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LA PENITENCE. Edition bilingue français-latin

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Religion

PENITENCE. Edition bilingue français-latin

Ce traité décrit la pratique de la pénitence publique au IVe siècle dans l'Eglise occidentale. Dans la controverse d'Ambroise avec les novatiens, c'est le pouvoir sacramental de remettre les péchés devant Dieu qui est en jeu. L'Eglise, comme les novatiens, imposait au pécheur une pénitence publique humiliante et pénible, seulement les novatiens refusaient de mettre un terme à cette pénitence. Saint Ambroise défend la miséricorde de Dieu, mais aussi l'autorité de l'Eglise. Le texte latin est celui de O. Faller, publié dans tome 73 du Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum. Index scripturaire, des textes cités et des mots latins.

10/1970

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Religion

LA PENITENCE. Edition bilingue français-latin

La discipline du sacrement de la Pénitence, plutôt nommé depuis le nouvel ordo de 1974 sacrement de la Réconciliation, a beaucoup varié au cours des siècles. Il n'en est que plus frappant de voir que l'essentiel est déjà en place dès le début du IIIe siècle dans le premier traité de la littérature chrétienne consacré à ce sujet : la Pénitence, de Tertullien. Déjà il est enseigné que la pénitence ne doit pas se réduire au rite, si on la désire signifiante et fructueuse. Déjà il est montré que l'attitude intérieure, à cultiver dans le quotidien de l'existence, trouve son accomplissement ecclésial, une première fois dans le Baptême et, s'il le faut, dans la Pénitence, que Tertullien appelle de manière expressive : " la seconde planche de salut " ; ici apparaît, puissamment décrite, l'exomologèse, la reconnaissance publique de la faute. Déjà surtout le fond vivifiant est manifesté, à travers le commentaire chaleureux des paraboles de la miséricorde et de la tendresse de Dieu : la drachme, la brebis perdue, le retour de l'enfant prodigue. Ce traité n'a rien de froidement théologique. Face à des chrétiens tentés - déjà - de mauvaise conscience paresseuse, Tertullien plaide la cause avec tous ses talents, mais plus encore avec son expérience toute neuve de converti.

10/1984

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Critique littéraire

Elégies. Edition bilingue français-latin

Poète érudit et féru de mythologie, Properce ne nous a pas laissé d'autres traces que ses oeuvres. Fort heureusement, celles-ci ne sont pas exemptes de renseignements biographiques. La sphragis, c'est-à-dire la signature, du livre I, nous apprend que Sextius Propertius serait né en Ombrie, non loin d'Assise. Plus tard, à Rome, il rejoint le cercle de Mécène dont il est, après des poètes aussi illustres que Virgile et Horace, le protégé. Ce n'est pourtant ni vers l'épopée, ni vers la satire que le poète se tourne, mais vers l'élégie. Celles-ci sont adressées à la belle Cynthia, dont la chevelure flamboyante et les allures de déesse enflamment le poète d'un amour aussi brûlant que déçu. De Cynthia, à la beauté parfaite et au coeur volage, nous ignorons si elle a existé. Fruits de l'expérience ou de l'imagination, les vers de Properce restent un exemple pénétrant du genre de l'élégie, encore balbutiant à cette époque de la littérature latine. Notre édition rassemble en un volume les quatre livres des Elégies de Properce. L'introduction fait le point sur les différents éléments biographiques présents dans l'oeuvre de Properce ainsi que sur les conclusions qui en ont été tirées. Les nombreuses hypothèses relatives à l'identité de Cynthia sont brièvement exposées, de même que celles concernant la date de composition du recueil. Les sources, explicites et implicites sont analysées en profondeur, tandis qu'est proposée une réflexion sur le genre élégiaque. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail et assortie d'une bibliographie récente et succincte. Le lecteur désireux d'approfondir trouvera, en fin d'ouvrage des notes éclairant, entre autres, les nombreuses allusions mythologiques, ainsi qu'un index. Texte établi, traduit et commenté par Simone Viarre.

07/2006

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Critique littéraire

Momus. Edition bilingue français-latin

Momus, personnage de la mythologie, mis en scène par Lucien comme le dieu de la critique, est devenu entre les mains de Leon Battista Alberti le premier immoraliste de la littérature moderne. A travers les mésaventures qui le ballottent du ciel à la terre, de la société des hommes au parlement de l'univers, il est, à chaque instant et partout, comme plus tard le Neveu de Rameau, le génie de la provocation, le grain de levain qui démasque les faiblesses et les hypocrisies, bouscule les idées reçues, désacralise les puissances établies. Mêlant systématiquement le rire au sérieux, portés par une phrase d'une incroyable agilité, véritable chef-d'oeuvre de la prose latine humaniste, les épisodes se succèdent dans un rythme effréné, alternant paradoxes éblouissants, pages d'un comique bouffon et osé autant que profond et inventions poétiques. Succédant au mince volume intitulé Momus ou le prince, fable politique, publié pour la première fois en traduction française par Claude Laurens et préfacé par Pierre Laurens (1993, 2017), le présent volume est la version savante de l'ouvrage d'Alberti : équipé de l'introduction de Francesco Furlan, éclairé par un abondant commentaire philologique, littéraire et historique dû à Paolo d'Alessandro et Francesco Furlan, il associe enfin à la traduction de Claude Laurens revue et parfaite à cette occasion, le texte latin, procuré par les deux éditeurs dans la première édition critique digne de ce nom.

03/2019

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Critique littéraire

Apologie. Edition bilingue français-latin

Originaire de Madaure (près de l'actuelle Constantine), Apulée est né vers 125 apr. J.-C. Après avoir séjourné à Rome, il se rendit à Athènes ou il goûta aux conférences des philosophes tout en se faisant initier aux Mystères. De ce séjour athénien, il retira une connaissance incomparable de la langue grecque. De retour à Carthage, il mena une vie publique de rhéteur et de conférencier et fut choisi comme prêtre du culte impérial. Surtout connu dans la littérature pour son désopilant Âne d'or, il est aussi l'auteur d'une Apologie, dans laquelle il se défend contre les accusations de sorcellerie dont il fut l'objet. Comment, en route pour Alexandrie, Apulée retrouva un ancien condisciple d'Athènes, comment ce dernier l'amena à épouser sa mère, la riche veuve Pudentilla, comment enfin ce mariage lui valut, de la part des gens dont il dérangeait les projets, une accusation de magie - il aurait ensorcelé la veuve pour accaparer sa fortune : voilà ce que raconte l'Apologie. Le procès eut lieu sous Antonin, entre 148 et 161. Son plaidoyer, rédigé après coup, est un document passionnant pour l'histoire de la magie ; c'est aussi un échantillon presque unique de l'éloquence judiciaire sous l'Empire romain.

02/2001

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Critique littéraire

APOLOGETIQUE. Edition bilingue français-latin

Personnage hors du commun, à qui ses tentations hérétiques ont épargné la canonisation, Tertullien (c. 160-225 de notre ère) a été l'un des fers de lance de la conversion du monde latin au christianisme. Apostrophant le proconsul de Carthage et les gouverneurs des provinces d'Afrique, Tertullien conteste la légalité des persécutions et dénonce l'iniquité des procès contre les Chrétiens. Ouvre de jeunesse qui suit de peu sa conversion, l'Apologétique (c. 197) a porté le genre à sa perfection : ce Génie du christianisme avant l'heure est l'une des premières synthèses de la culture gréco-romaine et de la pensée chrétienne, que seule pouvait permettre une rare érudition. Parmi les écrivains de langue latine, saint Augustin seul, qui lui doit beaucoup, lui est comparable.

10/1998

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Critique littéraire

Octavius. Edition bilingue français-latin

Sur la plage, trois hommes se promènent en devisant : Minucius et Octavius sont chrétiens et Caecilius païen, mais leurs divergences religieuses n'entament guère l'amitié qui les unit jusqu'à ce que le païen, Caecilius, témoigne un signe de dévotion à une statue voisine. Dès lors, la controverse est lancée : à Caecilius de défendre son point de vue. Octavius lui répond, tandis que Minucius arbitre la discussion. La joute oratoire tourne rapidement à l'avantage du chrétien et fait de l'Octavius, plus qu'un débat, une apologie de la religion chrétienne. Bien que partial, ce texte est pour nous non seulement un témoignage précieux sur les polémiques religieuses, mais brosse un tableau réaliste de la société romaine à la fin du IIe siècle et au début du IIIe siècle. Cette précision et cette richesse du texte offrent un fort contraste avec son auteur, dont malheureusement nous ne savons presque rien. Notre édition présente en un volume ce texte fondateur de la littérature chrétienne latine. L'introduction offre une étude très précise du texte, tant de ses personnages que de ses thèmes, et propose de judicieuses pistes de lecture, notamment sur le genre apologétique, chrétien et païen. Un plan détaillé permet de circuler aisément dans le traité, tandis que les emprunts à d'autres auteurs, nombreux dans ce texte érudit, sont signalés. Une analyse du style est proposée, tandis que l'histoire de la tradition manuscrite est relatée de manière synthétique. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum.

01/1999

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Critique littéraire

Poésies. Edition bilingue français-latin

De tous les poètes latins, Catulle est sans doute celui qui a rendu avec le plus de fougue, de sincérité et de violence les éternelles péripéties du désir et de l'amour. Né aux alentours de 84 avant Jésus-Christ dans une des grandes familles de Vérone, Catulle a rapidement sa place dans les meilleurs cercles littéraires de Rome où il rencontre, entre autres, Cicéron et Cornelius Nepos. C'est là aussi qu'il fait la connaissance de celle qu'il surnomme Lesbie, qui torture son coeur, mais lui inspire ses plus beaux vers. Pour elle il part dans la lointaine Bithynie. A son retour, il meurt, âgé d'à peine trente ans. Notre édition rassemble les 116 poèmes de Catulle, recueillis après sa mort, ainsi que les fragments. L'introduction présente non seulement la vie du poète, mais aussi les milieux littéraires qui furent les siens ainsi que la poésie dont il s'inspira, notamment celle de Sappho et des poètes latins. L'histoire du texte et les principes d'édition viennent encore compléter l'ouvrage, tandis que la lecture est éclairée par d'abondantes notes. L'ouvrage est encore enrichi par un Index nominum, un lexique, l'analyse métrique des poèmes ainsi qu'un récent complément bibliographique.

09/1997

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Critique littéraire

Bucoliques. Edition bilingue français-latin

De doux paysages, des dieux et des Nymphes, des bergères coquettes, et des bergers qui chantent l'amour et la poésie, voilà l'Arcadie, pays de rêve où l'instant poétique devient éternité. Mais, aux alentours de ce paradis imaginaire, rôdent les menaces des guerres civiles et des passions, comme le loup autour de la bergerie. Le pipeau pastoral ne dominera pas les trompettes de l'Histoire, mais il fait entendre une frêle musique qui sauvegarde les douceurs et les grandeurs de la pure rêverie. Virgile enseigne ici que seule la poésie rend l'homme digne d'être au monde.

06/1997

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Critique littéraire

Achilléide. Edition bilingue français-latin

Né à Naples, en pays grec, Publius Papinius Statius s'est souvent plu à traiter des sujets grecs. Il n'était guère étonnant qu'il s'intéresse "au meilleur des Achéens", Achille. L'angle choisi est des plus originaux : ce n'est pas du guerrier dont il est question, mais de l'enfance du héros, de son éducation par Chiron et de ses amours avec Déidamie. Stace, chantre de l'horreur et de la violence dans la Thébaïde, adopte ici un ton léger et non sans humour. Composé pendant la rédaction de la Thébaïde, l'Achilléide apparaît ici comme une pause dans la production épique et guerrière du poète. Malheureusement, la mort vint interrompre ce texte dont seuls les deux premiers livres furent écrits. Après une biographie de l'auteur, notre édition fait le point sur les diverses hypothèses concernant l'économie du poème et notamment le récit de la guerre de Troie. De nombreuses comparaisons avec les autres poèmes traitant d'Achille, et surtout avec les poèmes homériques, sont proposées et mettent en avant l'influence d'Euripide sur Stace. Les sources latines, telles Virgile et Ovide sont analysées en détail, de même que les parentés avec les autres oeuvres de Stace. L'histoire de la tradition manuscrite est accompagnée d'un bref sommaire des différentes éditions. Chaque livre est précédé d'un résumé permettant de circuler aisément dans le poème. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en appendice par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index Nominum.

01/1977

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Critique littéraire

Halieutiques. Edition bilingue français-latin

Les Halieutiques sont sans doute la dernière oeuvre d'Ovide : le poète, exilé à Tomes, entreprend la rédaction d'un traité consacré à l'art de la pêche. Il meurt sans pouvoir achever ce poème dont il ne nous reste que 135 vers. Notre édition propose une analyse succincte de ce genre qui déroute la critique moderne, les halieutiques, et dont les oeuvres d'Ovide et, après lui d'Oppien, sont les seuls témoignages que nous ayons conservés. La question de l'attribution de ces vers est aussi longuement abordée : l'introduction reprend les différentes thèses jusqu'ici proposées par les critiques et tranche en faveur de l'authenticité en fournissant de judicieux arguments. L'histoire du texte, ses éditions et ses traductions, est présentée de manière détaillée. L'ouvrage est en outre assorti d'un riche commentaire, tant sur les données ichtyologiques que littéraires, ainsi que d'un index nominum et rerum.

01/1975

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Théâtre

Oedipe. Edition bilingue français-latin

La peste ravage la ville de Thèbes, royaume d'Odipe et de son épouse Jocaste. Punition divine, car l'assassin du roi Laius, le premier mari de Jocaste, n'a jamais été retrouvé. Odipe décide de mener l'enquête. Mais, victime d'une malédiction - l'oracle de Delphes lui a prédit qu'il tuerait son père et épouserait sa mère -, ne serait-il pas lui-même le responsable des malheurs de Thèbes ? Tableaux sanglants, détails morbides : Sénèque fait de l'histoire d'Odipe une tragédie baroque avant l'heure, mais aussi un traité de stoïcisme en acte, où il s'interroge en philosophe - comment en vient-on à commettre pareilles transgressions ? comment concilier liberté individuelle et fatalité du destin ? Odipe est le héros tragique absolu : monstrueux, excessif mais infiniment digne de pitié.

09/2018

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Théâtre

Amphitryon. Edition bilingue français-latin

Pour faire triompher son bon plaisir, Jupiter descend sur terre et séduit Alcmène, la femme d'Amphitryon dont il a pris les traits. L'époux se retrouve trompé, l'épouse outragée et le serviteur de la maison molesté. Quand les dieux ont décidé de se jouer des hommes, ils nous convient à une bien étrange comédie... L'une des pièces les plus mystérieuses du répertoire de Plaute, qui inspirera, quelque deux mille ans plus tard, Molière et Giraudoux.

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Critique littéraire

Epîtres. Edition bilingue français-latin

Mécène voudrait qu’Horace revînt à la poésie lyrique. Mais, avec l’âge, les goûts du poète ont changé ; on ne saurait être toujours jeune. Ce qui attire maintenant Horace, c’est la philosophie morale, sans qu’il songe pour cela à se faire le tenant d’une secte ou d’une autre, ni à renoncer, du jour au lendemain, aux exigences de la vie sociale ; il lui suffira de s’inspirer, dans sa conduite, de quelques principes généraux. L’étude de la sagesse nous apprendra que l’or n’est pas tout et que seule la volonté de bien faire nous élève toujours au dessus des caprices de la Fortune...

07/1997

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Latin - Littérature

Héroïdes. Edition bilingue français-latin

"Celle-ci, c'est ta Pénélope qui te l'envoie, paresseux Ulysse ; mais ne me réponds rien, viens toi-même". (I, 1-2) "La lettre que tu lis vient de Briséis enlevée ; à grand peine ma main de barbare a pu la bien tracer en grec". (II, 1-2) "Lis jusqu'au bout, quoi qu'il en soit : quel mal peut faire une lettre qu'on lit ? " (IV, 3) Composées entre 25 et 16 avant notre ère, les Héroïdes d'Ovide forment un recueil de quinze lettres imaginaires envoyées par des héroïnes malheureuses à l'homme qui les a délaissées ; s'y ajoutent les lettres de trois couples mythiques (Hélène/Pâris, Héro/Léandre, Cydippe/Acontius). Lettres d'amour et de désespoir, de trahison et de vengeance, de passion et de douleur, de désir, de jalousie, de colère, d'humour parfois, les Héroïdes expriment les multiples visages de la souffrance amoureuse et font naître l'émotion du lecteur d'hier comme d'aujourd'hui.

04/2024

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Critique littéraire

La langue latine. Tome 3, Livre 7, Edition bilingue français-latin

Une édition commentée spéciale manquait encore, à la différence des cinq autres livres conservés. C'est le dernier livre de la deuxième triade des six premiers livres étymologiques (hexade) de l'oeuvre, les livres I-IV sont perdus. Pourquoi ce livre VII, après les livres V et VI consacrés déjà à l'espace et au temps ? A cause d'abord du caractère original du vocabulaire poétique qui s'oppose au vocabulaire ordinaire de la prose et de l'usage (aequor face à mare). Varron, ses exemples en font foi, est un grand lecteur et un amateur éclairé des différentes formes de la poésie. N'oublions pas que le philosophe est aussi poète dans les Satires Ménippées. Ensuite les poètes sont grands créateurs de mots et leurs motifs restent en général assez clairs. Enfin ils apparaissent au début de la littérature écrite et permettent de remonter très haut, au IIIe siècle av. J. -C. (Livius, Naevius, Ennius, Plaute) ; les chants religieux des Saliens remontent même au VIIe siècle (Numa). La poésie est donc le conservatoire des créations anciennes. Les procédés des "impositeurs" relèvent des figures de mots caractéristiques : métaphore (ratis), métonymie (luca bos), catachrèse (latro), onomatopées (frittinire, mugire), antonomase (Epeus), sans parler d'emprunts au grec, en particulier : Musa, Olympus, polus, etc. Le texte a été enrichi de quelques conjectures. Cinq index facilitent la consultation.

12/2019

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Critique littéraire

Contre Ibis. Edition bilingue français-latin

Peu édité et surtout peu traduit, le Contre Ibis est sans doute l'oeuvre la plus violente d'Ovide : exilé à Tomes, l'auteur des Tristes s'en prend à une ancienne relation, qu'il surnomme Ibis, qui tourmenterait la femme du poète et en voudrait à ses biens. C'est une véritable malédiction, dans le goût des arai des poètes alexandrins, et notamment de Callimaque qui écrivit lui aussi un Contre Ibis, à la fois source et modèle de notre texte, qu'Ovide entend lancer à son adversaire. Après une série d'attaques personnelles, suit, en guise d'exemples, une liste des héros qui eurent une fin tragique. Le texte s'achève sur les différentes morts que mérite Ibis. Notre édition reprend la question de la place du Contre Ibis dans la chronologie des oeuvres d'exil. L'introduction propose une analyse approfondie de l'influence de la poésie hellénistique sur Ovide et sur les autres poètes augustéens. L'ouvrage est complété par d'abondantes notes ainsi que par un index nominum.

01/1963

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Critique littéraire

Les Amours. Edition bilingue latin-français

Si le lecteur, qui tient en mains ce livre, n'aime pas la légèreté, l'élégance, la grâce, le badinage, s'il ignore que 1e sérieux est compatible avec la futilité, qu'il ne l'ouvre pas, et qu'il condamne son auteur comme il condamnerait les " Illustres Bergers ", Théophile, Tristan, ou encore La Fontaine, Marivaux, Choderlos de Laclos... Que cet improbable lecteur, que l'imagination ne concevrait pas, si de nombreux critiques n'avaient reproché aux Amours d'Ovide leur légèreté, sans voir leur grâce, leur futilité sans percevoir leur sérieux, que ce lecteur donc évite aussi de regarder les tableaux de Fragonard et qu'il se méfie de Mozart. Si, malgré cet avertissement, il ouvre le livre, qu'il se réjouisse, comme il y est invité par l'épigramme liminaire, que l'édition nouvelle de l'œuvre soit plus brève que la première. Aux autres lecteurs, qui aiment Mozart et Fragonard, les Amours. apportent le plaisir, la voluptas, que le poète a éprouvé lui-même, en se jouant de tous les lieux communs et de tous les interdits pour révéler les mille et une surprises du désir amoureux et pour harceler sous les flèches de Cupidon la société compassée et hypocrite qui l'entoure.

01/2002

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Religion

CONTRE CONSTANCE. Edition bilingue français-latin

Quel est ce Constance ? C'est Constance II, le fils de Constantin le Grand. Il est maître absolu de l'Empire romain, Orient et Occident. Depuis 353, il dicte sa loi à tous ses peuples. Chrétien, il a passé à l'arianisme et pense arianiser l'Empire. Qui est Hilaire ? C'est l'évêque de Poitiers. Il a accédé à l'épiscopat à peu près à la même époque que Constance à l'Empire. Il ne gouverne qu'un diocèse, petit territoire comparé à l'Empire, mais il est indéracinablement attaché à la foi de Nicée. Entre les deux hommes, entre les deux pouvoirs, celui de l'évêque et celui de l'empereur, l'opposition est si forte que l'empereur contraint l'évêque à l'exil. De la Phrygie où il est relégué, Hilaire continue à mener le combat pour l'orthodoxie. Sur la fin de son exil, il récapitule en un petit écrit la somme des honteuses machinations de l'empereur contre la foi. C'est le " Contre Constance ". Invective terrible, comme il y en a peu dans la littérature patristique. Elle était destinée à Constance lui-même, mais, finalement, c'est aux évêques gaulois qu'elle dut parvenir. Ils avaient bien besoin, persécutés eux aussi, de cette manifestation de courage de l'un des meilleurs d'entre eux.

01/1987

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Critique littéraire

Les Amours. Edition bilingue français-latin

Les Amours, sont, après Les Héroïdes, parmi les premiers ouvrages d'Ovide. Le poète, alors âgé d'une vingtaine d'années, chante les délices de Vénus. Dans ce texte si justement renommé, Ovide mêle avec virtuosité humour, grâce et finesse psychologique et laisse une des plus belles oeuvres de la littérature amoureuse. Notre édition replace le recueil dans la chronologie des oeuvres d'Ovide et reprend de manière synthétique les différentes hypothèses émises quant aux pièces supprimées. D'abondantes notes viennent éclairer le texte, notamment les allusions mythologiques. Enfin, l'ouvrage est complété par un index des noms propres.

05/1998

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Religion

ORAISONS MEDITATIVES. Edition bilingue français-latin

Les lecteurs qui ont goûté la saveur théologique et mystique de la Contemplation de Dieu, de l'Exposé sur le Cantique des Cantiques et de la Lettre d'or retrouveront dans ces Oraisons méditatives les exigences et les élans de la pensée et de la prière de Guillaume de Saint-Thierry, l'ami et l'émule de saint Bernard. La forme de la prière méditée se prête même à plus de spontanéité, reflète de façon plus personnelle l'expérience spirituelle du grand abbé bénédictin devenu simple moine cistercien.

01/1986

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Critique littéraire

Troisième quodlibet. Edition bilingue français-latin

Ce troisième Quodlibet, composé de vingt-huit questions, achève cette série de belle façon. Le texte est d'une part lié aux agitations des franciscains autour du jeune prince Louis d'Anjou vers 1296, ce qu'attestent plusieurs questions qui ne peuvent guère se comprendre que par rapport à cette situation. D'autre part, il constitue une sorte de testament intellectuel de Mediavilla, qui rassemble et prolonge les grandes orientations de sa pensée. La controverse avec les Spirituels et avec Olivi est bien présente, mais Mediavilla semble chercher des formules de compromis et parfois même revenir sur les accusations souvent injustes dont Olivi avait été la cible en 1283. Les réflexions sur l'eucharistie, sur la quantité, sur la pénitence, sur le droit et sur l'impôt se poursuivent. Un nouveau thème apparaît ici : la critique de la force imaginative, dont l'exaltation était souvent imputée aux franciscains. Mediavilla se livre donc, après une brève affirmation doctrinale, á une longue et minutieuse analyse naturaliste de la notion de fascination, de la prédiction par les rêves et de l'influence à distance. Une seconde nouveauté apparaît avec le thème de la bonne fortune. Valérie Cordonier, grande experte sur la question, a apporté sur ce point une aide généreuse. Enfin, Mediavilla donne ici une ultime élaboration de thèmes constants, notamment sur sa puissante thèse ontologique de Principium Purum Possibile, dont il livre un achèvement dans la question sur la divisibilité. Il poursuit également son affirmation provocante de l'autonomie de l'éthique par rapport aux normes religieuses et juridiques. Mediavilla dit son dernier mot...

01/2017

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Pléiades

Oeuvres complètes. Edition bilingue français-latin

Si, comme le résume Valéry, la poésie consiste à obtenir du langage plus de sens et plus de beauté, l'oeuvre de Virgile s'offre pour illustrer magnifiquement cette double exigence. Mais si une Muse plus inspirée demande encore davantage au poète - un langage qui transporte ou, selon l'image de Baudelaire, une lumière qui brille et qui guide -, alors la voix de Virgile, faisant écho à celle d'Homère, annonçant Dante et Hugo, fait entendre les accents du "Prophète de Rome" sur une musique incomparable, et c'est de cet immense poète que Claudel a pu dire qu'il était "le plus grand génie que la terre ait jamais porté". L'oeuvre canonique de Virgile, comme on sait, se compose de trois titres : "Cecini pascua, rura, duces", dit l'épitaphe attribuée au poète. "J'ai chanté les pâturages, les campagnes, les héros." Le premier terme renvoie aux Bucoliques, le deuxième aux Géorgiques, le troisième à l'Enéide. Cette formule condense un édifice sans autre exemple dans la littérature antique. Socrate insistait sur le fait que chaque poète n'est bon que dans un genre, et cette loi communément admise, avec quelques nuances, s'applique aussi aux Latins, sauf à Virgile. Chacun de ces poèmes, en effet, est le joyau d'un genre spécifique qui s'inscrit dans une aire indépendante. Virgile ne s'est pas contenté d'étinceler dans le domaine de la poésie bucolique, il a voulu régner sur la poésie didactique, puis sur l'épopée. Ces réalisations révèlent la volonté extrêmement audacieuse d'occuper le plus d'espace possible dans le champ poétique que la tradition avait ouvert avant lui, comme s'il démentait pour lui-même un principe qu'il énonce dans les Bucoliques, "non omnia possumus omnes" : "bons à tout, nous ne le sommes pas tous". Chaque oeuvre est autonome, et pourtant le poète multiplie les liens qui les attachent entre elles, obtenant que cette extraordinaire diversité forme néanmoins un ensemble incontestable. Quant au jugement de qualité, même si l'Enéide, par son ampleur, occupe une position dominante, elle n'est pas un plus grand chef-d'oeuvre que les Géorgiques ; et les Bucoliques, étant parfaites, ne peuvent, en un sens, être dépassées. Sur l'enluminure de Simone Martini où l'on voit Virgile dans la pose du berger Tityre, trois arbres d'égale dimension figurent cette profonde équivalence. Cette édition propose le texte latin et une traduction, nouvelle pour les Bucoliques et pour l'Enéide, révisée pour les Géorgiques, de ces trois grandes oeuvres. S'y ajoutent des pièces dites "attribuées" : virgiliennes à défaut d'être de Virgile, elles appartiennent à ce que l'on appelle l'Appendix vergiliana. Il importe peu, au fond, que la descente aux enfers de l'héroïque Moustique dans la petite épopée qui porte son nom (en latin, Culex) annonce ou pastiche le célébrissime livre VI de l'Enéide. On ne prête qu'aux riches, et la constitution, sans doute dans

06/2015

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Critique littéraire

Héroïdes. 5e édition. Edition bilingue français-latin

Des 21 lettres appelées Héroïdes, seules les 14 premières méritent réellement leur nom : le recueil en effet regroupe non seulement les lettres d'héroïnes à leurs amants, comme celles si célèbres de Pénélope à Ulysse ou bien d'Ariane à Thésée, mais aussi, moins connues, de lettres d'amants à leurs maîtresses, comme celle de Paris à Hélène, ainsi que des lettres de personnages historiques, comme la lettre de Sapho à Phaon. Si seuls les premiers poèmes sont antérieurs aux Amours, la totalité du recueil fut cependant écrite avant l'exil, lorsqu'Ovide préférait les poésies légères ou érotiques. Notre édition fournit une introduction abondamment documentée. Elle présente ce genre dans lequel Ovide fut un novateur tout en soulignant ses liens avec l'enseignement des grammairiens et des rhéteurs. La question de l'authenticité et surtout celle de la place du recueil dans l'oeuvre d'Ovide sont amplement développées, de même que l'histoire du texte. Des notes, éclairant notamment les allusions mythologiques, et un riche apparat critique accompagnent le texte. L'ouvrage est encore enrichi par un appendice donnant la traduction des vers condamnés ainsi que par un index des noms propres.

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Critique littéraire

La Conjuration de Catilina. Edition bilingue français-latin

Dans cette monographie, Salluste relate l'histoire de la conjuration de Catilina, noble dévoyé qui n'hésita pas à agir contre les intérêts de la cité. Patricien ambitieux, pendant un temps au service du dictateur Sylla, Catilina ne parvint jamais à se faire élire consul. Dans les derniers mois de -63, il décida de s'emparer du pouvoir par la force. Cicéron, alors consul, informé de ce qui se tramait, étouffa la conspiration. Les complices de Catilina furent exécutés et lui-même, réfugié en Etrurie, fut mis à mort à Pistoia en février -62. L'événement que Salluste a estimé " mémorable entre tous par la nouveauté du crime et du péril où il mit l'Etat " est l'occasion pour l'historien, alors retiré de la vie publique, de réfléchir sur la dissolution de la République qui allait aboutir au principat.

03/1999

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Autres philosophes

La naissance des choses. Edition bilingue français-latin

Un des textes majeurs de la littérature antique , restitué dans sa version originelle . Il est présenté par Michel Onfray qui publie en parallèle un essai sur Lucrèce : Vivre selon Lucrèce. Sauf deux ou trois choses mineures, on ne sait rien de Lucrèce. On ne connait de lui que son immense poème philosophique, et encore. Car ces 7415 vers n'ont jamais été traduits en français autrement qu'en prose ou en alexandrins. C'est dire si l'on perd leur saveur et leur génie. Cette édition établie par Bernard Combeaud propose la première traduction respectueuse de la métrique latine choisie par le poète-philosophe. Lucrèce ne s'est pas contenté de formuler en vers la pensée d'Epicure comme il est souvent prétendu. Les Romains n'étaient pas des balourds incapables d'accéder aux concepts grecs : il se moquaient des élucubrations hellénistiques et n'ont jamais cru que la philosophie fut un art de compliquer le monde pour mieux le fuir au profit des idées. Les philosophes romains préféraient une sagesse pratique, praticable, édifiante, existentielle. Chez eux, on entretient concrètement de la vie et de la mort, de l'amour et de l'amitié, des femmes et du plaisir, de la souffrance et de la vieillesse, de la richesse et de la frugalité pour vivre sa vie et non se contenter de la penser. Lucrèce construit un monde de matière avec des atomes qui tombent dans le vide, il n'y a rien d'autre et tout en découle : les dieux existent, mais ils n'ont que faire des hommes. Dès lors, la vie est faite pour le bonheur. La mort n'est pas à craindre, elle n'est que désorganisation puis réorganisation de la matière. Il n'y a pas d'arrière-monde, la religion est une superstition. Le plaisir est le souverain bien à viser. Ce poème contient une infinité de propositions éthiques et morales qui permettent de mener une vie philosophique en général et une vie épicurienne en particulier.

11/2021

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Religion

LA PUDICITE. Tome 1, Edition bilingue français-latin

Le De pudicitia n'est pas comme son titre pourrait le laisser croire un traité de morale, mais un traité polémique et dogmatique d'une importance particulière, car il constitue la première réflexion approfondie sur la pénitence et le pouvoir de L'Eglise de remettre les péchés. A partir de l'interprétation de paraboles évangéliques (VII-X), de l'enseignement de Paul (XIII-XVIII) et de celui de Jean (XIX), Tertullien justifie son intransigeance en matière de pénitence et opère une distinction fondamentale entre péchés rémissibles et péchés irrémissibles (adultère, inceste, homicide, idolâtrie), entre le pardon humain et le pardon divin. Son rigorisme montaniste le conduit désormais à adopter sur la pénitence une position radicalement opposée à celle qu'il recommande dans le De paenitentia. Ce traité est également marqué d'une forte empreinte polémique dirigée contre un évêque carthaginois - et non contre l'évêque de Rome, Calliste : Tertullien y dénonce avec sa vigueur coutumière le laxisme d'un édit épiscopal qui, en admettant trop facilement les pécheurs à la pénitence, porte du même coup atteinte à la pureté de L'Eglise et lui communique l'impudicité du monde.

01/1993

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Critique littéraire

Q. Ennius Annales. Edition bilingue français-latin

Lorsque Quintus Ennius rédige ses Annales, entre 179 et 168 av. J. -C. environ, Rome est en pleine expansion, déjà maîtresse de la Méditerranée occidentale et occupée à prendre le contrôle de la Grèce et de la Macédoine. En revanche, sur le plan littéraire, et historiographique en particulier, elle n'en est qu'à ses balbutiements. Quelques précurseurs (Livius Andronicus et Naevius en particulier) avaient donné aux Romains leurs premières épopées, recourant à l'antique vers saturnien. D'autre part, quelques patriciens découvrant sur le tard, au contact du monde hellénistique, la nécessité de conserver trace de l'histoire de leur cité, avaient livré les premières Annales, écrites en prose et en langue grecque. Ennius, poète ambitieux originaire de Rudies (Italie du Sud), mais bien introduit dans les cénacles de la plus haute aristocratie romaine, décide de donner à l'Vrbs son premier grand chef-d'oeuvre de langue latine, une épopée en dix-huit livres retraçant l'histoire de la Ville depuis ses origines jusqu'aux événements les plus récents. Il introduit à cette occasion l'hexamètre dactylique, rencontre un immense succès auprès des Romains, et restera insurpassé jusqu'à la création de l'Enéide de Virgile.

11/2019

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Religion

COMMENTAIRE SUR JONAS. Edition bilingue français-latin

Le Commentaire sur Jonas a été salué par plusieurs savants du XXe siècle comme le meilleur de Jérôme. C'est pour fournir un spécimen de la manière de Jérôme que, voici près de trente ans, dom Paul Antin avait offert une première présentation de ce livre (SC 43). Depuis lors, les études sur saint Jérôme ont beaucoup progressé, ce qui a permis de mieux insérer cette œuvre dans la vie de Jérôme et les années troublées qu'il a connues au début de la querelle sur Origène, son maître d'hier... et de toujours. Apparaissent beaucoup mieux également et la méthode de Jérôme quand il commente l'Ecriture et le portrait d'un prophète qui est d'abord soucieux du salut du peuple juif : avant Jésus et les Apôtres, Jonas s'estime envoyé tout d'abord aux brebis perdues d'Israël, et non à Ninive la païenne ! C'est ici enfin la première édition critique d'un Commentaire sur les petits prophètes de Jérôme. L'abondance des manuscrits carolingiens et médiévaux qu'il a fallu classer prouve le succès du seul Commentaire sur les petits prophètes latin qui nous soit parvenu de l'Antiquité. Il est loin d'avoir perdu son intérêt.

10/1985

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Latin (Collège)

Charmes de sorcières. Edition bilingue français-latin

COLLECTION LES PETITS LATINS Proposant une lecture bilingue, ce petit livre permet d'approfondir son français tout en s'initiant au latin, à l'histoire et à la mythologie. Abracadabra ! Tout le monde connaît la formule, mais seuls les initiés savent qu'elle se rencontre déjà dans un manuscrit du IIIe siècle, ou que la première baguette magique est celle du dieu Hermès. Dans ces pages, découvrez les sorts, les potions, les sabbats nocturnes & les incantations au clair de lune, l'art de la nécromancie, la recette des philtres d'amour, mais aussi la magie de la déclinaison et de l'étymologie, car grammaire et grimoire ont été concotés dans un même chaudron. Avec Circé, Médée et la déesse Hécate comme guides, il n'y a qu'un pas à faire pour tomber sous le charme de l'Antiquité et devenir un parfait magicien des lettres latines.

08/2021