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Le séminaire. Livre XVIII, D'un discours qui ne serait pas du semblant (1971)

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Le séminaire. Livre XVIII, D'un discours qui ne serait pas du semblant (1971)

Ceci et un livre sur l’écriture. Mais d’écrit, il y en a plus d’un. Ce que l’on remarque d’abord, ce sont les caractères chinois qui parsèment plusieurs chapitres. Lacan préparait ainsi un voyage en Chine avec Barthes et Sollers. Il y renonça, pour une virée au Japon, dont on a ici le journal, conceptuel plutôt qu’anecdotique. Un autre mode d’écriture est encore sollicité : les formules logiques de la quantification, traduisant « tous », « aucun », « quelques-uns qui … », quelques-uns qui … ne … pas ». Il en ressort que le « rapport sexuel », lui, n’est pas susceptible d’être écrit. Et il y a enfin les cris. « Un homme et une femme peuvent s’entendre. Ils peuvent s’entendre crier ». Un pessimisme joyeux imprègne cette sagesse, qui arrive toute fraîche de l’année 1970-1971. Elle pousse à conclure qu’il n’y a aucun discours qui ne prenne son départ d’un semblant porté à la fonction de maître-mot (« le signifiant-maître »). 

10/2007

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Critique littéraire

Le discours amoureux. Séminaire à l'Ecole pratique des hautes études 1974-1976 suivi de Fragments d'un discours amoureux

"Du milieu de la tempête qui me déracine, me dépossède de mon identité, je veux parfois revenir à l'origine - à mon origine. Une pente invincible me fait glisser, descendre (je coule) vers mon enfance. Mais la force qui produit ce souvenir est ambiguë: d'une part, je cherche à m'apaiser par la représentation d'un temps adamique, antérieur à tout souci d'amour, à toute inquiétude génitale, et cependant empli de sensualité, par le souvenir, je joue ce temps contre le temps du Souci amoureux; mais aussi, je sais bien que l'enfance et l'amour sont de même étoffe: l'amour comblé n'est jamais que le paradis dont l'enfance m'a donné l'idée fixe."

10/2007

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Philosophie

La vie la mort. Séminaire (1975-1976)

La vie la mort est l'un des séminaires les plus féconds de Jacques Derrida. En jeu : penser la vie et la mort en vertu d'une logique qui ne poserait pas la mort comme l'opposé de la vie. La pureté de la vie n'est-elle pas, par essence, contaminée par la possibilité même de la mort puisque seul un vivant peut mourir ? interroge d'emblée le philosophe. En renversant la perspective classique, Derrida entreprend d'enseigner à ses étudiants que c'est la mort, au contraire, qui rend la vie possible. En quatorze séances érudites et palpitantes délivrées au cours de l'année 1975-1976, Derrida déconstruit l'opposition traditionnelle entre la vie et la mort à travers des lectures multiples et délibérément pluridisciplinaires, élaborant sa pensée aussi bien au contact de la philosophie (Hegel, Nietzsche, Heidegger) et de l'épistémologie des sciences (Georges Canguilhem), que dans la confrontation à la génétique contemporaine (François Jacob) et à la psychanalyse (catégories freudiennes de pulsions de vie et de mort).

04/2019

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Critique littéraire

Le discours amoureux. Séminaire à l'Ecole pratique des hautes études (1974-1976), suivi de Fragments d'un discours amoureux (pages inédites)

Durant les années 1974-1975 et 1975-1976, Roland Barthes a tenu son séminaire à l'Ecole pratique des hautes études sur le thème du discours amoureux. De là sont nés ses célèbres Fragments d'un discours amoureux. Le présent volume en propose donc la généalogie et permet de mesurer la différence entre le travail du professeur et celui de l'écrivain : fragments en germe dans le Séminaire mais non retenus pour l'édition définitive, postface (" Comment est fait ce livre ") finalement sacrifiée. On retrouve à la lecture de ce séminaire les fulgurances de Barthes (" Sentiment raisonnable : tout s'arrange - mais rien ne dure. Sentiment amoureux : rien ne s'arrange, et pourtant cela dure "), nourries, comme le veut le genre, de multiples références. Servie par un remarquable travail d'annotation, l'édition de ce texte privilégie la lisibilité pour le lecteur d'aujourd'hui.

02/2020

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Psychologie, psychanalyse

La vague et l'océan. Séminaire sur les pulsions de mort (1970-1971)

"L'océan, mettons que c'est l'espèce humaine. Chaque vague est un individu qui va au maximum de ses possibilités d'expression et qui, à l'acmé de sa force, retombe dans la non-différenciation de la masse de l'océan. C'est cette rentrée dans l'indifférenciation qui représenterait, au moment où s'amorce la chute de la vague, les pulsions de mort". Telle est la métaphore que Françoise Dolto développe pour dynamiser, guider sa réflexion, et transmettre sa pensée. C'est l'étude des enfants et des psychotiques qui l'a conduite à s'intéresser aux pulsions de mort. Elle les analyse, pour la première fois dans ce séminaire inédit, à travers les différentes manifestations que sa pratique clinique lui a permis d'observer : dans leur lien ou leur dé-liaison avec les pulsions de vie, à chaque niveau de structuration de l'image du corps, avant ou après la castration primaire. Les pulsions de mort gravent ainsi, selon leurs impacts, le destin psychique de tout sujet. Françoise Dolto apporte ici une contribution décisive au concept de pulsions de mort introduit par Freud en 1920, dont elle étaye, précise et prolonge la portée psychanalytique.

11/2003

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Sociologie

Critique de la pensée sociologique. Cours au Collège de France (1970-1971 et 1971-1972)

Voici rassemblés les deux premiers cours prononcés au Collège de France par Raymond Aron de 1970 à 1972. Ils ne marquent pas seulement l'entrée de l'auteur dans cette prestigieuse institution mais aussi une étape dans sa pensée. Comment et pourquoi passer d'une raison critique de l'histoire à une critique de la pensée sociologique ? Il ne s'agit pas de défendre une discipline académique, mais de définir la nécessité pour le philosophe de prendre acte du fait que la société constitue le caractère principal de notre époque. Il faut donc embrasser l'ensemble de l'existence des individus en tant qu'êtres sociaux, définir une méthode de connaissance de la société, tout en pensant celle-ci dans ses évolutions. Cela implique de porter sur les événements contemporains un jugement critique. Raymond Aron s'inscrit ici dans la suite des grands penseurs avec lesquels il a dialogué toute sa vie : Karl Marx, Max Weber, Auguste Comte, mais aussi les économistes et les sociologues de notre époque. Ce qui était nécessaire en 1970 l'est plus encore aujourd'hui. Le regard de Raymond Aron et la méthode qu'il n'a cessé de mettre à l'épreuve des faits demeurent essentiels si nous voulons analyser les transformations du monde dans lequel nous vivons et plus encore tenter d'influer son évolution.

01/2023

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Critique littéraire

En soixantaine. Chroniques 1961-1971

En soixantaine est le tome II de Mon siècle qui a été publié en 1993, une fois première, au Quai Voltaire, maison qui a depuis provisoirement disparu après le suicide du notaire Voitey. Heureuse ou triste époque où nous survivons à nos éditeurs. De maisons, ce que j'en ai vu disparaître et renaître depuis plus de quarante ans que j'écris. Et les quotidiens, les hebdomadaires, les mensuels où j'avais confié mes bavardages. Mon siècle est le titre d'un feuilleton qui a commencé au début des années 50 dans L'Observateur, et qui se finira faute de combattant dans les années 2000 de ce même journal dont je semble assurer de loin en loin la permanence. Pourquoi En soixantaine ? C'est que ces années 60 qui devraient être lugubres dans mon souvenir, je n'y ai pas fait exactement ce qu'on attendait de moi, je m'y suis enfoncé jusqu'au trognon. Que mes chroniques évoquent le peu que j'ai gardé de ces années-là. Et qu'enfin en soixantaine est un pastiche d'en quarantaine. Oui, j'avais quarante ans quand je me suis mis en soixantaine ! Je souhaite aux jeunes gens épris de littérature, et qui fuient un existence trop asservie au quotidien, de se balancer sur la corde avec autant d'aplomb. A vingt ans, rien ne le laissait prévoir avec ces livres qui encombraient mes tiroirs. Sartre aurait-il eu raison ? On n'a que la vie qu'on mérite et qu'on ne mérite pas. Lola, ma chatte de quatre mois, ma chatte de gouttière aux poils noirs et tigrés qui m'empêchait d'écrire par ses coups de patte, s'endort à ce que j'écris. Chut ! Plus un mot : tome II, tome III et à l'infini.

10/1996

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Philosophie

Edifier un monde. Interventions 1971-1975

Quatre interventions composent ce volume : dans les deux premières, consacrées à la crise de la démocratie occidentale et au mensonge en politique, Hannah Arendt, en intellectuelle responsable, participe directement au débat public et met à l'épreuve ses propres analyses. Les deux suivantes dressent un bilan de l'ensemble de son travail et apportent nombre de précisions sur les principaux concepts qu'elle a déployés. La vie politique et la pensée de l'événement sont devenues quelque chose de périlleux, souligne Hannah Arendt : nous devons juger et décider en situation sans pouvoir nous fonder sur une norme éternelle a priori, tout en résistant au chant des sirènes du relativisme. Cherchant à établir un diagnostic du présent, Arendt s'efforce de " penser sans garde-fou " et sans critère ultime jusqu'à la racine de notre modernité. Bref, s'" il n'y a de liberté que dans l'espace intermédiaire de la politique ", " il se pourrait fort bien que la tâche de la politique consiste à édifier un monde ".

03/2007

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Littérature française

Un semblant de résilience

Maria est une jeune psychologue parisienne d'origine polonaise de trente ans. Son départ de Pologne à quinze ans ne cacherait-il pas un terrible drame ? Entre rire et larmes, amour et haine. Plongez-vous dans un semblant de résilience et suivez Maria dans son tumultueux retour en terre natale. Inclus les nouvelles : "Départ Imminent " et "Captivité"

07/2017

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Histoire internationale

Un peuple en révolution. Portugal 1974-1975

C'est une surprise pour le monde entier de voir que ce pays que les caricatures présentent comme peuplé de petites mamies tristes et moustachues, vêtues de noir et édentées, est désormais un pays où des pauvres occupent l'ancienne maison du maître dans tel quartier de Porto, de Lisbonne ou de Setúbal, afin d'y installer une crèche où les menuisiers fabriquent les lits, où l'électricien installe l'électricité, ce que les militaires viennent cautionner après coup en déclarant presque toujours : "C'est très bien." La révolution des Oeillets commence par un putsch d'officiers qui, las de la guerre coloniale qu'ils savent perdue, font le choix de renverser la dictature. S'attendent-ils alors à ce que le peuple portugais prenne autant au sérieux la promesse d'une liberté nouvelle ? Pendant dix-neuf mois, il prend en main ses propres affaires : travail, logement, relations entre les genres, culture. La situation finit par être "normalisée" par l'établissement d'une démocratie parlementaire ; mais entre avril 1974 et novembre 1975, le peuple semble en plusieurs occasions proche de renverser l'ordre capitaliste.

11/2018

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Psychologie, psychanalyse

LE SEMINAIRE. Livre 20, encore

Vous n'avez qu'à aller regarder à Rome la statue du Bernin pour comprendre tout de suite qu'elle jouit, sainte Thérèse, ça ne fait pas de doute. Et de quoi jouit-elle ? Il est clair que le témoignage essentiel des mystiques c'est justement de dire qu'ils l'éprouvent, mais qu'ils n'en savent rien. Ces jaculations mystiques, ce n'est ni du bavardage, ni du verbiage, c'est en somme ce qu'on peut lire de mieux. Tout à fait en bas de page, note - Y ajouter les Ecrits de Jacques Lacan, parce que c'est du même ordre. Ce qui se tentait à la fin du siècle dernier, au temps de Freud, ce qu'ils cherchaient, toutes sortes de braves gens dans l'entourage de Charcot et des autres, c'était de ramener la mystique à des affaires de foutre. Si vous y regardez de près, ce n'est pas ça du tout. Cette jouissance qu'on éprouve et dont on ne sait rien, n'est-ce pas ce qui nous met sur la voie de l'existence ? Et pourquoi ne pas interpréter une face de l'Autre, la face Dieu, comme supportée par la jouissance féminine ?

01/1975

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Philosophie

L'essence de la politique. Le Séminaire 1991-1992

" Le séminaire "L'essence de la politique" appartient au cycle qui étudie les quatre procédures de vérité (science, art, amour, politique) dans leur être de condition de la philosophie. Le coeur de l'entreprise a cette fois été de démontrer un théorème spéculatif difficile, dont je donne, près de trente ans plus tard, une version synthétique : La politique est la pensée, ou la théorie, de ce qu'elle est, y compris si on l'entend comme "pratique", comme action transformatrice de l'humanité par elle-même. Mais une définition de la politique, qui en expose l'Idée éternelle, est toujours de nature philosophique. Il en résulte que toute confusion entre la pensée politique comme telle, agissant en situation, et sa définition philosophique, tournée vers l'éternité, prépare un désastre. Ces pages confrontent en moi-même, et dans leur tension toujours portée à l'irrésolution, le militant et le philosophe. Que le lecteur injecte dans ce support ses propres impasses... " A. B. Depuis 1966, une part importante de l'enseignement du philosophe Alain Badiou a pris la forme d'un séminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensée. Les éditions Fayard publient l'ensemble de ces Séminaires de 1983 à aujourd'hui, période où la documentation est abondante et continue. Ce volume est le douzième de la série.

10/2018

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Poésie

Ne serait-ce qu'un souffle

Il est de bon ton de parler d'accouchement sans douleur comme si cela devenait une évidence et nous permettait de fait d'omettre celle qui met le bébé au monde. Ici, dans ces pages, nous pesons la chair de la maman, son attente, son coeur. Nous écoutons sa plainte, sa souffrance liées à son bonheur. Ici, dans ces lignes, sont retracées les vies in utero de Paul et Marie. Ici, nous savons pourquoi, face à un choix, ni la science ni la loi ne répondent à ce questionnement : " pourquoi je donne la vie ", " pourquoi je donne le sommeil ". C'est vrai, il y a des ombres qui soignent avec une haute conscience professionnelle, des médecins qui auscultent, un matériel sophistiqué qui soutient un état stationnaire de santé. Mais la patiente est une femme de chair, de plaies, d'amour, de famille, de paroles, d'attente, d'espoirs, de douleurs. Elle porte en attente deux enfants dont un ne pourra aller au terme du premier souffle. On ne peut ni quantifier ni se poser en moraliste quand cette femme, Sibylle, nous fait partager son choix et les instants de la lente séparation qu'elle veut retarder et que pourtant elle sait inexorable. Elle vit doublement dans son ventre, un ventre qui se gonfle vers une mer sans fond, une table où l'eau est létale et la médecine de la vie lui ôte celle du trisomique 21. Peut-être qu'un jour Caroline Langlois pansera l'image de la blessure de l'accouchée et son souffle alors fortifiera notre coeur d'homme.

09/2006

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Psychologie, psychanalyse

Le séminaire. Livre 8, Le transfert

Alcibiade a voulu subordonner Socrate à l'objet de son désir à lui, Alcibiade, qui est agalma, le bon objet. Comment ne pas reconnaître, nous analystes, ce dont il s'agit ? C'est dit en clair - c'est le bon objet que Socrate a dans le ventre. Socrate n'est plus là que l'enveloppe de ce qui est l'objet du désir. C'est pour bien marquer qu'il n'est que cette enveloppe, qu'Alcibiade a voulu manifester que Socrate est, par rapport à lui, le serf du désir, que Socrate lui est asservi par le désir. Le désir de Socrate, encore qu'il le connût, il a voulu le voir se manifester dans son signe, pour savoir que l'autre, objet, agalma, était à sa merci. Or, c'est justement d'avoir échoué dans cette entreprise qui pour Alcibiade le couvre de honte (...) C'est que devant tous est dévoilé dans son trait le secret le plus choquant, le dernier ressort du désir, qui oblige toujours dans l'amour à le dissimuler plus ou moins - sa visée est la chute de l'Autre, A, en autre, a. (Extrait du chapitre XII)

06/2001

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Psychologie, psychanalyse

LE SEMINAIRE. Livre 3, les psychoses

Que peut vouloir dire être père ? Vous connaissez les discussions savantes dans lesquelles on entre aussitôt, ethnologiques ou autres, pour savoir si les sauvages qui disent que les femmes conçoivent quand elles sont placées à tel endroit ont bien la notion scientifique que les femmes deviennent fécondes quand elles ont dûment copulé. Ces interrogations sont tout de même apparues à plusieurs comme participant d'une niaiserie parfaite, car il est difficile de concevoir des animaux humains assez abrutis pour ne pas s'apercevoir que, quand on veut avoir des gosses, il faut copuler. La question n'est pas là. La question est que la sommation de ces faits - copuler avec une femme, qu'elle porte ensuite quelque chose pendant un certain temps dans son ventre, que ce produit finisse par être éjecté - n'aboutira jamais à constituer la notion de ce que c'est qu'être père, je parle simplement de ce que c'est qu'être père au sens de procréer.

01/1981

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Littérature française

Mémoires d'un quartier Intégrale 4 : Evangeline, la suite 1969-1970 ; Bernadette, la suite 1970-1972 ; Adrien, la suite 1972-1973

A l'approche des années 1970, les bancs d'église se vident et les Américains marchent sur la Lune. Chez les Lacaille, Evangéline vit de grands chambardements... Tout ça à cause d'Antoine et Laura ! Ne sachant plus à quel saint se vouer, la vieille dame un peu bourrue irrite les siens avec ses principes bien arrêtés. Un certain monsieur Blanchet, galant et poli, saura-t-il adoucir son coeur ? Comme pour faire écho aux troubles qui agitent le Québec de 1970, Bernadette est tourmentée. Si l'initiative de Laura de transformer l'épicerie semble prometteuse, elle s'inquiète du comportement de Charles, qui s'éclipse dès qu'il en a l'occasion ; de Laura, qui lui rend visite de moins en moins souvent et d'Antoine, qui est parti depuis quelques mois à l'autre bout des Etats-Unis. Sans oublier la santé de Marcel... Avec sa façon bien à elle de nous faire vivre une riche gamme d'émotions, l'auteure poursuit la trajectoire d'une galerie de personnages colorés qu'on a tant aimés. La saga se conclut de main de maitre en 1973 avec des mariages, des naissances, des déménagements, des départs, des peines, mais aussi des projets et des joies immenses, dans la plus pure tradition des séries concoctées par l'auteure.

09/2020

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Littérature française

Oeuvres complètes 1971-1974

Il est des écrivains qui, longtemps après leur disparition, continuent d'habiter l'humanité. Des écrivains que l'on ne se lasse pas de relire car chaque plongée dans leur oeuvre est une nouvelle découverte, un nouvel enchantement Pour Yves Navarre (1940-1994), la littérature était émotion. Emotion et partage. Nulle sensiblerie, ici, les émotions d'Yves Navarre sont parfois brutales et même crues, quand il s'agit de l'intime. Aucune volonté de provocation gratuite cependant Mais celle, toujours, d'être au plus près de l'humain, de la vérité de l'humain, quitte à déranger ceux qui se taisent et veulent faire taire. Yves Navarre est passé comme un météorite dans le ciel littéraire français. Il a connu le succès avec Les Loukoums (que l'on retrouvera dans le présent volume) et la consécration, avec Le Jardin d'acclimatation, Prix Goncourt en 1980. Il a été courtisé, choyé par certains critiques, vilipendé par d'autres. Il a côtoyé les puissants de son temps et a participé à l'évolution des moeurs. Puis il a connu l'échec, l'indifférence et même l'oubli. Pourtant, beaucoup de ceux qui l'ont approché, même comme simples lecteurs, se sont brûlés à lui, à ses mots, à la forme de sa personnalité et de son écriture. Nombre d'entre eux gardent un souvenir ému de leur lecture, qui du Coeur qui cogne, qui du Petit Galopin de nos corps, qui de Ce sont amis que vent emporte... Avec le premier volume de ses Oeuvres complètes, nous vous proposons de partir à la redécouverte de cet auteur hors du commun, tour à tour romancier, dramaturge ou poète, ivre de mots toujours, et fou de cette littérature à qui, le temps d'une vie à écrire, il a administré un véritable électrochoc.

11/2018

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Récits de voyage

Récit d’un globe-trotter en Afrique 1972-1974

Ce voyage vous l'aurez compris s'est fait à deux pour 80 % avec Francis Caillé son compagnon de voyage et ami. Ils se séparèrent allant chacun de leur côté poursuivre leur aventure, n'ayant pas toujours la même vision des choses. Tous les deux écrivant chacun leur journal de bord. Leur départ fut commenté et inauguré par le comité des fêtes de leur ville qui leur avait alloué une subvention. L'O. R. T. F. et la télévision régionale de l'époque fit un reportage et le journal le Sud-ouest leur écrivit un article à ce sujet. Hervé continua seul le voyage et commenta ses aventures et ses périples avec passion. 50 ans après, il en parle comme si c'était hier.

07/2023

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Urbanisme

Les Halles-Beaubourg, 1970-1971. Urbanisation provisoire d'un quartier en suspens

Pour son projet de fin d'études à UP6 - future école d'architecture de Paris-La Villette -, Jean Zetlaoui choisit de travailler sur le quartier des Halles et du plateau Beaubourg à un moment crucial de son histoire. Le marché de gros a déjà déserté les Halles pour Rungis mais les pavillons Baltard sont encore debout. Entre 1969 et 1971, ils abritent une foule d'activités ludiques et culturelles plus ou moins officielles : cirque, jeux pour enfants, théâtre expérimental, cinéma d'art et d'essai, expositions de design ou d'art contemporain, brocantes, foires ou salons. Le Centre Georges Pompidou n'est pas encore construit ni complètement programmé, mais les rénovations urbaines ont déjà fait table rase de plusieurs îlots dits insalubres, livrant une vaste espanade au stationnement informel. Muni de son appareil Asahi-Pentax, Jean Zetlaoui réalise un relevé photographique de ce quartier en suspens. Fort de ces quelque deux cents clichés, dont un tiers en couleurs, il développe un étonnant projet d'" urbanisation provisoire " et modulaire en prise directe avec les utopies architecturales de l'époque.

10/2023

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Histoire internationale

Gnassingbe Eyadema, Discours et allocutins. Volume 2, 1976-1981

Le Présent volume rassemble les discours et allocutions prononcés par le Président Gnassingbe Eyadema de mars 1975 à février 1981. Les textes de ce volume traduisent une présence de plus en plus affirmée du Togo sur la scène internationale notamment au sein des instances de décision ou de débat dans lesquelles se projette l'avenir de l'Afrique ou du monde. Un accent particulier est mis sur l'intégration sous-régionale un des thèmes majeurs des années soixante dix et de la politique togolaise. Cette orientation stratégique s'est concrétisée à travers la signature du Traité de la CEDEAO. Au plan intérieur, la promotion d'une production économique locale participe, comme en témoigne de nombreux discours, d'une politique de préservation de la souveraineté du Togo grâce à la recherche de l'autosuffisance dans plusieurs domaines.

02/2010

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Thèmes photo

Septembre au Chili 1971/1973

Raymond Depardon découvre le Chili en septembre 1971, accompagné du journaliste Robert Pledge, alors que le pays fête le premier anniversaire de l'élection de Salvador Allende. Cofondateur du parti socialiste et soutenu par une coalition d'Unité populaire, le président chilien souhaitait mettre en place " la voie chilienne vers le socialisme " avec, notamment, la nationalisation de secteurs majeurs de l'économie et les réformes agraires. Depardon photographie alors dans les rues de la capitale, à Santiago, les manifestations festives en soutien au gouvernement d'Allende. Il va également se rendre dans les terres du sud à la rencontre du peuple Mapuche qui se bat pour le droit de vivre sur la terre de ses ancêtres. Deux ans plus tard, Raymond Depardon et Robert Pledge envoient le photographe américain David Burnett au Chili pour couvrir le coup d'état d'Augusto Pinochet qui fait basculer le pays dans une dictature militaire. Les images de Burnett, qui viennent compléter et enrichir le reportage de Depardon, seront récompensées en 1973 par la Robert Capa Gold Medal Award. Publiée à l'occasion des 50 ans du coup d'état qui provoquera également la mort du président Salvador Allende, cette publication propose de revenir sur les événements entourant cet autre 11 septembre, celui de 1973, où les foules joyeuses photographiées par Depardon sont remplacées, sous l'objectif de Burnett, par des images de la répression sanglante qui leur a succédé. L'ouvrage est composé de deux parties, l'une consacrée aux photographies de Depardon, l'autre à celles de Burnett avec, pour séparation entre ces deux, la reproduction du cliché iconique du photographe chilien, Leopoldo Vargas, saisissant la dernière image de Salvador Allende vivant, sortant de son palais à la Moneda, l'arme à la main. Ces photographies sont enrichies par des textes d'auteurs chiliens qui font entrer en résonnance le Chili des années 1970 avec le Chili actuel, donnant à voir les enjeux de ce pays, 50 ans après le coup d'état.

09/2023

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Photographie

The Map & The Territory (German edition)

Au cours des années 1970 et 1980, Luigi Ghirri a poursuivi son projet extraordinaire, ouvert et mercuriel, empreint d'empathie pour les espaces quotidiens changeants de son époque. Au cours de sa courte carrière, Ghirri produira un vaste corpus de photographies sans parallèle dans l'Europe de son temps et de nombreux écrits qui auront un impact indélébile sur l'histoire de la photographie. Ce livre volumineux, compilé par le célèbre conservateur britannique James Lingwood, accompagne une exposition itinérante dans trois grands musées à travers l'Europe et se concentre sur la première décennie du travail de Ghirri, définie par son exposition de 1979 à Parme. Vera Fotografia a été regroupée en quatorze séquences narratives différentes, chacune étant représentée dans ce volume : Fotografie del periodo iniziale (1970), Kodachrome (1970-78), Colazione sull'erba (1972-74), Catalogo (1970-79) , Km 0, 250 (1973), Diaframma 11, 1/125, luce naturale (1970-79), Atlante, (1973), Italia Ailati (1971-79), Il paese del balocchi (1972-79), Vedute (1970- 79), Infinito (1974), In Scala (1976-79), Still Life (1975-79). Le projet se concentre sur le projet tranquillement contraignant de Ghirri de créer un nouveau type de géographie, situé dans sa fascination pour les représentations du monde, sous la forme de reproductions, d'images, d'affiches, de modèles et de cartes. La médiation de l'expérience à travers des images dans une Italie entre l'ancien et le nouveau a été, pour Ghirri, un terrain inépuisable à explorer - "une grande aventure dans le monde de la pensée et de la recherche, un merveilleux jouet magique qui parvient miraculeusement à combiner notre adulte la conscience et le monde des contes de fées des enfants... un voyage sans fin à travers petits et grands, à travers les variations et le royaume des illusions et des apparences, un lieu spéculaire labyrinthique de multitudes et de simulation. "

05/2018

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Poches Littérature internation

Ce que je suis en réalité demeure inconnu. Lettres (1901-1941)

Dans ses lettres, Virginia Woolf parle de tout, dans une langue aérienne et libérée: de son oeuvre, de ses lectures, de ses amours, au féminin comme au masculin... Adressée à son mari, aux amis, à la famille, cette correspondance enlevée et savoureuse révèle les moments de folie, la passion pour l'Angleterre, les engagements littéraires de cette femme qui, plus que tout, admirait Proust.

01/2010

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Psychologie, psychanalyse

Le séminaire. Livre XIX... ou pire

Le Séminaire XIX fait couple avec le précédent, le Séminaire XVIII ( D’un discours qui ne serait pas du semblant, 2007) : même formalisation pour structurer le même rapport sexuel, qui n’existe pas dans l’espèce humaine. En fait, les hommes et les femmes sont comme deux races distinctes, ayant chacune son mode de jouir et sa façon d’aimer. Du côté femme, pas de limite : l’infini est là. Du côté homme, il y en a toujours au moins un qui dit non : une exception fonctionne, moyennant quoi il y a, corrélativement, un tout : il y a le « tous les hommes », le règne de l’universel, l’univers de la règle, le respect de la loi, la solidarité des tous pareils, la révérence pour le chef (lui non châtré), la mise en ordre, en rangs, l’armée, « je ne veux voir qu’une seule tête », l’uniforme et l’uniformité, la bureaucratie, ennui, obsession, « je suis maître de moi comme de l’univers », dépression… Côté femme, le divin « pas-tout » : il n’y a pas « toutes les femmes », elles se prennent une par une, elles s’énumèrent, « mille e tré », chacune est Autre, aucune n’est toute, toutes sont folles (ne respectent rien), pas folles du tout (pas obnubilées par les semblants), l’Éternel Féminin n’attire nullement vers en-haut, mais vous plaque ici-bas, au service de sa jouissance, insituable, insatiable…Texte établi par Jacques-Alain Miller

08/2011

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Lacan

Le Séminaire. Livre XIV : La Logique du fantasme

"Logique du fantasme" , l'expression revient tout du long du Séminaire comme un leitmotiv. Cependant, nulle leçon ne lui est consacrée, ni même un développement un peu soutenu. Est-ce à dire que la logique du fantasme joue ici le rôle d'une Arlésienne nouvelle manière ? Non, si l'on veut bien admettre que cette logique est le point de convergence des propos de Lacan, ce que j'ai voulu indiquer en intitulant le tout dernier chapitre "L'axiome du fantasme" . C'est ainsi qu'il commence en croisant audacieusement le groupe mathématique de Klein avec le cogito cartésien, modifié de manière à délivrer l'alternative "Ou je ne suis pas, ou je ne pense pas" . D'où Lacan trouve occasion à résumer en quatre temps le cours d'une analyse. Autre croisement mathématico-psychanalytique : l'acte sexuel éclairé à partir du Nombre d'or. Il s'ensuit qu' "il n'y a pas d'acte sexuel" , amorce de ce dit devenu pont-aux-ânes : "il n'y a pas de rapport sexuel" . On trouvera aussi l'invention d'une "valeur de jouissance" , inspirée par Marx, et on aura la surprise de voir le grand Autre, "lieu de la parole" , nouvellement défini comme "le corps" , lieu primordial de l'écriture. Bien d'autres vues et constructions saisissantes attendent le lecteur s'il veut bien suivre dans ses méandres, piétinements, revirements, et aussi avancées et fulgurances, une pensée obstinée et profondément honnête, qui, lorsqu'elle rencontre telle pierre d'achoppement, ne la contourne jamais, mais s'emploie à en faire une pierre angulaire. Jacques-Alain Miller

01/2023

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Psychologie, psychanalyse

LE SEMINAIRE. Livre 4, La relation d'objet

Cette mère inassouvie, insatisfaite, autour de laquelle se construit toute la montée de l'enfant dans le chemin du narcissisme, c'est quelqu'un de réel, elle est là, et comme tous les êtres inassouvis, elle cherche ce qu'elle va dévorer, quaerens quem devoret. Ce que l'enfant lui-même a trouvé autrefois pour écraser son inassouvissement symbolique, il le retrouve possiblement devant lui comme une gueule ouverte. [...] Voilà le grand danger que nous révèlent ses fantasmes, être dévoré. [...] il nous donne la forme essentielle sous laquelle se présente la phobie. Nous rencontrons cela dans les craintes du petit Hans. [...] Avec le support de ce que je viens de vous apporter aujourd'hui, vous verrez mieux les relations de la phobie et de la perversion. [...] J'irai jusqu'à dire que le cas du petit Hans, vous l'interpréterez mieux que Freud n'a pu le faire. (Extrait du chapitre XI) La castration, ce n'est pas pour rien qu'on s'est aperçu, de façon ténébreuse, qu'elle avait tout autant de rapport avec la mère qu'avec le père. La castration maternelle - nous le voyons dans la description de la situation primitive - implique pour l'enfant la possibilité de la dévoration et de la morsure. Il y a antériorité de la castration maternelle, et la castration paternelle en est un substitut. (Extrait du chapitre XXI) (Dans le cas du petit Hans) la transformation qui s'avérera décisive [est] celle de la morsure en dévissage de la baignoire. D'ici à là, le rapport des personnages change du tout au tout. Ce n'est pas pareil, que de mordre goulûment la mère, appréhension de sa signification naturelle, voire de craindre en retour cette fameuse morsure qu'incarne le cheval - ou de dévisser la mère, de la déboulonner, de la mobiliser dans cette affaire, de faire qu'elle entre elle aussi dans l'ensemble du système, et, pour la première fois, comme un élément mobile et, du même coup, équivalent aux autres. (Extrait du chapitre XXIII)

09/2006

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Esotérisme

Les animaux indigo. Qui sont ces animaux qui, d'un regard, semblent lire et tout comprendre en nous ?

Depuis plusieurs années, nous entendons parler d'enfants hypersensibles et intuitifs, dits "enfants indigo", des êtres dotés d'une vibration et d'une mission de vie hors du commun. Au fil de leur expérience, les auteurs ont pu observer les mêmes énergies chez certains animaux, d'où l'appellation "animaux indigo" qui les caractérisent si bien. A ce titre, nos amis poilus, emplumés ou à écailles, ont beaucoup à nous apprendre... Grâce à cet ouvrage innovant, qui traite de communication animale, mais également d'environnement et de soins énergétiques, vous découvrirez des conseils inspirants pour reconnaître votre animal indigo, ainsi que de nombreux exercices pour communiquer et évoluer en harmonie avec lui. En abordant différents domaines du quotidien - santé, reproduction, castration, nourriture, sommeil, comportement, déménagement ou séparation -, ce livre sera une aide précieuse pour accompagner votre compagnon de route, avec tendresse et empathie, tout au long de vos chemins de vie.

11/2019

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Romans historiques

"Je veux croire qu'elles n'ont pas changé". Un jeune Français en Algérie (1974 à 1977)

Jean-Louis se souvient avec bonheur et nostalgie de ces trois années passées en Algérie (1974 à 1977) en tant que professeur de français, dans le cadre de la coopération. Parmi ses souvenirs s'inscrit, entre autres anecdotes, sa perception des jeunes femmes algériennes. A vingt-deux ans, il pense avoir eu ce privilège, assez rare, d'être enseignant "roumi" (étranger européen) pour deux classes de jeunes filles de quinze à dix-neuf ans qui respiraient la joie de vivre, cheveux au vent, et portaient la mini-jupe. Elles se prénommaient - et se prénomment toujours ! - Djémila, Malika, Khédidja, Fatiha, Samira, Rabia ou Louiza, et sont peut-être les grand-mères de ces jeunes Français, garçons et filles, d'origine maghrébine qui vivent actuellement en France. L'auteur a conçu ces textes avec humour, amour, tendresse... et réalisme. Il offre sa vision personnelle ainsi qu'une part de sa vie, ses témoignages qui surprendront. Car il est sans doute difficile d'imaginer ce qu'était l'Algérie au cours de cette période si peu racontée.

01/2020

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Philosophie

Théorie du mal, théorie de l'amour. Le séminaire 1990-1991

" Il est tout à fait remarquable que ce séminaire soit la matrice de deux de mes livres les plus lus, aujourd'hui, dans le monde : L'Ethique (1993) et Eloge de l'amour (2009). On va y parler des valeurs, le Bien et le Mal, et on va parler, dans la foulée, de l'amour. Quel peut bien être le lien que ces motifs en quelque sorte moraux et sentimentaux entretiennent entre eux ? Ce séminaire fut en fait le chantier oral de mon agitation scripturale autour de la question des quatre conditions de la philosophie : l'art, la science, la politique et l'amour. Etabli au plus près de ses accents souvent impérieux, le présent texte me semble rendre justice à cette tentative de porter la solide architecture de l'être et l'événement jusqu'à ses conséquences vitales les plus difficiles à percevoir. " A. B.

04/2018

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Littérature française

Vie rêvée. (Pages d'un journal, 1965, 1971-1977)

1965. Un beau jeune homme qui semble fêté par les dieux, fils du grand peintre Balthus, entreprend son journal. Thadée de Rola est plein de l'envie d'écrire. Il admire les écrivains, notamment Georges Bataille, à une édition des ouvres de qui on le verra ici travailler, et il aime aussi ce que l'on appelle la fête. Pour lui, deux faces d'une même rêverie. Et le voici avec ceux que le monde entier reconnaîtra pour les heureux d'une génération, à commencer par le jeune Yves Saint Laurent, mais encore Andy Warhol, Karl Lagerfeld, Mick Jagger et quantité d'autres dont l'existence tient parfois au surnom, comme dans toutes "les petites bandes". Et si dans Proust il y avait un Mimi, il y a ici un Marceau, un Marceau babilleur, potinier, qui transporte les secrets de Paris sur son scooter. Il y a les dîners et les fêtes, il y a des visites incomparables à Rome (et à Balthus), il y a la conversation éblouissante de celui-ci et le charme incomparable de celle-là. Car, ah oui, il y a l'amour. Durant toute cette période (le journal dure jusqu'en 1977), Thadée de Rola, qui vit avec Baba, devient amoureux d'une autre. Peu à peu, comme dans une valse lente, il va se rapprocher de Loulou de La Falaise, qui deviendra la célèbre égérie d'Yves Saint Laurent. Paris n'est pas qu'une fête. Entre dîners et soirées, le jeune Thadée rêve à des romans, souffre du temps qui s'écoule. Ce qui pourrait n'être qu'un registre de mondanités s'ocelle de notations poétiques, de fragments, de fantasmes. A différer l'ouvre qu'il voulait écrire, Thadée de Rola l'a invitée dans ses carnets. Vie rêvée ou la découverte d'un monde de rêve.

03/2013