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L'idiote

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Littérature étrangère

L'idiote

Sakaguchi Ango n'a jamais cessé d'écrire des oeuvres violemment provocatrices qui bafouent les préjugés et les tabous de la société japonaise de son époque. C'est ainsi qu'au lendemain de la guerre, en 1946, il écrit L'Idiote, où la fureur de vivre se confronte à la mort. L'idiote, c'est cette femme qui, sous les flammes des bombardements, fait l'expérience de la solitude absolue de l'être humain ; c'est cette femme qui livre son corps aux jeux de la chair avec une poignante tristesse. Chaque personnage dans ces récits met à l'épreuve ses choix de vie sans aucune concession.

10/2019

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Littérature anglo-saxonne

L'idiote

Université de Harvard, 1995. Selin, une jeune Américaine d'origine turque, entame des études de lettres et de langues. Selin se sent à part. Elle ne maîtrise pas les codes, sa gaucherie lui fait honte et ses amours avec Ivan, un étudiant en mathématiques hongrois, sont rapidement déçues. Pétrie d'illusions, elle envisage sa vie au miroir de la littérature, en particulier les romans russes, dont elle raffole. Don Quichotte des temps modernes, Selin comprend peu à peu que la réalité ne ressemble pas à ce qu'en disent ses livres favoris. Au terme de ce magnifique roman d'apprentissage plein d'humour et d'autodérision, une jeune femme trouve sa voix dans l'écriture, unique manière raisonnable, selon l'auteur, de supporter le monde réel.

05/2021

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Littérature russe

L'Idiot

Le prince Muichkine arrive à Saint-Pétersbourg. Idiot de naissance parce qu'incapable d'agir, il est infiniment bon. Projeté dans un monde cupide, arriviste et passionnel, il l'illumine de son regard. Par sa générosité, tel le Christ, Léon Nicolaïevitch révélera le meilleur enfoui en chacun. La trop belle Anastasia, achetée cent mille roubles, retrouve la pureté, Gania Yvolguine le sens de l'honneur et le sanglant Rogojïne goûte, un instant, la fraternité. Dostoïevski voulait représenter l'homme positivement bon. Mais que peut-il face aux vices de la société, face à la passion ? Récit admirablement composé, riche en rebondissements extraordinaires, L'Idiot est à l'image de la Sainte Russie, vibrant et démesuré. Manifeste politique et credo de l'auteur, son œuvre a été et sera un livre-phare, car son héros est l'homme tendu vers le bien mais harcelé par le mal.

04/1966

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Littérature française

Idiotie

" Cet Idiotie, qui peut faire suite aux textes dits "autobiographiques" que j'ai publiés de 2007 à 2010 (Gallimard), traite de mon entrée, jadis, dans l'âge adulte, entre ma dix-neuvième et vingt-deuxième année, entre 1959 et 1962. J'y ai choisi ces épisodes en raison de leur retentissement en moi alors et des forces qui s'y manifestent : ma recherche du corps féminin, mon rapport conflictuel à ce qu'on nomme le "réel" , ma tension de tous les instants vers l'Art et vers plus grand que l'humain, ma pulsion de rébellion permanente : contre le père pourtant tellement aimé, contre l'autorité militaire, en tant que conscrit puis soldat dans la guerre d'Algérie, arrêté, inculpé, interrogé, incarcéré puis muté en section disciplinaire. Armée rejetée autant qu'attirante -l'ordre, la logique, comme la forme en Art. Mes rébellions d'alors et leurs conséquences : fugue, faim, vol, remords, errances, coups et prisons militaires, manifestations corporelles de cette sorte de refus du réel imposé : on en trouvera ici des scènes marquantes. Drames, intimes, politiques, amitiés, camaraderies, cocasseries, tout y est vécu dans l'élan physique de la jeunesse. Dans le collectif". Pierre Guyotat

08/2018

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Littérature française

Idomes idiots

Invités à se produire dans le cadre d'un festival, trois musiciens libres improvisateurs s'intéressant à la philosophie accompagnés d'un philosophe s'intéressant à la musique ont réalisé un intense travail de réflexion en amont et en aval d'une performance questionnant notamment le concept d'idiome. Avec l'appui des développements théoriques de François Laruelle autour de la non-philosophie, nombre d'évidences et de postures admises quant à la singularité et l'innovation sont ici mises à mal, tout en dépassant largement les préoccupation du cercle resserré des artistes et amateurs d'une musique de libre improvisation. De fait, associant l'abstraction théorique à la concrétisation pratique (le livre est accompagné d'un enregistrement du concert), c'est plus largement la question de la représentation de l'art dans l'art qui constitue le coeur d'un ouvrage aussi dense que ses contours à la fois ouverts et balisés lui en fournissent les moyens.

02/2017

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Théâtre - Pièces

Les idiots

On dit, les idiots. Ces idiots ne sont pas idiots. Ils ont développé leur intelligence en dehors des règles. La véritable intelligence n'est pas de savoir ce que tout le monde sait. C'est d'inventer sa vie.

02/2022

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Littérature chinoise

La Rivière l'Idiote et autres essais

"(...) Bien que cette rivière ne serve à personne, elle resplendit de mille facettes. Son cours est paisible, son eau est limpide, elle résonne sur les pierres comme sur du métal." Liu Zongyuan. "Pourquoi présenter cet écrivain par une petite anthologie de ses textes ? Parce que ce lettré chinois du IXe siècle pourrait être notre contemporain et notre compatriote. Il rappelle à nos professionnels de la politique qu'ils sont les serviteurs du peuple et qu'il est regrettable que celui-ci ne les renvoie pas quand ils prennent le peuple pour leur serviteur. (...) Oui, Liu Zongyuan est bel et bien un écrivain pour le XXIe siècle." Liu Zongyuan (773-819) fut un des écrivains les plus fascinants de la littérature chinoise. Il fut l'un des créateurs du mouvement pour un retour à une prose simple, sans le carcan des phrases parallèles, à la mode depuis des siècles. Avoir toujours voulu mettre l'éthique au-dessus des contingences politiques lui valut d'être envoyé à un poste au fin fond d'une province reculée. A ceux qui considéraient qu'il était idiot de se battre pour des principes quand on est sûr de ne pas l'emporter, il répondait qu'il préférait être idiot. Il fait penser au vers de Baudelaire à propos du poète qu'il comparait à un albatros : "Ses ailes de géant l'empêchent de marcher".

08/2021

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Critique littéraire

L'Idiot de Dostoïevski

Central, le roman de L'Idiot l'est d'abord dans l'oeuvre de son auteur, dont il ressaisit les avancées antérieures et dont il ouvre les percées futures ; ensuite, et du coup, il l'est dans la conscience de soi de l'écrivain, étant celui de ses livres où Dostoïevski s'est le plus radicalement examiné, où sa profondeur psychique encore peu exprimée s'est révélée à lui-même, et dans lequel il a pris les dernières décisions métaphysiques susceptibles de donner à sa vie le sens d'un grand destin. Central, enfin, ce livre l'est pour notre monde (telle sera au fond la thèse du présent essai), notre monde y trouvant le tableau le plus fouillé de sa plus intime tension.

02/2008

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Poches Littérature internation

L'idiot. Tome 1

" Il n'y a pas d'erreur, c'est un roi, d'une essence et d'une qualité telles que seul Shakespeare pourrait, chez les modernes, lui être comparé... Peut-être est-il, après Eschyle et Shakespeare, l'humain qui est descendu le plus profondément, le plus âprement dans l'abîme des cœurs et des corps..." Léon Daudet

10/1983

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Littérature française

L'idiot du voyage

"La page, le nuage. Je voyage les yeux mi-clos, depuis quand ? Je ne sais plus. Chaque geste me pose comme un oiseau dans mon corps, me fait chuter de l'Eden, là où les ombres et leur sexe de soie m'attirent. Ma respiration pèse. Mes doigts arrachent l'ivraie du texte. La langue se rétracte dans ma gorge. Les voix se taisent. J'attends le retour et de rompre avec ce qui m'entrave. Le poème ou la mort me laissent dans la même stupeur. Je suis l'idiot du voyage et regarde, par la fenêtre, le paysage me traverser, me piétiner, abuser du chaos en moi".

05/2001

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Littérature française

L'idiot du palais

On l'appelle le Palais. C'est une prison dorée des beaux quartiers de Paris. Originaire de Serbie, Dušan vient d'y être recruté comme agent de sécurité. Au service de la Princesse, il passe son temps à attendre, simple figurant d'une farce où se mélangent le protocole et les caprices. Lorsque le Prince débarque sans préavis des États-Unis, Dušan endosse un nouveau rôle. Le "docteur" Élias, âme damnée des lieux, lui confie la mission délicate de pourvoir aux fantasmes du Prince. C'est ainsi qu'il recrute Khadija sur les boulevards extérieurs. Il ne sait pas qu'en la ramenant au Palais il va signer sa propre perte. Et retrouver le goût de la liberté.

08/2014

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Poches Littérature internation

L'idiot. Tome 2

D'abord trois hommes sont "embarqués" . Ils ne se connaissent pas. Face à face dans le train de Petersbourg, Rogojine le noiraud et le blond Mychkine, prince à la race abolie, forment un contraste parfait ; bientôt ils s'appelleront "frères" et le seront. Dans la mort. Ou plutôt : auprès de la morte, ayant accompli leur destin, cousu au nom, puis au visage bouleversant de Nastassia Filippovna. Le coryphée est là aussi, sous l'aspect du fonctionnaire Lebedev [... ]. L'Idiot est une tragédie biblique, un drame coupé d'apologues, commenté par toutes les voix de l'humain concert... Traduire L'Idiot, c'est vivre, pendant un an, dans une tension incessante, avec une respiration particulière : jamais à pleins poumons, toujours à reprendre son souffle, toujours en haletant, à tenir cet élan indescriptible qui fait de presque chaque mouvement de la pensée, de chaque paragraphe, voire de chaque phrase une longue montée, une explosion et une descente brusque [... ]. Jamais encore auparavant l'image physique d'un auteur écrivant son roman ne m'avait autant suivi. Tous les matins, me mettant au travail avec une sorte de bonheur terrorisé, je le voyais paraître devant moi, et je me demandais : "Mais comment donc un homme peut-il écrire cela ? "

12/2001

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Littérature française

Mon frère l'idiot

Je ne rédige pas un essai, ni un ouvrage de critique. J'écris de cœur, dans une intimité trouble qui fut la nôtre, depuis le jour de notre rencontre. C'est à toi que je m'adresse, Fédor. Que pourrais-je donc t'apprendre sur toi-même ? Ceci, peut-être, qu'un écrivain ne s'appartient pas : tu vis mêlé à mon sang, tes questions sont inscrites dans mes neurones. Tu n'as jamais été un modèle au sens où un artisan dérive de ses maîtres ; tu es mieux que cela : tu es un souffle que j'aspire. Je n'aime pas tous tes livres, je ne suis pas un dévot. Tu demeures cependant étroitement lié à ma vie, si bien qu'à l'instant d'écrire, je dois chaque fois me situer par rapport à toi, établir la bonne distance. Je suis, Fédor, l'une de tes créatures. J'ai commencé par être un de ces enfants stupéfaits qui hantent tes livres. Je t'ai rencontré vers treize quatorze ans, à Barcelone, mais je t'ai reconnu au premier regard parce que je vivais en toi depuis ma naissance. Ton nom, Fédia, est imprimé sur la page de garde de Tanguy, mon premier roman. Qui mieux que toi pourrait me comprendre ?

10/1995

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Littérature étrangère

Idiot Wind

"Ma vie n'avait rien de reluisant et relevait plutôt de la survie, et de cela je ne pouvais blairer que moi-même et mes acolytes : l'alcool, la cocaïne, et une propension bien ancrée à ce que mon vieux prof de philosophie grecque appellerait l'acrasie — cette faiblesse de caractère qui vous pousse à agir contre votre intérêt. Si le grec n'est pas votre truc, appelons ça Idiot Wind, le vent idiot, comme Bob Dylan." Le 26 janvier 1987, une énorme tempête s'abat sur New York quand Peter Kaldheim fuit la ville et Bobby La Batte, le dealer auquel il doit un paquet d'argent... Commence alors pour lui une vie d'errance. A la rue et sans le sou, il entreprend de traverser le pays en stop. Alors que les kilomètres défilent, c'est aussi un portrait de l'Amérique qui se dessine à travers les vies minuscules des chauffeurs qui lui offrent un répit momentané. Il découvre que le désespoir ne tonnait pas la honte et aussi la fraternité des gens de la route. Et, quand la solitude est trop grande, il trouve réconfort en relisant les grands dipsomanes et autres vagabonds de la littérature. Après avoir parcouru 8 000 Km et traversé les frontières de vingt Etats, il atteint enfin le bout de la route, prêt pour une nouvelle vie.

02/2020

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Philosophie

L'Idiot de la famille Tome 3 : L'Idiot de la famille

«Que peut-on savoir d'un homme aujourd'hui ?» Par l'incessant mouvement de la méthode «progressive-régressive», des écrits à l'homme et de l'homme à l'histoire, L'Idiot de la famille traque Flaubert pour reconstituer en totalité compréhensible tout ce qu'on sait de lui. Loin de le réduire à l'état de pur objet d'étude, Sartre, sans indulgence mais presque amical, tourne autour de son sujet jusqu'au vertige, jusqu'au point de compréhension extrême où le biographe, comme étourdi par son propre manège, est bien près de se livrer lui-même. Et néanmoins c'est la subjectivité vivante de Gustave Flaubert que l'on sent restituée, le goût singulier de sa névrose.

05/1988

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Philosophie

L'Idiot de la famille Tome 2 : L'Idiot de la famille

"Que peut-on savoir d'un homme aujourd'hui ?" Par l'incessant mouvement de la méthode "progressive-régressive", des écrits à l'homme et de l'homme à l'histoire, L'Idiot de la famille traque Flaubert pour reconstituer en totalité compréhensible tout ce qu'on sait de lui. Loin de le réduire à l'état de pur objet d'étude, Sartre, sans indulgence mais presque amical, tourne autour de son sujet jusqu'au vertige, jusqu'au point de compréhension extrême où le biographe, comme étourdi par son propre manège, est bien près de se livrer lui-même. Et néanmoins c'est la subjectivité vivante de Gustave Flaubert que l'on sent restituée, le goût singulier de sa névrose.

04/1988

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Littérature française

Les Idiots Amoureux

Desmond, Rebecca, Florient, trois personnages nous racontent une même histoire à travers les souvenirs et les interprétations de chacun. Au détour d'un documentaire sur le palimpseste dans l'amour, du regard d'un adolescent autiste, du désir, de la culpabilité, de la dépendance affective, du remord et de la mort, trois voix cherchent à trouver des réponses à leur fragile réalité. Entre la parole consciente et inconsciente des trois narrateurs, la banalité de l'existence aura une nouvelle dimension.

10/2015

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Développement personnel

Pourquoi l'intelligence rend idiot

L'intelligence est un don, à condition d'éviter ses pièges. Nous commettons chaque jour des erreurs. Parfois inattendues, elles sont pourtant toutes prévisibles ! C'est qu'être intelligent et raisonner correctement n'est pas la même chose. La capacité de raisonnement abstrait peut se révéler contre-productive et accentuer les failles de notre logique, en nous rendant moins disposés à apprendre de nos erreurs ou encore à recevoir des conseils d'autrui. A tous les niveaux de la société, des fautes dues au piège de l'intelligence pénalisent les individus comme les grandes organisations. Pourtant, les moyens sont simples de l'éviter, en cultivant les capacités cognitives et les styles de pensée essentiels au bon raisonnement. Cette sagesse empirique nous permet de profiter de tout le potentiel de la puissante machine qu'est notre esprit. A l'aide de découvertes scientifiques surprenantes, d'expériences soigneusement conçues et d'exemples historiques passionnants, ce livre nous donne les clés pour se constituer une boîte à outils conceptuelle, se protéger contre la désinformation, stimuler sa mémoire et, ultimement, prendre de meilleures décisions. David Robson est un journaliste scientifique britannique. Spécialisé dans la psychologie, les neurosciences et la médecine, il écrit des articles pour le New Scientist, The Guardian et The Atlantic, et intervient régulièrement à la BBC sur des questions scientifiques.

01/2020

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Divers

Qui a tué l'idiot ?

Début du XX ? siècle. Anselme vient de mourir cette nuit. Saigné d'un coup de hache, dans son propre jardin. C'est le trente-deuxième assassinat recensé au village ; dans une communauté humaine où l'on ne compte plus que soixante-seize personnes en vie, ça commence à faire vraiment beaucoup. C'est dans ces circonstances que le village voit arriver un étranger : Lucien Lurette, acteur, improvisateur, mime, costumier, accessoiriste - bref un artiste, arrivé là un peu par hasard, en quête d'inspiration. Lucien s'installe à l'auberge, et va dès lors tenter de comprendre quels sont les secrets et les règles de cet étrange endroit, traversé de rumeurs, de bizarreries, de pulsions violentes, de comportements et de phénomènes aberrants - à commencer par la terrible maladie qui rôde et frappe sans prévenir, le remordingue. Avec Qui a tué l'idiot ? , Nicolas Dumontheuil connaît un succès critique et public immédiat. C'est une satire sociale à la fois inquiétante et drôle, où le cynisme et l'humour noir se confrontent à l'absurde et au non-sens. Prépublié dans le mensuel (A suivre), le livre obtient le Prix Goscinny en 1996 et l'année suivante le Prix du meilleur album au festival d'Angoulême ! Le livre était épuisé depuis quelques années.

02/2024

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Littérature française

Vie de l'auteur, idiot

Yves Laplace rassemble une vie d'écriture en un million de signes. Voici donc une suite d'essais, d'entretiens et d'articles formant une manière d'autoportrait critique. Suite doublée de nota bene actuels qui constituent, dans leur défilé, un récit plus ou moins troué, en temps de pandémie et de guerre européenne.

09/2023

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Théâtre

Un sympathique idiot

François est un brave garçon, pas très futé. Quand on apprend qu'il vient de gagner une grosse somme au Loto, c'est l'effervescence dans la commune. Adèle, qui l'a aidé à remplir son ticket, estime être la gagnante légitime, tandis que les veuves et les célibataires se verraient bien l'épouser : un compte en banque bien garni peut faire oublier bien des défauts... Le maire lui-même l'imagine déjà en généreux donateur afin de financer la nouvelle salle de sports... Seulement voilà, niais ou pas, François a déjà une petite amie à qui il rend "visite" deux fois par mois. Cynthia, une pauvre petite sans famille qui ne fait pas un boulot facile et qui n'a que Frédo, un vague cousin, comme seul parent. Impensable pour les femmes de la commune de le laisser s'acoquiner avec une tapineuse alors qu'il y a tant de coeurs libres dans le bourg... Pauvre François... Pas facile d'être un riche et sympathique idiot...

09/2019

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XIXe siècle

"L'idiote". Nastassia Flippovna Barachkova. Mon Journal (1857-1865)

Roman certainement le plus bouleversant de Dostoïevsky, il s'avère aussi être moins achevé et moins riche du point de vue philosophique et théologique que Les Frères Karmazov. Il dessine, à travers ses personnages, un étonnant tableau du coeur humain et de ses contradictions. La paire Mychkine-Rogojine est évidemment centrale dans le déroulement du récit. Mais celle autour de qui se nouent leurs relations et leur commune folie est Nastassia Filippovna, une femme qui, adolescente, fut abusée par son tuteur et en est restée profondément blessée. Elle est déchirée entre une aspiration à la lumière et à la vie, que suscite en elle l'humble et pur Mychkine, et une volonté de s'avilir et de se détruire, dont le passionné et violent Rogojine se fait l'instrument. Le journal de Nastassia, qui fait l'objet de ce roman, décrit les tourments qui habitent l'âme et le coeur de cette femme. Elle y évoque aussi les rêves qui dévoilent les méandres de son inconscient. Le roman est ainsi comme un miroir (modeste) du chef d'oeuvre de Dostoïevski.

06/2022

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Poches Littérature internation

L'idiot. Volume 3, Roman préparatoire

"Le plus émouvant, le plus fragile aussi de ce qu'offrent ces brouillons, c'est le surgissement du personnage — cette impression d'assister à une naissance, ou, plutôt, à ce qu'on pourrait appeler une tentative d'exister — puis sa dissolution, et ses transformations jusqu'à l'évanescence ou la manière de prendre corps. L'Idiot, tel qu'il apparaît dans ces pages, est une incarnation de l'orgueil, de la passion et de l'humiliation. Le lecteur verra à quel point sa figure est décisive pour rattacher un texte comme L'Idiot aux Carnets du sous-soi et, surtout, aux Démons, un roman que Dostoïevski entreprend dès l'achèvement de L'Idiot (...). Le 4 décembre 1867, au moment où Dostoïevski inscrit dans son carnet : "Dresser le plan détaillé et, dès ce soir, commencer", il semble avoir une illumination. L'Idiot-Stavroguine éclate soudain en deux figures — naissent, d'un seul coup, Mychkine et Rogojine, deux frères, Caïn et Abel — qui portent, enfin, après une recherche frénétique, "une vérité vécue"." André Markowicz (extrait de l'avertissement du traducteur)

08/1993

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Littérature française

316, V, épitaphe à l'idiot

En 2007, une brève guerre nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie a tué cinquante-six millions de personnes, rasé Moscou et Washington, bouleversé le climat. Des pluies toxiques ont stérilisé les sols, la nourriture a commencé à manquer, un strict contrôle de la démographie est devenu nécessaire. L'après-guerre a donc vu émerger des Etats totalitaires. En Amérique, en vertu de la loi 316. V, quiconque atteint l'âge de soixante-cinq ans est discrètement éliminé afin de ne pas devenir une charge pour la société. La population semble s'y résigner. Pourtant, lorsque l'écrivain Hippolyte Lookianov tombe à son tour sous le coup de cette loi, lui décide de ne pas se laisser supprimer... Avec ce roman, Edouard Limonov prolonge les grandes dystopies du XXe siècle : Nous autres de Zamiatine, Le Meilleur des mondes d'Huxley et 1984 d'Orwell. Mais il subvertit aussi cette tradition par un humour caustique et de nombreuses références au genre du roman noir, faisant de 316. V un livre original et inclassable

06/2023

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Critique littéraire

L'Idiot du Vieil-Age . (Excentries)

Jadis, la situation était grave mais pas désespérée. Aujourd'hui, elle est désespérée mais ce n'est pas grave. C'est exactement ce que pense l'Idiot du Vieil-Âge en reprenant à son compte le célèbre indicatif de ses petits camarades sexagénaires de Radio Titanic. Convaincu en effet qu'il n'y a qu'une bonne cure d'idiotie et une solide dose de rire qui puissent nous permettre de tenter d'en sortir avant le rictus final. En attendant l'instant fatal, l'Idiot nous parle, entre autres, de sa Fiancée du bord de mer, de son ami Tintin qui a 77 ans très précisément (l'âge limite avant de ne plus pouvoir se lire), de son vélo neuf, des grands mots dont il fait ses gros mots et de son amour immodéré pour les lapins puisque aussi bien, on ne le répétera jamais assez: la vie vaut lapin d'être vécue, pas vrai ?

04/2006

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Littérature française

L'idiot(e) devant la peinture

Depuis l'enfance, la peinture. D'abord celle de Soutine, découverte dans un livre offert par mon père, Französische Malerei. Catalogue d'une exposition organisée en 1961 à Wolfsburg où deux tableaux du peintre sont exposés : le portrait de Lina, rouge comme celui de l'idiot d'Avignon et un paysage peint à Céret, tel un cri de couleurs. Mais ma mère : cet homme n'est pas ton père. C'est ma mère d'alors qui prononce ces mots. Celle d'aujourd'hui, que dit-elle ? Est-ce que je sais où est le livre ? L'ombre à Marseille est moins grise qu'ici, dit-elle aussi. Mon père ne sera jamais devenu un vieux monsieur, elle, oui, j'écris son nom : la vieille dame. Ici (où est-ce, ici ? demande ma mère), on part (parle) de peinture, le mot lie mon père au livre, à la couleur rouge, à moi.

06/2015

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Essais

L'idiot et le village. Singularités

Qu'est-ce "L'idiot" , parfois trop "simple" et presque fou, joue ici le rôle du singulier, en face du "village" incarnant le nombre et peut-être le confort de la raison. Le langage du nombre domine aujourd'hui (au-delà de la fameuse majorité démocratique) dans la mesure où la culture actuelle brade les mots au privilège du chiffre. Ce livre de Patrick Lacoste utilise le mode de pensée issu d'une pratique psychanalytique et tente de résister aux excès de standardisation et de normalisation. Selon le verdict bien rôdé de la balance "bénéfice/risque" , par exemple, l'idiot ne pèserait pas lourd en regard de l'importance du village, c'est l'évidence raisonnable. Mais si l'on se souvient, entre autres destins des idiomes et des particularités, du premier sens grec de l'idios (particulier, singulier) et d'un mot qui en dérive : l'idiosyncrasie (signifiant le mélange particulier qui définit le propre ou personnel d'une identité physique et psychique) on peut aussi retenir que ce terme bénéficie d'un emploi et d'usages remarquables concernant la manière d'être particulière ou un comportement en réaction. Le mot et la notion spécifiques sont utilisés aussi bien en philosophie, en sociologie, en linguistique, en psychologie, en médecine où l'idiosyncrasie peut désigner à la fois le comportement singulier, particulier, d'un organisme, d'un corps ou d'un esprit, en réaction à un médicament ou bien une maladie. Les sens multiples - parfois même contraires - sont toujours plus créatifs, pour peu qu'on ne les abandonne pas à une interprétation simple, voire fixée par quelque actualité. En passant par l'art, l'histoire, la littérature ou la philosophie, Patrick Lacoste veut ici témoigner de son respect clinicien pour les singularités, tout en assumant les siennes.

03/2022

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Notions

L'idiot. Dialogues philosophiques et politiques

Etre idiot en politique n'est pas forcément un handicap mais plutôt une ressource nécessaire pour retrouver une fraîcheur dans le questionnement. A travers des dialogues philosophiques, des rencontres, des discussions et des expériences dans des milieux socio-culturels variés, le personnage principal de ce récit, retrouve grâce à son idiotie enjouée de nouvelles orientations capables d'atténuer la misère sociale et spirituelle qui est présentement la nôtre, malgré l'abondance des biens et les progrès en tout domaine des technologies nouvelles. "L'Idiot" est un récit littéraire qui retrace le cheminement d'une réflexion politique qui dégage les soubassements affectifs du politique. Sans être retenu par les convenances intellectuelles et politiques, l'idiot fait ironiquement apparaître la folie interne du politique et le démembrement de la démocratie. Il s'achemine vers la découverte de la dualité du monde qui est le nôtre en tant qu'un autre rapport à la Terre.

05/2022

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Littérature française

Quatre idiots en Syrie

En juillet 1920, le général Gouraud entre à Damas à la tête de ses troupes. Il vient de mater dans le sang la révolte des nationalistes syriens. Le nom de Gouraud est désormais maudit. Un siècle plus tard, répondant à l'invitation des organisateurs du Festival du cheval, l'écrivain Jean-Louis Gouraud se rend à Damas en compagnie de trois de ses amis français, dont Christophe Donner. Les quatre visiteurs se sentent privilégiés de pouvoir découvrir ce pays ravagé par huit années de guerre civile, mais très vite, une ombre plane sur cette virée quelque peu macabre. Car de haras en mausolées, et de meetings en talk-shows télévisuels, on les promène dans une étrange mystification : Jean-Louis Gouraud serait le petit-fils du général honni venu s'excuser devant le tombeau de Saladin pour tout le mal que son ancêtre a fait à la Syrie. Problème : le général Gouraud n'a jamais eu d'enfant. Ainsi, le Festival du cheval était le "village Potemkiner" dans lequel les quatre Français étaient supposés tenir le rôle d'idiots utiles au régime de Bachar el-Assad. De ce traquenard, chacun va devoir se tirer à sa manière. Pour Christophe Donner, c'est en écrivant ce livre.

11/2019

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Littérature étrangère

Les idiots d'abord

"La fenêtre étant ouverte, l'oiseau noir squelettique entra. Ainsi va la vie. C'est ouvert, vous entrez. Fermé, vous restez dehors et tel est votre destin." Un oiseau s'invite dans la famille Cohen. Il parle, réclame un bout de hareng, une rasade de schnaps et un refuge contre la haine des hommes. D'autres personnages aussi étranges que fascinants traversent Les Idiots d'abord : un peintre en panne d'inspiration, une femme trop pieuse qui se confie à son défunt mari... Oniriques, tendres ou acides, ces douze contes prouvent une fois de plus le génie de Bernard Malamud.

10/2019