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La résistance française à Buchenwald

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Histoire de France

La résistance française à Buchenwald

Depuis la Libération, le camp de Buchenwald, symbole de la résistance des déportés dans le système concentrationnaire nazi, est au coeur de polémiques acharnées : quel est le rôle respectif des droits communs et des politiques dans le contrôle de l'administration intérieure du camp ? Et chez ces derniers, quelles sont les conséquences des rivalités entre gaullistes et communistes ? Qu'impliquent les rapports de force permanents entre les différentes communautés nationales ? Et dans quelles circonstances le camp est - il libéré, le 11 avril 1945 ? Au - delà des passions et des conflits, à partir d'archives et de témoignages inédits et avec le recul serein de l'historien, Olivier Lalieu révèle la véritable histoire de la résistance des déportés français alors que chaque action avait le poids d'une vie.

09/2019

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Histoire de France

Le Dzikus. Mon adolescence dans la résistance, des hauts-fourneaux à Buchenwald

Victor Dojlida (1926-1997), né en Pologne, a grandi dans un coin de Lorraine minier et industriel. Au sortir d'une enfance pauvre, il est confronté à l'occupation allemande et se révolte face aux exactions des nazis et de leurs supplétifs de la police française. Hardi et dégourdi, Victor, alias le Dzikus (le sauvageon, en polonais), devient d'abord contrebandier pour nourrir sa famille et ses voisins, puis passeur, aidant des prisonniers de guerre évadés à sortir d'Allemagne. Il entre ensuite dans la Résistance à 16 ans, sous les couleurs des FTP et s'y distingue par son courage et ses faits d'armes. Il est arrêté par la police en février 1944 et déporté à Dachau et à Buchenwald. Il survit aux tourments barbares des SS, à la faim et au typhus, mais de nouvelles tribulations - et de nouvelles trahisons - l'attendent à son retour en Lorraine... Ce récit trépidant et sans fard s'arrête là. L'auteur a eu son moment de célébrité à la fin des années 1980. A son retour des camps, révolté par le fait que le juge collabo qui l'avait livré aux nazis était encore en poste, il lui avait cassé la figure et avait perdu toute foi en la justice de France, se faisant braqueur et ciblant des collabos. Très lourdement condamné à chacune de ses arrestations, il ne sortit de prison qu'en 1989, après avoir passé 15 mois en camp de concentration et près de 42 ans dans els prisons françaises ce qui faisait de lui le plus vieux prisonnier du pays. Il en sortit d'ailleurs qu'à la suite d'une campagne d'ex-déportés initiée apr Marcel Paul. Michelle Lesbre a connu un certain succès avec son Victor Dojlida, une vie dans l'ombre. Aujourd'hui, L'insomniaque, où il comptait de nombreux amis, est en mesure de publier ses souvenirs : c'est un témoignage essentiel pour servir à l'histoire tant de l'immigration d'avant-guerre que de la Résistance, dont la base ouvrière était alors en première ligne du combat pour la liberté et la dignité.

10/2020

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Poches Littérature internation

Incognito à Buchenwald...

Comment réagirait le public d'une pièce dont le premier mot serait " Adieu !... " et c'est tout ? Ensuite plus rien, ni acteur ni lever de rideau... Mircea Eliade, dans ces deux fables étonnantes, entraîne le lecteur à travers une réflexion sur la vie, le temps et la mort.

05/2009

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Ouvrages généraux

Georges Bidault. De la Résistance à l'Algérie française

Un parcours hors normes, de la Résistance à l'OAS Fondée sur d'abondantes archives personnelles récemment ouvertes et de nouveaux témoignages, cette première biographie de Georges Bidault depuis un quart de siècle dépeint le portrait romanesque d'un simple professeur d'histoire, issu de la France profonde et militant chrétien sous l'entre-deux-guerres, engagé dans la lutte clandestine dès 1941 et devenu, en 1942, le plus proche compagnon de Jean Moulin avant de lui succéder à la tête de la résistance intérieure. Ministre des Affaires étrangères du général de Gaulle à la Libération, il prit personnellement une part déterminante à la reconquête du " rang " international de la France en 1945 - malgré des relations tendues avec ce dernier. Créateur d'un parti politique, l'inclassable MRP, Bidault fut l'un des principaux dirigeants de la IVe République, plusieurs fois reconduit au Quai d'Orsay en pleine guerre froide, visionnaire de la réconciliation européenne et bête noire de Staline, mais aussi président du Conseil à l'origine de grandes réformes sociales dont la création du SMIG. Pourtant, son style exagérément bohême, mâtiné d'un sens aigu de la dérision et de la provocation, le condamna à l'incompréhension puis à la solitude. Au début des années 1960, son engagement en faveur de l'Algérie française acheva de le diaboliser et d'en faire un authentique paria contraint à l'exil avec son épouse Suzanne Borel - la première femme diplomate. Passé en quelques années de la lumière du héros à la nuit du pestiféré, Bidault est aujourd'hui oublié. Mais les convictions de cet homme d'Etat, intellectuel hanté par le déclin de la France et de l'Europe, pourfendeur de la résignation et de la repentance, anticipaient sur les déchirures du XXIe siècle.

03/2022

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Histoire de France

La Résistance... Pourquoi ? Souvenirs des deux guerres et de déportation à Buchenwald, 1914-1918 et 1939-1945

Etudiant en langue et littérature allemande en 1914, Emmanuel Handrich résilie son sursis et part comme homme de troupe dans l'infanterie. Agent de liaison, "volontaire coureur", il a participé à plusieurs batailles, Champagne et Verdun, au cours de laquelle il est décoré de la croix de guerre. Fait prisonnier à Verdun en mai 1916, comme le futur général de Gaulle qui sera sa référence au cours de la deuxième guerre mondiale, il est transféré en Suisse fin 1917, par échange de prisonniers gravement malades. Professeur au Lycée Henri IV à Paris dans les classes préparatoires et à l'"Agro", il est farouchement anti-munichois en 1938, et bien que non-mobilisable, il s'engage pour la durée de la guerre. Affecté comme interprète au "Service de Renseignement du Deuxième bureau" pendant la "drôle de guerre", il entend l'appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940. Résistant dès la première heure, de retour à Paris, il crée avec son jeune élève Pierre Rimey, un réseau de résistance, le groupe "Jacques Messner" qui sera intégré, au printemps 1944, au "réseau Marco/Kléber". Arrêté et déporté au camp de Buchenwald du 21 septembre 1943 au 5 mai 1945, il survit à la "Marche à la mort". Après la Libération, il devient conseiller technique et interprète de la délégation française au procès de Nuremberg.

05/2006

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Histoire de France

La résistance française : une histoire périlleuse

Engagés dans une lutte clandestine à la vie à la mort, les résistants se posèrent avec insistance la question de savoir comment on écrirait un jour leur si singulière histoire. La Libération à peine survenue, acteurs et historiens s'attelèrent à la tâche avec le soutien actif du pouvoir politique. Des efforts tenaces, sinon toujours convergents, composèrent au fil des ans une historiographie tissée de plusieurs milliers de publications et traversée de passion, de débats, de polémiques. Cette historiographie n'aura cessé d'être tenaillée entre la nécessité de respecter une épopée où l'éthique a joué le premier rôle et l'obligation de mettre à distance et en perspective les événements qui l'ont jalonnée. Comment historiens et acteurs ont-ils composé avec cette double exigence ? S'il faut défaire les pieuses légendes quand leurs liens avec la réalité sont ténus, on ne saurait pour autant faire fi du prestige, source de légendaire, que cette histoire secréta jour après jour alors qu'elle se frayait dangereusement un chemin. En somme, comment, depuis soixante ans, a-t-on tenté de rendre compte des spécificités et de la complexité de la Résistance française ? Voilà l'objet de cet essai.

04/2005

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Histoire de France

La colline sans oiseaux. 14 mois à Buchenwald

"En écrivant ce livre, j'ai fait le serment d'apporter un témoignage sincère. J'ai préféré ne pas tenir compte de certains renseignements dont je n'étais pas sûr. J'ai pu me tromper ; je n'ai pas menti." Jean Puissant - mai 1945. Immédiatement après sa libération, les chairs encore meurtries et les souvenirs brûlants, Jean Puissant couche sur papier le témoignage glaçant de ses 14 mois d'horreur durant lesquels il fut incarcéré au bloc des invalides du Petit Camp de Buchenwald, en compagnie notamment de Jacques Lusseyran. On assiste à la lente désagrégation du courage de ces malheureux, épuisés par la peur, les coups, la faim, le froid, la fatigue, la maladie, le désespoir et surtout la mort qui rôde, partout, dans chaque recoin, à chaque instant. Ces malheureux dont l'unique but est de "durer et non de vivre". Monde étrange où les héros qui ont oublié jusqu'à leur idéal sont mêlés à des prisonniers de droit commun, agonisants d'angoisse. Tableaux effrayants que ces loques humaines qui se tuent pour une assiette de soupe, se ruent pour lécher des immondices. Ils étaient des hommes et, dépouillés de toute humanité par les nazis, sont devenus pareils à des fauves. Pourtant, au milieu de cet enfer, il y a ceux qui refusent de mourir, qui ne se veulent pas avilis et lâches, qui tiennent tête envers et contre tout, dressés contre leurs bourreaux comme contre leur propre faiblesse. Ils se réunissent pour discuter, organisent des concerts, des chorales, créent des bibliothèques. Ils se lient d'amitiés solides qui leur deviennent plus nécessaires que le pain quotidien et cimentent la communion d'une commune misère. Le livre de Jean Puissant est parfois brutal, insupportable, écrit si vite après la libération des camps qu'il n'a pas toujours le recul nécessaire mais il a le mérite d'être sincère, il ne ment jamais.

10/2017

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Histoire de France

Lettres de Buchenwald

D'avril 1943 à avril 1945, Léon Blum a été " déporté " à Buchenwald. Etrange déportation ! Il s'agissait d'un internement dans une petite maison forestière séparée de quelques centaines de mètres du camp de sinistre mémoire. Léon Blum vit cloîtré avec des livres, en tête à tête avec Georges Mandel que les Allemands vont livrer à la milice française pour être assassiné. Il est rejoint par celle qu'il épouse devant un notaire de Weimar, lieu des conversations de Goethe avec Eckermann, qui avaient fait l'objet du premier grand livre de l'ancien critique littéraire de la Revue blanche. Oui, étrange internement, à côté de l'horreur que Léon Blum ne découvrira qu'à son départ. De ces deux années, on ne savait jusqu'alors presque rien, à part Le Dernier Mois, récit de sa libération. Ilan Greilsammer, chercheur israélien, l'auteur d'une classique biographie de Léon Blum, s'est vu confier par son arrière-petit-fils, Antoine Malamoud, les cinquante-huit lettres que Blum a adressées à son fils Robert, officier en captivité, à Lübeck, en Allemagne. Lettres censurées, intéressantes jusqu'à leur banalité même, et témoignage poignant d'un prisonnier presque coupé du monde. Elles éclairent d'un jour inattendu le caractère de l'une des grandes personnalités politiques françaises du XXe siècle. Ilan Greilsammer les a réunies et présentées ici.

10/2003

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Histoire internationale

La résistance comme alibi de la résistance à Israël

Dans La Résistance comme alibi de la résistance à Israël, Gérard Huber déconstruit les sophismes de trois champions de l'anti-israélisme primaire : Edgar Morin, Stéphane Hessel et Alain Badiou. Il démontre notamment comment, chacun à sa manière, instrumentalise le discours de la "Résistance" pour tenter de saper les fondements de la légitimité de l'Etat d'Israël. Outre l'originalité du sujet, il situe aussi la controverse dans l'histoire des idées qui mit en présence la Résistance et la Résistance juive, dès 1940, ainsi que dans l'histoire politique qui, au lendemain de la guerre de 39-45, vit les Résistants accompagner l'Etat d'Israël (dans lequel ils voyaient bien souvent une continuation de l'action de "Résistance") jusqu'en 1967, date à laquelle, certains prirent de la distance, pour, finalement, se parjurer, au prétexte qu'Israël devenait une puissance d'occupation.

10/2011

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Romans historiques

Dernier convoi pour Buchenwald

Avril 1944. Un convoi de déportés comprenant plus de 2000 hommes quitte la gare de Compiègne pour une destination inconnue. En dehors des Allemands et de l'État français, personne à bord ne connaît encore sa destination. Sauf un prisonnier, Robert Danglars. Instituteur en Normandie, pacifiste convaincu, des militants trotskistes l'ont rallié à leur cause. Nommé en Bretagne, à 12 kilomètres de Brest, il a participé aux actions de propagande en direction des soldats allemands. En octobre 1943, le groupe de militants de Brest est trahi, son responsable abattu, la plupart des autres jetés en prison. Robert Danglars est de ceux-là. Maltraité, torturé, il connaîtra les cellules de trois prisons. À Fresnes, en mars 1944, le directeur lui présente un inconnu, membre d'un réseau de résistance violemment hostile aux communistes. L'homme lui propose un marché : les staliniens n'ont que faire des trotskistes, lorsqu'ils le peuvent ils les exécutent comme ce fut le cas dans un maquis d'Auvergne. Demain les alliés vont débarquer, la France sera libérée. Pour tomber aux mains des communistes ? Partout en France, des hommes s'organisent pour éviter cette catastrophe. Parmi leurs tâches, la mise hors d'état de nuire de personnalités rouges susceptibles de jouer un rôle important à la Libération. Robert Danglars se voit proposer un marché. Contre la liberté de sa mère et de sa soeur, arrêtées pour l'avoir hébergé, réclamées par les autorités allemandes, et en échange aussi de sa propre vie, il devra liquider Marcel Paul. Le problème, c'est que ce dirigeant syndical a été déporté. Danglars va donc devoir partir à son tour pour accomplir sa mission. Au cours du voyage, puis dans le camp de concentration où survivent près de 80000 de ses semblables, il connaîtra l'horreur, la bassesse, mais aussi la solidarité et la fraternité. La réalité qu'il va découvrir, un certain nombre d'événements dont il sera tantôt spectateur tantôt acteur, rendront sa mission impossible… Buchenwald, qui "accueillit" Marcel Paul, le colonel Manhès, Pierre Sudreau, Marcel Dassault, Jorge Semprun, David Rousset, a une histoire singulière qui lui vaut une place à part dans l'histoire des camps de concentration. Notre héros malgré lui devra naviguer dangereusement au coeur d'une véritable ville où la vie humaine n'a aucun prix, entre combativité et trahison, lâcheté et courage, sur fond de tensions entre nationalités, entre droits communs et politiques, entre politiques de droite voire d'extrême-droite et gaullo-communistes unis au sein du Comité des Intérêts Français, un récit qui bat en brèche la plupart des images forgées à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Un roman au coeur de l'Histoire.

05/2013

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Histoire de France

Histoires extraordinaires de la Résistance française 1940-1945

Terroristes pour les nazis et le régime de Vichy, les résistants français de l'intérieur ont déployé un courage extraordinaire durant la Seconde Guerre mondiale. Cet ouvrage captivant nous fait découvrir la multiplicité de leurs actions, à travers les réseaux, les mouvements et les maquis, sur l'ensemble du territoire national. La lutte clandestine connaît une extension considérable, malgré les nombreuses arrestations. L'affaire Grandclément ne cesse de fasciner par les incroyables événements qui s'y rattachent. Les évadés de France sont les acteurs d'une épopée allant des Pyrénées à l'Afrique. Le colonel Rémy fonde l'un des réseaux de renseignement les plus performants. Ginette Vincent-Baudy incarne la place des femmes dans la Résistance et le martyre des déportés. Les maquis jouent un rôle reconnu par les Alliés dans la libération du territoire. La guérilla mobile de Romans-Petit et du corps franc Pommiès illustre parfaitement l'efficacité de la lutte armée contre l'occupant. Ces histoires relatent ainsi l'immense sacrifice consenti dans les rangs des combattants de l'ombre, voués en cas de capture à la torture, à la déportation et à la fusillade.

09/2019

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Europe centrale et orientale

À la vie !. Les enfants de Buchenwald, du shtetl à l'OSE

En 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d'un millier de jeunes Juifs âgés de huit à vingt-quatre ans attendent que l'on statue sur leur sort. Quatre cent vingt-six garçons, originaires des pays d'Europe centrale et orientale arrivent en France, pris en charge par l'OSE (OEuvre de Secours aux Enfants). Etre enfant dans un ghetto, avoir connu les camps de travail forcé et pour certains les marches de la mort depuis Auschwitz-Birkenau, c'est cette part de leur vie chaque fois singulière que 15 anciens de Buchenwald, déportés pour certains à l'âge de quatre ans, ont accepté de partager avec nous. Ce sont ces parcours croisés que nous allons vous présenter à partir des témoignages audiovisuels, enrichis de documents personnels et des documents d'archives conservés par l'OSE. Nous avons choisi d'écrire ces récits de vie en croisant leurs parcours, comme pour les faire dialoguer.

07/2023

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Témoins

Des miradors à la liberté. Un Français-Russe toujours en résistance

Ce récit est un acte d'espérance et une sévère mise en garde contre les tentations totalitaires de notre temps. Nikita Krivochéine est né à Paris en 1934 dans une famille de la noblesse russe ayant fui le communisme. En 1948, Nikita rejoint l'URSS avec ses parents qui pensent retrouver une Russie apaisée. Il est arrêté en 1957, coupable d'avoir envoyé au journal le Monde une chronique sur l'intervention soviétique en Hongrie. Il est à son tour envoyé dans les camps après avoir passé de longs mois dans les prisons du KGB. En 1971, il peut enfin revenir en France grâce à l'intervention personnelle du président Pompidou. Il effectue alors une carrière d'interprète auprès de différentes organisations internationales. Des miradors à la liberté constitue un témoignage exceptionnel de l'un des derniers survivants du goulag soviétique, comportant notamment un écrit inédit de Soljénitsyne dont Nikita Krivochéine fut l'interprète et l'ami.

04/2021

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BD tout public

L'armée de la Résistance. Episode 1 Prélude à la résistance

Le Japon a gagné la guerre et est devenu la première puissance mondiale. Avec le développement de l'énergie atomique, la robotique a progressé à grands pas. Le Japon occupe désormais la Corée, mais le peuple coréen commencé à se révolter... Toute manifestation est violemment réprimée par les robots d'attaque japonais. La jeune Soo-hee voit son amie se faire tuer sous ses yeux ! Pour elle, le conflit prend soudainement toute sa réalité ! Découvrez, en deux tomes, l'histoire romancée du combat des militants coréens pour l'indépendance contre le Japon.

06/2009

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Littérature étrangère

La résistance

Sabato poursuit son analyse de notre monde entré dans le XXIe siècle et plaide pour un nouvel humanisme avec la conviction que seules les valeurs spirituelles pourront sauver la condition humaine d'une catastrophe annoncée. Le culte de l'économie et de la technique, l'emprise de la mondialisation et du bonheur marchand, les dérives des applications de la génétique font peur. Notre société virtuelle nous éloigne des choses de l'esprit et du cœur et nous plonge dans une indifférence métaphysique mortelle. Il est urgent, nous dit Sabato, dont toute l'œuvre est traversée par la hantise du mal, de retrouver la primauté des affects, du dialogue entre les hommes, de l'imagination, de reprendre foi en notre destin. Il est urgent de proclamer notre " espoir démentiel " et de refonder un nouvel humanisme. Ces lettres sont un cri d'alarme, un appel à entrer en résistance contre un monde qui nous conduit à notre perte.

11/2002

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Histoire de France

Georges Despaux à Buchenwald. Des dessins pour l'histoire

Fils de pépiniéristes relativement prospères de Salies-du- Béarn, malheureux dans la gestion de l'entreprise familiale, Georges Despaux vit au Pays basque pendant la Deuxième Guerre mondiale. Arrêté à Bayonne le 1er février 1944, puis déporté comme prisonnier politique à Buchenwald de mai 1944 à avril 1945, il parvient comme d'autres artistes à se procurer le minimum nécessaire pour dessiner quelques scènes de la vie du camp, dans des conditions précaires, sur des feuilles de documents administratifs qu'il récupère et dont certains ont été conservées depuis sa sortie du camp au printemps 1945. Les dessins publiés dans l'ouvrage, pour beaucoup inédits, cédés à sa mort à la famille Vanmolkot qui en a autorisé la reproduction, sont un témoignage de l'horreur concentrationnaire. Accompagnés de textes de présentation brefs, ils sont avant toute chose un témoignage pour une page sombre de l'histoire européenne.

11/2017

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Histoire de France

Les écoutes radio dans la Résistance française. 1940-1945

L'importance stratégique des écoutes radio dans le renseignement militaire est une donnée bien connue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, au travers d'entreprises médiatiques comme la " Source K " ou le décryptement d'Enigma. Les principaux acteurs de cette lutte sont pourtant restés dans l'ombre de la recherche. En retraçant leur parcours, cet ouvrage révèle des hommes conscients de leur position tactique, qui ont choisi dès l'éclatement du conflit la voie de la résistance. Gabriel Romon, Paul Labat, Marien Leschi, Edmond Combaux et André Mesnier, les cinq officiers transmetteurs qui incarnent ce combat, ont partagé le même engagement individuel au sein d'organisations distinctes. Camouflés sous l'Occupation dans l'administration des PTT, ils ont rapidement intégré les réseaux de la résistance intérieure avec pour objectif constant la collecte d'informations au profit des états-majors alliés. Leur activité pionnière a connu une postérité durable. Au sein de la nouvelle arme des transmissions émancipée du génie, ils ont été les précurseurs des " grandes oreilles " de l'actuelle DGSE et ont participé à la création du Centre national d'études des télécommunications (CNET), véritable creuset des technologies de France Télécom. Professeur émérite de l'université de technologie de Compiègne, François Romon est docteur en histoire moderne et contemporaine. Il a eu accès au cours de ses recherches à de très riches archives privées de résistants transmetteurs, dont celles de sa propre famille.

01/2017

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Histoire de France

La résistance à Conflans-Sainte-Honorine

Lorsque la ville de Conflans-Sainte-Honorine reçoit, le 27 Mai 1952, la Croix de guerre 1939-1945 avec Étoile d’argent, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale est encore vive. La ville, plusieurs fois bombardée, nationalement honorée, doit aussi cette citation collective à l’engagement de Conflanais dans la Résistance. Qui sont ces femmes et ces hommes qui ont eu suffisamment de convictions pour s’engager en toute conscience, au péril de leur vie, contre le fascisme, contre le gouvernement de Vichy en place, en France ? Que sont-ils devenus après leur arrestation ? Comment certains ont-ils pu être internés à Aincourt, Compiègne ? Quels actes les ont conduits en déportation dans les camps de concentration nazis ?

11/2013

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Histoire de France

Les Français libres. L'autre Résistance

Aux combats de la France libre s'attachent quelques noms mythiques : Keren, Kub Kub, Bir Hakeim, El-Alamein... et, plus tard, Paris, Toulon, Strasbourg, Berchtesgaden. La "croisade" gaulliste pour la libération de la France a été maintes fois retracée. Le visage des hommes et des femmes - plus de 60000 - engagés dans les Forces françaises libres de 1940 à 1943 demeure pourtant dans l'ombre. Sous l'uniforme à croix de Lorraine, ils ont été de tous les fronts, ils ont subi tous les climats : l'Éthiopie, le Levant, le désert libyen, les oasis du Fezzan, l'Italie, la Normandie, Paris, la Provence et l'Alsace, mais aussi la Russie, les cieux d'Angleterre et d'Europe, enfin toutes tes mers du globe, et surtout les convois de l'Atlantique. Jean-François Muracciole évoque dans ce livre le parcours singulier de ces combattants, dégageant un portrait aussi étonnant qu'inédit. Une moitié de Français, souvent bretons, parisiens ou pieds-noirs, y côtoient d'anciens républicains espagnols, des antifascistes de toutes nationalités, des juifs d'Europe centrale et d'Afrique du Nord, persécutés à des titres divers, et des soldats coloniaux venus des quatre coins de l'Empire. Et, pour ta première fois, plus de 2000 femmes y reçoivent un vrai statut militaire. Cette petite troupe bigarrée est issue de milieux socio-culturels élevés, au fort ancrage bourgeois et catholique, et l'engagement y relève d'un patriotisme toujours prégnant, mais aussi de logiques plus intimes, où l'affectivité et les structures familiales ont Leur part. L'auteur n'oublie pas la vie quotidienne des combattants : leurs convictions, leurs joies, leurs peines, leurs souffrances, sans oublier l'évaluation délicate de leurs pertes. Enfin, il révèle l'extraordinaire pépinière de talents politiques, administratifs, industriels et scientifiques qu'ont constitué ces combattants pour la France des Trente Glorieuses. Alors que te souvenir des Français libres tend à s'effacer devant celui des résistants de l'intérieur, ce sont les contours de cette "autre Résistance", extérieure et non pas enracinée dans le sol national, que le lecteur découvrira ici.

11/2009

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Histoire de France

Français, on ne vous a rien caché. La Résistance, Vichy, notre mémoire

Une croyance règne en France, depuis maintenant un demi-siècle : de Gaulle aurait été un "grand mystificateur" qui, avec l'aide des communistes, aurait menti aux Français à la Libération ; il leur aurait fait croire qu'ils avaient tous été de vaillants résistants, que Vichy avait à peine existé, que la collaboration avait été le seul fait d'une poignée d'égarés et que "l'Etat français" n'était pour rien dans la déportation des Juifs. Bref, communistes et gaullistes auraient administré à un peuple qui ne demandait qu'à être dupé le baume consolateur de mensonges édifiants. Faut-il vraiment penser que l'héroïsme des résistants et des Français libres n'a été qu'une valeur de contrebande destinée à faire oublier toutes les réalités fâcheuses des années noires ? Faut-il croire que les pouvoirs ont soigneusement célé pendant vingt-cinq ans la vérité et que les Français ont cru à ces illusions réparatrices ? Il faut le dire nettement : cette croyance en un mensonge consolateur est un mythe, et le présent livre montre comment et quand celui-ci s'est construit, quelle part de vérité il contient et quelle histoire a écrite la mémoire de la Résistance, cet événement hors du commun. Contrairement à ce que l'on pense, tout a été mis tout de suite sur la table ; les Français ont pu savoir tout ce qu'ils désiraient apprendre et aucune censure n'a empêché quiconque le souhaitait de regarder en face les années noires. Et les Français de l'après-guerre ne s'en sont pas privés.

10/2020

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Sciences historiques

De la Résistance à la Grèce ancienne

Dans cet entretien réalisé à l'été 1992 à l'initiative du Collège de France, Jean-Pierre Vernant fait le récit de ses engagements militants, de son rôle dans la Résistance, du choix après la guerre de devenir helléniste. Lui qui concevait chaque entreprise comme une aventure collective retrace son parcours de Résistant et de savant. Chaleureux, vifs, directs, ses propos montrent l'homme de la parole et de parole, qui traversa le XXe siècle fidèle à ses valeurs.

01/2014

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Histoire de France

KLB, journal de Buchenwald (1943-1945)

Le résistant Jean Hoen amorce au camp d’internement de Compiègne et poursuit au camp de concentration de Buchenwald, où il est déporté le 3 septembre 1943, la rédaction d’un « reportage vécu » sur son parcours et sa confrontation avec l’univers des camps nazis. Sa trajectoire au camp de Buchenwald suit un chemin singulier en raison de son âge et de son état de santé fragile, qui le font classer parmi les invalides. Il évoque avec minutie ses camarades, la vie quotidienne, l’univers du camp, livre aussi ses réflexions sur la condition humaine face à la violence et la misère extrêmes. Jean Hoen ne prétend pas faire oeuvre d’analyste, sa vision n’est ni historique, ni distanciée. Il assume son regard brut, celui d’un homme entré dans l’âge mûr et porteur d’un idéal patriotique forgé par ses origines lorraines, l’épreuve du feu durant la Première Guerre mondiale et son engagement dans la Résistance à Marseille. Cette voix « immédiate » est devenue très rare, au regard des témoignages livrés plusieurs décennies après les faits. Son récit sur Compiègne est publié à la Libération, celui sur Buchenwald demeurait par contre inédit.

09/2013

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Théâtre

Résistances. Lumineuse clairière ; C'est la faute à Voltaire ! ; Résistances

Ces trois pièces inédites de Pierre Laville, dont la création est prévue à la rentrée 2019 et au cours des prochains mois dans de grands théâtres (dont la Comédie-Française ou l'Atelier), se rattachent à un mot-proue : intolérance. Les trois pièces prennent chacune pour pivot un personnage historique de grande dimension, Sophie Tolstoï épouse d'un écrivain génial qui se débat, Voltaire dans son engagement contraint dans la lutte contre le fanatisme religieux, Marie Bell engagée à collaborer avec les Nazis pour mieux éprouver dans l'honneur un engagement secret. Intolérance, imposée jusqu'à l'insupportable à Sophie, épouse de Léon Tolstoï, dans Iasnaia Poliana, à toutes les étapes de sa vie. La pièce embarque pour un voyage avec passages du noir à la lumière, de l'obscurité à la clarté, de la clôture de l'amour aux forces de la passion. Ici Sophie Tolstoï fait tout pour exister envers et contre un mari dont la toute puissance vitale et intellectuelle finit par ne plus lui laisser d'ouverture vers la vie qu'elle mérite ou qu'elle revendique dans leur demeure de Iasnaïa Poliana. Ecrasez l'Infâme ! c'est ainsi que signait Voltaire, pour marquer radicalement son engagement dans l'affaire du protestant Callas, cruellement mis à mort par l'Eglise. La pièce prend des airs de comédie dans le cocon du château de Ferney, où Voltaire s'est réfugié, en compagnie de sa nièce-maîtresse-animatrice de ses plaisirs, Mme Denis. L'intrusion du jeune Pierre Calas, venu le supplier de prendre la cause de son père, bouleversera l'ordre douillet et égoïste de l'existence du Philosophe des Lumières. Collaborations expose la grande comédienne Marie Bell, au plus haut de sa célébrité, dans cette Comédie-française, où elle a passé sa vie et connu la gloire. Tout en profitant des avantages matériels et de protections indirectes des nantis de la Collaboration imposée par l'Allemagne nazie, elle poursuivait une action secrète de résistance, qu'elle mena avec panache au mépris des dangers tout au long de la guerre.

09/2019

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Histoire de France

Françoise Pène. La vie d'une femme résistante

Ce livre est un récit, un roman presque : les mémoires d'une femme d'exception, Françoise Lévy-Neumand qui épousera Pierre Pène en 1925. Née en 1904 à Epernay, elle y a vu passer les troupes françaises en 1914. Sa famille se réfugie à Grenoble où elle apprend les arts décoratifs pour finalement se destiner à une carrière de peintre. C'est là qu'elle rencontrera Pierre Pène, une rencontre qui scellera son destin itinérant. En 1940, il faut poursuivre le combat. Pierre deviendra le chef des FFI de la région parisienne. Il est arrêté, torturé puis s'évade. Françoise est aussi arrêtée, interrogée. Juive, elle risque le pire. Elle se bat comme une lionne et connaîtra le cachot à Fresnes. A la libération, Pierre est commissaire de la République à Saint-Quentin, qu'il a libéré à la tête des FFI. Françoise accueille les déportés et prisonniers qui reviennent d'Allemagne. En 1946, Pierre est nommé gouverneur du Bade, en Allemagne. Voici Françoise " châtelaine " à Umkirch après avoir connu le cachot, alors que la France et l'Allemagne posent les premières pierres de l'Europe. Elle est partie en 1997 après avoir traversé le XXe siècle.

03/2013

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Romans, témoignages & Co

Les combattants de l'ombre. La résistance française 1941/1944

Le grondement de la locomotive vous martèle les oreilles, amplifié par le tunnel. Un train de blindés montant vers la Normandie : vos ordres sont clairs, il n'y arrivera jamais. Il faut attendre, ne pas céder à la panique, les charges doivent exploser et faire le maximum de dégâts au convoi ; vos doigts sont moites sur le manche du détonateur. Autour de vous les partisans attendent aussi, les mains crispées sur les Stens et les grenades. Dans quelques instants la Résistance va frapper.

03/2023

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Histoire de France

De la paix aux résistances. Les protestants français de 1930 à 1945

Résister. Par les mots et dans l'action ; avec ou sans armes. C'est ce que firent les protestants français au cours de la Deuxième Guerre mondiale, après avoir pris leurs distances à l'égard du pacifisme et de certaines équivoques du régime de Vichy. Forts de leur connaissance de la situation religieuse allemande et de leurs liens privilégiés avec des figures de la résistance spirituelle, dont le théologien Karl Barth, ils se montrèrent lucides face au nazisme. Et, forts de leur mémoire huguenote, ils se rangèrent parmi les premiers défenseurs des juifs. Pourtant, à leur tête, et parmi d'autres pasteurs ou membres des classes dirigeantes, Marc Boegner tarda à s'éloigner d'un maréchal Pétain auquel le liait une connivence initiale. En suivant l'engagement de ces hommes et de ces femmes, Patrick Cabanel retrace l'histoire de cette minorité sentinelle qui tenta d'alerter la France puis de se tenir aux côtés des nouveaux persécutés, dans les camps de Vichy comme dans les terres de refuge.

10/2015

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Contes et nouvelles

Merci la Résistance !

A l'occasion du 80e anniversaire de la Libération de Paris, les Editions du Caïman se souviennent de l'année 1944, de la Résistance, des résistances. Si le 25 août 1944 reste la date symbolique d'un "Paris outragé, martyrisé mais libéré" , la Résistance sur le sol français est un état d'esprit, un cheminement, une lutte construite dès 1940. Du graffiti sur un mur à la lutte armée, la Résistance est multiple de 1940 à 1944. Antifascistes et internationalistes de la première heure, résistantes et résistants des villes et maquis, résistances de la classe ouvrière et de la paysannerie, libérateurs de 1944 ... Des maquis de la Lozère et du Morvan à la grève insurrectionnelle des cheminots, de la Libération de Marseille et de Pontarlier à l'entrée de la Nueve dans Paris, la Résistance est abordée sous toutes ses formes, de faits historiques peu connus à des personnalités marquantes. Il se conclut par un épisode inédit de la jeunesse de Missak Manouchian à Paris en 1934.

04/2024

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Histoire de France

La Résistance expliquée à mes petits-enfants

Que fut réellement la Résistance au temps de l'occupation allemande ? Comment fut-elle vécue, au jour le jour, par ces hommes et ces femmes que réunissait un même refus de la défaite et de la servitude ? Comment parvinrent-ils à créer des réseaux actifs, à diffuser une presse clandestine, à entreprendre des actions militaires ? Au-delà des polémiques et des légendes, c'est la quotidienneté d'un combat que raconte ici Lucie Aubrac. Sur un ton direct, avec clarté et patience, elle répond aux questions de ses propres petits-enfants, mais aussi à celles des milliers d'écoliers ou lycéens qu'elle rencontre chaque année.

01/2000

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Développement durable-Ecologie

La nouvelle résistance. Face à la violence technologique

La technologie telle qu'elle se développe aujourd'hui est porteuse de formidables espoirs... Mais elle est aussi intrusive, dominatrice et un instrument d'enfermement dans des univers codifiés et manipulés. Jamais, dans l'histoire humaine, le progrès technique n'a donné autant de moyens à quelques acteurs privés - les GAFA ou leurs équivalents chinois, les BATX. Ils ont su remplacer le politique en imposant un nouveau modèle sociétal, qui en vient à menacer nos démocraties. Face aux géants, numériques et financiarisés se développe une résistance diffuse et plurielle. La solution ne viendra pas seulement des Etats. Citoyens, startups, hackers, ONG agissent, collectivement et dans leurs pratiques les plus individuelles, pour résister. Ils refusent de laisser conduire leur vie, leurs pensées, leurs choix philosophiques par un quelconque big data anonyme. Ce livre ne vise pas à donner la solution. Mais, au-delà des discours catastrophistes, il trace les contours du mouvement de réaction qui se fait jour, et qui ouvre un chemin vers un avenir respectable et souhaitable.

06/2019

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Sociologie politique

La déroute des idées. Appel à la résistance

Nous sommes devenus incapables de penser politiquement. Nous pensons par clichés, par "ressenti" attifé en idées et ne voulons pas voir qu'à travers les gesticulations de la télévision, les faux débats, nous vivons une véritable déroute intellectuelle. Nous laissons des marionnettes, les intellos, donner voix à nos "ressentis" . Nous nous déchargeons sur eux de notre devoir d'intelligence. Or, ces intellos nous trahissent en glapissant qu'ils aident. Il suffit pourtant de peu pour casser l'élan de la bêtise et de la prétention. Il suffit de résister. Pour résister il faut des armes et c'est à cela que les idées servent. Il faut aussi que les intellectuels se retirent derrière les idées, qu'ils soient modestes, qu'ils cessent d'être des poseurs, qu'ils laissent certaines idées monter au front. C'est le propos de ce livre : un appel aux idées contre les "intellectuels" , un appel à résister à ce et ceux qui nous mettent en déroute, un appel à commencer à ­penser - politiquement.

10/2021