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La folie du moment

Extraits

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Littérature française (poches)

La folie du moment

L'amour fou, puis... un trou de mémoire terrifiant, comme une éclipse où tout est soudain plongé dans le noir, et Philippe ne sait plus... A-t-il réellement essayé de tuer Cécile, sa femme ? Dans la cellule qu'ils partagent à la Santé, le Parfumeur, séduit par cet étrange compagnon qui ressemble si peu à un meurtrier, tire Philippe de son état de torpeur, l'entraîne sur le chemin du souvenir, l'oblige à se dévoiler. Alors que les jours s'égrènent, immuables, d'une terrible lenteur, entre parloirs, promenades et brimades, les deux hommes parlent, s'observent, se défient. Peu à peu naît, dans cet espace confiné, une autre histoire d'amour, " ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre "...

08/1996

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Littérature étrangère

Un dernier moment de folie. Nouvelles oubliées

Après Onze histoires de solitude et Menteurs amoureux, Un dernier moment de folie est le troisième recueil des nouvelles complètes du grand Richard Yates. Il rassemble neuf histoires non publiées de son vivant, sans doute les plus belles qu’il ait jamais écrites. Neuf histoires qui se déroulent dans les années 1950, neuf instantanés de vies qui en disent long sur le destin de leurs personnages, toujours aussi déconcertés par l’existence. Dans ce recueil moins ouvertement autobiographique que Menteurs amoureux, on retrouve par touches certains de ses sujets favoris, l’ancien combattant revenu brisé de la Seconde Guerre mondiale, la mère qui rêve d’une autre vie, la fascination naïve de tous pour l’Europe, mais on découvre aussi de nouveaux motifs, de nouvelles figures, comme cette petite fille qui fait l’amère expérience de l’arbitraire (Une chose bien à soi) ou bien ce contrôleur de gestion d’une firme new-yorkaise qui reçoit une cruelle leçon de management (Le Contrôleur des finances et le jeune loup). On reconnaît surtout cette patte d’entomologiste qui permet à Yates de croquer en quelques lignes les déconvenues de ces losers magnifiques : il raconte avec une rapidité et une précision prodigieuses les blessures narcissiques subies par ses personnages, que ce soit lors d’un dîner où chacun raconte sa guerre ou lors d’une réunion entre collègues où l’on vante sa carrière, au cours d’une convalescence forcée ou le temps d’une nuit avec un inconnu en uniforme. Tous se voudraient plus brillants, plus courageux, plus séduisants, plus forts. Humains, trop humains. Invariablement, leurs histoires serrent le coeur… mais ravissent l’âme.

10/2014

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Littérature française

La gravité du moment

"Sur le toit d'ardoises déchaussées, un promontoire en fer s'élançait tel un plongeoir vers la vieille ville. Je m'approchai et déchiffrai l'inscription sur le panneau en contreplaqué : "Pas plus d'un suicide par jour" . C'est avec une bonne pincée d'humour grinçant qu'Iris Petitjean évoque dans cette dystopie universitaire le sort vacillant d'étudiants mélancoliques. Attention risque de chutes ! La nouvelle est illustrée par des croquis de Mireille Choubrac, prélevés dans ses carnets de déambulation. La réalité s'estompe alors, se déforme, au gré des intuitions laissant place à l'étrangeté, à l'absurde, à l'énigme, aux équilibres si fragiles, comme un écho à l'univers de " ""La gravité du moment" .

02/2023

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Romans, témoignages & Co

La grâce du moment

Il y a six mois, la vie d'Achille, 17 ans, a vacillé. Sa mère est morte brutalement. Depuis, il cohabite avec un père inconsolable, sans pouvoir lui parler. Achille essaie de continuer à vivre le plus normalement possible entre ses amis, le lycée dont il sèche les cours, les soirées, la musique, la colère et la tristesse. Et puis un jour, il y a Nicolas. C'est le frère de sa meilleure amie. Nicolas est aussi solaire qu'Achille est angoissé. Nicolas c'est l'inconnu et la découverte du désir. Achille va se laisser entraîner avec lui dans une histoire d'amour, qui le fait passer par tous les états, incertitude, peur, jalousie, libération... Un premier roman qui renouvelle le genre de la romance et sait captiver son lecteur.

06/2023

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Livres 3 ans et +

L'école à la folie : La vérité sur ma folle école

- Henri, tu veux bien faire visiter l'école à ta nouvelle camarade ? - C'est que... il n'y a pas grand-chose à voir... Pas grand-chose à voir ? C'est vite dit ! Voilà les deux enfants embarqués dans une visite guidée inoubliable au cours de laquelle ils croiseront : une méduse géante, un dragon gardien de jouets, et même un arbre magique ! Un album déjanté sur la plus folle des écoles, par les cancres géniaux Davide Cali & Benjamin Chaud !

08/2019

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Philosophie

La folie

Et si le début de la sagesse était de renoncer à être sage ? Qui, sinon la folie, détourne du suicide les hommes dont la vie n’a aucun sens ? Qui d’autre défait les tyrans qu’elle a mis sur le trône ? Qui enseigne, comme la folie, à aimer le silence, à désirer ce qui ne dure pas, à parler légèrement des choses graves, à souffrir sans se plaindre ? La folie n’est pas seulement une objective pathologie, elle est aussi une prodigieuse réserve de sens et « notre vérité peut-être la plus proche », écrivait Michel Foucault. La folie est un passage qu’empruntent, en compagnie des meilleurs auteurs, les Nouveaux chemins de la connaissance.

10/2011

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Littérature française

La folie du jour

"Je ne suis ni savant ni ignorant. J'ai connu des joies. C'est trop peu dire : je vis, et cette vie me fait le plaisir le plus grand. Alors, la mort ? Quand je mourrai (peut-être tout à l'heure), je connaîtrai un plaisir immense. Je ne parle pas de l'avant-goût de la mort qui est fade et souvent désagréable. Souffrir est abrutissant. Mais telle est la vérité remarquable dont je suis sûr : j'éprouve à vivre un plaisir sans limites et j'aurai à mourir une satisfaction sans limites".

06/2002

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Ecrits sur l'art

La folie du regard

Dans la première partie de cet essai, Laurent Jenny, à travers les images de l'art, s'intéresse aux turbulences du regard. La diversité de ces images révèle en effet que le regard est loin d'être une donnée naturelle, simple et commune. Chaque époque, chaque artiste et chaque medium redessinent une extension différente du visible, et remodèlent des usages dans le champ très vaste qui est celui du visible. Il y a loin des figures paléolithiques superposées émergeant pour quelques rares initiés d'une matrice minérale enveloppante et secrète - aux tableaux luxueux, surchargés de symboles savants et d'allusions aux pratiques sociales que constituent les peintures du Quattrocento. Tout comme les peintures éloquentes de l'âge classique s'opposent, par leur discours implicite, au type de contemplation muette appelé par les tableaux "silencieux" de l'âge moderne, de Manet à Morandi. Ce n'est d'ailleurs pas seulement la connivence du regard avec l'intelligible qui se transforme, mais aussi son appel aux autres sens, notamment le tactile, ainsi qu'en témoigne encore aujourd'hui une oeuvre comme celle de Giuseppe Penone, qui cherche passionnément à étendre la sensibilité optique à la surface entière de la peau. Les technologies de l'image ont aussi leur part dans cette constante redéfinition du voir. La photographie a ainsi délibérément réduit le point de vue au monoculaire et astreint le regard à un battement, non sans effets temporels. A l'inverse, les spectacles immersifs de l' "atelier des lumières" , veulent produire l'illusion que le champ du regard est à la fois mouvant, sans bords et infini jusque sous nos pieds. Cependant le pari que fait Laurent Jenny, qui est aussi celui de l'art, c'est que toutes ces images si diverses nous parlent et nous atteignent au-delà des significations qui ont été celles de leur temps et des intentions de leurs auteurs, au-delà même des circonscriptions de regard qui les régissaient. C'est précisément leur dimension énigmatique qui aiguise notre attention à elles et découvre dans notre propre regard des régions ignorées. Cela ne va pas sans déchirure de nos habitudes perceptives, ni retentissement émotionnel et éthique. Et ce sont ces chocs dont Laurent Jenny s'efforce de rendre compte dans la patience de l'écriture. La seconde partie de cet essai propose donc une déambulation libre et subjective à partir d'images énigmatiques et un approfondissement de leur étrangeté. Laurent Jenny s'y interroge ainsi sur le trouble que produit la facture porcelainée et cruelle des Judith de Cranach ou sur la dimension secrètement apocalyptique d'un tableau supposément aussi galant que "La fête à Rambouillet" de Fragonard. Il questionne l'anachronisme optique des oeuvres "qui ne sont pas de leurs temps" , comme les huiles italiennes de Valenciennes ou de Thomas Jones. Il se penche sur les horizons obstinément bouchés de Courbet, qui font refluer le regard vers la matérialité épaisse des surfaces. Il cherche à comprendre la puissance du monde graphique de Seurat dont les figures "absorbantes rayonnantes" semblent dotées d'une pesanteur nocturne et solitaire intimement liée au monde chromatique restreint du noir et blanc. Il relève les stratégies de Matisse pour domestiquer au-dedans l'espace effrayant du dehors. Dans Louons maintenant les grands hommes, il confronte la sécheresse des photographies de Walker Evans, illustrant la vie nue des petits blancs pauvres d'Alabama et la prose incandescente d'Agee comme deux traductions de la même expérience visible. Et enfin il retrace les tourments de Giacometti vivant une forme de "folie du regard" en essayant vainement de saisir le visage de son modèle japonais Yanaihara. En définitive, à travers ces réflexions et ce parcours dans les images de l'art, il s'agit pour Laurent Jenny de rouvrir le champ du regard à son extension variable, à ses connivences passagères et à son essentielle indétermination.

03/2023

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Littérature française

La folie du pélican

L'histoire aurait pu donner lieu à un polar, mais là n'est pas le propos. Dans La Folie du pélican, l'écrivain fribourgeois Jean-François Haas dépasse largement le fait divers pour, au fond, signer un roman d'amour. Celui d'un père pour son fils, malgré tout. Au départ, non pas un, mais deux faits divers. Deux drames similaires aux Etats-Unis. D'un côté l'affaire Whitaker en 2003, un jeune homme a commandité le meurtre de ses parents et de son frère. Le père a survécu et s'est battu pour que son fils échappe à la peine de mort. Dans l'affaire, une fille a été arrêtée après avoir organisé le meurtre de sa famille. Dans le roman, l'histoire se déroule à Fribourg (aisément reconnaissable, mais jamais nommé) et dans les environs. Un soir d'été de 1998, une famille rentre chez elle et se retrouve face à un homme armé. Il tue la mère et le fils aîné, blesse le père (Simon) et le cadet (David). L'enquête révèlera que ce dernier a organisé l'assassinat. Il est condamné à vingt ans de prison.

 

#PrixdulivredelavilledeLausanne24

10/2022

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Psychologie, psychanalyse

La folie du transfert

Une folie, le transfert ? Faire d'un inconnu son amant, sa sœur, sa mère : une folie ? Une folie du mental, cette " vérité de l'amour " ? Et cette folie serait le ressort, le matériau même d'une cure ? Depuis Freud, c'est pourtant à cette folie que nous chaque fois que commence une cure. Folie, outil, ou même obstacle, le transfert se pense si peu aujourd'hui, qu'il faut à l'analyste, pour le supporter quotidiennement, inventer des fictions. Cette folie serait donc artiste courant de la pensée commune qui n'y voit plus qu'un mal nécessaire, pouvant donner à la psychanalyse de " forts maux d'estomac ", l'auteur s'attache à tisser ce fil logique de la cure, sans reculer devant la psychose.

09/2006

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Littérature française

La folie du calife

Qu'y a-t-il derrière les choses, derrière les mots, qu'y a-t-il derrière les œuvres ? Faut-il, à l'instar du Calife qui voulait plus de nudité encore, arracher la peau de la danseuse ? Impénétrables, les œuvres le sont parce qu'elles se rendent attentives à ce qui, dans toutes les langues, échappe au sens : cette chair des sons, des rythmes, des couleurs à quoi notre mémoire rattache ses expériences sensibles. Elles jouent de cette chair pour dire le rien-de-sens charnel qui se noue au plus sensé des langues. Elles traitent le corps de la langue comme un corps aimé. De ces corps à corps, comme dans l'amour, qui peut prévoir les jouissances et les douleurs ?

05/2001

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Romans, témoignages & Co

Passionnément, à la folie, à la folie

Mara, 17 ans, est un coeur d'artichaut. Elle vit de fantasmes, d'idylles et de coups de foudre à répétition jusqu'au jour où elle rencontre Jeremy. Jeremy, c'est LE bon. La preuve, dès qu'elle le voit, elle a des papillons dans le ventre. Mais quand Mara découvre que Jeremy lui ment, l'amour tourne à l'obsession dévorante. Elle perd pied au point de se faire peur à elle-même. Est-elle une love addict, comme sa mère qui vit recluse et sous médicaments chez ses parents ? Mara devra trouver son propre chemin pour se libérer et guérir, aux côtés d'alliées plutôt inattendues...

03/2021

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Fantasy

Le lys et le cyprès

La nuit tombe sur les plaines du Dartmoor lorsque Dolly Heaventon passe les portes de l'inquiétant Manoir Thrall. Jeune violoncelliste prodigue à la peau de porcelaine et aux yeux de rubis, envoyée au fin fond des Cornouailles pour trouver un remède à la terrible maladie qui la ronge, elle se voit mystérieusement abandonnée par l'attelage censé l'emmener à Port Isaac. Apercevant finalement un manoir au loin, elle y est accueillie par la ténébreuse et mélancolique lady Gwendolyn Thrall, unique habitante et propriétaire de la riche demeure. Alors que la nuit se poursuit, des liens se tissent, des vérités se dévoilent, des coeurs, des esprits, des corps et des âmes se confondent, se découvrent et se troublent...

06/2021

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Non classé

The Moment

Written representations of momentary phenomena such as the Fall, the kairos, epiphany, the nunc stans, the sublime, dialectical and historical moments of change and moments of deferral are always doomed to fail. However, representational failures at writing have always been turned into a performative success : more writing. The author's reading of the various textualizations of the moment is not historical, but genealogical (Foucault) and not typological, but economical (Derrida); it reveals the moment as an inevitable trope : the deconstruction of a representational moment in a given text reinscribes this moment as the text's performative momentum. This ever shifting meaning of the moment has been followed through literary and philosophical texts from Plato to Beckett.

11/1993

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Littérature française (poches)

Au moment voulu

" La nuit, dans le Sud, quand je me lève, je sais qu'il ne s'agit ni du proche, ni du lointain, ni d'un événement m'appartenant, ni d'une vérité capable de parler, ce n'est pas une scène, ni le commencement de quelque chose. Une image, mais vaine, un instant, mais stérile, quelqu'un pour qui je ne suis rien et qui ne m'est rien - sans lien sans début, sans but -, un point, et hors de ce point, rien dans le monde, qui ne me soit étranger. Une figure ? mais privée de nom, sans biographie, que refuse la mémoire, qui ne désire pas être racontée, qui ne veut pas survivre ; présente, mais elle n'est pas là ; absente, et cependant nullement ailleurs, ici ; vraie ? tout à fait en dehors du véritable. Si l'on dit : elle est liée à la nuit, je le nie : la nuit ne la connaît pas. Si l'on me demande : mais de quoi parlez-vous ? je réponds : alors, il n'y a personne pour me le demander ? "

11/1998

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Littérature française

Le moment du réveil

Sur fond de séparation, ce livre est un exil au pays des sentiments. Avec violence et douceur.

03/2022

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Littérature française (poches)

La folie originelle

La folie originelle est la chronique d'un cataclysme qui devra s'abattre, qui s'abat, qui s'est abattu, selon le mode récurrent, sur une ville, la ville formée d'air, de pierres, d'arbres et de gens, d'êtres humains vivant ensemble. Sans cesse, l'air circule. Les pierres se réchauffent puis tiédissent. Les arbres vieillissent. Les gens lavent les vitres de leurs fenêtres que salissent la pluie et la poussière ; ils sortent à l'extérieur et rentrent à l'intérieur. Et la terre, lestée d'un grain de nickel pur tourne sur elle-même et se propulse selon un cycle bien connu.

01/1991

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Littérature française

La folie Silaz

Odette Silaz vit dans le foutoir de sa maison patiemment constitué avec Do, son petit-fils qu'elle a élevé et qui, à vingt ans, se révèle un incapable. Sa mort donne libre cours aux vieilles querelles entre Carine, la mère de Do et Muriel, sa tante, au sujet de la disparition du père, Georges, il y a longtemps de cela. Au cimetière, le jour de l'enterrement, tout le monde veut croire encore au retour de Georges Silaz.

09/2008

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Littérature française

La folie corrida

Qu'est-ce que l'afición "a los toros" ? Qu'est-ce qu'un aficionado ? A quelle espèce étrange appartient cet individu ? Comment cette espèce se divise-t-elle, se partage-t-elle, se passionne-t-elle ? Est-il bon, en tauromachie, de célébrer d'abord les toros ou les toreros ? Y a-t-il danger à "intellectualiser" la corrida et à l'inonder de jus de cervelle ? Y a-t-il péril à la médiatiser ? Hommes et femmes sont-ils animés d'une afición semblable ou différente ? Doit-on s'indigner si les piques ne sont plus ce qu'elles étaient et, parfois, les cornes non plus ? Comment entre-t-on en aficíon ? Est-ce un chemin de croix ? L'aficionado français a-t-il trop de lectures ? Existe-t-il un "sang" gitan chez les toreros ? A ces questions, en gambadant et en liberté, au hasard d'impression et de quelques idées, Jean Cau répond dans La folie corrida.

05/1992

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Littérature française

A la folie

" Ce jour-là j'ai compris ce qui me troublait. Peut-être moins le spectacle de la douleur, de la déraison, du dénuement, que cette lutte qui ne s'éteint jamais, au bout d'un an comme de vingt, en dépit des traitements qui érodent la volonté et du sens de la défaite, ça ne meurt jamais, c'est la vie qui insiste, dont on ne vient jamais à bout malgré la chambre d'isolement et les injections à haute dose. Tous refusent, contestent, récusent, aucune folie ne les éloigne définitivement de cet élan-là. " Durant toute une année, Joy Sorman s'est rendue au pavillon 4B d'un hôpital psychiatrique et y a recueilli les paroles de ceux que l'on dit fous et de leurs soignants. De ces hommes et de ces femmes aux existences abîmées, l'auteure a fait un livre dont Franck, Maria, Catherine, Youcef, Barnabé et Robert sont les inoubliables personnages. A la folie est le roman de leur vie enfermée.

02/2021

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Ouvrages généraux

La folie Pastré

Lily ? Lily Pastré ? La Lily Pastré ? Célèbre auprès des mélomanes pour avoir été à l'origine du Festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, la comtesse Pastré (1891-1974) a été bien plus qu'un riche mécène. Voici le récit de la vie d'une grande excentrique, d'une grande généreuse, d'une grande amie des artistes, des années folles aux Trente Glorieuses en passant par le tourbillon de la Deuxième Guerre mondiale. Née à Marseille, héritière des célèbres apéritifs Noilly Prat, elle épouse un aristocrate et vit à Paris dans un entre-deux-guerres tourbillonnant de fêtes et de concerts. Sa passion première, c'est la musique. Elle est l'amie des plus grands compositeurs et interprètes du moment. Dans sa villa du sud de Marseille, elle reçoit des personnalités aussi diverses que Christian Bérard et Edith Piaf, Luc Dietrich et André Masson. Pendant la guerre, au risque de sa vie, elle cache et aide des musiciens juifs, tels Clara Haskil et Darius Milhaud, les sauvant d'une mort certaine. Elle apporte son soutien à l'Américain Varian Fry, qui a arraché des milliers de vies à l'occupant nazi. Dilapidant son immense fortune en transformant son domaine en une Villa Médicis du sud de la France, elle cofonde le festival d'Aix qui, à la sortie de la guerre, signifiait le retour de la France comme grande nation artistique. A travers le destin hors du commun d'une femme à la personnalité fascinante, c'est aussi une partie méconnue de l'histoire de Marseille qui revit. Lily Pastré incarne la démesure d'une cité au caractère insoumis depuis la nuit des temps et la liberté d'une Provence cosmopolite dont tant d'artistes sont tombés amoureux.

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Théâtre - Pièces

La folie Maupassant

Les dernières années de Guy de Maupassant furent très éprouvantes puisqu'il fut emporté par la syphilis. Le génial auteur de Bel Ami, Miss Harriet, Une vie, Mont-Oriol et de centaines de nouvelles perdit la raison tout comme son frère. Etait-ce une maladie congénitale ou le résultat de sa sexualité trépidante ? La pièce La folie Maupassant, s'appuyant sur des faits réels, imagine les derniers moments de la vie du romancier, se coule à l'intérieur de cette folie, et invente une femme, symbole de la centaine de femmes que Maupassant séduisit.

07/2021

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Littérature anglo-saxonne

La folie Almayer

Dans sa maison de Bornéo, Kaspar Almayer, homme d'affaires aigri et ruiné, songe au jeune garçon ambitieux qu'il était, à la femme d'ethnie malaise qu'il a épousée par cupidité, à sa fille métisse dont le coeur chavire dangereusement, à cette dernière expédition au coeur de la jungle qui peut-être le rendra enfin riche. Petitesse des folles ambitions, dureté des sociétés coloniales, mystérieuses beautés de la nature tropicale, La Folie Almayer est un texte foisonnant et superbe.

09/2021

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Littérature française

A la folie

Elle n'a pas de nom. Elle pourrait être vous, votre meilleure amie, une voisine ou quelqu'un que vous connaissez. Elle a changé. Pourtant vous savez que dans le fond elle existe toujours, emprisonnée dans les limbes Et elle n'en sortira que par sa propre force. Un combat à la vie ou la mort, la raison ou la folie, la vérité ou le mensonge, la réalité ou la manipulation. Elle est forte, drôle et a de la personnalité, ce qui en a fait la proie idéale d'un psychopathe pervers narcissique. Elle sait qu'il y a une seule et unique façon de s'en sortir. C'est avec humour, dérision et des moments touchants, qu'elle surmontera les difficultés d'une relation hautement toxique.

11/2021

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Sociologie

Nanterre la folie

" En ce temps-là, on prenait le train à Saint-Lazare. Je guettais au carreau, craignant de rater la gare, mais non, elle était inratable, avec son nom de jadis et sa précision des temps modernes : " Nanterre-La Folie, Complexe universitaire ". On était en 1972 et devant moi s'ouvrait un avenir prometteur d'enseignante et de chercheur à l'université. Pourtant, en 1997, après vingt-cinq ans de service, j'ai besoin de partager mes conclusions et mes interrogations sur une situation qui fait problème à l'échelle de la France entière et de l'Europe aussi bien. En ces temps de chômage, que transmettons-nous, pour quoi, pour qui ? Ce complexe universitaire docte, lourd et aveugle, face à une jeunesse avide d'un savoir qu'elle découvre mais qu'elle ne sait pas par quel bout prendre - faute peut-être de projets qui la fassent rêver -, quelles en sont donc la mission et l'âme ? Si on allait voir de plus près pour faire le point et savoir où nous en sommes avant de décider où nous allons ? " N.D. Nelcya Delanoë goûte Lewis Carroll au point de s'identifier dans ce livre à un personnage de son cru baptisé Alice B.Furax. C'est dire que l'humour et la liberté de ton lui son chers. Pour autant, l'ouvrage apporte une réflexion solide et sérieuse sur l'étau dans lequel se trouve prise l'université française, entre massification et démocratisation.

06/1998

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Littérature française

La petite folie

Anna et Sara se sont connues enfants. Anna est comédienne. Sara est écrivain. Ou plutôt elle a écrit un livre. Depuis, rien ne va plus. Ecrasée par un mal indéfinissable, elle s'est peu à peu retirée de tout et pour finir d'elle-même. Elle persiste pourtant à nier jusqu'au nom de sa maladie. Elle lui en trouvera un autre: ce sera "la petite folie". Récit étrange et poétique d'une disparition, d'un ravissement dans l'imaginaire, La Petite Folie alterne les voix de deux jeunes femmes assises à tour de rôle dans le cabinet d'un psy. Sara raconte ce qu'elle vit. Anna raconte Sara. Mais qui est vraiment Anna? Et si la petite folie n'était pas ce qu'elles croyaient?

01/2009

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Littérature étrangère

A la folie

Stella ne fait jamais rien à moitié. Quand elle peint, elle prend les couleurs les plus fortes. Quand elle rencontre des producteurs célèbres qui cherchent à l'exploiter, elle les envoie promener. Et quand elle aime, c'est pour toujours. Pourtant, Pascal l'a quittée. Le choc fut rude qui l'a conduite en hôpital psychiatrique à Laval. Elle s'y est un peu reconstituée et y a trouvé une amie, Goli, urge Iranienne avec qui elle partage à présent un appartement à Paris, havre de paix contre tous les gens un peu trop normaux. Tout irait relativement bien si, soudain, après dix-sept ans d'absence, surgi de nulle part, quelqu'un ne frappait à sa porte. Son père. Pas n'importe quel père : un gitan, un affabulateur magnifique, prêt à tout et pourtant si démuni. Comprendra-t-il qu'il fut la première désillusion d'une petite fille ? Reconnaîtra-t-elle dans sa folie celle de ce père absent et excessif ? Heureusement, il y a l'éclipse solaire, cette ambiance de fin des temps et cette excursion surréaliste entreprise par des êtres pas comme les autres. L'auteur atteint dans ce livre le sommet de son art où se rejoignent, dans une même force d'écriture, le rire et l'émotion. On n'est pas prêt d'oublier ce Renato, ses fanfaronnades, ses lubies et ses touchantes faiblesses, sa ténacité et sa difficulté à être père. " Sono pazza di te", " je suis folle de toi ", dit le titre italien du roman. On comprend pourquoi.

02/2002

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Policiers

La folie Forcalquier

"C'était un alignement, de cinq cadavres dans un ordre parfait. A égale distance les uns des autres, les orteils dressés vers le ciel, les paletots reboutonnés, même s'il était patent qu'ils eussent subi quelque désordre, les mains ouvertes dans le prolongement des bras collés au corps, les yeux fermés et tous comme au garde-à-vous. On avait dû profiter de ce qu'ils étaient encore chauds pour procéder à cette mise en scène." Crime politique, affrontement entre bandits de grand chemin ou implacable vengeance ?

01/2000

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Critique littéraire

La folie Baudelaire

C’est « la vague Baudelaire » et ses effets dans l’art et la littérature que Roberto Calasso analyse et raconte ici avec l’érudition et le talent narratif qui sont les siens. S’appuyant sur un réseau enchevêtré de citations et de rapprochements, le grand écrivain italien nous propose de déambuler dans un Salon imprévisible où seraient exposées des images de toutes sortes, il nous fait circuler dans les méandres de ce système nerveux qui s’appelait Baudelaire, il nous introduit, enfin, dans un monde réel ou fantasmé peuplé par des personnages comme Ingres, Delacroix, Manet, Courbet, Sainte-Beuve, Flaubert, Rimbaud, Mallarmé, Lautréamont, Degas, Valéry… La Folie Baudelaire se constitue autour d’un emblème qui remonte a Sainte-Beuve : « M. Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l’extrémité d’une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu, un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l’Edgar Poe, où l’on récite des sonnets exquis, où l’on s’enivre avec le haschisch pour en raisonner après, où l’on prend de l’opium et mille drogues abominables dans des tasses d’une porcelaine achevée. Ce singulier kiosque, fait en marqueterie, d’une originalité concertée et composite, qui, depuis quelque temps, attire les regards à la pointe extrême du Kamtchatka romantique, j’appelle cela la Folie Baudelaire. L’auteur est content d’avoir fait quelque chose d’impossible, là où on ne croyait pas que personne pût aller ». L’enjeu de ce livre est de montrer, avec le maximum de précision possible, que cette Folie attrayante, désolée et dangereuse eut, après Baudelaire, bien d’autres visiteurs, puisque finalement ce lieu se révélera coïncider avec le territoire de la littérature absolue.

10/2011

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Littérature française

La folie enchaînée

Il y a encore des pays merveilleux pour riches occidentaux qui éloignent et enchaînent leurs malades mentaux. Une équipe dirigée par une femme merveilleuse essaie de leur rendre leur humanité par une approche ethno-culturelle.

03/2015