordre des Etats-Unis d'Europe, soutenait que concrètement "les Etats-Unis d'Europe sont, en régime capitaliste, ou bien impossibles, ou bien réactionnaires". L'unique base réaliste pour une union entre Etats impérialistes européens aurait été la perspective d'une exploitation conjointe de l'Asie. Il s'agissait alors d'une hypothèse abstraite : l'"impossibilité" concrète prévalait, sous la forme du massacre impérialiste qui ravageait le Vieux Continent. Aujourd'hui, la rapide émergence de l'Asie a contraint les impérialistes européens à tenter de s'unir. La dynamique prévue par Lénine est en plein déroulement. Dans ses formes particulières et historiquement inédites, elle est déjà arrivée à l'unification fédérale du pouvoir monétaire. La deuxième moitié du jugement de Lénine devient fondamentale : le processus d'unification européenne, dans la mesure où il cesse d'être "impossible", devient "réactionnaire". C'est dans ce passage que réside, résumée, la continuité de la stratégie léniniste face au changement concret des conditions historiques de l'impérialisme. Le refus des "impossibles" Etats-Unis d'Europe conduisit Lénine au mot d'ordre de la transformation de la Première Guerre mondiale en révolution communiste internationale. La dénonciation du caractère réactionnaire du processus d'unification européenne est à la base de la tentative inédite d'enraciner dans le coeur de l'impérialisme européen une solide minorité internationaliste. Lénine trouva les hommes qui surent développer la stratégie révolutionnaire jusqu'à la victoire d'Octobre. La présente brochure s'adresse en particulier à ces jeunes qui veulent s'engager pour rendre tout aussi concrète et victorieuse la stratégie de l'opposition internationaliste à l'impérialisme européen.

02/2013

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Sociologie

La femme et le socialisme

" Le parti socialiste allemand, qui forme l'avant-garde du parti socialiste international, a en pour théoriciens deux hommes de génie, Marx et Engels, et pour organisateurs trois agitateurs incomparables, Lassalle, Liebknecht et Bebel. Après la défaite de l'insurrection des provinces rhénanes de mai 1849, Marx et Engels et leurs amis qui avaient pris part au mouvement insurrectionnel étaient les uns morts, les autres en prison ou en exil. Lassalle, qui avait puisé ses idées socialistes dans les écrits de Marx et d'Engels et qui, en 1849, alors tout jeune homme (il n'avait que 24 ans), avait fourni une ou deux chroniques dans la "Nouvelle Gazette Rhénane" , - l'organe du parti communiste révolutionnaire que dirigeait Marx, recommença l'agitation dès que la situation politique le permit, et fonda l'Association générale des ouvriers allemands : c'est dans ses rangs que Bebel fit ses débuts de démocrate socialiste.

03/2023

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Actualité et médias

L'Internationale socialiste. Histoire et sociologie du socialisme international, 1945-1990

Revitalisée après la seconde guerre mondiale, la coopération socialiste internationale s'est donné, en 1951, un cadre officiel : l'Internationale socialiste. Si le nom est connu, son histoire l'est beaucoup moins. L'auteur parcourt un demi-siècle de "socialisme international" qui offre une perspective féconde pour saisir les orientations changeantes des partis membres et questionner l'identité du "socialisme démocratique". Entre un enracinement européen et des ambitions mondiales, entre les exigences particulières et des idéeaux universalistes, l'Internationale socialiste incarne le foyer de tensions et de ressources qui est au coeur de l' "internationalisme".

01/1993

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Sciences politiques

Le crépuscule de la démocratie

"Tout a toujours très mal marché." C'est la leçon que Péguy avait tirée de l'histoire. En observant que tout va mal, nous n'avons donc aucune raison de nous lamenter. C'est la preuve que tout va aussi bien que jamais. Dans ce court essai, Nicolas Grimaldi dresse un constat de la situation politique contemporaine. Ni critique, ni polémique, c'est un état des lieux. Qu'en est-il de ce qui nous tient lieu de démocratie ? Dans un aussi vaste pays que le nôtre, il va de soi que la volonté populaire ne peut être que déléguée. Son expression se résume donc à ce qu'en manifestent ses représentants. Toute la vie politique se réduit par conséquent au mode de leur désignation, à leur capacité d'instruire les problèmes de la nation, et à l'indépendance de leur jugement par rapport aux initiatives du gouvernement. Or que représentent aujourd'hui ceux qu'une ancienne coutume nous fait encore désigner comme "les représentants du peuple" ? Les plus audacieux représentent ceux qui les ont élus. Ils représentent les intérêts très particuliers d'une population locale. Les plus disciplinés représentent leur parti. Lorsqu'ils appartiennent à la majorité, la voix de leur parti est celle du gouvernement. Mais comme leur investiture dépend de quelques caciques du parti, ils représentent dans le parti la tendance de ces barons. Autant reconnaître, par conséquent, que ces régimes parlementaires n'ont quasiment plus rien ni de démocratique ni de républicain. Aussi ne peut-on se retenir d'en poser aujourd'hui la question : la démocratie n'est-elle pas chose trop précieuse et trop importante pour être abandonnée à ses représentants ?

05/2014

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Economie

Le prix de la démocratie

Une personne, une voix : la démocratie repose sur une promesse d'égalité qui trop souvent vient se fracasser sur le mur de l'argent. Financement des campagnes, dons aux partis politiques, prise de contrôle des médias : le jeu démocratique est de plus en plus capturé par les intérêts privés. Se fondant sur une étude inédite des financements politiques privés et publics dans une dizaine de pays sur plus de cinquante ans, Julia Cagé passe au scalpel l'état de la démocratie, décortique les modèles nationaux, et fait le récit des tentatives - souvent infructueuses, mais toujours instructives - de régulation des relations entre argent et politique. En France, l'Etat a mis en place un système de réductions fiscales permettant aux plus riches de se voir rembourser l'essentiel de leurs dons aux partis politiques, alors que les plus pauvres, eux, paient plein pot. Ces dérives ne viennent pas d'un complot savamment orchestré mais de notre manque collectif d'implication. La question du financement de la démocratie n'a jamais véritablement été posée ; celle de la représentation des classes populaires doit l'être sur un mode plus radical. Pour sortir de l'impasse, voici des propositions qui révolutionnent la façon de penser la politique, des réformes innovantes pour une démocratie retrouvée.

01/2020

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Littérature française

Le soleil de la démocratie

Le soleil de la démocratie est un roman de fiction politique qui dresse un diagnostic généralisé et condensé de l'avènement du multipartisme et ses effets sur les relations humaines et sur la gouvernance économique dans une contrée dénommée Miriya. A travers le parcours et l'attitude des politiciens miriyanais, l'auteur fait ressortir le contraste démocratie-dictature et les volte-face auxquelles se livrent les hommes politiques selon qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition. Le personnage principal, Sininko, après avoir milité activement pour l'avènement de la démocratie dans son pays, est contraint de prendre une décision grave pour sa survie. Ce roman nous montre que le pluralisme incontrôlé a entraîné la prostitution politique qui n'est pas sans conséquence sur la stabilité socioéconomique d'un pays. Le soleil de la démocratie place l'homme africain face à ses contradictions, son malaise et la perte de ses valeurs. C'est un excellent réquisitoire contre la décadence de la société moderne africaine.

09/2019