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Journal. Tome 1, 1892-1907

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Critique littéraire

Journal. Tome 1, 1892-1907

Léon Bloy (1846-1917) est l'un des derniers grands imprécateurs. " C'est un esprit plein de feu et d'enthousiasme [...], polémiste de talent, fait pour toutes les luttes, tous les combats, toutes les mêlées. " C'est ainsi que le caractérise Barbey d'Aurevilly, le Connétable des Lettres, qui fut son ami et son mentor. Epris d'absolu et de vérité, extrême dans l'éloge comme dans l'éreintement, Bloy commence une difficile carrière de journaliste au Chat Noir, puis au Figaro, s'en prenant avec férocité à la médiocrité et à la veulerie de son temps. Propos d'un Entrepreneur de Démolitions, ce titre qu'il donne au premier recueil de ses articles, pourrait coiffer toute son œuvre, et en particulier son Journal. A partir de 1892, Bloy consigne dans d'innombrables cahiers ses réflexions sur les événements du jour, sur la vie qui passe, sur ses contemporains ; il marque ses haines, articule ses doutes, ses déchirements, ses accès de mysticisme. Ces matériaux, souvent informes, il les a récrits pour en tirer pas moins de huit volumes d'un Journal, publiés entre 1898 et 1920. Moins connu que ses romans, ses nouvelles ou ses essais, ce journal constitue sans doute l'œuvre majeure de Bloy. Devenu introuvable depuis trop longtemps, il est restitué ici dans toute sa splendeur. Robert Kopp Cette édition du Journal de Léon Bloy comporte deux tomes. Le premier réunit Le Mendiant Ingrat, Mon Journal, Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne et L'Invendable. Il est précédé d'une introduction générale et d'une chronologie. Le second contient - outre une préface - Le Vieux de la Montagne, Le Pèlerin de l'Absolu, Au seuil de l'Apocalypse et La Porte des Humbles. Un triple Index (des noms, des œuvres et des références bibliques) facilite la consultation de l'ensemble.

11/1999

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Pléiades

Théâtre. Tome 1

Le tome I contient : Introduction – Chronologie – Note sur la présente édition L’endormie – Fragment d’un drame – Tête d’or (première version 1889/1890) – La Ville (première version 1892) – La Jeune fille Violaine (première version 1892) – Tête d’or (deuxième version 1894) – Agamemnon d’Eschyle – L’Échange (première version 1893-94) – Le Repos du septième jour – La Ville (deuxième version 1898) – La Jeune fille Violaine (deuxième version 1899-1900) – Partage de midi (première version 1905) – L’Otage – L’Annonce faire à Marie – Protée – Les Choéphores d’Eschyle Autour du théâtre de Paul Claudel, textes et documents Notices, notes et variantes

05/2011

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Critique littéraire

Correspondance croisée 1890-1917. Tome II, 1899-1905

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du 19e siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

03/2015

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Critique littéraire

Journal. Tome 2, 1907-1917

Léon Bloy (1846-1917) ressemble à un prophète de l'Ancien Testament dénonçant les vices de la société qui l'entoure. Il ne cesse de lancer ses anathèmes contre la veulerie de ses contemporains, de fustiger leur matérialisme, leur incapacité de s'élever au-dessus des mesquineries quotidiennes et de concevoir un quelconque idéal. Pèlerin d'un absolu situé hors du temps, menant une vie non pas de moine (bien au contraire) mais de marginal bourru, Bloy a fini par devenir un étranger dans son propre pays, moqué, honni. Ses romans (La Femme Pauvre, Le Désespéré) et ses nouvelles (Histoires désobligeantes) n'ont d'abord été appréciés que par de rares lecteurs avertis. Quant à son Journal, auquel il a consacré les vingt-cinq dernières années de sa vie, il est resté totalement méconnu. Il s'agit pourtant d'un des textes majeurs de cette littérature autobiographique qui mène des Confessions de Rousseau au journal de Gide. Avec une intransigeance et une violence qui n'ont pas leur pareil, Bloy retrace l'histoire de sa vie et de son œuvre, évoque ses rencontres, enregistre ses impressions de lecture, nous fait part de ses tentations, de ses colères, de ses doutes, de ses déchirements. Ce texte n'est pas seulement un document unique sur la Belle Epoque, mais aussi le cri d'un homme de douleur meurtri dans sa chair et dans son âme. ROBERT KOPP Cette édition du Journal de Léon Bloy comporte deux tomes. Le premier réunit Le Mendiant Ingrat, Mon Journal, Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne et L'Invendable. Il est précédé d'une introduction générale et d'une chronologie. Le second contient - outre une préface - Le Vieux de la Montagne, Le Pèlerin de l'Absolu, Au seuil de l'Apocalypse et La Porte des Humbles. Un triple Index (des noms, des œuvres et des références bibliques) facilite la consultation de l'ensemble. L'établissement du texte, l'annotation et les présentations ont été assurés par Pierre Glandes, professeur à l'université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste de la littérature française du Xixe siècle et dont les travaux sur Chateaubriand, Joseph de Maistre ou Barbey d'Aurevilly font autorité.

11/1999

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Critique littéraire

Correspondance croisée 1890-1917. Tome 1, 1890-1898

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du 19e siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

01/2015

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Essais biographiques

Journal. 1894-1909

Lorsque Paul Signac (1863-1935) commence son Journal, en 1894, il est installé à Saint-Tropez, petit village découvert après la mort de Georges Seurat, fondateur du néo-impressionnisme, dont il veut poursuivre l'héritage. Alors qu'il est à un "tournant" de sa carrière et que l'art qu'il défend est peu considéré, la France subit une vague d'attentats anarchistes. Lui-même proche de certains des accusés du "procès des Trente" , il est amené à parler presque autant de politique que de peinture. Il en sera ainsi tout au long de son Journal, au cours duquel se succèdent les crises que traverse une Ill ? République encore jeune, en particulier l'affaire Dreyfus, en toile de fond des combats intellectuels et picturaux de Signac. Héraut du néo-impressionnisme, l'artiste était aussi un théoricien d'art respecté et un homme engagé. Tenté par la carrière d'écrivain dans sa jeunesse, il ne mâche ni ses mots ni sa pensée. Même lorsqu'il réfléchit sur l'histoire de l'art et sur la peinture, ses propos demeurent accessibles au grand public, qui découvre au fil des pages un homme aussi sportif qu'intellectuel, maniant la barre de son bateau avec la même exigence que pour son pinceau et sa plume.

11/2021

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Critique littéraire

Journal 1894-1927

" Dans cent ans nos étonnements feront rire ", écrit en 1896 Marguerite de Saint-Marceaux dans le journal qu'elle tient assidûment de 1894 à 1927. Aurait-elle pu imaginer que ce texte serait un jour édité et que les lecteurs du XXIe siècle y découvriraient une personnalité singulière et un témoignage unique sur son époque ? Née en 1850, mariée successivement à un peintre et à un sculpteur, " Meg " tient un salon dont le fonctionnement en fait un modèle de celui de Madame Verdurin. Bonne pianiste et chanteuse amateur, elle reçoit compositeurs et interprètes, qu'elle détecte avec un flair étonnant, aussi bien que peintres, sculpteurs et écrivains, et entretient avec nombre d'entre eux des amitiés solides. C'est bien sûr ses réceptions (on y rencontre Fauré, Ravel, Alexandre Dumas fils, Colette, Boldini, Jacques-Emile Blanche, Isadora Duncan...) que relate son journal, mais aussi, et bien au-delà, l'ensemble de sa vie, en une chronique qui mêle les aspects privés et affectifs au tourbillon de ses activités : elle est de tous les vernissages, ne manque pas une première au concert ou à l'opéra, visite musées et monuments au cours de voyages à travers l'Europe. En accord avec son temps, elle adopte avec joie tous les aspects du modernisme : elle se promène à bicyclette et découvre les plaisirs de l'automobile, prend des photos, s'émerveille du cinéma, passe son baptême de l'air en 1913 après la guerre, elle juge cependant avec sévérité les transformations de la mode féminine, reflet de l'évolution des mœurs. La plupart des événements contemporains trouvent un écho dans son journal, l'incendie du Bazar de la Charité aussi bien que les inondations de 1910, et l'actualité politique (l'affaire Dreyfus, la guerre...) sur laquelle elle exprime des opinions tranchées. Témoin et acteur privilégié de la vie artistique, Marguerite de Saint-Marceaux, qui chante avec Debussy en 1894 et voit Antonin Artaud jouer Pirandello en 1923, fait participer ses lecteurs à l'effervescence de la création dont Paris est le foyer. Source pour l'histoire, ce journal, publié ici dans son intégralité, procure aussi un plaisir romanesque de lecture.

04/2007

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Critique littéraire

Cahiers (1894-1914). Tome 8, 1905-1907

Dans les années 1905-1907, les Cahiers restent fidèles à l'espace des grandes pages. Les recherches psychologiques se poursuivent, le rêve prend une place croissante. L'allure est la même. Pourtant bien des choses changent, amenant à reconsidérer la genèse des œuvres. De diverses façons, les Cahiers deviennent l'avant-texte, celui du moins du prosateur, du moraliste, de l'essayiste. Le travail de rédaction et de copie interne d'un cahier à l'autre, qui durera quelque temps, révèle la constitution d'une réserve où puiser un jour futur ; et de petits carnets de poche, tel celui de 1907 figurant dans ce volume, accueillent les notes de l'instant. La plupart des thèmes du discours critique valéryen sur la littérature, tel qu'il sera développé dans Variété à partir des années 1920, est déjà là. Le futur auteur de Tel Quel travaille la forme brève et dès 1907 a presque mis au point une bonne part des recueils qui feront sa gloire. Le régime d'écriture se déploie dans une dimension plus vaste inaugurant une circulation de textes entre différents chantiers ; le travail va s'ouvrir sur un projet nouveau lié aux Cahiers, la rédaction de feuilles volantes - mise au net sélective ou réécriture - isolant chaque fragment, dès lors capable de s'inscrire dans différents contextes selon un principe combinatoire ou thématique. Valéry classera Attention, Attente, Langage, Mémoire, Rêve, Sommeil, Conscience, Sensation... Le thème privilégié, de ces Cahiers est le " Moi " inscrit désormais au cœur du projet d'une représentation du fonctionnement humain. Valéry tâtonne entre Narcisse et Protée, entre l'hypothèse abstraite (Moi fonction, procédé, de négation...) posant assez nettement le futur concept de " Moi pur ", et " l'être central ", l'instance d'une présence sensible. L'opposition du Moi et de la personnalité s'y inscrit fermement. Si, dans le même temps, le projet " Léonard " semble se défaire, Note et digression, le grand texte de 1919, se prépare et avec lui l'itinéraire idéal de l'esprit et l'apparition du Moi invariant.

05/2001

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome IX, 1907-1909

S'il faut marquer une étape dans les Cahiers, c'est la période 1908-1910, où s'installe dans l'écriture valéryenne une modification montrant la complexité de la genèse du texte en fragments. Ce volume IX propose, avec le dernier des grands cahiers - registres, un carnet d'écrivain de 1909-1910 et des feuilles volantes de la même époque. Valéry reprend des thèmes déjà traités : le sentiment, le sommeil, l'éveil, la parole intérieure, le langage, l'attente. S'y affirme aussi une ouverture vers le monde artistique, moins sensible dans les cahiers précédents, où dominait la recherche abstraite. Mais surtout, la forte présence de l'Ego est ici perceptible. Souvent, le je n'est plus cette forme presque vide, un je qui est un on, un il, mais le Paul Valéry de 1908-1909, qui a vécu, il l'écrit à Gide, une dure crise intellectuelle. Des notules disant la jalousie, l'orgueil blessé, l'atteinte du " point sensible " prennent l'accent rare d'un journal intime, tel le journal d'Amiel. L'œuvre ennemie n'est pas nommée, même s'il s'agit sans doute d'un livre d'Ernest Mach. Désormais, le travail important, de choix, de réécriture, de synthèse, réside dans les feuilles volantes parallèles, qui ne sont pas de simples " copies ". Inscrit dans le devenir de la réflexion, il répond à un désir d'organisation thématique, sélectionnant dans les registres précédents des fragments touchant à ce qui s'appela un jour " My Psychology ". Les idées les plus propices à la mise au point d'une philosophie personnelle s'y formulent, constituant un ensemble dont la cohérence est plus évidente que dans la démarche chronologique des Cahiers. Le carnet inédit de 1910 éclaire un autre aspect de Valéry : son intérêt pour la Somme théologique de Thomas d 'Aquin, qui, au-delà du problème religieux, touche à une théorie de la connaissance héritée d'Aristote, réhabilitant l'expérience sensible. Ce moment de rencontres intellectuelles fortes, inscrit ici dans la variété de l'écriture, reconduira bientôt à la poésie.

10/2003

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Littérature française

Journal intime 1894-1895

Ce Journal couvre les années 1894-1895. Tinan vient d'avoir vingt ans, mais il fait déjà preuve d'une extraordinaire maîtrise de la langue française. Son journal note au jour le jour ses états d'âme, ses épanchements, ses rencontres littéraires ou sentimentales. Avec un rare talent de dilettante, il fait défiler devant nous toute une galerie de jeunes filles ou femmes assez dissemblables, exprimant chacune une pulsion de Tinan : Edith, l'amour sentimental ; Bessie, la pure sensualité charnelle ; Marie Sienkeiwicz, la simple attraction ; Blanche-Marcelle et Dora, la sexualité mêlée à la sentimentalité ; Phanette, le sexe et l'intellect ; Marguerite, le béguin de la femme mariée, plus quelques passantes aperçues de loin, comme une certaine Juliette d'Ermonville. De temps en temps, on voit l'écrivain s'éprendre d'un tendre intérêt pour de petites filles, qui incarnent à ses yeux une féminité chimérique, affranchie de toute sexualité. Tinan n'aura que trois années à vivre après la rédaction de cette partie du Journal. La seconde partie est inaccessible, si elle n'a pas été détruite ou perdue.

02/2016

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Science-fiction

Les chefs-d'oeuvre. La machine à explorer le temps ; L'île du docteur Moreau ; La guerre des mondes ; L'homme invisible ; Une histoire des temps à venir ; Les premiers hommes dans la Lune ; Miss Waters ; Au temps de la comète... Edition de luxe

Les plus célèbres romans de H.G. Wells pour la première fois réunis en un album relié Contient : La Machine à explorer le temps (1895) - L'Île du docteur Moreau (1896) - L'Homme invisible (1897) - Une histoire des temps à venir (1897) - La Guerre des mondes (1898) - Les Premiers Hommes dans la Lune (1901) - Miss Waters (1902) - Au temps de la comète (1906) - La Guerre dans les airs (1908). Depuis 2014, regroupées en un volume relié, paraissent les chefs-d'oeuvre d'auteurs de premier plan à prix accessible. Ces recueils, à offrir ou à s'offrir, ont leur place dans toutes les bibliothèques.

12/2018

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 7, 1904-1905

Durant les années 1904-1905, deux grands registres se remplissent. Parallèlement à la poursuite du travail sur l'attention. Valéry s'attache à la mémoire qui devient bientôt pour lui le problème central, recelant le secret du fonctionnement de l'esprit. Toujours ouverte sur les débats qui dominent l'univers culturel de l'époque, la recherche psychologique reste privilégiée. Mais ces cahiers s'ouvrent aux événements de la vie et du temps. Des remarques sur la politique, sur la littérature moderne. sur la peinture esquissent, par petites touches, le portrait de celui qui écrit. père attentif aussi, mais rêvant de la paix d'une cellule. Une grande page " Mémoire ", curieux aperçu biographique, donne une liste d'événements marquants depuis la jeunesse. La pratique littéraire fait retour et s'installe dans l'écriture brève. Presque achevé, le " Logbook de M. Teste " est écrit en 1905. Un projet " Léonard " voit le jour ; resté inabouti il hantera Note et digression. Ces cahiers seront par la suite souvent relus, de nombreux fragments recopiés sur feuilles volantes ou dans d'autres cahiers, et utilisés dans les œuvres publiées. Ces années mal connues qu'on disait du " Silence" sont celles où l'écriture et la pensée valéryennes s'affirment dans le confort des manuscrits.

04/1999

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Littérature française

Journal. Volume 4, 1896-1902

1896-1902 : tournant du siècle et tournant de la vie ! En 1900, Pierre Loti a cinquante ans. Outre la mort de sa mère, seul véritable amour de son existence, la naissance de ses enfants "basques", sa mise à la retraite anticipée, puis sa réintégration dans la Marine, ce quatrième volume du journal relate de nouveaux grands voyages qui nourrissent l'oeuvre de l'écrivain : Inde, Perse, campagne militaire en Chine et en Corée, retrouvailles avec le Japon, visite aux temples d'Angkor. Le "caméléon" Loti change de peau et d'humeur en chaque lieu, à chaque instant. Le texte est plein de ces contrastes fascinants, entre les déplacements incessants du marin-voyageur autour du monde et les réflexions d'un homme trop sensible qui vieillit et redoute le temps qui passe, au Pays Basque comme à Rochefort : journal intime, journal extime, et toujours la même qualité du regard et de l'écriture...

02/2016

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Chanson française

Munkey diaries. Journal, 1957-1982

"J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. Devant la dévastation de mes enfants, j'ai déposé Munkey dans les bras de Serge dans le cercueil où il reposait, tel un pharaon. Mon singe pour le protéger dans l'après-vie. En relisant mes journaux, il me semble flagrant qu'on ne change pas. Ce que je suis à 12 ans, je le suis encore aujourd'hui. Les journaux sont forcément injustes, on montre ses cartes, il y a des versions de tout, mais là, il n'y a que la mienne. J'ai pris comme principe de ne rien arranger, et croyez-moi, j'aurais préféré avoir des réactions plus sages que celles que j'ai eues..." . On croyait tout connaître de Jane Birkin, tant elle fait partie de notre histoire depuis cinquante ans, jusqu'à ce livre qui nous fait vivre une époque flamboyante, du Swinging London au Saint-Germain-des-Prés des années 70, et donne à lire le quotidien d'une grande amoureuse, désopilante et fantasque, et d'une artiste exceptionnelle. Un journal à la fois intime et universel.

10/2018

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Sociologie

Eurêka. Souvenirs & journal (1894-1901)

La parution du journal inédit de la cousine la plus proche de Julie Manet (une coédition Cendres / musée Marmottan Monet) accompagne l'exposition Julie Manet au musée Marmottan Monet (19 oct. 2021-20 mars 2022). ? Celle qui allait épouser Paul Valéry raconte le quotidien d'une famille artiste, qui fréquente Mallarmé, Degas, les Manet, Berthe Morisot... , et les préoccupations quotidiennes d'une jeune fille de son temps. "La première fois que je l'ai vu (autrement qu'à travers son nom, je l'ai deviné, je le lui ai écrit l'autre semaine). C'était un jour de natures superbes mais de terrible tristesse : le jour de l'enterrement de Monsieur Mallarmé - nous sortions désolées de la petite église de Samoreau et j'ai rencontré des yeux plus désolés encore, les yeux de Valéry. L'air ou la forêt m'a apporté son nom. Je l'ai répété tout haut et Julie m'a répondu : "Oui, c'est lui. " ... Je sentais revivre pour nous un peu de Monsieur Mallarmé, en nous, nos mères. Et le rapport délicieux, par eux tous légué, s'établissait, transformation du temps, de leurs âmes en les nôtres. Durant ces heures aussi, je me suis éveillée, je me suis reconnue, et je me suis connue comme devant lui être. J'ai tant senti la force de la destinée". 256 p. - 170 x 240 - isbn cendres 978-2-86742-305-5 - ill. couleurs - broché - 36 euros

10/2021

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Littérature étrangère

Journal d'adolescence. 1897-1909

" Je m'efforcerai d'être un serviteur honnête, soucieux de rassembler la matière susceptible d'être utile, par la suite, à une main plus experte ", note la jeune Virginia Woolf, apprenti écrivain passionné déjà dévoué corps et âme à la genèse d'une œuvre qui comptera parmi les chefs d'œuvres du XXe siècle. Son Journal d'adolescence s'ouvre en 1897, alors qu'elle a quinze ans. L'écriture, d'emblée, s'y révèle salutaire pour la jeune fille au talent précoce. Refuge contre la douleur lorsqu'elle perd ses parents; garde-fou contre la folie qui rôde. Mais ce Journal est avant tout un cahier où Woolf s'applique à faire des phrases comme on fait des gammes, en se moquant d'elle-même. Et des autres, tant elle excelle à épingler d'un trait caustique visiteurs et auteurs lus. Car l'adolescente lit sans se rassasier: Aristote et Hawthorne, James et Hardy. Passant son esprit au tamis de la bibliothèque familiale, elle exerce son jugement critique et affine sa singularité propre. Puis, au fil des années, l'apprentissage livresque se double de séjours à l'étranger. Les cahiers deviennent alors journaux de voyage, en Grèce, en Turquie, en Espagne. Loin d'y céder à la tentation d'un exotisme de convention, l'écrivain en devenir s'interroge sur la manière d'embrasser le vivant sans le figer, se plaçant déjà à rebours des canons en vigueur, des mécanismes romanesques faciles. Au seuil de son entreprise littéraire, la grande Virginia Woolf touche déjà du doigt son génie à venir.

04/2008

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Critique littéraire

Correspondance croisée, 1890-1917. Tome 3 : 1906-1912

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

06/2015

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Littérature française

Correspondance. Tome 1, 1899-1909

Cette correspondance, la plus longue des correspondances de Larbaud, n'est pas un échange entre deux hommes de lettres. Marcel Ray est un inconnu en littérature, et si son nom est accolé à celui de Larbaud sur la couverture d'un livre, c'est grâce à sa qualité d'ami le plus ancien et le plus intime de l'écrivain. Mais justement, les liens du souvenir, de l'affection, du temps aussi (cette correspondance débute alors que Larbaud a dix-huit ans et se poursuit jusqu'à la fin de sa vie active), donnent à ce commerce épistolaire un caractère assez exceptionnel. On possède sur Larbaud peu de témoignages aussi suivis et aussi spontanés. Dans ces lettres, deux hommes fous de littérature, sensibles à tous les nouveaux courants de pensée, attentifs à tout ce qui s'écrit en France, mais aussi en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en Amérique du Sud parlent avec tellement de chaleur de ce qu'ils aiment et de ce qu'ils se font découvrir l'un à l'autre que le lecteur ne peut qu'être gagné par leur passion. Il y a aussi, à travers toutes ces années, leur vie qui court comme un roman.

04/1979

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Critique littéraire

Journal. Tome 1, textes autobiographiques (1892-1919)

Le véritable Journal de Roger Martin du Gard ne commence qu'en juillet 1919, et s'achève à la mort de sa femme, à l'automne 1949. On en trouvera le texte intégral dans les volumes II et III. Mais le romancier avait conservé et lié au sort de ce Journal, à côté de lettres intimes (à sa famille, à sa femme, à sa fille, à Marcel de Coppet), d'importants ensembles épistolaires, notamment sa correspondance croisée avec le poète Gustave Valmont (mort en 1914) et avec le musicien Pierre Margaritis (mort en 1918), de même qu'il n'avait pas détruit les petits carnets qui constituent son "Journal de guerre". Tout cela, joint à un chapitre de ses souvenirs d'enfance, relatif à sa découverte de la sexualité et auquel il attachait beaucoup d'importance, forme la matière, presque totalement inédite, de ce volume. C'est dire quel portrait fouillé, complexe, vivant dans ses emportements, ses sourires et ses attendrissements, ses contradictions et ses progressives certitudes se dessine ici, au fil d'une éducation de la sensibilité et de la raison. C'est dire aussi quel bilan historique d'une implacable netteté impose l'itinéraire de Martin du Gard, un itinéraire original si on le compare à celui de ses contemporains, Gide, Copeau, Schlumberger, Mauriac, Duhamel : toutes les valeurs, psychologiques, morales, sociales, politiques, idéologiques et esthétiques, d'une époque qui s'écroule en plein désarroi sont mesurées par lui à l'aune de l'authenticité, de la liberté et du bonheur. Voilà pourquoi s'amorce ici l'image forte d'un réfractaire, dont l'écriture est très tôt perçue comme l'arme de la révolte : pendant soixante-dix ans, l'écrivain Martin du Gard ne cessera de lutter contre l'absurde, refusant non de prendre parti, mais d'en prendre son parti. Comment, après cela, s'étonner que Camus l'ait si bien compris ?

10/1992

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Critique littéraire

Lettres du Congo (1892-1893). Tome 1, 27 avril - 12 octobre 1892

En 1892, Jacques de Crussol, duc d'Uzès, jeune aristocrate fortuné, entreprend avec l'aide financière de sa mère une mission au centre de l'Afrique, du Congo vers l'Oubangui. Quelles étaient ses motivations ? S'associer à la croisade antiesclavagiste du Cardinal Lavigerie ? S'illustrer glorieusement ? Participer à l'effort d'exploration ? Très vite, le projet audacieux du duc d'Uzès se heurte à la difficulté du réel, dans un milieu inhospitalier. Les Lettres du Congo rendent compte librement "au courant de la plume" d'un vécu authentique, qui va peu à peu s'assombrir jusqu'au dénouement, marqué du double sceau de la mort mais aussi incontestablement du courage.

04/2020

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Impressionnisme

Henri Rivière. Paysages marins. 22 planches détachables en couleur

Une sélection de gravures sur bois et de lithographies de l'artiste français Henri Rivière (1864-1951) magnifiant sa vision poétique et japonisante des paysages marins saisis dans leur variété et leur féerie quotidienne. Henri Rivière (1864-1951) fut un acteur majeur du renouveau de l'estampe en couleur dans les années 1890. Sous l'influence conjuguée de la Bretagne, où il séjournait régulièrement, et des estampes japonaises qu'il collectionnait, le peintre-graveur a saisi les images éphémères du " monde flottant ", à l'instar d'Hiroshige et d'Hokusai. La mer est au coeur de son inspiration : les paysages marins des côtes bretonnes émaillent les séries gravées sur bois La Mer, études de vagues (1890-1892) et Paysages bretons (1890-1894) mais aussi les suites lithographiées en couleurs Aspects de la nature (1897-1908) et Le Beau pays de Bretagne (1898-1917), dont ce livre-poster réunit les meilleures planches

04/2022

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Critique littéraire

Lettres du Congo (1892-1893). Tome 2, 12 octobre 1892 - 14 juin 1893

En 1892, Jacques de Crussol, duc d'Uzès, jeune aristocrate fortuné, entreprend avec l'aide financière de sa mère une mission au centre de l'Afrique, du Congo vers l'Oubangui. Quelles étaient ses motivations ? S'associer à la croisade antiesclavagiste du Cardinal Lavigerie ? S'illustrer glorieusement ? Participer à l'effort d'exploration ? Très vite, le projet audacieux du duc d'Uzès se heurte. à la difficulté du réel, dans un milieu inhospitalier. Les Lettres du Congo rendent compte librement "au courant de la plume" d'un vécu authentique, qui va peu à peu s'assombrir jusqu'au dénouement, marqué du double sceau de la mort mais aussi incontestablement du courage. "Le fleuve semblait ne venir de nulle part, n'aller nulle part. Il coulait dans le vide. Parfois de ce vide, sortaient des pirogues et des hommes...".

04/2020

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Littérature française

Journal de Jules Renard de 1894-1904

Le "Journal de Jules Renard de 1894-1904" est un témoignage précieux de la vie et des pensées de l'écrivain français Jules Renard au tournant du siècle. Renard est célèbre pour son style d'écriture incisif et observateur, et son journal intime offre un regard profondément personnel sur ses expériences, ses réflexions et ses émotions pendant cette période. Ce journal couvre une décennie riche en événements pour Renard, au cours de laquelle il a continué à travailler sur ses oeuvres littéraires tout en naviguant dans les défis de sa vie personnelle et professionnelle. Les lecteurs peuvent s'attendre à trouver des réflexions sur la création littéraire, des commentaires sur la scène culturelle de l'époque, ainsi que des observations sur la politique, la société et la vie quotidienne en France à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Grâce à sa nature intime et authentique, le "Journal de Jules Renard" permet aux lecteurs de mieux comprendre l'écrivain en tant que personne, ainsi que les influences qui ont façonné son travail littéraire. C'est un document précieux pour les étudiants de la littérature, les chercheurs et tous ceux qui s'intéressent à la vie intellectuelle et culturelle de cette période.

04/2024

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Critique littéraire

Journal de Meryem (1894). Suivi des Lettres inédites à Zohra bent Brahim (1897-1899)

Ce recueil est une contribution à la biographie de Pierre Louÿs (1870-1925), le poète-conteur des Chansons de Bilitis et l'auteur de plusieurs romans souvent sulfureux, La Femme et le Pantin étant son plus célèbre. Jean-Paul Goujon présente ici un journal de voyage et un échange épistolaire. Le Journal de Meryem, tout d'abord, en grande partie rédigé par l'ami André-Ferdinand Herold (écrivain de son état, petit-fils du compositeur Louis-Ferdinand Herold), rend compte d'un séjour de Louÿs en Algérie durant l'été 1894. Séjour purement anecdotique dans la vie de Louÿs, s'il n'y avait connu la jeune Meryem bent Ali, qui a son rôle dans Les Chansons de Bilitis composées la même année : "Meryem, note J.-P. Goujon, même si elle n'inspira pas vraiment Bilitis, lui donna quelques-uns de ses traits et conféra à ce personnage imaginaire tout le charme de sa présence". Seconde "pièce du dossier", quelques lettres adressées à une certaine Zohra bent Brahim, jeune et très sensuelle algérienne rencontrée par Louÿs en 1897, lors d'un autre voyage à Alger. Ce document singulier montre l'écrivain "englué" dans ses nombreuses relations féminines, tiraillé entre l'aspiration vers le mariage au sein de son univers très aristocratique, et la vie libre, purement sensuelle avec des jeunes filles de hasard, pouvant bien être illettrées, comme cette pauvre Zohra qui subit, il faut l'avouer, un Pierre Louÿs assez manipulateur et cynique, d'une tendresse, finalement, plutôt pathétique.

05/2000

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 6, Les temps de l'affaire Dreyfus (1897-1899) Volume 1, Novembre 1897-Septembre 1898

Les deux volumes consacrés aux Temps de l'affaire Dreyfus sont d'une ampleur exceptionnelle. L'Affaire y occupe une place primordiale. Les responsables de l'édition ont voulu donner à lire tous les textes de Jaurès qui permettent de suivre jour après jour son évolution. Celle-ci culmine à l'été de 1898 avec Les Preuves. Ces articles célèbres sont reproduits ici pour la première fois à partir du journal, La Petite République, pour lequel ils ont été écrits, y compris les textes non repris dans l'édition en volume. Mais si la moitié des chapitres du volume 6 est consacrée à l'affaire Dreyfus, celle-ci est également liée aux réflexions et aux combats de Jaurès pour la République et le socialisme et à sa découverte des responsabilités de la France dans la crise algérienne. L'important article de la revue Cosmopolis est ici repris ainsi que de nombreux articles et discours sur la crise des institutions, l'armée et la justice en premier lieu, les transformations de la société, des plus apparemment triviales comme la mévente du porc, jusqu'aux analyses plus fondamentales sur l'émergence des intellectuels et leur place dans les conflits sociaux, éthiques et politiques. Jaurès est à la fois homme d'action et de réflexion, plongé dans la bataille électorale, préoccupé par la situation des ouvriers du Tarn, attentif à l'évolution de la situation internationale, à la répression qui frappe le mouvement ouvrier italien comme aux conflits d'Orient et à ceux liés à la guerre hispano-américaine. L'édition, la présentation et l'annotation de ces volumes sont dues à Eric Cahm, secrétaire de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus, et à Madeleine Rebérioux, présidente de la Société d'études jaurésiennes.

06/2001

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Littérature française

Nous étions trop heureux. Journal 1967-1970

Ce troisième volume du Journal intime et littéraire de Christian Dedet fait suite à un premier tome, Sacrée Jeunesse (1958-1962), puis au tome 2, L'Abondance et le rêve (1962-1966). Nous étions trop heureux (1967-1970) commence par la recherche du grand amour avec Paule dans une sublime Sicile d'hiver. De mai 68 au départ du général De Gaulle, on suit les événements, les idées, les instantanés d'un jeune médecin et d'un auteur en devenir. Ce journal intime, tenu, au départ, selon les principes stendhaliens de sincérité et de naturel, de chasse au bonheur, s'est enrichi de la variété des strates sociales traversées par Christian Dedet, de sa vocation de médecin thermaliste (à Châtel-Guyon six mois de l'année), de ses amitiés littéraires (Delteil, Montherlant, Jouhandeau, Vialatte), de ses activités journalistiques (Combat, Arts, Le Figaro littéraire, Le Quotidien de Paris, Esprit...), de ses passions de lecteur, mais aussi du spectacle du monde. En cela, ces pages montrent comment on se construit peu à peu. Comment, après des débuts prometteurs, un jeune écrivain doit mûrir en dominant ses incertitudes, hésitations, enthousiasme ou accablement. La mémoire d'un voyageur du temps où peut-être des lecteurs futurs retrouveront leurs émerveillements et leurs doutes.

11/2021

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Généralités

Journal, 1804-1862. Tome 1. 1804-1823

Journal du maréchal de Castellane, 1804-1862. T. 1, 1804-1823 / [publié par la comtesse de Beaulaincourt Marles, née Castellane, et P. Le Brethon] Date de l'édition originale : 1895-1897 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Critique littéraire

CORRESPONDANCE 1895-1950. Tome 2, 1907-1950

Voici, jusqu'ici entièrement inédite, une des correspondances les plus importantes d'André Gide, tant par le nombre des lettres échangées (près de 600, sur plus d'un demi-siècle) que par la diversité des intérêts qui lièrent l'auteur des Nourritures terrestres, dès 1895, avec André Ruyters, écrivain belge précoce (il a alors dix-neuf ans) et original, qui sera avec lui l'un des six "pères fondateurs" de La Nouvelle Revue Française (dont il fut le gérant jusqu'à la guerre de 1914). Cette correspondance fera sortir de l'ombre où elle était restée la figure, singulière et attachante, d'un des plus proches amis de Gide, dont tous les lecteurs de celui-ci connaissaient le nom, mais en ignorant tout (il est à peine mentionné dans les biographies de l'écrivain) de celui qui fut le dédicataire d'Isabelle. On verra vivre ici une amitié, d'abord tendre et passionnée, puis orageuse et subissant de violentes ruptures, mais perdurant jusqu'à la mort de Gide. Outre son intérêt documentaire et biographique, cet ensemble de lettres, où chacun lit, explique et commente les œuvres de l'autre, est surtout précieux d'un point de vue purement littéraire : sur les Nourritures de Gide, sur Le Mauvais-Riche de Ruyters, sur l'art de la traduction (à propos du Typhon de Conrad traduit par Gide), sur de multiples questions de grammaire et de morale... On découvrira ici nombre de lettres passionnantes, dont la lecture est indispensable pour la connaissance de Gide et de l'histoire littéraire de son temps. L'édition de cette correspondance est due à la collaboration de Claude Martin, auteur de nombreux ouvrages sur Gide (en particulier sur sa correspondance), et d'un des meilleurs connaisseurs de la littérature belge de l'époque, Victor Martin-Schmets, éditeur des Œuvres complètes d'André Ruyters ; Pierre Masson, auteur d'une étude publiée naguère aux PUL (André Gide, voyage et écriture, 1983) s'est joint à eux pour la présentation de ce monument épistolaire.

10/1996

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Histoire internationale

1937-1947 : la guerre-monde. Tome 1

Une cinquantaine d'historiens, philosophes et spécialistes des sciences politiques, de génération et nationalité variées restituent la "guerre-monde" avec une triple ambition : montrer que la guerre s'est étendue au monde entier, notamment à l'Afrique et à l'Asie ; que ce processus de mondialisation a modifié les catégories et les représentations de l'espace et du temps ; qu'elle fut enfin, on le découvre toujours plus, un monde en soi : les évidences du temps de paix n'avaient plus cours ; les mots changeaient de sens, contaminés par les propagandes ; la division sexuée du travail fut bouleversée ; des technologies civiles ou des produits chimiques furent suscités par les industries de la mort donnée ; des dominations coloniales furent ébranlées à jamais ; sans oublier les expériences ordinaires ou esthétiques : vivre la nuit, écouter de la musique pour ne pas entendre les bombes ni les paroles de l'occupant, raviver des vieux chants qui de ce seul fait devenaient patriotiques, pour ne rien dire de la récitation d'un poème appris à l'école et qui devenait, dans un baraquement, la sublime prière de ceux qui accompagnaient les mourants. Oui, la guerre fut un monde, préparée bien avant les événements européens de l'invasion nazie de la Pologne le 1er septembre 1939, enclenchée dès 1931 en Mandchourie, en 1935 en Ethiopie, et surtout, plus massivement, en Chine à partir de 1937. La sortie de guerre se prolonge au-delà de son terme officiel, le 2 septembre 1945, jusqu'aux traités de paix de février 1947 conclus avec quelques-uns seulement des vaincus - car alors s'impose l'évidence de la guerre froide entre les deux nouveaux géants, les Etats-Unis et l'URSS.

04/2015

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Généralités

Journal, 1804-1862. Tome 5. 1853-1862

Journal du maréchal de Castellane, 1804-1862. T. 5, 1853-1862 / [publié par la comtesse de Beaulaincourt Marles, née Castellane, et P. Le Brethon] Date de l'édition originale : 1895-1897 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021