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L'homme qui tua Roland Barthes et autres nouvelles

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Littérature française

L'homme qui tua Roland Barthes et autres nouvelles

" Le crime est pour moi une si vieille histoire qu'il dépasse un peu le cadre du simple topos littéraire. Je n'ai pas choisi mon sujet, je n'ai choisi que son traitement, faisant j'espère du nouveau à partir de l'ancien ", écrit Thomas Clerc à propos de l'obsession qui habite les dix-huit nouvelles de ce recueil.

03/2010

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Critique littéraire

Roland Barthes

D'une personne disparue ne nous reste qu'une poussière d'images et de moments, une suite incohérente d'instantanés qui persistent inexplicablement et, pour ainsi dire, s'alourdissent avec le temps. Le disparu, ici, s'appelle Roland Barthes ; et ces quelques pages voudraient suivre les reliefs ténus qu'il a laissés dans la mémoire d'un ami, inventorier le disparate de quelques scènes, affronter les énigmes que laisse, dans l'esprit de l'un de ses proches, un homme qui fut un maître.

10/1992

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Critique littéraire

Roland Barthes

La première véritable biographie de Roland Barthes, par une chercheuse réputée, qui a eu accès à toutes les archives, y compris les agendas, pour écrire le livre de référence à l'occasion du centenaire. Le parcours d'une vie qui croise les grands enjeux théoriques, idéologiques, politiques et littéraires des époques successives, des années 1920 et 1930 à l'assomption du "je" dans les années 1970, en passant par la période de guerre, l'expérience du sanatorium, la Libération, quelques séjours à l'étranger (Roumanie, Maroc, Japon, Tunisie), l'accompagnement du Nouveau Roman puis de Tel Quel, l'incroyable polémique autour de Racine, l'épopée structuraliste, l'exploration des mécanismes intimes de la lecture et, bientôt, les Fragments d'un discours amoureux et, enfin, le deuil de la mère qui débouche sur La Chambre claire.

01/2015

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Critique littéraire

Pour Roland Barthes

Ce livre est un exercice d'admiration et de reconnaissance : j'ai eu la chance de rencontrer en Roland Barthes un écrivain totalement habité par le désir d'écrire et qui avait la particularité d'écrire pour faire sentir ce désir, pour en faire partager le romanesque. D'écrire et d'enseigner, car il s'est agi pour moi en ces pages de chercher à faire exister le talent de parole de Barthes, l'étrange sagesse portée par son enseignement (un mélange d'intelligence analytique et de distance zen). Et plus largement, mais d'une façon qui lui est liée, de transmettre un certain nombre de valeurs que chacun de ses livres, du Degré zéro de l'écriture à l'admirable Chambre claire, réaffirme : l'amour de la langue, la différence au lieu du conflit, le goût du présent. Des valeurs sous le signe de l'harmonie, mais qui recèlent, s'il le faut, une dureté, un pouvoir de résistance absolue à tout ce qui se situe du côté du stéréotype, de la répétition mécanique, de la violence.

05/2015

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Français

Mythologies, Roland Barthes

Une synthèse accessible pour comprendre l'oeuvre, sa genèse, son auteur ; les clefs pour savoir étudier l'oeuvre, analyser ses thèmes majeurs et faire des passerelles avec d'autres textes. Cet ouvrage propose une étude approfondie du texte, les repères essentiels sur l'oeuvre et son auteur, des analyses thématiques, des prolongements vers d'autres textes et, en annexe, des informations complémentaires utiles à la compréhension de Mythologies de Roland Barthes.

05/2022

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Littérature française

L'amitié de Roland Barthes

Trente-six ans après le Sollers écrivain (enfin repris en livre de poche à cette occasion), Philippe Sollers consacre un livre à celui qui fut son ami, dans le partage d'une foi entière en la littérature comme force d'invention, de découverte, d'innovation. Ils se voyaient régulièrement, échangeaient beaucoup, et ont partagé des combats importants, contre les académismes de tous genres, contre les régressions politiques ou idéologiques. Ils ont écrit l'un sur l'autre. Barthes a éclairé le travail de Sollers par des articles qui demeurent d'une parfaite actualité. Sollers a été, dès les Essais critiques en 1964, l'éditeur de Barthes au Seuil, dans sa collection Tel Quel. Bref, ils étaient amis, et Sollers nous dit aujourd'hui ce que cela représentait, à l'époque, et ce que cela continue de représenter, et d'engager comme enjeux. Le témoignage de Philippe Sollers est complété par le texte "RB" paru dans le n° 47 de Tel Quel (spécialement consacré à Barthes) et jamais repris en volume, et par une trentaine de lettres ou cartes postales de Barthes à Philippe Sollers.

10/2015

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Philosophie

Roland Barthes. 1915-1980

Des Mythologies à La Chambre claire en passant par les Essais critiques ou les Fragments d'un discours amoureux, l'oeuvre polymorphe de Barthes a marqué toute une époque par une approche sémiologique qui n'a jamais sacrifié l'élégance de l'écriture. Louis-Jean Calvet a retracé l'itinéraire qui mena, hors des chemins tracés, ce "pupille de la nation" tout juste licencié de lettres jusqu'au Collège de France. Il ne tait rien, ni la gêne matérielle de l'enfance, ni les années noires de la maladie qui font bifurquer son destin, les difficultés des débuts littéraires, les années brillantes et les succès mondains, pas plus que les fragilités d'un homme doutant sans cesse de sa pensée. François Mitterrand, Claude Lévi-Strauss, Philippe Sollers, Edgar Morin, Maurice Nadeau et bien d'autres, illustres ou inconnus, ont accepté de raconter, de confier lettres et souvenirs. Ainsi, trait après trait, indice après indice osera-t-on dire, se dessinent la vie complexe et l'évolution intellectuelle et politique d'un des analystes les plus aigus des signes par lesquels s'est parlé notre temps.

10/2014

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Philosophie

Roland Barthes ou l'image advenue

Tout au long de son oeuvre, que cela soit sous la forme de préfaces de catalogues consacrés à des artistes contemporains (Bernard Réquichot, Daniel Boudinet, Cy Twombly), d'articles dédiés à des peintres classiques (Arcimboldo, Artemisia Gentileschi) ou de réflexions plus générales sur l'art (le kitch, le "filmique ", le tableau vivant), Roland Barthes a accordé une attention toute particulière aux images. Elles étaient, à ses yeux, bien plus qu'un passe-temps — notamment lorsqu'il s'adonnait, en amateur, à la peinture, un délassement intellectuel qui l'éloignait de son véritable travail critique. L'image, et l'imaginaire qui lui est lié, possèdent une vertu que le texte ne semble pas pouvoir revendiquer pleinement : mêler le langage expressif au discours critique, faire émerger la " substance sous le concept " et pousser la question de la signification jusqu'à sa limite la plus extrême. Sans s'embarrasser des règles méthodiques dictées par l'histoire de l'art, et en se voulant " sauvage et sans culture" devant des oeuvres d'art qui venaient à lui comme par inadvertance pour l'inciter à l'aventure, Roland Barthes a élaboré une esthétique qui demeure une contribution à l'étude des images des plus singulières et des plus utiles. Le troisième sens et son corrélat, la " signifiance " (un " au-delà " du sens), l'" imaginaire de l'image " ou bien encore le célèbre couple punctum / studium, avec lequel il précise la dimension subjective de tout commerce avec les oeuvres, sont autant de propositions méthodiques qui méritent d'être reconsidérées attentivement afin de tirer toute la force heuristique de cette " leçon de l'image " à laquelle nous convie Roland Barthes.

10/2015

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Poches Littérature internation

L'homme qui comprenait les femmes. Et autres nouvelles

"Il naît de temps à autre un homme qui connaît instinctivement l'esprit féminin", se dit Wendover quand il découvre qu'on loue la profondeur psychologique de ses romans. Une chance véritable que cette connaissance instinctive, car le jeune auteur, en fait d'expérience, n'en a aucune et ne comprend pas pourquoi ce qui marche si bien dans ses oeuvres n'est d'aucun secours dans la vie réelle. A l'instar de ce malheureux garçon, les personnages de Leonard Merrick mesurent mal de quelles "petites ironies" sont faits leurs rapports avec les dames quand ce n'est pas simplement avec la vie, qui n'en est pas avare. D'une acuité qui ne vire jamais à la cruauté, l'auteur britannique, révéré par ses pairs mais négligé par le public, a porté haut cet humour anglais et cette élégance d'être profond sans cesser d'être divertissant.

03/2013

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Critique littéraire

Roland Barthes. Au fil du temps

Le disparu, ici, s'appelle Roland Barthes ; et ces quelques pages voudraient suivre les reliefs ténus qu'il a laissés dans la mémoire d'un ami. D'une personne disparue ne nous reste qu'une poussière d'images et de moments, une suite incohérente d'instantanés qui persistent inexplicablement et, pour ainsi dire, s'alourdissent avec le temps. Le disparu, ici, s'appelle Roland Barthes ; et ces quelques pages voudraient suivre les reliefs ténus qu'il a laissés dans la mémoire d'un ami, inventorier le disparate de quelques scènes, affronter les énigmes que laisse, dans l'esprit de l'un de ses proches, un homme qui fut un maître.

02/2020

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Critique littéraire

Vivre le sens. Centre Roland-Barthes

Souvenons-nous, Roland Barthes a révolutionné notre sens du sens. De la littérature aux mythes modernes, de la sémiologie au discours amoureux, de la publicité à l'intimité - une nouvelle pensée s'est mise en route, qui chemine toujours aujourd'hui par des sentiers souvent invisibles dans l'éblouissement des écrans. Ce volume en présente des moments clés : la religion et ses impacts sociaux ; l'image et ses destins physiques, psychiques, télévisuels et artistiques ; les secrets du langage et de ses sciences ; le retrait et l'expansion de la poésie. C'est la vie du sens passé, présent et à venir qui surgit et vient à notre rencontre, dans la parole et l'écriture de Carlo Ginzburg, Marie-José Mondzain, Michel Deguy, Antoine Culioli et Georges Didi-Huberman. Qui prétend que le sens, comme la finance, serait en faillite ? L'amour du sens persiste ici, au carrefour du sérieux et de la fantaisie.

11/2008

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Critique littéraire

Les XIXes siècles de Roland Barthes

Malgré la résistance de Roland Barthes à l'histoire littéraire et à la logique séculaire que l'école imposait, le XIXe siècle constitue dans son oeuvre un pivot, dont on ne peut se débarrasser à si bon compte, et sur lequel il bute dès qu'il veut construire certains de ses objets d'élection : une histoire des "écritures", une histoire des "mythologies". Si, dans le titre, le pluriel s'est imposé, c'est parce que ses rapports à ce siècle repère furent multiples et parce que, tout au long de sa carrière, ils n'ont cessé d'évoluer. Siècle amical lors de son adolescence, plutôt mal vu au temps de la "nouvelle critique" structuraliste, le XIXe siècle rentre en grâce à partir de S/Z et des Fragments du discours amoureux, et plus encore dans les derniers séminaires sous les auspices du romantisme allemand. La place qui leur revient a été ici donnée aux principaux auteurs de prédilection : Balzac, Chateaubriand, Stendhal, Flaubert, sans oublier Michelet, un auteur qui pourtant "n'était pas son genre". Mais ont été prises en compte aussi des affinités plus partielles (Baudelaire, Nietzsche), voire bien plus ambiguës (Zola). Plus qu'une étude raisonnée, ce volume propose donc une approche en mosaïque des amours et désamours du lecteur et de l'auditeur pour certains créateurs, certaines oeuvres, parfois même pour de simples phrases qui façonnent une oeuvre et un imaginaire critique. Mais il dessine en fin de compte un panorama aussi complet que possible du rapport de Barthes au XIXe siècle : à sa littérature principalement, mais aussi à sa musique, à sa philosophie et à son histoire.

09/2019

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Théâtre

Le geste théâtral de Roland Barthes

Roland Barthes ne s'est pas d'abord intéressé à la question de la théâtralité. Il n'en est pas non plus devenu à proprement parler un théoricien. Mais il a poussé la réflexion au-delà des catégories, des champs et des objets attendus. Il s'est d'abord intéressé au théâtre. Au théâtre joué, organisé, monté et au théâtre des signes que se donne une pratique pour exister, se transformer et se faire reconnaître. L'analyse des pratiques a commencé avec la littérature ; elle s'est poursuivie avec le théâtre et la mythologie. C'est dire que Barthes ne pouvait interroger du théâtre que le théâtre, un redoublement qu'il lui est arrivé de nommer la théâtralité. C'est dire aussi que cette théâtralité se trouve partout. Se trouve-t-elle partout identique à elle-même ? Autrement dit, la théâtralité est-elle indifférente au support qu'elle modalise ? Peut-on en donner une définition exclusive ? Quel est l'enjeu, quelle est la fonction, quelle est la valeur de son application obstinément hétérogène ? Quel concept déterminé du théâtre présuppose-t-elle ? Quel apport à la réflexion esthétique fournit-elle ?

04/2012

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Philosophie

Les premiers jours de Roland Barthes. Précédé de Barthes en Arcadie

Né à Cherbourg le 12 novembre 1915, Roland Barthes se revendiquait cependant Gascon, et de Bayonne. Un choix, une élection d'origine. La ville de Cherbourg était pour lui un repoussoir, car associée aux idées de guerre et de mort du père dans un combat naval. Christian Gury s'attache à montrer que l'annulation psychique de la racine normande d'état civil ne fut pas sans conséquence sur la pensée du sémiologue. Cette étude est précédée de l'évocation par l'auteur d'une rencontre avec Barthes, en grand costume de M. de Charlus, au club masculin Arcadie : "Il est minuit, docteur Roland... "

01/2012

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Littérature étrangère

L'homme qui a connu Belle Starr. Et autres nouvelles

On connaît Richard Bausch romancier, mais ce sont d'abord ses nouvelles qui l'ont imposé comme l'un des grands écrivains américains actuels, et qui lui ont valu l'admiration, entre autres, de Richard Ford. Après Espèces menacées, ce recueil offre un nouveau florilège de son art de miniaturiste, capable de résumer une existence en quelques pages. On y retrouve l'humaniste attentif aux frémissements et aux contradictions des êtres, aux intermittences du coeur et aux aléas des liens affectifs, qu'ils soient amoureux ou, le plus souvent, familiaux. L'auteur manifeste pour ses personnages une tendresse constante, mais aussi une extrême lucidité. Et cette compassion clairvoyante s'applique aussi à l'Amérique, à son histoire tourmentée (du maccarthysme à la ségrégation), à ses mythologies, celle du Far West, celle de la route. On y croise des gens ordinaires qu'un hasard, une rencontre, un accident confronte à eux-mêmes et à leur vérité, et qui font preuve d'une faiblesse bien humaine ou d'un héroïsme discret. L'enjeu est souvent grave, mais Bausch excelle à le traiter avec humour, légèreté ou grâce, dans une infinie variété d'effets et de tons. Et ce que l'on retient de ces chefs-d'ouvre brefs, c'est une croyance têtue en l'homme, si imparfait soit-il, et un irrésistible amour de la vie.

10/2009

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12 ans et +

L'homme qui voulut peindre la mer. Et autres nouvelles

A Gibraltar, une pâtissière ensorcelle ses clients avec des gâteaux, A Cadaqués, un enfant naît de l'union d'une sirène et d'un homme, A Marseille, une coiffeuse est face au cadavre de son patron, Et à Raguse, un homme souhaite emprisonner la mer sur sa toile... Sept récits traversent ainsi les époques et la Méditerranée, comme autant de visions vibrantes et fantastiques où se jouent des destins, des terreurs, des désirs.

06/2018

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Littérature étrangère

L'homme qui courait devant sa culpabilité. Et autres nouvelles

Bukavu était devenu le terrain des bipèdes vengeurs, des exactions de toutes sortes et des corps abattus, gisant dans des mares de sang indescriptibles. D'aucuns y connaissaient la torture avec, au bout, une fin atroce (...) On entendait l'incantation "Mulele Maï" des rebelles qui croyaient dur comme fer qu'ils étaient invincibles. La légende courait les rues que les balles, en transperçant leurs corps, se transformaient en eau.

02/2014

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Critique littéraire

Roland Barthes. Au lieu de la vie

"Roland Barthes", "Au lieu de la vie" : la conciliation de ces deux paradigmes donne forme à cette biographie. "Roland Barthes" : c'est une figure d'exception parmi les intellectuels français du XXe siècle, tant par son caractère marginal et la qualité inclassable de son oeuvre, que par le succès paradoxal de sa pensée et de son écriture - celles-ci sont parfois mal comprises ou critiquées, ailleurs vénérées, mais toujours au centre, aujourd'hui encore, du "monde des lettres". Barthes n'a cessé d'aller de l'avant, de chercher du nouveau au sein même des avant-gardes. Figure éclectique s'il en est, mais mue à chaque étape de sa vie par la passion du "neutre", de l'indifférenciation, le maintien de deux postulations opposées. Quel est donc le texte qu'écrit cette vie complexe et mouvante, tendue vers l'avenir et immobile dans son oscillation dualiste, souvent assimilée à l'oeuvre qui s'est constituée en son lieu... au lieu de la vie ? Car "au lieu de la vie", il y a un texte : le texte que dessine la vie de Barthes. Le texte que dessine toute vie : un commencement, un milieu et une fin fondée sur un retournement. Une structure tragique, chez Barthes, qui fonctionne sur un mécanisme de compensation du manque, matrice aussi bien de la formation des actes que de l'écriture. Il a fallu mettre à distance l'apparent, le saillant, pour trouver le secret de ce texte, mettre au jour son mouvement, en faire un système formel. Il a fallu poser sur le même plan l'écriture et le factuel, cette écriture que l'écrivain place "au lieu de la vie", dont il fait la matière même. Il n'y a pas la vie d'un côté, l'écriture de l'autre, mais il y a la seule biographie.

01/2012

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Critique

Sans transition. De Roland Barthes à Pasolini

On connaît ces mots de Barthes à l'intention de ses éventuels biographes, écrits dans la préface à son recueil de textes intitulé Sade, Fourier, Loyola : "Si j'étais écrivain, et mort, comme j'aimerais que ma vie se réduisît, par les soins d'un biographe amical et désinvolte, à quelques détails, à quelques goûts, à quelques inflexions, disons des "biographèmes"." C'est fort de ce conseil que nous avons entrepris ici d'évoquer sa mémoire et de revisiter quelques unes des pistes ouvertes par son oeuvre, plus particulièrement celles qu'il explorait dans la toute dernière partie de sa vie, après la mort de sa mère — événement qui l'avait profondément bouleversé et avait ébranlé ses fondements au point de l'inciter à les remettre en cause, qu'il s'agisse de ceux sur lesquels il avait bâti l'ensemble de sa démarche intellectuelle ou de ceux sur lesquels toute son existence elle-même reposait jusqu'alors. C.H.

04/2021

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Poches Littérature internation

L'Homme qui ne voulait plus se lever et autres nouvelles

Ecrites entre 1966 et 2015, ces nouvelles sont un concentré d'esprit et d'humour. Le tout saupoudré de malice britannique et d'un don pour l'observation cinglante de notre société. On croise dans ces pages : un homme qui décide de ne plus sortir de son lit, quatre universitaires en villégiature qui ne pensent qu'au sexe (sans jamais oser se l'avouer), un sociologue qui a appris la vie en distribuant des journaux à Waterloo, une femme obnubilée par le mariage parfait... Bienvenue dans le monde selon Lodge.

04/2019

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Petits classiques parascolaire

L'homme fort et autres nouvelles fantastiques

Ce recueil comprend 3 nouvelles de René Barjavel, extraites du recueil Le Prince blessé. Il s'agit de : Béni soit l'atome (nouvelle de science-fiction) ; L'Homme fort (nouvelle de science-fiction) ; Monsieur Charton (nouvelle fantaisiste). On retrouve les grands thèmes chers à Barjavel, entre fantaisie et fantastique, satire et humanisme René Barjavel (1911-1985), écrivain français qui s'est imposé comme l'un des maîtres de la science-fiction française.

09/2015

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Lecture 9-12 ans

L'homme et le loup et autres nouvelles

Abandonné par son compagnon dans l'immensité gelée du Klondike, un homme blessé s'obstine pourtant à avancer. Bientôt, sur ses traces, rôde une nouvelle menace. Un loup malade, squelettique, tout aussi affamé que lui...

09/2014

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Critique littéraire

Roland Barthes lecteur. Le plus ingrat de tous

Qu'est-ce que lire en moderne ? Telle est la question posée ici à l'oeuvre critique de Roland Barthes. Le moderne est entendu dans un sens philosophique, hérité de Walter Benjamin, comme âge du trauma, autrement dit comme une détermination affective : la mélancolie et le sentiment d'" ingratitude " qui l'accompagne. Il s'agit d'observer la manière dont la pratique de lecture fragmentaire de Barthes n'a cessé de reconduire à cette modernité traumatique : appréhension, dans le texte lu, du mot poétique, de la phrase mémorable, du détail décentré, de la scène émouvante - avec pour seul véritable aiguillon la pitié.

06/2019

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Critique littéraire

Le "Sur Racine" de Roland Barthes. Edition revue et augmentée

Le Sur Racine de Roland Barthes a connu un succès et une diffusion qu'aucun livre de critique, du moins en France, n'a sans doute connus à notre époque. Cette audience exceptionnelle est due en grande partie à la "querelle" déclenchée par le pamphlet de Raymond Picard, Nouvelle Critique ou Nouvelle Imposture. Raymond Picard avait seulement voulu jeter un cri d'alarme en épinglant quelques affirmations aussi arbitraires que ridicules qui devaient suffire à discréditer leur auteur. Au lieu de cela, hélas ! il a fourni à Roland Barthes l'occasion de se poser en victime de l'Université "traditionnelle", d'affecter d'avoir été choisi comme "bouc émissaire" par les organisateurs d'une opération réactionnaire d'intimidation et de répression intellectuelles, et ainsi de mobiliser en sa faveur la quasi-totalité des intellectuels de gauche. René Pommier a donc pensé qu'il fallait soumettre le Sur Racine à un examen aussi minutieux et aussi méthodique que possible. Et c'est ce qu'il a fait dans sa thèse de doctorat d'Etat, en montrant que ce livre témoignait d'abord d'une réelle inintelligence des textes — Roland Barthes faisant sans cesse dire à Racine ce qu'il n'avait jamais voulu dire et souvent tout le contraire, et méconnaissant totalement l'art du poète et du dramaturge — ensuite d'une constante incohérence — Roland Barthes ne craignant pas de se contredire continuellement et de soutenir successivement des thèses strictement incompatibles entre elles — et enfin d'une parfaite extravagance — Roland Barthes ne cessant de prêter à "l'homme racinien" des sentiments que non seulement aucun personnage de Racine, mais sans doute aucun homme n'a jamais éprouvés. Mais la thèse de René Pommier n'est pas seulement celle d'un polémiste ; elle est aussi, et sans doute plus encore, celle d'un racinien qui, pour réfuter les interprétations arbitraires de Roland Barthes, ne cesse de se livrer à son exercice de prédilection, l'explication de textes, et qui éclaire aussi des aspects très importants de la tragédie racinienne, et notamment la construction de l'intrigue ou le rôle joué par les dieux. Contrairement au Sur Racine, la thèse de René Pommier est d'abord et surtout un livre sur Racine.

11/2008

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Seinen/Homme

L'Homme qui tua Nobunaga T06

Plongez au coeur des derniers mois d'Oda Nobunaga, éminent seigneur de guerre ayant unifié le Japon au XVIe siècle. Laissez-vous porter par l'amitié qui le liait à Yasuke, le tout premier samouraï noir, et découvrez l'histoire qui mena à son assassinat lors de l'incident de Honnôji. Après plusieurs siècles, le voile est enfin levé sur les mystères qui planaient sur cet événement historique.

02/2022

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Littérature française

La fortune de l'homme. Et autres nouvelles

Une femme rêve d'être une chatte, une femme a envie d'une chose, une femme s'imagine des choses, une femme se prend pour un chimpanzé, une femme prend son amant pour un grillon, une femme se voit dans un hamster

02/2008

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Littérature française (poches)

La fortune de l'homme. Et autres nouvelles

Une femme rêve d'être une chatte. Une autre renoue avec un ex, cambrioleur. Une troisième s'imagine être poursuivie. Une femme se prend pour un chimpanzé et l'autre prend son amant pour un grillon. Dans ces six nouvelles, les femmes racontent leurs amours dérisoires et leur désir insatiable d'hommes lâches, insuffisants ou absents.

06/2009

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Littérature française (poches)

Celui qui pourrissait. Et autres nouvelles

Les miroirs peuvent réserver des surprises à ceux qui croient n'y voir que les reflets de leur réussite. Un médecin adulé s'y transforme en monstre, un magistrat respecté se mue en criminel, un adolescent y devine les fantômes de son désir, un homme prend les traits d'un assassin. Car notre monde d'apparences laisse parfois entrevoir des abîmes dont on revient rarement. Avec une virtuosité impressionnante et dans une langue sculptée à la perfection, Jean-Pierre Bours fait franchir à ses créatures, nées d'une imagination baignée de lectures classiques, les frontières du terrible, de l'inquiétant et du fantastique. En un seul recueil de dix nouvelles, il a marqué de son empreinte cette littérature qui sait se faire cruelle pour mieux nous envoûter.

10/2012

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Science-fiction

Celles qui attendent et autres nouvelles

Hugh Barnett Cave illustre à merveille ce que l'on pourrait qualifier de "fantastique de premier niveau". Ce genre de fantastique est centré sur des récits de mystère qui gravitent tous autour d'une explication surnaturelle et terrifiante. Cave est l'écrivain type de ce fantastique à l'état brut ; pas question, chez lui, de finasseries narratives... Dans ce recueil, en grande partie inédit, le lecteur croisera des statues animées, des nécrophiles, des lycanthropes, des vengeances postmortem, des paradoxes temporels, de nouvelles dimensions, des vampires et autres funestes créatures... Mais, par-dessus tout, Cave est caractéristique de ce que pouvait être un excellent écrivain de pulps dans les Etats-Unis des années trente : si mal payé qu'il ne pouvait se préoccuper de problèmes de style, obligé qu'il était, comme il le reconnaît lui-même, "de faire fumer la machine, si l'on voulait faire fumer la marmite", ce qui signifiait accoucher de plus d'un million de mots par an... Certains reprocheront à Cave de ne pas être un esthète ; peut-être, mais quel conteur !

10/2020

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Critique littéraire

Les antimodernes. De Joseph de Maistre à Roland Barthes

Postface inédite de l'auteur.

05/2016