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Le dernier visage. Récits

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Littérature française (poches)

Le dernier visage. Récits

Au cœur des forêts, au bout des mers, aux confins de l'histoire, des êtres humains cherchent " les raisons de leurs jours ". D'une plantation colombienne à un pénitencier du Mexique, du village où le vieux Bolivar affronte la nudité de sa défaite, à l'exil où un général byzantin découvre la vérité de l'amour, le grand écrivain colombien orchestre les rencontres baroques où intimes, de l'homme et du néant. Le style d'un écrivain s'impose, ironique et grave. Il n'est pas une histoire qui n'illustre le désastre des ambitions humaines. Il n'en est pas une qui ne nous laisse une trace douce et apaisante. Geneviève Brisac, Le Monde.

02/1994

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Poches Littérature internation

Le dernier visage

Le dernier visage illustre l'art de la nouvelle d'un grand romancier. Dans « La maison de Arucaíma », que Luis Buñuel qualifiait de « récit gothique des Terres chaudes », Alavaro Mutis délaisse un instant son amour des péripéties et autres aventures pour une petite bombe de sensualité débridée ; « La mort du stratège » est le beau récit mélancolique d'un militaire de Byzance, un des derniers païens, devant servir l'impitoyable religion des chrétiens ; et l'on retrouvera, aux escales les plus imprévues de son errance, Maqroll el Gaviero, le gabier mythique, dans une grande discussion philosophique avec le peintre colombien Alejandro Obregón.

06/2012

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Littérature étrangère

Le dernier lit et autres récits

Au fil de ces trois récits, les fidèles de Claus retrouveront les thèmes les plus marquants de son œuvre : l'obsession religieuse dans La Tentation, les difficiles relations familiales et les questions oedipiennes dans Le Dernier Lit et le rêve dans sa version surréaliste dans Une somnambulation et, comme toujours, l'oppression haineuse de la société bourgeoise sur l'individu non conforme. Le tout est assorti de l'humour cruel et de la manière grotesque qui sont la marque de fabrique de l'auteur. C'est sans doute sa publication la plus magistrale depuis le retentissant succès du Chagrin des Belges.

02/2003

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Cinéma

Images mobiles. Récits, visages, flocons

Films, photos, détails : le cinéma burlesque tient dans ce livre la plus grande place. Ce cinéma a été, en Europe, réservé aux enfants. Monde violent, sans règles de sentiments, véritablement impitoyable, cet enfer goguenard des marginaux sociaux, cet univers sans expression de sentiments était-il un monde pour rire ? Sans doute ces enfants-là ont-ils appris une cause à ces châtiments incessants. Les grands nigauds maladroits, chassieux, fil de fer, obèses, sales, vagabonds avaient gardé, pour nous, l'âge des châtiments, non celui des désirs. Quelle école, quelle initiation ? Ces films-là ont sans doute été tout le réalisme du cinéma : les seules caricatures de notre vie. Tout autre cinéma a été une féerie de sentiments. Monde de pure violence sans équivalent sentimental (l'amour y est toujours une gaffe) : il a suffi de nous en montrer le chaos : l'arche de Noé en train de couler. La réalité mécanique des choses humaines ; les burlesques étaient tout simplement le déchet de cette machine. La seule vision réelle de l'histoire qu'ait produit le cinéma. Tout le reste, sans doute, s'apparente à une féerie sentimentale.

02/1999

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Littérature étrangère

Récits des derniers jours

Oleg Pavlov a fait son service militaire comme gardien dans les tristement célèbres camps de Karaganda (Kazakhstan); ses livres reflètent, avec une très grande vraisemblance psychologique, les confins obscurs de l'existence, le monde des proscrits et des exclus. L'action de sa trilogie se déroule dans les arrière-cours de l'empire soviétique autrefois puissant, au moment absurde et tragique de son déclin. Les héros d'Oleg Pavlov sont des militaires forcés. Dans Conte militaire, il se fait l'hagiographe d'un capitaine, homme simple persécuté par ses supérieurs pour avoir voulu nourrir sa compagnie en plantant des pommes de terre ; L'Affaire Matiouchine décrit la vie d'un gardien des camps ; enfin, il raconte l'odyssée du détachement qui accompagne une " cargaison 200 " (le cercueil d'un soldat tué) dans Le Banquet du neuvième jour. Les destins humains se brisent et se disloquent, l'écrivain recrée une atmosphère de détresse existentielle qui a pour toile de fond l'histoire cruelle, presque fantastique de la Russie et de son peuple. Les somptueuses descriptions de paysages et de situations (les steppes d'Asie centrale balayées par les vents et les tempêtes de neige, les voyages en train des soldats), l'art du portrait, l'humour noir tranchant font d'Oleg Pavlov l'une des voix majeures de la littérature russe contemporaine.

08/2012

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Littérature française (poches)

Récit de la dernière année

Cinquante ans est une échéance difficile. Lorsque Delphine Maubert la voit surgir dans sa vie, elle se dit qu'il est temps de faire le point. Son mari est mort onze ans plus tôt. Elle vit seule, elle est très proche de sa mère, Pauline, et de ses enfants, Mathilde et Paul. Comme c'est le temps des vacances, elle part pour l'Italie, où elle pense à sa vie, à sa jeunesse surtout... Au retour, une mauvaise grippe se déclare, guérit mal, et son médecin, François Letellier, découvre un cancer du poumon avancé et irrémédiable. La mort est conçue comme un scandale qui surgit indûment dans chaque existence. L'auteur accompagne l'héroïne de sa propre colère le long de ce dernier parcours. A côté de Delphine qui s'achemine vers la mort avec un courage étonnant, sa mère et ses enfants, mais aussi Letellier, qui va s'éprendre d'elle et la soutenir jusqu'à la fin. L'approche de la séparation ultime exacerbe les émotions. Les trois générations de femmes forment une triade où chacune tente de donner à l'autre tout ce qu'elle a été. Les hommes, plus timides, finissent par comprendre le jeu et par y entrer. On voit se déployer une sorte de folie amoureuse qui monte éperdument jusqu'à la cassure finale. Ce récit d'une agonie, construit comme une messe mortuaire, n'est jamais morbide : de bout en bout, c'est un cri de passion pour la vie. Un livre magnifique et terrible.

02/2002

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Littérature francophone

La dernière audience et autres récits

Dans ces nouvelles écrites au fil du temps, Foulek Ringelheim évoque avec drôlerie et cruauté l'univers du crime et de la justice. On y croise des juges fantasques et lubriques, des assassins mélancoliques, un greffier en révolte, une paranoïaque héroïque, un braqueur de banque philosophe et même une jambe de femme inconnue. Certains de ces récits relèvent de la satire sociale, offrant une peinture souvent hilarante des travers et faiblesses des gens de justice. D'autres tournent autour du passage à l'acte, ce moment fascinant de basculement dans une autre réalité, sans retour en arrière possible. A travers ces récits, le lecteur perçoit la tendresse de l'auteur pour les échoués de la vie, les inadaptés, les déshérités qui hantent la rubrique faits divers des journaux.

03/2022

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Littérature française

La Mezzanine. Le dernier récit de Catarina Quia

Le roman traditionnel a longtemps puisé dans le réel vécu de ses auteurs, le racontant, le transposant, le dissimulant, le triturant, le torturant, le sublimant. Cela s'est fait, et continue à se faire de nos jours, d'innombrables manières. La narratrice de La Mezzanine, Catarina Quia, a joué, elle, " franc jeu ". Elle n'a rien censuré ou déformé des circonstances terribles dont elle entreprenait, par la fiction, de se libérer. L'audace est grande, avant tout formelle : ne pas dissimuler le contexte proprement infernal de la composition. [...] Comme dans le roman médiéval, les noms des personnages sont lourds de sens. Le nom du personnage principal, surtout s'il envahit le titre, pèse. Le lecteur le reçoit en pleine lecture et ses yeux s'y heurtent sur les pages. Il est impossible de ne pas s'émerveiller de son étrangeté, de sa singularité. " Quia ". Qu'est-ce que ce nom ? Il est prélevé tel quel d'un mot latin ; dont le sens est " parce que ". Catarina Quia est l'auteur " parce que ". Peut-être " parce qu'il en est ainsi ". Peut-être : " parce qu'elle s'explique ". [...] La Mezzanine. Le dernier récit de Catarina Quia est une étrange, une surprenante, une paradoxale réussite.

05/2019

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Littérature étrangère

Le Dernier adieu. (suivi de) Foco d'amor. Récits

Vassilis Vassilikos a écrit Le dernier adieu et Foco d'amor à la mémoire de sa femme, qu'une mort précoce venait d'emporter. Les récits réunis dans Le dernier adieu sont comme les pages d'un journal intime écrit sous le choc de cette disparition. Assailli par les souvenirs, "Lui" éprouve le vide où il flotte, le cauchemar du temps qui n'avance pas. Il revit le passé comme dans un rêve éveillé, s'efforce de garder sa place à l'absente et de rétablir le dialogue brutalement interrompu, jusqu'à l'illusion hallucinante et fugitive de son retour. Foco d'amor raconte la course égarée de "Lui" dans les lieux où il a vécu longtemps avec "Elle", de Rome à Paris, à Athènes, aux EtatsUnis. Et parallèlement, les errances d'une âme blessée à mort dans la quête obstinée de celle sans qui il ne saurait vivre. Le récit entrecroise présent et passé, bouscule la chronologie selon l'imprévisible logique de la mémoire et de la passion, enrichissant continuellement la figure centrale d'"Elle" et donnant tout leur poids à vingt ans d'une vie souvent errante et tourmentée, mais toujours illuminée par ce "foco d'amor" dont parle Dante, le poète qu'elle aimait tant. C'est une véritable descente aux enfers qui a fait naître ce roman d'amour désespéré, plus sombre que les oeuvres d'exil de Vassilikos, plus personnel, plus lyrique et plus bouleversant que tout ce qu'il avait écrit jusqu'alors.

12/1985

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Littérature française

Au dernier des Romains. Récit

Le dénommé Namatius, enseveli quelque part dans l'île d'Oléron où il commandait la flotte chargée de repousser les pirates saxons, rédige une lettre à l'attention de Sidoine Apollinaire, un aristocrate du Ve siècle de notre ère. En cultivant l'amitié, la poésie, puis en renonçant à sa chevelure, ce dernier s'efforce de sauver ce qui reste de Rome et de son domaine assiégé par les Wisigoths. De multiples voix-fossiles s'élèvent des sables de l'oubli et traversent les portes du temps jusqu'à notre société contemporaine, second pan - inattendu - du récit. La lettre devient dialogue avec l'absent, Sidoine, ou cet autre, non moins hypothétique, qu'on appelle le lecteur. Dense sans être hermétique, raffiné sans jamais tomber dans la préciosité, l'écriture mime excellemment, avec discrétion et humour, la langue que défend " le dernier des Romains ". A recommander aux amoureux de la littérature, à une époque où, comme le dit l'auteur, " les poètes sont si rares et les barbares si nombreux ".

08/1999

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Critique littéraire

Ce que le récit ne dit pas. Récits du secret, récits de l'insoluble

Si l'art occidental du récit semble s'être traditionnellement construit autour des notions de causalité et d'enchaînement logique des événements, comme Aristote le définit dans sa Poétique, on peut se demander s'il n'a pas connu des formes alternatives de narration. C'est là l'objet de ce livre qui propose une réflexion sur ces possibles alternatives, au travers d'un riche corpus d'oeuvres des XXe et XXIe siècle, à savoir des études de récits (romans et nouvelles) français et étrangers (Europe, Afrique, Etats-Unis), mais également des oeuvres cinématographiques contemporaines. Ces oeuvres peuvent prendre la forme d'une intrigue comme énigme à résoudre, grâce à des procédés tels que l'ellipse, la répétition ou la vérité cachée entre les lignes, difficile à saisir à la première lecture. Mais les récits peuvent également rester des questions sans réponse, où le blanc, le manque sont impossibles à combler, malgré toutes les tentatives du lecteur pour trouver la clé du mystère. L'indicible du traumatisme, l'horreur de la violence, l'impossibilité de reconstruire le passé, le lourd secret de famille, la dénonciation de la parole comme un artifice vain pour saisir la logique et le sens des faits advenus voire l'essence même du réel... Voilà autant de pistes que ce livre explore, montrant comment l'énigme, qu'elle soit résolue ou bien qu'elle résiste aux stratégies de résolution, peut engager à la fois une réflexion sur l'écriture et la lecture.

10/2015

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12 ans et +

Le dernier échange Tome 2 : La dernière reine de Féerie

Une révolution chez les fées... Après avoir risqué sa vie dans le monde mortel, Elora, la jeune princesse des fées, rentre à la maison pour déclencher une révolution. Alliée à la Reine blanche, Elora rallie son peuple dans une bataille contre sa mère corrompue, la Reine noire. Tandis que certains mettent en doute sa capacité de l'emporter, Elora pense la victoire à portée de main en sachant qu'elle a dans sa poche une arme secrète : Taylor, le garçon humain dont elle est amoureuse, de même qu'une bande disparate de camarades d'école, chacun armé d'un talent qui pourra renverser la bataille en sa faveur. Un sacrifice mortel... Cependant, les alliés d'Elora à la Cour noire se retournent contre elle quand ils croient qu'elle les a délaissés au profit des humains. Et quand la Reine noire kidnappe deux de ses alliés humains, Elora entreprend d'organiser une mission de sauvetage audacieuse... Avant que sa mère n'offre ses amis en sacrifice.

04/2018

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Littérature francophone

Visage

Après Je change et j'avance sous le marteau du temps (2021), également paru dans la collection Métaphores, Jacques Roman explore le visage humain, avec l'acuité et l'intensité poétique qu'on lui connaît. Un texte court mais puissant : "Il est des visages où apparaissent singulières les rides creusées par les larmes. Elles disent du monde le visage du monde. Une écriture qu'on ne peut réellement déchiffrer. Mais dont la lecture longtemps ne cesse de nous poursuivre. Si nous pouvions lire ces rides comme on lit à livre ouvert nous entendrions de l'humanité grincer la roue de toutes les souffrances. Mais pourquoi donc le livre du visage nous est livre si obscur ? Et cette question même à qui la poser ? Et qui pourrait répondre ? Le poème ne serait-il qu'en quelques traits (mots au travail) le désir de dévoiler un visage vraiment humain et toujours en quelque sorte une effraction laissant son auteur essoufflé et pantelant sur un seuil infranchissable ? Et toujours, toujours puiser en une nostalgie active la force nécessaire à relancer le pari, ni sous un ciel gris, ni sous un ciel bleu, mais au blanc pur du mystère qu'est toute page blanche où réfuter la damnation ? Ce visage, cette face humaine plus éloignée encore que ne l'est la face de l'animal à deux pattes, de la face des grands singes, ce visage ne surgira d'aucune tombe, d'aucun miroir."

03/2023

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Littérature Allemande

Le visage vert

1916 - Amsterdam est devenue la plaque tournante de l'émigration européenne. Une foule interlope et grotesque se bouscule dans les bouges à matelots, les cabarets douteux et une mystérieuse boutique de prestidigitation au cœur du ghetto. Aristocrates en exil, escrocs, illusionnistes, kabbalistes et sorciers, tous rêvent à une nouvelle vie dans un autre monde. Certains fondent leurs espoirs sur une terre promise au-delà de l'océan, d'autres, au moyen de forces occultes, cherchent à briser le miroir des apparences dans l'attente d'une Vérité révélée. Beaucoup cèdent à la tentation des sectes et des charlatans mais, dans le labyrinthe de l'aventure intérieure, seul l'initié au cœur pur trouvera l'issue. L'ingénieur Hauberisser et la jeune Eva sont de ceux-ci, ils vivent leur amour comme une quête spirituelle. Le Visage vert leur apparaît pour les guider, symbole ésotérique qui donne la vraie dimension de ce roman à clés ; chacun l'interprète en fonction de ce qu'il est lui-même, accomplissant cette alchimie qui selon C. G. Jung conduit au Soi, à la part du divin en l'homme.

02/2003

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Littérature française

Le visage nu

Les trois récits qui composent Le Visage nu mettent en scène des personnages dont il avait déjà été question dans le précédent roman de Jean Bloch-Michel, Un homme estimable. C'est d'abord Pierre Collard, le milicien, qui, s'adressant à son ancien avocat, Saurette, s'explique et raconte les circonstances qui l'ont conduit à être ce qu'il est. Une enfance malheureuse et solitaire l'ont pénétré du sentiment de l'injustice. Mais plutôt que de s'attendrir sur lui-même, il s'est forcé au cynisme. Il en est résulté un personnage moitié voulu, moitié spontané, mélange de violence et de pureté. Jusqu'au jour où, sur le point de laisser commettre un crime et d'y être associé, il a compris qu'il n'avait fait que jouer un rôle qui n'était pas le sien, mais qu'il était trop tard pour en refuser les conséquences. L'histoire de Lucien est celle d'un homme qu'une circonstance absurde engage dans un drame qui n'est pas à sa taille ; arrêté, déporté, simplement parce qu'en se rendant à son travail il s'est trompé de trottoir, Lucien finit par comprendre et par admettre un destin qui l'a fait entrer malgré lui dans la communauté des héros et des martyrs. Quant à Anette qui, de sa prison, écrit une lettre qu'elle sait destinée au rebut, ce qui lui paraît essentiel dans le destin qu'elle a choisi, c'est que sa mort inévitable lui permet d'accepter une situation autrement inacceptable, puisqu'elle aime en même temps Saurette, son mari, et Daniel et que disparaître lui évite d'inévitables déchirements. Ces trois personnages ont ceci en commun qu'à travers le drame où ils sont engagés, ils peuvent, un instant, découvrir le visage de leur destin.

10/1959

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Littérature étrangère

Le visage de Gogol

Un enfant écrase une feuille morte entre ses doigts. Il retrouve dans le creux de sa main un peu de poussière brune. La poussière s'envole. C'est la vie de Nikolaï Gogol qui commence en Ukraine, au début du XIXe siècle, qui se poursuit à l'école de Niejine, à Saint-Pétersbourg, en Allemagne, à Paris et à Vienne, à Rome où il entreprend Les Ames mortes, d'après une idée de son ami Pouchkine. Il y a les années d'errance en Europe, les préparatifs de départ pour la Terre Sainte, Jérusalem, et la mort à Moscou, dix jours après avoir brûlé la seconde partie des Ames mortes, en proie à la folie. Il en est le propre narrateur, c'est la voix de Nikolaï Gogol que le lecteur entend, sous l'espèce d'une confession satirique, ponctuée de longs monologues intérieurs douloureux ou rêveurs. C'est son visage, enfin, celui d'un homme à jamais partagé : plaisanterie ou sérieux ? Réel ou imaginaire ? Vérité ou mensonge ? Bien ou mal ? Et tout le talent de Kjell Johansson consiste à laisser le lecteur, lui aussi, dans l'impossibilité de faire la part de ce qui relève de la pure imagination du romancier suédois ou de celle du romancier russe, qu'il lui aurait donc prêtée, en même temps que cette vie, cette voix, et ce visage.

06/1993

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Littérature anglo-saxonne

Le visage de Pierre

Fuyant les Etats-Unis et le racisme qui y règne, Simeon, un noir américain, arrive au début des années 1960 à Paris. Ici, les noirs se promènent sans craindre pour leur vie, et la diaspora américaine a pignon sur rue : dans les cafés, on refait le monde entre deux morceaux de jazz, on discute de politique en séduisant des femmes… Tout semble idyllique dans la plus belle ville du monde. Mais Simeon s'aperçoit bien vite que la France n'est pas le paradis qu'il cherchait. La guerre d'Algérie fait rage, et un peu partout, les Algériens sont arrêtés, battus, assassinés. En rencontrant Hossein, un militant algérien, Simeon comprend qu'on ne peut être heureux dans un monde cerné par le malheur : il ne peut pas rester passif face à l'injustice. Ecrit en 1963, Le Visage de pierre fut le seul livre de William Gardner Smith à n'avoir jamais été traduit en français, et l'on comprend pourquoi : pour la première fois, un roman décrivait un des événements les plus indignes de la guerre d'Algérie, le massacre du 17 octobre 1961. Dans cet ouvrage où l'honneur se trouve dans la lutte et dans la solidarité, William Gardner Smith explore les zones d'ombre de notre récit national.

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Romans graphiques

Le visage de Pavil

Cristal ! Empire ! Cet étranger tombé du ciel n'a que ces mots à la bouche. Maudit soit l'aéronef avec lequel il s'est écrasé sur nos terres. Est-il seulement ce qu'il prétend être : un scribe ? ne serait-il pas plutôt un espion ? Lapyoza ne peut cependant lui refuser l'hospitalité, il sera donc notre hôte, mais il devra faire sa part : il nous aidera dans les diverses tâches de la communauté, avant qu'il puisse repartir vers l'Empire. Loué soit Hodä. C'est ainsi que Pavil, citoyen lambda de l'Empire, se retrouve plongé dans le quotidien de Lapyoza, village perdu d'un archipel battu par les vents. Loin de l'agitation des villes impériales, le scribe observe les rituels qui rythment la vie simple de ces habitants : changer le visage d'un immense totem, glaner de curieux artefacts, les fondre, les réinscrire dans un nouveau cycle. Autant de mystères qui guident Pavil, sans cesse, vers l'oeil du cyclone : cette île interdite, de l'autre côté de la baie ; là d'où viennent les masques ; là où vit celui que personne ne voit, mais que tous vénèrent : Hodä. Sans esbrouffe ni rayons lasers, à la manière d'une Ursula K. Le Guin, Jérémy Perrodeau imagine un peuple étranger dont il décrit l'Histoire, la culture, la religion, les coutumes. Mais le récit ethnologique laisse bientôt la place à une véritable enquête, qui ébranlera, bien plus qu'il ne l'imagine, les convictions de Pavil. Après Crépuscule et Le Long des Ruines, Jérémy Perrodeau explore la place du surnaturel dans la science-fiction et signe un récit puissant et intrigant, d'une grande maturité.

09/2023

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12 ans et +

Le visage de Sara

Sara veut devenir célèbre. La célébrité est son obsession. La chirurgie esthétique, son fantasme. Aussi, quand la légendaire star de rock, Jonathan Heat, propose de la prendre en main, c'est comme si son rêve devenait réalité. Mais s'il y avait un prix insoupçonné... Et Sara serait-elle prête à aller jusque là ? Melvin Burgess se glisse avec un talent étonnant dans la peau d'une jeune névrosée, obsédée par son image. Un thriller psychologique décapant et provocateur qui se dévore d'une traite.

06/2008

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Livres 3 ans et +

Le visage de Mamina

Derrière chaque ride du visage de Mamina, il y a une grande histoire...

03/2017

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Policiers

Le Visage de Satan

Gino, ex-flic reconverti en détective, fait la connaissance de la belle Sibylle, veuve énigmatique et terriblement séduisante venant lui proposer une affaire juteuse, mais qui sent bon les emmerdes. Et Gino, en emmerdes, il s'y connaît. Dans le même temps, des meurtres aux relents sataniques sont commis dans la capitale. Aucun rapport à première vue, mais ça, c'était avant. Avant que Gino ne s'embarque dans une histoire sordide. Avant que Gino n'accepte la descente aux enfers de Sibylle.

12/2015

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Littérature anglo-saxonne

Le visage de pierre

"Il faut croire à quelque chose pour s'indigner". Fuyant les Etats-Unis et le racisme qui y règne, Simeon, un Noir américain, arrive à Paris au début des années 1960. Tout ici lui semble idyllique : les Noirs se promènent sans craindre pour leur vie, on refait le monde dans les cafés et, entre deux morceaux de jazz, on discute politique en séduisant des femmes. Mais alors que la guerre d'Algérie fait rage, Simeon s'aperçoit qu'en France, d'autres subissent le sort qui lui est réservé dans son pays. Comment rester passif face à l'injustice ? Avec ce livre bouleversant écrit en 1963, William Gardner Smith a été le premier à lever le voile sur l'un des événements les plus tragiques de la guerre d'Algérie : le massacre du 17 octobre 1961. "Ce roman extraordinaire refuse tout manichéisme. Il se dévore comme un "Série noire"". L'Obs "Un roman beau et complexe sur le racisme, dont la puissance évocatrice rayonne jusqu'à aujourd'hui". Le Monde des livres

04/2024

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Cinéma

Visages d'un récit. Avec 1 DVD

En 2009, j'ai commencé à travailler à l'écriture d'un scénario qui prenait pour point de départ la réapparition d'une jeune fille disparue dix ans plus tôt. Le scénario ne verra jamais le jour. Entre le renoncement à son écriture et le film que nous avons réalisé avec Othello Vilgard, Tout mon amour a connu de nombreuses transformations : un scénario, une pièce de théâtre et, par un étrange détour, un film. Ce livre, Visages d'un récit, est l'histoire de ces multiples variations autour d'une fiction, comme une sorte de carnet de voyages écrit a posteriori pour tenter de comprendre le processus à l'oeuvre dans ces glissements d'une forme à l'autre. L.M.

01/2015

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Littérature érotique et sentim

Le visage de la sorcière

Descendante d'une lignée de sorcières persécutées à travers les siècles, Ariel n'a jamais révélé à quiconque l'existence de ses pouvoirs. Pas même à David Koster, l'homme riche et puissant dont elle partage la vie et qui vient de lui demander de l'épouser. Depuis l'enfance, en effet, elle a appris à taire son dangereux secret. Sauf qu'aujourd'hui il semblerait que la chasse aux sorcières recommence... Terrifiée, Ariel décide de dire la vérité à David. Mais à peine s'est-elle confiée à lui qu'il change d'attitude à son égard. Secret, distant, il semble s'éloigner d'elle un peu plus chaque jour. Comme s'il était son ennemi...

10/2019

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Policiers

Le Visage de la folle

Depuis son retour de Birmanie, pays « profondément bouddhiste, hermétiquement fermé, [où] les règles qui régissent le monde moderne n’ont pas cours », et qui l’a beaucoup impressionné, Aurélien s’efforce de terminer sa thèse. Mais le cœur n’y est plus et le doute le ronge, au point qu’il s’isole de plus en plus. La Birmanie l’obsède. Une jeune femme surtout, Ma Hae, qu’il a connue là-bas et qui cristallise toute l’étrangeté de son aventure. Un jour, il croit la reconnaître dans une rue parisienne. Aurélien est-il devenu fou ? Il se lance à corps perdu à la poursuite de ce fantôme.

04/2012

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Littérature française

Sur les traces des sans visage. Récit d'une adoption

Qui suis je ? D'où viens-je ? A qui vais-je ressembler ? Pourquoi dois-je toujours expliquer que j'ai été adoptée ? Ces questions, toujours sans réponses, hantent Elisa Frutier. D'année en année, elles se font de plus en plus douloureuses. Il était grand temps pour la jeune femme de suivre son guide intérieur et d'aller fouler cette terre où ses pairs, tous inconnus, sont nés. Du pont d'Aracaju, au nord-est du Brésil, sur lequel elle a été retrouvée, à l'orphelinat puis à l'adoption, les images reprennent vie. Cet indispensable périple de quatre mois n'est qu'une succession d'espoirs, de déceptions, de pleurs et de joies profondes. Ce récit est un journal de voyage et nous transporte dans le quotidien d'un orphelinat à Aracaju dans lequel elle a séjourné pendant trois mois. Une histoire vraie, poignante, parfois drôle, toujours empreinte d'humanité.

06/2012

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Histoire internationale

Dernier travail, derniers souvenirs. Ecole normale de Sèvres

Dernier travail, derniers souvenirs : Ecole normale de Sèvres / Ernest Legouvé,... Date de l'édition originale : 1898 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Esthétique

Visage à voir, visage à lire

Dès l'Antiquité, des hommes sont à la recherche du "vrai" visage le leur et celui d'autrui. Quelle vérité, quelle fiction ? D'autant qu'il y a certes le portrait et l'autoportrait, la biographie et l'autobiographie, mais aussi le masque. Comment se représenter le visage, le montrer dans une image, le dire dans un texte ? Par la vue ou par les mots ? Visage à voir ou visage à lire ? Là est le problème majeur du visage, avec ses enjeux existentiels et interhumains, éthiques et métaphysiques, organiques et philosophiques, artistiques et esthétiques. Les oeuvres des artistes permettent d'aborder des problématiques fondamentales pour et sur l'humain, pour et sur l'art : peinture, collage, sculpture, photographie, cinéma, littérature, etc. Toutes ces représentations diverses et singulières envisagent le visage dans son identité et son altérité : le visage et les visages.

03/2023

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Philosophie

Albert Londres, Terminus Gardafui. Dernière enquête, dernier voyage

Né le 1er novembre 1884 à Vichy, Albert Londres est mort le 16 mai 1932 dans l’océan Indien, au large du cap Gardafui (Gees Gwardafuy, Ras Asir), dans l’incendie du Georges-Philippar, le bateau qui le ramenait de Shanghai à Marseille. Ces dates et ces lieux délimitent la vie du « prince » des journalistes, dont la figure est pour toujours associée au prix littéraire qui porte son nom, et qui, chaque année, est attribué au « meilleur » journaliste. Albert Londres est un auteur majeur d’Arléa, car, entre « grand format » et format « de poche », nous comptons aujourd’hui plus de vingt titres du grand reporter à notre catalogue, sans compter les deux ouvrages sur lui : Régis Debray, Sur la mort d’Albert Londres, et Didier Folléas, Albert Londres en terre d’ébène. Inutile, donc, de présenter l’homme. Si le livre de Régis Debray (à l’origine un scénario pour la télévision) résume, à gros traits, quelques éléments que les investigations sur l’incendie et le naufrage du paquebot avaient réunis, le livre de Bernard Cahier est d’une tout autre ampleur. En effet, Albert Londres, Terminus Gardafui passe en revue toutes les hypothèses qui, à un moment ou à un autre, ont retenu l’attention des enquêteurs. Après avoir brossé un tableau minutieux de la situation en Chine, particulièrement à Shanghai, en cette année 1932 (politique des concessions occidentales, diplomatie française à l’œuvre, ambitions japonaises sur l’État du Manchoukuo), Bernard Cahier étudie toutes les directions, toutes les circonstances, toutes les affaires, politiques ou délictueuses, auxquelles Albert Londres, vu ses habitudes et ses méthodes d’investigations, aurait pu s’intéresser (bruits de bottes japonais, corruption, opium, triades chinoises, etc.). Puis, c’est au bateau lui-même, qui, faut-il le rappeler, était sur le trajet retour de sa première traversée, que notre auteur va s’intéresser. Rien ne sera omis, de la construction du navire aux qualités et défauts de l’équipage, afin de tenter de trouver les causes de l’incendie, causes sur lesquelles de nombreuses hypothèses s’affrontent. Enfin, c’est sur la disparition, dans un accident d’avion, au Sud de l’Italie, des époux Lang-Willar, amis du grand reporter et « témoins », sur le bateau, de ses derniers instants, disparition qui ne manquera pas, une fois encore, d’alimenter les soupçons d’attentat, que l’auteur poursuit son enquête minutieuse. Ce livre est passionnant à plus d’un titre, car, outre les derniers instants du journaliste, relatés avec émotion et retenue, il fait litière de nombreuses hypothèses saugrenues, pour, sans conclure sur l’étrange fin du grand reporter, nous fournir les hypothèses les plus vraisemblables.

04/2012

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Actualité politique internatio

Le nouveau visage de la guerre

Si vous croyez que l'homme est naturellement bon, que l'accord des bonnes volontés suffira pour que la situation mondiale s'améliore, ou encore que le bien commun est au coeur de l'action politique des grandes puissances, fermez ce livre. La confrontation avec la dure et violente réalité qui s'y dévoile vous fera sortir de votre rêve éveillé et peuplera vos nuits de cauchemars. Car nous vivons un état de guerre permanent, dans tous les domaines de notre vie quotidienne : guerre des idéologies, guerre d'influence, cyberguerre, guerre de l'eau, guerre religieuse, guerre de l'espace, assassinats, terrorisme, guerre économique, occupations territoriales, etc. Dans ce nouveau paradigme, la distinction entre civils et militaires a disparu, et toutes les activités humaines deviennent des cibles légitimes. La mondialisation et la toile rendent toutes les dimensions de cette guerre globale instantanées et universelles. Les fondements de la justice sont en berne et la force alliée à la manipulation supplante désormais le droit. La dissimulation règne et la voix des peuples est confisquée, y compris dans les démocraties où le néolibéralisme a remplacé le citoyen par le consommateur. Le monde consacre sa science et son énergie à inventer de nouvelles armes, des drones aux missiles nucléaires hypervéloces. L'humanité fait à nouveau face à son propre anéantissement et le cataclysme climatique qui s'intensifie pourrait en précipiter le calendrier. Bienvenue chez vous, bienvenue dans l'univers de la guerre mondiale asymétrique.

04/2022