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La querelle des Anciens et des Modernes XVIIème-XVIIIème siècles précédé de Les abeilles et les araignées

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Critique littéraire

La querelle des Anciens et des Modernes XVIIème-XVIIIème siècles précédé de Les abeilles et les araignées

Anciens et Modernes ? La question est résolue. " Les anciens sont les anciens, et nous sommes les gens de maintenant ". a tranché depuis le XVIe siècle l'Angélique du Malade imaginaire de Molière. Cette adorable jeune fille avait raison, comme ont toujours raison toutes les jeunes générations qui veulent vivre avant de se souvenir. Le point de vue " jeune " n'est pourtant pas le seul possible, et pour cause. Marc Fumaroli, dans cet essai suivi d'une anthologie européenne de textes relatifs à la Querelle des Anciens et des Modernes, montre que cette ancienne question, débattue à neuf et avec une extraordinaire passion, a occupé les meilleurs esprits français et européens du XVIIe et du XVIIIe siècle et souvent dans un sens qui n'est pas celui d'Angélique. La raison adulte ne saurait se passer de comparer le présent et le passé, et le discernement dans les choses de la vie a besoin du pessimisme critique et lucide qui éclaire les vices du présent à la lumière de l'amère expérience passée. Les " Anciens " de la Querelle ont donc beaucoup à nous apprendre, même si les " Modernes " ont aujourd'hui l'illusion rétrospective d'avoir eu aisément le dessus et de pouvoir tranquillement écrire l'histoire en vainqueurs.

01/2001

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Musique, danse

LES "SECRETS" DE LA MUSIQUE ANCIENNE. Recherches sur l'interprétation, XVIème-XVIIème-XVIIIème siècles

Pour nos contemporains - et nul ne s'en étonnera - le langage musical des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles n'est pas un langage naturellement et naïvement entendu et employé, et cela, malgré l'intérêt actuellement accru pour toute la musique ancienne. Voici l'ouvrage d'un musicien et musicologue qui en vingt ans de pratique et de recherches s'est familiarisé avec les textes et avec les traités du temps. Et, guidés par lui, tous ceux qui auront réappris à lire les partitions comme on les lisait à l'époque où elles furent écrites, pourront à nouveau les interpréter dans leur style authentique. Antoine Geoffroy-Dechaume a travaillé sur la musique ancienne comme sur la peinture ceux qui aujourd'hui débarrassent les tableaux d'une patine trop longtemps respectée. Le manuscrit de cet ouvrage a été terminé en mars 1959.

10/1998

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Sciences historiques

Entre fêtes et clochers. Profane et sacré dans l'Europe moderne XVIIème-XVIIIème siècle

Ce livre s'attache à cerner, sur deux siècles, à partir de quelles démarches les pouvoirs, les autorités, les sujets, les fidèles construisirent ou remodelèrent leur approche du profane et du sacré, ce qu'ils entendaient à travers ces appellations et quels types d'objets elles pouvaient désigner pour chacune de ces instances. Il tente aussi de saisir les rapports qui se jouaient entre l'un et l'autre terme et de mesurer les changements intervenus dans des relations que l'on pensait être bien définies et encadrées. C'est donc moins une histoire des manifestations du sacré qu'une histoire sociale et culturelle de son organisation avec le profane. On peut dès lors interroger l'aptitude de ces deux notions à révéler le fonctionnement social des cultures d'Ancien Régime, leur capacité à traduire leurs complémentarités, leur capillarité, leurs affrontements plus subtils que cette confrontation manichéenne et sans merci entre deux fractions du monde ; l'une, dominante et savante, imposerait son outillage mental à une majorité populaire définitivement dépossédée de son identité. L'image d'une conception univoque de ces notions, renforcée par les signes communs de la révélation chrétienne, est tout aussi exagérée. Car elle n'effaçait pas ce que chacun pouvait éprouver du sacré comme expérience subjective d'un autre ordre que l'ordre naturel où se cantonnait le profane.

03/2002

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Critique littéraire

Fabliaux érotiques. Textes de jongleurs des XIIème et XIIIème siècles

Les récits réunis dans ce volume sont amusants et alertes. Ils sont aussi d'une verdeur, voire d'une obscénité capables de surprendre même une époque aussi peu bégueule que la nôtre. Offrir au lecteur un choix de ces fabliaux érotiques ne trahit pourtant aucune complaisance racoleuse. Ces contes à rire en vers, écrits entre la fin du XIIe et le début du XIVe siècle, sont d'un intérêt considérable pour l'histoire de la littérature comme pour celle des fantasmes et de l'imaginaire. Leurs auteurs, qui sortent peu à peu de l'anonymat, mettent un talent et une culture littéraires souvent remarquables au service de leur inspiration grivoise. C'est ainsi qu'ils multiplient avec habileté et malice les allusions aux grands auteurs de leur temps, et même les citations textuelles, détournées et remployées dans les contextes les plus scabreux. La présente édition ne se contente pas de rendre ces textes aisément accessibles. Elle fait considérablement progresser la connaissance des fabliaux et de leurs auteurs, l'établissement des textes et leur interprétation.

12/1997

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Religion

Une histoire des mentalités religieuses aux XVIIème et XVIIIème siècles. Mille rétables de l'ancien diocèse du Mans

C'est un livre sur les systèmes d'images des retables construits du XVIe au XIXe siècle dans les églises paroissiales de l'ancien diocèse du Mans. Ne laissant pas dans l'ombre les retables détruits, ne méconnaissant pas l'histoire toujours perturbée de chacun des monuments d'autel, ce livre privilégie le millier de retables conservés qu'aujourd'hui encore le regard peut saisir. Ces archives de bois, de pierre, de marbre et de terre cuite, appartiennent à un système de communication dont est remarquable la cohérence interne. Le retable manceau est rarement lieu de tension entre deux cultures : il est plus souvent lieu de rencontre. Devant le retable paroissial, ont pu se rejoindre, en une commune écoute, en un commun geste, hommes de l'oral et hommes de l'écrit, suffisamment instruits en leur religion pour avoir une commune intelligence de la foi. "Les Mille retables manceaux s'inscrivent déjà dans l'histoire de l'histoire. L'histoire est mémoire et, comme la mémoire, elle trie, elle ordonne, elle oublie. Longtemps l'histoire a oublié le geste des humbles, longtemps elle a négligé le rapport à l'essentiel, quand ce rapport à l'essentiel était rapport des humbles. Il y a eu une histoire de la vie matérielle, il y avait une histoire religieuse au niveau des élites. Mais, en vieille terre de chrétienté, qui se souvient de la piété de ceux qui n'avaient pas accès aux sommets de la pensée, de la contemplation ou de l'ascèse ? De ceux qui ne laissent d'autres traces que les trois actes des registres des paroisses ? Comment les saisir ? ... Michèle Ménard lit les retables, le discours collectif de l'image retablière, comme nous lisons les testaments du Minutier parisien. L'histoire telle qu'elle la conçoit et telle qu'elle la réalise a vocation à déborder, donc à unir le passé et le présent, dans une même quête de l'essentiel. Empressez-vous de lire. Vous ne serez pas déçu. (Extrait de la Préface). MICHELE MENARD, ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Fontenay, est maître-assistant à l'Université du Maine. Son ouvrage, qui a reçu le prix du Conseil Général de la Sarthe et de l'Académie du Maine, aura pour premiers lecteurs ceux qui aiment la Province du Maine. Mais ce livre, qui parle de notre patrimoine, sera aussi le livre de tous ceux qui perçoivent que l'intensité de notre vécu est tributaire de notre mémoire collective, est tributaire de la qualité de notre relation avec tout ce qui a été conservé.

01/1980

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Sciences historiques

MOURIR AUTREFOIS. Attitudes collectives devant la mort aux XVIIème et XVIIIème siècles

Lyrisme visionnaire et convulsé de l'âge baroque, cérémonies exemplaires du Grand Siècle, sérénité désinvolte ou emphatique des Lumières, émotion retrouvée des cimetières romantiques : la mort n'a pas cessé de changer. A travers les correspondances et les épitaphes, les oraisons funèbres et les testaments, Michel Vovelle retrouve les gestes, les images et les rites d'un monde perdu, les attitudes collectives des hommes devant la mort, des guerres de religion à l'aube du monde contemporain.

07/2008

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Histoire de France

L'ANCIEN REGIME EN FRANCE. XVIème-XVIIIème siècles

L'Ancien Régime est d'abord une société offrant un triple aspect : elle est coutumière, elle est corporative et hiérarchisée, elle est catholique. L'Ancien Régime est aussi un régime politique, une monarchie de droit divin dont l'exercice tend et prétend à l'absolutisme personnel et autoritaire. Du XIIè siècle des Valois-Angoulême au premier XVIIè siècle, de la monocratie de Louis XIV à l'Ancien Régime au XVIIIè siècle, Hubert Méthivier donne la perspective chronologique d'un système politique, religieux, économique, social et culturel dont l'effondrement en 1789 signifia son incapacité à financer le modèle élaboré par la Renaissance.

01/1981

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Religion

Femmes et gens d'Eglise dans la France classique, XVIIème-XVIIIème siècle

Le présent ouvrage relève trois défis : - Présenter le rapport des ecclésiastiques avec la femme dans la France classique. - Montrer que l'Église se comporte de manière plutôt moins misogyne que les autres témoins de la société civile (magistrats, médecins, philosophes). Elle défend souvent la femme dans ses revendications à une éducation spécifique, elle dénonce les vocations forcées des jeunes filles de grandes familles poussées au couvent, elle revendique pour la femme une place essentielle dans la vie de famille et l'éducation des enfants, elle définit au bénéfice de la femme le droit du mariage, elle offre aux femmes - au sein des paroisses, confréries, congrégations, abbayes - une promotion sociale et intellectuelle exceptionnelle. - compléter en amont le travail fondateur de Claude Langlois sur le catholicisme au féminin du XIXe siècle (Le Catholicisme au féminin, Paris, Éd. du Cerf, 1984). L'auteur définit et spécifie le genre féminin dans la culture de la France classique. Il présente la femme dans les différents âges de sa vie et dans ses divers états sociaux. Il étudie spécifiquement la relation des femmes et des prêtres dans la France classique. Cet essai montre le danger de l'anachronisme du jugement contemporain qui analyse une époque culturelle spécifique avec le regard et les critères d'aujourd'hui en ce qui concerne l'égalité des sexes.

05/2003

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Sciences historiques

LA TERRE ET LE PAYSAN. Agriculture et vie rurale aux XVIIème et XVIIIème siècle

Les Caractères originaux restent la voie d'accès majeure à la compréhension des civilisations agraires dans leur genèse, leurs éléments structuraux et leurs marges vivantes d'interférence. Mais ce livre n'était pour Marc Bloch qu'une synthèse provisoire. Bien des articles, antérieurs ou postérieurs à la publication, sont nécessaires pour connaître les nuances apportées à ses premières thèses et les nouveaux domaines qu'il entendait explorer. Le présent ouvrage rassemble ces travaux, déjà publiés dans différentes revues mais quasi introuvables, ainsi que le cours inédit professé par Marc Bloch à l'Ecole normale supérieure de Fontenay-aux-Roses en 1938, ou " Comment écrire l'histoire d'un village ". Six grandes divisions permettent ainsi de suivre la progression d'une recherche sur les instruments d'investigation, les régimes agraires, les villages, la Révolution agricole, les études régionales, les problèmes d'ensemble. Comme l'écrit Emmanuel Le Roy Ladurie dans sa préface, "on a quelquefois relégué l'intérêt intellectuel porté à la terre et aux paysans dans le placard des vieilles lunes vichystes. L'œuvre de Marc Bloch se présente comme la preuve vivante d'une situation tout à fait contraire : l'histoire paysanne est chez lui l'expression même des pensées d'un homme de progrès, à la fois résistant et patriote, historien de génie, héros charismatique de la France d'hier ou d'aujourd'hui, et de l'Europe de demain."

10/1999

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Histoire internationale

Rivalités européennes et hégémonie mondiale. XVIème-XVIIIème siècle

Entre 1492 et 1776, de la découverte de l'Amérique par Colomb à la Déclaration d'Indépendance américaine, l'Europe déborde de ses frontières. D'abord limitée, cette expansion ne cesse de s'étendre, jusqu'à explorer et annexer des territoires toujours plus vastes. Les modèles de l'Europe chrétienne s'imposent au monde par la force des armes. Mais ils se transforment au contact de l'humanisme et de la Renaissance, des Réformes - catholique et protestante - de la pensée cartésienne et, enfin, des réflexions des Lumières. Ces courants contribuent à légitimer - par la foi, par le commerce, par la colonisation et par le droit de conquête - l'emprise du Vieux Continent sur le monde. De véritables cycles de domination s'affirment successivement : l'hégémonie de l'Espagne - qui représente, au XVIe siècle, la première élaboration d'un modèle européen de domination -, puis celle de la France du Grand siècle et l'expansion hollandaise du XVIIe siècle, la thalassocratie anglaise du XVIIIe siècle, enfin les prétentions dominatrices de nouveaux prétendants. Mais ce sont aussi de nouveaux rapports entre les Etats qui se dessinent, dépassant les contacts entre familles régnantes pour devenir de véritables relations internationales. Alain Hugon, ancien membre de la Casa de Velazquez (Madrid), est maître de conférences d'histoire moderne à l'Université de Rennes 2. Il a publié Histoire de l'Espagne du XVIe au XVIIIee siècle (Armand Colin, 2000). Le modèle de l'opposition des Habsbourg et des capétiens valois (1492-1559). Les puissances européennes confrontées au miroir espagnol (1559-1643). La constitution du miroir français (1643-1715). Le miroir éclaté et les prétendants à l'hégémonie au XVIIIe siècle.

07/2002

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Musique, danse

La rumeur des batailles. La musique au tournant des XVIIIème et XIXème siècles

Alors qu'on ne cesse d'étudier les bouleversements politiques, sociaux, ou philosophiques qu'ont entraînés la Révolution française et l'épopée napoléonienne, s'est-on jamais interrogé sur les transformations auxquelles s'est trouvée soumise la musique sous le choc des événements qui se sont alors soudainement précipités à travers toute l'Europe ? Certes plus d'un a remarqué l'écho des musiques militaires dans les symphonies de Beethoven et jusque chez Rossini, dont la musique bruyante témoigne encore de ce qu'il est le " fils d'un siècle de fracas ". On a vu également, dans cette veine guerrière, fleurir moult pièces de circonstance - représentations musicales de batailles ou cantates - illustrant sur le mode pittoresque une actualité fertile en épisodes mouvementés. Mais, au-delà de ces musiques de circonstance, on est frappé par le souci de simplification du discours qui anime soudain nombre de compositeurs, que ce soit les expérimentations menées avec les masses sonores par Gossec et Méhul écrivant pour les fêtes de la Révolution, ou celles développées avec la force que l'on sait par Beethoven, dont la musique est ressentie alors comme " colossale ". Apparaît alors un penchant général pour des effets sonores puissants, le goût d'instrumenter de façon épaisse, de grossir le trait, de privilégier des tempos rapides, de jouer fort. Ainsi donc, en ce tournant du XVIIIe au XIXe siècle qu'accompagne la rumeur des batailles révolutionnaires et napoléoniennes naît un nouveau ton, fait de registres divers : hiératisme sublime chez Gluck, lenteur réfléchie chez Beethoven, fascination pour la vitesse et goût de l'élan chez Weber, effets de masse et de spatialisation sonore chez Berlioz, ivresse rythmique chez Rossini. C'est l'unité de ce champ stylistique, réplique du grand tremblement de terre de l'Histoire, qu'analyse cet ouvrage nourri de la pensée des grands écrivains de l'époque où le sentiment du sublime se trouve porté à son comble.

04/2000

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Critique littéraire

DICTIONNAIRE DES LETTRES FRANCAISES. Le XVIIIème siècle

Tentative sans précédent ni imitation, ce Dictionnaire des lettres françaises brosse en plus de deux mille articles un tableau aussi complet que possible de la production intellectuelle de notre pays au XVIIIe siècle. Non content de s'arrêter aux plus menus acteurs et de consacrer aux plus grands des articles qui, par les dimensions et la richesse de l'information, sont déjà des monographies de référence, le " Grente " - ainsi que le désignent ses utilisateurs -, publié pour la première fois en 1960, traite des académies, de l'histoire du livre et de celle des journaux. C'est dire qu'il ne s'en tient ni à une conception étroite des Belles-Lettres, ni aux gloires reconnues et consacrées du Siècle des lumières. Son panorama sans exclusive embrasse sans rejeter. Cela seul suffirait à le recommander. Mais cette nouvelle édition refondue sous la direction de François Moureau, professeur à la Sorbonne, est enrichie par trente ans de recherches nouvelles et offre une bibliographie qui tient compte des dernières publications.

10/1995

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Sciences historiques

Les éclats du rire. La culture des rieurs au XVIIIème siècle

Sans doute ne riait-on pas davantage au XVIIIe siècle qu'à d'autres moments de l'histoire de France. Par contre, sûrement riait-on différemment qu'un siècle plus tôt ou que quelques années plus tard. Les Lumières sont un âge du rire, car une culture spécifique s'est alors constituée autour du fait de rire, avec ses pratiques et ses représentations. Ce livre explore ces manières de rire, ces sujets du rire, ces valeurs, ces débats et ces polémiques, à travers les destins croisés de groupes de rieurs qui ont donné consistance aux éclats de rire du siècle. Rire est en effet une habitude collective et le XVIIIe siècle, moment d'intense sociabilité, a vu naître nombre de ces sociétés, clubs, académies, regroupements, qui possédaient leurs règles, leurs cérémonies, leurs publications. Le Régiment de la calotte, la Société du bout du banc, l'Académie de ces dames et de ces messieurs, les Actes des Apôtres, autant de collectifs du rire qui ont leur histoire et révèlent un état de culture propre aux Lumières. De même, ce livre est composé de destins singuliers, rieurs qui ont laissé trace de leurs éclats : Jean Ramponeau, cabaretier à la mode ; le marquis de Bièvre, virtuose du calembour ; Rivarol et ses chevaliers du bel esprit ; Cérutti qui, de la " gaieté française ", voulait faire bon usage ; le vicomte de Mirabeau, " frelon " aristocrate qui mena une guérilla comique contre la Révolution ; ou Gorsas, qui se fit, au contraire, le héraut du rire patriote... Ce livre est enfin un essai politique, puisqu'il tente de démontrer combien le rire - ou plutôt ses traditions contradictoires, satire, farce et gaieté - a compté dans les habitudes et les représentations politiques du pays, jusqu'à la Révolution française, qui s'ouvre par une véritable guerre du rire.

10/2000

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XVIIe - XVIIIe siècle

L'étoffe des flamands. Mode et peinture au xviieme siecle

Organisée en partenariat par trois musées, cette exposition se tiendra tout d'abord au Musée de Tessé du Mans du 22 octobre 2022 au 29 janvier 2023, puis au Musée des Beaux-arts de Tours entre mars et juin 2023, puis au Musée des beaux-arts d'Angers en 2024. Cette exposition sur le thème du costume et de sa représentation par les écoles du Nord au XVIIe siècle prend comme point d'appui les collections de peinture des écoles du Nord (Flandres et Pays-Bas) de ces trois musées. L'exposition rassemblera plus d'une soixantaine d'oeuvres, principalement des tableaux, des gravures et des archives qui dialogueront avec des éléments de vêtements et pièces de tissus, anciens ou modernes, aidant le public à appréhender les différentes textures représentées ainsi qu'à comprendre l'agencement habits. La collaboration entre les trois institutions permettra également la venue de tableaux qui pourront être confrontés pour la première fois avec des oeuvres similaires de la collection mancelle.

10/2022

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Droit

EBAUCHE D'UN DROIT DE LA CONSOMMATION. Tome 299, la protection du chaland sur les marchés toulousains aux XVIIème et XVIIIème siècles

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paix civile dépend surtout de l'approvisionnement suffisant de la population en denrées de première nécessité. Aussi, pour la garantir, les institutions toulousaines entreprennent-elles un aménagement rationnel des marchés : les mesures municipales et parlementaires, tantôt coercitives, tantôt libérales, régissent les conditions de vente et d'achat des marchandises, tout comme leur mode d'exploitation. L'économie politique, sur quoi se fonde l'ordre public, s'oriente alors, peu à peu, vers une politique de l'économie. De fait, les enjeux nouveaux, s'alliant aux préoccupations anciennes, tournent les activités industrielles vers une production plus intensive des richesses, et visent un acteur jusqu'alors inconnu sur le marché mais jugé capital dans le succès des transactions : le consommateur. Dès lors, le droit des contrats intervient en sa faveur. On définit non seulement le prix du produit mais aussi la qualité et la quantité de ses diverse constituants, et que certifie la marque. La protection du consommateur, notion toute nouvelle, à laquelle aboutissent ainsi les autorités locales, annonce déjà dans sa modernité l'esprit consumériste du XXe siècle. L'ensemble des dispositions, qui règle les rapports commerciaux sur les marchés toulousains, trace, en effet, une esquisse de notre propre droit de la consommation.

06/1998

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Histoire internationale

La création des identités nationales. Europe XVIIIème-XXème siècle

Les identités nationales ne sont pas des faits de nature mais des constructions. La liste des éléments de base d'une identité nationale est aujourd'hui bien connue : des ancêtres fondateurs, une histoire, des héros, une langue, des monuments, des paysages et un folklore. Sa mise au point fut la grande œuvre commune menée en Europe durant les deux derniers siècles. Le militantisme patriotique et les échanges transnationaux d'idées et de savoir-faire ont créé des identités toutes spécifiques, mais similaires dans leur différence. De l'invention des épopées barbares à la conception des musées d'ethnographie, de l'élaboration des langues nationales à celle des paysages emblématiques ou des costumes typiques, cet ouvrage retrace la fabrication culturelle des nations européennes. Leurs identités sont issues d'un travail collectif et volontariste qui s'est appuyé sur les nouveaux médias de communication. Leçon de l'histoire à retenir, sans doute, pour l'Union européenne.

10/2001

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Sciences historiques

L'Homme et les microbes. XVIIème-XXème siècle

En 1674, le micrographe hollandais Leewenhoeck découvre qu'une goutte d'eau de pluie grouille d'animalcules. Ainsi commence, fort modestement, la saga des microbes. Longtemps les micro-organismes resteront des êtres marginaux indignes de l'attention des grands savants, et c'est dans les salons et les cabinets d'amateurs que le microscope trouvera d'abord refuge, bien que les premières théories microbiennes des maladies infectieuses aient été imaginées dès le XVIIe siècle. A partir de 1880, la révolution pasteurienne submerge tout. Enfin démasqués, les germes pathogènes se heurtent à l'arsenal des vaccins et des sérums. L'ancienne hygiène hippocratique, fondée sur les apparences et plus dangereuse que bienfaisante, s'efface derrière la nouvelle hygiène antimicrobienne qui s'attaque enfin aux sources vives de la maladie infectieuse. La purification des eaux potables, des eaux-vannes et de l'air, la lutte contre cette pollution microbienne qui tue les êtres par millions en sont les enjeux. Elles réforment les habitudes, remodèlent le paysage. C'est cette histoire que Pierre Darmon retrace pour la première fois dans sa totalité. A travers le récit des découvertes scientifiques et de toutes les maladies infectieuses, depuis la peste jusqu'aux maladies de la vache folle et du légionnaire, son livre brosse un tableau des hommes de la microbiologie, de la société et de la vie quotidienne.

01/1999

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Religion

LA RECONQUETE CATHOLIQUE DE L'EUROPE CENTRALE. XVIème-XIIIème siècle

La reconquête catholique sur le protestantisme et l'Empire ottoman des territoires des Habsbourg d'Autriche est l'un des grands tournants de l'histoire européenne, tant par l'ampleur de la tâche réalisée que par ses conséquences à long terme. Au milieu du XVIe siècle, il eût fallu beaucoup d'audace pour imaginer que l'Autriche, la Bohême et la Hongrie royale pussent revenir à l'Église catholique, encore incapable de mener à bien son concile de réforme à Trente. Mais, vers 1730, ces territoires sont largement redevenus catholiques. La religion de l'empereur a effectué une spectaculaire reconquête que proclament la Vienne et la Prague baroques. L'auteur a su démêler l'entrecroisement des fils dont est tissée cette histoire, et décrire ce renversement qui a mis aux prises non seulement catholiques et protestants de toutes confessions et sectes : latins, uniates et orthodoxes, mais aussi chrétiens et musulmans. Par une véritable performance, il offre ici une synthèse dont il n'existe pas d'équivalent en langue française, déchiffrant la complexité d'une histoire où se mêlent de multiples et contradictoires traditions nationales, linguistiques et culturelles. Ce passé, on le voit encore chaque jour, constitue un des enjeux politiques et spirituels de l'Europe à venir.

05/1998

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Histoire de France

CRIS DE HAINE ET RITES D'UNITE. La violence dans les villes, XIIIème-XVIème siècle

La violence semble une composante permanente de la vie urbaine au Moyen-Age. Dans l'espace clos que ménagent les remparts, une société particulière s'est constituée en effet, que des dissensions multiples écartèlent. Jeunes et vieux, laïcs et clercs s'y adonnent également, partageant les rivalités politiques, les querelles d'intérêt, les rancoeurs des laissés-pour-compte, ou les haines que développent parmi les populations chrétiennes la présence de minorités juives ou arabes. Quelles que soient ces manifestations - rixes, assassinats, viols, crimes crapuleux, attentats contre les forces de l'ordre, insultes ou blasphèmes - la violence trouve en ville le support de solidarités constituées et s'inscrit dans les rythmes quotidiens : ceux de l'habitation, de la rue, ou des multiples lieux de rencontre qu'offre la cité. Les temps exceptionnels de la fête ou de la révolte exaspèrent ses accès, la rendent sauvage et passionnelle. Pour la prévenir ou la maîtriser afin qu'elle se maintienne en deçà d'un seuil de tolérance, les autorités imaginent bien des procédés, depuis les instances de conciliation ou les prédications de paix jusqu'à la répression policière, en dépit des faiblesses qu'elle présente. Cependant, les peines et les exécutions publiques, qui légitiment les manifestations officielles de la pire cruauté, traduisent une interprétation sélective du crime et un jugement inégal des violents. Tolérée lorsqu'elle exprime le style de vie des notables, la violence est réprimée avec ardeur quand elle se charge d'une menace pour l'ordre politique ou social. A la fin du Moyen-Age, au moment où la puissance de l'Etat se veut démonstrative, la seconde interprétation devient plus fréquente et marginalise une fraction de la population urbaine dont on exagère ou redoute les excès.

12/1996

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Régionalisme

DAUPHINE FRANCE. De la principauté indépendante à la province (XIIème-XVIIIème siècles)

Sous un titre plus alerte, faisant droit aux divers moments d'une histoire pluriséculaire, le rattachement du Dauphiné à la France ou la cession gracieuse de l'Etat delphinal par le dauphin Humbert II au roi de France Philippe VI de Valois, constitue le thème essentiel de cet élégant volume. Un groupe de conservateurs du patrimoine et d'enseignants-chercheurs (Musée Dauphinois, Archives de l'Isère, membres de l'Université Pierre Mendès-France), placé sous la haute autorité de monsieur Vital Chomel, Conservateur en chef honoraire aux Archives de France et ancien directeur des Archives départementales de l'Isère, a tenté de reconsidérer une histoire sur laquelle abondaient approximations et contresens et marquer de la sorte le 650e anniversaire du traité de Romans (1349). Dans ce retour vers le " Transport ", sont certes privilégiées les étapes diplomatiques, l'émergence de la principauté, les prolongements du statut delphinal aux libertés, l'absolutisme monarchique à la départementalisation sous la Révolution. Un livre d'histoire stimulant, propre à relancer discussions et débats sur l'identité dauphinoise, agrémenté d'un remarquable cahier couleur de reproductions et de cartes historiques parfois inédites, souvent inconnues.

12/1999

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Critique littéraire

Codicille à la querelle des Anciens et des Modernes. Mélanges pour Violaine Houdart-Merot

Prolongeant une tradition universitaire d'hommage à un enseignant-chercheur de talent, cet ouvrage rassemble des textes unis par une même perspective sous la diversité des apparences. Ils convergent tous vers une approche vivante de la littérature où l'esthétique du divers à laquelle nous arrivons apparaît orientée non seulement par une logique de recherche, bâtie au fil d'une vie exemplaire d'étude et d'enseignement des lettres françaises et francophones, mais par la ligne de force d'une réflexivité commune sur la nature des Humanités contemporaines. Le rassemblement concerté des contributions donne ainsi le ton d'une ultime réconciliation des Anciens et des Modernes, dans le sillage de l'article de 2013 de Violaine Houdart-Merot, que nous commençons par reproduire dans cet ouvrage. Le choix était laissé aux contributeurs du texte réflexif ou du texte créatif : articles critiques portant sur les théories et pratiques de la création littéraire et des patrimoines littéraires francophones, ou textes créatifs actualisant des classiques de la littérature française et francophone, sous la forme de réécritures ou de "critiques littéraires en actes", selon la formule proustienne. Il se trouve que les universitaires ont volontiers opté pour l'invention ou le pastiche et que les écrivains ont souvent préféré l'essai ou le témoignage, sans caractère systématique toutefois. Le tout montre une propension à ruiner les clivages typologiques ou statutaires et plaide pour l'unicité de l'Ecriture entendue comme quête de voix singulières. Cette orientation de la réponse collective à notre sollicitation signe sans doute une liberté nouvellement accordée dam les études littéraires et l'entrée dans une ère où la considération du littéraire accepte l'expérimentation créative.

09/2019

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Pléiades

Nouvelles du XVIIIème siècle

Amusant, facile à lire, rapidement lu, parfois arrangé, déguisé, traduit, adapté, plagié, le récit court appartient en somme au domaine public. Au XVIIIe siècle, il est un divertissement, un jeu de société, et doit être bref, nouveau, intéressant et varié. Un auteur de nouvelles joue sur tous les registres, réalisme, moralisme, satire, idylle, allégorie, féerie... En somme De tout un peu, comme le proclame le titre d'un recueil de 1766. C'est après avoir fait les beaux jours des périodiques que les nouvelles étaient réunies en recueil. L'abbé Bordelon voyait clairement ce que le genre, sous cette forme, avait à offrir au lecteur : « On pourra quitter mon livre quand on voudra, sans craindre de perdre le fil du discours, reprendre la lecture, sans être obligé pour se remettre sur les voies de relire ce qui précède. [...] Quoi de plus commode ? » Le présent volume, qui mêle des nouvelles signées de grands noms (Marivaux, Diderot, Prévost, Sade, Mme de Staël) à celles d'auteurs moins (re)connus, voire anonymes, a recherché le même agrément, la même nouveauté, la même commodité de lecture que les recueils du XVIIIe.

03/2002

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Sciences historiques

Histoire des choses banales. Naissance de la consommation, XVIIème-XIXème siècle

Les choses aujourd'hui banales ne l'ont pas toujours été. De l'alimentation à l'habitat, la vie de nos ancêtres était conditionnée par les excès ou les insuffisances de la nature, et les objets qu'ils utilisaient chaque jour passaient d'une génération à l'autre, sans que nul ne songe à en acquérir de nouveaux. C'est à une vaste réflexion sur le passage de cette société traditionnelle à la société moderne que nous invite ici Daniel Roche. Les changements sont perceptibles bien avant la Révolution. Dès le XVIIe siècle, l'exemple des villes et des riches, le développement des échanges commerciaux, la multiplication des innovations et des inventions commencent à bouleverser le rapport que les hommes entretiennent avec les objets. Les exigences et les sensibilités de chacun évoluent. Peu à peu, car " tous nos besoins se tiennent ", les modes de vie vont se transformer : les maisons et leur ameublement, leur chauffage et leur éclairage ; les vêtements et la nourriture, sous l'effet de l'accélération des modes et de la montée du goût ; ou encore les usages de l'eau, liés à un souci d'hygiène croissant. Autant de changements dans la vie matérielle qui sont les prémisses de la société de consommation, et dont les répercussions sont aussi bien sociales que politiques. L'homme entouré d'objets n'est-il pas prisonnier, se demande Rousseau ? A peine apparaissent les premiers signes de l'accroissement de la production que déjà s'engage un débat sur la valeur morale des choses, sur l'écart qui se creuse entre le développement du commerce et de l'industrie, gage de la civilivation, et le recul des solidarités entre les hommes.

02/1997

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Sciences historiques

LA SORCIERE AU VILLAGE. XVème et XVIIIème siècles

" D'où date la sorcière ? Je dis sans hésiter : des temps du désespoir. " Consolatrice et révoltée pour Michelet, servante du diable pour la tradition démonologique, la sorcière fascine l'Occident depuis cinq siècles. C'est une autre approche qu'en propose Robert Muchembled, en replaçant la sorcellerie dans la culture traditionnelle. Acceptée au village, elle y a longtemps assuré, face aux malheurs des temps, une économie du surnaturel. Pourchassée, elle manifeste encore, contre elle, la cohésion du groupe. Exorcisée par les triomphes de la raison, peut-elle disparaître de nos campagnes ?

10/1991

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Théâtre

Théâtre et Lumières. Les spectacles de Paris au XVIIIème siècle

C'est par le théâtre que s'illustre avec le plus d'éclat le siècle des Lumières. Voltaire y voit " la seule manière d'assembler les hommes pour les rendre sociables ", les philosophes l'opposent à l'église comme lieu de l'éloquence profane et sanctuaire des idées nouvelles, les plus grands architectes édifient des temples à sa gloire ; comédiens, comédiennes, danseurs, cantatrices, " enchanteresses " en tous genres occupent le haut du pavé. Quant au théâtre de société (ou théâtre " chez soi "), il passe pour le plus haut degré de la civilisation : l'esprit y acquiert du goût, le corps y cultive la grâce, le libertinage y aiguise les sens. Du grand seigneur dans ses terres à l'artisan dans son échoppe, la théâtromanie n'épargne personne : élèves des jésuites, magistrats, officiers, fermiers généraux, écrivains, savetiers, séminaristes ou filles galantes, tout le monde veut jouer la comédie. Du démocratique " parterre " aux loges louées à l'année, de l'Opéra à la Comédie-française, des Italiens à la baraque foraine et aux parades de boulevard, le public se presse aux spectacles, indiscipliné, turbulent parfois, mais toujours passionné, prompt à rire, à s'émouvoir, à siffler, guettant la réplique vengeresse ou l'équivoque obscène. A l'époque où l'opinion ne dispose d'aucun espace public, le théâtre apparaît comme un foyer sensible, où peut à chaque instant jaillir une étincelle de liberté. Historien des lettres et de la société de l'Ancien Régime, connaisseur averti des choses et des gens de théâtre, Maurice Lever en trace un tableau exact et fidèle, non moins que jubilatoire.

10/2001

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Critique littéraire

HISTOIRE DE LA LITTERATURE ESPAGNOLE. Tome 1, Moyen-Age, XVIème-XVIIème siècles

Fruit d'un travail d'équipe, cette Histoire de la littérature espagnole entend combler une lacune : aucune synthèse comparable n'a jamais été publiée en France sur le sujet. L'ouvrage traite exclusivement de la littérature péninsulaire de langue espagnole, selon un découpage en deux tomes qui comportent chacun une bibliographie raisonnée, une chronologie, un index des auteurs et un index des œuvres. Ni palmarès ni panthéon, cette histoire, qui se veut cohérente, est, comme il se doit, une construction. Si les interprétations proposées sont situées par rapport à un état des connaissances, les enchaînements opérés manifestent des choix : soit qu'on prenne acte du verdict des siècles, soit qu'on procède aux révisions jugées indispensables. Ce premier tome s'ouvre avec le Moyen Age, dont il présente les principaux monuments : le Poema de moi Cid, le Libro de buen amor, La Célestine, le romancero. Il les replace aussi au sein d'un vaste paysage : celui que dessine, au fil des siècles, l'épanouissement de la poésie épique et lyrique ; celui qui s'élargit à mesure que la prose conquiert de nouveaux territoires, jusqu'à l'apparition des premiers livres de chevalerie et des fictions sentimentales. Viennent ensuite les XVIè et XVIIè siècles : les deux Siècles d'or. On suivra le renouvellement de la poésie lyrique, de Garcilaso à Lope de Vega, de Herrera à Gongora, de Fray Luis de Leon à Quevedo. On verra aussi comment la prose de la Renaissance, sans s'interdire les explorations les plus hardies - il n'est que de citer les mystiques -, a imprimé un élan décisif au récit de fiction. Le Lazarillo de Tormès, les fables pastorales et les nouvelles mauresques précèdent ainsi Don Quichotte et l'avènement de la littérature picaresque : deux coups d'éclat qui marquent la naissance du roman moderne, sans qu'il faille méconnaître le parcours singulier d'un Quevedo ou d'un Gracian. On découvrira enfin, avec l'essor du théâtre, le triomphe d'une Comedia dont Lope de Vega, avec ses disciples, a su imposer la formule, avant que ne lui donne son second souffle la génération de Calderon.

11/1993

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Littérature étrangère

Catalogue de mobilier ancien et moderne, tableaux anciens et modernes, tapisserie des Gobelins

Important mobilier ancien et modene, tableaux anciens et modernes... , belle tapisserie des Gobelins... : succession Deleuze / [expert] Paulme Date de l'édition originale : 1903 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Poches Littérature internation

Les fiancés. Histoire milanaise du XVIIème siècle

Ce chef-d'œuvre absolu de la littérature romanesque italienne (1825-1842) raconte, sur le fond de l'histoire de la Lombardie au XVIIè siècle, les tribulations des deux fiancés, Renzo et Lucia, qui ne pourront s'unir qu'après bien des malheurs. Le sujet véritable est cependant ailleurs : celui de toute guerre civile, et donc tristement actuel ; oligarchie tyrannique, famines, émeutes, horreurs et ruines dues à la guerre. D'un côté les pauvres, de l'autre, les oppresseurs : l'intrigue tourne au mythe. Manzoni s'insère dans le grand tournant du roman moderne, de Stendhal à Dostoïevski et à Kafka, qui intente un procès de la société : non seulement aux juges, investis d'une autorité sacrée et nécessaire, mais aux citoyens, dont on eut faire ce qu'on veut. La mémoire des crimes de l'histoire ne doit pas s'éteindre dans le cœur d l'homme et la période décrite ici avec des couleurs si sombres n'est pas vraiment morte.

06/2009

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Histoire de France

LES XVIEME ET XVIIEME SIECLES. La grande mutation intellectuelle de l'Humanité, l'avènement de la science moderne et l'expansion de l'Europe

La dispersion et l'isolement des groupes humains, à la fin du XVe siècle, font s'ignorer totalement des civilisations distinctes : les sociétés américaines, celles du Pacifique sont inconnues de l'Ancien Monde ; l'Europe, l'Asie, l'Afrique se connaissent à peine. C'est alors que se manifeste en Europe une prodigieuse force de création et d'expansion, qui produira pendant deux siècles des découvertes dans tous les domaines. Une nouvelle époque de l'humanité commence. Elle se caractérise par le puissant développement de l'individualisme. La passion pour l'antique révèle l'instinct d'une nouvelle vie par laquelle les hommes se libéreront du Moyen Age. Stimulé par le commerce maritime et colonial, par l'afflux des métaux précieux, par la hausse des prix qui s'accélère au cours du XVIe siècle, le capitalisme croît rapidement. Les Bourses apparaissent, les banquiers se spécialisent : l'individu fort triomphe dans l'entreprise capitaliste. L'individualisme s'affirme dans la mutation intellectuelle du mécanisme, dans les réformes religieuses, dans l'essor des nations : à l'idée du Saint-Empire, de la République chrétienne et hiérarchisée se substitue la conception d'un ensemble d'Etats souverains. L'énergie individuelle ainsi libérée rend l'Européen irrésistible : pour la première fois, et sur une vaste échelle, il entre en contact avec les autres continents. L'Europe s'apprête à dominer le reste du monde. Roland MOUSNIER.

01/1953

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Sciences historiques

LE CORPS FEMININ. Le travail des apparences, XVIIIème-XIXème siècle

" A coup sûr, le livre mérite de figurer sur la liste des plus brillants travaux consacrés récemment à l'histoire de la culture somatique et de la psychologie sociale. " Alain Corbin, Les Annales ESC " Voici un marathon impressionnant ; Philippe Perrot a décidé de traverser sur deux siècles les apparences du corps féminin (XVIIIème-XIXème siècle). Il le fait avec brio. " Arlette Farge, Le Matin " Son point de vue n'est pas d'un moraliste, mais d'un historien nouvelle manière, qui prête au monde du symbolique autant d'attention qu'au réel. (...) Une masse affolante d'informations (...) d'une lecture délectable. " Yves Harsant, L'Express " Il n'est pas si fréquent qu'un essai historique, en même temps que savant, se montre brillant et même sensuel. C'est pourtant le cas de l'ouvrage de Philippe Perrot. " L'Histoire " L'un de nos meilleurs historiens de la mode et des apparences. " Jean-Noël Jeanneney, Le Monde

08/2006