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La construction de la réalité sociale

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Sociologie

La construction de la réalité sociale

Que font exactement les sciences humaines ? La philosophie veut rendre les raisons dernières de la pensée, voire de ses antinomies ; l'histoire, dire ce que furent réellement les situations et les actions ; la sociologie, expliquer le jeu des intentions des acteurs et des contraintes collectives ; l'économie, dévoiler les mécanismes autonomes de la production et de l'échange. Toutes, à leur manière, tiennent pour acquise la réalité objective de leurs objets. Aucune ne repart de la question radicale posée par John R. Searle : comment une réalité mentale, un monde de la conscience, de l'intentionnalité s'ajustent-ils à un monde entièrement constitué de particules dans des champs de force ? En effet, du monde physique, les sciences, telles la chimie ou la physique, rendent compte. Mais des faits sociaux, qui ne tirent leur réalité que des hommes, comment rendre compte ? Tous les éléments de la réalité sociale (aussi divers que l'argent, la délégation politique, les convictions et les programmes, les groupes d'appartenance ou les archives) existent objectivement parce que collectivement nous y croyons, leur assignons une fonction (de symbolisation, de représentation, de signification), élaborons à côté des faits bruts, objets des sciences, (les faits institutionnels, objets des sciences humaines. Par cette grammaire simple (les croyances institutionnelles - celle des actes de langage, de l'intentionnalité collective, du comportement volontairement régi par des règles communément acceptées afin qu'advienne une réalité sociale qui nous lie -, John R. Searle rappelle toutes les sciences humaines à l'ordre de leurs fondements.

09/1998

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Sociologie

La Construction sociale de la réalité - 3e éd.

Qu'est-ce que le réel ? Comment le connaître ? Comment se produit, sans cesse, l'articulation entre les faits objectifs et les significations subjectives ? Par quels processus un ensemble de typifications devient-il une réalité socialement établie ? Comment finissons-nous par vivre, au milieu de sociétés plurielles, dans un monde commun ? Par quelles socialisations ? Livre majeur du constructivisme, La Construction sociale de la réalité est devenu au fil des ans une source de compréhension des modalités de (re)construction de la réalité, spécifique aux sociologues. Son importance et son succès durable tiennent à la place unique qu'il occupe dans l'histoire de la théorie sociale. Un grand nombre de traditions intellectuelles y font confluence, sans que violence soit faite à aucune d'entre elles. C'est ce tour de force qui rend cet ouvrage toujours aussi novateur. Avant-propos de Danilo Martuccelli Postface de François de Singly

04/2022

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Sociologie

La construction sociale du corps

Tantôt perçu comme le siège de l'identité, où s'incarnerait le portrait moral et social de l'individu, tantôt comme une enveloppe emprisonnant l'âme ou l'esprit, le corps est le lieu de tous les paradoxes : alors que sa présence s'impose avec tant d'évidence, on lui a longtemps refusé toute existence sociologique, comme si la multiplicité de ses mises en jeu, des plus publiques aux plus intimes, le privait du même coup du statut d'objet scientifique autonome. Le but de ce livre est double : d'abord, retracer le chemin qui permet l'émergence d'une " sociologie du corps " ; ensuite, montrer en quoi le corps est un " fait social total ". Les représentations et les valeurs que le corps véhicule, les expressions du langage et les savoirs qui le façonnent se trouvent alors interrogés, en particulier ses aspects les plus " naturels " et les plus personnels, de la façon de marcher à la manière de se moucher, de celle de se tenir à celle de se vêtir. Ainsi pourront " prendre corps " les problématiques générales opposant individu et société, nature et culture.

10/2002

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Sociologie

Alzheimer : la construction sociale d'une maladie

La maladie d'Alzheimer que l'on classait jusque récemment sous le vocable de "démence sénile" voire de "gâtisme" ou de "radotage" est aujourd'hui largement sortie du domaine médical pour devenir à la fois un problème de santé publique et un " problème public ", et par là même un véritable enjeu social et politique. À ce titre, elle doit être appréhendée comme un fait social à part entière, à la croisée de l'anthropologie, des sciences politiques et de plusieurs champs de spécialisation de la sociologie. Cet ouvrage se propose d'étudier l'ensemble des processus à l'oeuvre dans l'émergence d'une maladie touchant le fondement de la personne humaine, la mémoire, et les actions menées par les différents acteurs afin qu'elle soit reconnue et prise en compte dans notre société. La "sortie de l'oubli" de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées et la possibilité de la prise de parole des personnes malades elles-mêmes dans l'espace public sont la résultante de plusieurs dynamiques : scientifique et médicale, associative, médiatique et politico-administrative. L'analyse pose en filigrane la question d'évolutions sociales plus larges, comme la médicalisation des phénomènes sociaux, la progression des maladies chroniques et l'alzheimérisation de la grande vieillesse : autant d'éléments d'arrière-plan qui ont contribué à modeler les représentations et le vécu des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

09/2012

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sociologie du genre

Les leurres postmodernes contre la réalité sociale des femmes

LA REALITE SOCIALE DES FEMMES CONTRE LES LEURRES POSTMODERNES On constate de nos jours, à l'échelle de la planète, une dévalorisation voire une négation des femmes. Elles sont réduites soit à une apparence de la féminité avec la "théorie queer" , soit à un ventre à louer avec la pratique de la GPA (gestation pour autrui). Non seulement elles représentent la majorité des classes sociales les plus démunies, mais elles demeurent sous la menace de violences liées à la domination masculine - la situation actuelle des Iraniennes et des Afghanes en témoigne. Et même dans les pays où elles ont arraché le droit à disposer de leur corps, ce droit reste une conquête fragile : l'application de la loi permettant l'IVG, votée en France en 1975, est de plus en plus difficile ; des Etats d'Amérique latine ont récemment autorisé l'avortement, mais la Cour suprême américaine l'a interdit en juin 2022... Dans les années 1970 en France, le MLF (Mouvement de libération des femmes) a attaqué avec force le rôle social imposé aux femmes par le capitalisme et le patriarcat sur la base de leur sexe biologique. Il y a une trentaine d'années, le "genre" - traduction du gender utilisé par les féministes américaines - était encore considéré comme le synonyme de ce rôle social. Aujourd'hui, avec la diffusion vulgarisée de la "théorie queer" et des analyses intersectionnelles, il désigne fréquemment une "identité" reposant sur le seul "ressenti" des personnes : il suffirait de se déclarer femme ou de s'en donner l'allure pour en être une. Un peu partout dans le monde, des féministes s'insurgent contre cette nouvelle définition d'une femme parce qu'elle fait perdre de vue l'origine de son oppression - ses organes sexuels, avec leurs capacités procréatrices - et le vécu des femmes dans leur grande majorité, à savoir une double journée de travail pour assurer la reproduction sociale et une large part de la production économique. Néanmoins, des dictionnaires, des textes de loi ou des déclarations d'organismes internationaux attestent de sa progression partout. En France, deux facteurs la favorisent : sa propagation, dans les médias et sur les réseaux sociaux, à la fois par des élites politiques et intellectuelles et par divers milieux militants ; la censure de toute remarque concernant l' "identité de genre autodéclarée" et ses conséquences pour l'émancipation des femmes. Quiconque s'y risque peut être insulté-e ou menacé-e par des "transactivistes" , ou poursuivi-e pour "transphobie" devant les tribunaux. Il est pourtant urgent de contester le bien-fondé de théories appartenant au postmodernisme, le courant de pensée qui a contribué à forger avec le néolibéralisme, dans les années 1980, une idéologie valorisant les "classes moyennes" et leur style de vie pour conforter l'ordre établi - alors que celui-ci est toujours à détruire.

10/2023

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Sociologie

Mauvaises réputations. Réalités et enjeux de la stigmatisation sociale

Un stigmate, au sens originel, c'est une marque corporelle, gravée selon une pratique très ancienne au couteau ou au fer rouge. Le stigmate identifiait son porteur - criminel, félon - et était à la fois le témoin et le moyen de sa mise au ban. Dans nos sociétés modernes, des stéréotypes, une perception péjorative de la différence, une " mauvaise réputation " sont trop souvent encore accolés à de nombreuses catégories de personnes - étrangers ; obèses, SDF, handicapés, gens du voyage, etc. - et fonctionnent comme autant de stigmates contribuant à leur exclusion. Le fait est connu. Ce qui l'est moins, et qu'il est pourtant essentiel de prendre en compte si l'on veut sortir de la condescendance et du discours idéologique, même bien intentionné, c'est la manière dont les stigmatisés voient le monde environnant, ce qu'ils ressentent, l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes, les stratégies qu'ils mettent en place pour échapper à ce stigmate, ou en jouer face à la société. Première synthèse des recherches de psychologie sociale sur la stigmatisation, le présent ouvrage aborde de front cette problématique. Au fil d'un parcours toujours respectueux - sous l'angle épistémologique comme sous l'angle éthique - des groupes et individus étudiés, il casse les à-peu-près, démonte les visions faussées et montre que les effets de la stigmatisation sont beaucoup plus subtils, complexes et pernicieux encore qu'il n'y paraît au premier abord.

03/2003

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Géographie

L'Homme spatial. La construction sociale de l'espace humain

Qu'y a-t-il de commun entre le tsunami du 26 décembre 2004 qui ravagea les littoraux d'Asie du Sud, la diffusion du virus du SRAS, en 2003, la promotion de l'image d'une ville, des contestations locales pour empêcher l'implantation d'un incinérateur, un micro-conflit entre deux individus assis en face à face, la volonté d'un élu de changer le nom de la région qu'il dirige, et la candidature malheureuse de Paris aux Jeux Olympiques de 2012 ? D'être des phénomènes sociaux et des phénomènes spatiaux. Et de n'être pleinement compréhensibles que si l'on n'occulte pas cette dimension spatiale. Alors que l'existence des êtres humains, à chaque instant, est spatiale, alors que la mondialisation se manifeste et s'exprime au jour le jour par des phénomènes spatiaux spectaculaires, abondamment médiatisés, il est curieux de constater que l'espace reste un point aveugle de nos réflexions sur les sociétés. Ce livre tente de pallier cet oubli. Il propose au lecteur un mode d'emploi de l'espace humain (notamment urbain) et s'efforce de dégager les implications politiques et sociales d'une telle approche.

04/2007

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Sociologie

Le langage, la réalité et l'engagement social

Dans ce travail, je propose, d'une part, exposer les bases conceptuelles de l'argumentation de Searle sur la fonction du langage dans la construction de la réalité sociale et son rapport avec ce qu'il appelle pouvoirs déontiques, et d'une autre, entreprendre l'analyse de l'intentionnalité collective comme fondement de l'interaction humaine, puisque cette notion constitue l'axe central de l'approche de l'ontologie soutenue par Searle. Ma thèse centrale affirme que ces éléments contextuels articulés dans une conception complète nous permettent d'apprécier une posture philosophique cohérente dans la pensée de Searle et contribuent à comprendre pourquoi la promesse, en tant qu'acte de langage paradigmatique, constitue la meilleure voie pour montrer la fonction du langage dans la construction de la réalité et l'engagement politique.

03/2015

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Sociologie

La socialisation. Construction des identités sociales et professionnelles, 5e édition

Pourquoi parler de crise des identités ? Cette expression renvoie à des phénomènes multiples : difficultés d'insertion professionnelle des jeunes, montée de nouvelles exclusions sociales, brouillage des catégories servant à se définir et à définir les autres... Comprendre comment se reproduisent et se transforment les identités sociales implique d'éclairer les processus de socialisation par lesquels elles se construisent et se reconstruisent tout au long de la vie. La dimension professionnelle des identités a acquis avec la modernité une importance toute particulière. La socialisation secondaire - à l'âge adulte - est devenue indispensable pour affronter les changements de plus en plus fréquents dans les cycles de vie et les impératifs de la construction identitaire. Ce livre fournit des instruments d'analyse et des résultats empiriques pour saisir la dynamique en cours de la socialisation professionnelle et des identités sociales.

04/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

La construction de la réalité historique chez Jean Froissart. L’historien et sa matière

Jean Froissart est un des chroniqueurs les plus célèbres du Moyen Age, admiré généralement pour l'excellence littéraire de son oeuvre, moins pour l'exactitude des informations qu'il apporte. Vera Soukupová montre comment Froissart, préoccupé dès le début de sa carrière par les questions de l'impartialité et de la crédibilité de son propos, met en place des méthodes diverses et variées pour construire et asseoir l'autorité de son écriture. La réalité historique que Jean Froissart recrée dans ses Chroniques est authentifiée par un système référentiel de plus en plus complexe, renvoyant le lecteur aux sources, mais aussi à l'opération même de recherche des informations avec, au centre, la figure du chroniqueur, tout cela en vue d'authentifier le récit passionnant des grands événements qui ont ébranlé les royaumes occidentaux pendant presque tout le XIVe siècle.

04/2021

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Littérature étrangère

La réalité

Quelle meilleure cible pour des terroristes que les candidats d'une émission de télé-réalité dont les aventures et les propos sont suivis quotidiennement par des milliers de spectateurs ? Et quelle meilleure arme que leurs paroles, manipulées, bien plus efficaces que des bombes pour véhiculer leur idéologie ? C'est la trame aussi saugrenue que réjouissante imaginée par Sergio Bizzio dans ce récit jubilatoire, où il joue habilement avec les codes des médias.

02/2014

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Ethnologie

La construction sociale de l'inégalité des sexes. Des outils et des corps

Aujourd'hui encore, on pense couramment que des " contraintes naturelles " liées aux capacités reproductives des femmes déterminent leur place dans la société et contribuent à justifier la division du travail entre les sexes. Pourtant les constantes de la division socio-sexuée du travail et, partant de la domination masculine, ne tiennent-elles pas plus au contrôle masculin des instruments de production, au monopole masculin des outils complexes et des armes, et à leur corollaire : le sous-équipement des femmes, qu'à la fécondité " naturelle " des femmes ? Cette fécondité est-elle d'ailleurs si " naturelle " des femmes ? Par quelles interventions techniques et sociologiques sur le corps (afin non seulement de limiter la procréation mais aussi, et surtout, d'y contraindre) passe-t-on d'une simple potentialité biologique à une reproduction imposée ? Comment les différentes sociétés parviennent-elles à domestiquer la sexualité des femmes, à spécialiser leur organisme psycho-physique en canalisant vers le travail reproductif une sexualité humaine pourtant tendanciellement indifférenciée et polymorphe ? C'est là une partie des questions abordées dans cet ouvrage qui, en explorant des données sociologiques, ethnologiques et historiques propres à de nombreuses sociétés, anciennes et modernes, s'attache à décrire la construction sociale des contraintes dites naturelles qui assignent leur place aux femmes.

09/1998

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Littérature française

La construction

Une écriture infiniment subtile et singulière pour s'immerger dans la personnalité d'un homme qui se redécouvre après le décès de sa femme.

03/2019

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Sociologie

La tyrannie de la réalité

Peu d'idées sont autant galvaudées aujourd'hui que celle de " réalité ". Hommes politiques, chefs d'entreprise, mais aussi économistes, romanciers s'en réclament : seul le réalisme semble recevable, et il suffit à tout justifier. La réalité constitue désormais, dans notre mentalité collective, la valeur étalon. Elle est le nouveau dieu que nous vénérons ; le dernier qui reste en magasin, peut-être. Mona Chollet épingle l'usage pernicieux de cette notion dans tous les types de discours et démontre pourquoi l'injonction réaliste relève de l'imposture. Dans ce livre mordant et salutaire, elle met à nu l'idéologie implicite de certains " réalistes ", elle ouvre aussi joyeusement un chemin de traverse. Elle nous rappelle les bienfaits de l'imagination et du rêve, non pas pour " fuir la réalité ", mais au contraire pour se donner une chance de l'habiter pleinement.

03/2006

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Sciences politiques

Un siècle de construction sociale. Une histoire de la Confédération française des travailleurs chrétiens

Novembre 1919 : plusieurs syndicats se réclamant de la doctrine sociale de l'Eglise décident de s'unir en fondant la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). L'enjeu est de taille : apporter une réponse forte aux défis posés par l'expansion du libéralisme économique et du mouvement socialiste. Très vite, s'élabore un positionnement singulier dans la défense des intérêts des travailleurs grâce à une double identité : chrétienne et ouvrière. Plusieurs fois menacée au cours de son existence, la CFTC s'est cependant durablement inscrite dans le paysage syndical français. Tout en demeurant fidèle à ses principes fondateurs, elle a su s'adapter à l'évolution de la société moderne, dont elle a contribué à façonner les dynamiques. Dans cet ouvrage très documenté, Philippe Portier s'attache à retracer l'histoire de cette organisation sociale majeure et dessine ainsi un certain portrait sociologique de la France.

11/2019

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Sociologie

Enfance et genre. De la construction sociale des rapports de genre et ses conséquences

Le présent ouvrage entend contribuer à la compréhension des mécanismes et enjeux sociaux qui trouvent leur origine dans les espaces de l'enfance pour inscrire les individus mâle et femelle durablement dans des mondes sexués au sein desquels les transgressions de genre sont souvent limitées et toujours sanctionnées socialement (par le mépris, la moquerie, la violence...). Poursuivant l'objectif de dénaturalisation des rapports sociaux de sexe, les différentes contributions analysent quelques-uns des acteurs (l'ami-e, la mère, le père, l'enseignant-e...), des espaces (l'école, les mondes du spectacle...), des objets (manuels scolaires, jouets, produits de soin corporel...) qui, par leurs croisements, leurs chevauchements, leurs mises en tension aussi, font et défont le genre au gré des interactions quotidiennes et des structures sociales et mentales. Si chacune des dimensions de socialisation apporte ses ajustements, ses colorations spécifiques, les éléments de construction de soi de l'enfance marquent les individus dans le temps (qu'il s'agisse pour l'individu de s'inscrire dans la continuité, dans l'opposition, dans le déplacement ou le détournement des pratiques et usages) et ont des effets sur les aspirations sociales, les pratiques et les rapports sociaux entre femmes et hommes au quotidien. Telle est l'hypothèse centrale qui guide la démonstration d'ensemble.

06/2014

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Négociation

Négocier l'impossible. Kidnapping, crise sociale, extorsion... quand la réalité dépasse la fiction

Cet ouvrage encapsule une douzaine d'histoires de négociation, sélectionnées du fait de leur singularité. Elles sont émouvantes, inspirantes, drôles, surprenantes ou miraculeuses. "La vie est une négociation, qui plus est quand vous faites ce métier depuis plus de 20 ans. J'ai eu la chance, ou la malchance parfois, de négocier face à des kidnappeurs, des leaders syndicaux, des acheteurs en grande distribution, des suicidaires, des banquiers d'affaires, des avocats de renommée internationale, des gourous de sectes, des diplomates brillants ou encore des opportunistes rodés à l'extorsion. Certaines négociations ont changé ma vie, d'autres m'ont abîmé. Il y a eu des joies, des pleurs, des miracles et des regrets".

11/2023

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Littérature française (poches)

Construction de la maison

En 1914, C.F. Ramuz écrit Construction de la maison, qu'il ne publiera pas, et met au centre de ce récit la figure de Mme Catherine, extraordinaire de dureté et de courage. A travers l'histoire d'une famille de vignerons frappée par le malheur, l'écrivain affronte ses démons personnels. Arrivé à un tournant dans sa vie et sa carrière, il réaffirme par là les pouvoirs de la littérature, capable d'exprimer des angoisses et des espoirs autrement indicibles. Les paysages de Lavaux prêtent à cette tragédie une grandeur et une âpreté dignes de ses modèles bibliques.

06/2018

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Sciences de la terre et de la

Hydrogéologie de la construction

Dans la plupart des cas, les eaux souterraines n'entravent pas la construction des infrastructures. Dans une minorité de cas, elles posent de grandes difficultés. Dans un nombre restreint de cas, elles constituent le problème majeur. Celui qui rend impossible le chantier ou le surenchérit grandement. Cet ouvrage, abondamment illustré, dresse un panorama complet des interactions qui existent entre les nappes d'eaux souterraines et tes constructions en infrastructure. Après avoir présenté les différents types d'aquifères et restituer les outils théoriques de base, cet ouvrage décrit les moyens d'investigations actuellement employés et les méthodes de construction en sous-sol. Ces chapitres ouvrent sur le coeur du livre, à savoir la maitrise des eaux souterraines en phase travaux et en phase exploitation de la construction. L'interface entre l'hydrogéologie et la géotechnique y est traitée. Le livre se clôt par un chapitre portant sur la géothermie (sur nappe et sur sondes), et un chapitre sur l'eau et les risques du milieu souterrain. Une des annexes porte sur l'histoire de l'hydrogéologie.

08/2019

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Immobilier, droit de la constr

Droit de la construction

Le droit de la construction en un clin d'oeil.

05/2021

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Sociologie

La construction sociale des faits de parenté, de famille et de communauté. Une perspective ethnométhodologique

Le mode de pensée positif n'a de chance d'opérer qu'adossé au postulat aux termes duquel la possibilité de connaissance est tributaire du maintien de la distance constitutive du rapport du sujet de connaissance à son objet. Il y va tout aussi de la stabilité de la connaissance et, corrélativement, des institutions sociales qui la produisent. En effet, perçues à l'état dynamique de modus operandi, celles-ci comme celle-là perdent leur consistance de faits consolidés et plongent dans l'incertitude et le chaos auxquels les voue la contingence inhérente à toute perception réduisant les faits du monde au processus de construction sociale de leur réalité. De crainte de basculer dans le relativisme auquel telle perspective constitutive donne lieu et qui est propre à ouvrir, comme une boîte de Pandore, un éventail d'inépuisables possibles insoupçonnables et incontrôlables, la raison positive n'a d'autre choix que de savoir raison garder en n'ayant garde de quitter le socle solide et sûr sur lequel elle assoit sa perception des faits du monde, à savoir la présupposition fondamentale de l'existence d'une réalité extérieure dotée a priori d'une objectivité indépendante des modes de représentation dont elle fait l'objet, une objectivité sui generis. Le risque de basculement dans l' " absurde " inhérent à tout abandon de cette présupposition fondamentale est manifestement plus grand quand il est question de catégories de connaissance sociale aussi enracinées dans le raisonnement pratique de la communauté M'jebri et de formes d'organisation sociale aussi établies dans son mode de vie collectif que la parenté, la famille et la communauté.

03/2021

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Sociologie

Des sciences sociales à la science sociale. Fondements anti-utilitaristes

On attend des sciences sociales qu'elles nous aident à comprendre la marche du monde. Or elles en semblent toujours plus incapables. Non seulement elles apparaissent le plus souvent en retard sur l'événement mais, noyées dans l'hyper spécialisation, perdues dans la guerre entre disciplines, elles voient toujours mieux certains détails mais de moins en moins bien l'ensemble. A côté des spécialistes, il est urgent de former des généralistes qui sachent faire dialoguer les différents champs de la science sociale. Parler de la science sociale, évoquer son unité, au moins à titre d'idéal régulateur, peut sembler un combat perdu d'avance, tant elle est fragmentée. Mais il existe déjà une certaine forme de science sociale généraliste, qui n'est autre que la science économique généralisée, inspirée par la théorie des choix rationnels, sous toutes ses formes, et par l'utilitarisme et ses dérivés (cognitivistes, constructivistes, etc.) C'est cette science sociale générale qui modèle la conception du monde dominante, hégémonique même à l'échelle planétaire, et qui inspire et légitime les politiques menées dans tous les pays. Avec des résultats discutables, tant aux plans théorique, qu'éthique ou politique. Il nous faut donc retrouver l'idéal et la réalité d'une science sociale généraliste (qu'a pu en son temps incarner la sociologie classique) mais la faire reposer sur d'autres fondements que l'utilitarisme. Par ailleurs, la globalisation du monde modifie en permanence l'échelle et la définition même des sociétés. Symétriquement, la globalisation des sciences sociales et la contestation de l'hégémonie conceptuelle occidentale imposent elles aussi de repenser le passé de nos disciplines pour les projeter vers l'avenir. C'est dans cette perspective que se sont réunis à Cerisy-la-Salle, en 2015, une quarantaine de chercheurs de renommée internationale, anthropologues, économistes, géographes, historiens, philosophes et sociologues. L'accord qu'ils ont su trouver est prometteur.

04/2018

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Littérature française

Vive la réalité !

Vive la réalité ! est un ouvrage proposant dans une première partie une réflexion sur la notion de réalité. Dans sa deuxième partie, il expose un modèle de développement personnel fondé sur cette réflexion. Ce modèle holistique, inspiré et sous-tendu par une solide pratique professionnelle dans l'accompagnement psycho-social, cherche à montrer les synergies et les dynamiques favorables à l'évolution personnelle. Des clés importantes sont proposées pour enrichir la vie relationnelle, mieux maîtriser les finances, préserver la santé ou favoriser l'autonomie. Ce livre, illustré de nombreux schémas, se veut à la fois accessible et pratique, tout en stimulant une intéressante réflexion existentielle. Grâce aux 7 clés présentées, les portes de la " réalisation personnelle " s'ouvriront à vous...

11/2015

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Littérature française (poches)

La sainte réalité

"Chardin sait que la révolution se prépare, à Paris et dans le reste du pays, tout va basculer, c'est inévitable, les encyclopédistes vont triompher, le futur est en marche, la guerre du Vrai contre le Faux ne fait que commencer. Ses piètres collègues nouvellement acclamés, les peintres historiques, exposent partout dans les salons leurs grandes toiles néoclassiques, didactiques et poussives ? Soit : il leur oppose ses études de têtes au pastel, le portrait de jeunes enfants, un par un, heureux et très sûrs d'eux, pas du tout inquiets, ou également, maintenant, son propre portrait, l'étude de tête de Monsieur Jean-Siméon Chardin réalisée par lui-même".

01/2017

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Informatique

La réalité virtuelle

La littérature sur la Réalité Virtuelle (RV) est peu abondante, et portée à décrire le côté magique et spectaculaire de cette nouvelle discipline. L'originalité de cet ouvrage réside dans son aspect technique. Les auteurs s'adressent également aux ingénieurs et chercheurs, et décrivent la dernière technologie disponible avec ses limites et ses possibilités. Ils abordent les problèmes de fond concernant les performances et leurs méthodes d'évaluation. Enfin, les champs d'application sont cernés, avec les contraintes qu'ils imposent et leurs potentialités. La Réalité Virtuelle est le premier manuel scientifique qui couvre le sujet de manière exhaustive.

12/1993

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Communication - Médias

Mythes et réalités de la télévision sociale. Chaînes de télévision et réseaux sociaux

Comment les chaînes de télévision fabriquent-elles l'audience sociale ? Enrichir les contenus, interagir avec les téléspectateurs, engager les communautés : telles étaient les promesses de la "télévision sociale" , qui devait prolonger - sinon sauver - le petit écran. A l'heure où l'audience n'est plus mesurée au nombre de téléspectateurs mais à la quantité de clics, de réactions et de commentaires sur les réseaux sociaux, les chaînes luttent à armes inégales non seulement avec les plateformes mondiales, mais aussi avec des dispositifs qui imposent leurs logiques de captation de l'attention. En étudiant les stratégies de communication de TF1, France 2 et M6 sur Facebook, Instagram et Twitter, Laurence Leveneur-Martel revient sur les ambitions qui poussent les chaînes à investir ces espaces, tout en y maintenant une image de marque cohérente et en y valorisant leurs antennes autant que leurs offres délinéarisées. En questionnant l'analyse quantitative des réactions en ligne, ce livre invite à une réflexion sur les relations nouvelles qui unissent les publics à la télévision ; enfin, il nous interroge : qu'appellerons-nous demain "télévision" ? Laurence Leveneur-Martel est maîtresse de conférences en Sciences de l'information et de la communication à l'IUT de Rodez (Université de Toulouse Capitole). Ce livre est issu d'un mémoire d'habilitation à diriger des recherches qui a reçu la mention au prix de la Recherche de l'INAthèque (2023).

05/2024

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Littérature française

La (re)construction

Dans ce recueil atypique, l'auteur alterne petits textes en prose, courtes phrases et poèmes en vers ou non, pour dire la souffrance face à l'absence, la douleur de la perte d'êtres chers, la maladie qui s'empare du corps, le désespoir qui étreint parfois. En maniant avec adresse et minutie les mots, il exprime ses sentiments face à des thèmes universels, se pose des questions quant au côté éphémère de la vie. Bonheur et malheur sont intimement liés, le premier se nourrissant du second, difficile d'en démêler tous les fils car finalement, qui est heureux et qui ne l'est pas ? De toute façon, l'issue sera la même pour chacun d'entre nous et l'arrogance de la jeunesse n'y changera rien. Heureusement il y a l'amour, toujours, porteur d'espoir, avec lequel on s'abandonne pleinement. Le désir renaît soudain, le sourire s'esquisse, tout est possible à nouveau. Et l'auteur n'oublie pas dès lors de célébrer le plaisir sensuel, les douces étreintes, les corps qui se comprennent.

10/2017

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12 ans et +

De la réalité ô rêves

Un ouvrage de voyage en soi, à la manière des anciens sages. " De la réalité ô rêves ", un livre qui, sans prendre au sérieux, donne à penser, qui parle à la conscience, entre la tête et le plexus ; il s'agit d'une réflexion sur soi-même à travers des histoires vécues, d'un cheminement de soi à soi en passant par l'essence et l'existence, de la réalité aux rêves. Cet ouvrage est le fruit fécond des pensées d'un auteur d'une fraîcheur innovante, Christophe Revertegat ; le publier offre la chance aux lecteurs de se laisser emporter par les volées d'oiseaux d'idées profondes et légères à la fois, dont on découvre une richesse de sensibilité contagieuse, déclinée en quatre parties : " Des nouvelles de mon cerveau ", " Sur le Chemin ", " Etoile ", et " Les Contes Fantasmatiques ". Cet ouvrage ressemble à un " carnet de vie " simplement humaine, une mise à nu, défauts et qualités dévoilés, conduisant à rêver pour oublier le quotidien. Ce livre positif et empreint d'une grande dignité, parle à tout le monde. Pour l'auteur, tout commença, dit-il, " avant une promenade sur le lac de Créno, en Corse, où après une heure de marche, un panneau indique : " Ici vivait une fée ". " Elles sont là, nous protègent, nous montrent le chemin, mais les voyons-nous ? ".

11/2019

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Science-fiction

Les maîtres de la réalité

Cosmodrome de Baïkonour, 1970. La fusée décolle normalement, et semble suivre sa trajectoire sans encombre... avant de disparaître mystérieusement. Qu'a-t-il bien pu arriver à l'équipage ? Les hypothèses les plus folles sont envisagées, mais aucune réponse ne semble satisfaisante. Arsène est un être hybride, mais écartelé entre plusieurs mondes : il se sent chez lui sur Terre, mais a le sentiment de venir d'ailleurs. Pour tenter de résoudre l'énigme qui le tourmente, le jeune savant s'emploie à créer une science nouvelle, la "géno-psychiatrie". Inévitablement, il se heurte à l'hostilité de ses pairs. Ne trouvant pas sa place dans ce système solaire, le jeune homme commence une vie d'errance, qui le mène vers le royaume du "Repos Eternel ". Roman d'aventures palpitantes, kaléidoscope initiatique de visions inouïes, Les maîtres de la réalité explore des espaces inconnus et infinis qui se chevauchent et se bousculent jusqu'à parvenir, au bout du chemin, à la précieuse réponse à la quête de l'identité.

04/2020

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Essais

La réalité. Essai de psychanalyse

La réalité est divisée chez Freud entre réalité matérielle et réalité psychique, et chez Lacan entre réalité et réel. Le réel, tout en restant inaccessible, commande les symptômes du sujet, à son insu. Quelles en sont les conséquences sur l'enjeu d'une cure ? A partir de là, Pierre Bruno pose les contours de ce qui, dans une cure analytique conclue de façon satisfaisante, peut apporter au sujet une réponse aux questions existentielles, dont l'abord aura été auparavant réservé à la magie et aux religions. Il en vient ainsi à revisiter les moments qui conditionnent un tel parcours, démontage du fantasme d'une part, repositionnement du Nom-du-Père d'autre part. La vérification de cette issue implique que l'analysé soit délesté du surmoi, qu'il ait déjoué les artefacts magiques et religieux, et qu'il se soit départi du " je n'en veux rien savoir " dont la science voudrait faire son credo. En effet, celui-ci n'a rien à voir avec le " je n'en veux rien savoir " qui se décline à la fin d'une analyse, et dans le dénouement du transfert, et dans le consentement à une division, non suturable, entre savoir et vérité.

11/2022