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La fin de l'eurolibéralisme

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Economie

La fin de l'eurolibéralisme

Le « non » Français à la Constitution européenne claqua comme une gifle magistrale des simples citoyens aux élites tellement assurées de leur domination qu’elles n’hésitèrent pas à manifester leur mépris pour une opinion populaire présumée vulgaire. De là à dire que ce vote historique n’exprime qu’un décalage entre l’élite informée et le peuple dépassé par un monde qu’il ne comprend plus, il n’y a qu’un pas. De là à croire que ce « non » ne débouche sur rien, car il n’y a pas d’alternative au « modèle » euro-libéral, il n’y a aussi qu’un pas. Mais ce sont deux faux pas que le livre de Jacques Sapir entreprend de corriger. Au-delà du « non » français, ce livre bref, décapant, savant et pourtant facile à lire, va aux fondements mêmes du décalage entre le peuple du « non » et l’élite du « oui ». Jacques Sapir démonte tous les non-sens économiques sur lesquels repose le discours euro-libéral dominant. Dans une forme accessible, il explique comment les résultats de la science économique réduisent à néant le culte de la concurrence libre et non faussée sur lequel repose la construction européenne depuis vingt ans. Il met en lumière la « nouvelle trahison des clercs » unis pour le « oui ». Leurs argumentaires, mélanges d’attaques haineuses et de lieux communs erronés, témoignent d’une profonde crise intellectuelle et du mépris pour la démocratie. Une fois démontrées l’absurdité du discours euro-libéral, l’auteur peut présenter les fondements d’un modèle alternatif pour l’Union européenne : l’économie mixte organisée plutôt que l’économie de marché dérégulée.

01/2006

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Ouvrages généraux

Fin de l'histoire, fin de la géographie

Les discours sur la fin de l'histoire, dominants à la fin du siècle dernier, ont laissé place aux discours marquants la fin de la géographie, à l'urgence climatique et à l'effondrement. Ces considérations s'enracinent dans l'histoire de la philosophie, chez Montesquieu en particulier. La mondialisation et les multiples crises (économique, sociale, politique et sanitaire) que nous traversons, nous imposent un nouveau questionnement pour nous resituer historiquement et géographiquement ; ces deux dimensions étant, de plus, inséparables. La géographie conceptualisant l'espace rend intelligible la temporalité historique. Peut-on pour autant entériner la fin de l'histoire ou de la géographie, la contraction d'un monde englouti par les nouvelles technologies et les moyens de communication instantanés ?

04/2021

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Critique

Le fil sans fin

"Nous autres, enfants de l'Europe des riches, qui a produit Auschwitz, nous qui passons pour des êtres civilisés, vivant dans une paix apparente depuis plus de soixante-dix ans, nous pensions être sortis de tout cela. Et aujourd'hui que le monde en est réduit au sauve-qui-peut, aujourd'hui que la grande fuite a commencé, nous sommes encore tout imprégnés du sentiment déraisonnable d'être étrangers aux désastres qui nous environnent". Face à tant de violence destructrice, d'où pourrait bien venir un élan de reconstruction de l'Europe ? Qu'y a-t-il encore d'authentique dans un Occident submergé par le matérialisme ? Pourrons-nous nous rétablir sans avoir besoin d'autres guerres et catastrophes ? A l'urgence de ces questions, Paolo Rumiz cherche une réponse dans les lieux et parmi les personnes qui continuent de tenir le fil des valeurs essentielles. Ce sont les disciples de Benoît de Nursie, le saint patron de l'Europe. Rumiz les a cherchés dans leurs abbayes, de l'Atlantique aux rives du Danube, des lieux plus forts que les invasions et les guerres. A l'heure où les semeurs d'ivraie tentent de déchirer l'utopie de leurs pères, les hommes qui y vivent selon une "règle" plus que jamais valable aujourd'hui nous disent que l'Europe est, avant tout, un espace millénaire de migrations.

08/2022

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Littérature érotique et sentim

La fin de l'été

Emily a entrepris un long voyage en solitaire, qui l'a emmenée des quartiers chics londoniens à travers l'Asie du Sud-est, sac au dos, à l'aventure pendant plusieurs mois. Lorsqu'elle arrive sur île de Ko Samui et pose ses bagages chez Marianne, une Britannique un peu originale qui tient une maison d'hôtes sur la plage, elle est loin de s'attendre à tout ce qu'elle finira par y trouver. De son côté, Marianne va vite s'apercevoir que la jeune femme n'est pas une cliente comme les autres, mais la source d'un chaos sensuel qu'elle pensait n'appartenir qu'au passé, et qui risque de la forcer à réexaminer ses choix de vie recluse. La fin de l'été marquera-t-elle le début du bouleversement de deux existences ? Le roman d'une rencontre érotique magnifiquement mise en valeur par son décor paradisiaque, qui ne délaisse pas les questions essentielles à travers des personnages bien dessinés.

09/2019

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Sociologie

La fin de l'hospitalité

Depuis l'Antiquité, l'hospitalité est l'une des valeurs traditionnelles de l'Europe. Aujourd'hui, pourtant, devant l'arrivée d'exilés fuyant des conditions de vie insupportables, le continent se mue en forteresse. Une vertu fondatrice de notre humanité est-elle en train de disparaître ? Pour la première fois, deux philosophes s'emparent de la question de l'hospitalité. Ils associent la réflexion à l'enquête de terrain, défendant le principe d'un "reportage d'idées" qui les mène dans la "jungle" de Calais, à l'aéroport de Tempelhof à Berlin, dans les nombreux camps de réfugiés présents dans toute l'Europe. Refusant l'idéalisme comme le cynisme, ils posent les jalons d'un "réalisme de l'hospitalité": parce qu'elle est une épreuve existentielle pour les hôtes comme pour les arrivants, celle-ci ne peut être que collective, donc politique.

05/2018

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Littérature érotique et sentim

La fin de l'été

La vie de Deanna ne tient plus vraiment ses promesses : mariée depuis vingt ans à Marc-Edouard, bel avocat français, elle se sent délaissée et se réfugie dans la peinture. Alors que sa fille et son mari sont en Europe, elle rencontre, sur une plage de San Francisco, Ben, directeur d'une grande galerie d'art. Le temps d'un été, Deanna retrouve des émotions qu'elle croyait perdues, jusqu'au jour où la réalité la rattrape...

05/2015

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Sociologie

La fin de l'hospitalité

Nous avons parcouru l'Europe, de la "Jungle" de Calais au centre de réfugiés caché dans les hangars de l'aéroport de Tempelhof à Berlin. Nous avons vu des barbelés prospérer dans les prairies. Des murs pousser comme des champignons. Nous avons vu l'étranger cesser d'être un hôte pour devenir un ennemi, un barbare qu'il faut éloigner, repousser, ne plus voir. Toutes les civilisations anciennes s'accordaient sur un point : faire de l'étranger un hôte. Nous sommes en train de faire l'inverse, de transformer l'hôte en étranger. Jusqu'à quand ?

01/2017

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Policiers

La fin de l'histoire

Juan Belmonte a déposé les armes depuis des années, il vit en Patagonie près de la mer avec sa compagne, Verónica, qui ne s'est pas encore complètement relevée des tortures qu'elle a subies sous la dictature de Pinochet. Mais les services secrets russes qui connaissent ses talents de guérillero et de sniper vont le forcer à leur prêter main forte. À l'autre bout du monde, un groupe de cosaques nostalgiques a décidé de libérer le descendant du dernier ataman, Miguel Krassnoff. Fils des cosaques russes qui ont participé à la Deuxième Guerre mondiale dans les régiments SS, Krassnoff est devenu général de l'armée de Pinochet, avant d'être emprisonné à Santiago pour sa participation à la répression et à la torture pendant la dictature militaire. Et Belmonte a de bons motifs de haïr "le cosaque", des motifs très personnels. De la Russie de Trotski au Chili de Pinochet, de l'Allemagne d'Hitler à la Patagonie d'aujourd'hui, La Fin de l'histoire traverse le XXe siècle tout entier.

03/2017

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Littérature française

La fin de l'art

La fin de l'art / Remy de Gourmont Date de l'édition originale : 1925 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Policiers

La fin de l'innocence

Dans une banlieue tranquille du Midwest dans les années 80, Lizzie, 13 ans, et sa voisine Evie Verver sont inséparables. Elles partagent tout, de leurs maillots de bain à leurs crosses de hockey sur gazon. Elles vivent dans l’ombre de la grande sœur d’Evie, Dusty, qui leur fait entrevoir le pouvoir de la séduction. Pour Lizzie, la maison des Verver est le paradis avec à sa tête le père, tellement gentil et charismatique. Un jour, Evie disparaît. Le seul indice : la voiture que Lizzie a aperçue plus tôt dans la journée. La panique gagne rapidement cette tranquille communauté et tout le monde se tourne vers Lizzie. Sait-elle quelque chose ? Evie aurait-elle pu monter de son plein gré dans la voiture d’un homme ? Lizzie, rongée par la curiosité et le désir de sauver les Verver de l’anéantissement, essaie de comprendre ce qui a pu arriver. Elle passe ses journées avec M. Verver, sous le choc, et ses nuits à arpenter le quartier pour trouver des indices. Hantée par la disparition d’Evie, émoustillée par la place centrale qu’elle occupe dans les recherches, Lizzie découvre qu’elle est loin de tout savoir sur sa meilleure amie.Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Maillet

05/2012

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Science-fiction

La fin de l'éternité

Promu au rang de Technicien dans la hiérarchie de l'Eternité, Andrew Harlan est chargé de manipuler les réalités temporelles, pour le bien de l'Humanité. Au cours de sa mission, il rencontre la curieuse Noÿs Lambent, une "Temporelle", quoique éternelle coquette, suivant la mode du 482e siècle. Se mêlent alors, dans une quête éperdue, désir de temps et désir d'Eternité. Mais Harlan peut-il protéger Noÿs des changements de réalité sans défier les lois qu'impose l'Eternité aux Temporels ? Ne signe-t-il pas ainsi la fin des "Eternels" ? Avec ce roman, Isaac Asimov nous offre une grande histoire d'amour, aux prises avec l'Eternité, et le plus inattendu des préludes au cycle de Fondation.

03/2016

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Philosophie

La fin de l'autorité

Fragilisation de l'école, montée de l'individualisme, expérience toujours plus problématique de la parentalité : jamais les modèles d'après lesquels les adultes exercent leurs responsabilités à l'égard des enfants ne sont apparus aussi énigmatiques. Ni la posture réactive - il faut réarmer les formes anciennes de l'autorité - ni le discours progressiste - on ne doit à aucun prix brader les libertés acquises - ne s'attaquent frontalement à la question décisive : les formes de pouvoir qui, dans les sociétés traditionnelles, ont fonctionné sur le mode de l'autorité (éducative, mais aussi politique, judiciaire, médicale) sont-elles encore compatibles avec la logique de la démocratie ? Si l'exercice de l'autorité consiste à conférer au pouvoir une dimension mystérieuse qui le rende indiscutable, la crise de l'autorité n'est-elle pas inhérente aux sociétés qui considèrent qu'aucun pouvoir n'est légitime s'il n'a obtenu l'adhésion de ceux sur qui il s'exerce ? Curieusement, nos sociétés n'ont pas encore tiré toutes les conclusions de la conviction qui constitue leur pari le plus audacieux. Entre l'appel réitéré à réactiver purement et simplement l'autorité et l'affirmation illimitée des formes les plus spontanées de la liberté, cet essai tente d'ouvrir une voie originale : les interrogations qui traversent aujourd'hui la famille, l'école et plus généralement tous les lieux de pouvoir n'appellent-elles pas surtout à repenser les pouvoirs, voire à les consolider sur des bases renouvelées ?

05/2011

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Lecture 6-9 ans

La fin de l'histoire

C'est le congrès annuel des Fins des histoires. Toutes les fins des livres sont là: les joyeuses, les tristes, les sérieuses, les courageuses... Toutes ? Vraiment ? Non ! Dans un vacarme terrible, la porte d'entrée s'ouvre pour laisser passer une affreuse Fin qui n'avait pas été invitée...

08/2018

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Histoire internationale

La fin de l'Europe

L'échec du référendum marque-t-il la mort de l'Europe ? Non. Y aurait-il donc un bon usage du " non " ? Oui. Telles sont les deux réponses qu'apporte, dans cet essai lucide et passionnément européen, Renaud Dehousse, un des connaisseurs les plus subtils de la machine européenne. Pour lui, les Européens ont toujours adhéré à l'Europe tant que celle-ci s'efforce de régler des problèmes concrets. En revanche, ils s'en détachent quand on les invite à débattre de problèmes institutionnels que, à tort ou à raison, ils perçoivent de manière abstraite ou inquiétante. Tant qu'il n'y aura pas de peuple européen, il ne servira à rien de proposer une constitution à l'Europe. Plutôt donc que de nous lamenter, avançons. Renouons avec des projets concrets et défaisons-nous des idées toutes faites. Celles qui voudraient que le couple franco-allemand donne le " la " à un continent aujourd'hui plus diversifié ou qui, à l'inverse, craignent une hégémonie britannique pourtant bien improbable. Cet essai bouscule tous les conformismes sur l'Europe, conformismes dont on a pu mesurer la puissance pendant le débat référendaire. Raison de plus pour prêter attention à ce livre.

10/2005

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Violence

La fin de l'impunité

"Jamais le souvenir des femmes que j'ai entendues à la barre comme victimes de viols ne m'a quittée. Je revois leurs visages en leurs contours, leurs regards apeurés ou en colère. J'ai pensé à elles et à toutes celles succombées sous les coups de leurs agresseurs lorsque j'ai accepté en mai 2022 d'être chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes. C'est habitée de l'histoire de chacune d'entre elles que j'ai exercé cette mission, convaincue de la nécessité de faire de la lutte contre les violences faites aux femmes le premier pilier de l'égalité entre les femmes et les hommes. Nous n'en finirons pas avec l'impunité sans une révolution culturelle, sociale, juridique et judiciaire qui permette à la société tout entière de prendre pleinement conscience de ce qu'est la violence faite aux femmes, de la combattre sous toutes ses formes, de la réprimer de manière certaine et efficace". Comme magistrate puis comme ministre, Isabelle Rome s'est engagée avec ferveur dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Dans ce livre, qui mêle témoignage et et propositions concrètes, elle poursuit le travail entrepris au gouvernement et plaide pour une révolution judiciaire et juridique, qui elle seule permettra d'éradiquer les violences faites aux femmes. Parmi ses propositions marquantes : l'inscription dans la loi de la notion de féminicide et de contrôle coercitif, l'accompagnement financier des familles des victimes et l'introduction non-consentement dans la définition du viol.

02/2024

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Essais généraux

La fin de l'eau ?

Allons-nous vers la fin de l'eau ? Ou du moins de l'eau potable facilement disponible et bon marché ? Jusqu'aux récentes sécheresses connues par l'Europe et les Etats-Unis, les grandes puissances mondiales ont eu tendance à penser que le manque d'accès à l'eau était surtout un problème de pays pauvres. Mais en raison du réchauffement climatique et de la surexploitation par les activités humaines, la moitié de la population mondiale est désormais exposée à la rareté de cette ressource vitale. Dans le monde entier, les tensions sociales liées à l'accès à l'eau se font de plus en plus ressentir. Jusqu'il y a peu, l'eau faisait rarement la une des médias. Pourtant, sa gestion devrait arriver en tête des sujets les plus essentiels. Les solutions existent, mais les gouvernements ont pris beaucoup de retard. Cet ouvrage dresse la liste des actions à mener d'urgence avant que la modification du cycle de l'eau déjà à l'oeuvre n'entraîne des conséquences catastrophiques. Simon Porcher est professeur des universités en sciences de gestion à l'Université Paris Panthéon-Assas. Ses travaux portent sur la gestion et la tarification des services publics de l'eau. Il est l'auteur de plusieurs articles publiés dans les meilleures revues académiques et a co-dirigé l'ouvrage collectif Facing the challenges of water governance.

03/2024

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Critique littéraire

Fins de la littérature. Tome 1 : Esthétiques et discours de la fin

Les discours sur la "fin" de la littérature se multiplient. Les uns déplorent la perte de son aura sociale, l'affaiblissement de son lectorat et préfèrent avec nostalgie les écrivains d'hier à ceux d'aujourd'hui. Les autres évoquent les menaces qui pèsent sur le livre et s'inquiètent de son avenir numérique. Ce flot critique réactive complaisamment une tonalité crépusculaire propre aux fins de siècle. En renouant avec les esthétiques du déclin, il rejoue la prophétie hégélienne d'une mort de l'art. Mais il pointe également ce qui menacerait notre temps : la dissipation de l'héritage humaniste, de l'exigence intellectuelle et de l'esprit critique dans un monde qui abandonne la culture au spectacle et au marché. Il était temps d'interroger ces discours, d'en peser les arguments, les enjeux et les références. Porteurs d'une idéologie ou d'une représentation singulière de la littérature, ne perpétuent-ils pas, en ce début de XXIe siècle, un geste de "l'adieu" volontiers repris par les écrivains eux-mêmes ? A moins que la littérature présente ne cherche désormais à se figurer comme survivante : une littérature d'après la fin ? Avec les contributions de Arno Bertina, Olivier Bessard-Banquy, Gilles Bonnet, Emmanuel Bouju, Martine Boyer-Weinmann, Claude Burgelin, Michel Deguy, Laurent Demanze, Alexandre Gefen, Bertrand Leclair, Marielle Macé, Daniel Martin, Jean-Pierre Martin, Laurent Nunez, Pierre Ouellet, Pierre Senges, John Taylor, Dominique Viart, Tanguy Viel, Nelly Wolf. Ouvrage publié avec le soutien de l'Institut universitaire de France, l'Ecole normale supérieure de Lyon, la région Rhône-Alpes.

03/2012

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Science-fiction

In fines In fine. A la fin des frontières

Vous allez rentrer dans un monde que vous ne pourrez plus quitter, tant les personnages sont attachants, tant l'approche scientifique est recherchée et accessible, tant l'histoire est prenante et plein de rebondissements inattendus. Vous allez rentrer dans un nouveau monde où tout est possible... Quelles limites atteindront les progrès technologiques des terriens ? L'impossible est toujours repoussé, chaque jour, chaque minute... On peut se prendre à rêver que la science révèlera les plus grands secrets de l'humanité, peut-être même des religions et finalement ceux de nos origines universelles. Ni Larry, Henri ou tout autre protagoniste de cette aventure n'aurait pu imaginer la portée de leur découverte. Bien sûr, ils avaient compris qu'ils étaient à l'orée d'une nouvelle ère pour l'humanité... Mais ce qu'ils ignoraient encore, c'étaient le retentissement universel qui en découlera et qui changera " les humanités " à tout jamais. De la SF, de l'anticipation, des éclats de rire, des larmes, de la philosophie entre les lignes, une pincée d'existentialisme, un autre regard, de l'amour et du rêve vous vous apprêtez à plonger dans In fines In fine... Bon Voyage.

08/2022

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Science-fiction

À la fin de l'hiver

La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d'années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L'Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l'abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

03/1996

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Philosophie

La fin de l'exception humaine

L'unité de l'humanité est celle d'une espèce biologique que nous ne saurions extraire de l'ensemble des formes de vie non humaine qui constitue bien plus que son "environnement". A ce constat désormais incontestable, les sciences humaines et sociales opposent néanmoins la thèse de l'exception humaine : dans son essence propre, l'homme transcende à la fois la réalité des autres formes de vie et sa propre "naturalité". Le philosophe pose qu'Homo est un "moi" ou un "sujet", radicalement autonome et fondateur de son propre être ; le sociologue tient que cette transcendance se situe dans la société, par essence "anti-naturelle". L'anthropologue affirme, lui, que seule la "culture" (la création de systèmes symboliques) constitue le propre de l'homme. L'humanité s'inscrit dans la vie grâce à des visions globales du monde et à des savoirs empiriques morcelés. La thèse de l'exception humaine est une vision du monde. Son coût, au regard de sou utilité supposée, est exorbitant - l'impossibilité d'articuler les savoirs empiriques assurés en une vision intégrée de l'identité humaine qui conjugue les sciences de la culture et les autres connaissances concernant l'homme.

09/2007

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Romans historiques

La fin de l'homme blanc

Le décor de la Belle époque était truqué. L'appétit de vivre, le raffinement, un étonnant progrès scientifique et technique, masquaient mal les terribles conflits qui agitaient la France, l'Europe et la planète. A Paris et dans le monde, un groupe de jeunes gens tâche d'y survivre et d'y vivre, la belle et libre Hortense, Jean, le journaliste, Jacques, le marin, Nicolas le jeune russe cosmopolite, Egon, le Juncker philosophe. L'intensité même de leurs illusions les mènera dans le mur, ou plutôt au naufrage, puisque la lumière du désastre de Tsou Shi Ma éclaire la fin de ce terrible roman historique. 1905 amène 1914 et 1917, la guerre et la révolution d'où sortira la fin de l'homme blanc. Perdue dans l'histoire, l'héroïne éprouve la terrible angoisse des civilisations mort-vivantes : se trouver niées et calomniées par leurs héritiers.

10/2018

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Littérature française

Exitium, la fin de l'Ordre

" Exitium ", écrit en lettres d'or, effraie le Sénéchal. Sur la feuille de papier, qu'il tient dans sa main, le mot est lancé qui annonce la fin de l'ordre de la Commanderie templière de Sicile. Près de mille ans d'histoire risquent de disparaître. Qui veux détruire la chrétienté ? Qui veux infiltrer l'ordre dépositaire du trésor des Templiers ? Comment le Sénéchal pourra-t-il survivre à la mort physique et à l'amour de Céline, cette femme, soldat de Dieu, qui pourrait trahir cet amour et assassiner pour son mentor ? Et le Grand Maître peut-il défendre de l'intérieur les secrets, la richesse et les valeurs de l'Ordre ?

02/2019

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Sociologie

La fin de l'étudiant étranger

Derrière ce titre en apparence provocateur se profile une thèse dont Serge Slama nous convainc, au fil des pages, de la justesse, apportant ainsi une contribution majeure à la connaissance d'un pan trop souvent négligé de la politique française d'immigration. Il ne s'agit pas de prétendre qu'il n'y aurait plus - ou qu'il n'y aura bientôt plus - d'étudiants étrangers dans les universités françaises, mais de montrer que la forme principale et traditionnelle des migrations étudiantes disparaît progressivement pour faire place à des formes nouvelles. De 14 % des étudiants inscrits dans les universités il y a une dizaine d'années, le pourcentage d'étudiants étrangers est tombé à 9 % en 1993. Autrement dit, on observe le passage d'une immigration étudiante de masse à une migration d'élites canalisées. Ce qui fait aussi la valeur, et l'intérêt de l'ouvrage, au-delà de la thèse soutenue, c'est la minutie et la rigueur avec lesquelles Serge Slama conduit à sa démonstration. Combinant avec bonheur les méthodes d'analyse de la science administrative et des politiques publiques et celles du droit administratif, Serge Slama montre comment la politique à l'égard des étudiants étrangers s'est progressivement fondue dans la politique générale face à l'immigration et la " maîtrise des flux migratoires ". La logique du soupçon a progressivement contaminé l'ensemble des acteurs administratifs.

11/1999

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Littérature étrangère

La fin de l'autre monde

Jeune et brillant doctorant en littérature française, Ludovico est attelé à la rédaction d'une thèse qui l'ennuie jusqu'au jour où il découvre l'existence probable d'une fin différente au roman utopique L'Autre Monde écrit par Cyrano de Bergerac en 1657. Se procurer la version inédite de cette conclusion lui assurerait une entrée fracassante dans la carrière universitaire et rachèterait sa morne existence de fils de bonne famille, désabusé, érotomane par cynisme et flirtant dangereusement avec l'alcoolisme. Il est à la fois le représentant et le témoin écoeuré du naufrage de sa génération, celle de l'Italie berlusconienne. Son seul îlot d'authenticité se trouve dans la relation complice qu'il entretient avec sa soeur cadette, Umberta, où se joue et se déjoue sans cesse, entre ironie et amour vrai, la tentation de l'inceste. «Un roman ambitieux, une encyclopédie des croyances et désillusions du temps présent, une analyse convaincante et scrupuleuse de l'asphyxie de l'Italie actuelle.» Daniele Giglioli, II Corriere della Sera.

02/2015

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Actualité et médias

La fin de l'illusion jacobine

Illusion Jacobine : où qu'ils vivent dans le monde, tous les hommes seraient les mêmes, devraient être soumis aux mêmes statuts, obéir aux mêmes règles. Au sein des nations, il leur faudrait ne pas se rassembler en fonction de leurs croyances et de leurs traditions, mais se fondre dans une communauté unique ; puisque, malgré leurs convictions et leurs histoires différentes, ils seraient identiques, l'idée même d'un choc des civilisations serait dangereuse, voire scandaleuse. La réalité est tout autre. L'uniformité obligatoire, c'est le mépris de la personnalité, le rejet de l'originalité des peuples et des civilisations. L'universalisme, c'est la générosité, le sentiment de la fraternité qui unit tous les hommes, au-delà de leurs différences ; il ne contredit en rien, tout au contraire, le respect de la diversité. Pour demeurer un acteur de l'Histoire, la France doit se fixer pour tâche d'y aider. jadis, elle a inventé pour l'humanité entière un idéal, le plus noble qui ait jamais été avec l'idéal chrétien, l'universalisme. Elle doit, pour le préserver, éviter qu'il ne soit confondu avec l'uniformité. C'est un défi autrement plus difficile à assumer que celui de se proposer aux autres en modèle.

01/2005

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Arménie

Arménie : la fin de l'Histoire ?

Une fois encore, l'Arménie est menacée dans son existence même : par ses problèmes économiques et politiques notamment ; par le conflit dans le Haut-Karabagh ; par l'indifférence d'un Occident polarisé sur la guerre en Ukraine. Jeune écrivain et éditeur d'Erevan, Rouben Ichkhanian propose ici - à la demande des éditions L'Inventaire - une brève histoire de l'Arménie du début du XXe siècle à nos jours, à travers l'histoire de sa famille. Les lieux en sont multiples : Haut-Karabagh, Kokand, Soumgaït, Bakou, Stepanakert, Erevan, Spitak, Moscou, de nouveau Erevan. Ils correspondent aux différents bouleversements qui frappent la région et le monde : Première Guerre mondiale, effondrement de l'empire de Russie et rattachement du Haut-Karabagh à l'Azerbaïdjan pour les grands-parents ; effondrement de l'URSS, pogroms anti-arméniens de Soumgaït, tremblement de terre de Spitak, conflit du Haut-Karabagh et terribles années 1990 pour les parents ; découverte de la littérature étrangère, notamment d'Umberto Eco, décès du père, débuts dans l'écriture, études à Moscou, création d'une maison d'édition, "révolution douce" d'Arménie (mars-mai 2018) pour le fils. En 2020 et 2022, le Haut-Karabagh s'embrase à nouveau. Et demain ?

04/2023

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Géopolitique

La fin de l'évidence occidentale

L'année 2022 aura ouvert dans le XXIe siècle une nouvelle situation internationale, caractérisée par la dimension géopolitique, sanitaire et écologique d'une crise systémique du système-monde, où la guerre d'Ukraine constitue une nouvelle étape. . Les auteurs fondent leur diagnostic sur un rappel des grands conflits et des grands affrontements du siècle dernier, pour comprendre comment on en est arrivés à la situation actuelle : entre nouvelle guerre froide et nouveaux enjeux impérialistes, affirmation des Etats dits du Sud, restauration de la puissance russe et positionnement central de la Chine face à la fragilisation de la démocratie comme modèle. Leur méthode : analyser l'organisation des relations entre les pouvoirs économiques, financiers, politiques, militaires et technologiques et leurs évolutions au sein de chaque Etat et société, et entre eux dans le cadre du système international. Le monde serait entré dans une phase de désoccidentalisation, c'est-à-dire d'érosion irréversible des valeurs, de la puissance et de l'influence des pays occidentaux. Certes, mais cela ne suffit pas pour saisir les contradictions à l'oeuvre : partout agit une société vivante dont les évolutions sont forgées par des rapports de classe et des luttes internes, en régime démocratique ou autoritaire, au sein des sociétés occidentales comme dans celles du Sud. L'analyse de ces processus permet de faire émerger des solutions pour une transformation progressiste et coopérative du monde, pour sortir des crises qui caractérisent notre époque.

10/2023

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Littérature française (poches)

Quand vient la fin. Suivi de Après la fin

" Mais, tout de même, quand vient la fin, c'est là qu'on mesure à quel point tant et tant de perceptions, de visions, d'émotions, de sensations restèrent étrangères à mon père. Il s'est ruiné la santé, il s'est tué de travail, il a toujours vécu comme un malheureux, comme un paria, comme un esclave, et tout cela pour aboutir à quoi ? A cette faillite totale, à cette chute dans le trou sans fond d'une atroce maladie mortelle ! Oh ! je tiens compte des circonstances parfois pénibles dans lesquelles il dut se débattre. On ne peut pas juger avec les mêmes règles la vie de l'enfant riche et la vie de l'enfant pauvre. Il fallait que mon père se batte avec la vie avant de songer à en jouir. " " Quand vient la fin n'a visé qu'à atteindre une certaine crédibilité par dessus les principes et les conventions. Je ne prétends pas que l'art doive uniquement enfanter des œuvres d'entomologiste ou de clinicien, et j'admets un art de la fiction où l'auteur tiendrait compte des illusions qui permettent aux faits nus d'avoir aussi leur climat fabuleux. C'est ce que j'ai appelé la mythologie de la réalité. Chaque écrivain pouvant créer la sienne, selon son tempérament. "

03/2006

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Littérature française (poches)

La fin de Bartleby

L'écrivain B. va mourir. Le narrateur, ami de l'écrivain B. , se rend à son chevet où l'attend, entre autres, l'étrangeté du personnage inventé en 1853 par l'américain Herman Melville et que tout le monde connaît, Bartleby, scribe de son état. On sait que l'énigmatique formule du copiste, "I would prefer not to" , continue de hanter les esprits longtemps après son invention, sa répétition à l'envi. Au-delà de sa fonction performative et quelle qu'en soit la traduction, elle est devenue pour certains, plus qu'un miroir, comme une raison d'être. Le tour a été réussi à la perfection, qui s'accompagne d'un curieux scotome, ou de l'oubli récurrent d'un détail pourtant hautement significatif : la fin de la nouvelle et le sort funeste de Bartleby qui semblait pourtant, si l'on veut bien l'examiner, inéluctablement arrimé à sa formule. Ce récit-essai qui tisse la lecture de Melville et la fin d'un fictif "écrivain de la disparition" , a pour objet, entre autres, la lecture, ce qu'il en reste, une réflexion sur l'écriture et ce qu'elle implique de renoncement au monde, la publication, l'édition, l'amitié littéraire, les bibliothèques, les écrivains, les rapports qu'ils entretiennent parfois entre eux, les rêves. Ce qui alors prend fin ici - pour renaître aussi de ses cendres ? - c'est une certaine époque de la littérature, idéale, avec ses "lecteurs pénétrants" , ses affinités électives, ses bibliothèques hantées, sa mystérieuse collection de paperolles, mais aussi son autotélisme, ses manies byzantines, ses gloires plus ou moins frelatées, ses calculs, ses impasses. On verra bien où ça nous mène. "J'y racontais comment j'avais appris à lire dans une version pour enfant de Moby Dick aux illustrations colorées d'éloquence. La grande baleine blanche, dans sa douceur monstrueuse, son horrible beauté avait bientôt représenté à mes yeux le processus secret de l'écriture sans que je sache vraiment en expliquer les raisons, en identifier les ressorts. Prisonnier du doute, il fallait pourtant que je parte à sa recherche sur le libre élément et que j'y exerce une patience insensée au milieu de ses sillons invisibles. Puis, au sortir d'une nuit étoilée d'écume, pailletée de doublons équatoriaux, je repérais enfin le souffle fabuleux du cachalot qui aspergeait le ciel de hiéroglyphes. Je devais alors poursuivre le grand corps laiteux à la surface d'un océan de formules dans lesquelles abondait du vertige noyé de vérités encore trop profondément immergées pour être lues. Le plus grand animal m'imposait d'attendre peut-être en pure perte qu'il rapportât aux yeux du monde dans le surgissement grandiose de son corps au-dessus d'une houle hyperbolique des messages compliqués, les énigmes inouïes des profondeurs. Mais je finirais, espérais-je, par faire gicler de sa tête en de longues phrases séminales un spermaceti inépuisable de sens. Je percerais ainsi dans ces vagues d'huile éjaculées les mystères de la création. Et pour ces apothéoses exégétiques, cet engendrement littéraire, je serais couronné de gloire et de goémon". Th. B. Thierry Bouchard : il a fondé et dirigé trente années durant la revue Théodore Balmoral et dirige aujourd'hui une collection éponyme aux éditions Fario. Il a publié : Tous ceux qui passent, Deyrolle, 1996, Où les emportes-tu ? , Deyrolle, 1997, Blue Bird's Corner, Fario, 2014.

02/2020

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Littérature française

La fin de rien

Années 1930. Dans un pays de l'Est, un homme est arrêté et conduit à la prison d'Etat où il est interrogé sans ménagement. Il prétend être représentant de commerce, s'appeler Greedich, mais ses geôliers lui donnent du Monsieur Hortsman. Il veut que l'on prévienne sa femme. Les bourreaux assurent qu'il n'est pas marié. Les questions pleuvent comme les coups. Hortsman appartient à une organisation terroriste qui vise l'armée. Mais l'homme maintient être Greedich.

08/2015