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La fin de l'Etat démocratique. Nicos Poulantzas, un marxisme pour le XXIe siècle

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Sciences politiques

La fin de l'Etat démocratique. Nicos Poulantzas, un marxisme pour le XXIe siècle

L'oeuvre de Nicos Poulantzas (1936-1979) alimente aujourd'hui au plan international les recherches marxistes parmi les plus novatrices. Poulantzas a fait évoluer le marxisme sur des voies inexplorées, tout en l'ouvrant à des influences extérieures, comme celle de Michel Foucault. Son oeuvre se situe à la charnière de deux époques : le capitalisme d'après-guerre, avec son cycle de croissance ininterrompu de trois décennies, et la période de crise débutée dans les années 1970, dont nous ne sommes pas encore sortis. C'est ce qui confère à la pensée de Poulantzas sa grande actualité. Aujourd'hui, de nouvelles générations de chercheurs partent à la découverte de cette pensée, et cherchent à la mettre à contribution pour comprendre les évolutions du capitalisme contemporain. C'est dans ce mouvement de redécouverte du marxisme que cet ouvrage s'inscrit.

09/2016

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Sciences politiques

Un pouvoir invisible. Les mafias et la société démocratique (XIXe-XXIe siècle)

La mafia naît sur les décombres du « régime féodal » mais c’est avec l’avènement de la démocratie et du capitalisme qu’elle connaîtra son essor. Elle s’enracine très tôt à Naples, en Sicile, en Calabre et doit sa prospérité à des « pactes scélérats » passés avec une fraction de l’élite politique et sociale – tel un pouvoir invisible qui va insidieusement corroder l’ordre social. Ce livre reconstitue dans la durée l’histoire de ces sociétés secrètes et de leur expansion à travers le continent européen. Il visite leur berceau et en retrouve les premiers acteurs, aristocrates véreux, notables sans scrupules, fermiers parvenus, tueurs à la botte… Il interroge les accointances invisibles de ces « sectes criminelles » avec la démocratie naissante et les suit dans leur conquête de l’Amérique. Il révèle aussi l’échec du fascisme à éradiquer une plaie mafieuse qui a su se jouer de son pouvoir totalitaire. Avec la Guerre froide, on découvre la mutation affairiste des réseaux mafieux et la complexité de leurs méthodes pour parasiter l’économie libérale. C’est l’époque de l’explosion du trafic de drogue, de l’essor des paradis fiscaux, des compromissions de la banque vaticane et des scandales immobiliers, où se côtoient boss criminels, hommes politiques, industriels et financiers. Avec la chute du Mur, de nouvelles nébuleuses criminelles vont se faire jour en Europe, qui utiliseront ce « modèle » pour conquérir de nouveaux territoires. Le phénomène mafieux n’est pas consubstantiel à la démocratie, écrit Jacques de Saint-Victor, et pas davantage au capitalisme ; mais il est le mieux à même de tirer profit des insuffisances de l’une et de l’autre.

10/2012

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Histoire du droit

L'histoire de l'édition juridique (XVIe-XXIe siècle). Un état des lieux

A propos de l'ouvrage De la naissance de l'imprimerie à la révolution numérique que nous vivons actuellement, la culture des juristes est avant tout issue des ouvrages. Mais si l'histoire de l'édition, du livre et de la lecture fait l'objet de nombreuses recherches, la production imprimée de livres de droit a rarement été étudiée. - Plusieurs universitaires et chercheurs ont donc travaillé ensemble sur l'histoire de l'édition juridique et réalisé un état des lieux autour de 5 thématiques : - Les acteurs juristes ou professionnels du monde du livre - Les publics et usages des livres et revues juridiques - Le livre juridique objet commercial ou intellectuel - Les aspects formels du texte juridique - La circulation internationale du droit édité : diffusion et traduction Points forts Une étude inédite de l'édition juridique et de son apport à la doctrine juridique et à la diffusion du droit

07/2021

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Sciences historiques

Histoire de la pédophilie. XIXe-XXIe siècle

La reconnaissance des crimes sexuels perpétrés sur les plus jeunes est récente. Il a fallu le long travail des médecins, des magistrats et des intellectuels pour que, une fois les actes déterminés et les caractéristiques de la pédophilie établies, la société se soucie de protéger les enfants. Véritable baromètre des moeurs, les réactions au crime sexuel sur enfant esquissent l'histoire morale, culturelle et juridique d'une si longue indifférence envers les agressions sexuelles. Ce livre en donne les clés. Indispensable prise de conscience, le livre d'Anne-Claude Ambroise-Rendu ne se contente pas de faire choir de leur piédestal quelques amateurs de jeunes chairs qui, à l'instar d'André Gide, profitèrent de l'aveuglement des parents, il nous révèle comment hier encore le silence écrasait les victimes et profitait aux agresseurs. Il nous apprend surtout que le "pédophile", identifié par la psychiatrie, n'a pas toujours été condamné par les médias qui en font aujourd'hui la figure du mal absolu. Il était temps qu'un livre d'histoire fasse la lumière sur des comportements aussi anciens et répandus et nous rappelle que la criminalité sexuelle n'est pas le fruit amer d'une époque dépravée. Cette époque, notre époque, aura eu le mérite d'affronter ce problème. Anne-Claude Ambroise-Rendu est professeure à l'université de Limoges. Elle est co-rédactrice en chef de la revue Le Temps des médias. Elle a notamment publié Crimes et Délits. Histoire de la violence de la Belle Epoque à nos jours (Nouveau Monde, 2006), et Petits récits des désordres ordinaires. Les faits divers dans la presse française des débuts de la Troisième République à la Grande Guerre (Seli Arslan, 2004).

04/2014

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Afrique occidentale

Les bandits de la Sénégambie. XIXe-XXIe siècle

Ce livre restitue la biographie du bandit sénégambien, notamment celui ayant évolué dans la période XIXe-début XXIe s. L'accent est mis sur ses affiliations, les inflexions de son cursus social, son mode opératoire, ses motivations, ses exploits et insuccès. Les contextes de son entrée sur la scène de crime sont pointés, ce qui permet de mieux questionner ses faits, gestes et discours et de lui faire revêtir les habits d'un désorganisateur de l'économie, d'un prédateur de richesses ou, parfois, d'un redresseur de torts. Ce texte impute la désorganisation de l'économie (post) coloniale au narcotrafiquant, au fraudeur ou encore au faux-monnayeur. Il désigne ensuite les élites politiques, les officiers français et les infortunés comme étant les auteurs des phénomènes de rapine, cambriolage, coupure de route et les initiateurs de la sexualité abîmée. Enfin, les responsables de la vengeance sociale sont dessinés sous les traits du bandit d'honneur populaire et de l'anonyme des villes, transformant le passant étranger en victime émissaire et son corps fracassé, en miroir et lieu de résonance des frustrations et des peurs collectives. En somme, ce livre montre que les sagas des bandits sénégambiens réfèrent à une situation de tension permanente, qui est elle-même révélatrice d'involutions comme l'érotisation de l'entreprise coloniale, la disqualification sociale et la désinsertion qui s'ensuit, d'ambiguïtés portées, par exemple, parla cupidité et le rapport changeant à l'humain.

03/2021

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Ouvrages généraux

Repenser la conquête de l'Amérique XVIe-XXIe siècle

Centré sur la période qui aboutit au début du XVIe siècle à la destruction de l'empire aztèque par Hernan Cortés, ce livre propose un ensemble significatif des recherches menées par une équipe d'historiens rassemblée à Xalapa, au Mexique, autour du thème : "Repenser la Conquête de l'Amérique XVIe-XXIe siècle. Rompre avec le ressassement du passé, son instrumentalisation ou sa mythification, prendre distance avec les récits canoniques en éclairant les représentations qui les organisent, tel est l'objet de ce travail collectif, conduit pendant plus d'une dizaine d'années. Il s'agit d'ouvrir la voie ici à une possible nouvelle historiographie de ce qui fut un événement fondateur majeur, non seulement de l'histoire du Mexique, mais également du monde.

05/2022

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Sociologie

Existences précaires. Etudes de cas : XIXe, XXe, XXIe siècles

La notion de précarité apparaît de plus en plus fréquemment dans notre vocabulaire de tous les jours et dans toutes sortes de discours (politiques, culturels, sociaux, etc.). Cette fréquence — pour ne pas dire "mode" — du mot devenu par le fait même polysémique, révèle incontestablement un problème fondamental et universel — existentiel, social, politique, culturel, humain — auquel se heurtent nos sociétés d'aujourd'hui. Il devient alors impératif d'examiner d'une part les usages du concept de précarité dans un contexte proprement scientifique, celui notamment des diverses disciplines en SHS, d'autre part la diversité des réalités auxquelles il veut renvoyer. Au grand nombre de réflexions et de discussions déjà entamées autour de la précarité, le présent ouvrage propose d'ajouter quelques nouvelles approches interdisciplinaires constituant une plateforme au dialogue entre disciplines des SHS ainsi qu'avec les travaux de terrain.

04/2019

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Droit

Histoire de la justice. France, XVIe-XXIe siècle

L'évolution de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours, est le plus souvent présentée comme un processus de rationalisation, homogène et global, qui s'imposerait progressivement aux Français: l'Etat aurait monopolisé à son profit la violence, élargi son domaine d'intervention, reculé sans cesse les limites entre le privé et le public, et discipliné la population par des mécanismes d'obéissance. Cette vision, quant au fond inexacte, fait de l'Etat l'acteur principal. Or les modes de fonctionnement de la justice, depuis le XVIe siècle, s'expliquent d'abord par les demandes des justiciables. En outre, malgré l'apparent bouleversement de la Révolution, les continuités l'emportent sur les ruptures. S'il est une rupture essentielle, elle s'est produite à la fin du Moyen Age, avec l'affirmation de la justice de l'Etat, l'adoption de la procédure inquisitoire dans la justice pénale et du système des preuves dites " rationnelles ". Ces nouveautés créent la justice moderne; tout en évoluant, elles dominent jusqu'à l'époque contemporaine. Voilà qui offre à l'historien la possibilité de rendre compte de la " judiciarisation ", c'est-à-dire d'écrire une histoire à la fois de l'institution, des normes mais aussi des pratiques. En d'autres termes, une histoire sociale de la justice, de l'Ancien Régime à nos jours.

11/2009

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Sciences historiques

L'ennui, Histoire d'un état d'âme. XIXe-XXe siècles

" Car l'ennui, et c'est peut-être bien la principale leçon " : forts de cette conviction plaisamment affirmée dans l'introduction du volume collectif qu'ils ont dirigé, les quatre coordinateurs ont entrepris de restituer cette impalpable émotion à son historicité. Du spleen romantique au début du XIXe qualifié de siècle de l'ennui jusqu'à la " Sarcellite " et la déprime des grands ensembles à la fin du XXe siècle, le livre ne fait pas que jalonner les scènes de l'ennui - la guerre, les gares, l'usine, l'entreprise. Il explore aussi la tension entre le dit et le ressenti, étant entendu que cet état d'âme dont il est question parvient à l'historien en même temps que sa théorisation par la médecine, la philosophie morale ou la théorie politique. C'est donc un grand chantier d'histoire des émotions qui est ici ouvert.

12/2012

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Droit

Le démantèlement de l'Etat démocratique

Dans la plupart des sociétés développées, l'État fait l'objet d'une critique en règle. Jugé impotent, coûteux, bureaucratique, il se voit peu à peu dépouillé de certaines de ses attributions. Les grandes entreprises nationalisées qui permettaient à l'État de peser sur la vie économique par le biais d'une politique industrielle volontariste ont été - ou sont - privatisées. Les services publics eux-mêmes sont remis en question par la logique de privatisation et de concurrence qui prévaut aujourd'hui. L'État démocratique, au surplus, a été dépossédé en Europe d'une partie de son pouvoir par le double mouvement de régionalisation et d'unification européenne. Tout conspire, en somme, à un " moins d'État ". Dans le même temps, cependant, les pays occidentaux encouragent les sociétés récemment libérées du communisme ou de la tyrannie à construire un véritable État de droit, en se dotant des institutions correspondantes. C'est ce discours paradoxal qu'analyse ici Ezra Suleiman. En s'efforçant de dépasser les querelles habituelles qui opposent de manière un peu théâtrale les défenseurs de l'État aux partisans du marché, il s'interroge sur les conditions d'une véritable réforme de l'État qui prendrait en compte et redéfinirait les fonctions de ce dernier, des fonctions qui conditionnent l'avenir de la démocratie elle-même.

05/2005

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Sciences historiques

Le soldat. XXe-XXIe siècle

La collection Folio Histoire, ouverte aux divers besoins, écritures et usages de l'Histoire, ne pouvait ignorer les réflexions que mènent en historiens, dans la revue Inflexions, des officiers d'active et des civils. Ils témoignent de l'intrication permanente, dans les quelques secondes de la prise de décision, de l'analyse d'une situation géographique immédiate, des enseignements théoriques tirés des conflits passés, de la mise en pratique circonstancielle. L'ouvrage est organisé en trois parties : "Du soldat" ou les valeurs qui l'animent, voire le définissent de nos jours - bravoure ou courage, commémoration du passé, exercice de l'autorité, légalité ou illégalité des ordres, entrée en dissidence ; "Au combat" ou les dimensions nouvelles du métier des armes, de la tentation de l'hubris à l'heure du soldat technologiquement augmenté, la plus ou moins grande proximité avec l'ennemi, le rôle des forces morales dans la conduite de la guerre ; "Le retour" ou l'épreuve faite par le combattant des blessures, voire des désordres psychiques suite à la mort infligée à l'ennemi ; un retour où le silence est imposé au soldat par une société qui n'a pas, loin s'en faut, toujours conscience qu'elle est, à travers les engagements de son armée de métier sur des théâtres lointains, déjà en guerre. Ne lui reste alors que la médaille, revers d'une société qui ne veut pas écouter, entendre, savoir. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage une leçon d'Histoire immédiate.

01/2018

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Sciences politiques

L'Etat, le pouvoir, le socialisme

La réédition de L'état, Le Pouvoir, Le Socialisme, "classique" de la théorie politique dont la première édition remonte à 1978, s'inscrit dans les débats concernant les crises simultanées de l'Union européenne, du néolibéralisme et du capitalisme en général. Lire cet ouvrage aujourd'hui permet de comprendre que ces crises plongent leurs racines dans la structure des sociétés occidentales de l'après-guerre. Plus la crise économique s'approfondit, et plus le système devient autoritaire au plan politique. C'est ce que Poulantzas appelle l'"étatisme autoritaire", que l'on constate à présent au niveau européen, où des décisions affectant des millions de personnes sont prises hors de tout contrôle populaire. La seule alternative possible à ce système est le "socialisme démocratique", à savoir un socialisme qui dépasse le capitalisme sans pour autant sacrifier les libertés publiques. Avec Michel Foucault, Gilles Deleuze, et Louis Althusser, auteurs dont il discute les thèses dans cet ouvrage, Nicos Poulantzas compte parmi les penseurs des années 1960-1970 dont le rayonnement international est aujourd'hui le plus important. Alors que l'édition de théories critiques françaises et étrangères a connu une grande vitalité depuis les années 2000, il était plus que temps de faire redécouvrir cet auteur majeur.

03/2013

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Sciences politiques

Marxisme, stratégie et art militaire. Penser la révolution au XXIe siècle

L'appropriation critique des concepts forgés par la théorie militaire a joué un rôle fondamental dans le développement du marxisme au XXe siècle, pour penser la relation entre guerre et politique mais surtout pour élaborer une véritable stratégie communiste révolutionnaire. C'est la thèse que défendent M. Maiello et E. Albamonte, deux chercheurs et militants argentins. Leur livre est une tentative ambitieuse de relire ces débats et de discuter les interprétations qui en sont faites aujourd'hui par des penseurs contemporains (Agamben, Anderson, Frosini, Lih, Thomas, etc.). Ils reviennent sur certains thèmes comme l'hégémonie, le front unique ou l'insurrection et en tirent des leçons pour repenser la révolution au XXIe siècle.

01/2022

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Marx

Marx, par-delà le marxisme. Repenser une théorie critique du capitalisme pour le XXIe siècle

Spécialiste de renommée mondiale de la pensée de Marx, l'historien nord-américain Moishe Postone (1942-2018), récemment disparu, a élaboré une réinterprétation de la théorie critique de Marx d'une grande importance pour une critique sociale à la hauteur de l'époque. Largement saluée et largement traduite, son oeuvre maîtresse, Temps, travail et domination sociale, s'est opposée à l'idée que Marx n'avait plus rien à dire dans une époque d'effondrement du communisme en Europe de l'Est et de consolidation du capitalisme néolibéral en Occident. Postone la considérait néanmoins comme une enquête préliminaire : se confrontant au rapport de Marx à Hegel ou encore aux analyses de Lukács, Derrida, Horkheimer, Habermas, Adorno, David Harvey, Robert Brenner et Giovanni Arrighi, il passa les vingt-cinq années suivantes à explorer dans divers essais enfin réunis en français, comment Marx fournit, selon ses propres termes, "une puissante théorie sociale critique du monde contemporain" .

01/2023

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Théâtre - Essais

Transparences du passé. Les théâtres de la catastrophe (XVIe-XVIIe siècles/XXe-XXIe siècles)

Comment le théâtre a-t-il fait en France après les guerres de Religion qui ont ensanglanté le XVIe siècle ? Comment s'est-il emparé de la violence inscrite dans la mémoire du chaos juste passé ? Par quels effets frappants saisit-il le public ? Par quels détours le raisonne-t-il ? Massacres, guerres civiles anglaises, premiers génocides indiens, débuts de l'esclavage : la première modernité a consacré une part importante de son théâtre à représenter ces moments d'une extrême violence. La tragédie cherche alors des causes au chaos et des formes pour leurs mises en scène. Qu'elle en rejoue l'événement violent dans les pièces d'actualité ou qu'elle choisisse de le figurer dans des fictions lointaines, elle réfléchit une l'Histoire dont l'origine est le sang. Christian Biet a défendu ce théâtre contre une histoire littéraire trop souvent oublieuse et cantonnée à la tragédie régulière classique. Il l'a édité, commenté, fait jouer. Dans cet ouvrage crucial, fruit de vingt années de recherche, il montre à partir de cas et de pièces, l'actualité de ce corpus pour un public du XXIe siècle. Car ce théâtre fonctionne pour nous à la manière d'un miroir sans tain, les revenants des catastrophes lointaines révèlent comme en transparence notre temps contemporain de l'après-catastrophe.

11/2023

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Sociologie

Les sociétés d'Europe du XXe au XXIe siècle. La fin de la modernité européenne ?

Comment faire la sociologie de l'Europe ? Comment a-t-elle évolué au cours de la seconde moitié du XXe siècle ? Qu'est-ce qui la relie au reste du monde ? Où va-t-elle en ce début de XXIe siècle ? En développant une sociologie comparative et historique des sociétés européennes à partir de l'analyse de données macrosociologiques, économiques, géographiques et culturelles, Gôran Therborn présente une image inédite de la réalité sociale du continent, de sa diversité et de ses dynamiques de transformation de 1945 à nos jours. L'" Europe " n'est pas confinée ici à sa partie occidentale, et encore moins à la seule Union européenne, mais s'étend de l'Atlantique à l'Oural. A travers le croisement systématique des destinées de l'Europe de l'Ouest et de l'Est, avant, pendant et après la période communiste, cet ouvrage fondamental, véritable manuel de sociologie générale et comparative, interroge la trajectoire et la signification de la modernité européenne.

11/2009

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Théâtre

Dramaturgies de la crise (XXe-XXIe siècles)

Notion dramaturgique majeure au vu de la récurrence de son emploi dans les traités d'esthétique, la crise est pourtant une notion encore à construire, construction à laquelle procède cet ouvrage à partir de l'étude des oeuvres de Brecht, Weiss, Bond d'une part, de Horváth, Vinaver, Crimp d'autre part.

09/2017

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Sociologie

Pour un marxisme sociologique

Refusant l'abandon du marxisme comme l'approche dogmatique des textes des fondateurs, Michael Burawoy et Erik Olin Wright, sociologues américains, défendent la nécessité de reconstruire sans cesse le marxisme. Leur proposition prend la forme d'un "marxisme sociologique" - puisant son inspiration, entre autres, dans les écrits de Gramsci et de Polanyi - qui se nourrit des alternatives existantes au capitalisme pour penser le socialisme de demain. Le volume réunit la traduction de deux inédits : le premier, de Burawoy et Wright, présente les fondements théoriques et les potentialités émancipatrices d'un marxisme sociologique. Le second retrace l'histoire des trois vagues du marxisme. Ils sont suivis d'une discussion où Burawoy précise les contours du marxisme sociologique et réagit à l'actualité de la lutte de classes.

10/2021

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Histoire de France

Histoire de l'enseignement en France. XIXe-XXIe siècle

Au début du XIXe siècle, une minorité d'enfants, surtout masculine, fréquente une école élémentaire, tandis que l'enseignement secondaire accueille environ 2 % d'une génération. Deux siècles plus tard, l'instruction est obligatoire, pour les deux sexes, de 3 à 16 ans, et la plupart des bacheliers (80 % de leur génération) suivent des études supérieures. Cette aventure collective est l'oeuvre d'acteurs multiples, publics et privés, nationaux et locaux. Analyser ses objectifs, ses modalités et ses résultats offre un observatoire privilégié sur les politiques éducatives, ainsi que sur la société, ses valeurs, ses dynamiques et ses blocages. Cet ouvrage s'appuie sur des travaux récents en histoire de l'éducation. Il propose une approche chronologique et thématique des filières et degrés d'enseignement, qui souligne les ruptures et les continuités. Il évoque la vie quotidienne des établissements, les aléas de l'innovation pédagogique, la question du genre, l'épreuve des guerres mondiales et les spécificités de la situation coloniale. Il expose les débats, souvent vifs, autour de l'Ecole de masse, dont les insuffisances ne sauraient masquer les réalisations.

08/2020

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Histoire de l'Eglise

Une histoire de la Petite Eglise en France. XIXe-XXIe siècle

Elles ont refusé la constitution civile du clergé et le concordat. Elles ont formé " la Petite Eglise ". Elles ? Des communautés catholiques, prêtres et paroissiens, qui se sont mises en marge de l'Eglise pour assumer leur foi sans compromis. Voici leur histoire. Par opposition à la " Grande " (entendons celle de Rome), le mouvement dit de " la Petite Eglise ", dont il reste encore aujourd'hui quelques isolats, en Poitou, en Lyonnais et dans le Centre-Est, est un phénomène multiforme qui a surtout touché la France entre la Révolution et le Second Empire. Quelles que soient ses origines, la " Petite Eglise " se trouve d'emblée associée à une culture d'opposition aux pouvoirs civil (le refus du Concordat de 1801) et religieux (Rome) ; culture qui lui octroie une réelle unité mais dont, parallèlement, les manifestations concrètes sont très diversifiées. Chaque communauté possède une autonomie revendiquée qui se nourrit autant du contexte régional (notamment les événements de la Révolution) que de la culture religieuse antérieure. D'où la nécessité de rechercher les causes profondes de l'implantation géographique totalement discontinue sur le territoire de la République. Ce livre a donc pour objectif de rendre compte de l'originalité, de la multiplicité des facettes mais aussi de la dimension paradoxale qui composent le phénomène " Petite Eglise " jusqu'à nos jours ; d'observer autant le fonctionnement actuel des communautés qui demeurent (environ 3 000 personnes) que les relations que ses adeptes entretiennent avec les autres catholiques.

11/2023

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Sciences historiques

Mémoires crépusculaires de la fin du XVIe siècle

Le recueil rassemble des études consacrées à Pierre de L'Estoile, Agrippa d'Aubigné et d'autres mémorialistes contemporains. Si leurs oeuvres sont un témoignage historique, ces études montrent aussi comment elles glissent vers une écriture de la privauté.

01/2019

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XXe siècle

La puissance et l'effacement. Destin du catholicisme breton (fin XIXe - début XXIe siècle)

La Bretagne catholique a longtemps été une évidence, et voilà qu'elle ne l'est plus. On se souvient de sa puissance d'hier, on s'étonne de son effacement d'aujourd'hui. Pour souligner cette différence des temps, ce livre, qui fait varier les focales, associant explorations singulières et considérations générales, examine deux époques. D'abord "le moment 1905" , c'est-à-dire la période qui va des années 1880 à la Première Guerre mondiale et pendant laquelle, face à la politique anticléricale de la Troisième République, l'emprise du catholicisme en Bretagne n'a sans doute jamais été aussi forte. Ensuite, "cent ans après" , la marginalisation de ce même catholicisme au terme d'un processus de déconnexion de la religion et de la culture moderne dont on verra que les signes avant-coureurs n'avaient pas manqué depuis 1950. "Vous voyez ce qui meurt, vous ne voyez pas ce qui naît" , disait naguère Louis Veuillot. "Ce qui naît" aujourd'hui, de nouveaux styles d'existence chrétienne, à la fois diversifiés et circonscrits, dans une société sécularisée, est encore largement à étudier : les sociologues s'y emploient. "Ce qui meurt" , au contraire, c'est l'affaire de l'historien : ici, la disparition du catholicisme breton traditionnel, si prégnant encore au début des années 1960 et désormais quasiment réduit à sa dimension patrimoniale.

06/2022

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Sciences politiques

Les surveillants de l'état democratique

Le début du XXIe siècle n'est pas facile pour les régimes démocratiques : négligence, collusion veloutée entre agents de l'Etat et élites économiques, corruption des gouvernants, voire détournement de la démocratie. Sous de nombreux aspects, les régimes démocratiques, qui regroupent environ la moitié des terriens, ne sont guère distincts des autres régimes politiques, mais il y a des différences fondamentales. Si tous les Etats surveillent leurs citoyens, seuls les citoyens des Etats démocratiques surveillent l'Etat. C'est une caractéristique fondamentale de l'Etat démocratique. Pourquoi faut-il, dans une société démocratique, surveiller l'Etat ? Pourquoi surveiller tout spécialement ses gouvernants ? La réponse à ces questions est facile. Les citoyens doivent surveiller l'Etat parce que, dans un régime démocratique, l'Etat appartient aux citoyens. Pour éviter de revenir à un régime autocratique, des processus de surveillance du fonctionnement de la démocratie ont été créés. Ces processus qui garantissent la vie démocratique au quotidien doivent être examinés et mis en perspective afin d'en évaluer la pertinence et l'efficacité dans un régime démocratique. C'est l'objet de cet ouvrage.

06/2014

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Encyclopédies de poche

Sartre. Un penseur pour le XXIe siècle

L'œuvre de Sartre, prolifique, protéiforme foisonnante, inachevée, est peut-être l'une des plus marquantes du XXe siècle. Philosophe, romancier, dramaturge, critique, journaliste, directeur de revue.. Sartre a touché à tous les genres et avec brio (La Nausée, Huis Clos, Les Chemins de la Liberté, Les Mots, etc). Sa revue, Les Temps Modernes, lancée en 1945, autour de l'existentialisme et de la littérature engagée, devint le carrefour de tous les affrontements culturels et politiques. Ses interventions politiques pour l'indépendance de l'Algérie, ses conflits avec le général de Gaulle et ses prises de position en faveur du tiers-monde lui valurent la reconnaissance de tous les pays qui tentaient de se dégager du colonialisme. Sa relation si originale avec Simone de Beauvoir, son refus du prix Nobel de littérature en 1964, et ses attitudes d'héritier subversif font de lui, dans la tradition française des Voltaire, Hugo et Zola, l'intellectuel français capital de notre époque. Pour le centenaire de sa naissance, la biographe de Sartre, Annie Cohen-Solal, propose une nouvelle lecture de son œuvre : Sartre, un penseur pour le XXIe siècle.

03/2005

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Sciences politiques

Réforme de l'Etat et réformismes au Maghreb (XIXe-XXe siècles)

Deux approches caractérisent cet ouvrage qui revisite les notions plurielles de " réforme " et de " réformisme " dans l'espace méditerranéen des XIXe et XXe siècles : d'une part, le croisement des historiographies, entre ottomanisme et formation des Etats-nations dans le monde arabe ; d'autre part, une réflexion sur les mécanismes d'emboîtement des aires culturelles et des représentations qui les animent au Maghreb, par comparaison avec la Turquie et le Moyen-Orient. Cette recherche à plusieurs voix s'articule autour d'interrogations communes relatives aux temporalités des mutations institutionnelles et de l'élaboration de cadres nouveaux, aux instruments et aux médiateurs des réformes selon les pays concernés, ainsi qu'aux enjeux de l'" intériorisation " de nouvelles normes et valeurs culturelles. La première partie de l'ouvrage présente les mutations institutionnelles relatives à la construction de l'Etat. Elle s'attache à analyser la matérialité de la réforme lorsqu'elle se cristallise ou échoue, en termes d'institutionnalisation et d'élaboration d'un cadre juridique nouveau, quand bien même ce projet n'aurait pas abouti. La deuxième partie ouvre la discussion sur les modalités de construction des savoirs, de leur diffusion et de leur politisation qui provoque des débats entre réformistes, en particulier à propos de la place de la langue, de son statut et de ses usages. La troisième partie analyse la question des transferts de modèles à partir des réformes du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, comme une revendication politique et culturelle interne, supposant déjà un repositionnement culturel des sociétés concernées.

01/2010

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Histoire des techniques

Les Mondes de l'ingénieur en Inde (XIXe-XXIe siècle)

Du secteur des Travaux publics à l'époque coloniale aux software ingénieurs de Bangalore, du Massachusetts Institute of Technology aux Etats-Unis aux écoles d'élite (IIT) dans l'Inde contemporaine, les contributions réunies dans ce livre explorent le monde réel et imaginaire des ingénieurs indiens.

04/2022

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Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

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Histoire des mentalités

PEURS URBAINES - XVIe-XXIe SIÈCLE

La notion de "peurs urbaines" n'est pas neuve, loin de là, mais est à ranger au nombre de celles qui peuvent être examinées avec des questionnements renouvelés. Ce volume élargit la réflexion aux peurs irrationnelles, aux rumeurs et légendes urbaines, certaines intemporelles (les enlèvements de personnes perpétrées par des Juifs, de l'époque médiévale aux "rumeurs" de type Orléans), d'autres plus circonscrites dans le temps et l'espace (des "piqueurs" de femmes dans le Paris de la Restauration aux "voleurs de sexe" dans les villes d'Afrique occidentale). Egalement les peurs imaginées, anticipées, tels les habitants des villes californiennes et le séisme du "Big One" . On s'inscrit ici dans une démarche nouvellement engagée d'une approche "émotionnelle" de la ville, ou d'une historicisation des émotions des habitants des villes, elles-mêmes artefacts culturels de l'homme.

10/2022

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Philosophie

De l'amour. Une philosophie pour le XXIe siècle

"Ce que j'appelle la révolution de l'amour , c'est-à-dire la naissance de la famille moderne, enracinée dans le passage du mariage arrangé au mariage choisi par et pour l'amour, a transformé nos vies. Elle apporte un nouveau principe de sens, qui requiert une nouvelle philosophie. Elle ne bouleverse pas seulement nos existences privées, mais tout notre rapport au collectif. C'est ce que j'appelle le deuxième humanisme . Le premier fut un humanisme de la Loi et de la raison. C'était celui des Lumières et des droits de l'homme, des républicains français et de Kant. Le deuxième humanisme est un humanisme de la fraternité et de la sympathie. Ma conviction est qu'il est désormais la seule vision du monde portée par le souffle d'une utopie positive. Car l'idéal qu'elle vise à réaliser n'est plus celui des nationalismes ni de l'idée révolutionnaire. Il ne s'agit plus d'organiser de grands massacres au nom de principes mortifères qui se voulaient extérieurs et supérieurs à l'humanité, mais de préparer l'avenir de ceux que nous aimons le plus, c'est-à-dire des générations futures..." L.F. Luc Ferry s'entretient ici avec Claude Capelier, agrégé de philosophie et conseiller scientifique du Conseil d'analyse de la société.

04/2012

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Religion

Les protestantismes en Lorraine (XVIe-XXIe siècle)

Le protestantisme est généralement réputé étranger à la Lorraine. Pourtant, la diversité géopolitique de l'espace lorrain à l'époque moderne, puis sa partition tragique à l'époque contemporaine, font de ce territoire un lieu de diffusion contrastée des réformes protestantes, dans leur diversité. Calvinistes, luthériens ou encore anabaptistes, jusqu'aux évangéliques aujourd'hui, ont tous, malgré leur situation d'extrême minorité et la précarité, parfois, de leur condition juridique, joué un rôle non négligeable dans l'histoire lorraine. Il s'agit donc de réévaluer cette place, de faire un bilan des travaux les plus récents et de lancer des pistes pour de futures recherches, tout en replaçant la Lorraine dans des contextes plus larges, du fait de sa position d'entre-deux entre les constructions nationales française et allemande. Entre synthèse globale et études de cas, cet ouvrage est un reflet de nos connaissances actuelles sur le sujet, ce qui constitue une entreprise éditoriale inédite.

02/2019