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L'arme blindée française. Tome 1 : Mai-Juin 1940 ! Les blindés français dans la tourmente , 2e édition

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Histoire de France

L'arme blindée française. Tome 1 : Mai-Juin 1940 ! Les blindés français dans la tourmente , 2e édition

La Blitzkrieg victorieuse menée par l'Allemagne en mai juin 1940, en engageant des Panzerdivisions appuyées par la Luftwaffe, incite à se demander comment la France a pu perdre en vingt ans sa supériorité dans le domaine des chars. Quels sont les causes et les responsables du désastre le plus foudroyant de son Histoire ? Comment son Arme blindée était-elle organisée ? Quels étaient ses chefs ? Quelle était sa doctrine ? Quelle était la valeur de ses chars et de ses équipages comparés à ceux de la Panzerwaffe ? La "parité" existait-elle en ce domaine comme on l'écrit actuellement ? Quel fut l'emploi des autres armes dans la manoeuvre blindée ? Quid de la logistique ? L'auteur situe le problème militaire dans son contexte politique, économique et social de l'entre-deux-guerres. Il fait ressortir le cheminement séparé des armes de mêlée sous la férule initiale du "magistère bleu horizon". S'appuyant sur de nombreuses archives et des témoignages tant français qu'étrangers, il effectue une autopsie sans complaisance des neuf batailles livrées, de Sedan à Saumur, parfois uniquement "pour l'honneur", dans la tourmente de mai juin 1940, par nos divisions mécaniques ou cuirassées. Il bouscule cependant quelques mythes et met en évidence un redressement sous-jacent du concept blindé français. Compte tenu de la sécheresse du "score" il n'avait jamais été dégagé jusqu'alors, mais annonçait, à l'évidence, au-delà des difficiles chemins du renouveau, l'achèvement de ce redressement matérialisé par les divisions blindées de la Libération (2e tome). Cet ouvrage comprend, au total, une soixantaine de cartes (dont quatre en couleurs), tableaux et documents et de nombreuses photos.

06/2011

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Histoire de France

Mai-juin 1940 les blindés français. Les chars français au combat

Cet album présente les blindés français dans la bataille de mai-juin 1940. Ce sont tout d'abord les chars de combat avec les présentations des matériels (FT 17, D1, D2, R35, H35, FCM, H39, B1, FCM2 C) mais aussi des unités (les DCR, BCC et CACC). La seconde partie présente la "cavalerie", ses matériels (AMD 50, AMD 178, AMR 33, AMC 35, H35 et H39, AMC SOMUA), son organisation (DLM, DLC, GRDI), pendant la Drôle de Guerre puis sa réorganisation en juin avant la défaite finale. Cet ouvrage, très largement illustré, présente un tableau détaillé de cette force blindée et l'historique de ses engagements, unité par unité. Un document de référence incontournable.

01/2013

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Histoire de France

L'offensive blindée alliée d'Abbeville. 27 mai - 4 juin 1940

Les faits sont là : du 28 mai au 4 juin 1940, plus de 500 blindés anglais et français attaquèrent la tête de pont allemande d'Abbeville. Ce fut la seule grande offensive alliée durant la bataille de France. Ce fut même, selon les Allemands, la plus puissante offensive blindée qu'ils eurent à subir avant Koursk. Cet effort considérable est pourtant passé inaperçu de l'histoire, qui n'en fait pas état. Pourquoi un événement de cette dimension est-il demeuré inconnu ? Pourquoi une telle offensive n'a-t-elle pas abouti ? Quelles sont les causes de ce grave échec ? C'est à ces questions surprenantes que répond ce livre.

08/2012

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Sports

Histoire des blindés français

L'histoire des blindés français depuis leur origine est assez mal connue, sinon des spécialistes. Cet ouvrage richement documenté vient rappeler que la France fut l'un des tout premiers pays à concevoir des engins blindés de combat. L'histoire de cette grande aventure qui se poursuit aujourd'hui avec le char Leclerc, l'évolution technique de ces engins tout au long du XXe siècle est retracée avec précision dans ces pages qui raviront les passionnés et les anciens de l'arme blindée.

06/2012

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Histoire de France

Mai-juin 1940, l'armée de terre française

A l’aube de la Seconde Guerre mondiale, l’armée française est en pleine mutation technologique. Les causes du retard pris en matière d’armement, comme en matière de tenue et d’équipement, sont à la fois multiples et complexes. Cependant, dans les cinq années précédant le conflit, apparaissent de nombreux matériels très techniques et pour certains très en avance pour leur temps. A travers ces pages, nous vous proposons un aperçu des effets portés les soldats de l’armée de Terre française pendant la campagne de 1939-1940. Plongez dans la diversité des tenues et équipements des fantassins, artilleurs, cavaliers, tringlots, qui composent cette armée où l’archaïsme côtoie la modernité.

08/2020

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Militaire

L'armée de terre française mai-juin 1940

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, l'armée française est en pleine mutation technologique. Les causes du retard pris en matière d'armement, comme en matière de tenue et d'équipement, sont à la fois multiples et complexes. Cependant, dans les cinq années précédant le conflit, apparaissent de nombreux matériels très techniques et pour certains très en avance pour leur temps. A travers ces pages, nous vous proposons un aperçu des effets portés les soldats de l'armée de Terre française pendant la campagne de 1939-1940. Plongez dans la diversité des tenues et équipements des fantassins, artilleurs, cavaliers, tringlots, qui composent cette armée où l'archaïsme côtoie la modernité.

03/2023

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Sciences historiques

Trois guerres dans les blindés au service de la France. Poche de Saint-Nazaire - Indochine - Algérie

Suivez le parcours héroïque de Pierre Jarno, membre du réseau Buckmaster à Châteaubriant en 1943, FFI combattant sur la Poche de Saint-Nazaire en 1944-1945, chef de peloton en Indochine de 1949 à 1952 puis en Algérie de 1958 à 1961. Spécialiste des blindés, il a dirigé la plupart des engins en dotation dans l'armée française de 1944 à 1975 : automitrailleuses françaises Panhard et britanniques Coventry, chars allemands récupérés en Normandie, chars américains Sherman, Light M5 Stuart et Patton. Officier de l'école de cavalerie de Saumur, il a terminé sa carrière comme adjoint du commandant du Centre d'Instruction des Divisions Blindées. Toute une vie au service de la France récompensée par les plus hautes décorations.

06/2009

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Histoire de France

Blindés

Tous les engins blindés qui ont marqué les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale. 56 chars et blindés alliés et ennemis présentés en détail et en photos. chapitres techniques, pour tout savoir sur le fonctionnement d'un char. Le blindage, le camouflage, le poste de conduite, l'équipage, la motorisation, l'armement, la tourelle, formes et profils, les ennemis du blindé...

03/2019

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Histoire de France

Comme des lions. Mai-juin 1940 : l'héroïque sacrifice de l'armée française

La défaite de mai-juin 1940 reste, aujourd'hui encore, une plaie mal cicatrisée dans la conscience nationale : elle évoque la débâcle, l'exode, l'Armistice. Au malheur se rajoute la honte, car une opinion très répandue veut que l'armée française ait subi cette déroute sans combattre. De fait, le sujet est tabou, comme s'il s'agissait d'un secret de famille honteux. Et pourtant... Sait-on qu'en quarante-cinq jours de combats, les pertes quotidiennes allemandes furent supérieures à celles de la campagne de Russie du 22 juin au 10 décembre 1941 ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, à Hannut, fut une victoire française ? Que le village de Stonne, surnommé par les Allemands " le Verdun de 1940 ", changea de mains dix-sept fois en trois jours ? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent une centaine de blindés allemands en quelques heures ? Que le général de Gaulle, commandant la 4e division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes ? Que l'opiniâtre résistance des troupes françaises à Lille et à Dunkerque permit de sauver de la capture 340 000 soldats alliés, et donc de sanctuariser l'Angleterre ? Que sur la Loire, les cadets de Saumur bloquèrent 40 000 soldats ennemis ? Qu'au moment de l'Armistice, 45 des 53 ouvrages de la ligne Maginot restaient invaincus ? Et surtout, que près de 100 000 soldats français moururent au champ d'honneur en quarante-cinq jours de combat ? Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement l'évolution des troupes sur le terrain, pointe les erreurs du haut état-major français, en retard d'une guerre, et s'appuie sur de nombreux témoignages de soldats français et allemands, Dominique Lormier rend un hommage tardif mais ô combien mérité à ces héros méconnus.

04/2005

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Histoire de France

La 2e DB. 1943-1946

En ce matin d'août 1944, des paysans normands voient des blindés monter au combat et n'en croient pas leurs yeux. Des Français ! La plupart d'entre eux ignoraient que nombre de leurs compatriotes, refusant la défaite, avaient choisi l'exil et le combat, et, entre autres, avaient rejoint cette 2e division blindée pour participer à la libération du territoire aux côtés des Alliés. Curieuse unité que cette 2e D.B... Le noyau initial était constitué de quelques irréductibles menés par le général Leclerc. A cette poignée d'hommes partis du Tchad sont venus s'ajouter des spahis, des chasseurs d'Afrique, des marins rescapés de Mers el-Kébir, des Espagnols républicains, des Français d'Afrique du Nord, des Marocains, des musulmans, des juifs... Seul Leclerc pouvait réaliser l'amalgame, donner une âme à sa 2e division blindée, à laquelle il a assigné un but : Jurons de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs flotteront sur Paris et Strasbourg. Sous son commandement, la 2e D.B. tiendra son serment. Au-delà de l'épopée militaire, c'est à une chevauchée sauvage, pleine de bruit et de fureur, animée d'une foi et d'un espoir intenses, que nous convie Erwan Bergot.

03/2009

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Sciences historiques

La 2e division blindée "Leclerc"

C'est autour de combattants de la France libre de la première heure, que Leclerc va constituer la 2e Division Blindée, avec un objectif : en faire l'instrument capable de réaliser le serment prononcé à Koufra le 2 mars 1941, " jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs flotteront sur la cathédrale de Strasbourg ". La " Division Leclerc " doit la place qu'elle occupe dans la mémoire collective à ses deux victoires emblématiques : Paris et Strasbourg, fruits des liens étroits qui unissaient son chef de corps et de Gaulle, dont l'intervention a permis à la 2e DB d'être intégrée dans une armée américaine et surtout de se trouver à chaque fois : au bon endroit, au bon moment. Cet ouvrage, rendu possible par le travail d'une association de vétérans, dynamique et entreprenante, rassemble une iconographie, bien souvent inédite, qui illustre les hauts faits d'armes de la division et permet de revivre son engagement, dans la libération de la France et la campagne d'Allemagne.

12/2015

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Militaire

Comme des lions. Tome 1, Mai-juin 1940 : le sacrifice héroïque de l'armée française, Edition revue et augmentée

La défaite de mai-juin 1940 reste, aujourd'hui encore, une plaie mal cicatrisée dans la conscience nationale : elle évoque la débâcle, l'exode, l'armistice. Au malheur s'ajoute la honte, car une opinion très répandue veut que l'armée française ait subi cette déroute sans combattre. De fait, le sujet est tabou, comme s'il s'agissait d'un secret de famille honteux. Et pourtant... Sait-on qu'en 45 jours de lutte intense, l'armée allemande déplora 30 à 50 % de ses chars et avions hors de combats (détruits ou endommagés) ? Que la première bataille de chars de la Seconde Guerre mondiale, à Hannut, fut un succès tactique français ? Que la bataille de Stonne fut surnommée par les militaires allemands "le Verdun de 1940" ? Qu'à Landrecies, deux chars lourds français détruisirent une centaine de blindés allemands en une journée ? Que le général de Gaulle, commandant la 40 division cuirassée, enfonça à Abbeville les positions allemandes, mais ne put exploiter son succès faute de réserves suffisantes ? Que l'opiniâtre résistance des troupes françaises à Calais, Boulogne, Lille et Dunkerque permit de sauver le corps expéditionnaire britannique de la capture, et donc de sanctuariser la Grande-Bretagne ? Que sur la Somme et l'Aisne, les troupes françaises, luttant à un contre trois, repoussèrent les assauts allemands en divers endroits ? Que sur la Loire, 2200 soldats français, dont les célèbres Cadets de Saumur, bloquèrent 40000 soldats allemands ? Qu'au moment de l'armistice, 45 des 53 gros ouvrages de la ligne Maginot restaient invaincus, après avoir tenu en échec toutes les attaques ennemies ? Que dans les Alpes et la vallée du Rhône, les soldats français repoussèrent les offensives allemandes et italiennes ? Et, surtout, que 462000 soldats français et allemands furent tués ou blessés en seulement 45 jours ? ... Dans ce livre captivant, qui suit minutieusement l'évolution des troupes sur le terrain, pointe les erreurs du commandement français, en retard d'une guerre, et s'appuie sur de nombreux témoignages de soldats français et allemands, le grand historien Dominique Lormier rend un hommage tardif, mais ô combien mérité à ces héros méconnus.

02/2021

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Histoire de France

Soldats de la République, Les Tirailleurs sénégalais dans la tourmente. France mai-juin 1940

Juin 1940, un général à titre temporaire lançait à la radio de Londres cette phrase devenue célèbre : " La France a perdu une bataille, mais n'a pas perdu la guerre. " 45 jours de combats qui menèrent au chaos, durant lesquels plus de 92000 soldats français sacrifièrent leur vie. Qui se souvient de cette " Force Noire ", de ces soldats venus d'Afrique jetés dans la bataille et qui se battirent avec l'énergie du désespoir pour que vive la France. Les tirailleurs sénégalais ont été durant ces soixante-dix années qui nous séparent des faits, les grands oubliés de notre Histoire nationale. Ils étaient pourtant les soldats de la République, ils seront ceux de la France Libre avant d'être les exclus de la victoire. Qui se souvient aussi de ces soldats noirs massacrés par sections entières tandis qu'ils étaient prisonniers en divers points de notre territoire, victimes de préjugés raciaux, de la haine, ou de la folie des hommes ? Qui se souvient encore de leurs officiers abattus d'une balle dans la tête pour avoir tout simplement voulu protéger leurs hommes ou avoir commandé ces derniers ? Cet ouvrage a pour but d'éclairer ce pan de notre Histoire trop longtemps occulté.

11/2010

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Histoire de France

Les blindés de la libération

De septembre 1943 à juillet 1945, le docteur Henry Deloupy tient un carnet de route presque quotidien des faits marquants en Algérie, en France et en Allemagne de la vie du 2e régiment de cuirassiers dont il est le médecin-chef. Il y décrit les préparatifs en Oranie, la bataille de Provence, la remontée des Vosges, les terribles combats dans la plaine d'Alsace, la chevauchée à travers l'Allemagne du sud, les personnages rencontrés, amis ou ennemis, avec précision et compréhension, et dépose chaque cahier terminé chez un parent ou un ami afin de le préserver des aléas de la guerre. Seize ans plus tard, il doit quitter l'Algérie et revient en métropole. Il reprend les carnets pour faire éditer en 1966 "C'est nous les Africains, souvenirs d'un médecin de la 1re division blindée" dédié aux "Martin, Lopez, Mohamed et tant d'autres tombés en plein combat pour la Libération de la France. . ". En 1990, le docteur Deloupy confie au Service historique de l'armée de Terre ses papiers personnels. Ils sont une magnifique illustration du combat interarmées pratiqué dans les grandes unité blindées au cours des campagnes de France et d'Allemagne. Le texte des "Africains" est alors complété. Pour la commodité du lecteur, sont rajoutés de nombreuses notes explicatives, plusieurs ordres de bataille et des fiches techniques sur les matériels, les insignes de la 1re DB, etc... Enfin, une iconographie importante et des cartes viennent éclairer le texte.

07/1992

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Histoire de France

Churchill et les Français. Six hommes dans la tourmente Septembre 1939-Juin 1940, Edition revue et augmentée

Cette nouvelle édition augmentée comble une lacune dans la connaissance des rapports entre Churchill et les dirigeants français en 1940. On suit pas à pas les efforts du Vieux Lion pour faire prévaloir des deux côtés de la Manche (et, quand cela ne suffit plus, de l'Atlantique) une réplique à la hauteur du défi hitlérien. Les portraits de Daladier, Reynaud, Gamelin, Weygand et quelques autres en sortent largement renouvelés. François Delpla dévoile aussi ce qui a été longtemps caché : la persistance dans le ministère Churchill d'un puissant parti anglais de l'armistice. Pour la première fois mis en valeur d'une manière particulièrement forte, ce fait incontestable éclaire, par contrecoup, puissamment la personnalité hors norme de Churchill, sa solitude et son rôle décisif dans ces jours dramatiques. Un ouvrage passionnant, haletant même, nous faisant revivre heure par heure le combat de Churchill y compris du côté anglais. Une saisissante galerie de portraits.

05/2010

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Militaire

L'armée de Terre française du 10 mai 1940

Au sortir de la Première Guerre mondiale, l'armée française est la plus puissante au monde. Elle dispose de nombreux armements éprouvés, de soldats expérimentés et bien entraînés, et d'une industrie de guerre puissante et efficace. Alors comment est-il possible que 22 ans plus tard, elle subisse la plus cuisante défaite de son histoire ? Les causes d'une telle défaite sont trop souvent résumées par un commandement supérieur suranné, une stratégie et une doctrine d'un autre âge, ou des troupes sans esprit combatif. Mais l'étude détaillée et minutieuse des archives et documents d'époque démontre que tout n'est pas si simple et que rien n'était perdu d'avance. En effet, l'armée de Terre française de 1940 n'avait rien à envier à celles de ses ennemis et, dans bien des cas, elle disposait même de moyens incroyablement modernes et performants, dont la seule faiblesse était souvent de ne pas exister en nombre suffisant. Son artillerie était probablement la plus puissante au monde, la ligne Maginot déployée aux frontières franco-allemande et franco-italienne était un redoutable système défensif bétonné inégalé à l'époque, et l'expérience du combat démontrera que le soldat français de 1940 était capable de se battre avec le même courage que celui de 1914-1918 lorsqu'il était solidement encadré et commandé. Il semble donc nécessaire de retracer dans le détail et sans complaisance l'histoire de cette armée de Terre et de ses moyens, afin de proposer au lecteur une vision objective s'affranchissant des poncifs simplistes souvent évoqués depuis des décennies. Cet ouvrage se veut aussi être un devoir de mémoire envers les quelque 60 000 soldats morts pour la France en 1939 et 1940, ainsi qu'à leurs camarades souvent meurtris dans leur chair et dans leur âme. Après s'être attaché à l'étude de la Wehrmacht de 1940, Eric Denis nous propose celle de l'armée de Terre française, presque exclusivement basée sur les archives, les documents et les témoignages d'époque. Fruit de plusieurs années de travail, cet ouvrage apporte une vision moderne et la plus juste possible des troupes françaises de 1940, qui seront parmi les premières à s'opposer à l'Allemagne de Hitler.

05/2021

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Histoire de France

Vingt ans en 1940. Chroniques de guerre d'un français libre 18 juin 1940-8 mai 1945

Quand les derniers témoins, à leur tour, disparaîtront, qui se souviendra de la bataille de Kub-Kub, qui parlera des Canaques de Bir Hakeim, des Sarahs et des Cambodgiens de Libye, des infirmiers de Pondichéry, des goumiers et des tirailleurs marocains du Garigliano, des Mossis, des Bambaras, des Camerounais aux pieds gelés dans les Vosges ? Des milliers d'hommes de notre empire colonial sont morts pour notre liberté. Dans soixante ans, qui se souviendra de cette énorme dette de la France ? A toi, Dioff, qui nous as tant fait rire et qui dors dans la vallée du Liri ; A toi, Leroy, qui assurais que la vie avait un sens au-delà des morts inutiles, et qui savais le dire aux copains, si simplement ; A toi, mon vieux Bolbaye, fidèle parmi les plus fidèles, brave type à tous les sens du terme, à mesure que je relis ces pages, je dédie ces histoires qui sont depuis longtemps les vôtres...

11/2012

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Histoire de France

Les Panzers attaquent. Mai-juin 1940

10 mai 1940, le plan Manstein lance des divisions de Panzers à travers les Ardennes. En quelques semaines l'armée française, encore auréolée de sa victoire de 1918, est disloquée, battue de manière éclatante, une défaite tellement nette, qu'elle a marqué les esprits, causant un traumatisme profond dans la mémoire historique de la France. On a alors propagé l'idée que la force blindée allemande était nettement supérieure à celle des Alliés français et britannique. Ce qui est faux. La Wehrmacht alignait moins de chars de combat que ces derniers et une minorité de chars moyens et lourds. La première partie de cet ouvrage présente les matériels, les chefs et les unités. C'est une pensée totalement novatrice du grand état-major allemand, des moyens modernes, liaisons radio systématiques, utilisation des unités comme forces de rupture et de pénétration, liaisons sol -, air qui ont permis cette "guerre éclaire", décisive. Toutes ces tactiques ont permis à une armée essentiellement hippomobile et disposant d'un parc de blindés limité de vaincre aussi rapidement. Ces tactiques seront copiées, principalement par les Américains, qui les utiliseront avec des moyens bien plus considérables. La victoire allemande de 1940 est l'inspiratrice de la victoire américaine de 1945.

06/2012

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Histoire de France

Les écoutes radio dans la Résistance française. 1940-1945

L'importance stratégique des écoutes radio dans le renseignement militaire est une donnée bien connue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, au travers d'entreprises médiatiques comme la " Source K " ou le décryptement d'Enigma. Les principaux acteurs de cette lutte sont pourtant restés dans l'ombre de la recherche. En retraçant leur parcours, cet ouvrage révèle des hommes conscients de leur position tactique, qui ont choisi dès l'éclatement du conflit la voie de la résistance. Gabriel Romon, Paul Labat, Marien Leschi, Edmond Combaux et André Mesnier, les cinq officiers transmetteurs qui incarnent ce combat, ont partagé le même engagement individuel au sein d'organisations distinctes. Camouflés sous l'Occupation dans l'administration des PTT, ils ont rapidement intégré les réseaux de la résistance intérieure avec pour objectif constant la collecte d'informations au profit des états-majors alliés. Leur activité pionnière a connu une postérité durable. Au sein de la nouvelle arme des transmissions émancipée du génie, ils ont été les précurseurs des " grandes oreilles " de l'actuelle DGSE et ont participé à la création du Centre national d'études des télécommunications (CNET), véritable creuset des technologies de France Télécom. Professeur émérite de l'université de technologie de Compiègne, François Romon est docteur en histoire moderne et contemporaine. Il a eu accès au cours de ses recherches à de très riches archives privées de résistants transmetteurs, dont celles de sa propre famille.

01/2017

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Militaire

La bataille de Dunkerque. 26 mai-4 juin 1940, comment l'armée française a sauvé l'Angleterre

Mai 1940. Les alliés sont pris en étau au nord de la ligne Boulogne-Sedan et contraints de se replier vers Dunkerque où 400000 hommes s'entassent dans l'espoir de s'échapper par la mer. Convaincu de la défaite, le gouvernement britannique lance l'opération Dynamo : le rembarquement des troupes débute le 26 mai 1940. 350000 combattants alliés sont évacués sous le feu ennemi. Côté anglais, c'est un incroyable succès ; côté allemand, une occasion manquée de terrasser la Grande-Bretagne dès 1940. A partir d'archives et de témoignages, Dominique Lormier balaie les clichés et défend la thèse que c'est à la résistance acharnée de l'armée française que l'on doit l'évacuation de plus de 240000 soldats britanniques, permettant à l'Angleterre de poursuivre la guerre. Un hommage tardif, mais mérité, aux combattants français.

05/2021

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Thèmes photo

Les Français au travail 1945-1980. Archives photographiques de La Documentation française

Structure d'information inédite et institution visionnaire, La Documentation française voit le jour en 1945. Souhaitée par le général de Gaulle et imaginée par quelques Français libres, dont Jean-Louis Crémieux-Brilhac et Marcel Koch, cette entreprise de documentation à l'échelle nationale a, dès ses débuts, accueilli la photographie pour sa qualité d'objet-document et de témoignage. En plus d'un demi-siècle, ses équipes réunissent un prodigieux fonds iconographique qui retrace notamment les transformations de la France par le travail, passant d'un pays exsangue à rebâtir au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à un monde en expansion pendant les " Trente Glorieuses ". L'exposition propose de retracer cette " révolution invisible ", théorisée par Jean Fourastié, au travers d'une cinquantaine de photographies témoignant des évolutions du territoire et de la société française. Aménagement urbain, essor des infrastructures et des réseaux, transports mais aussi industrie et éducation, le bond technologique d'une France à la manoeuvre offre un visage porteur de modernité aux yeux des photographes. Entre instrument de propagande pour vanter l'effort d'une nation puissante et outil d'information sur ses axes de développement politiques et économiques, ces photographies, appréhendées dans leur double valeur artistique et documentaire, sont aussi l'occasion de découvrir des talents confirmés ou des regards en devenir, avec Marc Garanger, Jeanine Niepce, Jean Dieuzaide ou encore Willy Ronis derrière le viseur. Depuis 2005, l'ECPAD est dépositaire de la majeure partie du fonds photographique de La Documentation française, soit un peu plus de 76 000 phototypes répartis en quatre ensembles : le fonds Seconde Guerre mondiale, le fonds Afrique noire francophone, le fonds Images de France, le fonds Vues aériennes obliques.

10/2021

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Histoire de France

De la mobilisation à la victoire 1939-1946. Un singulier parcours sous l'uniforme durant le second conflit mondial

1939-1946 : jeune Français appelé au service militaire à la fin de l'été 1939, le père de l'auteur, Marcel Autant, participe à toutes les phases de la Seconde Guerre mondiale. Il combat à Stonne (au sud de Sedan) face aux blindés de Guderian en mai 1940, subit la défaite de juin, s'engage dans l'armée d'armistice jusqu'à sa dissolution fin 1942. Civil, déporté de force au STO (Service du Travail Obligatoire) en Allemagne, il s'évade pour retrouver sa France natale et rejoint alors la Résistance, près de Vichy. Le maquis, les combats de la Libération, l'engagement au sein de la 1re armée française, la campagne d'Alsace, la prise de Colmar, le franchissement du Rhin, la poursuite de l'offensive en terre ennemie, l'occupation de l'Allemagne sont autant d'épopées partagées par cet homme ordinaire. Surmontant d'incroyables épreuves, il côtoie la mort, approchant des personnages éminents comme de Lattre, Salan ou Béthouart.

05/2012

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3, Résistance et Occupation (1940-1944)

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche. « Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’Etat français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence ». La Provence, à propos du tome 2.

04/2011

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Sciences historiques

Ouvriers de Lorraine (1936-1946). Tome 2, Dans la résistance armée (juin 1941-août 1944)

La recherche de Jean-Claude Magrinelli porte sur les dix années qui changèrent la Lorraine. De 1936 à 1946 se sont succédé trois régimes, une IIIème République finissante, un Etat français collaborant avec l'occupant et une IVème République naissante. L'auteur a consulté, cinq années durant et par dérogation, l'ensemble des archives de cette période, quelles soient d'origine préfectorale, judiciaire, policière, française et allemande. Les fruits de son travail vous sont restitués à travers l'ouvrage : Ouvriers de Lorraine (1936-1946) Le second tome : Dans la résistance armée (juin 1941 — août 1944), est une analyse de la guerre dans laquelle s'engagent, de façon autonome ou conjuguée, les forces de répression allemandes et françaises pour exterminer la résistance ouvrière, notamment dans le département de Meurthe-et-Moselle dont les usines et mines alimentent l'effort de guerre allemand. Ce fut un échec.

04/2018

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Histoire de France

La 1re armée française. Vosges-Alsace, 1944-1945

Après avoir débarque en Provence en août 1944, la 1re armée française remonte la vallée du Rhône. Elle arrive devant les Vosges du 15 au 20 septembre 1944. La bataille y est rude contre la 19e armée allemande et contre les éléments, car le temps est très mauvais : pluie, puis neige et brouillard. L'aviation ne peut intervenir que très rarement. Pour s'emparer du sommet du Haut du Faing, le 6e régiment de tirailleurs marocains perd 100 hommes, mais pour le tenir sous l'artillerie allemande et les contre-attaques, il en perd 700 de plus. La phase active de la bataille s'achève fin octobre et la 1re armée attaque ensuite dans la trouée de Belfort et en haute Alsace pour atteindre le Rhin.

02/2019

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Histoire de la population

Les Français dans la guerre. Archives du quotidien ; 1940-1945

En ouvrant ce livre, on découvre d'emblée une foule anonyme que salue le maréchal Pétain, immédiatement reconnaissable. Qui sont ces gens ? Des Français emplis d'espoir alors qu'ils éprouvent chaque jour une guerre qui n'en finit pas. Pour cause de restrictions, on se déplace à vélo sinon à pied, et l'on observe le couvre-feu. Il n'y a plus de sucre, de beurre ni d'oeufs. Et si les affiches offrent l'image avenante d'une femme au foyer, mère d'une famille nombreuse, et que comble un mari heureux, la vie matérielle est difficile, entravée par les multiples interdits et la menace des répressions. Voici, en couleurs, ces cinq années de guerre grâce à des documents originaux et à des photographies inédites ou méconnues, qui restituent dans le moindre détail cette histoire, du traumatisme de la défaite à la victoire et au retour d'une vie normale.

10/2022

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Histoire de France

Mai-juin 1940. Défaite française, victoire allemagne, sous l'oeil des historiens étrangers

N°1 aux Etats-Unis, douze millions d'exemplaires vendus dans le monde, les Chasseurs de la Nuit sont de retour. La défaite a été maintes fois analysée, justifiée : mauvaise préparation de l'armée, stratégie purement défensive, réarmement insuffisant, état-major en retard d'une guerre, pacifisme débilitant, impact d'une "cinquième colonne", complot contre la République... Tout cela est vrai. Reste que la plupart des historiens ont tendance à analyser une suite d'événements à la lumière de leurs conséquences visibles. Dès lors, les histoires de la défaite n'ont-elles pas eu tendance à faire le procès de la France des années 1930 à partir du résultat de la confrontation franco-allemande ? L'avantage des historiens étrangers, invités ici, est de poser un regard distancié sur l'histoire française, renouvelant ainsi en partie l'étude de cette période, sur le plan de la stratégie et des opérations militaires comme sur celui de l'environnement de la défaite (rôle de l'Empire, sort des réfugiés, etc.). L'ambition du Centre d'études d'histoire de la Défense, en réunissant ces textes, est de porter à la connaissance du public français ces résultats de la recherche anglo-saxonne et allemande. Leurs conclusions surprendront plus d'un lecteur et mettront à mal bien des idées reçues...

04/2010

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Histoire de France

Dieppe 1942 Chenilles & galets. Le Calgary Tank Regiment

Un nouveau livre sur Dieppe diront certains, un livre différent diront d'autres. En effet, différent pour plusieurs raisons : il ne traite pas du raid en son ensemble, mais fait le focus sur un seul régiment ayant participé à cette opération militaire. le régiment blindé. Les photographies montrant les tanks canadiens ne manquent pas. et aucun livre, écrit en français. n'a Jusqu'alors été consacré à cette unité. Premier régiment blindé canadien à faire le coup de feu contre l'armée allemande sur le sol européen, premier engagement des chars Churchill... Beaucoup de premières fois en somme. Cette unité est l'objet de nombreuses légendes que nous allons tenter de mettre à bas ici : aucun char n'est entré en ville et la casse des chenilles ne peut être imputée aux galets dieppois. Si les chenilles ont cassé, c'est pour la plupart en raison de coups directs des canons allemands chargés de défendre Dieppe. Parmi les équipages des 28 chars et sept Scout Cars qui ont été débarqués à Dieppe, seuls trois hommes sont revenus en Angleterre. Les autres ont été soit tués, soit capturés. Ce récit s'intéresse également aux transports maritimes de blindés (TLC) et aux sapeurs chargés de détruire les obstacles qui se dressaient face aux blindés et de faciliter leur avance sur les galets.

03/2012

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Sciences historiques

Chars de combat français dans l'entre-deux-guerres

Le char de combat fut l'arme de la victoire contre l'Allemagne impériale en 1918 mais ses premières heures de gloire furent bien éphémères. La motorisation des armées attirait la jeunesse des années 1920 qui se passionnait alors pour la mécanique, mais elle intéressait peu le commandement militaire, l'infanterie restant pour les généraux "la reine des batailles"… Seuls quelques officiers visionnaires eurent l'intuition que cette arme nouvelle allait révolutionner les futurs combats. L'imagerie populaire de l'entre-deux-guerres montre bien cet engouement de l'appelé pour le service dans les tanks, objets de toutes les curiosités. L'auteur dépeint ici le temps révolu de la première arme blindée française qui disparut dans la tourmente de 1940.

05/2012

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Histoire militaire

L'artillerie antichar allemande durant la Seconde Guerre mondiale

Le 15 septembre 1916, les premiers chars d'assaut britanniques montent à l'assaut des lignes ennemies, la nouveauté de la menace contraint l'Armée allemande à concevoir, dans l'urgence, armes et munitions capables de s'y opposer. Au printemps 1918, commence la distribution du Tank-Gewehr, fusil antichar au calibre de 13 mm, tandis qu'à la veille de l'Armistice, sont mis en service les premiers canons antichars, 3,7cm Tankabwerkanone, mais sans avoir eu le temps d'achever la mise au point des munitions idoines. Dans l'entre-deux-guerres, l'emploi de l'arme blindée s'impose dans tous les états-majors ; en parallèle, l'arsenal antichar s'adapte aux améliorations apportées aux chars, qui, désormais, bénéficient, entre autres, de blindages de meilleure qualité, plus épais et mieux profilés. Le fusil antichar n'est alors plus qu'une arme d'appoint utilisée contre les véhicules faiblement blindés, tandis que l'emploi du canon tracté se généralise, mais son nécessaire usage en première ligne exige une arme discrète et aisément manoeuvrable par ses servants. Le 1er septembre 1939, le canon antichar de 3,7cm en service dans la Heer pèse moins de 450 kg et ses projectiles percent 30 mm de blindage à 500 mètres. Au printemps 1940, cette pièce affiche ses limites face aux chars de l'Armée française. S'enclenche, dès lors, une course, qui, chaque année, voit la mise en service d'un nouveau calibre, 5cm en 1941, 7,5cm en 1942, 8,8cm en 1943, avec, certes, un accroissement constant des performances, mais également une augmentation de poids incessante. En 1944, les dix tonnes du projet d'une pièce de 12,8cm remettent en cause la raison d'être du canon antichar tracté. Qui dit pièces tractées, implique l'existence d'un important parc de véhicules dédiés, surtout quand a été mis sur pied un corps spécialisé, celui des Panzerjäger, censé être motorisé. Or, avant même d'entrer en guerre, le parc automobile de l'Armée allemande est, déjà, largement hétéroclite. Ses premiers succès, à l'Ouest et à l'Est, lui offrent un heureux et large appoint, aussi bien en tracteurs de prise, qu'en pièces antichars capturées, tout en complexifiant d'autant la gestion des approvisionnements en munitions et rechanges.

03/2022