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La Cité de Dieu. Tome 2, Livre XI à XVII

Extraits

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Religion

La Cité de Dieu. Tome 2, Livre XI à XVII

Quand Rome est mise à sac (410 ans ap. J.-C.), un soupçon naît chez les Romains adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de Rome ? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se r couvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du Jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. Les résonances politiques, religieuses, culturelles de La Cité de Dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche ", ont été immenses dans l'histoire de l'Occident. Traduction du latin de Louis Moreau revue par Jean-Claude Eslin.

12/1994

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Religion

LA CITE DE DIEU. Volume 3, livres XVIII à XXII

Quand Rome est mise à sac (410 ans ap. J.C), un soupçon naît chez les Romans adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de Rome ? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. Bien au contraitre, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout -y compris donc l'empire romain - doit être relativité, même si, dans la perspective du Jugement Dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. Les résonances politiques, religieuses, culturelles de La Cité de Dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche ", ont été immenses dans l'histoire de l'Occident.

05/1994

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Religion

Traité de l'amour de Dieu. Tome 2, Livres VII à XII

Bien qu'il ne soit pas dédié, comme l'Introduction à la vie dévote, au tout venant désireux d'avancer dans les voies de Dieu, le Traité de l'amour de Dieu est et demeure un classique de la vie spirituelle. Dès sa parution, en 1616, saint Vincent de Paul y voit une oeuvre "immortelle". Il s'agit certes d'un "traité", avec une construction progressive et rigoureuse, destiné aux premières religieuses de la Visitation (dirigées par sainte Jeanne de Chantal) et plus généralement aux âmes déjà engagées dans les voies de la perfection. Son dessein consiste, dit-il, à "représenter simplement et naïvement, sans art encore plus sans fard, l'histoire de la naissance, du progrès, de la décadence, des opérations, propriétés, avantages et excellences de l'amour divin". Cependant, dans ce Traité, François de Sales reste le saint aimable à tous, le champion de l'" humanisme dévôt", le maître spirituel soucieux de convaincre par la douceur et l'amitié davantage que par les arguments de la raison et de l'autorité. Par-delà les préciosités de style et la naïveté (feinte ?) de certaines comparaisons, le Traité est également, est-il besoin de le souligner, un chef-d'oeuvre de la littérature française.

02/1996

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Histoire ancienne

Annales. Tome 3, Livres XIII à XVI

On allait se précipiter dans les meurtres, si Burrus et Sénèque ne s'y fussent opposés. Ces deux hommes, qui gouvernaient la jeunesse de l'empereur avec un accord peu commun dans un pouvoir partagé, exerçaient, à des titres divers, une égale influence : Burrus par ses talents militaires et la sévérité de ses moeurs, Sénèque par ses leçons d'éloquence et les grâces dont il parait la sagesse ; travaillant ensemble à sauver le prince des périls de son âge, et, si la vertu l'effarouchait, à le contenir au moins par des plaisirs permis. Ils n'avaient l'un et l'autre à combattre que la violence d'Agrippine, qui, tourmentée de tous les délires d'un pouvoir malfaisant, était soutenue de Pallas, auteur du mariage incestueux et de la funeste adoption par lesquels Claude s'était perdu lui-même.

10/2012

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Contrats de travail

Guide de la rupture du contrat de travail. Edition 2023-2024

I. Promesse d'embauche II. Essai III. Apprentissage IV. Résiliation conventionnelle V. Démission VI. Prise d'acte VII. Licenciement pour motif personnel VIII. Licenciement pour inaptitude physique IX. Plan de départs volontaires X. Licenciement pour motif économique XI. Accord de mobilité XII. Accord de maintien de l'emploi XIII. Transfert d'entreprise XIV. Contrat de travail à durée déterminée XV. Contrat de mission XVI. Contrat de chantier XVII. Mise à disposition XVIII. Salarié expatrié XIX. Salariés protégés XX. Retraite XXI. Ruptures judiciaires du contrat de travail XXII. Statuts particuliers XXIII. Contrats aidés XXIV. Suites de la rupture XXV. Contentieux de la rupture

10/2023

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Critique littéraire

Annales. Tome 3, Livres XI-XII

Les livres XI et XII des Annales, qui constituent le début de la deuxième partie de l'oeuvre de Tacite, retracent la fin du règne de Claude, soit les années 47 à 54 après J.-C. Le livre XI nous est parvenu de manière lacunaire. Le livre XII est centré sur le personnage de Claude. Il s'ouvre sur son mariage avec Agrippine et se clôt par son assassinat par cette dernière. Tacite a dressé à travers son récit un portrait nuancé de l'empereur romain. Claude apparaît comme un homme aveugle et incapable qui se laisse tromper par ses femmes et ses affranchis. Par ailleurs, il est présenté comme un empereur clairvoyant et avisé, notamment lorsqu'il choisit d'ouvrir le Sénat aux notables provinciaux de la Gaule. Au contraire, le portrait de l'impératrice Agrippine est ancré dans le vice et témoigne de la misogynie dont fait preuve Tacite à son égard. Agrippine fait preuve de grandeur dans la monstruosité et anticipe en cela le portrait de son fils Néron qui sera développé dans les livres suivants. Le livre XII s'achève en effet par l'arrivée au pouvoir de ce dernier. Avec la fin du règne de Claude, le récit de Tacite s'ancre dans la noirceur. L'approche de l'histoire telle que la pratique Tacite est en effet teintée de pessimisme et s'oppose à celle de Tite-Live, historien heureux des débuts du peuple romain. Le troisième volume des Annales dans la Collection des Universités de France comprend le texte latin de Tacite accompagné de la traduction de Pierre Wuilleumier. Le texte est précédé d'une courte introduction qui retrace la tradition manuscrite du texte de Tacite. Chacun des deux livres est précédé d'un sommaire qui aidera le lecteur a se repérer dans le récit historique.

01/2003

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Mystique

La cité mystique de Dieu. Tome 2

Au début du XVIIe siècle, Marie d'Agréda a mis par écrit les visions qu'elle a eues de la vie de Marie, Cité mystique en laquelle Dieu habite et se complaît pour nous faire venir au Christ. Ce deuxième tome traite la période allant de la Visitation à l'arrestation du Christ au jardin des Oliviers, offrant dans un style narratif clair et particulièrement moderne non seulement la vie de Marie, mais aussi des enseignements qui font de ce livre "un des plus imposants monuments du génie humain [...], qui suppose dans son auteur la plus merveilleuse pénétration des mystères du christianisme", selon Dom Guéranger. Trop longtemps méconnue en France, La Cité mystique appartient pourtant à la grande littérature mystique du XVIIe siècle qui a préparé la redécouverte de la Vierge Marie et de son Immaculée Conception au XIXe siècle.

05/2021

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Latin - Grammaire

Grammaire. Livres XI - XII - XIII Les hybrides (participe, pronom)

Le groupe Ars grammatica poursuit, avec les livres 11 à 13, la traduction de la Grammaire de Priscien. Cette oeuvre majeure de l'Antiquité tardive, écrite à Constantinople au début du VIe siècle, est à la fois une synthèse et une refonte de la grammaire antique. Priscien y agrège les innovations alexandrines et les visées bilingues de l'enseignement pratiqué par les Latins en territoire hellénophone. Pilier de la culture occidentale, ce texte a été l'un des vecteurs essentiels de la description linguistique complexe à l'époque médiévale, et son influence a des échos jusqu'à l'âge classique. Ces trois livres sont consacrés au participe (livre 11) et au pronom (livres 12 et 13). Ils occupent dans l'ensemble de l'oeuvre une place centrale, après les deux classes principales, le nom et le verbe (livres 2 à 10), et avant les invariables (préposition, adverbe, conjonction, livres 14 à 16). Parties du discours de plein droit, participe et pronom sont associés par Priscien en raison des liens particuliers qui les unissent chacun aux deux classes principales : le participe est issu du verbe, mais s'apparente au nom par la flexion casuelle ; le pronom supplée le nom, mais par une caractéristique verbale, la diversification en personnes. Cette double hybridité suscite une réflexion qui prend chaque fois des formes spécifiques : examen des transpositions et des substitutions que permet le participe, analyse du rôle de la personne dans le fonctionnement du pronom. Ce parcours au coeur du système linguistique du grec et du latin est illustré par un appareil d'exemples et de citations littéraires d'une exceptionnelle richesse, et s'appuie sur une ample terminologie technique, où s'affinent des concepts aujourd'hui usuels, comme la transitivité. Autant d'éléments qui permettent de comprendre pourquoi, à la Renaissance, ces trois livres demeurent une source vivante, comme on le voit chez Scaliger.

03/2021

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Petits classiques parascolaire

Fables. Livres VII à XI

"Ceci vous sert d'enseignement" , écrit le fabuliste à la fin de La Cour du Lion : le "pouvoir des fables" , c'est d'embarquer le lecteur dans de courts récits, légers et plaisants, pour le mener au port du "comprendre" . Et le tour de force de La Fontaine, c'est que cette sagesse souriante devienne poésie. Au fil du recueil : 2 analyses de textes, 1 commentaire de texte. Le dossier est composé de 8 chapitres : 1 - Histoire littéraire : Le classicisme ; 2 - La Fontaine et son temps ; 3 - Présentation des Fables ; 4 - Les mots importants des Fables (fortune ; sagesse ; discours) ; 5 - Préparation à la dissertation ; 6 - La grammaire ; 7 - Groupement de textes : Imagination et pensée au XVIIe siècle, de l'argent et des hommes La Bruyère, Les Caractères, "Des biens et des fortunes" Nicolas Boileau, Satires, "Contre les Femmes" Molière, L'Avare Cyrano de Bergerac, Histoire comique des Etats et Empires de la Lune ; 8 - Exercices d'appropriation.

09/2019

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Petits classiques parascolaire

Fables (livres VII à XI)

Fables de La Fontaine (livres VII à XI) Le roi lion, le loup cruel, Jeannot lapin... On croit connaître les Fables de La Fontaine ! Et pourtant, son deuxième recueil (livres VII à XI) paru en 1678, nous offre des fables plus complexes, nourries de la tradition orientale et même des débats philosophiques du moment. A côté des animaux, beaucoup de personnages humains (curé, laitière, juge, savetier, berger...) présentent une peinture sans complaisance de la société du XVIIe siècle. Mais c'est toujours avec humour et fantaisie que La Fontaine s'amuse des faiblesses ou de la bêtise de l'homme, tout en invitant le lecteur à une sagesse teintée d'épicurisme. Par la virtuosité de sa versi cation, la vivacité de ses récits et la profondeur de ses analyses, La Fontaine donne ses lettres de noblesse au genre de la fable. - Le texte intégral des livres VII à XI annoté - Six questionnaires d'analyse de l'oeuvre - Une présentation de La Fontaine et de son époque - Le genre de l'oeuvre et sa place dans l'histoire littéraire - Une rubrique "Portfolio" pour la lecture d'images - Un dossier "Spécial bac" proposant un groupement de textes et des sujets d'écrit sur le parcours : Imagination et pensée au XVIIe siècle.

09/2019

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Philosophie

Les Lois. Livres VII à XII

Les Lois sont sans doute le dernier des dialogues écrits par Platon. Dans les douze livres de cette somme législative d'une extraordinaire ambition, le philosophe se prononce sur un nombre exorbitant d'aspects de la vie humaine et civique, produit une véritable histoire politique de l'humanité, et rappelle, avec une clarté qui n'a guère d'équivalent dans les autres dialogues, les principes généraux de sa " physique " et de sa cosmologie : le bonheur du citoyen dépend de l'excellence de la cité, laquelle doit prendre modèle sur l'ordre du monde. Les Lois soumettent le devenir de la cité - ses ressources, les conflits qui la menacent et les remèdes qu'on peut y apporter, l'éducation de l'ensemble des citoyens, leurs comportements, jusqu'aux plus intimes, les coutumes et croyances traditionnelles - à des principes communs et intangibles. Ce code de lois écrites passe au crible d'un examen rationnel les conditions d'existence de la cité excellente : de la loi sur la date de la cueillette des fruits jusqu'à celle qui condamne l'athéisme, en passant par les recommandations relatives aux moeurs sexuelles, rien n'échappe à l'autorité du législateur. Le premier ouvrage de philosophie politique et de philosophie du droit est également l'un des chefs-d'oeuvre de Platon.

02/2006

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Pléiades

La Cité de Dieu. Oeuvres 2

En août 410, Rome est pillée par Alaric. « L'univers s'écroule », écrit saint Jérôme. Le choc suscitera longtemps rancours et polémiques : quelle protection avaient assurée à Rome les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et les reliques de tant de martyrs ? Pour l'évêque d'Hippone, Augustin, la question n'est pas là. Dans son esprit se dessine une fresque où le désastre de 410 serait ramené à sa juste dimension - un événement parmi d'autres dans une histoire en train de se faire. Il publie en 413 les dix premiers livres de La Cité de Dieu, sans savoir que l'élaboration de l'ensemble - vingt-deux livres - lui prendrait treize années. La Cité de Dieu n'a donc rien d'un ouvrage de circonstance. Les livres I à X sont une entreprise de liquidation du paganisme religieux et culturel ; Augustin y réfute les thèses des païens, pour qui tout le bien procédait de l'observance des cultes anciens, et tout le mal de leur abandon. Viennent ensuite douze autres livres, qui définissent la nature des deux cités telles qu'elles vont selon l'éternelle sagesse de Dieu : « Deux amours ont bâti deux cités : celle de la terre par l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, celle du ciel par l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi ». Dans Les Confessions, c'était au plus intime de chacun que se menait la lutte pour la primauté de l'amour de Dieu ou de l'amour de soi. La Cité de Dieu est, en quelque sorte, Les Confessions à l'échelle du monde.

09/2000

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Philosophie

Pensées. Livres VII-XII

Nouvelle édition en 2016.

05/2016

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Religion

LA CITE DE DIEU. Volume 1, livres I à X

Quand Rome est mise à sac (410 ans ap. J.C.) un soupçon nait chez les Romains adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de Rome ? Augustin relève le défi de cette interrogation. La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celles des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout -y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du Jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. Les résonances politiques, religieuses, culturelles de La Cité de Dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche " ont été immenses dans l'histoire de l'Occident.

05/1994

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Sports

Supermarine Spitfire. Tome 2, Mk VI à IX & Mk XVI

En 1941, la carrière du Spitfire est bien lancée, et la RAF dispose d'un avion performant avec le Mark V qui répond bien à ses attentes du moment. Pourtant, Supermarine et la RAF préparent déjà sa relève et de nouvelles versions sont à l'étude pour conserver au chasseur une certaine avance sur l'adversaire. Après les Mark VI, Vll et VIII finalement produits en nombre limité, c'est surtout le Mk IX , mis en service dans l'urgence à l'été 1942, qui deviendra le plus connu des Spitfire. Fabriqué jusqu'à la fin du conflit, utilisé sur tous les fronts , cet appareil devint le chasseur standard de la RAF et fut largement exporté, notamment après la fin des hostilités. La dernière version du Spitfire équipée d'un moteur Rolls Royce Merlin, le Mark XVI, est en fait un Mk.IX équipé d'un moteur produit par Packard aux Etats-Unis. Entrée en service en 1944, cette version introduisit pour la première fois la "verrière bulle" sur le Spitfire et fut utilisée par la RAF jusque dans les années cinquante, en remplacement du Mk IX et en attendant la mise en service des premiers jets dans les squadrons de première ligne.

04/2015

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Littérature étrangère

La cité de Dieu

«Les nouveaux occupants apportèrent les ordures, les boîtes de conserve, les chiens bâtards, les Echous et les Pombagiras sur des colliers sacrés, les jours de rixes, les vieux comptes à régler, les lambeaux de rage de coups de feu, les nuits pour veiller les cadavres, les marques des crues, les troquets, les marchés du jeudi et du dimanche, les vers rouges dans le ventre des enfants, les revolvers, les représentations d'Orichas entortillées autour du cou, les poulets pour les offrandes, les sambas chantées et syncopées, les jeux clandestins, la faim, la trahison, les morts, les christs sur des chaînettes fatiguées, les forrós chauds pour danser, les lampes à huile pour éclairer le saint, les petits fourneaux à charbon, la pauvreté pour vouloir s'enrichir, les yeux pour ne jamais voir, ne jamais dire, jamais, les yeux et le cran pour faire face à la vie, déjouer la mort, rafraîchir la rage, ensanglanter des destins, faire la guerre et être tatoué.»

02/2003

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Policiers

La cité de Dieu

L'histoire se déroule dans une grande ville des USA à la fin du millénaire. Envoûté par l'écoute d'une cassette de gansta-rap enregistrée par un mystérieux personnage nommé Coda, un jeune Noir, dans un éclair de violence surréelle, abat deux policiers avec des cartouches bourrées de C-4. Ce meurtre déclenche une vague d'émeutes qui submerge la ville et la chasse au tueur devient rapidement un événement multimédia. Toutes les hypothèses de complots sont envisagées, les marchands d'horreurs et d'images sont bien décidés à profiter de la situation pour faire encore plus d'argent, et le gansta-rap de Coda monte comme une flèche en haut des hit-parades, matraqué par XXN, l'omniprésente entité médiatique. Perdus dans un monde où la réalité et la télévision se confondent dans une vision brouillée d'un réel électronico-virtuel, les personnages de La Cité de Dieu doivent se battre pour trouver un semblant d'amour et de rédemption. La Révolution était venue trop tôt pour passer au journal télévisé mais, en cette fin de siècle, nul doute que l'Apocalypse sera diffusée en pay-per-view. " Tom Grimes est notre nouveau visionnaire. Il nous met en garde en nous divertissant ". Chris Offutt.

12/1999

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Histoire ancienne

Bibliothèque Historique. Tome 3, Livres XI et XII

Cependant l'assemblée des Grecs, prévenue que l'armée des Perses s'approchait, résolut de diriger immédiatement la flotte sur Artémisium en Eubée ; car ce lieu leur parut favorable pour livrer bataille aux ennemis ; en même temps, ils firent partir une troupe suffisante d'hoplites pour occuper les défilés des Thermopyles, et empêcher les Barbares de pénétrer en Grèce. Eurvbiade le Lacédémonien commandait toute la flotte, et Léonidas, roi des Spartiates, homme supérieur par sa bravoure et par son expérience dans la guerre, était à la tête de la troupe envoyée aux Thermopyles. En prenant ce commandement, il déclara qu'il ne prendrait avec lui que mille soldats : les éphores lui avant représenté que ce nombre était trop petit pour résister à une si grande armée, et lui enjoignant même de se faire accompagner de plus de soldats, il leur répondit, en termes d'oracle, qu'en effet ils étaient peu nombreux pour s'opposer au passage des Barbares; mais que ce nombre était suffisant pour ce qu'il voulait faire actuellement.

10/2012

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Critique littéraire

Formes de la relation à Dieu aux XVIe et XVIIe siècles

Je sous le regard de Dieu : la formule renvoie à la quête spirituelle et invite à considérer le fidèle face au divin, au moment même où celui-ci se tourne vers ce qui l'excède et le dépasse. Comment saisir et nommer cet être qui se dérobe et qui cherche la stabilité dans ce regard divin ?

02/2019

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Philosophie

La nouvelle cité de Dieu. Tome 1

La nouvelle cité de Dieu. Tome 1 / D. Draghicesco ; préface par Albert Thomas,... Date de l'édition originale : 1929 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Mystique

La cité mystique de Dieu. Tome 3

Trop longtemps méconnue en France, La cité mystique appartient pourtant à la grande littérature mystique du XVIIe siècle qui a préparé la redécouverte de la Vierge Marie et de son Immaculée Conception au XIXe siècle. Issu de visions que Marie d'Agréda a eues dès 1627, ces ouvrages suivent la vie de la Vierge, cité mystique en laquelle Dieu habite et se complaît. Il s'agit ici de la réédition du tome 3, qui traite de la période allant de la Passion à l'Assomption de la Vierge. Dans un style narratif clair, ces livres offrent non seulement la vie de Marie mais aussi des enseignements qui font de ce livre "un des plus imposants monuments du génie humain [...] qui suppose dans son auteur la plus merveilleuse pénétration des mystères du Christianisme, la plus profonde connaissance de ce monde et une rare intelligence des Saintes Ecritures", selon Dom Guerranger.

05/2021

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Français

Fables Livres VII à XII. Jean de La Fontaine, 2e édition

Une synthèse accessible pour comprendre l'oeuvre, sa genèse, son auteur ; les clefs pour savoir étudier l'oeuvre, analyser ses thèmes majeurs et faire des passerelles avec d'autres textes. Cet ouvrage propose une étude approfondie du texte, les repères essentiels sur l'oeuvre et son auteur, des analyses thématiques, des prolongements vers d'autres textes et, en annexe, des informations complémentaires utiles à la compréhension des Fables (Livres VII à XII) de Jean de La Fontaine.

11/2021

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Littérature française (poches)

Mémoires d'outre-tombe. Livres IX à XII

Dossier et notes réalisés par Geneviève Winter. Lecture d'image par Agnès Verlet

06/2007

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Religion

La cité sans Dieu

Une crise économique et sociale, mais avant tout éthique, s'est abattue sur nous. Ses ravages sont partout. Mais quand des hommes de foi appellent au partage des richesses, au respect des pauvres, à la dignité de toute personne, ils ne sont pas entendus. Les religions, pense-t-on, s'occupent de Dieu et n'ont rien à dire du monde comme il va. Et qu'importe s'il va plutôt mal... Pourquoi cet ostracisme? Jusqu'à quel point une cité peut-elle exister sans Dieu ? Tocqueville, en 1840, se posait déjà la question. Les religions ne sont-elles pas en effet plus nécessaires à l'heure où nos démocraties déboussolées se trouvent affranchies de toute tutelle? Prétendre chasser par la porte les Dieux et les Maîtres n'est-il pas la meilleure manière de se voir imposer, par la fenêtre, d'autres dieux et d'autres maîtres plus pernicieux? Pour faire écho à ce questionnement, Damien Le Guay a interrogé trois personnalités éminentes - Luc Ferry, le cardinal Barbarin et le grand rabbin Bernheim - toutes trois ouvertes aux interrogations spirituelles et conscientes de la profondeur de la crise éthique actuelle. Quelles solutions ont-elles à proposer? Comment aller plus loin dans l'analyse? Quand les forces de dispersion dominent, la puissance agrégative des religions peut-elle être utile? Et si oui, de quelle façon? Au terme de cet échange, l'auteur en appelle vigoureusement à un new deal qui permettrait aux religions de prendre enfin ouvertement part à la conversation commune et aux débats de société. II propose même un "Grenelle du symbolique" pour mieux préserver notre savoir-vivre. Dédaigner les religions n'est-ce pas la meilleure façon de faire le jeu du marché et des fondamentalismes?

11/2010

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Arts divinatoires

L'Oracle des Sentiments

Cet oracle explore les sentiments qui nous lient aux autres dans les domaines amoureux, familial, amical mais aussi à nous-mêmes. Il nous permet de mieux comprendre ce qui est en jeu et d'avancer avec confiance vers les autres. L'oracle et ses cartes se révèlent un guide efficace pour celles et ceux qui cherchent des réponses claires sur leurs sentiments. L'Oracle des Sentiments est présenté dans un coffret contenant 25 cartes agréables à manipuler et 1 livret de 64 pages qui vous initiera à la lecture et à l'interprétation des cartes. Vous pourrez réaliser des prédictions concrètes et nuancées pour vous éclairer. Vous y trouverez : - la description symbolique et la signification des 25 cartes ; - les différents types de tirages : la réponse de la boule de cristal, l'oracle souverrain, l'oracle du doux prénom, l'oracle de la flèche d'amour, l'oracle de la pierre précieuse. Les 25 cartes : I : Rencontre. II : Illusion. III : Romantisme. IV : Distance. V : Alchimie. VI : Séduction. VII : Impatience. VIII : Union. IX : Solitude. X : Amours platoniques. XI : Les âmes soeurs. XII : Changement. XIII : Optimisme. XIV : Amour de soi. XV : Liens toxiques. XVI : Dépendance affective. XVII : Communication. XVIII : Dispute. XIX : Efforts. XX : Relation karmique. XXI : Sexualité. XXII : Famille. XXIII : Aventure. XXIV : Infidélité. XXV : Coup de foudre.

11/2022

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Sources chrétiennes

Registre des lettres. Tome 7, Livre XII-XIV

Le présent volume comprend les livres XII à XIV de la correspondance, qui est constituée d'un ensemble de 14 livres. Il s'agit donc ici des trois derniers livres. Sont déjà parus les tomes I (livres I-II, SC 370-371) et II (livres III-IV, SC 520). L'ensemble comportera à terme 7 tomes, distribués en 9 volumes. Les lettres de Grégoire le Grand rassemblées dans les livres XII à XIV - les derniers de sa correspondance - retracent la fin de son pontificat, de septembre 601 au 12 mars 604, date de sa mort. Relations avec les souverains, successions épiscopales, enquête sur des violences physiques, cohabitations suspectes, conflits entre évêques, usurpation de siège, discipline dans les monastères, rapports avec les collaborateurs... On peut suivre ici, comme par une immersion dans les réalités de l'époque, l'activité du pape qui, bien que malade et inquiet de la présence lombarde, s'attache à remplir ses obligations. Dans ces lettres, émanant de la chancellerie pontificale, l'empreinte de Grégoire est presque toujours perceptible et, à travers ces ultimes écrits du pape, se dessine un tableau au plus près de la vie des Eglises au tournant des vie et viie siècles, à la charnière de l'Antiquité tardive et du Haut Moyen Age, par l'un des acteurs mêmes de cette histoire. Ce volume complète ceux déjà parus dans la collection des Sources Chrétiennes, à savoir les tomes I (livres I-II, SC 370-371) et II (livres III-IV, SC 520).

03/2021

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Critique littéraire

Les Métamorphoses. Livres X, XI et XII

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'ouvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Mouvement littéraire : Le siècle d'Auguste : le temps des poètes Genre et registre : De l'épopée à la métamorphose L'écrivain à sa table de travail : Les Métamorphoses entre textes et images Groupement de textes : La Descente aux Enfers Chronologie : Ovide et son temps Fiches : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

06/2005

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Théologie

Leçons morales tirées du livre de Job. Livres VII à IX

Ce troisième tome des Leçons morales tirées du livre de Job ouvre une nouvelle phase de la méditation biblique de saint Grégoire. Il y prend de la hauteur, puisqu'il médite ici davantage sur le sort éternel des sauvés ou de ceux qu'il appelle les "réprouvés", jusqu'à nous décrire la "logique" qui prévaut en Enfer, où la fin est sans fin, où l'on expérimente continuellement une "mort sans mort, une disparition sans disparition". Mais l'intérêt des Livres VII à IX est aussi de traduire en termes d'intériorité tout l'enjeu de notre salut, où l'intérieur représente l'être même de Dieu auquel il a donné part à l'homme, dès sa création. Passé de l'intérieur à l'extérieur, par son consentement au péché, l'homme a perdu la lumière intérieure dont il jouissait. Il a surtout cessé de s'habiter lui-même, de connaître son authentique identité de fils de Dieu. Et c'est le deuxième volet de ce volume qui décrit en termes saisissants la condition humaine dans ses multiples contradictions, ses limites, sa finitude qui explique aussi toute la difficulté d'une conversion authentique de notre coeur, toujours entaché d'amour-propre. Si bien que le juste met sa force non dans la réussite en ce monde, mais préfère se réjouir des épreuves qui lui sont imposées et même des tentations qui contribuent à le purifier ; en un mot, mieux vaut l'"adversitas", qu'une vie où tout semble vous sourire. On le voit, il ne s'agit jamais de "comprendre" le mystère du mal, comme si l'on pouvait le saisir intellectuellement et en rendre compte par des mots. Il s'agit beaucoup plus, avec Job, d'y consentir, d'y entrer dans une attitude de foi, mais librement, activement, oserait-on dire "amoureusement", comme on rejoint le Christ en son mystère pascal.

10/2023

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Décoration

Molitor. Ebéniste de Louis XVI à Louis XVIII

Bernard Molitor est un ébéniste luxembourgeois qui part tenter sa chance à Paris. Au XVIIIe siècle la France est un véritable creuset des arts et de l'esprit. Il est l'un des derniers Maîtres de la corporation à travailler pour le roi. Artisan d'un monde de qualité, de fantaisie et d'élégance qui s'achève, il possède l'un des seuls ateliers que la tourmente révolutionnaire ne parviendra pas à abattre. Il obtient de superbes commandes émanant du Directoire, de Napoléon, du roi Jérôme de Westphalie et de collectionneurs privés dont le duc de Choiseul Praslin. Du Directoire à la Restauration, il saura, tout en satisfaisant les caprices des modes éphémères, garder une manière originale. Ses sujets d'inspiration sont influencés par l'actualité, au moment du Retour d'Egypte notamment, mais sa manière demeure Ancien Régime. L'acajou massif, les bois précieux parent de leur beauté sans tapage les meubles les plus beaux. L'un des grands atouts de Molitor saura de savoir jouer de cette simplicité là. L'étude de Molitor permet un survol unique d'une phase de trente ans qui, de 1792 à l'Empire, est avare d'informations concernant les métiers du bois. Historien d'art, Ulrich Leben a fait un C.A.P. de menuisier-ébéniste à Meerbusch, en Allemagne. Il évite ainsi l'écueil des théoriciens à qui manque la connaissance pratique indispensable à la compréhension de l'objet. Cet ouvrage est la seule monographie jamais consacrée à cet ébéniste ; elle permet à Molitor d'échapper au sort des maîtres méconnus, deux siècles après sa mort. Ulrich Leben, qui en a fait son sujet de thèse à l'université de Bonn, a reçu le Prix CINOA (CINOA est le sigle de la Confédération Internationale des Négociants en Objets d'Art).

01/1992

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Critique littéraire

LES METAMORPHOSES LIVRES VII-XI

Jubilant dans le baroque aux confins de l'érotisme, du fantastique et de la mort, Les Métamorphoses d'Apulée (IIe siècle), seul roman latin dont nous possédions le texte intégral, racontent à la première personne les tribulations d'un naïf trop curieux qu'une opération de sorcellerie ratée a transformé en âne mais qui n'en pense pas moins, et tissent dans tous les styles la trame parodique d'une comédie humaine dont le dénouement est procuré par l'intervention d'Isis-Reine, Déesse Eminentissime. "Ce livre est un chef-d'oeuvre. Il me donne à moi des vertiges et des éblouissements ; la nature pour elle-même, le paysage, le côté purement pittoresque des choses sont traités là à la moderne et avec un souffle antique et chrétien tout ensemble qui passe au milieu. Ca sent l'encens et l'urine, la bestialité s'y marie au mysticisme, nous sommes bien loin encore de ça nous autres comme faisandage moral". (Gustave Flaubert, 1852)

01/1985