Recherche

Le gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation

Extraits

ActuaLitté

Droit

Le gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation

Prendre l'avion, envoyer un e-mail : la mondialisation s'inscrit dans nos gestes les plus quotidiens. Pourtant, nous l'envisageons souvent comme une menace qui pèserait sur notre identité, voire notre survie. Dans cet essai incisif, Jean-François Bayart propose une vision radicalement nouvelle de ce phénomène, à rebours des discours néo-libéraux ou altermondialistes : la mondialisation est notre œuvre et l'État-nation en est, en réalité, le produit et non la victime. La globalisation est nôtre car c'est par elle que nous façonnons notre éthique et notre corps, que nous soumettons et que nous sommes subordonnés. Loin d'être synonyme, en tout temps et en tous lieux, d'aliénation culturelle et de délitement social, la mondialisation engendre des solidarités et des réseaux transnationaux qui s'articulent aux Etats-nations sans nécessairement les ébranler. Elle voit l'émergence de nouveaux sujets moraux, de préoccupations éthiques inédites, de styles de vie neufs. La globalisation est aussi affaire de pouvoir, d'accumulation, donc d'inégalités et de violences. Contradictoire, elle intègre le marché international des capitaux et des biens, mais cloisonne, par la coercition, celui de la main-d'œuvre ; elle célèbre la vitesse, exacerbe le sentiment d'urgence, mais se caractérise par la contrainte de l'attente, le report permanent des solutions et le stockage des populations. Embrassant deux siècles d'histoire, comparant les sociétés les plus diverses, analysant des pratiques sociales concrètes, Jean-François Bayart montre que, si la mondialisation est nôtre, son devenir, notre histoire, donc, se décideront sur ces seuils tragiques où s'inventent de nouvelles manières de vivre, de consommer et de lutter. Ce faisant, il renouvelle la sociologie politique et la théorie tant du pouvoir que des relations internationales.

04/2004

ActuaLitté

Géopolitique

Etat du monde. Géopolitique du monde contemporain, Edition 2022

Cet ouvrage explore les grands enjeux actuels pour mieux comprendre les relations internationales, les conflits, mais aussi les enjeux de pouvoir qui coexistent dans un environnement mondialisé. Il étudie la géopolitique des grandes puissances mondiales ainsi que les principaux foyers de conflit actuels. Au travers de l'exploration des nouveaux enjeux géopolitiques mais aussi des nations qui ont tait l'actualité, l'ouvrage fournit un panorama du monde qui permet de mieux comprendre son évolution.

01/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

Études de philosophie politique. Les assemblées parlantes. Critique du gouvernement représentatif

Etudes de philosophie politique. Les assemblées parlantes. Critique du gouvernement représentatif , par E. Leverdays,... Date de l'édition originale : 1883 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2020

ActuaLitté

Sciences politiques

La globalisation de la politique mondiale. Une introduction aux relations internationales

Comment peut-on expliquer les événements du 11 septembre 2001, l'intervention militaire en Iraq en 2003, la récente crise financière globale ou encore l'échec des négociations sur les changements climatiques à Copenhague ? Cet ouvrage hautement pédagogique souligne essentiellement qu'il n'y a pas de réponse unique à des questions aussi complexes. Pour trouver des explications, on doit faire appel à des théories qui sont en quelque sorte des outils de schématisation permettant de trier, parmi un ensemble de faits, ceux qui sont véritablement importants de ceux qui sont plus secondaires. Le but principal de ce manuel est de rendre les théories des relations internationales accessibles aux étudiants et surtout utiles. Dans cet esprit, le texte donne un aperçu de la politique mondiale en cette ère de la globalisation ; résume de manière critique les grandes théories actuelles tout en permettant d'expliquer et de comprendre la politique mondiale contemporaine ; présente les outils analytiques nécessaires pour déterminer si la globalisation traduit ou non une transformation fondamentale de la politique mondiale, et quels sont les principaux enjeux catalysés par une telle transformation.

10/2011

ActuaLitté

Philosophie

Le meurtre du Pasteur. Critique de la vision politique du monde

Benny Lévy fut le compagnon des dernières années de Jean-Paul Sartre et, ensemble, ils publièrent une série d'entretiens qui renversaient le sens de l'œuvre sartrienne. Ancien chef mystérieux de la Gauche prolétarienne - qui dut choisir de s'auto-dissoudre pour éviter la dérive terroriste -, Benny Lévy continua, après la mort de Sartre, à méditer seul cette question vitale : pourquoi la nécessité de l'engagement politique mène-t-elle à l'impasse ? Cette interrogation - qui fait l'objet de ce livre - commence avec " le véritable art politique " de Socrate et se déploie à travers le champ de la philosophie comme politique - de Hobbes et Spinoza jusqu'à Freud. Et elle mène l'auteur au-delà de la philosophie, au pied d'une petite montagne où 600 000 Hébreux découvrirent ensemble l'unicité de chacun. Là se dit le secret qui, nécessairement, se trahit dans la vision politique du monde : Qu'en est-il du lien social ? Comment aller de soi à tous ? Dès le début, Platon avait, dans le mythe, soupçonné le secret : seul le Pasteur devait être le politique. Or, c'est précisément cela qui est impossible...

01/2002

ActuaLitté

Philosophie

Critique de la raison politique

La politique a de tout temps rendu les hommes fous, bêtes ou dangereux, bref déraisonnables. C'est le sens commun qui le dit. Or toute déraison a sa raison et rien n'arrive sans cause. C'est le bon sens qui le veut. D'où la question critique : pourquoi faut-il que les hommes déraisonnent dès lors qu'ils vivent en groupe ? La réponse prend ici la forme d'une remontée vers la condition de possibilité du délire collectif. Elle commence par l'examen des discours du délire (aujourd'hui " idéologiques ") et s'achève dans celui de la structure logique d'un groupe stable. Il en ressort que l'incomplétude de tout ensemble fermé détermine l'usage possible de l'aptitude des hommes à agir et à s'organiser collectivement. Rigoureuse contrainte que la tradition critique baptise discipline. " La politique m'a longtemps caché le politique ", écrit Régis Debray. Elle le cache, non pas au sens où un train en cache un autre, mais où n'importe quel train cache les rails sur lesquels il roule. Il y a beaucoup de trajets, et de vitesses, mais un seul, chemin de fer - ou de croix. Etablissant de façon strictement matérialiste la nature religieuse de l'existence collective, cette critique de la Raison politique découvre dans les pratiques d'organisation des invariants, dont l'ensemble constitue l'" inconscient politique " de l'humanité, ou, si l'on préfère, son éternel présent. En somme, pourrait redire l'auteur : " Je ne cours pas le danger d'être contredit, mais bien celui de n'être pas compris. "

09/1981

ActuaLitté

Sociologie

La globalisation. Une sociologie

Dans le grand dictionnaire des idées reçues. la globalisation a pour acception une interdépendance croissante dans le monde en général et la formation d'institutions globales. Or, montre Saskia Sasser, la globalisation implique deux dynamiques particulières. La première induit la formation d'institutions et de processus explicitement globaux, comme l'Organisation mondiale du commerce, les marchés financiers, le nouveau cosmopolitisme et les tribunaux internationaux pour les crimes contre l'humanité. Autant de formations nouvelles qui s'inscrivent néanmoins en partie à l'échelle nationale. La seconde dynamique, bien qu'elle soit elle aussi constitutive, œuvre à une échelle autre. Des réseaux interfrontaliers d'activistes s'engagent dans des luttes spécifiquement locales mais avec un objectif global, comme les organisations humanitaires et de protection de l'environnement. Dans un nombre croissant de pays, les Etats et leurs gouvernements, non pas victimes mais acteurs conscients de la globalisation, s'emploient à mette en place les politiques monétaires et fiscales indispensables à la constitution de marchés financiers globaux, souvent sous la pression irrésistible du Fonds monétaire international, voire des Etats-Unis. Ou bien encore les tribunaux nationaux font usage désormais d'instruments juridiques internationaux-droits de l'homme, critères internationaux de protection de l'environnement et règlements de I'OMC-pour traiter de problèmes qu'ils auraient autrefois résolus avec des instruments juridiques de leur cru. Le global se forme en grande partie à l'intérieur du national. Vue sous cet angle, conclut Saskia Sassen, la globalisation remet en question deux postulats fondamentaux des sciences sociales: le premier veut que l'État-nation soit le seul contenant du processus social; le second pose la correspondance du territoire national et du national. Aujourd'hui, ces conditions sont partiellement, mais activement, démembrées. Le comprendre, c'est faire un pas décisif dans l'intelligence de notre monde immédiat et futur.

03/2009

ActuaLitté

Sciences politiques

Théorie du monde politique ou De la science du gouvernement, considérée comme science exacte

Théorie du monde politique, ou De la science du gouvernement, considérée comme science exacte . Par Ch. His Date de l'édition originale : 1806 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/2020

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Le critique des critiques

De la définition de la critique à la raison de la critique. Du chemin critique en passant par la vanité de la pratique. Franck Antunes décortique la critique sur une centaine de pages. En auteur chevronné. Il y a du Diderot dans ce texte, des insolences que Beaumarchais n'aurait pas reniées et un humour que Molière aurait goûté. Mais qui sont donc ces tartuffes qui croient savoir, qui croient connaître et se permettent de juger d'une oeuvre en particulier, comme de l'oeuvre d'une vie ? Qui décide de quoi ? Quel tribunal suprême oeuvre bruyamment pour asséner verdict et sentences aux artistes et aux auteurs ? Franck Antunes est ici l'avocat de ces diables d'auteurs. De ces perturbateurs qui oeuvrent pour les arts et la culture. Et il vous pose aussi une question, à vous, Mesdames et Messieurs les jurés : où en êtes-vous vous-même avec la critique ? Ce pamphlet, de notre collection primée et récompensée, la désormais célèbre collection Uppercut, respecte les codes et la tradition du genre. On frappe où cela fait mal, on rit de ce dont il ne faudrait pas rire et ensuite, on met en avant une vérité, en argumentant contre la bêtise, l'injustice et leurs mercenaires. Franck Antunes, romancier connu, se veut, pour ce pamphlet, signataire de la charte des "éveilleurs de consciences" de la maison JDH Editions. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a beaucoup à en dire.

03/2022

ActuaLitté

Sociologie politique

Le désert de la critique. Déconstruction et politique

Déconstruire... D'un concept plutôt ésotérique, les gauches "? radicales ? " ont fait un programme systématique consistant à suspecter un rapport de domination sous chaque idée ou comportement. Les théories de la déconstruction, aujourd'hui portées par la culture "? woke ? ", créent un climat de suspicion et d'intimidation inédit. Elles prospèrent sur le désert humain de la tyrannie des identités. En dépit de leurs prétentions "? émancipatrices ? " ou "? critiques ? ", elles restent aveugles au fait majeur de notre temps ? : le tournant totalitaire du capitalisme technologique.

09/2021

ActuaLitté

Religion

Le désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion

Il est des ouvrages qui, très vite, s'imposent comme des classiques contemporains. Depuis sa parution en 1985, cette Histoire politique de la religion est tenue pour telle. L'ouvrage comble, il est vrai, une grande lacune, depuis les travaux pionniers de Durkheim, Max Weber et Rudolf Otto, en rendant au sujet la place qu'il mérite. Car le religieux a modelé activement, et plus profondément qu'il n'y paraît, la réalité collective dans toutes les sociétés jusqu'à la nôtre, en particulier les formes politiques. Marcel Gauchet propose un renversement de perspective : on a voulu voir l'histoire des religions comme un développement ; or la religion pure est au commencement. Ce que nous appelons "grandes religions" correspond, en fait, à autant d'étapes d'une mise en question du religieux dans sa rigueur primordiale. De ce point de vue, il faut mesurer la spécificité révolutionnaire du christianisme et son rôle à la racine du développement occidental. Marcel Gauchet caractérise le devenir des sociétés contemporaines, depuis l'essor des techniques jusqu'à l'enracinement des procédures démocratiques, comme un mouvement vers une société hors religion. Le monde d'aujourd'hui ne s'explique que par la sortie et l'inversion de l'ancienne économie religieuse. Sa particularité, c'est le désenchantement du monde.

11/2005

ActuaLitté

Sciences politiques

Un monde à grande vitesse. Globalisation, mode d'emploi

Nous sommes dans un monde à grande vitesse, celui de l'ordinateur, d'Airbus et d'Ariane. Le temps se contracte, nous vivons partout dans l'instant. L'espace se rétracte, nous sommes déjà dans la " cité mondiale ". On appelle " mondialisation " ce télescopage de l'espace-temps éludant à tort un autre phénomène, l'accélération de l'Histoire. La mondialisation est vieille comme la civilisation. Il ne s'agit pas d'une mode née aux Etats-Unis voici quelques années. C'est un vieux projet occidental d'un empire universel. Un monde à grande vitesse analyse l'incessant effort des hommes pour s'adapter. Il dédramatise la globalisation et passe en revue les réponses politiques des uns et des autres devant ces enjeux colossaux. L'auteur nous raconte la mondialisation à l'échelle humaine. Il décrit le bouleversement de nos modes de vie. De la Bourse à l'Etat-nation, de la modification du travail à la question de l'environnement, il examine comment la société s'adapte à cette accélération historique, devient flexible. Il donne à chacun des clés pour se repérer dans cette mutation. Nourri d'enquêtes de terrains, du Larzac de José Bové à Seattle, enrichi des lectures des meilleurs spécialistes mondiaux, Un monde à grande vitesse narre une aventure historique commune. Il nous prépare à entrer dans la cité globale du XXIe siècle.

11/2000

ActuaLitté

Sociologie

Visions du monde. Les civilisations à l'heure de la globalisation

Que signifie le concept de l'aire culturelle en recherche en sciences humaines et sociales ? Quels sont ses enjeux, ses évolutions ? Adoptant une perspective mondiale et décentrée (perspectives chinoises, arabes, africaines, américaines...), ce livre permet de nourrir la réflexion sur un champ de recherche, les études aréales, qui a connu des transformations majeures aux 20 et 21e siècles. De l'émergence et l'institutionnalisation du concept d'aires culturelles dans les sciences humaines à l'évaluation des méthodologies et aux attentes sociétales liées aux aires culturelles, il entend faire le point sur les visions scientifiques du monde contemporain après l'effondrement des équilibres géopolitiques, économiques et culturels qui ont organisé l'après-guerre (1945-1990) à l'échelle mondiale, et éclairer ce que révèle l'évolution d'une terminologie entre aires culturelles, area studies et études aréales.

03/2022

ActuaLitté

Philosophie

Pour une critique de l'économie politique du signe

"Baudrillard a l'habileté de renvoyer dos à dos le discours du capitalisme, avec son idéologie du besoin, de la motivation de la consommation, et les idéologies marxistes de la production, qu'il va traquer jusque dans les premiers chapitres du Capital". Jean-Marie Benoist.

01/1977

ActuaLitté

Economie

Critique de l'économie politique du développement et de la croissance. Théories, idéologies et politiques

L’ouvrage traite de la question essentielle du développement et de la croissance économiques. Il offre un panorama synthétique et critique des théories élaborées et des politiques mises en place ainsi que des polémiques soulevées par ces choix. Cette analyse est destinée aux décideurs politiques, aux experts du développement, aux milieux académiques et, au-delà, à tout citoyen curieux. L’auteur montre que la théorie a plus la fonction de légitimer idéologiquement les politiques que celle de les inspirer. Il conclut que les théories et les politiques ont lâché la proie du développement social pour l’ombre du développement économique. Le nécessaire enchâssement de l’économique dans le social exige le retour de l’Etat de son exil néolibéral.

02/2016

ActuaLitté

Sociologie

La crise du monde moderne. Une critique du monde occidental

" Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit Orient et Occident, nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l'objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d'ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires et nous amènent à développer des points de vue sur lesquels nous n'avions pas cru nécessaire d'insister tout d'abord. Ces précisions s'imposent d'autant plus que nous avons vu s'affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attaché précisément à dissiper ; tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l'immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d'y revenir à maintes reprises, en les présentant sous leurs différents aspects, et en expliquant plus complètement, à mesure que les circonstances le permettent, ce qui peut donner lieu à des difficultés qu'il n'était pas toujours possible de prévoir du premier coup".

05/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

Le Premier XXIe siècle. De la globalisation à l'émiettement du monde

Le "premier XXIe siècle" , comme la première version d'un logiciel insuffisamment testé, révèle chaque jour de nouvelles failles : nous sommes loin du triomphalisme qui saisit lesdémocraties en 1989 quand le mur de Berlin est tombé. L'individu qui croyait changer le monde est de plus en plus écrasé par lui. Il a perdu confiance dans la politique, et l'utopie identitaireremplace l'utopie politique. Comment en est-on arrivé là dans des sociétés aussi différentes que l'Amérique de Trump, le Brésil de Bolsonaro, l'Inde de Modi ou le Royaume-Uni de Boris Johnson ? Jean-Marie Guéhenno va au-delà des explications économiques : la crise des démocraties - à laquelle l'élection de Biden ne met pas fin - est une crise des sociétés. Une société qui n'est plus définie que par une seule dimension - que ce soit celle de la réussite matérielle, de la nation, ou de la religion - est une société malade. Cette crise se produit alors que le nouvel "âge des données" de l'internet et de l'intelligence artificielle bouscule les hiérarchies du savoir et de la puissance ; comme l'invention du livre, il peut conduire à une Seconde Renaissance, riche de promesses, mais aussi de conflits. La Chine et les entreprises géantes de l'internet, avec des objectifs différents et chacune à leur manière, développent une capacité de contrôle des esprits qui fait secrètement envie à des individus auxquels leur propre liberté fait peur, mais peut aussi déboucher sur des confrontations violentes. Un autre avenir est possible : une écologie repensée, des institutions qui organisent une nouvelle séparation des pouvoirs, une Europe qui ne cherche pas à être un super-Etat, sont quelques-unes des voies explorées par ce livre ambitieux et novateur.

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Le Premier XXIe siècle. De la globalisation à l'émiettement du monde

A l'heure où le monde semble fragilisé par des bouleversements profonds, quel regard porter sur les premières décennies de notre siècle ? Le "premier XXI ? siècle", comme la première version d'un logiciel insuffisamment testé, révèle chaque jour de nouvelles failles. L'individu, qui croyait pouvoir changer le monde, est de plus en plus écrasé par lui. Il a perdu confiance dans la démocratie, et l'utopie identitaire remplace l'utopie politique. Comment en est-on arrivé là dans des sociétés aussi différentes que l'Amérique de Trump, le Brésil de Bolsonaro, l'Inde de Modi ou le Royaume-Uni de Boris Johnson ? Avec la hauteur de vue que lui confère son expérience dans la haute diplomatie, Jean-Marie Guéhenno va au-delà des explications économiques : la crise des démocraties - à laquelle l'élection de Biden et l'éviction de Bolsonaro et de Johnson n'ont pas mis fin - est une crise des sociétés. Analysant avec finesse un monde où l'émiettement de la puissance efface les repères et effraie, l'essayiste dresse un constat sombre mais non désespéré. Un autre avenir est possible : une écologie repensée, une nouvelle séparation des pouvoirs, une Europe qui ne cherche pas à être un super-Etat, sont quelques-unes des voies proposées par ce livre ambitieux et novateur.

03/2023

ActuaLitté

Beaux arts

Pouvoirs urbains. Ville, politique et globalisation

Plus de la moitié des habitants de la planète vit désormais dans les villes. L'urbain est devenu le cadre dominant des pratiques et des relations sociales, mais aussi l'écosystème où s'épanouit le capitalisme globalisé. La ville s'est ainsi imposée comme une échelle clé pour comprendre et agir sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de notre temps. Les acteurs urbains, qu'ils soient élus, bureaucrates, acteurs économiques, professionnels de la ville ou chercheurs, s'efforcent de donner sens aux transformations qui travaillent les villes et d'y répondre à coup de propositions politiques, économiques et sociales. Espace d'innovation, l'urbain est aussi devenu objet de controverses tout à la fois scientifiques et politiques. Cet ouvrage dresse un bilan critique de ces débats en s'attardant sur cinq controverses : l'urbanisation généralisée, les rapports entre milieux urbains et capitalisme, les relations entre les villes et les Etats, la distribution du pouvoir dans la ville et la démocratie urbaine, la gouvernance des espaces métropolitains.

08/2020

ActuaLitté

Economie

Pauvreté des nations. Une critique de l'économie politique

Si la pauvreté existe depuis l'institution de la propriété dans les sociétés européennes, celle de certaines nations est la conséquence de leur conquête par d'autres. Lorsque l'économie politique apparue avec cette conquête a voulu l'appréhender, elle l'a fait dans un esprit européocentrique. Aucune théorie n'ayant remis en question la réalité des Etats pauvres en tant qu'entités juridiques au regard des Etats dits civilisés, on est souvent réduit à disserter sur la condition des individus et le déficit de démocratie. Or, la pauvreté des petites nations est un phénomène d'origine exogène et tient à un seul mot : Liberté. La qualité d'Etat libre est donc la condition sine qua non du développement qui permet d'enrayer la pauvreté de ces petites nations.

11/2019

ActuaLitté

Marx

Marx ou le monde du capital. Brève introduction à la critique de l'économie politique

Dans les années 1960, Sartre disait du marxisme qu'il est "la philosophie indépassable de notre temps" . Mais qu'en est-il pour nous aujourd'hui ? Le capitalisme n'a-t-il pas changé de forme depuis l'époque de Sartre et a fortiori celle de Marx ? Avons-nous dès lors dépassé le marxisme ou bien sommes-nous toujours confrontés aux mêmes problèmes que Marx en son temps ? La pensée de Marx peut-elle encore nous aider à donner un sens au monde dans lequel nous vivons ? En proposant une traversée des trois livres qui composent Le Capital, cet ouvrage se veut à la fois une introduction à l'oeuvre majeure de Marx et une réflexion sur ses possibles prolongements contemporains. Qu'est-ce que la théorie de l'exploitation nous apprend sur le monde du travail ? Comment fonctionnent les mécanismes du marché et en quoi sont-ils liés au réchauffement climatique ? Quelles sont les contradictions et les illusions que le capitalisme porte en lui et en quoi le monde de la finance en est-il l'incarnation contemporaine ?

05/2021

ActuaLitté

Droit

Critique du savoir politique

Qu'entend-on par science politique ? D'abord une connaissance, un savoir. Chacun sait aussi que l'action politique est l'objet d'un savoir ancien, étranger à la science mais non à la raison et dont la vitalité se manifeste dans l'histoire des sociétés humaines.

11/1992

ActuaLitté

Récits de voyage

Mémoire d'un pionnier de la globalisation

Michel Couillaud a été d'abord consultant en aménagement du territoire dans le groupe d'ingénieurs conseil Sema-Metra. Directeur international dans ce bureau, il a poursuivi sa carrière en free-lance dans vingt-cinq pays dits " du Tiers Monde ", sur le financement d'organismes internationaux et des Etats concernés ; les sujets étaient très divers : l'aménagement du territoire en Arabie saoudite et en Corée du Sud, la santé et l'éducation en Côte d'Ivoire, les transports aux Philippines et en Tunisie, les exportations à Madagascar, l'eau, l'électricité, les ports et les transports aériens au Maroc, les transports ferroviaires au Burkina Faso, le développement rural au Cameroun et en Indonésie, l'urbanisme en Malaisie, les palmiers à huile en Indonésie... On peut dire qu'il était spécialiste de tout et de rien ! En archéologie, il a eu des contacts avec des chercheurs en Palestine, aux Philippines, en Tunisie et plus tard en Auvergne. Il a vécu en des lieux et traversé des événements à risque : tremblements de terre aux Philippines, incendie en Corée, inondations en Côte d'Ivoire et au Cameroun, coups d'Etat à Alger, à Haïti, au Cameroun et en Tunisie. Il a échappé à la prison au Cameroun et en Indonésie, mais il y a dormi en Belgique. La suite, moins pénible qu'il ne le pensait, est suggérée par le poème de Joachim du Bellay : " J'ai choisi de prendre ma retraite, plein d'usage et raison, en Auvergne, où je me suis consacré à la mise en valeur des patrimoines de la région : chemins, églises, châteaux, fermes, patrimoine immatériel. " Ce livre comprend des documents inédits, notamment sur Angkor-Vat au Cambodge, Pékin, la Tunisie, la Norvège.

03/2023

ActuaLitté

Critique

Politiques de la critique. Essai sur les limites et la réinvention de la critique francophone

A quelles conditions la critique telle qu'elle se pratique en Afrique francophone peut-elle sortir de son arcboutement sur des formes routinisées pour participer à l'invention des pratiques émancipatrices ? Telle est la question au coeur de cet essai. A la recherche d'une fonction sociale effective de la critique à l'ère du creusement des inégalités, l'auteur propose de renouer avec l'esprit de la critique tel qu'on peut le retrouver chez Marx, Nietzsche, Benjamin, Césaire, Foucault et Said, pour qui la critique avait pour ambition de déstabiliser ou de démanteler les structures ossifiées de la connaissance et de l'exploitation, les mythes et les mythologies de la vie quotidienne, d'une part ; d'autre part, de repoliliser et resocialiser la littérature et, surtout, de développer une approche intégrant théorie littéraire et théorie sociale. Sont analysés des romans de Sinzo Aanza, Mariama Bâ, Jean Bofane, Mbougar Sarr, Fiston Mwanza Mujila et un court-métrage de Sammy Baloji.

09/2021

ActuaLitté

Sociologie politique

Logement. Critique d'une politique impossible

La France s'est habituée à la crise du logement. Malgré le succès de l'accession à la propriété et la construction d'un volumineux parc de logements sociaux, le coût du logement pèse lourd dans le budget des familles. Le mal-logement persiste, en dépit des dizaines de milliards d'euros de dépense publique. Mais, alors que le droit au logement opposable a rendu manifeste un problème systémique, pourquoi le pays n'a-t-il toujours pas entrepris une grande réforme d'ampleur, à la mesure de celle qui était intervenue voilà près de cinquante ans, pour donner la priorité aux aides personnelles au logement ?? Ce livre tire le fil d'une politique jusque-là impossible et montre qu'une réforme est à portée de main. François Rochon est diplômé de l'Ecole d'urbanisme de Paris et docteur de l'Ecole nationale des ponts et chaussées. Spécialiste de la politique du logement, il a précedemment publié chez le même éditeur Le logement, l'habitat et le citoyen.

04/2023

ActuaLitté

Economie

Le renversement du monde. Politique de la crise

Si la crise qui frappe le monde entier est certes une crise bancaire et financière, c'est d'abord la première crise de l'unification planétaire, affirme Hervé Juvin, qui cherche à montrer les logiques, les intérêts et les passions à l'oeuvre derrière le désordre des systèmes, des actions et des comportements. Le système occidental dominait le monde, mais c'en est fini. Il n'a plus le monopole du bien ni des certitudes. Nous vivons le renversement du monde. Cette crise le rend sensible avec acuité, si elle n'en est pas la cause : elle révèle que l'économie ne peut constituer le fondement, hors marché, des sociétés.

09/2010

ActuaLitté

Psyhologie sociale

La condition métisse. Essai de psychologie politique critique

D'une certaine façon, l'objet du présent ouvrage est une réflexion sur la notion de schibboleth, cette distinction qui départage, au niveau spéculaire, qui du Moi qui de l'Autre et, au niveau socio-historique, ce qui est considéré comme "d'ici" et ce qui est "d'ailleurs". Cette notion permet de rendre compte de la manière la plus adéquate de la condition psychique et anthropologique d'un sujet issu de parents dissemblables, que ce soit par la couleur de peau, les traits physionomiques, ou par l'aire culturelle, de cette "condition métisse". Il s'agira pour nous d'explorer la question du métissage en nous inscrivant dans le contexte de la société contemporaine qui, du fait même des brassages de cultures et de populations qu'elle entraîne, pose au premier plan non seulement la question de la tolérance envers l'autre étranger, mais aussi celle de la manière dont l'étranger se reconnaît comme tel, et dont se construit l'identité intime de chacun à partir de cette situation et, enfin, ultimement, leur lien avec cette "inquiétante étrangeté" qu'invoquait Sigmund Freud, cette partie de nous que nous préférons ignorer.

03/2021

ActuaLitté

Economie

Les impasses de la modernité. Critique de la marchandisation du monde

Nées du siècle des lumières, les idées de progrès social, de modernité et de développement ont suscité d'immenses espérances. Mais les avatars les plus récents du système mondial dissipent peu à peu l'espoir d'un développement durable au bénéfice de tous. La modernité nous conduit aujourd'hui vers une triple impasse économique, sociale et écologique. Pourquoi ? Les valeurs initiales de la modernité ont été trahies, sa logique dévoyée : au nom de l'efficacité, le néolibéralisme assimile le progrès social à la marchandisation généralisée et prétend gérer la complexité du monde à l'aide d'un critère unique et simpliste : l'accumulation du profit. Une vision aussi réductionniste du monde appelle d'urgence une réflexion critique sur la nature et les limites de la relation marchande, mais aussi sur les principales conséquences de sa domination : incitation à une croissance indéfinie des productions marchandes alors même qu'elle n'est ni généralisable à toute la planète ni soutenable à long terme ; creusement continu des inégalités ; exclusion et marginalisation massives ; polarisation des relations internationales sur la seule exigence de compétitivité ; impuissance des pouvoirs publics à concevoir les dimensions non marchandes de l'intérêt général. Si le monde veut préserver l'ambition légitime du progrès social, il devra refonder la modernité sur des valeurs authentiques et remettre l'économie marchande au service des hommes.

09/2000

ActuaLitté

Sciences politiques

La vulnérabilité du monde. Démocraties et violences à l'heure de la globalisation

La chute du mur de Berlin ne comportait-elle pas la promesse d'une paix durable ? Ce livre analyse la perpétuation de violences de toutes sortes dans un monde dont le totalitarisme ne constitue plus la référence centrale. A l'heure de la globalisation, il montre que ces violences relèvent de dynamiques hétérogènes : conflits armés, mais aussi arbitraire étatique, brutalités du capitalisme, exclusions physiques ou symboliques. Parallèlement, il souligne combien les sociétés résistent à de telles violences, en faisant usage du droit, des politiques publiques, des leviers socio-économiques, des pratiques artistiques. Scandant les différentes parties du livre, trois études manifestent, photos à l'appui, la fonction éthique et politique de l'art. En contrepoint de la barbarie, l'aspiration à la beauté déstabilise la rhétorique de l'oubli, favorise le travail critique et le retour sur soi. Toute la force du livre tient dans le dévoilement de ces poussées contradictoires. Quelle en sera l'issue ? Nul ne le sait. Alors que les interdépendances techniques et économiques n'ont jamais été aussi fortes, notre monde est traversé par des divisions profondes. Le sens commun est en crise. Le projet démocratique y survivra-t-il ? Fruit d'une collaboration pluriannuelle entre l'Université catholique de Louvain et l'Université nationale de Colombie, ce livre réunit les contributions de nombreux spécialistes à travers le monde, issus de disciplines variées (philosophie, droit, sciences politiques, histoire, sociologie, psychologie). Parti d'un intérêt croisé pour un pays - la Colombie - où la violence apparaît comme une caractéristique structurelle, mais qui dispose de l'une des constitutions démocratiques les plus avancées de la région, il étend son champ de préoccupations à l'Amérique latine (Mexique, Pérou, Chili), à l'Afrique (Tunisie, Rwanda), à l'Asie du Sud-Est et à l'Europe.

02/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le sang de la République. Genèse politique critique du Niger contemporain

Il s'agit d'une genèse politique de la République du Niger. Une critique de la gestion politique du Niger contemporain. Cette critique qui se base sur des critères et des indicateurs scientifiques prend en compte les incidences de la géopolitique, l'écologie, l'économie, des facteurs sociopolitiques ainsi que la mondialisation. Ce qui accorde une place importante au droit comparé et au débat sociopolitique. Cela nous a amené à en dégager les insuffisances inhérentes et suggérer des perspectives durables. En outre de son objectivité, l'originalité de cette oeuvre est le fait qu'elle constitue un tremplin innovateur dans le débat notoire sur les questions sociopolitiques au Niger.

09/2020