Recherche

L'Origine de la violence

Extraits

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'Origine de la violence

Lors d’un voyage scolaire en Allemagne, un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un détenu dont la ressemblance avec son propre père le stupéfie et ne cesse de l’obséder. Ce prisonnier, David Wagner, est en fait son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l’autre famille, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n’évoque l’existence… Au cours de sa quête, le jeune homme comprend qu’en remontant à l’origine de la violence, c’est sa propre violence qu’on finit par rencontrer…Ce roman a obtenu le prix Orange en 2009. Un roman haletant, au style clair, sec, dépouillé. Sans doute la grande révélation de l’année 2009. François Brunel, Le Journal du Dimanche.Un puissant hommage à la mémoire des morts. Alexandre Fillon, Lire.On reste abasourdi par ce torrent de violence souterraine qui peut couler sous les sourires et la bienséance. Un grand livre, vraiment. André Rollin, Le Canard enchaîné.

04/2010

ActuaLitté

Philosophie

Violences de la maladie, violence de la vie. 2e édition

Dans la maladie, le sujet fait l'expérience d'une violence démultipliée, l'assaillant de toutes parts. Violence faite au corps, par le mal et les traitements ; violence symbolique des discours, des regards et des jugements infligés au patient par la société et le milieu médical. Violence d'une marginalisation qui redouble la solitude d'un malade emprisonné dans sa souffrance. Pourtant, la philosophie est largement passée à côté de cette violence. Elle n'aborde en général cette épreuve existentielle que de biais. comme paradigme pour penser l'anormal. Ce détour est significatif d'un malaise, celui de la pensée face à une violence inhérente au vivant lui-même. Comment appréhender ce pouvoir destructeur de la vie ? En quoi nous oblige-t-il à repenser entièrement le soin ? Pour quel bénéfice ?

08/2015

ActuaLitté

Professions médico-sociales

Violences intrafamiliales. De la détection de la violence aux outils de protection

En collaboration avec le Comité national des violences intrafamiliales (CNVIF), le Centre de recherches juridiques de Paris (CRJP8) a organisé un colloque, en octobre 2021, intitulé "Violences intrafamiliales. De la détection de la violence aux outils de protection" . Cet évènement scientifique poursuivait plusieurs objectifs : mieux faire connaître l'impact des violences intrafamiliales sur la santé des femmes et des enfants ; sensibiliser le grand public, les professionnels de santé et socio-éducatifs, les professionnels du droit et les forces de l'ordre au repérage, à la prise en charge et à la protection des victimes, ainsi qu'à leur accompagnement et à leur orientation. Durant cette journée, professionnels de santé et experts ont partagé leurs savoirs et leurs expériences et proposé des pistes de réflexion afin d'améliorer la collaboration entre tous les acteurs impliqués dans cette prise en charge.

05/2022

ActuaLitté

Policiers

Violence à l'origine. Une enquête de Victor Lessard. Offre découverte

Responsable de la section des crimes majeurs en l'absence de son supérieur, le sergent-détective Victor Lessard se voit confier la mission d'enquêter sur la mort d'un haut gradé du SPVM dont on a retrouvé la tête dans un conteneur à déchets. Formé du jeune Loïc Blouin-Dubois, de l'inimitable Jacinthe Taillon et de Nadja Fernandez, avec qui Victor partage sa vie, le groupe d'enquête qu'il dirige doit faire vite, car l'assassin a laissé un message qui annonce de nouvelles victimes. Confronté à un tueur particulièrement retors, qui peint de lugubres graffitis sur le lieu de ses meurtres et évoque un curieux personnage surnommé le "père Noël", pressé d'obtenir des résultats rapides par sa hiérarchie sans pour autant recevoir l'appui nécessaire, Victor Lessard s'entête envers et contre tout à ­résoudre "l'affaire du Graffiteur", dédale inextricable d'une noirceur absolue qui ravivera les meurtrissures de son âme, ébranlera ses convictions les plus profondes et le mènera au bord du gouffre.

11/2019

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

La violence intime. Violences familiales, extra-familiales et éducatives

Si tous les aspects de la vie sociale sont touchés par ta violence, les violences - qu'elles soient éducatives, intra ou extra-familiales - appartenant au cercle le plus intime de l'individu sont particulièrement destructrices. A travers quatre récits de violences intra et extra-familiales de personnes de tous âges, et leur analyse, il s'agit de savoir si celles-ci sont traitées ou non en tant que sujets. Il s'agit aussi d'examiner les conditions de leur accueil et de leurs parcours institutionnels. L'ultime violence du terme "fait divers", qui les rend enfin visibles, interroge ta part d'humanité que nous leur concédons. L'ouvrage veut aussi sensibiliser à la question des VEO, les violences éducatives ordinaires. Comment en effet imaginer qu'une rivalité intergénérationnelle instaurée par des parents tout-puissants, que des paroles et des écrits pervers envers l'enfant, que te contrôle répressif de la sexualité adolescente puissent former des principes éducatifs ? Ce sont pourtant des réalités vécues, souvent rendues invisibles parce que restreintes au cercle familial. Dévoiler ces types de violence permet d'interroger leurs processus de légitimation et les facteurs qui les déterminent. Ce livre est une réflexion nécessaire et salvatrice pour délivrer la sphère intime d'abus qui laissent souvent des traumatismes à vie.

01/2020

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

A l'origine de la violence. D'Oedipe à Caïn, une erreur de Freud ?

Et si Freud s'était trompé? En faisant du meurtre du Père, dans son essai Totem et tabou, l'acte fondateur des civilisations, n'est-il pas passé à côté d'un fait majeur ? Pour Gérard Haddad, qui développe ici les intuitions de ses recherches précédentes, c'est bien la haine fratricide, le "complexe de Caïn" qui explique l'origine de la violence, plutôt que le seul complexe d'OEdipe. Frappé par la dimension fraternelle présente chez les auteurs des actes terroristes et les conflits entre les trois religions monothéistes, Gérard Haddad invite à replonger aux sources des mythes et des grands récits bibliques pour mieux questionner en profondeur la pensée psychanalytique. Avec au passage celte interpellation vigoureuse lancée à nos sociétés : ne sont-elles pas malades aujourd'hui d'avoir tant mis en avant le thème de la mort du Père néfaste pour l'éducation et la transmission d'un esprit de fraternité?

01/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

La violence de l'action

En 2009, le sergent Clinton Romesha et le reste de ses hommes de la section Rouge s'apprêtent à démanteler le poste de combat avancé de Keating, l'un des plus isolés et des plus inaccessibles jamais construits par l'armée américaine dans les provinces du Nouristan et de Kounar en vue d'empêcher le passage des talibans entre l'Afghanistan et le Pakistan. Il a fallu trois longues années à l'armée pour reconnaître que cet avant-poste, cible d'attaques incessantes, était bien trop isolé et dangereux à défendre. Mais le 3 octobre à l'aube, alors que Keating est sur le point de fermer définitivement, les talibans jettent toutes leurs forces dans un nouvel assaut dévastateur. Plus de trois cents insurgés équipés d'armes lourdes, de canons sans recul, de mortiers et de lance-roquettes s'apprêtent à anéantir les cinquante soldats américains, faiblement retranchés, chargés de défendre cet avant-poste insignifiant. Les combats vont durer plus de quatorze heures, sans que jamais les choses semblent près de s'arranger.

01/2017

ActuaLitté

Sociologie

Violences urbaines, violence sociale. Genèse des nouvelles classes dangereuses

Analyse d'une émeute urbaine survenue en juillet 2000 dans une ZUP de Montbéliard, ce livre cherche à rendre compte d'un paradoxe apparent : pourquoi cette émeute se produit-elle alors que les indicateurs économiques et sociaux semblent plus favorables que jamais ? Ils montrent qu'en réalité, ce sont les années passées de déstructuration des classes populaires, la rupture croissante entre les familles immigrées et le reste de la société, l'enfermement dans la ZUP qui "fabrique" les émeutiers. Une explication qui est aussi un avertissement : l'échec scolaire, le racisme et les discriminations, la précarité nourrissent un désespoir social et un ressentiment et constituent autant de "bombes à retardement".

06/2013

ActuaLitté

Philosophie

De l'esthétique de la violence

Aujourd'hui, au milieu des massacres, lorsque la guerre n'a plus rien d'un affrontement entre des armées, mais qu'elle cible des populations civiles désarmées, l'idéologie dominante ne parle que de violence, en refusant toute distinction entre massacre, barbarie et résistance. La violence n'est pas la brutalité ni l'horreur, mais le sujet de la nomination poétique ; le poétique étant le tissu privilégié de l'expérience de la violence en ce qu'elle opère la fusion de la sublimité de l'humain et de l'humilité intégrale de la soif de vivre. L'Esthétique de la violence est-elle une célébration de la violence ? Pour Geneviève Clancy, si le verbe s'intègre à l'action, on ne peut pas, pour autant, confondre écrire et agir ; Socrate ne célèbre pas la violence, il la pratique en affrontant la Cité. A propos de cette thèse, Gilles Deleuze a écrit : "C'est la recherche d'une violence qui ne se réduit pas à celle qu'on peut représenter ou figurer, non pas l'horreur mais le cri. Elle témoigne à travers ses qualités poétiques profondes d'un jeu de notions originales et riches qui apportent beaucoup à la réflexion esthétique." Pour Geneviève Clancy, philosophe et poète, la violence est amour et puissance de la vie, et la poésie [est] mystique de la vie.

02/2018

ActuaLitté

Littérature française

L'omerta sur la violence. Une autre forme de violence

Quelque part dans la savane, l'on découvre une ville en plein développement qui regorge d'une jeunesse dynamique et compétente mais enclin à l'oisiveté. "Avenir ", un quartier bouillant de la ville de Dar-taab connait une insécurité permanente mais aussi le "life " à vive allure. La violence y bat son plein au milieu d'une jeunesse en quête d'identité dans un monde départagé entre la tradition des pères et le modernisme. Tchindebé le leader des jeunes du quartier tente d'organiser les jeunes en association afin de créer des petits métiers mais l'impact de la rue ne fait que ralentir son élan, laissant place à la désolation. Il faut agir vite pour changer la situation mais un grand silence vient faire obstacle à la vérité.

06/2021

ActuaLitté

Philosophie

La violence et la non-violence

Un regard en coin qui fait naître un sourire narquois, un sourire narquois qui entraîne un mot méchant, un mot méchant qui crée une bousculade, une bousculade qui provoque une gifle, une gifle qui fait jaillir un couteau... Et la violence jaillit. Dans le cercle de la violence, on est comme dans un tourbillon, entraîné, incapable de faire un pas de côté, de s'en sortir seul. Un seul moyen pour ne pas être aspiré par le tourbillon de la violence : ne pas y entrer. "Les Goûters philo", ma collection pour aborder les grandes questions de la vie, dès 8 ans ! www. lesgoutersphilo. com : un site complet dédié aux enseignants pour parler philo en classe et à la maison.

09/2021

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

La Forclusion de l'origine

Forclusion, n. f. : Vocabulaire juridique. Déchéance d'un droit non exercé dans les délais prescrits. (Le Robert) Descendants de déracinés, les enfants de familles immigrées sont dépouillés de leur héritage historique en raison de souffrances présentes dans l'inconscient collectif, dues à la colonisation de leur pays d'origine. Ils vivent dans le présent, dans un pays qui a dénié l'héritage colonial et les traumatismes des suites de la décolonisation. Ces jeunes n'ont pas eu accès aux raisons et aux motivations profondes qui ont amené leurs parents à tout quitter. Les seules réponses à leur quête identitaire recèlent souvent des traumatismes. Cela explique la transmission d'un mal-être générationnel, reflet d'une société déchirée. Pour certains de ces enfants, dont les origines sont synonymes de souffrances, la forclusion est créée. Comment cette forclusion influence-t-elle la construction du moi, les identifications et l'identité mouvante de l'adolescence ? Pour Reinette Girard, la psychanalyse peut venir en aide aux victimes de la forclusion de l'origine.

04/2020

ActuaLitté

Autres médecines douces

L'origine de la maladie

Les maladies sont nos amies méconnues, elles sont toujours un message de notre éloignement au réel. Notre biologie est toujours juste, elle va toujours essayer de faire tendre vers notre vérité profonde. Notre corps a toujours raison, quand il s'exprime par une maladie, une conversation s'engage entre notre animal et nous. La maladie va toujours essayer de nous réaligner sur notre chemin de vie afin que nous puissions nous conserver et nous manifester. A nous d'être à son écoute pour percevoir son message.

11/2022

ActuaLitté

Littérature française

L'origine de la fuite

""Cette force dont tu parles, et que moi j'appelle 'magie', je sens qu'elle émane de la mémoire de l'océan... de l'origine... et cela n'a rien d'humain ni de culturel... La mémoire des étoiles, peut-être ?"Lui, sans ironie : "La marijuana te rend lyrique. . ". Elle, soulagée : "Et obsédée sexuelle. . ". Elle joint l'acte à la parole par une série de caresses ciblées qui prolifèrent, débordent, et déclenchent une riposte renversante d'Arthur... Le rocher est plat mais dur, ils se font mal au dos et aux genoux en se faisant du bien. Devant eux, un halo rouge nimbe l'horizon, des formes toujours sombres se précisent, éparpillées, ici une cheminée, là une énorme butte, en arrière-plan une colonne effilée ; bientôt le soleil colorera les pierres".

09/2000

ActuaLitté

Littérature étrangère

L'origine de la tristesse

L'odyssée d'un Ulysse de treize ans dans les bas-fonds d'une banlieue populaire de Buenos Aires : de cimetière en champ d'ordures, entre les terrains vagues et les rues inondées, Gabriel et ses compagnons entreprennent le voyage qui les mène vers le monde adulte. Premiers bouleversements amoureux, premières cuites et premières désillusions, c'est encore avec les yeux de l'enfance qu'ils affrontent les épreuves. Dans leur quartier en flammes - trop polluée, la rivière qui le traverse a pris feu - ils vivent intensément les derniers moments d'insouciance, avant d'être rattrapés par le danger, la peur et la mort. L'Origine de la tristesse telle que la raconte Pablo Ramos dans ce premier roman très autobiographique, c'est tout simplement la fin de l'enfance. Sans attendrissement ni nostalgie superflus, avec humour et passion, il signe un récit où triomphe la vitalité.

03/2008

ActuaLitté

Philosophie

L'origine. L'essence de l'origine - L'origine selon L'"Ethique" de Spinoza

L'ouvrage de Gabrielle Dufour-Kowalska, écrit Jeanne HERSCH dans sa Préface, s'arrache délibérément à son époque. Il refuse l'histoire et la psychologie. Il ignore, avec une sorte d'innocence violente, les trous de serrure par lesquels le moi guette autrui pour mieux se guetter lui-même. Il ne dénonce rien, sinon, par le seul contraste. la médiocrité de visées courantes. Il refuse de flotter sur la vague de l'histoire. Il se maintient immobile, comme si un seul problème avait à jamais élargi et fixé un regard insatiable. Quelle est l'essence de l'Origine ? Telle est en effet l'unique question qui inspire ce livre. Ecartant d'emblée toute considération historique sur le thème de l'Origine dans la philosophie, l'auteur y poursuit une recherche métaphysique pure en prenant pour point de départ la simple notion d'Origine. Signe ouvert sur un sens transcendant, ainsi apparaît dans la première partie du volume la structure formelle de ce terme énigmatique qui appelle un concept capable de l'achever. L'accomplissement conceptuel de l'Origine, G. DUFOUR-KOWALSKA le découvre dans l'Ethique de Spinoza, comme l'oeuvre propre de cette "métaphysique existentielle" , à laquelle est consacrée toute la seconde partie de l'ouvrage. L'interprétation qui en est ici donnée, souligne à ce propos le préfacier, est à la fois rigoureuse au niveau de l'enchaînement des thèmes et existentielle lorsqu'elle en saisit la convergence et la visée unique.

01/1973

ActuaLitté

Philosophie

La violence

Films d'action, jeux vidéo, faits divers criminels, harcèlement, catastrophes naturelles, conflits armés : la violence traverse nos sociétés de part en part. Cette évidente omniprésence ne doit pourtant pas masquer la complexité d'une notion délicate à définir, aux frontières ténues avec les idées de force, de puissance, d'autorité. Faut-il distinguer violence physique et violence morale? Toute atteinte corporelle relève-t-elle nécessairement de la violence? Peut-on mettre sur le même plan la violence exercée par un tyran sur ses sujets et celle de la révolution qui les en libérera, autrement dit existe-t-il une violence constructrice et juste? En scrutant tour à tour ses origines, ses manifestations diverses, sa légitimité, les penseurs qui se sont intéressés à la violence - philosophes antiques, théoriciens du droit naturel, anthropologues, sociologues - n'interrogent rien de moins que la bestialité et la cruauté radicale de l'homme, ainsi que les fondements de la vie en société.

06/2013

ActuaLitté

Santé, psychologie

La violence

C'est quoi, la violence ? Est-ce que les hommes ont toujours été violents ? Qui sont les héros de la non-violence ? Ca sert à quoi, la loi ? J'ai le droit de droit de frapper si on me frappe ? Comment on peut réagir quand on est moqué par les autres ? Comment faire pour ne pas être violent ? Pourquoi on me dit toujours de faire attention quand je vais sur Internet ? ... Un ouvrage pour tous les enfants, ceux qui sont violents ou ceux qui subissent de la violence, ceux qui en entendent parler et veulent comprendre ou savoir quoi faire.

09/2021

ActuaLitté

Violence

La violence

Le n°4 du BAV (Bulletin annuel de Villetaneuse) a pour thème la notion de violence, appréhendée de manière pluridisciplinaire (droit public, droit privé, histoire du droit, sociologie). La violence se mesure tout d'abord à l'aune de la puissance de l'Etat-Léviathan, titulaire du monopole de la coercition ; légalité et légitimité se rejoignent au nom de la préservation de l'ordre public. Reste que la violence mérite d'être lue avec un regard autre : de l'autre côté du miroir, surgit la figure de la victime, subissant une violence tantôt publique tantôt privée. Il faut alors que survienne la soeur jumelle de la violence, la justice ; elle appelle condamnation et réparation. A défaut, une société sans justice demeure - cf. Saint Augustin - une misérable réunion de brigands. Enfin réguler la violence - de l'Etat, dans l'Etat - implique de penser ce phénomène en sa dimension supranationale : aussi le droit international demeure-t-il - nonobstant ses carences juridictionnelles - un instrument juridique privilégié. Pour atteindre cet objectif, peut-être irénique : pacifier des sociétés gouvernées par l'hybris humain.

04/2021

ActuaLitté

Que-sais-je ?

La violence

Yves Michaud étudie la violence dans son histoire mais aussi sous ses visages contemporains : guerres, terrorisme, génocides, déportations, telle qu'elle est présentée par les médias et utilisée dans la communication politique. En examinant les explications anthropologiques, psychologiques, sociologiques et les philosophies qu'on en donne, il nous invite à comprendre la violence aujourd'hui et la place que tient cette notion dans nos représentations de la politique et de la vie en général.

05/2023

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Enfance et violence de guerre. Tome 2, La violence de guerre engendre-t-elle la violence de l'enfant ?

La violence et la délinquance de guerre sont difficilement compréhensibles dès lors qu'elles engagent des enfants. Pourtant, c'est une réalité endémique qui continue de sévir dans plusieurs parties du monde. Après avoir utilisé les enfants, ces mêmes sociétés, au sortir des conflits, leur tournent le dos. Ils ne sont plus considérés comme des enfants, tant leurs actes ont été abominables. Ils deviennent même une honte pour la communauté qui essaye tant que bien mal de cacher leurs méfaits. Elle les abandonne une seconde fois à leur sort, préférant axer la priorité sur la reconstruction morale et physique du pays. Ces enfants violents, délinquants ou soldats sont voués à une agonie morale certaine. Au sortir des conflits, s'ils ne sont pas en prison, ils sont dans les rues. Et la rue qui va les accueillir, va aussi les déformer, les marginaliser. Le second tome évoque donc le passage à l'acte de l'enfant qui a grandi et qui a été sevré dans la violence ; les mécanismes d'embrigadement, les profils types des enfants les plus voués à entrer dans cette spirale. Spirale infernale qui fait que ni la victime ni l'ancien bourreau ne pourront accéder à leur humanité retrouvée. Alors ces gamins de la guerre, devenus gamins des rues se réinventent leur histoire, leur vie et leur enfance volées.

07/2015

ActuaLitté

BD tout public

Tropique de la violence

Mayotte, cent-unième département fiançais. Mer et cocotiers de carte postale, mais taux de chômage et de criminalité record... Une nuit d'orage, une très jeune femme fuit les Comores sur un kwassa-kwava et confie son bébé à Marie, jeune infirmière en mal d'enfant. Elle l'abandonne, parce qu'elle est pauvre, parce que c'est une migrante... et parce qu'il a les yeux vairons, a "les yeux du djinn" qui portent malheur. Moïse grandit élevé par Marie. B est Noir, mais pense comme un Blanc. Et puis, Marie meurt. Moïse a 15 ans, le voilà seul. Tout son monde bascule alors, avec brutalité...

03/2019

ActuaLitté

Littérature française

Histoire de la violence

"J'ai rencontré Reda le soir de Noël 2012, alors que je rentrais chez moi après un repas avec des amis, vers quatre heures du matin. Il m'a abordé dans la rue et j'ai fini par lui proposer de monter dans mon studio. Ensuite, il m'a raconté l'histoire de son enfance et celle de l'arrivée de son père en France, son père qui avait fui l'Algérie. Vers six heures du matin, il a pris plusieurs de mes affaires, il a sorti un revolver et il a dit qu'il allait me tuer. Il m'a insulté, frappé, violé. Le lendemain les démarches médicales, policières et judiciaires ont commencé, qui, plus qu'elles ne réparent la violence, la prolongent et l'aggravent." Ce livre retrace l'histoire de cette nuit et des jours suivants. Construit comme un huis clos, il tient son originalité de la puissance de son sujet, et de sa construction formelle. En effet, plus tard, Edouard se confie à sa soeur, qui décrit à son tour les faits à son mari. Edouard l'entend par une porte entrouverte. Les deux récits s'entremêlent dans une spectaculaire opposition de langages, offrant des points de vue différents sur ce qui s'est passé cette nuit-là, sur ce qui peut permettre de comprendre les dynamiques de l'agression et du traumatisme. Ils évoquent l'enfance d'Edouard, mais aussi celle de Reda et de son père, les effets de l'émigration, du racisme, de la misère. Et posent des questions sur les mécanismes judiciaires auxquels les victimes sont confrontées ou encore sur le rôle de l'amitié. Ce livre propose une histoire de la violence, de ses origines, ses raisons et ses causes.

01/2016

ActuaLitté

Généralités médicales

Esthétique de la violence

La violence, par sa dimension esthétique, se présente comme une exigence de l'ordre du monde. Elle réside dans les fondements du sublime caché au cœur de l'humanisme postmoderne. La philosophie de l'être et celle de la personne, sous les feux de cette esthétique, invitent à mieux cerner l'antinomie de l'existence dont les termes sont la nécessité et la liberté. Dans sa primauté de sujet pensant, l'homme affronte les différentes manifestations du sublime, en construisant sa mémoire autour du visage de l'être.

07/1998

ActuaLitté

Littérature française (poches)

L'arbre de violence

Y-a-t-il une fatalité de la violence dans certaines destinées ? En est-on prisonnier comme on l'est de cette île, là-bas, où Boas a grandi ? Volant vers La Réunion après des années d'incarcération, il revoit l'arbre où l'attachait son père pour le frapper, aux applaudissements de son frère cadet. Il revoit aussi le bar où il travaillait, jusqu'au jour où il a tué le patron, qui prétendait poser les mains sur Héva, sa bien-aimée. Il repense aux lettres d'Héva, de plus en plus rares, tandis qu'il se désespérait entre les murs de Fresnes... Mais est-ce qu'une île, est-ce qu'une vie ne sont pas aussi des prisons ? Jean-François Samlong annonce peut-être un nouveau romanesque, flamboyant, large, social, déchiré, avec des bons, des méchants et des points sur les i.

11/1996

ActuaLitté

Sociologie

Emprises de la violence

Outre les formes proprement politiques, juridiques et militaires de violence ouverte - l'état d'exception et la guerre -, de façon insidieuse et captieuse, souvent perverse, de très grandes violences de tout autres types sont faites aux hommes de notre temps. Par des voies et moyens contournés, nous en sommes arrivés à considérer comme naturelles, allant de soi, toutes sortes de coercitions quotidiennes, chroniques, qui nous assaillent et nous séquestrent, sans que personne l'ait décidé, sans que personne l'ait voulu, même si elles sont une insulte au simple bon sens et à l'humanité même. Les regards croisés de philosophes, linguistes, sociologues, politologues… diagnostiquent ces émergences de violences dans les différents contours de nos sociétés : la déprise de la langue, les pertes de savoirs, la prégnance de l'image, l'urbanisation outrancière et le devenir des villes.

01/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

La fabrique de violence

Normalement, ceux qui recevaient des coups et des ordres auraient dû apprécier de voir quelqu'un se rebeller. Mais, ici, bien des choses ne se passaient pas de façon normale. C'était un monde à part, dans lequel il n'était pas facile de savoir ce qu'on voyait vraiment. Il avait ses propres lois, ses propres règles et sa propre morale. En tout cas, le mot de morale revenait souvent dans la bouche du vieux pasteur et du directeur, lors de leurs sermons du matin. Les élèves devaient être plus durs et plus disciplinés que les autres, être capables de tenir le coup dans tous les cas. Us devaient savoir aussi bien donner des ordres qu'en recevoir. C'était nécessaire car, à l'avenir, ils seraient à la tête de l'industrie et des forces armées du pays.

09/2010

ActuaLitté

Sociologie

Traité de la violence

Etat, arme, passion, douleur, torture, exécution, combat, chasse, massacre, destruction des choses : en quelque douze courts chapitres, Wolfgang Sofsky traite des formes diverses de la violence contemporaine. Pour ce faire, il recourt à l'un des procédés classiques de la philosophie politique, de Thomas Hobbes et Jean-Jacques Rousseau à John Rawls : la petite fiction qui dit, en un bref récit imaginaire, l'instauration originaire d'un ordre et de la violence nouvelle dont il est inéluctablement porteur. Car on trouve dans ce Traité la même interrogation – déplacée, élargie – qui anime la réflexion de Wolfgang Sofsky : pourquoi, comment la violence, sous les formes les plus variées, accompagne-t-elle le développement de la culture puisque force est de constater que celle-ci nourrit celle-là ? Ici, nulle thérapeutique lénifiante n'est proposée. Il y est simplement, uniquement, question d'une clinique : celle, sombre mais décapante, des violences de la culture aujourd'hui.

03/2015

ActuaLitté

Littérature française

Loin de la violence

Ana Belen vit avec Ricardo Alarcon, l'héritier de Tamahuaca, une belle hacienda cotonnière de la vallée du rio Chira, au nord du Pérou. A 42 ans, elle retrouve Eulalia, sa soeur de lait, qui avait disparu quand elles avaient 13 ans, et qui a depuis fondé une famille avec Juan Quispe, un ex-péon de Tamahuaca. Loin de la violence conte l'histoire de ces quatre personnages, des années cinquante à aujourd'hui, dans un pays où règnent l'injustice sociale et l'improvisation, et où les crises succèdent aux crises. Leurs amours, leurs joies, leurs drames, leurs luttes, le phénomène du Nino qui apporte souvent la désolation, la dictature militaire et sa réforme agraire ratée, mais aussi le mondial de football de 1970, une telenovela incroyable et une apparition de la Vierge à Nitape.

09/2017

ActuaLitté

Littérature francophone

Tropique de la violence

"Ne t'endors pas, ne te repose pas, ne ferme pas les yeux, ce n'est pas terminé. Ils te cherchent. Tu entends ce bruit, on dirait le roulement des barriques vides, on dirait le tonnerre en janvier mais tu te trompes si tu crois que c'est ça. Ecoute mon pays qui gronde, écoute la colère qui rampe et qui rappe jusqu'à nous. Tu entends cette musique, tu sens la braise contre ton visage balafré ? Ils viennent pour toi". Tropique de la violence est une plongée dans l'enfer d'une jeunesse livrée à elle-même sur l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien. Dans ce pays magnifique, sauvage et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et nous révéler la violence de leur quotidien.