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La révolution et la guerre de classes

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Sciences politiques

La révolution et la guerre de classes

Cette collection regroupe l'ensemble des textes et oeuvres écrits par le président Ahmed Sékou Touré, durant la Première République de Guinée (1958-1984). Le lecteur y trouvera aussi bien des textes sur la politique, la culture, la jeunesse, la technique de la révolution, le combat syndical, le pouvoir populaire, que sur la stratégie, l'analyse, la réalisation de l'action politique du Parti démocratique de Guinée, le Plan quinquennal, l'Afrique en marche, le savoir et le pouvoir, la formation, l'information, la transformation du pays... L'objectif est de mettre à la disposition de tous une partie du patrimoine littéraire et politique de la Guinée. Une oeuvre essentielle pour l'histoire de la Guinée.

06/2022

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Sociologie

La guerre des classes

" La guerre des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. " C'est Buffett qui a formulé ce jugement. Pas Marie-George, non. Warren. Deux " f ", deux " t ". La première fortune mondiale. Et c'est une évidence, sans doute, en cette époque où un " marché du luxe en forte croissance " côtoie " les émeutes de la faim ". Une banalité, même, dans une France où le CAC 40 annonce des " profits records " et des " mégadividendes " tandis que, d'après l'INSEE, les salaires stagnent depuis trois décennies. Une certitude statistique quand 9,3 % du PIB a glissé, en vingt ans, du Travail vers le Capital. Une évidence, alors. Sauf qu'il a fallu, justement, un Warren Buffett pour la dénoncer. Jamais nous n'aurions osé, nous, prononcer ces mots, " guerre des classes " : par crainte de paraître " archaïques ", " simplistes ", " manichéens ". Et, avec nous, c'est toute une gauche qui s'autocensure, qui s'enlise dans le salmigondis de la " complexité ". Toute une gauche avec des chefs qui déguisent leur lâcheté en " courage ", leur renoncement en " audace ", et qui causent gentiment de " rénovation ", de " modernisation " pour mieux masquer leur trahison.

10/2008

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Sciences politiques

Evolution & révolution

L'évolution est le mouvement infini de tout ce qui existe, la transformation incessante de l'Univers et toutes ses parties depuis les origines éternelles et pendant l'infini des âges. Les voies lactées qui font leur apparition dans les espaces sans bornes, qui se condensent et se dissolvent pendant les millions et les milliards de siècles, les étoiles, les astres qui naissent, qui s'agrègent et qui meurent, notre tourbillon solaire avec son astre central, ses planètes et ses lunes, et, dans les limites étroites de notre petit globe terraqué, les montagnes qui surgissent et qui s'effacent de nouveau, les océans qui se forment pour tarir ensuite, les fleuves qu'on voit perler dans les vallées, puis se dessécher comme la rosée du matin, les générations des plantes, des animaux et des hommes qui se succèdent, et nos millions de vies imperceptibles de l'homme au moucheron, tout cela n'est que phénomène de la grande évolution entraînant toutes choses dans son tourbillon sans fin.

01/2020

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Histoire internationale

La guerre d'Espagne. Révolution et contre-révolution (1934-1939)

L'une des premières initiatives des comités locaux consista à interdire le commerce privé, à mettre entre les mains de la collectivité les terres des riches, et parfois celles des pauvres, ainsi que les bâtiments agricoles, l'outillage, le bétail et les moyens de transport. A quelques rares exceptions près, les coiffeurs, les boulangers, les charpentiers, les médecins, les dentistes, les enseignants et les tailleurs durent eux aussi s'intégrer au système collectif. Au sein de certaines communautés, l'utilisation de l'argent fut supprimée pour les échanges internes. "Ici, s'il prend à quelqu'un la fantaisie de jeter des billets de 1000 pesetas dans la rue, personne n'y prêtera attention. Rockefeller, si vous veniez à Fraga avec tout votre compte en banque, vous ne pourriez même pas vous payer une tasse de café. L'argent, votre serviteur et votre Dieu, a été chassé de notre ville et le peuple est heureux ! ".

11/2014

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Actualité politique France

S'engager dans la guerre des classes

Des outils de compréhension produits par les sciences sociales. Des pistes de réflexion pour répondre à certaines questions déterminantes pour l'avenir de ce mouvement de contestation inédit : Actions efficaces dans ce combat. Bases et alliances. Positionnement face à la violence. Résistance dans la durée. Structuration (égalité, liberté et solidarité). La guerre des classes face au libéralisme autoritaire. Docteur en sociologie, Laurent Denave a interrompu ses recherches en novembre 2018 pour se consacrer entièrement au mouvement des Gilets jaunes. Cet ouvrage est le fruit deux années d'expérience et de réflexions sur cette lutte politique. L'auteur souhaiterait mettre à disposition des militants engagés dans ce mouvement (toujours en cours, même s'il est moins visible), ou engagés d'une manière ou d'une autre dans la guerre des classes, des outils d'analyse et de compréhension produits par les sciences sociales critiques. Eclairer ou clarifier certains problèmes rencontrés sur le terrain pourrait sans doute contribuer à les résoudre. Il s'agit de donner des pistes de réflexion pour tenter de répondre à certaines questions déterminantes pour l'avenir de ce mouvement de contestation inédit : Quelles actions sont les plus efficaces dans ce combat ? Sur quelles bases peut-on construire des alliances et avec qui ? Comment se positionner par rapport à la question centrale de la violence ? Comment résister à la répression et tenir sur la durée ? Comment structurer le mouvement afin de mettre nos pratiques en accord avec les principes que l'on défend (égalité, liberté et solidarité) ? Cet ouvrage s'adresse également à celles et ceux qui soutiennent la lutte sans y participer directement et qui aimeraient en avoir une meilleure compréhension. Il entend déconstruire (et donc délégitimer) certaines représentations négatives, portées par les médias et leurs intellectuels de service sur la diversité des protagonistes de cette lutte, ce qui peut avoir des conséquences sur la manière dont ils sont considérés, traités et criminalisés, par la police ou la justice. Il donne à voir, derrière les mobilisations des Gilets jaunes, la véritable guerre des classes que les classes populaires livrent en réalité contre le libéralisme autoritaire en marche.

05/2021

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Histoire des idées politiques

L'évolution, la révolution et l'idéal anarchique

"Je ne veux avoir sur le front la marque d'aucun maître, je veux garder ma libre pensée, ma volonté intacte, ne rendre compte de ma conduite qu'à ma conscience ! " Géographe français de renommée internationale, écrivain prolifique, voyageur et grand ami de Bakounine ou encore d'Alexandra David-Néel, Elisée Reclus est un personnage hors norme. Emprisonné puis condamné au bannissement par les autorités françaises en 1872 pour son engagement dans l'insurrection de la Commune de Paris (1870-1871), Elisée restera toute sa vie un fervent défenseur de la liberté de l'homme et de l'idéal anarchique, défendant la fin de l'oppression du pouvoir sur le peuple, militant pour la faculté de penser et d'agir par soi-même, dans le respect profond d'autrui et du monde naturel.

03/2024

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Espagne

Guerre et révolution en Espagne

Au début de l'été 1938, Jacques Doriot et une délégation du Parti populaire français parcoururent les territoires espagnols alors libérés par les forces nationalistes. Un compte rendu de cette visite, signé de Jacques Doriot, fut publié en feuilleton, durant les mois de juillet et août, dans La Liberté, l'organe du parti. Ce livre rassemble pour la première fois les vingt-cinq articles constituant le récit de ce séjour. On y découvrira un passionnant témoignage sur la situation de l'Espagne nationaliste mais aussi beaucoup de considérations idéologiques sur ce qu'étaient alors la réalité du phalangisme avant sa complète glaciation par la réaction franquiste.

02/2023

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Sociologie politique

L'intolérable du présent, l'urgence de la révolution. Minorités et classes

Au cours des deux derniers siècles, la révolution s'est posée comme la forme même de l'action politique. Les luttes syndicales, les luttes de libération nationale, le mutualisme ouvrier, les luttes pour l'émancipation étaient des stratégies qui, pour être efficaces, devaient nécessairement s'articuler avec la révolution. En partant de la défaite historique de la Révolution mondiale au milieu des années soixante-dix, ce livre dresse un bilan, dont l'élaboration fait défaut, par rapport au concept de révolution. Quelles sont les conditions qui pourraient nous amener à parler à nouveau de révolution ? Dans ce livre, Maurizio Lazzarato essaie d'interroger comme élément fondamental le passage de la lutte de classes (en tant que conflit entre capital et travail) aux luttes de classes plus récentes, qui s'ouvrent à des parcours pluriels : luttes sociales, sexuelles, de genre, de race.

02/2022

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Littérature française

Evolution révolution circonvolution

L'ironie grinçante, les situations rocambolesques et insolites, les sentiments à fleur de peau, la vision iconoclaste, acérée et sans concessions des comportements humains font de ces nouvelles un kaléidoscope déjanté, nostalgique, poétique, mais oh combien surréaliste et humoristique des agissements de nos contemporains.

01/2015

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Histoire de France

Guerre de Libération. Histoire de la révolution algérienne

Privilégiant une approche chronologique, Malek Abada livre une grille de lecture sur les évènements d'Algérie. Il met notamment en relief les premières actions armées et l'unification de la résistance. Comme il aborde la guerre dans toutes ses horreurs, les revers de l'ALN, la plate-forme de la Soummam, la guérilla urbaine, l'ère gaullienne, l'armée des frontières, les Accords d'Evian, mais aussi les luttes fratricides qui lève le voile sur de nombreux secrets enfouis, sans négliger, toutefois, les thèmes brûlants, liés à la décolonisation et aux rapports de force entre certains dirigeants de la révolution Reposant sur un travail d'archives et la consultation de documents inédits, cet ouvrage passionnera non seulement la jeune génération, mais également les personnes qui, de près ou de loin, ont vécu la guerre de Libération.

09/2014

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Histoire internationale

Ecrits libres de Syrie. De la révolution à la guerre

Depuis la révolution de 2011, un désir de connaissance s'est emparé de la société syrienne. Composé de témoignages et d'études traduits de l'arabe, cet ouvrage forme une chronique de l'intérieur de la révolution et de la guerre en Syrie rédigée par des auteurs syriens, intellectuels engagés, ou simples témoins.

09/2018

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BTS

Objets divers

Objets divers. Volume arrêté à la date du 25 avril 1930 Date de l'édition originale : 1930 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Histoire du droit

Instruction pour l'exécution de l'ordonnance du roi du 30 août 1815. concernant le licenciement et la nouvelle organisation de la cavalerie

Instruction arrêtée par le ministre secrétaire d'Etat au département de la guerre pour l'exécution de l'ordonnance du roi, du 30 Août 1815 concernant le licenciement et la nouvelle organisation de la cavalerie. (Signé : Gouvion Saint-Cyr. [5 Septembre 1815. ].) Date de l'édition originale : 1815 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Droit fiscal

Approche pratique de la fiscalité belge : entre évolution, révolution et questionnement

L'objectif de cet ouvrage : permettre aux praticiens d'y voir plus clair sur des questions pouvant les concerner au quotidien. L'objectif de cet ouvrage est résolument pratique : permettre aux praticiens d'y voir plus clair sur des questions pouvant les concerner au quotidien, que ce soit dans leur pratique ou même à titre personnel.

10/2023

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Sciences politiques

Nouvelles guerres et théorie de la guerre juste

Au début des années 1990, plusieurs auteurs proposent une nouvelle thèse sur la guerre : les guérillas, le terrorisme, les conflits régionaux de toute ampleur auraient transformé sa nature. Les Etats seraient en train d'en perdre le monopole. Du coup, les instruments d'évaluation morale de la guerre, qui se basent sur les conflits entre Etats, seraient mis en cause. Est-ce vraiment le cas ? La théorie classique de la guerre est-elle impuissante à rendre compte de ses formes nouvelles ? Ce livre tente de répondre à ces questions à la lumière de l'actualité géo-stratégique.

05/2011

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Histoire de France

La mer, la guerre et les affaires. Enjeux et réalités maritimes de la Révolution française

L'ambition de ce livre consiste à inviter au dialogue des spécialités – histoire militaire, histoire économique qu'elle soit interconnectée ou non, et histoire " classique " de la Révolution française -, peu accoutumées à croiser leurs problématiques dans un champ disciplinaire souvent cloisonné. Dans une perspective dialectique, il s'agit de faire fructifier ensemble les profonds renouvellements en cours dans ces domaines respectifs, afin de produire une synthèse historiographique, vérifier de nouvelles études de cas et présenter les chantiers en cours sur la spécificité des zones portuaires métropolitains et coloniaux et des espaces maritimes mondiaux pendant la Révolution Française jusqu'à la paix d'Amiens (1789-1802), tant du point de vue des enjeux économiques, politiques et militaires que des réalités observées sur le terrain.

01/2018

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Histoire internationale

La fin de l'empire des Tsars. Vers la Première Guerre mondiale et la révolution

Et si l'histoire dramatique de la Russie au premier XXe siècle - le coup d'Etat bolchevique, la guerre civile, deux famines et le Goulag - n'était que la conséquence de la mobilisation générale des troupes russes le 30 juillet 1914 ? Et si l'Ukraine avait joué un rôle de tout premier plan dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Dominic Lieven, historien britannique de renommée mondiale, raconte dans ce livre magistral quel fut le rôle de la Russie dans la descente vers 1914. Armé d'un impressionnant corpus de sources inédites, il étudie à la loupe la machine infernale qui aboutit au conflit. Il donne la parole à de nombreux protagonistes, depuis les journalistes et les intellectuels «faiseurs d'opinion» jusqu'aux ministres et, bien sûr, au tsar Nicolas II. Avec Lieven, l'histoire diplomatique russe s'enrichit enfin des fameuses «forces profondes», chères au grand historien des relations internationales qu'était Pierre Renouvin. Mais le récit de Dominic Lieven n'est pas uniquement centré sur la Russie. Sa grande originalité est d'inscrire ce pays dans un contexte beaucoup plus vaste, qui s'apparente à un véritable bras de fer entre empires et nationalismes à la fin XIXe-début XXe siècle. Riche en comparaisons stimulantes et en hypothèses osées, cet ouvrage est appelé à devenir une référence non seulement pour comprendre les origines de la Première Guerre mondiale, mais aussi pour repenser l'histoire européenne - notre histoire.

04/2015

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Ethnologie et anthropologie

Travailleurs de la résistance. Les classes populaires ukrainiennes face à la guerre

Présentation : Contre les attentes de Kremlin, qui espérait que son opération militaire spéciale ne durerait que trois jours, l'Ukraine continue à présent à résister efficacement aux forces d'occupation. Si le rôle de la mobilisation populaire, à travers les innombrables initiatives bénévoles qui ont parsemé le pays, a souvent été souligné, nous ne disposons encore que de peu de travaux sur l'organisation concrète de cette résistance sur le plan local, ainsi que sur les rapports de classe et de genre qui la traversent. En s'appuyant sur une enquête de terrain menée à Kriviy Rih, grand centre d'extraction minière et de métallurgie situé en Ukraine centrale, ce livre s'intéresse à la manière spécifique dont les hommes et les femmes des classes populaires, souvent russophones et anti-Maïdan, s'engagent dans le mouvement de solidarité avec l'armée et les populations civiles touchées par la guerre. Comment s'organisent-ils face à l'agression russe, quelles sont leurs motivations, leurs préoccupations, leurs activités et leurs modes de fonctionnement ? Quel est le degré d'autonomie de leurs initiatives et quels rapports entretiennent-elles avec l'Etat et les pouvoirs locaux, les partis politiques, les syndicats, les ONGI et les organisations des classes moyennes et supérieures ? Le choix méthodologique d'aborder le bénévolat sous l'angle de la sociologie du travail permet en outre d'interroger l'articulation entre le travail bénévole, le salariat et le travail domestique, et de montrer comment l'Etat s'appuie sur cet élan spontané de solidarité, qui met à sa disposition des masses colossales de travail gratuit, pour assurer les services publics cruciaux tout en poursuivant les réformes néolibérales entamées en 2014. Le livre s'intéresse enfin plus largement aux points de vue exprimés par les membres des classes populaires sur la situation économique, sociale et politique de leur pays. Que pensent-ils des évènements qui secouent l'Ukraine depuis 2013 ? Comment évaluent-ils les réformes de ces dix dernières années, les batailles autour de la mémoire historique et de la question linguistique ? Points forts : S'éloignant des approches géopolitiques de la guerre en Ukraine, l'ouvrage en éclaire les enjeux du point de vue de l'expérience de la résistance. L'ouvrage s'appuie sur un travail de terrain de trois mois qui a permis de réaliser une quarantaine d'entretiens individuels et collectifs à Kriviy Rih et à Kiev. L'auteure a pu également observer et participer au travail de deux organisations bénévoles, et les accompagner dans plusieurs missions humanitaires. En se donnant pour objet l'activité bénévole des classes populaires à Kriviy Rih, l'auteure a voulu étudier un cas-limite de la résistance ukrainienne. Les enquêtés étaient en effet en grande partie opposés au soulèvement de l'Euromaidan en 2013-2014 ; ils continuent à parler russe ou un mélange de russe et d'ukrainien, et ont de la famille en Russie ; la référence à l'URSS reste ancrée dans leur mémoire collective. L'ouvrage remet ainsi en question le stéréotype de la division profonde de l'Ukraine entre l'Ouest pro-européen à l'Est pro-russe. Grâce à l'apport méthodologique de la sociologie du travail bénévole, l'ouvrage aborde la résistance ukrainienne comme un phénomène social hétérogène traversé par des rapports de classe et de genre, ce que les approches en termes d' "engagement citoyen" ignorent généralement. Biographie : Daria Saburova est née à Kiev en 1989. Elle est doctorante en philosophie au laboratoire Sophiapol (Université Paris Nanterre) et membre du Réseau européen de solidarité avec l'Ukraine.

04/2024

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Droit

La nouvelle séparation de biens : entre évolution et révolution. Aspects civils et fiscaux

De plus en plus de couples adoptent le régime matrimonial de séparation de biens pure et simple qui leur est présenté comme étant simple et souple, alors qu'en pratique la simplicité et la souplesse disparaissent souvent, lors d'un divorce ou d'une succession un peu complexes : cela procède généralement du non-respect - ou de la méconnaissance - par les époux des principes fondateurs du régime qu'ils ont adopté, parfois combiné à la rédaction hasardeuse de leur contrat de mariage. La réforme des régimes matrimoniaux, portée par la loi du 22 juillet 2018, a complété les textes légaux relatifs à la séparation de biens, notamment pour rappeler que le contrat de mariage peut ajouter aux règles légales de base toutes les clauses compatibles avec ce régime, consacrant ainsi, avec force, le principe de cohérence, qui doit présider à la rédaction de tout contrat de mariage. Le régime de la participation aux acquêts est désormais codifié, ce qui ouvre l'espoir d'un plus grand engouement pour ce régime - à bien des égards idéal. Autre innovation majeure : la preuve des créances entre époux a été libérée, dans la perspective de simplifier l'épineuse question des comptes de créances entre époux séparés de biens. Mais la réforme la plus notable porte sur l'application, à la séparation de biens pure et simple, de la théorie des avantages matrimoniaux, ce qui ouvre de nouvelles perspectives de transmission de biens entre époux. Enfin, le séparatisme rigoureux de ce régime peut désormais être atténué par une correction en équité qui, si elle est généreuse dans son principe, fait déjà débat chez les praticiens. Toutes ces innovations, de même que leur impact fiscal, sont examinées par des spécialistes. Cet ouvrage s'adresse dès lors à tous ceux – avocats, notaires, autres conseillers patrimoniaux ou magistrats – qui sont impliqués dans cette matière.

05/2019

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Histoire internationale

La révolution militaire. La guerre et l'essor de l'Occident 1500-1800

Comment l'Europe, ce petit bout de péninsule eurasiatique démuni de ressources naturelles, a-t-elle pu assurer en trois siècles, de 1500 à 1800, sa mainmise sur le tiers de la planète ? En opérant deux révolutions : l'industrielle et, moins connue, la militaire. De cette révolution militaire, Geoffrey Parker rappelle l'importance, il en analyse les données et le poids respectif de tous les éléments, techniques, stratégiques, tactiques, politiques et mentaux. Le lecteur découvre comment l'expansion rapide des armes à feu transforme le style des opérations offensives et défensives, aggrave les répercussions sociales des conflits et impulse un nouvel art des fortifications ; comment les Etats s'organisent en fonction de la guerre, règlent leurs différends sur mer comme sur terre et projettent leurs rivalités sur les autres continents. La vraie question sur laquelle débouche ce savant survol n'est pas tant de comprendre pourquoi furent ainsi vaincus les Amérindiens au XVIe siècle, les Indonésiens au XVIIe, les Indiens et les Africains au XVIIIe, mais pourquoi seuls la Corée, la Chine et le Japon purent tenir jusqu'à ce que le vapeur cuirassé et le canon à tir rapide viennent à bout de l'Est asiatique.

09/2013

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Sciences politiques

Le ménage à trois de la lutte des classes. Classe moyenne salariée, prolétariat et capital

De Oaxaca à Tel-Aviv et Manhattan, de Téhéran à Paris, en Tunisie et en Egypte, la classe moyenne salariée développe depuis quelques années des luttes massives, parfois violentes, contre l'Etat capitaliste. Alliée au prolétariat ou seule, elle fait la grève, manifeste, dresse des barricades, occupe des places, pour défendre sa position et ses privilèges dans la société. Ces luttes ont rendu visible le fait qu'elle est une vraie classe, pas une vague couche intermédiaire entre prolétariat et bourgeoisie. C'est une classe qui incarne le travail intellectuel tel que le taylorisme et le fordisme l'ont historiquement séparé du travail manuel, lui donnant simultanément une fonction d'exécution et d'encadrement. Bénéficiant d'un sursalaire qui lui permet de surconsommer et d'avoir des réserves, la classe moyenne salariée n'est pas destinée à se fondre spontanément dans le prolétariat sous l'effet de la crise, débarrassant ainsi la théorie d'une épineuse question. Car l'existence de cette classe, que Marx n'avait pas vraiment prévue, implique de préciser notre vision des rapports sociaux dans les pays développés et émergents : il faut passer du face-à-face prolétariat/capital à un ménage à trois... classes, qui s'affrontent dans un ballet plus compliqué, où l'interclassisme est une figure récurrente. Le présent ouvrage fait une première exploration de cette complexité, et cherche à dégager la perspective communiste du maelström des luttes interclassistes qui se multiplient en ce début de XXI° siècle. Les cas tout récents du Chili, de l'Algérie, du Liban, de Hong Kong, etc. confirment la nécessité de prendre au sérieux le rôle de la classe moyenne salariée dans les luttes actuelles.

12/2019

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Histoire internationale

Démocratie ou guerre civile. Chronologie de la révolution tunisienne

Que sera le pays au lendemain des élections de l’Assemblée Constituante ? Les Tunisiens se projettent, un jour dans le meilleur, un autre dans le pire. Souvent, dans les deux. Pendant 90 jours, du 14 décembre au 14 mars, ce livre retrace les plus importants événements qui ont secoué la Tunisie. Évènements de tous ordres : populaire, sécuritaire, politique et économique. Une chronologie qui sert comme document témoin de la révolution tunisienne. L’auteur revient ensuite sur les raisons qui ont provoqué ces évènements, en particulier la situation des libertés fondamentales et la condition sociale déplorable de la population ainsi que l’enrichissement illégal et la corruption quasi générale qui caractérisaient la vie économique du pays. Enfin, il propose une évaluation de l’étape post-révolution, « Révolution et après : démocratie ou guerre civile ? » Le pays tremble ! Auteur de plusieurs ouvrages publiés en France dont notamment Sarkozy le sophiste et les chiens errant de la République, l’auteur est docteur en sciences de l’information et de la communication. Jour après jour, la thèse qu’il présente dans ce livre se consolide et se vérifie.

01/2011

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Société

La Planète brûle. Pas de révolution climatique sans révolutions sociales !

L'auteur (professeur de sociologie du travail à l'université du Manitoba au Canada) exprime sa défiance envers les postures mensongères des "capitalistes verts" et des politiciens. âAvec d'autres, il plaide donc pour un "écosocialisme", mais radical, car autogestionnaire et appuyé sur des mouvements populaires transnationaux, seuls capables d'engager une lutte efficace contre la dégradation accélérée du climat, qui touche en priorité les régions et les catégories les plus pauvres. La question sociale doit être au coeur du problème climatique.

04/2023

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Histoire internationale

La tragédie géorgienne 2003-2008. De la révolution des Roses à la guerre

" 23 novembre 2003 : dans l'enthousiasme général, la " révolution des Roses pacifique et démocratique, porte le jeune Mikhail Saakachvili à la tête de la Géorgie. Moins de cinq ans plus; tard, les chars russes envahissent le pays. Que s'est-il passé entre ces deux dates, et en quoi ce qui se joue aujourd'hui sur le théâtre apparemment lointain de ce petit pays est-il essentiel à l'équilibre géostratégique du monde ? L'auteur raconte cette aventure " de l'intérieur comme actrice de premier plan : la griserie réformatrice des débuts, ses négociations pour le retrait des bases militaires russes de Géorgie... Elle avoue son aveuglement volontaire, lorsque des doutes commencent à l'assaillir sur la dérive autocratique du régime. Mais la reprise en main progressive des oligarques, la rémanence des vieux réflexes autoritaires, la fabrication du mensonge, la multiplication des morts suspectes au plus haut niveau d'un Etat de plus en plus policier la contraignent à ouvrir les yeux. Limogée en octobre 2005, c'est en opposante qu'elle assiste à la " chronique d'une guerre annoncée " : la menace du grand voisin lui semble être désormais le seul ciment par lequel l'autocrate de Tbilissi préserve son pouvoir. Dans la nouvelle grande partie qui se joue entre l'Amérique, la Russie et l'Europe, l'enjeu géorgien va jouer un rôle central. "

04/2009

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Histoire internationale

Le Hezbollah libanais. De la révolution iranienne à la guerre syrienne

Il y a plus de trente ans, une milice chiite de petite envergure émergeait dans un Liban déchiré par la guerre civile (1975-1990). Intrinsèquement soutenue par la République islamique d'Iran, cette force paramilitaire a progressivement muté pour devenir l'acteur politique le plus influent du pays des cèdres, particulièrement actif dans son projet de "société résistante" face à l'occupation israélienne. Aujourd'hui critiqué sur le plan national pour son arsenal échappant au contrôle étatique et largement "blacklisté" sur le plan international pour certaines activités jugées terroristes, le mouvement dirigé par Hassan Nasrallah ne cesse pas pour autant de défrayer la chronique. Après une brève euphorie liée aux "printemps arabes", le parti de Dieu a pris la décision de s'engager dans la guerre syrienne et assume depuis lors son statut de force régionale présente sur plusieurs théâtres d'opération au Moyen-Orient. Jusqu'où ira le Hezbollah ?

07/2015

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Philosophie

De la révolution

Étudiant les deux révolutions, Arendt pose la radicale nouveauté de la française comparée à l'américaine : si l'une et l'autre se fondent sur la reconnaissance des droits de l'homme, la conception américaine conduit seulement à affirmer la validité universelle des principes du gouvernement limité et à en étendre le bénéfice à tous les Américains ; pour leur part, les Français font des droits de l'homme et du citoyen la véritable fondation de tout gouvernement légitime : "Si la Révolution américaine ne proclame en fait rien de plus que la nécessité pour toute l'humanité d'un gouvernement civilisé, la Révolution française proclame l'existence de droits indépendants du corps politique et extérieurs à lui". 1789 puis 1793 ouvraient, au nom de ces droits antérieurs à toute formation politique, une demande indéfinie d'égalité et de protection sociale qui inaugurait un siècle d'instabilité constitutionnelle. La reprise des thèses d'Arendt, notamment par le renouveau d'une historiographie de 1789 qui privilégie désormais une lecture prioritairement politique plutôt qu'économique ou sociale, ne saurait toutefois faire oublier la dernière partie du livre. C'est un superbe éloge de l'autre tradition révolutionnaire occultée, celle de l'auto-organisation des gens pour s'emparer de l'action politique et ne plus la déléguer à l'oligarchie des partis - de la Commune de Paris aux conseils ouvriers de la Révolution hongroise de 1956.

05/2013

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Histoire internationale

La Révolution Russe et la Guerre Mondiale. Nouvelles de Russie, janvier 1917- mars 1918

Janvier 1917... Cela faisait près de deux ans et demi que la Première Guerre mondiale avait commencé. Les armées tsaristes résistaient difficilement. La Russie n'en demeurait pas moins fidèle à ses engagements et l'Allemagne devait consacrer une grande partie de ses forces à la combattre. En mars 1918, est signé le traité de Brest-Litovsk. La " nouvelle " Russie se retire du conflit. Entre temps des événements d'une portée incommensurable à l'époque s'y étaient produits : la Révolution russe. Les lecteurs de L'Illustration ont-ils pu facilement en suivre le déroulement ? Comment les journalistes et les dessinateurs de L'Illustration ont-ils rapporté ces événements à ces lecteurs de France, d'un pays allié de la Russie ? Quelles furent leurs préoccupations, leurs craintes et les contraintes qu'ils durent affronter ?

10/2010

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Romans historiques

Vénus en révolution. Un peintre dans la guerre des paysans

Jeune peintre en apprentissage, Jan Fink traverse l'Europe de Charles Quint, depuis l'atelier de Joachim Patinir, à Anvers, où il a fait ses premières armes, jusqu'à l'Italie, via Strasbourg où il veut rencontrer le maître Baldung Grien et Bâle où il rêve de retrouver Hans Holbein. Dans cette Renaissance bouillonnante d'art et d'idées, où Martin Luther vient de secouer la vieille Eglise catholique, il va se retrouver mêlé aux bandes de paysans en quête de liberté et vivre à la fois un grand amour et ce qu'on appellera plus tard " la guerre des paysans " et ses batailles amères. Ce grand roman d'initiation vous emmènera dans la fougue créative du XVIe siècle, entre peinture et révolution, dans un récit illustré des crayonnés pris sur le vif par ce témoin majeur d'un grand siècle de l'histoire humaine.

09/2014

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Histoire internationale

La révolution mexicaine 1910-1920. Une révolution interrompue, une guerre paysanne pour la terre et le pouvoir

Le Mexique de l'épopée révolutionnaire des compagnons d'Emiliano Zapata et de Pancho Villa, le Mexique des paysans en armes en quête de justice, de terre et de liberté, le Mexique mythique sont conviés dans ce formidable livre d'histoire qui donne âme, chair et sang à ceux qui ont donné sa turbulence, sa dynamique, ses rêves et sa substance à cette révolution, cette guerre paysanne pour la terre et le pouvoir. Pendant dix ans (1910-1920), les révolutionnaires Emiliano Zapata, Pancho Villa et des milliers de chefs régionaux se battent tout à la fois contre un régime militaire corrompu et une bourgeoisie libérale qui tente de prendre le pouvoir. Zapata et Villa sont restés dans la mémoire des humbles du Mexique comme des figures que l'on invoque à chaque fois que l'on proteste contre les possédants et contre les gouvernants. C'est ainsi que les Indiens du Chiapas, éternels oubliés d'une "modernité" barbare qui ravage périodiquement le pays, ont brandi à leur tour la bannière du zapatisme. Adolfo Gilly nous invite à comprendre le Mexique d'aujourd'hui et les aspirations de son peuple à travers l'épopée et la réalité d'une révolution dont le souvenir et les idéaux hantent et enchantent encore ce pays. Voici la seconde édition en français de ce livre qui n'a cessé, depuis sa parution au Mexique en 1971, d'être réédité aussi bien en espagnol qu'en anglais.

06/2020