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La guerre des paysans en allemagne

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Histoire internationale

La guerre des paysans en allemagne

Il faut les pulvériser, les étrangler, les saigner, en secret et en public, dès qu'on le peut, comme on doit le faire avec des chiens fous ! C'est pourquoi, ,mes chers Seigneurs, égorgez-les, abattez-les, étranglez-, libérez ici, sauvez là! C'est en 1525, la recommandation de Luther pour réprimer la révolte des paysans menés par Tomas Müzer qui cherchent à obtenir plu de justice sociale. Il sera écouté par les princes allemands et plus de 100 000 paysans luthériens, seront massacrés. . Dans cet ouvrage Friedrich Engels analyse les causes sociales de la guerre des paysans et montre que cette révolte évangélique est aussi une lutte de classes et une tentative des princes protestants comptant sur la Réforme pour confisquer les biens de l'Eglise romaine.

08/2019

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Historique

La guerre des paysans

Début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses "95 thèses" contre les indulgences dont l'Eglise catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X. Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l'ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Mu¨ntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d'ordre est révolutionnaire : "Omnia sunt communia" , "Tout est à tous" . C'est dans ce contexte que le jeune Luca est envoyé par Léon X à Wittemberg pour être ses yeux et ses oreilles. Bref, pour être son espion... Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat (Ulysse Nobody, Le Suaire) et sublimé par le dessin généreux d'Eric Liberge (Le Suaire). Un récit d'une guerre contre les inégalités sociales et économiques qui résonne encore aujourd'hui.

09/2022

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Beaux arts

Käthe Kollwitz. Guerre des paysans

Inspirée par un épisode de l'histoire allemande, l'artiste Käthe Kollwitz compose au tout début du XXe siècle ce cycle de gravures qu'elle intitule Bauernkrieg. Guerre des paysans. Ainsi restitué, l'évènement historique bouleversant acquiert une dimension universelle. En sept planches d'une puissance narrative et d'une virtuosité formelle exceptionnelles, elle raconte l'oppression. l'insurrection puis la répression du peuple, et l'espoir d'une justice à venir.

10/2019

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Critique littéraire

Thomas Munzer ou la guerre des paysans

Ceci est l'histoire d'un jeune homme, d'un jeune Allemand. Né vers 1490, peut-être plus tard, il est mort en 1525, la tête tranchée par le billot. En mars 1525, 40'000 paysans fomentent une insurrection, ils démolissent des centaines de châteaux forts et confisquent leurs richesses. A leur tête, un jeune prédicateur exceptionnel, Thomas Munzer dont les discours radicaux inquiètent depuis longtemps Luther et les princes de l'Empire germanique.

08/2015

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Histoire internationale

Des enfants en guerre. Allemagne 1939-1945

Dans le ghetto de Varsovie, les enfants juifs s'amusaient à imiter les gardiens SS quand les petits Polonais jouaient aux interrogateurs de la Gestapo. A Berlin, en 1945, des adolescents furent envoyés combattre les chars de l'Armée rouge avec des armes de fortune... Qu'ont vécu et ressenti les enfants aussi bien en Allemagne que dans les territoires annexés au cours de la Seconde Guerre mondiale ? Les plus jeunes incarnant l'avenir racial du Reich, les nazis commencèrent très tôt à écarter ou à tuer ceux qui le compromettaient : maisons de redressement pour délinquants ou supposés tels, stérilisation puis élimination des handicapés, extermination des indésirables... Si un sort privilégié était réservé aux représentants de la "race aryenne" — qui, dans leurs jeux, recréaient les victoires de la Wehrmacht —, ces derniers apprirent à grandir sous les bombardements avant, pour certains, d'être entraînés dans une fuite éperdue, afin d'échapper à l'avancée des Alliés. Les liens familiaux explosant, les déracinements se multipliant, les enfants découvrirent l'impuissance et la vulnérabilité de leurs parents, le mensonge et la violence de la société, tout en devant assumer des responsabilités d'adultes pour survivre. A partir d'archives inédites — devoirs d'écoliers, dessins, journaux intimes, lettres envoyées depuis les maisons de correction, témoignages rapportés par les travailleurs sociaux —, Nicholas Stargardt livre une analyse novatrice et puissante des vies d'une poignée d'enfants de tous horizons que la barbarie nazie a fini par dévorer.

09/2020

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Romans historiques

Vénus en révolution. Un peintre dans la guerre des paysans

Jeune peintre en apprentissage, Jan Fink traverse l'Europe de Charles Quint, depuis l'atelier de Joachim Patinir, à Anvers, où il a fait ses premières armes, jusqu'à l'Italie, via Strasbourg où il veut rencontrer le maître Baldung Grien et Bâle où il rêve de retrouver Hans Holbein. Dans cette Renaissance bouillonnante d'art et d'idées, où Martin Luther vient de secouer la vieille Eglise catholique, il va se retrouver mêlé aux bandes de paysans en quête de liberté et vivre à la fois un grand amour et ce qu'on appellera plus tard " la guerre des paysans " et ses batailles amères. Ce grand roman d'initiation vous emmènera dans la fougue créative du XVIe siècle, entre peinture et révolution, dans un récit illustré des crayonnés pris sur le vif par ce témoin majeur d'un grand siècle de l'histoire humaine.

09/2014

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Histoire internationale

Les guerres des paysans, étude historique

Les guerres des paysans : étude historique / par Hermann Pergameni,... Date de l'édition originale : 1880 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Romans historiques

Le sang des paysans. 1525, l'Alsace en guerre

1525. L'armée des paysans fait trembler le Saint Empire. Rassemblée de part et d'autre du Rhin, elle menace de renverser l'ordre établi depuis des siècles. Dans les champs, les tavernes des villes, dans les couvents et jusque dans les belles demeures patriciennes, on ne parle plus que des abus des puissants. Sous le commandement du charismatique Erasme Gerber, ils sont des milliers à battre la campagne d'Alsace. Profitant de la neutralité de Strasbourg, gagnée à la Réforme, et de la fuite de l'évêque, les insurgés pénètrent sans coup férir dans la cité épiscopale de Saverne. C'est l'apothéose d'un mouvement populaire d'une rare ampleur, qui précède de peu sa chute dans un terrible bain de sang. Après Les Légions furieuses, le premier roman publié sur le thème des danseurs fous de Strasbourg, Emmanuel Viau poursuit son exploration romanesque du Moyen Age alsacien. Dans un récit mené à un rythme effréné et solidement documenté, on retrouve un curé fidèle à l'Eglise mais converti aux luttes paysannes. Une jeune femme énergique, tiraillée entre son engagement dans la révolte et sa nouvelle maternité. Profitant du chaos, un mystérieux écorcheur rôde, fantôme surgi du passé du jeune Vit, l'un des meneurs des insurgés. Le Sang des paysans est un polar historique en immersion dans le gouvernement des rustauds, où l'on aborde la guerre vue de l'intérieur, avec ses intrigues politiques et ses destins individuels, ses espoirs, ses désillusions. Face au désastre annoncé, chacun devra trouver une façon de s'en sortir...

09/2018

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Photographie

La Terre des paysans

Le volume est constitué de 120 photos, sur 160 pages, avec une courte préface de l'auteur et des légendes reprenant soit des textes de l'auteur, soit des extraits des dialogues des personnages photographiés (tirés des films et des reportages). Le sujet est celui qui tient le plus à coeur de Depardon : les paysans. On sait que lui-même est né dans une ferme et que son frère est toujours agriculteur. L'album commence par des photos de la ferme du Garet, où il né, et des photos de ses parents et de sa famille. Suivent les photos que Depardon a faites, depuis une trentaine d'années et particulièrement pendant une période de 10 ans, tandis qu'il préparait puis tournait les 3 films qu'il a consacrés aux paysans de moyenne montagne, suivant, d'année en année, les mêmes personnages, certains jusqu'à leur mort. Il se dégage de l'ensemble, outre la grande qualité des photos, l'impression d'un voyage dans un monde tout proche de nous et extrêmement émouvant. Il y a 10 ans, il intéressait peu le public ou alors seulement par la nostalgie apitoyée. Aujourd'hui, l'agriculture revient au premier plan des préoccupations, en France et dans le monde. L'album prend ainsi tout son sens.

09/2008

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Histoire internationale

La guerre des paysans en Colombie. De l'autodéfense agraire à la guérilla des FARC

La détention de la politicienne franco-colombienne Ingrid Betancourt par les FARC avait naguère braqué les feux de l'actualité sur la Colombie. Cependant, cet intérêt médiatique n'a guère suscité que des visions simplistes de ce pays et de la principale organisation armée en lutte contre l'oligarchie terrienne et l'impérialisme américain. Longtemps dirigé par le Parti communiste, ce mouvement, qui puise ses racines dans les luttes agraires et ouvrières du siècle passé, a remporté divers succès militaires au tournant des années 2000, jusqu'à menacer l'existence de l'Etat. Mais, après de sévères revers dus à une répression barbare pilotée par les Etats-Unis, les FARC ne semblent n'avoir plus aujourd'hui d'autre stratégie que la survie de leur contre-Etat forestier. Des fractions grandissantes de la paysannerie se détournent de la fuite en avant militariste de la guérilla et de dérives mafieuses dues à son implication dans le trafic de la cocaïne. Cependant, elle contrôle toujours une partie du territoire colombien, grâce aux milliers de recrues qui lui restent. Evitant également l'hagiographie et le dénigrement, Michel Gandilhon place son récit dans le temps long de l'édification agitée de l'Etat et de l'histoire tourmentée du mouvement ouvrier colombien.

05/2011

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Histoire de France

1914-1918, une guerre des images. France-Allemagne

Qu'ont vu de la Grande Guerre les Français et les Allemands? Si la mémoire collective insiste sur les notions de censure et de propagande, il ne faut pas oublier une autre réalité : le besoin de voir la guerre a été très fort, aussi bien en France qu'en Allemagne. Jamais autant de cartes postales n'ont circulé, jamais autant de journaux illustrés n'ont été achetés et les salles de cinéma ont connu une fréquentation jusqu'alors inédite. Entre 1914 et 1918, des deux côtés des tranchées, des photographes, des cinéastes et des dessinateurs ont tenté de saisir le combat, de montrer la victoire en train de se dessiner et de représenter l'ennemi. s'il s'agissait pour ces hommes de témoigner de leur expérience du front, ils ont aussi participé à la construction visuelle de l'histoire et de la mémoire du conflit. Les documents présentés et analysés dans cet ouvrage, réalisé grâce au fonds de l'AFP (Agence France-Presse) et de la DPA (Deutsche Presse-Argentur), proposent une plongée inédite dans l'univers visuel des Français et des Allemands de cette époque.

05/2014

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Documentaires jeunesse

Paysans en 1900

Au début du 20e siècle, les paysans sont nombreux en Poitou-Charentes comme dans toute la France. Comment vivait-on dans les campagnes à l'époque où tes arrière-grands-parents avaient ton âge ? Au coeur des Terres rouges à châtaigniers, remonte le temps à la découverte des travaux des champs et des métiers d'autrefois, entre dans la salle de classe, écoute les contes à la veillée... Un étonnant voyage dans un passé pas si lointain !

04/2011

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Agriculture

Paysans. La liberté en héritage

Quels types d'êtres humains voulons-nous et pouvons-nous promouvoir pour les siècles à venir  ? La paysannerie composa plus des trois quarts de la population mondiale. Avec des philosophes, des gens d'églises, des écrivains, des femmes et hommes d'action, elle fut en France un moteur de la conquête de la liberté et du développement humain, un pilier de la civilisation occidentale et universelle. Sa destruction commencée à la Renaissance s'achève aujourd'hui dans le monde de l'urbanité. Pour autant, la lutte pour la liberté et le développement humain se poursuit. L'analyse socio-historique de l'auteur résultant des recherches qu'il a pu conduire dans le monde des sciences humaines et sociales nous offre un panorama inédit de cinq siècles d'exode rural, qui nous conduit du mouvement des enclosures dans l'Angleterre des Tudors aux collectifs de jardins du Brésil, de Russie et de l'Union européenne. Les analyses biographiques et ethnographiques portent sur ses expériences personnelles d'ancien agriculteur, sur l'observation attentive de sa famille, de son enfance, de son village, des chrétiens sociaux qui ont renouvelé le monde des organisations agricoles. Il nous fait part des découvertes qui en résultent : qu'il nous faut guérir les séquelles des traumatismes du passé pour ne plus les transmettre à nos enfants et petits-enfants ; et que nous pouvons prendre appui sur l'exceptionnel capital d'expériences et de projets accumulé au cours de 20  siècles pour poursuivre dans le monde d'aujourd'hui l'éternel combat pour le développement humain et pour la liberté.

03/2023

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Lettres classiques

La comedie humaine les paysans. Les paysans

" Toi qui procures de délicieux rêves au public avec tes fantaisies, mon cher Nathan, je vais te faire rêver avec du vrai. Tu me diras si jamais le siècle actuel pourra léguer de pareils songes aux Nathan et aux Blondet de l'an 1923 ! Tu mesureras la distance à laquelle nous sommes du temps où les Florine du dix-huitième siècle trouvaient, à leur réveil, un château comme les Aigues, dans un contrat. " Mon très-cher, si tu reçois ma lettre dans la matinée, vois-tu, de ton lit, à cinquante lieues de Paris environ, au commencement de la Bourgogne, sur une grande route royale, deux petits pavillons en brique rouge, réunis ou séparés par une barrière peinte en vert ? ... Ce fut là que la diligence déposa ton ami. " De chaque côté du pavillon serpente une haie vive, d'où s'échappent des ronces semblables à des cheveux follets. Cà et là, une pousse d'arbres s'élève insolemment. Sur le talus du fossé, de belles fleurs baignent leurs pieds dans une eau dormante et verte. A droite et à gauche, cette haie rejoint deux lisières de bois, et la double prairie à laquelle elle sert d'enceinte, a sans doute été conquise par quelque défrichement". A ces pavillons déserts et poudreux commence une magnifique avenue d'ormes centenaires, dont les têtes en parasol se penchent les unes sur les autres et forment un long, un majestueux berceau. L'herbe croît dans l'avenue ; à peine y remarque-t-on les sillons tracés par les doubles roues des voitures... ".

02/2023

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Littérature étrangère

Le miroir des paysans

Que peut-on dire de mieux de ce livre profond et âpre que ce que Gotthelf en dit à sa parution : " Bonjour, braves gens ! Ne vous fâchez pas ! Je vous offre un présent ; acceptez-le, tel que je vous l'offre, de bonne foi. C'est un miroir, mais non pas un miroir ordinaire, dans lequel chacun croit voir un beau visage parce qu'il y voit le sien. Mon miroir vous montre les mauvais côtés et non les beaux côtés de votre vie ; il vous montre donc ce que l'on ne voit pas d'ordinaire, ce que l'on ne veut pas voir. Il ne vous montre pas cela pour se moquer de vous, mais pour que vous deveniez plus sages. On a excité votre curiosité, et dans ce que vous pouvez lire, il est question de hauts et simples personnages, de leur façon d'être et d'agir. Mais sur vous-mêmes, vous ne pouvez lire rien d'autre que des offenses isolées, des discours flatteurs ; personne jusqu'à présent ne vous a affectueusement et fidèlement tendu votre image, et encore beaucoup moins une image qui renferme les ombres troubles de votre vie. C'est fâcheux ; car, si vous ignorez ces ombres, vous ne pouvez pas non plus les effacer ni les détruire. Dès ma jeunesse, j'ai vécu parmi le peuple et je l'ai aimé, c'est aussi pourquoi son image est née, fidèle et vraie, dans mon cœur ; à présent, étant donné l'époque où nous vivons, il m'a semblé qu'il était de mon devoir de tirer cette image de mon cœur pour la placer devant vos yeux, car l'appel du temps, qui veut que nous devenions plus sages et que nous nous améliorions, vous l'avez entendu ; il pénètre dans toutes les cabanes. Cette fois-ci, je ne vous montre qu'un seul côté de l'image, parce que, si je vous montrais l'image dans sa totalité, elle vous aveuglerait ; en effet, je vous montre le mauvais côté en signe de ma sincère fidélité, et pour que vous n'oubliiez pas, à cause des beaux côtés que je saurais décrire de vos personnes, les aspects fâcheux qui sont là aussi tout de même. " Gotthelf est considéré aujourd'hui comme un des écrivains majeurs de la littérature européenne du XIXe siècle. Lützeflüh est devenu, par le pouvoir de ses livres, un lieu mythique, le miroir des paysans, le village d'Uli le valet de ferme qui deviendra maître de sa ferme. L'Age d'Homme publie l'œuvre romanesque de Gotthelf dans la nouvelle traduction de Raymond Lauener.

01/2002

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Sciences historiques

Histoire des paysans français

Mamelle économique et militaire de la France, la paysannerie a subi de plein fouet les tragédies du XXe siècle. Le choc des deux guerres mondiales a précipité une mutation sans précédent qui l'a laissée exsangue, transformant le héros de 1914-1918 en bouc émissaire de la transition écologique et en victime expiatoire de la tertiarisation triomphante. A l'heure où la fracture sociale ne cesse de s'élargir, cette grande synthèse, fruit de plusieurs années de travail, est d'une lecture indispensable.

02/2019

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Sciences historiques

La longue marche des paysans français

Pendant des siècles, les paysans ont labouré, semé, récolté, ne ménageant pas leur peine pour nourrir les hommes. Il en était encore ainsi au milieu du XIXe siècle, lorsque, grâce à la révolution industrielle, le progrès commença à pénétrer, à petits pas, dans les campagnes. Mais longue a été la marche des paysans pour apprendre à innover et changer de vie. C'est seulement dans les années 1945-1975, durant ces Trente Glorieuses où la France connaît des bouleversements spectaculaires, que des jeunes paysans contestent les traditions ancestrales et entreprennent une véritable révolution dans le monde agricole. Une révolution technique et agraire, qui n'aurait pu aboutir sans un changement radical des mentalités. Une révolution qui transforme la vie quotidienne à la ferme, libérant les paysannes de servitudes pesantes. A travers l'histoire de trois générations de paysans bretons et les souvenirs de nombreux militants, Louis Malassis fait revivre avec émotion cette grande révolution dont les livres d'histoire parlent peu. Mais la longue marche des paysans n'est jamais achevée et leurs héritiers doivent à leur tour faire face à une nouvelle crise agricole.

06/2001

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Littérature française

PaySans

Par-delà les souvenirs d'un jeune rural slovène émigré à Paris en 1966, qui prend conscience qu'un pays sans paysans est une terre qui s'acculture, c'est la mémoire mise à nu des heurs et malheurs d'un monde paysan universel qui se dévoile dans cet essai romanesque. Après avoir agonisé pendant des siècles entre servage, guerres et révolutions, il est désormais hors-sol, reclus dans une société néo-industrielle qui l'astreint à survivre de soins économiques palliatifs, pour éviter que l'on meure tous de faim. Une belle réflexion autour de la condition paysanne.

02/2022

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Beaux arts

Peintres et vilains. Les artistes de la Renaissance et la grande guerre des paysans de 1525

Ce livre est la chronique illustrée d'une dissidence, une enquête qui soulève un pan de l'histoire méconnue des débuts diablement subversifs de la Réforme et éclaire les liens entre les divers bouleversements qui ont changé à jamais la face du monde au XVle siècle. Il offre un aperçu, aussi vivant qu'instructif, d'un formidable mouvement artistique qui advint en consonance avec un redoutable mouvement social et religieux. Dans la Rhénanie de 1525, la plèbe en révolte inspira les artistes les plus novateurs, parmi lesquels les plus radicaux côtoyèrent l'insurrection et ses meneurs, au péril de leur vie. Tel fut l'engagement des maîtres allemands du début de la Renaissance : Lucas Cranach l'Ancien, Albrecht Dürer, Hans Holbein le Jeune, mais aussi le turbulent Urs Graf et le truculent Hans Sebald Beham, ou Matthias Grünewald, l'anabaptiste subtil. Ils entreprirent de représenter le mode de vie des gens du peuple, transposant les aspirations des pauvres et relatant leurs tribulations comme leurs actes de résistance. C'est ainsi que ces transgresseurs sublimes ont porté témoignage de cette révolte aux relents d'hérésie et de lutte des classes que fut la guerre des Paysans. Composant le grand livre d'heures du petit peuple, les graveurs et peintres allemands de ces temps de trouble voulurent faire entrer dans le tableau la simplicité débonnaire des danses et débauches des paysans comme leur ardeur à se débarrasser des princes et évêques de toute confession. C'est cette histoire héroïque - et tragique par son sanglant dénouement - que narre Maurice Pianzola, mais aussi les artistes qui ont fourni les illustrations de son récit savant (mais limpide) et passionnant (mais lucide). Son ouvrage est une contribution essentielle à l'histoire de l'art, mais aussi à l'histoire sociale et à celle des aventures de la liberté.

11/2015

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Généralités

Théâtre de la dernière guerre en Allemagne. 2e édition. Tome 1

Théâtre de la dernière guerre en Allemagne Tome premier [-second]. Seconde édition Date de l'édition originale : 1763 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature étrangère

Allemagne, Allemagne !

"Il y a des choses que personne n'a vues. Il y a des insectes qui se dévorent eux-mêmes avant de naître. Moi, je me suis mangé moi-même en utilisant mes pieds en forme de fourchette et mes mains en forme de couteau. Je me suis mangé à quatre mains, jusqu'à la dernière bouchée : celui qui est né, moi, une fois mes pieds et mes mains revenus à la normalité, n'est rien d'autre qu'un double. Ou, plus exactement, un substitut. Au gentil fils qu'attendait ma mère a été substitué un mauvais fils, crime que maman n'a pas mis longtemps à découvrir. La guerre, à mort, a commencé très tôt : ce qui est certain c'est que, au-delà des coups et des brûlures, et malgré ses tentatives de m'étrangler et de m'étouffer, j'ai survécu à tout. L'imposteur a survécu et a grandi. Jusqu'au jour où j'ai pu la tuer."

11/2014

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XVIIIe siècle

Citoyens paysans en Creuse

Après la vie d'un potier au XVIIIe siècle, se basant sur les archives, Maryse Bouzet donne vie aux hommes qui ont fait l'apprentissage de la citoyenneté pendant la Révolution française et au cours des époques qui ont suivi. A partir de 1789, le paysan passe de l'état de sujet à citoyen. Découvrant la démocratie, il apprend à gérer la commune en suivant les directives des dirigeants nationaux et départementaux. Les institutions sont en constant mutation dans une période où les aléas climatiques, gelées, canicules, grêles destructrices, provoquent d'importantes famines. Quelques décennies plus tard, les géomètres, chargés de l'établissement du cadastre, proposent des groupements de communes. La partie de la population qui espère le plus de ses unions, en attendant parfois des prodiges, est la plus rapidement décue.

05/2023

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Sciences historiques

La fin des paysans suivi de Une réflexion sur la fin des paysans vingt ans après

La Fin des paysans est un livre qui parut audacieux lors de sa publication en 1967. La thèse de l'auteur était simple mais redoutable dans ses perspectives : la France avait vu disparaître une civilisation millénaire, constitutive d'elle-même, et depuis les années 1950 la paysannerie, en tant que mode de vie, avait complètement disparu, ne laissant dans la campagne française que des agriculteurs-producteurs obéissant aux règles du marché et de la technique. Ce diagnostic scientifique n'a rien perdu de son actualité. Augmenté d'une postface écrite en 1984, l'ouvrage d'Henri Mendras est devenu un classique parce que le temps en a confirmé la justesse.

01/1992

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Sciences politiques

Les paysans dans la lutte des classes

Recueil de recherches et d'observations pratiques sur le choléra-morbus et sur la mortalité prématurée : sous le rapport médical et dans les diverses épidémies qui ont eu lieu depuis 1830 / publiés par le docteur Fremaux,... Date de l'édition originale : 1860 Avec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/1970

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Réalistes, contemporains

Paysans. Le champ des possibles

Un road trip à la rencontre des nouveaux modèles de paysans. "On devient ce que l'on mange" et chaque repas préparé et partagé nous connecte à celles et ceux qui sont responsables de la qualité de notre nourriture, de la beauté de nos paysages et pourtant ils sont si peu reconnus, respectés, si ce n'est, malmenés. En quête de sens, Marie-France Barrier est partie, caméra à l'épaule, sur les routes de France et en plein champ à la rencontre des pionniers du monde agricole, de ces audacieux éleveurs, viticulteurs, céréaliers, forestiers qui, avec autant d'humilité que de courage, ont décidé de questionner leurs pratiques, leurs certitudes, leurs apprentissages, leurs héritages pour écouter une intuition commune : celle d'une autre voie, non seulement possible mais aussi nécessaire que désirable. En apprenant à faire équipe avec l'arbre, la chauve-souris, le ver de terre et le champignon, ces nouveaux paysans explorent le champ des possibles, et nous offrent des pistes pour inventer une autre façon d'être au monde. Cet album est également le passionnant récit de la mue de Marie-France Barrier qui, à chaque rencontre, questionne son rapport à la Terre et murit son projet personnel. Réalisatrice de documentaires depuis plus de 20 ans, elle effectuera finalement un changement de vie radical en créant l'association. "Des Enfants et des Arbres", qui, à ce jour, a permis à plus de 6 000 enfants de planter 40 000 arbres chez plus de 180 agriculteurs.

05/2023

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Littérature française

Les Paysans

"- Comment, depuis trente ans que le père Rigou vous suce la moelle de vos os, vous n'avez pas core vu que les bourgeois seront pires que les seigneurs ? ... Les bourgeois et le gouvernement, c'est tout un ! Quéqu'ils deviendraient si nous étions tous riches ? ... Laboureraient-ils leurs champs, feraient-ils la moisson ? Il leur faut des malheureux ! ... - Faut tout de même chasser avec eux, répondit Tonsard, puisqu'ils veulent allotir les grandes terres... Et après, nous nous retournerons contre les Rigou... - Vous avez raison, répondit Fourchon. Comme dit le père Niseron, qu'est resté républicain après tout le monde, le Peuple a la vie dure, il ne meurt pas, il a le temps pour lui ! . . ".

10/2012

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Première guerre mondiale

Vivre pendant la Grande Guerre. Souvenirs d'une correspondante américaine en Allemagne

Mary Ethel McAuley, née à Pittsburgh en 1882, arrive en Allemagne en 1915 comme journaliste pour le Pittsburgh Post Dispatch. Elle est l'une des premières femmes correspondantes de l'histoire du journalisme américain, à une époque où leur contribution se limite souvent aux rubriques mondaines, et l'une des rares reporters étrangers à tâcher de décrire la vie des Allemands ordinaires pendant que leur économie est presque totalement accaparée par l'effort de guerre. Elle reste derrière le front jusqu'en 1917, date à laquelle les Etats-Unis entrent dans la Première Guerre mondiale et les Américains ne sont plus autorisés sur le territoire allemand. Elle publie ce livre rassemblant ses observations à son retour ; son premier tirage est immédiatement saisi par le gouvernement américain, car jugé trop compatissant envers la population allemande. Loin de la propagande opposée de la Triple Entente et de la Triple Alliance, Mary McAuley décrit de façon vivante et concrète le quotidien des civils en temps de guerre : les rations limitées dont ils tirent le meilleur parti, comment ils communiquent avec leurs amis et parents sur le front malgré la censure, comment ils s'habillent, se divertissent, travaillent et voyagent. Elle accorde une attention particulière au rôle des femmes, devenues un pilier majeur de l'économie tandis qu'une large partie des hommes est au front. Elles occupent beaucoup de fonctions jusqu'ici exclusivement masculines : ouvrières, bien sûr, mais aussi postières et coursières en uniformes masculins, conductrices de trams ou de taxis... Le spectre de la guerre plane bien entendu à tout instant, à travers les "gueules cassées" revenant du front, l'ubiquité de la chasse aux espions, contre laquelle Mary McAuley doit se prémunir, et les deux millions de prisonniers de guerre dont la présence est désormais habituelle aux Allemands. Mary McAuley, dans ce livre, offre un regard personnel sur la vie pendant la première "guerre totale" - ses privations, ses tristesses, ses joies et ses étrangetés.

01/2024

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Biographies

Les cartes à jouer du XIVe au XXe siècle

Les cartes à jouer du XIVe au XXe siècle / par Henry-René d'Allemagne,... Date de l'édition originale : 1906 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Histoire de France

Prisonnier de guerre en Allemagne (1940-1945). Récits de guerre et de captivité Tome 2

Le 22 juin 1940, le caporal Léon Noguéro du 49e Régiment d'Infanterie de Bayonne est fait prisonnier par les troupes allemandes dans les Vosges, au hameau Les Feignes, les armes à la main. Durant cinq années de captivité passées en Allemagne, il sera rattaché à un kommando de travailleurs du bâtiment (BAB 45 - Bau Arbeits Bataillon) et affecté dans un premier temps à Urlau (Leutkirch in Allgäu - Bade-Wurtemberg) puis muté successivement dans les villes d'Hannover, de Munster, de Bremen, d'Osnabrück, de Magdeburg pour y accomplir des missions civiles à la suite des dégâts occasionnés par les bombardements des Alliés. Ce témoignage est le fruit d'une retranscription intégrale en deux volumes de près de 350 correspondances et diverses notes écrites au moment des faits. Il se confond avec la mésaventure collective de ses propres camarades prisonniers de guerre et par l'expérience d'une cohabitation forcée auprès de civils allemands. De nombreuses références calendaires restituent également dans le temps des faits historiques et des mesures introduites en France par le gouvernement de Vichy sous l'occupation allemande. Avant l'ultime bombardement de Magdeburg le 17 avril 1945, devant l'avancée des troupes russes et la terreur qu'elles inspiraient à son détachement de sentinelles allemandes en pleine déroute, cette interminable période de captivité s'achève pour Léon Noguéro le 2 mai 1945, libéré par les américains, dans le Nord de l'Allemagne, à Helm (Mecklembourg-Poméranie), à 90 km au sud-est de Hamburg.

04/2017