Recherche

La naissance d'autrui, de l'Antiquité à la Renaissance

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

La naissance d'autrui, de l'Antiquité à la Renaissance

Le présent volume montre, en croisant philosophie, histoire et littérature, comment l'Antiquité païenne et chrétienne a pensé la notion d'autrui et étudie quel a été l'héritage de cette double tradition philosophique et chrétienne au Moyen Age et à la Renaissance.

08/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

La naissance d'autrui, de l'Antiquité à la Renaissance

Le présent volume montre, en croisant philosophie, histoire et littérature, comment l'Antiquité païenne et chrétienne a pensé la notion d'autrui et étudie quel a été l'héritage de cette double tradition philosophique et chrétienne au Moyen Age et à la Renaissance.

09/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

La littérarité latine de l'Antiquité à la Renaissance

S'appliquant au concept de littérarité remis récemment en débat, la réflexion proposée ici s'intéresse au domaine latin, qui reste de ce point de vue largement inexploré. L'arc diachronique représenté, de L'Antiquité au Moyen Age et à la Renaissance, offre à l'étude un espace culturel où la notion de tradition est vivante, marqué initialement par l'appropriation des codes culturels hellénistiques, et qui a vu ensuite le passage du paganisme au christianisme engendrer ses propres effets. Par une attention portée tour à tour aux positions de l'auteur et du récepteur, aux modes de production et aux mécanismes de validation, aux définitions en creux ou par défaut de la littérarité, les contributions mettent au jour un certain nombre de critères en fonction desquels il apparaît qu'un texte est perçu ou défini comme "littéraire". Cette diachronie longue permet d'éclairer l'évolution qui a progressivement amené un resserrement de la notion, notamment à propos de genres qui, de nos jours, ne sont plus jugés relever de "la littérature" (histoire, littérature spirituelle ou didactique...). Cette réflexion sur la nature du fait littéraire se situe ainsi au confluent de divers champs d'expression ou disciplines et a vocation à éclairer la conception de la littérarité dans l'Europe classique et contemporaine tandis que son avenir suscite interrogation à l'heure où la disparition du livre de papier est presque annoncée. Avant de pouvoir se demander si d'autres configurations peuvent présider à une nouvelle naissance du fait littéraire, on est revenu à son moment d'origine, dont il ressort une mise en valeur du sens sociétal et personnel des productions littéraires en continuel réaménagement.

11/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

La tentation autobiographique. De l'Antiquité à la Renaissance

Nous assistons, depuis deux ou trois décennies, à une extension du domaine de l'autobiographie, désormais légitimée, pratiquée, encouragée et consommée sous des formes extrêmement variées. Cependant, il serait erroné de croire que l'écriture du moi est un phénomène récent dont l'Occident aurait le monopole. Elle s'inscrit au contraire dans une longue histoire que l'on ne peut plus réduire, paresseusement, à la trilogie Augustin-Montaigne-Rousseau. Le témoignage autobiographique apparaît dès l'Antiquité, en Chine, au Moyen-Orient, en Grèce et à Rome, parmi les rois, les fonctionnaires, les poètes, les historiens, les philosophes, les rhéteurs. Puis le christianisme, l'islam, le bouddhisme intériorisent sa thématique tout en prônant le renoncement à la vie d'ici-bas. À Byzance, le "je" se glisse dans l'Histoire, l'hagiographie ou la règle monastique. Au Japon, des poétesses retracent leur vie amoureuse. Les érudits arabes et chinois glissent leur histoire dans leurs ouvrages. En Europe, plus d'un moine cède à la tentation de se raconter. Les nobles dictent leurs Mémoires pour rehausser leur prestige. Les bourgeois tiennent des livres de famille. Les écrivains et les artistes deviennent les héros de leurs propres oeuvres. Montaigne, enfin, érige le souci de soi en art de vivre. Et, en même temps, certaines périodes, certaines cultures, certains milieux se passent d'écriture du moi... Ce premier volume, qui sera suivi de deux autres, est consacré à l'avant XVIe siècle.

11/2013

ActuaLitté

Histoire du sport

Défis et sports. De l'Antiquité à la Renaissance

Défis et Sports, de l'Antiquité à la Renaissance explore un peu plus de deux millénaires de pratiques et de spectacles sportifs. En Grèce, les compétitions sportives permettent aux citoyens venus de toutes les régions helléniques de rivaliser entre eux, à l'image des héros et des dieux de la mythologie. Les jeux sportifs sont, dans la civilisation étrusque, convoqués notamment lors des cérémonies funéraires, tandis qu'à Rome, embrasant les foules, les flamboyants jeux du cirque, courses de chars en tête, sont exécutés par des athlètes devenus professionnels souvent d'origine servile. Le Moyen Age offre dans toutes les catégories sociales une diversité des pratiques sportives qui se cristallise autour des tournois et des joutes dès le XIe siècle et tout au long de la Renaissance. Ouvres renommées de l'art grec, étrusque et romain ainsi que chefs-d'oeuvre du Moyen Age et de la Renaissance mettent en lumière la persistance, l'évolution sociale et l'intérêt politique, économique et littéraire du sport.

12/2023

ActuaLitté

Poésie

Cheminement de vie :. de la naissance à la renaissance

Dans "cheminement de vie : de la naissance à la renaissance", plongez dans un voyage poétique captivant à travers les différentes étapes de l'existence. Ce recueil envoûtant vous invite à explorer les méandres de l'âme humaine à travers l'histoire intime de la vie d'une femme.

09/2023

ActuaLitté

Philosophie

Philosophie et fiction de l'Antiquité tardive à la Renaissance

Quels étaient les représentations et enjeux de la philosophie et de la fiction, leurs échanges, interactions et zones frontières de l'Antiquité tardive jusqu'à la Renaissance ? La fiction peut apparaître comme l'envers de la vérité. Elle n'en est pas moins une forme de recherche de vérité, savoir ou sagesse : Augustin, Macrobe, Martianus Capella ou Boèce, puis les poèmes allégoriques latins du XIIe siècle, les encyclopédies du XIIIe siècle, suivies par des oeuvres allégoriques écrites dans le milieu de la cour de Charles V et Charles VI ou encore par Ficin problématisent le statut de la fiction : quelle est sa légitimation philosophique ? Quels sont les rapports entre philosophie et arts libéraux, philosophie et poétique, philosophie et théologie ? Les contributions interrogent le lexique et l'arrière-plan philosophique. Elles examinent aussi les moyens de la fiction pour mettre en oeuvre un projet herméneutique et heuristique fécond : la personnification, la prosopopée, les modèles narratifs (banquet ou voie) ou le cadre dialogique.

01/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire de la vieillesse en Occident. De l'Antiquité à la Renaissance

Chaque société a les vieillards qu'elle mérite : l'histoire antique et médiévale le démontre amplement. Chaque société sécrète un modèle d'homme idéal, et c'est de ce modèle que dépend l'image de la vieillesse, sa dévaluation ou sa mise en valeur. La Grèce classique, tournée vers la beauté et la force, relègue les vieux à une place subalterne. Au Moyen Age, le vieillard joue son rôle tant qu'il peut tenir le goupillon, l'épée, la bêche ou le livre de comptes. La seule limite est l'incapacité physique. En fait, il n'y a pas de troisième âge : il y a la vie et la mort. A partir du mye siècle, le poids des vieux s'accroît dans la société et entraîne un regain de critique contre les vieillards. La satire des mariages entre des hommes âgés et des jeunes femmes revient à la mode, comme elle l'était à l'âge de Plaute. Quant à la Renaissance, elle renoue avec les idéaux des Gréco-Romains. Ronsard recommande de cueillir "les roses de la vie", mais dans le même temps, les vieillards actifs n'ont jamais été aussi nombreux : l'amiral Doria, septuagénaire, lutte contre l'octogénaire Barberousse, Michel Ange atteint 89 ans et Le Titien, 99... L'ambiguïté fondamentale de l'attitude envers la vieillesse se retrouve cependant tout au long des siècles, car si le vieillard se plaint de son grand âge, il en tire gloire et cherche à prolonger ses jours. La fontaine de jouvence n'a-t-elle pas toujours été le plus fol espoir de l'homme occidental ?

01/1987

ActuaLitté

Critique littéraire

La naissance de la grammaire dans l'Antiquité grecque

Le présent ouvrage est né d'un étonnement : comment se fait-il que la grammaire se soit si tardivement constituée en discipline autonome - entre le second siècle avant J. C. et le premier siècle après J. C. -, bien postérieure donc à l'invention de la conceptualité philosophique ? L'étude du langage, loin d'être d'emblée présentée comme l'objet d'une discipline spécifique, fut longtemps distribuée entre différentes disciplines : phonétique, métrique, onomastique, rhétorique, poétique, logique, dialectique. L'enquête a permis de montrer que le caractère tardif de l'émergence de la grammaire devait être mis au compte du projet spécifique qui unit les philosophies platonicienne, aritotélicienne et stoïcienne, projet de dire les réalités dans le logoi (discours, énoncés, raisonnements...), et de la mainmise corrélative, par la philosophie, sur l'analyse du langage.

07/1997

ActuaLitté

Religion

Les Bibles de l'Antiquité à la Renaissance. Bibliothèque apostolique vaticane

La Bibliothèque apostolique vaticane conserve de très nombreuses versions manuscrites de la Bible, toutes aussi rares que somptueuses, qui constituent les plus anciens témoins écrits de l'histoire religieuse. La nécessaire transmission du texte biblique et de ses commentaires, destinés à l'usage de l'individu comme à celui de la communauté, a très tôt favorisé la confection de supports précieux et la création d'une iconographie splendide et novatrice. Découpage et mises en pages du texte et du paratexte, placement des lettrines et des illustrations... : les copistes et les enlumineurs, bien avant l'imprimerie, ont déployé dès la fin du IIe siècle une inventivité dont sut bénéficier toute la production intellectuelle et artistique, jusqu'à la Renaissance. Diffusée progressivement dans les grandes aires de la culture chrétienne, elle a connu sa première version imprimée au milieu du XVe siècle avec la Bible dite " à 42 lignes ", composée et mise sous presses par Gutenberg. Avant cette date charnière, plus d'un millénaire s'est écoulé au long duquel se sont multipliées d'abord les versions manuscrites en langues grecque, latine, copte, arabe, slave, éthiopienne, syriaque, arménienne, gotique et géorgienne, puis les productions byzantines, orientales et hébraïques, avant celles de l'Occident médiéval : bibles carolingiennes, ottoniennes et romanes, enfin gothiques. Le voyage ici proposé offre l'occasion de parcourir et de mieux comprendre plus d'un millénaire d'histoire artistique et religieuse.

10/2018

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Lorsque l'Europe paraît. Son histoire de l'Antiquité à la Renaissance

Les Italiens de la Renaissance songent avec nostalgie à la grandeur de Rome. Ils considèrent la période qui les en sépare comme un intermède, un "medio evo" . La Chrétienté médiévale est cependant d'une intense créativité. Elle s'appellera Europe à partir du XVIe siècle. Un blanc manteau d'églises la revêt d'une empreinte chrétienne indélébile. De leur côté, les marchands et banquiers florentins, lombards ou flamands inventent les outils du commerce moderne et lui confèrent son ingéniosité et son unité.

07/2022

ActuaLitté

Histoire des mathématiques

Montrer sur les doigts jusqu'à 9999. De l'Antiquité a la Renaissance

Effectuer une addition sans aucun effort mental, et sans avoir à se demander combien font 7 et 8 : c'est ce que permettent les dispositifs très simples présentés ici, inventés depuis le 5e siècle avant notre ère. Ces ancêtres de nos calculettes fonctionnaient en y poussant du bout des doigts divers objets : des cailloux chez les Grecs et les Romains, des jetons au Moyen Age et à la Renaissance, ou encore des boules jusqu'à nos jours en Russie, en Chine et au Japon. Ils sont décrits au moyen de photos et de dessins, et la manière de s'en servir est expliquée par un très grand nombre de schémas, qui nécessitent seulement de savoir compter jusqu'à dix ! Le livre s'ouvre sur le phénomène du pas plus de quatre : point commun de ces dispositifs, il fut pressenti depuis la nuit des temps par de nombreuses civilisations, mais reconnu au 20e siècle seulement par les psychologues ! Un livre passionnant, qui mêle harmonieusement l'Histoire et le calcul élémentaire.

04/2023

ActuaLitté

Religion

De la naissance à la renaissance de la Mission catholique au Togo (1886-1921)

Le présent ouvrage porte sur l'histoire particulière de l'Eglise catholique au Togo au début de son évangélisation. Il consiste à retrouver l'originalité et la méthode du travail pastoral des premiers missionnaires allemands SVD (Société du Verbe Divin) anglais et français (SMA), et surtout à voir comment ils ont réussi, malgré les confrontations entre les motivations de l'idéal pastoral et celles des intérêts coloniaux et les résistances locales, à implanter le christianisme dans ce pays. L'Eglise du Togo a été perturbée par la prise en compte de l'identité nationale des missionnaires. La Grande Guerre de 1914-1918 en a été une parfaite illustration. Cette Eglise naissante pouvait-elle souffrir du passage entre ces deux instituts — SVD allemand soutenu par les soeurs SSpS (Servae Spiritus Sancti) d'un côté, et SMA (Société des Missions Africaines) français de l'autre, soutenu par les soeurs NDA (Notre-Dame des Apôtres) — du fait des événements politiques et des revendications nationalistes ? L'autorité pontificale n'est pas restée indifférente à cet événement. La reprise de l'évangélisation par les SMA et les religieuses NDA — de nationalité française pour la plupart — a été une démarche hésitante. Mais le 21 janvier 1921, le Saint Siège, après maintes négociations et consultations, a fini par leur confier la mission du Togo. Seront-ils bien accueillis par les autochtones en attente nostalgique du retour des précédents (SVD et SSpS) qui leur ont ouvert l'esprit sur la foi chrétienne ? La confiance sera-t-elle au rendez-vous vis-à-vis de ces nouveaux missionnaires dont la nationalité se confond avec celle des nouveaux occupants qui ont expulsé leurs chers pasteurs allemands, morcelé le pays et qui imposent une nouvelle langue ?

09/2018

ActuaLitté

Gestion

Evolution et perspectives du management. De l'Antiquité à la Renaissance : à la recherche des leçons perdues

Cet ouvrage apporte un regard nouveau sur l'histoire des sciences du management notamment en s'affranchissant du dogme qui voudrait que le management soit une création américaine du XXe siècle. L'équipe éditoriale fait remonter certains principes fondamentaux du management actuel à 4 500 ans, puisant aux sources de récentes découvertes archéologiques du Proche-Orient ancien. L'apport d'Aristote, longtemps minimisé, est revu ici avec un autre regard et prend toute sa dimension dans la pratique actuelle de ce qu'il est convenu d'appeler l'économie entrepreneuriale. Les auteurs montrent aussi que les apports managériaux asiatiques permettent de comprendre que le management et la gouvernante ont été, comme c'est le cas pour l'imprimerie, la boussole, la navigation au long cours et les explosifs, des inventions d'abord asiatiques avant d'être européennes ou américaines. Enfin, la période qui s'étend du Moyen Age à la Renaissance est, contrairement à l'idée vulgarisée, non pas un désert culturel, mais une période très féconde dans le monde arabo-musulman quant à l'élaboration de principes et de techniques managériales, qui se sont développés ensuite en Occident.

02/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

La lyre et la pourpre. Poésie latine et politique de l'Antiquité tardive à la Renaissance

La lyre et la pourpre se propose de considérer les variations, aussi bien locales que chronologiques, des rapports sans cesse variables, de la poésie et de la politique. De l'empereur chrétien (de l'Antiquité tardive et des temps carolingiens) aux princes et aux rois ensuite, combien de nuances possibles ? De plus, le cadre intellectuel varie aussi à travers la permanence des relectures de l'Antiquité : au Ve siècle jusqu'au IXe siècle, c'est encore l'Empire romain qui prédomine, puis vient le Moyen Âge proprement dit, et enfin le monde humaniste qui est aussi celui des guerres de religion. La pourpre évoquée est celle du pouvoir et celle du sang qui coule : l'éloquence a été inventée pour servir d'arme (qu'on se rappelle les conceptions de Calliclès contre Socrate dans le Gorgias platonicien). D'une mise en scène littéraire des guerres et de leurs héros, on glisse vers l'actualité, dans laquelle la poésie est instrumentalisée par la main des politiques et la plume des poètes. Et donc cette poésie reflète les événements d'un temps sans lequel elle serait largement incompréhensible. En cela, elle est inséparable de l'histoire, qui peut être publique ou privée, ou même autobiographique dans certains cas. Et à ce titre, elle est aussi un matériau vivant de l'histoire, y compris dans sa langue, langue de culture sans doute, et non moins celle des pouvoirs civils et religieux.

04/2012

ActuaLitté

Sciences historiques

Au bon coeur des inconnus. Les enfants abandonnés de l'Antiquité à la Renaissance

L'idée d'une étude sur les enfants abandonnés au Moyen Age a quelque chose, à première vue, de marginal et de périphérique. De paradoxal, même, puisque, apparemment, la diffusion du christianisme aurait dû mettre fin à l' "exposition" des enfants, qui fait partie de la litanie classique des dépravations romaines. Pourtant, à suivre John Boswell dans son enquête presque policière, on s'aperçoit que ce thème, si présent dans l'imaginaire occidental, repose sur une réalité fondamentale aux sociétés prémodernes. Par sa massivité, d'abord, puisque, au XVIII ? siècle encore, les rares données sûres indiquent jusqu'à trente pour cent d'abandons connus par rapport aux seules naissances enregistrées. Par l'ampleur aussi des problèmes sur lesquels débouche le phénomène : les arcanes de la vie familiale et les mille raisons d'abandonner ses enfants ; les tâtonnements de la démographie sans statistiques ; l'immensité des sources littéraires et théologiques et, pour finir - autre surprise de cette plongée pionnière -, l'effet pervers du développement des institutions de charité chrétiennes, hospices et Enfants trouvés. Car, de la fin de l'Empire romain jusqu'au XIII ? siècle, on s'aperçoit que l'abandon des enfants a été un régulateur pathétique, mais doux, du développement démographique et des mécanismes secrets de la famille européenne. A partir de là, le règlement par l'Eglise de la vie domestique en a fait, en dispensant les inconnus de leur bon coeur, une technique de mise au rebut et un instrument tragique d'exclusion sans recours.

09/1993

ActuaLitté

Poésie

Anthologie de l'épigramme. De l'Antiquité à la Renaissance, édition trilingue français, grec, latin

La littérature grecque commence avec l'Iliade et finit avec l'Anthologie, autrement dit l'Anthologie grecque, cette prodigieuse collection d'épigrammres écrites entre le VI ? siècle avant notre ère et le VI ? après, soit (on l'oublie trop souvent) la plus ancienne des anthologies, et le prototype de toutes celles qui allaient suivre. Prélever seulement la fleur de cette collection, dont la publication au seuil de l'époque moderne a été un éblouissement, offre déjà matière à un livre extrêmement séduisant et divers, puisque dès l'époque alexandrine, l'épigramme en vient à désigner tout poème court - amoureux, narratif, descriptif, moral, comique - pourvu qu'il soit doté d'un corps élégant et d'une âme pleine de subtilité. On sait cependant qu'en passant de la Grèce à Rome, l'épigramme reçoit de Catulle l'ébranlement de la violence et de Martial une mutation décisive, élargie et tout ensemble rétrécie au domaine de la satire et surtout s'armant de la pointe en un nouvel "arte de torear". Dès lors la piqûre est avec la brièveté le trait distinctif du genre. Ce qui ne le réduit pas à la cruauté, puisque les poètes de la Renaissance et de l'âge baroque, armés de la pointe latine, repartent à la conquête de la variété originelle. Et le symbole de l'épigramme devient, selon Giambattista Marino, non pas tant la guêpe que l'abeille, "au corset étroit, habile à planter son dard et à extraire, de la piqûre, le miel". Voici donc deux millénaires d'épigrammes, de Simonide à John Owen : un parcours fulgurant et tonique, pour la première fois donné en version originale et en traduction française.

07/2007

ActuaLitté

Couple, famille

Histoires de naissances, naissance d'histoires...

Cet ouvrage choral est composé de neuf chapitres. De neuf récits d'hommes et de femmes. Comme autant de mois de grossesse qui séparent la conception de l'enfantement. Il nous parle des trois personnes de la naissance : la nôtre, que l'on a vécue mais que l'on ne peut pas raconter ; celle de nos enfants, que l'on a vécue et que l'on peut leur raconter ; celle des autres, que l'on n'a pas vécue mais que l'on peut nous raconter. Il nous parle des naissances heureuses, pluvieuses ou neigeuses, chaudes ou froides, douces ou douloureuses. Il nous parle enfin de naissances blanches comme on parle de mariages blancs, ces "mariages pour de faux", non consommés (quel mot étrange ! ), qui ne comptent pas. Les deux extrémités de la vie, naissance et mort, se ressemblent : l'être humain qui les traverse inexorablement ne peut qu'en confier le récit à d'autres, témoins bouleversés, bouleversants.

04/2016

ActuaLitté

Sciences historiques

Hédonismes. Penser et dire le plaisir dans l'Antiquité et à la Renaissance

Cet ouvrage collectif est le fruit d'un colloque sur les philosophies du plaisir qui a réuni philologues et philosophes, spécialistes de l'Antiquité et de la Renaissance, en juin 2004, à l'Université de Lille 3. Les études proposées analysent d'abord la formation des pensées du plaisir dans le monde antique et les débats qu'elles suscitèrent entre les différentes écoles, des grands théoriciens de l'Antiquité grecque jusqu'au début de l'ère chrétienne. Elles mettent aussi en évidence les réajustements et les discussions qui eurent lieu parfois au sein même des grandes familles philosophiques, chez les Cyrénaïques et les Epicuriens, mais aussi chez les Néoplatoniciens. On mesure alors combien l'Antiquité reste attachée à une pensée hédoniste dont la poésie latine s'est faite l'écho. En explorant ensuite le champ de la réception humaniste, ces travaux permettent d'évaluer la dette des philosophes de la Renaissance à l'égard de leurs prédécesseurs grecs et romains, mais aussi, dans un cadre politique, religieux et moral différent, de mieux cerner les enjeux d'une pensée du plaisir au sein de nouvelles configurations philosophiques, qu'il s'agisse de l'épicurisme chrétien d'un Lorenzo Valla ou de l'alliance d'épicurisme et de néoplatonisme chez Marsile Ficin. De glissements en réappropriations, un vaste corpus se dessine, en particulier de langue latine, assez délaissé jusqu'à présent et que ce recueil propose d'explorer.

08/2007

ActuaLitté

Histoire littéraire

Ascèse et ascétisme de l'Antiquité tardive à la Renaissance. Traditions et remises en cause

Cet ouvrage propose d'étudier les multiples visages de l'ascèse au croisement des domaines littéraires, philosophiques, religieux, artistiques, de l'Antiquité tardive à la Renaissance, en trois volets consacrés aux théories et pratiques de l'ascèse, aux modalités de son écriture et à ses différentes figures.

07/2021

ActuaLitté

Philosophie

Autrui

Nous ne sommes rien sans les autres : notre vie quotidienne nous le rappelle à tout instant. Chaque objet dont nous nous servons porte en creux la trace du travail de nos semblables. Le moindre de nos choix, de nos gestes ou de nos discours tient compte du regard de ceux qui nous entourent. Même la vérité de nos perceptions ne peut nous être assurée que par la comparaison avec les perceptions des autres hommes. Et pourtant, autrui est aussi ce qui nous échappe le plus radicalement : alter ego, il est à la fois un autre moi et un autre que moi. Comprendre ce qui unit les hommes entre eux par-delà leur altérité ; se ressaisir philosophiquement de notions comme la politesse, la sympathie, l'amitié, le désir, l'amour du prochain, la pitié ou la responsabilité ; rappeler enfin qu'autrui, au-delà de l'échange et du conflit, est d'abord celui qui fait naître en nous l'exigence éthique : tel est l'objet de cette anthologie. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur autrui, de Platon à René Girard, en passant par Aristote, Montaigne, Descartes, Hobbes, La Rochefoucauld, Spinoza, Malebranche, Hume, Rousseau, Kant, Fichte, Hegel, Nietzsche, Husserl, Sartre, Merleau-Ponty ou encore Levinas. Textes choisis et présentés par Mildred Szymkowiak.

11/2015

ActuaLitté

Renaissance

L'écriture de soi à la Renaissance

La Renaissance n'a pas inventé le moi, mais elle marque probablement un souci accru de la représentation de soi. Depuis Jacob Burckhardt, les historiens ont placé la Renaissance sous le signe de l'affirmation de l'individu. Afin de renouveler l'approche des écritures de soi à l'aube de la modernité, les contributrices et les contributeurs de ce volume ont choisi de laisser un temps de côté les genres plus "canoniques" que sont les mémoires, l'autobiographie ou le journal, pour se pencher sur des textes et des corpus moins cartographiés, comme les commentaires érudits, les récits de voyage, les récits de captivité, les récits de cure ou de convalescence, les correspondances, les écrits professionnels, les archives judiciaires, ou encore les épîtres en vers, les élégies ou la poésie généthliaque (qui célèbre les naissances), en français et en latin. En marge des genres constitués s'invente alors une nouvelle parole sur soi, dont la forme souvent fragmentaire et interstitielle n'enlève rien à l'énergie ou à l'expressivité. Véronique Ferrer est professeure en littérature à l'Université Paris Nanterre. Ses recherches abordent les rapports entre Bible et littérature, le pétrarquisme, Agrippa d'Aubigné et le discours historiographique sur la Renaissance. Derniers ouvrages parus : Le Printemps d'Agrippa d'Aubigné, 2019, et L'Amoureuse rage. Agrippa d'Aubigné poète profane, 2022. Alexandre Tarrête est maître de conférences en littérature à Sorbonne Université. Ses enseignements et travaux de recherche portent sur la littérature et la philosophie à la Renaissance, sur les moralistes du XVIe siècle (La Boétie, Montaigne, Charron), sur l'éloquence (Du Vair, Du Perron, Desportes), la polémique (Ronsard), les relations entre littérature, philosophie, politique et sciences humaines. Il a publié notamment une édition des Essais de Montaigne (2009). Paul-Victor Desarbres est maître de conférences en littérature à Sorbonne Université. Ses travaux portent sur la littérature du XVIe siècle, sur Blaise de Vigenère (La Plume et le Lys. Carrière, publication et service de la politique royale chez Blaise de Vigenère [1523-1596]), sur les rapports entre littérature et politique, à travers les arts, la traduction et certains textes kabbalistiques. Il traduit la littérature hongroise (Gyula Krúdy, Le Coq de Madame Cléophas, 2013).

04/2024

ActuaLitté

Lecture, écriture

Le secours a autrui. L'accident

Qu'est ce qu'un rallye-lecture ? Une façon originale d'aborder de façon vivante et originale différents thèmes liés au "vivre ensemble" . Ils visent à contribuer à l'éducation au respect des différences, des engagements, des règles et des valeurs communes, et à favoriser l'adoption d'un comportement responsable envers soi-même et autrui. Pour le cycle 3, 10 petites fictions relatant les aventures de deux élèves de CM, Zoé et Mathéo. A travers un texte facile à lire et bien illustré, chaque livret aborde un thème particulier - le racisme, le harcèlement, l'égalité entre les filles et les garçons... - au coeur de l'enseignement moral et civique.

03/2022

ActuaLitté

Histoire littéraire

Vieillir à la Renaissance

A quel moment une personne devient-elle vieille au XVIe siècle ? Peut-on différer les stigmates du temps ? Ce volume invite à découvrir la façon dont le vieillissement est vécu par les hommes et les femmes de la Renaissance, de sa représentation dans les arts à la rhétorique du vieillir et aux traités de médecine.

01/2009

ActuaLitté

Histoire de l'art

L'invention de l'esquisse à la Renaissance

Tout le monde ne sait pas que "? esquisse ? " vient de l'italien "? schizzo ? " (giclure, jet), mais personne ne pense ignorer de quoi il s'agit : un dessin préparatoire, fait à grands traits, où l'artiste fixe une première version approximative de l'oeuvre qu'il imagine, qui lui servira de modèle pour se guider dans l'exécution du tableau proprement dit. Sorte de brouillon graphique, dont les origines sont sans doute aussi anciennes que la peinture elle-même, l'esquisse est reconnaissable au premier coup d'oeil, et se présente comme une pratique sans mystère pour quiconque s'intéresse aux arts plastiques... A moins que ces fausses évidences ne nous cachent sa véritable histoire et ses vrais enjeux ? L'esquisse a sans doute été pratiquée sur toutes sortes de support depuis la Préhistoire, mais on n'en a gardé aucune trace avant la fin du Moyen Age. C'est en Italie, au milieu du XVe ? siècle et au cours du XVIe, que tout change. Non seulement les artistes (peintres, sculpteurs, architectes) multiplient les esquisses et se mettent à les conserver précieusement, mais le concept même de schizzo devient l'objet de vastes débats théoriques qui vont irradier dans toute l'Europe : l'Italie de la Renaissance invente l'esquisse comme processus intellectuel majeur de la création. Hollanda, Vasari, Vinci, Armenini, etc. en cherchent la définition et en explorent la diversité (inspiration initiale, rapidité d'exécution, mouvement, imperfection, première pensée, premier jet, tache, modèle, etc.) Ce sont ces sources que Lizzie Boubli rassemble ici pour analyser en profondeur cette révolution artistique et théorique qui nous a légué un immense trésor : les dessins de travail qui recèlent les secrets de l'oeuvre à l'état naissant. Un riche portfolio commenté permet de confronter les concepts et les réalisations, en se promenant librement dans le cabinet des plus grands maîtres.

12/2023

ActuaLitté

Philosophie

La philosophie pour les nuls. Antiquité, Moyen Age et Renaissance

Parcourez vingt-deux siècles de pensée philosophique ! Le sens de la vie, la beauté, la mort : pour comprendre ces concepts, il n'est pas nécessaire d'avoir fait dix ans d'études, ni de connaître le grec et l'allemand. Cet ouvrage vous invite à dialoguer avec les plus grands penseurs. Basé sur de nombreux exemples et anecdotes, il présente dans un langage accessible un panorama de l'histoire de la philosophie, afin que Socrate, Platon, Rabelais ou encore Montaigne n'aient plus de secrets pour vous

01/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Autobiographies d'autrui. Poétiques a posteriori

" Ces écrits sur mes écrits sont un pur prétexte pour parler des livres d'autrui, tels ceux qu'on emporte avec soi dans une valise idéale, au cours des voyages les plus lointains, souvent sans le savoir. Un matin quelconque, tu ouvres une fenêtre dans un pays qui n'est pas le rien : quelque chose d'inattendu arrive. Et voilà qu'à l'improviste de ton invisible valise sert la mémoire qui donne l'illusion de saisir un paysage incompréhensible. Voilà ce qui s'est passé quand j'ai repensé à certains de mes livres : j'ai eu l'illusion de les comprendre grâce à des pages écrites par autrui. En somme, je voulais te dire que ces lignes, en feignant de parler de mon couvre, ne sont que prétexte à littérature " Antonio Tabucchi, Extrait d'une lettre à un ami.

03/2003

ActuaLitté

Sociologie

Le sens de l'action et la compréhension d'autrui

La compréhension d'autrui est à la fois courante et nécessaire, puisque tous les actes sociaux la présupposent et que la société ne pourrait exister sans elle. Souvent évidente, car on comprend sans peine que l'autre pose une question, manifeste de la colère, cherche à faire plaisir, exécute un certain travail, etc., elle devient vite douteuse lorsqu'on commence à se demander ce que l'autre pense vraiment, ce qu'il veut vraiment dire ou ce qu'il cherche vraiment à accomplir. Poussé à l'extrême, ce doute peut devenir ravageur en laissant penser que le sentiment de compréhension ne serait qu'une illusion interprétative ou un effet fonctionnel de l'habitude. Pour y faire face, on doit s'interroger sur ce qui rend possible la compréhension d'autrui : repose-t-elle uniquement sur une analyse des signes visibles du comportement ? Est-elle identique à celle que nous avons des phénomènes physiques ou du mouvement des animaux ? Ces études de sociologie compréhensive examinent différentes théories de la compréhension, de Weber à Goffman et Garfinkel, en passant par Descartes, Husserl, Habermas et Elisabeth Anscombe, pour aboutir à l'idée que les êtres humains se comprennent à partir de ressources sémantiques essentiellement communes. Nous pouvons comprendre autrui parce que nous lui prêtons en principe notre propre compétence à comprendre le sens des actes, des sentiments, des relations sociales, des rôles ou des vertus de même que nous lui prêtons la capacité de saisir le sens d'une opération arithmétique. Cette capacité sémantique commune est toutefois sous-utilisée, car nous nous contentons souvent d'appréhender la troisième personne, voire la deuxième, sous les catégories les plus manifestes ou les plus fonctionnelles. C'est pourquoi la compréhension d'autrui ne garantit pas encore la prise en compte de sa personne quoiqu'elle en soit toujours la condition.

01/1993

ActuaLitté

Notions

La naissance de la psychanalyse .... à Montréal

Si la psychanalyse est née en 1896, dans les lettres de Sigmund Freud à Wilhelm Fliess, la psychanalyse québécoise, elle, est née dans les années 1940. La réédition de ce troisième numéro de la revue Frayages, publié en 1987, lui permet de retrouver le fil de sa propre enfance, de son roman familial, de ses conflits et de ses refoulements, ce qui lui donne peut-être la chance de se remettre en question et de renaître. Composé d'entretiens et de courts essais, ce texte précieux, devenu presque introuvable, passionnera quiconque s'intéresse à l'histoire sociale, religieuse, intellectuelle, littéraire et artistique du Québec et à la nécessité, pour chaque époque, pour chaque génération, de préserver le feu sacré malgré les différents visages du pouvoir. Un livre à considérer parmi les classiques de la pensée québécoise - puisqu'elle existe. "Dans chaque cas, dans chaque cure, toute la psychanalyse est à réinventer". François Péraldi "Le patient au service de la psychanalyse, alors que ce devrait être l'inverse, c'est grave du point de vue thérapeutique". Michel Dansereau " La naissance de la psychanalyse... à Montréal fait partie des cinq livres que je sauverais si ma maison, ma bibliothèque, passaient au feu. Je me suis identifié à cette bande d'esprits libres et marginaux, prêtres, philosophes, psychiatres, psychologues, peintres automatistes, poètes exploréens - ma gang de BMX non conformiste - qui ont fondé la psychanalyse québécoise avant d'en être exclus par son institutionnalisation". Nicolas Lévesque, dans sa préface au présent ouvrage Avec des textes de Jean Bossé, Gabrielle Clerk, Bruno Cormier, Michel Dansereau, Josette Garon, Mireille Lafortune, Yvan Lamonde, Claude Lévesque, André Lussier, Jacques Mauger, Lise Monette, François Péraldi et Jean-Yves Roy.

01/2023

ActuaLitté

Littérature française

Des origines à la naissance

Jacques Lévy a exercé la profession de pharmacien durant plus de 40 ans dans un petit village de Charente Maritime. Arrivé à l'âge de la retraite, il a souhaité rendre hommage à ses parents disparus en retraçant leur saga familiale. Les origines israélites des familles Lévy, Einhorn nous entraînent dans un récit palpitant qui fait voyager les lecteurs à travers les siècles et les continents. Ce premier tome se termine par la naissance des deux parents de l'auteur, Roger Lévy et Emma Einhorn.

07/2019