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Le chef contre l'homme. Suivi de Le refus de la hiérarchie

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Sciences politiques

Le chef contre l'homme. Suivi de Le refus de la hiérarchie

Le Chef contre l'homme de Marcel Martinet n'est pas un texte circonstanciel face à l'extrême droite car il ne se limite pas à montrer les dangers du national-socialisme et du fascisme. Il demande aux individus un effort de lucidité afin de combattre les mécanismes qui en autorisent l'avènement, à commencer par ceux qui génèrent cette attitude de respect de la hiérarchie ancrée dans les normes mêmes de toute société inégalitaire. Le texte de Martinet est suivi par une analyse de Philippe Geneste intitulée Le Refus de la hiérarchie et d'une biographie.

02/2023

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Littérature française

Comme un refus de la planète

Franz Kafka n'est pas mort en 1924. Il a mené une existence effacée et solitaire jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Déporté à Auschwitz, il s'est vu offrir le choix de sa mort. C'est une responsabilité qu'il a refusé de prendre. Il n'aurait eu que soixante ans... Un Français moyen va au front en 14-18, devient un démocrate modèle dans les années 30, puis un sage pétainiste, puis un collaborateur et, enfin, tire dans le dos des Allemands vaincus : il faut bien survivre... Un milliardaire s'ennuie. Il monte une machination minutieuse, fait voler un Van Eyck inestimable, le garde comme une relique, le découpe en petits morceaux, qu'il envoie aux musées les plus réputés sur terre... Un libraire parisien ne trouve plus de sens à sa vie, parmi les livres rares et poussiéreux. Pourquoi, simple frisson, ne déposerait-il pas une bombe dans un lieu fréquenté, pour le compte de quelques terroristes arabes ? Quand on n'est personne, il faut vivre dangereusement... Un vieux poète désaffecté rencontre une jeune femme, qui ne sait que faire de son corps. Elle s'offre à lui, car c'est son seul langage. Bouleversé, le poète se remet à écrire. Il sait pourtant que ses vers ne valent plus rien... Alain Bosquet aimerait que l'absurde devienne une notion radieuse. Ses récits, qui font suite à ceux d'Un homme pour un autre, sont d'un absurde passionné, voire triomphant. L'aliénation, au lieu d'être douloureuse, se transforme en fête.

01/1989

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Philosophie

Le refus de la politique

Non, tout n'est pas politique. Il faut sans doute vivre en compagnie des autres, avec des lois, des pouvoirs nous formant et déformant, dans la garantie de la subsistance commune. Sauf que cela, ce sont les conditions, les niveaux de vie dont la chose publique s'occupe, et souvent si mal - quand il nous reste à rendre nos existences vivables. Le meilleur espoir est alors le jour passant à travers les remparts de la Cité, par des failles de plus en plus difficiles à discerner. Pour préparer l'insurrection de vivre, ne comptons guère sur la " représentation nationale ", les lois du marché, la technologie, les comportements citoyens, ni non plus les derniers mouvements de rébellion. Sans abandonner la malheureuse nécessité de la lutte (elle a certes son utilité), sachons, de plus, donner à la politique le congé qu'elle mérite. Voici une provocation singulière, lancée vers d'autres ; une invitation à repenser les prétendues " fins " de la politique, mais indépendamment d'elle.

04/2012

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Sociologie

Sermon pour la consolation des cocus suivi de Hiérarchie du cocuage

"Le mariage peut convenir aux Allemands, nation calme, méthodique jusqu'à la monotonie. [...] mais le Français qui a toutes les qualités opposées, l'inquiétude, l'inconstance, l'étourderie, est de tous les caractères le moins compatible avec le mariage [...] de là vient que les Français sont les plus grands cocus qu'il y ait sur la terre." Charles Fourier

04/2017

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Littérature française (poches)

Le roi de la clairière. Suivi de Ce que l'Homme croit

Ce n'est pas une, mais deux nouvelles que nous propose ici David Bry. Deux bijoux comme deux paraboles fantastiques qui entrent en résonance avec notre monde, pour mieux en révéler ses fonctionnements. Et ses dysfonctionnements.

07/2018

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Psychologie, psychanalyse

Le refus de grandir. Le syndrome de Peter Pan chez l'enfant

Hyperactivité, troubles de l'attention et du langage, retard scolaire, dyslexie, énurésie, angoisses, comportements tyranniques et violents, voire certains syndromes autistiques... Au cours de sa pratique, le pédopsychiatre Daniel Haué a constaté un refus de grandir chez les enfants atteints de l'un de ces troubles. Suite à une grande peur, l'enfant bloque son potentiel, s'enferme dans une bulle imaginaire et décide de rester ou de redevenir un bébé. C'est ce que l'auteur a appelé "le syndrome de Peter Pan chez l'enfant", en référence à la pathologie décrite chez l'adulte par le psychologue américain Dan Kiley. Ce livre repose sur de nombreux témoignages vivants et concrets. Il permet au lecteur d'"assister" à des consultations et montre un grand nombre de dessins réalisés par ces jeunes patients dont certains révèlent des secrets de famille qui n'avaient pas été portés à leur connaissance. L'auteur apporte ici de nombreuses clefs aux parents pour leur permettre d'aider leur enfant à se prendre en charge lui-même pour grandir, s'épanouir et réussir. Il leur donne également des conseils pour les aider à prévenir le mal-être de l'enfant en adoptant les justes attitudes éducatives dès la grossesse.

04/2018

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Littérature française

Contre-attaques suivi de Discours de la décadence

"Le poids des mots, le choc des photos" , c'est lui. Formule saisissante qu'il aura illustrée comme nul autre, photographiant le réel à coups de sentences magistrales. La preuve par ces deux livres, qui, à bien les lire, n'en font qu'un. Fidèle à son habitude, Jean Cau y écrit comme il parlait, à la volée, facétieux et non conformiste, à la manière d'un traité de style du XVIIe siècle. Contre-attaques d'abord, bien dans sa manière offensive, joyau posthume, paru en 1993, d'où s'exhale une espérance fondatrice. Haï par les bien-pensants de gauche après sa rupture avec les existentialistes, l'écrivain occitan ne pouvait rallier à lui les bien-pensants de droite. C'est l'objet de son Discours de la décadence, sorti en 1978. Visionnaire, il y annonce en pleine guerre froide, lui qui était fort peu communiste, la renaissance de la Russie. Une fulgurance géopolitique avec quarante ans d'avance - que les fulgurances de sa langue appellent à redécouvrir.

11/2021

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Littérature française

Idées de la nuit. Suivi de L'Homme-Balai

Idées de la nuit poursuit, dans sa forme quasi nietzschéenne, faite de courts chapitres qui sont autant de poèmes en prose, le chemin ouvert par Traité des sirènes, paru il y a deux ans au Bruit du temps. Mais, si la musique n'est pas absente du présent livre, avec des chapitres comme "Le chant dehors" , ou "La cigale" , la réflexion porte ici, de manière plus générale, sur la poésie, le fait poétique de la lumière : comment cette "autre clarté" qui, chez Hölderlin est donnée au poète mais qui, pour Philippe Beck semble dans le tunnel de l'époque sans cesse rejetée, et devant donc être tout aussi inlassablement cherchée, gagnée sur l'obscurité. Tout le livre peut apparaître comme une suite de variations sur ce thème des relations du clair et de l'obscur, de la poésie et de la nuit ; en même temps qu'il propose une sorte de panorama de ce thème poético-philosophique, de Platon ("La fin de la caverne") aux romantiques ("Le goût pour la nuit, une bizarrerie") et jusqu'à Mandelstam ("Projet de suppression de la lune"). Mais il y a surtout, dans ces pages, une tentative de créer une sorte de nouvelle cosmogonie, une "phénoménologie spéculative frottée de réel" , pour reprendre les mots que lui-même utilise pour définir l'oeuvre de Merleau-Ponty. Et cela afin de décrire de manière absolument inédite le monde, l'homme, l'origine de la pensée, en n'hésitant pas à convoquer les "tournoiements intuitifs" de l'étonnant Jean-Pierre Brisset (dont on doit la redécouverte à l'Anthologie de l'humour noir d'André Breton). Philippe Beck affirme ici une fois de plus son refus de la nuit pure de l'idéalisme platonicien, sa volonté de décrire notre condition d'hommes reliés par les paroles et les pensées, et plaide pour le poète chercheur qui fait danser les idées ou joue le rôle de l'éclaireur, sachant que ce monde-ci détient tous les secrets qu'il exprime. L'homme-balai, le deuxième livre de ce recueil est comme une mise en application pratique de cette ambition proclamée. Dans ce Journal de "non confinement" (parce qu'il ne s'agit en rien d'un journal intime mais de paroles non-cloisonnées, toujours adressées à un autre que soi) tenu quotidiennement en 2020, Philippe Beck tente de comprendre le sens de l'expérience que fut ce "moment de césure évidente" et de contrainte sédentaire. Il analyse en philosophe et en poète les éléments qui ont été le propre de ces journées - les applaudissements aux soignants ("La parole des mains"), le masque ("La rareté masquée"), etc. Un tel regard, sans cesse nourri de citations merveilleusement appropriées, se révèle particulièrement réjouissant et éclairant lorsque, au coeur du livre, Beck pousse à son terme l'idée de Swift voyant dans ses contemporains affublés de perruque des hommes-balais et montre que l'homme pollueur d'aujourd'hui, soulevant lui-même une poussière qu'il peine à effacer, est en réalité à l'inverse du sympathique balai "rendant propre en étant sale lui-même et aidant à nourrir le feu" . Ou lorsque, moderne La Fontaine, il convoque pour décrire le monde dans lequel nous vivons "des animaux respectés et réels (non idéalisés), exactement comme aux fables" . Philippe Beck, tout au long de ces pages, ne cesse de mobiliser une armée de métaphores, seules armes selon lui capables de former "une santé, une force de découpe dans les douleurs, pour aider à montrer les yeux différents qui regardent des choses prochaines" . En réponse aux "extrêmophiles" , il ose opposer la bonté profonde du poète qui "crée de nouvelles images actives" .

03/2023

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Science-fiction

L'homme à la cape. Suivi de Les trente

Qui est donc ce mystérieux Homme à la Cape ", ce personnage aux yeux de feu qui émerge des ténèbres viennoises au moment où le caissier Braunbrock s'apprête à fuir avec l'argent dérobé à la banque, et pourquoi le poursuit-il de ses sombres prophéties ? Comment est-il capable de lire dans les coeurs, de connaître le futur et le passé, de s'affranchir du temps et de l'espace ? De quoi, ou de qui, tire-t-il ses immenses pouvoirs ? Dans cette adaptation de " Melmoth réconcilié ", James Clarence Mangan, fidèle à l'esprit du récit de Balzac, rend aussi hommage à son compatriote C.R. Maturin et à " Melmoth, l'homme errant ". " Les Trente Flacons " est une version burlesque de " La Peau de chagrin ", mais, ici, ce n'est pas un talisman qui rétrécit... mais le personnage lui-même ! On sait les effets que Richard Matheson tirera de ce thème au xx siècle. Quel va être le sort du malheureux Basil von Rosenwald qui, pressé par ses besoins d'argent, voit de jour en jour diminuer sa haute taille ? Saura-t-il échapper aux griffes de Maugraby, sorcier, prestidigitateur, et émissaire du Prince des Ténèbres ?

05/2009

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Religion

Une vie dans le refus de la violence

Depuis maintenant deux ans, dans plus d'une centaine de villes françaises, des citoyens venus de tous les horizons se regroupent en cercles sur les places publiques. Ces cercles de silence sont autant de manifestations d'un nouveau genre, censées attirer l'attention du public et des pouvoirs sur la situation inhumaine faite aux étrangers sans papiers dans les centres de rétention. L'inspirateur de ce mouvement inédit qui est parti de la place du Capitole à Toulouse est un franciscain de quatrevingt ans, vieux sage à la barbe blanche et au sourire espiègle, personnalité charismatique et en même temps profondément humble. La non-violence du frère Alain Richard, inspirée de l'Evangile, de Gandhi et de la geste du povorello d'Assise, est essentiellement orientée vers la défense des plus démunis. Défense concrète et subversive qu'il a pu exercer, au risque de sa santé et même de sa vie, aussi bien dans les quartiers populaires de Chicago que chez les déshérités du Guatemala, au temps des dictatures les plus sanglantes. Interrogé par Christophe Henning, journaliste au mensuel Panorama, Alain Richard nous livre avec humour et profondeur le récit de cette vie turbulente, toute entière consacrée à la justice et à la nonviolence.

01/2021

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Sciences politiques

Joseph de Maistre. La nation contre les droits de l'homme

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 présente la nation comme une association juridique d'hommes libres et égaux. Mais une nation peut-elle vraiment n'être réduite qu'à une simple entité juridique ? Au lieu de fonder le nouvel ordre social sur l'histoire millénaire de la France et de prendre en compte les particularités culturelles, ethniques, religieuses et linguistiques du pays, les révolutionnaires ont préféré échafauder une constitution pour l'Homme, abstrait et universel. "Or, écrit Joseph de Maistre, il n'y a point d'homme dans le monde. J'ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être Persan : mais quant à l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie, s'il existe, c'est bien à mon insu" . Les nations, nous montre-t-il, sont des entités réelles, concrètes : elles sont comme une grande famille élargie, et ont leur assise géographique précise, leur histoire, leur langue, leurs traditions et leur religion. A travers cette question de la nation, ce sont les fondements mêmes de la philosophie des Lumières que Joseph de Maistre met en cause. Marc Froidefont, agrégé de philosophie, est docteur en poétique et littérature. Il est l'auteur de Théologie de Joseph de Maistre, publié en 2010 aux éditions Classiques Garnier.

04/2023

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Risques

Compétences Compliance - Volume 1. Le référentiel sur mesure du Compliance Office

A l'heure de la profonde accélération de la Compliance qui passe désormais de la centralisation à la dissémination dans les départements des organisations publiques et privées, le Cercle de la Compliance publie dans la suite de la collection "Compétences Compliance" son deuxième livre blanc "Compétences Compliance volume 2 - Le référentiel par fonction" . Il se veut un outil utile et accessible permettant à chacun de pouvoir traiter les risques essentiels de non-conformité auquel il est confronté dans ses activités. Le livre blanc "Compétences Compliance volume 2 - Le référentiel par fonction" inclut également des interviews de Chief Compliance Officers de premier plan, pour mieux comprendre leur parcours et leur approche du rôle. Il comprend aussi les points de vue d'une experte de l'audit interne et du risk management d'un grand cabinet de conseil, et d'un directeur des ressources humaines d'un grand groupe international. Il inclut enfin un focus sur les Compliance Operations, extension des Compliance Offices, pour leur permettre d'être à même de gérer la complexité exponentielle des sujets de transversalité des domaines de risques de la Compliance au sein des organisations.

03/2023

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Poésie

Entrevoir. Suivi de Le front contre la vitre et de La halte obscure

Paul de Roux, né à Nîmes en 1937, est l'un des représentants les plus singuliers de ces poètes apparus dans les années 80, qu'on a appelés "néo-lyriques" ou encore "poètes du quotidien". S'il fait ses premiers pas dans La Traverse, revue de création littéraire qu'il fonde en 1969 avec quelques amis dont Pierre Leyris, Bernard Noël, Georges Perros et Henri Thomas, et qu'il arrête en 1974, Paul de Roux ne publie son premier recueil, Entrevoir, qu'en 1980, à l'âge de quarante-trois ans. Mais d'emblée, son champ poétique est conquis, sa voix assurée : usant du vers libre avec un art subtil, une langue dépouillée, lumineuse et de peu d'envolées lyriques, Paul de Roux façonne une poésie contemplative et sensuelle qui fait de la présence au Présent un art de vivre. Dans les plus petites choses de la vie ordinaire, les faits les plus ténus, les figures de rencontre, les variations du ciel, il s'attache, le front contre la vitre, à débusquer les signes d'une vie plus haute et plus substantielle, cette "vraie vie" dont Rimbaud disait qu'elle "est absente". Des signes qui sont aussi, pour le citadin assoiffé de lumière qu'il est, l'ultime "recours" contre la fatigue, l'usure, la solitude et la déréliction de ces haltes obscures qui sans cesse menacent le vivant.

01/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Le robot et la pensée. Contre-philosophie de l'homme-machine

Comment trouver des mots simples et de poids pour dire ce qui fait de nous des humains, dans une culture où prospèrent les promesses d'immortalité du transhumanisme et la figure froide du robot ? Renvoyant dos à dos technophobie et technolâtrie, cette enquête d'anthropologie radicale progresse par des chemins insolites jusqu'à atteindre à l'ironie d'un constat paradoxal : ce pouvoir technicien, qui nous fascine parce qu'il semble sans limites, aurait pour cause le rapport intime que l'homme entretient depuis toujours avec le raté, la panne, le bug, bref tout ce qui peut mettre justement une machine en défaut. Un traité philosophique, un manuel de combat.

10/2019

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Histoire des religions

Hiérarchie. La société des anges

Le mot "ange" vient du grec angelos qui signifie simplement "messager" . Dans la mythologie grecque, ce sont Iris et Hermès qui se voient chargés de transmettre les messages, ordres ou conseils des dieux aux hommes, ou entre les dieux eux-mêmes. Avec le monothéisme, va apparaître la catégorie des anges : des intermédiaires entre Dieu et les hommes. Si l'homme a été créé à l'image de Dieu, c'est en référence au pouvoir : Dieu l'a créé pour commander aux autres créatures terrestres. La relation qui relie la création au créateur est d'ordre politique. Et ce sont les anges qui l'assurent.

11/2023

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Histoire de la philosophie

La Perfectibilité de l'Homme. Les Lumières allemandes contre Rousseau ?

L'Aufklärung allemande s'est réapproprié polémiquement le concept rousseauiste de perfectibilité, souvent avec d'importants déplacements. Théologie, philosophie, histoire naturelle, pédagogie, anthropologie concourent à un débat critique par lequel cette anthologie montre la pluralité des Lumières.

03/2022

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Littérature française

Le refus

Précis de l'histoire du droit français, par Alfred Gautier,... Date de l'édition originale : 1887 Contient une table des matièresAvec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/1952

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Littérature française (poches)

Le refus

Après deux années de combat sur le front, Julien Lascombe revient chez ses parents, dans un village ardéchois, pour une permission de quinze jours. Benjamin d'une fratrie nombreuse, sa famille a déjà été douloureusement éprouvée par la guerre. L'un de ses frères est prisonnier ; un autre, porté disparu, est sans doute mort ; le dernier, infirme à la suite d'un accident, n'a pas été mobilisé mais doit mener une autre guerre, plus perfide, contre l'alcoolisme de sa femme. Julien comptait profiter de ce court répit loin des obus et du gaz moutarde pour aménager Guillou, une grange isolée, le seul bien qu'il possède. Mais les gendarmes frappent à la porte de la maison familiale au matin de son quatrième jour de permission pour lui annoncer qu'il doit rejoindre son régiment d'urgence. Sur le quai de la gare, il assiste aux douloureuses retrouvailles d'une femme et de son mari, soldat de retour du front, "gueule cassée " dont le visage offre une vision insoutenable. C'en est trop. Il décide de déserter...

03/2003

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Livres 3 ans et +

Le refus

Un grand frère et ses deux petites soeurs voient leur vie chamboulée le jour où leurs parents annoncent qu'ils se séparent. Chacun gère la nouvelle comme il peut. L'aîné, lui, refuse complètement cette situation. Peu importe les deux maisons, peu importe l'absence de son père ou de sa mère, dans sa tête, pour lui, tout est toujours comme avant. A force de nier la réalité, il commence à se perdre complètement. Mais c'est sans compter sur l'aide de ses soeurs qui refusent de voir leur grand frère s'éloigner de leur monde.

09/2016

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Littérature française

Canisy. (suivi de) Chef-lieu

Canisy : Commune de 650 habitants dans le département de la Manche, Canisy est bien un lieu précis de la carte du monde. Jean Follain, qui y est né, en a fait le centre de tout un univers poétique élaboré dans ses premières années, et c'est moins à des souvenirs ou à des particularités d'un terroir qu'il a voulu nous faire participer qu'à la symphonie même d'une enfance dont il continue de sentir en lui l'insidieuse et magnifique présence. Plus encore que dans ses autres livres, Jean Follain, pratiquant une stricte économie des mots, a recherché dans celui-ci cette merveilleuse précision qui, en délivrant les arêtes vives, les courbes des choses, les simples ombres qu'elles portent, leur innocente vie sereine et aussi bien leur tragique latent, appartient à l'ordre même de la vivante poésie. Chef-lieu : Jean Follain nous révèle, avec ce livre, le chef-lieu où il passa une partie de son enfance avant la guerre de 1914 et que la guerre en 1944 a détruit. Une présence tenace des êtres et des choses et de leur secret se retrouve dans ces pages méticuleusement écrites. Les mots quotidiens employés par les hommes et les femmes de ces temps figés, la longueur des jours, les occupations, les gestes infimes, les bruits rituels nous délivrent un monde dont l'affirmation s'est imposée à Jean Follain : "Tout, écrit-il, durait et semblait peuplé d'attente, et cette impression de toujours voir les choses durer et attendre ne m'a jamais quitté".

07/1986

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Histoire du droit

Procès de la Société des droits de l'homme ou conspiration des vingt-sept. Suivi de la condamnation prononcée contre trois des avocats

Association républicaine pour la liberté individuelle et la liberté de la presse. Procès de la Société des droits de l'homme, ou conspiration des vingt-sept ; suivi de la condamnation prononcée contre trois des avocats. Date de l'édition originale : 1833 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Religion

La tribu africaine comme lieu de solidarité. Du refus à la négation de la différence

Au regard de ce qui se passe en Afrique et dans certaines communautés chrétiennes africaines, on vient à constater que le tribalisme sous toutes ses formes et le refus des différences continuent de constituer de graves menaces pour l'avenir de l'Afrique et de l'Église dans ce continent. Un vibrant appel nous est adressé dans ce texte, non seulement pour une prise de conscience de ce qui se passe, mais surtout pour un engagement en faveur du rapprochement des hommes et des peuples. La tribu devrait être un lieu de vie, d'entraide, de solidarité et de partage fraternel, qui nous apprend que l'humanité n'est une valeur pérenne qu'en tant qu'elle est partagée. C'est ainsi qu'elle nous prépare à intégrer toute la communauté humaine et l'ensemble du cosmos. L'Église de son côté, comme sacrement d'unité, travaille à l'avènement du Règne de Dieu qui est le rassemblement de tous les hommes par le Christ autour de Dieu, le Père de tous les hommes. Dans l'Église comme dans les différentes tribus et dans toute la société, un travail en profondeur de formation et d'éducation doit être mené, en vue du respect des différences, de l'acceptation des autres comme un don et une aide et du dialogue des cultures. C'est de cette manière qu'on se mettra effectivement au service de la réconciliation, de la justice et de la paix.

10/2010

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Religion

La haine de soi. Le refus d'être juif

Les événements de l'histoire humaine, chaîne ininterrompue de changements fortuits du pouvoir et d'actions arbitraires, océan de sang, de fiel et de sueur serait insupportable si l'homme ne pouvait leur attribuer un sens. Il ne suffit pas pour lui d'assigner à chaque effet une cause, il lui faut donner un sens à chaque événement ; ainsi lorsqu'il dit à qui la faute ?, il a déjà émis un jugement moral. Même si les destins des peuples étaient fortuits et même si tout avait pu être autrement, l'homme n'en continuerait pas moins de chercher à interpréter la signification logique et la valeur morale. Ce besoin de conférer un sens, même à ce qui n'en a guère (c'est-à-dire une souffrance inexpliquée) intervient de deux manières : soit en faisant retomber la faute sur l'autre, soit en se déclarant soi-même coupable... Pour Théodore Lessing, la psychologie des juifs n'est qu'un exemple particulièrement éclairant de la psychologie d'une minorité, quelle qu'elle soit, qui souffre en vivant sous le regard soupçonneux et constamment vigilant de sa conscience critique, détruisant ainsi toute spontanéité au profit d'une société dont elle est exclue et qu'elle perçoit comme supérieure.

01/2011

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Notions

Contre la détestation de l'Homme par l'Homme. Plaidoyer pour la personne humaine

Quelle drôle d'époque qui désespère d'elle-même et des hommes, alors même qu'elle est censée célébrer la jouissance immanente et perpétuelle ! L'homo festivus a la gueule de bois... Les raisons en sont en effet multiples : la préservation de la planète, la volonté de ne pas dévaloriser la femme, la difficulté d'octroyer du temps et de l'argent pour élever des enfants, etc. obligent l'homme moderne à se déconstruire et à se réinventer. L'heure n'est plus à l'insouciance. Ces bonnes intentions ne font cependant pas son bonheur, bien au contraire, nous expose Véronique Bourgninaud : elles engendrent un antihumanisme fondamental et implacable, nourri désormais du transhumanisme, des études de genre et de l'antispécisme en particulier. Avec conviction, l'auteur démontre ainsi que ces nouvelles prétentions à l'amélioration physique et "morale" du genre humain sont des impasses intellectuelles et éthiques. Plus grave, elles ne font qu'accentuer le désespoir des hommes et la détestation de l'homme par lui-même. Comment l'homme contemporain peut-il se libérer de cet enfermement intellectuel et moral qui conduit à la négation de lui-même ? A quelle condition retrouvera-t-il la dignité et le sens du bien, du beau et du juste qu'il n'aurait jamais dû perdre ? Avec intuition et justesse, l'auteur nous livre des clés pour surmonter le vertige du vide qui nous guette et retrouver le sens de la transcendance si intimement liée à l'homme. Un essai lucide et plein d'espérance pour une époque qui meurt de ne plus en avoir. Véronique Bourgninaud est diplômée de l'Ecole supérieure de commerce de Paris et docteur en histoire moderne. Elle a enseigné la bioéthique pendant quatre ans à l'institut de formation Capsud Méditerranée à Toulon. Elle habite désormais Paris où elle travaille dans une fondation médicale et scientifique.

10/2023

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Poésie

Contrée suivi de Calixto

Quand il écrit les poèmes de Contrée, en 1942-1943, Robert Desnos tente "d'arriver à une "poétique fine" comme les mathématiciens sont arrivés à des "calculs fins" indispensables en relativité ou en mécanique ondulatoire". Le modèle mathématique le retient d'ailleurs par son exigence du détail exact. En somme, le poème dans sa clôture peut devenir une mécanique de précision dont les pièces sont ajustées minutieusement pour assurer le fonctionnement de l'ensemble. Le flux verbal que tentait de saisir dans sa continuité l'écriture automatique a fait place à l'assemblage de groupes de vers en attente de trouver leur juste contexte. La forme poétique - sonnet, ballade, ode - est l'horizon d'attente où des fragments surgis indépendamment viennent s'assembler - et révéler leur intime proximité. Quant à Calixto, achevé en septembre 1943, il partage avec Contrée le recours aux formes closes du sonnet et, avec Le Bain avec Andromède, la volonté de donner au recueil une structure d'ensemble qui fasse sens. Toutefois la mise en ouvre d'une architecture allégorique est appuyée dans Le Bain avec Andromède : Calixto procède de façon plus nuancée, renonçant à toute coupure entre ses différents moments pour privilégier le flux général sur l'autonomie des parties qui ne sont annoncées par aucun titre. D'où, à la lecture du recueil, le sentiment d'un tressage des textes plus que d'une succession nettement ponctuée. Mais qu'évoque en fait ce titre de Calixto ? Vocable reflet, né du baiser de multiples sources, synonyme de liberté, d'amour et de poésie, image de tout lecteur qui vient s'y mirer, image de Desnos lui-même. "Nymphe prétexte", elle rassemble en son cri la clameur de tous : "Tu, vous, les autres, nous, clames, clamez, clamons..." ; elle est "l'étoile de la terre", accordée au "couple parfait" des "enfants de la terre". "Passante" en perpétuelle métamorphose, elle traverse le poème sans jamais s'y fixer, car, comme le dit très exactement Desnos : "Ton être se dissout dans sa propre légende".

10/2013

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Poésie

Calixto. Suivi de Contrée

Si Deuil pour deuil et La liberté ou l'amour sont des textes de la jeunesse de Robert Desnos, les poèmes de Calixto et de Contrée sont ceux de l'âge mûr. Ils ont été écrits par Desnos en 1942 et 1943, peu de temps, par conséquent, avant son arrestation et sa mort, en 1945, dans un camp de concentration. Ils répondent à un souci nouveau du poète, à la fin de sa vie ; celui, a-t-il dit lui-même, de "coordonner l'inspiration, le langage et l'imagination" dans des poèmes plus élaborés, plus rigoureusement construits, que ceux qu'il avait écrits jusqu'alors. Ce livre nous apporte la preuve que Robert Desnos, poète exemplaire de la "surréalité" , était aussi un grand lyrique de tous les temps.

10/1962

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Poches Littérature internation

Le troisième homme suivi de Première désillusion

En 1949, Harry Lime disparaît mystérieusement à Vienne, triste décor de ruines enneigées encore marqué par la Seconde Guerre mondiale. Un ancien ami, Rollo Martins, décide d'enquêter et découvre qu'Harry était en réalité un trafiquant de drogues sans foi ni loi. Le récit est ponctué par la recherche d'un "troisième homme", une ombre que l'on a du mal à percevoir. Le Troisième Homme, qui compte parmi les plus célèbres romans policiers de Graham Greene, a été écrit comme un préambule au scénario du film de Carol Reed, tout comme Première désillusion, qui lui fait suite dans ce volume.

01/2020

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Théâtre - Pièces

Le Retour, suivi de L’homme à l’oreille tendue. 1e édition

Retour : Apprenant la maladie de sa femme, un homme revient dix ans après l'avoir brusquement quittée. Il lui offre un pingouin empaillé, souvenir de leur première rencontre. A mesure que la santé de la souffrante se dégrade, les liens qui unissent cette famille se redéfinissent autour de ce mystérieux cadeau pour lequel tout le monde semble vouer un étrange attachement. La création de Retour a eu lieu le 9 décembre 2023 au Geyser de Bellerive sur Allier dans une mise en scène de Vincent Goethals avec Solo Gomez, Bruno Bonjean et Juliette Chmielarz. L'Homme à l'oreille tendue : Suite à un licenciement, un homme décide de prendre la route. Son itinéraire le mène progressivement vers un retour à la nature. Le passé se mêle au présent et la voix intérieure de l'homme résonne dans les paysages qu'il traverse. Alors qu'il poursuit sa traversée, il fait la rencontre d'un chien. L'animal, qui chasse la solitude de l'homme, permet bientôt de faire la lumière sur l'existence qu'il mène...

03/2023

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Troisième République

Les écrivains contre la Commune. Suivi de Des artistes pour la Commune

Publié en 1970 aux Editions Maspero, cet ouvrage s'est imposé comme un classique dans l'historiographie de la Commune. Il décrit la condamnation quasi unanime de ce soulèvement populaire par les écrivains et hommes de lettres français contemporains de l'événement et s'efforce d'en comprendre les raisons : à l'exception de quelques-uns - parmi lesquels Vallès, Rimbaud et Verlaine -, tous prennent position ouvertement contre la Commune et certains avec une virulence qui surprend encore aujourd'hui. Théophile Gautier, Maxime Du Camp, Edmond de Goncourt, Leconte de Lisle, Ernest Feydeau se retrouvent aux côtés de Gustave Flaubert, George Sand et Emile Zola pour dénoncer dans la Commune un " gouvernement du crime et de la démence " (Anatole France), responsable d'avoir plongé Paris dans un état pathologique, exploité par un groupe d'ambitieux, de fous et d'exaltés. A ce chapitre sombre de l'histoire littéraire s'ajoute, dans cette nouvelle édition, son pendant tout aussi méconnu dans l'histoire de l'art : le soutien ou l'engagement de nombreux artistes en faveur de la Commune. Paul Lidsky s'attache ici à sortir certains d'entre eux de l'oubli, en même temps qu'il tente d'expliquer la profonde divergence des réactions entre écrivains et artistes.

03/2021

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Théâtre

Bleu comme jamais le ciel. Suivi de La trempe

Moi aussi je suis un jeune homme Henri ; mais je ne lui ressemble plus. Certains jours je le cherche, et je le trouve mon jeune homme, couché dans les tranchées, le sale type. Ecoute-moi, mon jeune homme s'est vendu pour la misère des siens, malchance d'une mise au monde en mauvaise place. Oui, prince en permission trois semaines par an, caressé par ses soeurs, caressé de ses femmes, tenu pour un soleil vivant monté en flèche, à la conquête... Mais silence sur le front, quand l'astre tombe dans la mine pour remplir ses wagonnets, quand face contre terre, le prince s'étrangle en crapaud ; un droit d'asile à vous rendre fou.

10/2010