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L'expérience du langage. Wittgenstein philosophe de la subjectivité

Extraits

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Autres philosophes

L'expérience du langage. Wittgenstein philosophe de la subjectivité

Les vécus ne s'identifient pas eux-mêmes. Ce simple motif a des effets philosophiques considérables. Il est la source d'une thèse radicale sur le langage : c'est une erreur de croire que "vouloir dire quelque chose consiste en ceci ou cela" . C'est aussi le foyer d'une philosophie de l'expérience subjective. En partant de l'importance du langage dans notre vie, "notre labyrinthe" , L'expérience du langage reconstruit les thèmes essentiels de la pensée de Wittgenstein (l'impossibilité d'un langage privé, l'indicible, la nature de la signification, suivre une règle) et montre qu'ils constituent une anthropologie philosophique, une analyse de ce que c'est qu'être humain et de la connaissance que nous pouvons avoir de nous-mêmes.

05/2022

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Notions

Dire & Montrer. Philosophie et limites du langage dans le Tractatus de Wittgenstein

Ouvrage majeur de la philosophie du XXe siècle, le Tractatus logico-philosophicus du philosophe autrichien Ludwig Wittgenstein a donné lieu, dès sa parution en 1921, à de très nombreuses interprétations parfois tout à fait inconciliables. Alors que Wittgenstein a lui-même présenté la distinction entre dire et montrer comme constituant à la fois son "idée principale" et le "problème cardinal de la philosophie" , il n'existe à ce jour aucun consensus parmi les spécialistes à propos de sa nature exacte. Dans cet essai, Guillaume Decauwert s'attache à élucider la portée de cette distinction à l'oeuvre dans le Tractatus pour en souligner les enjeux philosophiques, en la rattachant à la question du fondement des connaissances et aux paradoxes que suscitent les notions de réflexivité ou d'autoréférence.

02/2022

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Critique littéraire

L'énonciation. De la subjectivité dans le langage, 4e édition

Le concept d'énonciation fait figure de symbole et de catalyseur de la " mutation " qui caractérise la recherche linguistique aujourd'hui. L'auteur tente de définir et de circonscrire ce concept de manière extensive d'abord puis restrictive : l'essentiel de son étude consiste à décrire systématiquement, à partir d'exemples concrets, les traces de l'inscription du sujet parlant dans l'énoncé, c'est-à-dire " la subjectivité dans le langage " (Benveniste), subjectivité en un sens strictement linguistique, mais qui ne cesse de côtoyer et d'interpeller les usages communs de ce terme aussi problématique qu'indispensable. Revenant ensuite à une conception plus large et plus diversifiée des phénomènes énonciatifs, l'ouvrage s'achève sur une introduction à la " pragmatique du langage ". Faire de la linguistique, c'est toujours faire " l'anatomie d'un rapport ", c'est rendre compte de la façon dont les " sens sont appariés aux sons ". Or, ils le sont par des sujets fort diversement " compétents " : il est temps de réintroduire le sujet parlant dans la formulation de ces règles de correspondance. Telle est en tout cas l'idée centrale que cet ouvrage défend et illustre.

03/2009

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Philosophie

Wittgenstein. Philosophie, logique, thérapeutique

Ce livre a pour seule ambition de faire comprendre quelque chose de la pensée de Ludwig Wittgenstein et de sa conception de tâche de la philosophie conçue comme une " thérapie " censée guérir certaines " maladies de l'esprit ". Le fait que Wittgenstein soit venu à la philosophie par le biais de réflexions sur la logique et les mathématiques est important à cet égard. Mais ce même Wittgenstein, ami de Bertrand Russell et de John Maynard Keynes, professeurs à l'Université de Cambridge, ne fut pourtant jamais un universitaire typique. Qui plus est, sa pensée ne cadre point avec les théories et les problématiques caractéristiques de la philosophie contemporaine. Cela n'aurait d'ailleurs guère étonné Wittgenstein lui-même, qui se moquait des modes et des vogues intellectuelles, qui tenait notre siècle de progrès pour un âge de l'Unkultur et qui ne rédigeait ses pensées que " pour quelques amis dispersés aux quatre coins du monde ".

05/1992

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Mathématiques

Wittgenstein, la philosophie et les mathématiques

Wittgenstein a consacré aux mathématiques et à la question de leurs fondements de nombreuses remarques.

11/1988

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Philosophie

Règles et langage privé. Introduction au paradoxe de Wittgenstein

" L'argument sceptique reste donc sans réponse. Quoi qu'on dise, on ne peut signifier quoi que ce soit. N'importe qu'elle intention présente peut s'interpréter comme en accord avec n'importe quel choix d'action. Ce que je signifie par " plus ", ou par tout autre mot, à quelque moment que ce soit, ne peut être attesté par aucun fait. Wittgenstein a inventé une nouvelle forme de scepticisme. Personnellement, je considère qu'elle pose à la philosophie le problème sceptique le plus radical et le plus original qu'elle ait jamais eu à affronter, un problème que seul un esprit tout à fait singulier pouvait mettre à jour. Bien entendu, il ne veut pas seulement nous léguer ce problème, mais le résoudre : la conclusion sceptique est insensée et intolérable. L'objectif principal de ce travail est de présenter un problème et un argument, non de les évaluer. Pour l'essentiel, on peut donc me lire comme si j'étais un avocat présentant une argumentation philosophique majeure, et qui mettrait en valeur les aspects qui l'ont le plus frappé ". Saul Kripke

10/1996

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Ethnologie et anthropologie

Croyance, langage et expérience

Convoquant un large éventail de disciplines, l'anthropologue Needham livre une réflexion sur la croyance (belief), et conteste l'usage irréfléchi du terme par les ethnologues, comme si les croyances de l'Autre allaient de soi. Incapable d'exprimer, au cours d'un rêve, la proposition " je crois en Dieu " dans la langue d'une population de Bornéo, les Penan, Rodney Needham entame une longue réflexion sur la croyance, qui vise à répondre à ce double questionnement : " La croyance est-elle une expérience ? ", et plus largement, " la capacité de croire constitue-t-elle une ressemblance naturelle entre les hommes " ? Derrière cette interrogation, auquel il répond in fine par la négative, se profile une critique de l'usage irréfléchi du concept par les ethnologues, comme si les croyances de l'Autre allaient de soi. En s'appuyant sur Wittgenstein, Needham dissèque le concept, aussi bien à travers l'histoire lexicale du terme anglais " belief ", intraduisible dans d'autres langues, que par l'examen d'écrits philosophiques qui, de Hume à Kant, n'ont pas conduit à une compréhension stable et convaincante de la notion, ou encore par une tentative poussée mais infructueuse de délimiter des critères de croyance. Convoquant un large éventail de disciplines, l'ouvrage est d'autant plus essentiel à l'anthropologie en ce qu'il contribue, au-delà de la question de la croyance, à une entreprise de contestation de l'idée d'une universalité a priori des modes et catégories de la pensée humaine, déjà mise en lumière par Lévy-Bruhl. Cette première traduction en français proposée par Pierre Clanché restitue, dans une langue très fluide, toute la dimension sémantique de ce texte d'une grande richesse.

11/2022

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Philosophie

Du sens commun à la société de communication. Etudes de philosophie du langage (Moore, Wittgenstein, Wisdom, Heidegger, Perelman, Apel)

Suite d'études de philosophie du langage consacrées à Wittgenstein, Wisdom, Moore, Heidegger, Perelman et Apel, ce livre parcourt quelques aspects récents d'une problématique en réalité fort ancienne : celle des rapports de la philosophie à la dora, qui connaît aujourd'hui une réactivation conflictuelle symptomatique de la situation de la pensée philosophique au sein d'une civilisation en voie de planétarisation. Critique intransigeant et subtil de la naïve philosophie du sens commun de Moore et du mythe de la psychanalyse, Wittgenstein fut-il un Aufklcirer plus radical que ceux qui restent attachés à l'idée de la Raison ? Mais son "descriptivisme" qui ramène pratiquement le philosophe au sens commun n'est-il pas dangereusement court et contradictoire par son inaptitude à fonder toute critique constructive et progressive ? C'est bien ce que pense KO Apel qui dénonce, pour la même "raison", l'herméneutique du simple comprendre-expliciter de Heidegger-Gadamer et qui entend sauver la vertu normative de la Raison dans l'idée-utopie d'une "société de communication émancipée". Mais cette Raison devenue langagière, communicationnelle, argumentative et consensuelle, suscite à son tour bien des interrogations quant à sa possibilité et à ses tentations. La notion perelmanienne d' "auditoire universel", qui préfigure, d'une façon simple, cette nouvelle pragmatique de la raison, en manifeste, a contrario, les difficultés. La tentative apelienne de "mise en communication" des deux figures majeures de la philosophie de la première moitié du XXe siècle Wittgenstein et Heidegger montre le coût d'une pratique de la rationalité consensuelle qui gomme les différences individuelles et les singularités, ignore la radicalité de la pensée et procède, en fait, à une sorte d'"érosion communicationnelle" productrice de syncrétisme. Il faut se poser la question : y a-t-il encore une place, aujourd'hui, pour la pensée paradoxale, ou n'y a-t-il plus que l'usage de pensées triviales ?

11/1989

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Critique littéraire

Philosophie du langage (et de l'esprit)

Philosophie du langage et philosophie de l'esprit constituent désormais un tout indissociable. Les expressions linguistiques " signifient ". Qu'est-ce que cela veut dire ? François Recanati distingue trois réponses possibles. Selon la première, signifier c'est (pour une expression linguistique) être associée à des représentations mentales. Selon la deuxième, signifier c'est " faire référence " et renvoyer à quelque chose dans le monde - une réalité extralinguistique. Selon la troisième, enfin, signifier, c'est jouer un rôle distinctif dans cette activité sociale qu'est la parole. La première réponse renvoie aux représentations mentales. Mais qu'est-ce, pour une représentation mentale, que d'avoir un contenu ? La vraie question, est-on tenté de penser, est plus générale : qu'est-ce que signifier ou avoir un contenu ? Qu'est-ce qu'une représentation (linguistique ou mentale) ? Les philosophes contemporains recherchent une théorie du contenu qui soit suffisamment générale pour s'appliquer à la pensée aussi bien qu'au langage. François Recanati nous introduit à leurs efforts, et conclut en faveur de l'approche " pragmatique " inspirée de Wittgenstein. Ce qui fait que la pensée et le langage représentent le monde, c'est avant tout le fait que la pensée et le langage sont dans le monde, qu'ils y ont leur place et y jouent leur rôle.

11/2008

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Autres philosophes

L'Échelle de Wittgenstein. Le langage poétique et l'étrangeté de l'ordinaire

S'emparant de la remarque wittgensteinienne selon laquelle " la philosophie ne devrait être écrite que comme une forme de poésie ", Marjorie Perloff choisit de relire Wittgenstein en prenant acte de son rejet de tout métalangage, et en le traitant lui-même comme un poète, dont la grammaire serait l'objet central.

02/2023

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Notions

Introduction à la philosophie du langage

L'auteur examine ici successivement quelques-unes des conceptions de la nature du langage et de la signification qui ont marqué la philosophie moderne et contemporaine : //1. l'empirisme et le behaviorisme classiques, //2. la théorie des actes de discours et des intentions de communication, //3. le programme mentaliste de la grammaire générative, //4. la tradition logiciste issue de la philosophie de Frege et de Russell. //Cet examen est l'occasion d'introduire et de clarifier certaines notions fondamentales en philosophie du langage, comme celles de sens, de dénotation et de référence, de compositionnalité, de règle linguistique, de convention, de vérité et de vérification, etc. Daniel Laurier Docteur en logique et philosophie des sciences, il était Professeur titulaire en philosophie à l'Université de Montréal (Canada). Ses travaux portent surtout sur la philosophie de l'esprit et l'épistémologie.

04/2022

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Autres

La terreur du langage : la philosophie de Slavoj Zizek

Slavoj Zizek développe, depuis bientôt 40 ans, la thèse selon laquelle le langage n'a pas d'abord une fonction positive et concrète, mais négative et abstraite. Sa fonction positive n'apparait qu'après une double négation typiquement hégélienne. Plus précisément, les mots, avant d'être des moyens de communication, sont semblables à des couteaux ou à des virus torturant et découpant nos corps et tout le reste de la matière. Ce découpage est d'abord un découpage en trois domaines : l'imaginaire, le symbolique et le réel. Le langage utilise nos corps beaucoup plus que nous pouvons l'utiliser : nous perdons vite la maîtrise de nos intentions de départ eu égard à l'amas de nos expériences sensorielles, dès que le langage entre en jeu. Ce n'est qu'après avoir été terrorisés par ce découpage que les êtres humains peuvent parvenir à s'accorder entre eux.

03/2021

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Notions

De la problématologie. Philosophie, science et langage

Le philosophe n'est pas seulement celui qui interroge le monde et les choses, il est aussi celui qui les problématise : telle pourrait être, en substance, la leçon à tirer de l'histoire de la philosophie. De Socrate et Descartes à Heidegger, de Platon à Aristote et Wittgenstein, de l'analyse du discours à la littérature, du savoir classique à l'épistémologie contemporaine, la problématologie apparaît ainsi comme la réponse philosophique qui maintient et relance les interrogations primordiales. A partir d'une exploration méthodique et de la réévaluation raisonnée des grandes voies de la pensée occidentale, Michel Meyer ouvre dans cet ouvrage une recherche sans équivalent, qui vise à sortir la philosophie contemporaine des impasses de la métaphysique post-heideggerienne et du nihilisme. Synthèses subtiles et propos alertes, De la problématologie, qui aborde de front les thèmes de la modernité - crise de la raison, question du logos, etc -, s'impose comme l'un des textes clés de la réflexion philosophique d'aujourd'hui.

02/1994

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Littérature étrangère

LA MAITRESSE DE WITTGENSTEIN

Elle est seule au monde. Littéralement. Ou peut-être folle. Elle ne sait plus quand tout cela a commencé. A la longue, la mémoire se détériore. Cela dit, elle est assise à présent dans sa maison, sur la plage, devant la machine à écrire. Elle croyait s'être débarrassée de tous ses bagages, depuis le temps, mais on dirait qu'il en survit toujours quelques-uns. Là, dans la tête, et à présent ici, sur le papier. Des noms de personnes connues et inconnues, par exemple. Des tableaux. Des films. Des mélodies. Des histoires vraies ou inventées. Des bribes. Qu'est-ce que le monde, quand on est seule au monde - ou peut-être folle ? Le monde est tout ce qui s'écrit.

12/1991

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Philosophie

L'enquête de Wittgenstein

Je réfléchis se dit, en japonais, je ne cesse de secouer mon propre coeur. Je ne connais pas de meilleure définition de la pensée selon Wittgenstein. Et peut-être est-ce même cela être un homme : ne pas cesser de secouer son propre cour, quoi qu'il puisse nous en coûter. Dans ce remarquable portrait de Wittgenstein, Roland Jaccard, à la manière de Zweig parlant de Montaigne, va au plus près de ce philosophe génial et extravagant.

02/2019

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Philosophie

Qu'est-ce-que la philosophie américaine ? De Wittgenstein à Emerson

Qu'est-ce que la philosophie américaine ? La philosophie analytique, fondée sur la logique et l'analyse du langage et se revendiquant de l'héritage de Wittgenstein, et le libertarianisme d'autre part, répondra-t-on. Stanley Cavell préfère reformuler la question à nouveaux frais : Y a-t-il même une philosophie américaine ? Question provocatrice? Malentendu, assure Cavell. Car comment entendre et recevoir Wittgenstein, si l'Amérique s'est déjà montrée incapable de faire place à un héritage proprement américain : la voix originelle et philosophique d'Emerson - et à sa suite de Thoreau -, qui annonce pourtant à sa manière Wittgenstein. Nietzsche, lui, ne s'y est pas trompé qui était grand lecteur d'Emerson, antiesclavagiste notoire, défenseur de l'homme sans condition, de la réalité apparemment triviale, mais théoricien du perfectionnement moral.

04/2009

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Ouvrages généraux

Philosophie et langage. Dialogue de la pensée de l'existence avec la philosophie analytique

Cet ouvrage propose un dialogue entre la philosophie analytique, fondée par Frege et Russell, et la pensée de l'existence, inaugurée par Kierkegaard et développée à sa suite notamment par Rosenzweig et Heidegger. Pour la philosophie analytique, il n'est de savoir que scientifique ; tandis que dans la pensée de l'existence, la vérité essentielle, à savoir celle de l'ouverture à l'Autre, est ignorée et même rejetée au nom de la science. L'une et l'autre sont attachées au langage, la première voulant le réformer afin d'élaborer un langage logique pour la science, la seconde y voyant un lieu majeur de l'existence. Cependant, toutes deux refusent que puisse être posé comme tel un savoir philosophique avec l'essence comme principe. Elles se rejoignent également en Wittgenstein, penseur paradoxal, qui hérite des analyses de la philosophie analytique en les critiquant implicitement au nom de la vérité découverte par la pensée de l'existence. On entend montrer ici que l'inconscient, qui s'exprime de manière privilégiée dans le langage par la métaphore, permet de passer outre à ce refus, de déterminer l'essence originelle et de présenter la philosophie comme savoir de l'existence.

04/2024

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Méthodologie

101 expériences de philosophie quotidienne

Ca va très vite. Vous faites durer le monde vingt minutes. Vous mettez les étoiles en bas. Vous téléphonez au hasard, buvez en pissant, épluchez une pomme dans votre tête. Vous faites l'animal, vous allez au cirque, vous inventez les titres de l'actualité. Vous passez dans un tableau, disparaissez à la terrasse d'un café. Vous ramez sur un lac chez vous, vous vous mettez à genoux pour réciter l'annuaire, vous partez à la recherche de la caresse infime. Chaque fois, de petites portes s'ouvrent dans la tête. Le jeu consiste en effet à provoquer de petits déclics, des impulsions minimales. Par des expériences à vivre. Au ras des choses, en jouant. C'est ainsi depuis qu'il y a des philosophes : commencer à penser exige une pratique du décalage, du pas de côté, du changement d'optique. Prix 2001 de l'essai France Télévisions, traduit en 24 langues, ce livre a rencontré un succès mondial.

11/2021

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Philosophie du droit

Recherches sur la philosophie du langage normatif

Qu'est-ce qu'une nonne ? Y a-t-il des relations logiques entre les normes ? Sur quoi repose la validité d'un système normatif ? Qu'est-ce que la validité déontique ? Les verbes performatifs peuvent-ils agir sur le monde ? Quelles sont les différentes façons d'agir en fonction d'une règle ? Que sont les règles constitutives ? Et qu'est-ce que la vérité? Ce sont là quelques-unes des questions que posent les essais d'Amedeo Giovanni Conte rassemblés dans cette anthologie. Ces essais offrent quelques-unes des contributions les plus originales et les plus significatives de la philosophie du langage normatif.

03/2021

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Philosophie

Introduction à la philosophie contemporaine du langage

Présente depuis l’Antiquité, l’interrogation philosophique sur le langage a pris une importance nouvelle à l’aube du xxe siècle avec l’invention de la linguistique et de la logique formelle, et l’émergence des sciences de l’Homme. Dès lors, la dimension syntaxique du sens se défi nit en termes de valeur du signe et de signifiance des propositions, sa dimension sémantique met en jeu signification et référence, et l’usage pragmatique du discours se déploie en une pratique dialogique subordonnée à des contraintes actionnelles. Cet ouvrage répond à la nécessité d’opérer une ouverture pluridisciplinaire tenant compte des apports de la logique, de la linguistique, de la sémiologie, de l’anthropologie, et de l’informatique ; et ce afin de s’orienter dans cette multiplicité de savoirs et d’adopter un traitement stratifié de la problématique langagière en examinant ces aspects. L’enjeu majeur est celui du passage d’une conception représentationnelle héritée de Descartes à une approche résolument actionnelle permettant de repenser les questions majeures de la subjectivité, des rapports entre pensée et langage, de la vérité et, in fine, du statut même de la philosophie en tant que pratique discursive. 

01/2011

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Autres philosophes

Wittgenstein

La pensée de Ludwig Wittgenstein introduit une façon profondément originale de poser les problèmes philosophiques. En mettant l'accent sur une exigence de clarté à l'égard du discours, elle se donne pour objectif de parvenir à une compréhension adéquate de notre langage et de son fonctionnement. Dès le Tractatus logico-philosophicus, Wittgenstein assigne à la philosophie la tâche de délimiter, de l'intérieur, la sphère du dicible. Il poursuivra ce travail d'enquête dans ses textes ultérieurs, en interrogeant inlassablement les jeux qui composent notre langage ordinaire ainsi que les formes de vie dans lesquelles ils s'inscrivent. En concentrant ses recherches sur la grammaire qui gouverne les relations entre nos concepts, Wittgenstein parvient ainsi à aborder sous un jour nouveau certaines des questions métaphysiques, comme celles de l'âme ou de la subjectivité qui, jusqu'alors, avaient régulièrement tourmenté les philosophes. Loin de conduire à une simple éviction des problèmes philosophiques traditionnels, la démarche thérapeutique qui est la sienne constitue au contraire une invitation à réexaminer ces problèmes en profondeur : elle le fait en attirant notre attention sur ce que nous voulons dire lorsque nous philosophons.

05/2022

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Notions

La subjectivité vivante

La subjectivité vivante est un projet de compréhension de l'humain à partir de la vie. Certes, il y a dans la philosophie à coups de marteau de Nietzsche une annonce de notre déploiement de l'ego à partir de la vie. Toutefois, l'ego vivant reste une saisie de l'humain à partir de son essence qu'est la vie. Nous penserons, l'ego vivant, en tant que subjectivité vivante, en inférant qu'une telle compréhension est la seule modalité qui peut offrir une description radicale de notre condition humaine. Comprendre l'humain à partir de la vie, c'est le comprendre à partir de son archi-phénomène qu'est la vie. Si l'archi-phénomène est la vie, comment s'insère-t-il dans l'histoire de la philosophie moderne initiée par Descartes ? En nous inspirant de Heidegger qui parle de "l'oubli de l'être", le résultat de ladite enquête est "l'oubli de la vie". Toutefois, il y a eu un commencement perdu de la pensée de la vie avec Descartes. C'est pourquoi, Henry essaie de renouer avec "les intuitions cruciales du cartésianisme du commencement" qui n'ont pas pu aboutir parce que Descartes s'est empressé de définir la pensée comme "intellectus sive ratio". Notre essai d'introduction à la phénoménologie est donc une lecture de l'histoire de la phénoménologie à partir de la vie comme archi-phénomène.

07/2021

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Philosophie

LA PROFESSION DE FOI DU PHILOSOPHE : CONFESSIO PHILOSOPHI

Rédigée à Paris en 1673, éditée pour la première fois en 1915, la Confessio philosophi présente la première formulation de ce qui deviendra un thème majeur, l'un des plus mal compris aussi par les critiques, de l'œuvre de maturité. Dans sa Théodicée, Leibniz en rappellera lui-même le sujet central : " Un Dialogue latin de ma façon, où je mettais déjà en fait que Dieu ayant choisi le plus parfait de tous les mondes possibles, avait été porté par sa sagesse à permettre le mal qui y était annexé, mais qui n'empêchait pas que tout compté et rabattu ce monde ne fût le meilleur qui pût être choisi ". " L'optimisme " leibnizien s'exprime ici au plus près de sa source religieuse ; la justification de la réalité reconnaît l'ombre comme la contre-partie inéluctable de toute illumination.

06/1993

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Ouvrages généraux

Philosophie des expériences radicales

Nos expériences ordinaires suffisent-elles à donner un sens à nos vies ? N'y a-t-il pas au contraire des expériences exceptionnelles, rares, supérieures, qui rompent avec l'ordinaire et nous font toucher quelque chose de plus profond, de plus réel, d'absolu ? Les philosophes de l'expérience radicale soutiennent en effet qu'il existe une différence de nature entre deux grands types d'expériences : d'un côté, les expériences pratiques, habituelles, empiriques, qui nous maintiennent dans un régime d'apparences ; de l'autre, des expériences privilégiées, telles que l'extase mystique, l'effusion érotique ou l'exaltation de la fête, transformant l'individu qui les traverse, le transportant dans un espace et un temps propres, imposant de nouvelles valeurs et dévoilant le fond des choses par-delà les apparences. Stéphane Madelrieux analyse la philosophie française au prisme de cette recherche des expériences radicales en y distinguant deux voies : celle de l'expérience pure, mise en oeuvre par Bergson, Wahl et Deleuze, et celle de l'expérience-limite, qu'ont poursuivie jusqu'au bout Bataille, Blanchot et Foucault. Dans cet effort pour développer une nouvelle philosophie de l'expérience, les penseurs français rencontrent une autre tentative contemporaine et du même genre, celle du pragmatisme américain, dont ils s'inspirent parfois mais qui pourrait bien fournir les instruments de leur critique la plus décisive.

11/2022

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Linguistique

Vingt-quatre études de philosophie du langage ordinaire

Pourquoi dit-on " Je sais faire du vélo ", mais pas " Je sais saigner " ? Pourquoi dit-on qu'on " voit " quand on rêve, alors qu'on est dans le noir, les yeux fermés, et qu'il n'y a rien à " voir " ? Pourquoi le verbe " naturer " n'existe-t-il pas, alors qu'il existe " dénaturer " ? Pourquoi dit-on qu'on " ressent " la peur, la honte, l'injustice, mais pas le courage, la bonté, ou l'honneur ? ... Toutes ces interrogations et bien d'autres constituent la matière de la " philosophie du langage ordinaire ", qui consiste à aborder les questions les plus traditionnelles de la philosophie (de l'ontologie à la politique en passant par la théorie de la connaissance et par l'éthique) en se demandant toujours " ce que nous disons quand ". Le présent ouvrage défend la pertinence et la fécondité de cette méthode. Certaines tournures du langage ordinaire sont contingentes et historiques, sans portée conceptuelle. Mais d'autres signalent de véritables problèmes, comme une légère frange d'écume peut signaler un écueil sous la surface de la mer. Les vingt-quatre études proposées ici au lecteur entrelacent histoire de la philosophie, logique argumentative et attention de l'oreille pour repérer certains de ces problèmes philosophiques sous la musique du langage ordinaire, et rendre ainsi plus sûre l'odyssée de la pensée.

03/2022

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Philosophie

Wittgenstein

Le WITTGENSTEIN de Georg Henrik von Wright est d'abord un ouvrage de référence qui fournit les éléments biographiques et bibliographiques indispensables à qui veut lire Wittgenstein dans son texte. Ce texte, comme l'on sait, fut d'une part inlassablement remis en chantier par son auteur et d'autre part en grande partie établi par ses "literary executors" dont G.H. von Wright fait partie. Trois essais ici traduits - "The Wittgenstein Papers", "The Origin of the Tractatus", "The Origin and Composition of the Philosophical Investigations" - nous éclairent considérablement sur cette mosaïque tant de fois défaite et refaite que constitue le corpus wittgensteinien. On y apprend, pour ne prendre qu'un exemple, qu'après 1944 Wittgenstein n'écrivit plus rien sur la philosophie des mathématiques et que ce sujet qui devait constituer la seconde partie du grand oeuvre fut remplacé dans la version finale par une analyse du perçu. L'intérêt de l'ouvrage de G. H. von Wright déborde cependant la question de l'établissement des textes et celle, cruciale lorsque c'est de Wittgenstein qu'il s'agit, de la datation. Trois essais originaux établissent et tentent de prolonger la pensée wittgensteinienne sur des thèmes majeurs tels que la probabilité, la modalité, la certitude, tandis qu'un quatrième entame une réflexion sur le rapport de Wittgenstein à son temps.

09/1986

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Philosophie

Dictionnaire Wittgenstein

Ce dictionnaire apporte à l'œuvre de Ludwig Wittgenstein (1889-1951) ce qui était à ses yeux la chose la plus importante en philosophie, une " vue synoptique ". L'œuvre de Wittgenstein, par son style et son inachèvement, demande beaucoup au lecteur. Ce livre est un véritable guide, dressant la carte de sa philosophie, ou plutôt de ses philosophies, puisque Wittgenstein présente le cas unique d'un grand philosophe auteur de deux philosophies, également influentes, et dont la seconde est largement une critique de la première. En soixante-dix-sept entrées, complétées par une " brève biographie intellectuelle " très accessible, le Dictionnaire Wittgenstein de Hans-Johann Glock explique les concepts de base de la pensée du philosophe, présente leur genèse et leur contexte, et livre les clés de son influence dans les débats philosophiques contemporains : la nature du langage et sa place dans la forme de vie humaine, la philosophie de la logique et des mathématiques, l'anthropologie des normes et, enfin, la transformation de la philosophie à l'âge de la science et de la fin de la métaphysique. Combinant notions élémentaires (" jeu de langage ", " grammaire " " forme logique ", etc.) et études détaillées dans tous les domaines abordés par Wittgenstein (par exemple " tautologie ", " non-sens ", " mémoire ", " anthropologie ", " éthique "), il sera utile au débutant comme au spécialiste. Les références nombreuses aux écrits de Wittgenstein et l'index détaillé permettent des parcours variés parmi les questions vives que sa pensée ne cesse de nourrir.

02/2003

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Philosophie

Conférence sur l'éthique. Suivi de Notes sur des conversations avec Wittgenstein

Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une œuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : Les mots du texte : Valeur, sens, éthique. L'Œuvre dans l'histoire des idées : Une révolution ordinaire. La figure du philosophe : Wittgenstein. philosopher à la limite. Deux questions posées au texte : L'éthique se moque-t-elle de la philosophie morale ? Qu'est-ce qu'une expérience éthique ? Groupement de textes : L'éthique ou les intermittences de la morale. Prolongements.

03/2008

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Poésie

Le Langage de la terre. L'Envers du langage

Les rapports au monde de la conscience pensante et sensible s'énoncent à travers le verbe qui tente d'en faire la peinture par des images poignantes afin de visualiser le ressenti du sujet. Le lyrisme élégiaque de ce chantre de l'amour se met à la recherche constante d'une formule pour saisir le monde et jeter à la face du lecteur ses vérités profondes auxquelles il ne pourra échapper.

04/2013

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Orthophonie

Langage en déshérence. Déroulé d'expériences

Cet ouvrage propose, face aux troubles du langage et dans un esprit de synthèse, une voie thérapeutique qui prenne en compte à la fois les impératifs techniques et la dimension affective essentielle dans ces difficultés où la valeur de symptôme est sous-jacente. Ecrit par des spécialistes du soin et de l'éducation, ce recueil est le reflet vivant d'une pratique auprès des sujets en difficulté de parole, de voix, de langage oral et écrit. Il offre un ensemble de réflexions à partir de récits dont nous tirons les enseignements, convaincus que le langage s'élabore dans le miroir changeant de la relation humaine. Il met en valeur l'impact du facteur relationnel, plus que jamais nécessaire à l'heure où la distanciation, la numérisation, le risque de robotisation, imposent de savoir réinventer une écoute et un partage.

02/2021