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La vallée du Cailly et ses monuments aux morts de la Grande Guerre

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Histoire internationale

La vallée du Cailly et ses monuments aux morts de la Grande Guerre

Erigés dans les années qui suivent la fin de la " Grande Guerre ", les monuments aux morts sont un héritage très fort de notre Histoire. Dans les communes de la vallée du Cailly ils sont inaugurés entre 1920 et 1923 ; les noms de plus de mille " Poilus " y sont gravés dans la pierre. Avec la mairie, les écoles et l'église, le monument aux morts est un des quatre points cardinaux du territoire communal.
Lieux de mémoire collective, de reconnaissance, de commémorations, de rassemblements, les monuments aux morts se situent au croisement de plusieurs démarches, de plusieurs choix, de plusieurs exigences. Un siècle après la fin d'un conflit aux conséquences démographiques catastrophiques les monuments aux morts, témoins d'un terrible traumatisme, constituent un important patrimoine historique, culturel et architectural.

11/2018

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Histoire de France

Quand les monuments aux morts racontent la Grande Guerre. Abécédaire-guide curieux des monuments aux morts

Déroulant à l'infini des listes de noms gravés dans la pierre, ceux des 1,38 million de Français morts ou disparus sur les champs de bataille, dans les airs et en mer, les monuments aux morts sont des éléments incontournables dans notre paysage urbain quotidien et chaque commune, à de rares exceptions prés, en possède un. En tout, seulement 1 % des communes n'ont pas de monument aux morts, certaines parce qu'elles n'ont pas perdu un seul homme à la guerre, comme Beuzeville-au-Plain, dans la Manche. Ce livre se présente sous la forme d'un abécédaire, illustré de photographies. De nombreux sujets sont traités, dont certains inattendus. En voici quelques-uns : animaux, chien, pigeon, canon de 75, fusillés pour l'exemple, gueules cassées, héros de l'histoire de France, lanterne des morts, marins et morts en mer, rosalie, soldat inconnu, etc. Un ouvrage surprenant et très agréable à lire, ouvrant sur des horizons inattendus.

12/2019

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Régionalisme

Témoins de pierre. Monuments aux morts et mémoires de la Grande Guerre

En pleine commémoration de cette période que l'on a appelé la "Grande Guerre", il a semblé important à l'association Patrimoine Rhônalpin de revenir sur un patrimoine communal et un marqueur mémoriel important qu'est le monument aux morts. Cet ouvrage souhaite rappeler l'importance de ces repères historiques, qui sont aussi traces sensibles et symboliques du conflit, dans le paysage de chacune des communes de France. Mais la vocation de ce guide est également de mettre en avant les responsabilités de chacun quant à l'entretien, la restauration et la valorisation de ces monuments, dans une dynamique de transmission mémorielle. Le collectif d'auteurs, composé de chercheurs, professionnels, associatifs et passionnés, a permis de croiser les points de vue et d'offrir à ce document une diversité de tons et de propos. La diffusion de ce travail à chacune des mairies des régions Rhône-Alpes et Auvergne ambitionne de soutenir les initiatives mémorielles en cours et, peut-être, de revivifier des questionnements oubliés, sur ce rôle de passeur de mémoire dont nous sommes tous responsables.

04/2015

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Sciences historiques

La Lozère dans la Grande Guerre. Les monuments aux morts racontent

Durant la première guerre mondiale, la Lozère est le département français qui compte le plus grand nombre de morts par habitant, près du double de la moyenne nationale. La Lozère compte 185 communes : 183 monuments aux morts et plaques ont été érigés. Ces monuments de pierre et de métal rappellent les batailles, racontent les vies fauchées - les visages de ces noms et prénoms révèlent mieux qu'un long discours la réalité de la Grande Guerre et la disparition d'une génération. Un quart des mobilisés lozériens ne reviennent pas et la moitié sont blessés. Ces hommes, pour la plupart paysans, sont envoyés au front dès les premières batailles d'août 1914. Ils seront de tous les combats : le dernier mort officiel de la guerre est un berger lozérien, Augustin Trébuchon. En restituant l'histoire des monuments aux morts de Lozère, l'historien et géographe Jacques Mauduy et le photographe Pierre Donaint proposent un récit charnel et cru du souvenir des disparus de 1914-1918. Les images hantent, les sculptures crient, protègent ou vengent : derrière les chiffres, les noms reprennent vie. C'est aussi l'histoire de la France, de l'âpre lutte entre la République et l'Eglise et entre républicains et légitimistes pour s'approprier cette mémoire.

01/2015

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Histoire de France

Les monuments aux morts de la Grande Guerre dans le département de la Creuse

La Grande Guerre a fait 10. 941 morts creusois ; cette triste statistique place notre département dans les plus touchés du pays. Comme tous les départements ruraux, la Creuse a payé un très lourd tribut à cette Première Guerre mondiale, car les paysans fournissent les rangs de l'infanterie, très touchée par une guerre industrielle dans laquelle les fantassins ont été massivement victimes des armes diverses et variées. A la fin du conflit, le département aura perdu 4,7 % de sa population. La Grande Guerre laisse une empreinte profonde dans les consciences. Par ailleurs, la loi du 25 octobre 1919, relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France, a invité les communes, aidées dans ce cas par l'Etat, à prendre toutes mesures de nature à " glorifier les Héros Morts pour la Patrie ". Ultérieurement, les communes ont été vivement incitées à procéder à l'inscription des noms des morts pour la France des autres conflits sur les monuments aux morts. Les monuments aux morts, présents dans presque toutes les communes de France, offrent un intérêt à la fois historique, sociologique et humain. Construits à l'issue de la Grande Guerre, et symbole majeur de la France Républicaine des années 1920, ils deviennent monuments de mémoire pour la Nation tout entière. En ce début de nouveau millénaire, les monuments aux morts apparaissent comme le trait d'union entre tous les citoyens : vecteurs de valeurs civiques et républicaines dont la transmission aux générations nouvelles s'avère essentielle, ils contribuent au maintien indispensable de la mémoire collective. Les monuments aux morts sont un signe pour le passant, afin qu'il n'oublie jamais ceux et celles qui ont donné leur sang pour la Patrie.

08/2018

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Ouvrages généraux

Maromme, cité industrielle de la vallée du Cailly

Maromme, comme les autres communes de la vallée du Cailly, a été pendant un siècle et demi fortement marquée par l'industrie textile et plus particulièrement par le travail du coton. Succédant aux moulins - à blé, à papier, à poudre, à alizari - les usines et les ateliers annexes ont été le lieu de labeur de générations de familles ouvrières. L'ère du coton s'achève au cours des années 1950. A partir de 1970 les entreprises se localisent sur la Zone Industrielle de La Maine. C'est cette évolution, dans le temps et dans l'espace communal, qui est relatée dans ces pages. De nombreux chapitres, richement illustrés, vous invitent à découvrir la localisation et la généalogie des sites usiniers et ce qu'ils sont devenus de nos jours. Retrouvez cet héritage lors d'un parcours du patrimoine industriel.

03/2023

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Beaux arts

Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 en Vendée. La mémoire des pierres

Une Victoire ailée, une Femme éplorée, un coq triomphant, un poilu l'arme au pied, ou une simple stèle : les monuments aux Morts Font partie du paysage de nos bourgs, en Vendée comme partout en France. Chaque 11 novembre notamment, édiles, enfants et Anciens combattants se rassemblent autour de ce haut lieu de la mémoire collective, qui rappelle aujourd'hui ce que furent la guerre de 14 et ses conséquences. Cette " mémoire des pierres " se rattache à des oeuvres pour lesquelles les meilleurs artistes ont été sollicités, et au sujet desquelles les discussions ont souvent été animées : choix de la forme du monument, de l'emplacement à lui attribuer, de la manière d'en financer la construction, etc. Ces choix, loin d'être anodins, révèlent les enjeux, parfois même les passions qui se sont développées autour des monuments aux Morts. Ou quand mémoire, politique et religion s'entrechoquent sur un sujet qui réveille la sensibilité de chacun, toute famille comptant dans ses rangs au moins un soldat tombé au champ d'honneur.

10/2018

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Régionalisme

Aux morts pour la patrie. Les monuments aux morts de la Première Guerre mondiale dans les communes du Rhône et de la Métropole de Lyon

AUX MORTS POUR LA PATRIE. LES MONUMENTS AUX MORTS DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE DANS LES COMMUNES DU RHONE ET DE LA METROPOLE DE LYON. Découvrir les monuments aux morts de la Première Guerre mondiale dans les communes du Rhône et de la Métropole de Lyon sous l'angle artistique et esthétique, tel est le propos de cet ouvrage. Comme ailleurs en France, on rencontre essentiellement des obélisques, souvent choisis sur catalogue, et cependant personnalisés pour répondre aux attentes des habitants : palme plus grande ou plus petite, croix de guerre ou croix latine, typographie particulière... Les archives communales conservent la trace de ces échanges et négociations entre le maire et les hommes de l'art assurant la maitrise d'oeuvre, quel que soit leur titre (architecte, sculpteur, marbrier, tailleur de pierre, entrepreneurs...). Certaines communes ont fait appel des artistes lyonnais ou parisiens, essentiellement, à la notoriété plus ou moins affirmée, pour la réalisation de groupes sculptés On note alors différents courants stylistiques, à la confluence d'une tendance classique antiquisante héritée du XIXe siècle et encore bien présente dans l'art funéraire, et des prémisses d'une expression nouvelle, plus abstraite. caractéristique de la modernité qui s'épanouit dans les années1920-1940. Les monuments aux morts, devenus des éléments de patrimoine de premier ordre, sont finalement relativement faciles à appréhender pour qui se révèle curieux et attentif. Enfin, par les cérémonies qui continuent de s'y dérouler chaque année au 11 novembre, ils sont porteurs d'une multitude de médiations inter générationnelles qui traduisent la Paix à laquelle aspirent tous les peuples.

11/2018

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Beaux arts

Sentinelles de pierre. Les monuments aux morts de la guerre de 1914-1918 dans la Nièvre

S'appuyant sur la magistrale typologie établie par Antoine Prost dans Les Lieux de mémoire (livre collectif dirigé par Pierre Nora, Gallimard, 1984) et rappelée dans la préface du présent ouvrage, Hervé Moisan a composé l'étude la plus approfondie jamais consacrée au phénomène commémoratif de la Grande Guerre dans un département français. Fruit d'une fine enquête sur chacun des trois cent vingt-cinq monuments aux morts de la Nièvre, son ouvrage constitue donc une référence bien au-delà. Paru en 1999, étudié en France et à l'étranger, il a été vite épuisé. Cette réédition, à l'aube du centenaire du début de la Grande Guerre, a été réactualisée par l'auteur et bénéficie d'une nouvelle mise en page.

10/2013

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Littérature étrangère

La grande vallée

Dans une petite ville de Californie, un jeune militant s'apprête à vivre pour la première fois l'épreuve de la violence : comment va-t-il résister à la peur et à la souffrance ? En bavardant avec un rémouleur ambulant, une femme dans la force de l'âge, mariée à un fermier sans imagination, ressent un soudain désir de vivre, de voir du pays, de s'évader ; un instant, un même sentiment érotique de la terre la relie au voyageur ; mais l'évasion dont elle a rêvé se transformera en une sortie banale à Salinas, la ville voisine... Treize nouvelles, dont le célèbre "Poney rouge". Mais un seul livre, dont l'unité est l'amour de Steinbeck pour la grande vallée californienne de Salinas. La vallée où se passent les choses les plus ordinaires du monde, les plus grandes, le pays où vivent les gens les plus simples, les plus mystérieux des hommes.

04/1946

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Littérature française

La grande vallée

Un roman initiatique, une fable enracinée, une course folle pour la liberté, un cri d'amour à la nature et surtout, un appel à la vie intérieure. Quelque part dans les Alpes, la Grande Vallée bat au rythme des saisons. Dans les mois chauds de transhumance, accompagnant leurs bêtes sur les flancs de la montagne, les bergers savourent leurs joies pastorales au milieu de la nature intacte. Le tour d'horizon est somptueux, entre les neiges éternelles qui éblouissent le regard et le vert qui, plus bas, inonde les vallons. Mais l'arrivée du Grand Batave trouble les coeurs : avec cet homme venu du Nord, c'est le village des Cent-Maisons qui s'industrialise, c'est la nature qu'on transforme. Tous ces bouleversements annoncent-ils vraiment, comme le croit Arno, le petit berger qu'on appelle le Merle, la mort des étoiles et la fin des chansons ? Alors, il lui faudra lutter, même seul, même contre tous ses amis, même contre ses propres peurs, pour sauver l'âme de ce lieu, pour encore fredonner les mélodies anciennes et pour aimer plus fort la belle Jelena, la tisserande que sa machine a dévorée. S'ensuivront une fuite dans les sommets enneigés, une traque acharnée et surtout l'espérance qu'existe ailleurs un monde meilleur.

08/2021

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Histoire internationale

De la Grande Guerre au Grand-Liban (1914-1920)

Le Centenaire de la Grande Guerre est l'occasion, pour le Liban, de faire un retour sur un chapitre douloureux mais fondateur de son histoire moderne. Ce pays a gardé, gravé dans sa mémoire et dans sa chair, le traumatisme de la Grande Famine qui a décimé près du tiers de la population du Mont-Liban (1915-18). Toute la région était alors sous domination ottomane. Des nationalistes libanais et syriens ont subi la répression militaire, nombre d'entre eux ont été condamnés à mort et exécutés. L'Etat du Grand-Liban, proclamé le 1er septembre 1920 à la Résidence des Pins par le général Gouraud, est né des convulsions de la Grande Guerre ; les souffrances endurées sont restées largement ignorées. Cent ans plus tard, les Etats du Moyen-Orient issus du démembrement de l'Empire ottoman sur la base des accords Sykes-Picot (1916) sont en proie à des déchirements qui menacent leurs structures sociales, géographiques et constitutionnelles. La région est-elle entrée dans l'ère post Sykes-Picot ? Cet ouvrage collectif répond au besoin d'un travail de mémoire jamais mené à ce jour et à la nécessité d'une prospective politique basée sur une analyse historique étayée.

09/2015

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Littérature étrangère

Vallée de la mort

Souvent les femmes se croient indépendantes, autonomes... jusqu'à ce que frappe la violence masculine. Alors elles vacillent et, incapables de faire plus que rêver à leur évasion, acceptent leur statut de victimes. Ce sentiment d'impuissance face à la brutalité mâle imprègne ces nouvelles finement ciselées, dont les héroïnes reçoivent cette cruauté chacune à leur manière : l'une raconte à son ex-mari son étrange aventure avec un joueur de dés qui la traitait avec sadisme ou tendresse selon les fluctuations de ses gains aux tables de jeu ; une autre, prostituée, rêve de trancher la gorge de son compagnon avec la lame de rasoir cachée dans son sac, mais se contente de le quitter en l'insultant faiblement... Ces vingt-cinq mini-romans, malgré leur noirceur sous-jacente, ne cessent de fasciner et - on ose à peine l'avouer - de séduire.

10/2009

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Livres 3 ans et +

La fête de grande vallée

C'est jour de carnaval ! Mais Cornelius le cochon s'est échappé de son enclos et le prix du carnaval a disparu également... La Pat' Patrouille doit intervenir !

01/2018

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Thrillers

La Caille aux Girolles

Le cadre : une demeure du XVII ème siècle magnifiquement restaurée en hôtel-restaurant. Les propriétaires, Maria et Herman Weber : un couple idéaliste et travailleurs. Un chef cuisinier, Guillaume Perret : égocentrique présomptueux. L'établissement a du succès, la mécanique fonctionne mais en apparence seulement. L'arrivée d'Astrid, la soeur de Maria Weber va bouleverser l'équilibre de l'édifice et dévoiler la face cachée des protagonistes. Maria Weber connaît-elle vraiment les personnes qui l'entourent ?

03/2023

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Littérature française

Monument Valley

Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose. Un motel, posé au milieu de nulle part mais proche de Monument Valley. Un homme y fait étape, lors d'un voyage dans l'Ouest des Etats-Unis durant lequel il essaie de faire un deuil que l'on devine difficile. Mais le lieu, dans son étrangeté, faite d'immobilité et de mystère, le retient. Il s'y installe tout naturellement, trouvant peu à peu sa place dans la petite "société" qui l'habite, à commencer par Monsieur Heartwood, le propriétaire et sa fille Lisa. Il y a aussi Madame Delcour, énigmatique Française installée là depuis plusieurs années, Anoki, l'Indien Navajo, et quelques clients de passage qui disparaissent comme ils sont arrivés. Au fil des jours, des habitudes se prennent. Lire l'oeuvre de James Hadley Chase, dont les romans garnissent à eux seuls la bibliothèque du motel, donner un coup de main au propriétaire en le remplaçant à l'accueil, chevaucher dans le désert, cuisiner à l'occasion, toutes ces choses aident Pascal à trouver un début d'apaisement. C'est comme si le motel, le désert qui l'entoure, toute cette beauté minérale et épurée, apportaient enfin une réponse muette au questionnement douloureux qui semble l'avoir jeté là. Mais l'équilibre est fragile. Dans une sorte de lente dramaturgie, le récit, tout en émotions contenues, nous mène vers un dénouement inattendu. Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose.

03/2023

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Beaux arts

Les monuments aux morts peints dans les églises. Pays de la Loire

La prospection des peintures murales de la Région des Pays de la Loire menée en 2010 a révélé l'existence d'une soixantaine de monuments aux morts de 1914-1918 au sein des églises paroissiales. Cette découverte apparaît comme une particularité régionale de la commémoration dans les édifices religieux. Ces monuments originaux se distinguent des stèles sérielles et de la multitude des plaques simplement gravées des noms des soldats tombés au front. En effet, l'utilisation des techniques décoratives alliées à la peinture murale permet notamment de porter la piété, l'espoir et la consolation de la religion vers les familles endeuillées et la communauté paroissiale. Ces monuments aux morts sont de nos jours oubliés, car la mémoire collective n'a retenu que le monument érigé au milieu du village comme témoignage du souvenir des soldats tués au champ d'honneur. Pourtant, ils constituent un patrimoine de grand intérêt pour la connaissance de la société française de l'époque et l'étude de la mémoire de la Grande Guerre.

10/2014

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Sciences historiques

Du deuil à la mémoire. Les monuments aux morts de la Corse (Guerre 1914-1918), avec 1 CD-ROM

La guerre de 14-18, dite la Grande, bien que se déroulant à plusieurs centaines de kilomètres de l’île y a pourtant décimé la population masculine. Le contingent d'insulaires fut proportionnellement un des plus importants et le nombre de morts au champ d'honneur certainement en rapport. Dès 1919, l'île, suivant en cela un mouvement national, vit ériger les premiers monuments du souvenir dédiés « aux morts ». De nombreuses années durant, les souscriptions, les projets, les cérémonies inaugurales puis annuelles, furent l'objet, parfois l'enjeu des activités sociales villageoises. Aujourd'hui, quasiment aucun village qui ne possède son monument aux morts, sur lesquels sont venus s'ajouter les noms des victimes des guerres suivantes, de 39-45, coloniales, d'Indochine, d'Algérie… Aucun de ces monuments, idéalement placés au centre du bourg, qui ne voient passer la population désormais indifférente ou presque.

11/2011

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Histoire internationale

La guerre en face ; voir au-delà. De la Grande Guerre aux turbulences de la mondialisation

La guerre de 1914-1918 a été un choc mondial. Ce chaos destructeur est paradoxalement à l'origine du développement de la vision prospective et prophétique du phénomène de l'Evolution de Pierre Teilhard de Chardin. Effondrement et engendrement, telle est la pensée régénérante de Teilhard qui perçoit dans les bouleversements de cette époque, avec ce qu'ils ont d'effrayant et d'inquiétant : les douleurs d'un monde en genèse. Au coeur de l'Evolution tâtonnante, la problématique du changement, tiraillée entre les forces d'union créatrice et les forces de désunion, est permanente. L'expression de la pensée de l'évolution de Teilhard et de ses conséquences sur la perception du futur, avec l'ancrage sur le couple conflit-coopération, la constance de la guerre mais aussi les espérances géopolitiques de convergence dans la Noosphère, ont été longuement développées dans plusieurs conférences réunies ici. La mise en perspective des événements et des conflits de cette Grande Guerre montre comment Teilhard avait bien compris les mécanismes à l'oeuvre dans ce long combat, toujours actuel, des forces d'union et de désunion. A l'occasion du centenaire de la Grande Guerre, l'Association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin a organisé à Reims le colloque international dont voici les Actes. La venue à Reims en 2017, 100 ans plus tard, a été l'occasion de rendre hommage au grand jésuite et a constitué un acte mémoriel important. Reims est en effet devenue ville emblématique, avec Verdun, de la réconciliation franco-allemande, au moment de la visite conjointe du Chancelier Adenauer et du Général de Gaulle, le 8 juillet 1962, annonçant la signature d'un traité d'amitié (Traité de l'Elysée), l'année suivante.

10/2018

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Histoire de France

Derrière le monument aux morts

En 1918, après quatre années de conflit, la France comptait un million quatre cent mille pertes militaires. Mais qui étaient ces hommes, à quoi ressemblaient-ils ? Dix ans plus tard, on dénombrait déjà plus de trente-six mille monuments aux morts, édifiés afin de ne pas oublier ces hommes qui s'étaient sacrifiés... Se souvient-on encore d'eux aujourd'hui ? A l'occasion de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre, vingt-neuf dessinateurs ont chacun mis en scène un de ces poilus afin de leur redonner un visage.

02/2015

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Ethnologie

Les mots, la mort, les sorts

Dans le Bocage, être ensorcelé c'est être pris dans la répétition de malheurs qui atteignent gravement les personnes et les biens d'un ménage. N'importe quoi peut se produire dans cette escalade mortelle dont les victimes attribuent l'initiative à un sorcier. Seul un désorceleur a le pouvoir de vaincre l'agresseur, en lui livrant un combat magique. Etre pris dans les sorts, dans la mort, dans les mots qui nouent le sort ou qui le détournent, c'est tout un.

02/1985

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Cinéma

14-18 au cinéma. Les 50 grands films de la Grande Guerre

Quatre-vingt dix ans après la signature de l'Armistice, que reste-t-il de 14-18, la terrible boucherie (10 millions de morts) dont le XXe siècle serait sorti tout entier ? Une réflexion sur la construction de l'Histoire, un regain d'intérêt pour la . guerre au quotidien . vécue par les poilus et... des films. Des centaines de films, de tous horizons temporels et géographiques. Dans cet ouvrage, qui se veut avant tout un guide pratique, accessible à tous, nous en avons sélectionné cinquante. Des incontournables bien sûr : Charlot soldat (Charles Chaplin, 1918), La Grande Parade (King Vidor, 1925), La Grande Illusion (Jean Renoir, 1937) ou Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957). Mais aussi des incunables et des raretés, comme les oeuvres du flamboyant Rex Ingram (Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, 1921; Mare Nostrum, 1926) ou, plus près de nous, Le Tigre du ciel (Jack Gald,1976).

05/2014

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Histoire de France

La Grande guerre, les morts de Sens. Sens-sur-Seille, Souvenirs de nos morts, 1914-1918

Le monument aux morts d'une ville est plus que la liste froide et minérale de noms que presque plus personne ne connaît. Gratter la pierre et fouiller les archives a permis de retrouver la mémoire de ces jeunes adultes de Sens-sur-Seille, de caresser leurs espoirs, de les voir pris au piège d'une guerre qui n'était pas la leur. Chaque décès de ces Poilus est autant de larmes qu'ont versé leur mère, leur femme, leur père. Le travail de mémoire sur la commune de Sens-sur-Seille est important pour Didier Trouvat, ce Parisien qui a adopté ce village de Saône-et-Loire.

04/2016

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Documentaires jeunesse

Les grands monuments de Paris

Quels monuments du Moyen Age sont encore visibles à Paris ? Pourquoi la tour Eiffel a-t-elle été construite ? Quel roi fit bâtir la colonnade du Louvre ? Entreprends une passionnante promenade, superbement Illustrée, à travers les quartiers de la capitale à la rencontre de son prestigieux patrimoine. Découvrir tous les monuments de Paris en suivant un vaste circuit allant de la tour Eiffel à la Très Grande Bibliothèque. Comprendre l'histoire, l'architecture et le développement de la Ville lumière.

05/2014

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Sciences historiques

Du Soldat Inconnu aux monuments commémoratifs belges de la guerre 14-18

L'armistice n'a pas apporté la paix... des esprits. Le Soldat inconnu enterré sous la Colonne du Congrès à Bruxelles, le monument national qui devait être élevé dans la capitale et les monuments aux morts érigés partout en Belgique ont suscité moult débats au lendemain de la Première Guerre mondiale. Afin de scruter les mémoires de la Grande Guerre en Belgique, des sources très diverses (centres d'archives, presse, réglementations, cartes postales, listes de souscriptions, etc.) ont été sondées et différentes approches (institutionnelle, culturelle, anthropologique, sociale, économique et politique) ont été combinées. La première partie de l'ouvrage revient sur la fin de la guerre, vécue de différentes manières et à des moments distincts par la population belge. Entre exaltation, haine et (dés)espoirs, le " retour à la normale " prendra du temps. Les monuments éphémères dressés pour la Joyeuse entrée du 22 novembre 1918 préfigurent ceux, plus durables, qui seront inaugurés par la suite. On fête les vivants, on glorifie les morts. L'histoire du Jass inconnu fait découvrir les aspirations de la population et des associations, ainsi que les tergiversations du gouvernement. La seconde partie s'attelle à raconter la façon dont des milliers de monuments ont été imaginés, pensés, réalisés (ou non), financés et perçus par tous les niveaux de pouvoir mais aussi par les artistes et la population. L'appel à la sobriété commémorative lancé par l'Etat sera délibérément ignoré par les acteurs locaux. Pour les associations, les comités et les familles endeuillées, ériger des monuments à " ses " morts constitue un réel besoin, une raison de (sur)vivre. C'est pourquoi, malgré les difficultés - notamment pour trouver un financement ou choisir un emplacement - des monuments ont été dressés partout en Belgique. Ces monuments commémoratifs - aujourd'hui parfois délaissés - demeurent les témoins fascinants d'une époque pleine d'attentes et de (res)sentiments.

09/2013

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Beaux arts

Mourir pour la patrie ? Les monuments aux morts d'Alsace-Moselle

Régions-frontières, l'Alsace et la Moselle ont été tout à la fois enjeux et victimes des trois grands conflits meurtriers des XIXe et XXe siècles. Marquée par autant de changement successifs de nationalités entre France et Allemagne, la commémoration des "morts pour la patrie" y constitue un enjeu mémoriel particulier, douloureux et parfois délicat. Aux côtés des nécropoles nationales érigées à proximité des champs de bataille, les monuments aux morts qui sont élevés au lendemain de la Première Guerre mondiale illustrent ainsi, par la spécificité et la diversité de leur iconographie, cette histoire tourmentée. Comment commémorer le sacrifice pour la patrie alors que la majorité des morts ont combattu pour le camp adverse ? Comment panser ses plaies dans le contexte du retour à la France ? Les thèmes guerriers et la représentation du soldat vainqueur s'effacent au profit de nombreuses allégories à l'antique, féminines et intemporelles, ou de scènes religieuses. Fruit d'un regard croisé entre historien et historiens de l'art, l'ouvrage entend faire mieux connaître ce patrimoine si spécifique près d'un siècle après son édification.

10/2016

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Histoire de France

Dictionnaire de la Der des Der. Les mots de la Grande Guerre (1914-1918)

Ce dictionnaire recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Avec 50 illustrations noir et blanc. Le Dictionnaire de "la Der des der" : Les Mots de la Grande Guerre (1914-1918) recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Il représente non seulement un outil historique, mais aussi un vaste vivier lexical pour les amoureux des mots. En effet, Il y a tout juste un siècle, au début du mois d'août 1914, le continent européen se préparait à vivre cinq ans d'une guerre meurtrière. Cet ouvrage illustré de photographies d'époque propose de faire revivre ces moments historiques à travers les mots, véritables reflets d'une société entièrement mobilisée pour la guerre. A L'heure du déclin des parlers et dialectes régionaux, le français et son funèbre cortège de mots nés de la guerre envahissent la société française. Dans ce dictionnaire, les mots pour dire la guerre, la souffrance, les armées au combat, les peines de l'arrière, les médecins aux abois, côtoient des concepts d'historiens et des expressions d'époque que l'on trouvera accompagnés d'un index et d'une chronologie précise. Dans un premier temps, l'auteur présente à travers plus de mille entrées l'ensemble des mots de la Grande Guerre. Près de mille noms communs sont ainsi recensés : sont abordés, entre autres, le vocabulaire de l'armée (tank, shrapnell, généralissime, jerrycan), les mots de la médecine (amputation, mutilés, gueules cassées...), l'argot des tranchées (ribouldingue, Boche, saucisse...) ou encore les expressions utilisées à l'arrière (Fleur au fusil, Union Sacrée). Ce vaste arsenal lexical d'un monde en guerre est replacé dans son contexte et de nombreuses définitions sont accompagnées de citations littéraires puisées dans la très riche littérature portant sur le premier conflit mondial. De ce fait, l'ouvrage rend hommage à tous les écrivains combattants, mais aussi à ceux qui ont choisi la guerre de 1914-1918 comme thème principal de leurs oeuvres littéraires. Dans la seconde partie, encyclopédique, l'auteur dresse le portrait des principaux protagonistes (pays engagés dans le conflit, têtes couronnées, chefs politiques et militaires de la Grande Guerre...) et évoque les lieux chargés d'histoire, les lieux de mémoire (Verdun, Caporetto, le Chemin des Dames...), afin de mieux cerner les enjeux de cette guerre qui devait être la "Der des der".

04/2014

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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Critique littéraire

Tolkien et la Grande Guerre. Au seuil de la Terre du Milieu

"Etre emporté en pleine jeunesse par 1914 n'a pas été une expérience moins abominable qu'en 1939 en 1918, tous mes amis proches, sauf un, étaient morts". C'est en ces termes que JRR Tolkien répondait aux critiques qui voyaient dans Le Seigneur des Anneaux une réaction à la Seconde Guerre mondiale. Tolkien et la Grande Guerre nous livre pour la première fois le récit exhaustif de ce qui l'a poussé très jeune à se lancer dans la création de la Terre du Milieu, alors que le monde autour de lui sombrait dans la catastrophe. Puisant dans les papiers personnels de Tolkien, cette biographie essentielle révèle l'horreur et l'héroïsme qu'il a pu connaître en tant qu'officier de transmissions dans la Somme et présente le cercle d'amis intimes qui l'incita à prêter vie à sa mythologie. John Garth montre ici que l'expérience de la Première Guerre mondiale est un élément fondamental de la force pérenne qui émane de la Terre du Milieu.

03/2014

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Droit constitutionnel

Debout les morts, souvenirs et impressions d'un soldat de la grande guerre

Debout les morts ! : souvenirs et impressions d'un soldat de la grande guerre. Face à face / Lieutenant Jacques Péricard ; avec une préface de M. Maurice Barrès,... Date de l'édition originale : 1918-1919 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023