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Journal d'Al Sola. Mémoires d’un écrivain

Extraits

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Critique littéraire

Journal d'Al Sola. Mémoires d’un écrivain

A l'occasion du cinquantenaire de la disparition du grand écrivain provençal Jean Proal, les éditions Atlande publient trois ouvrages dont cet inédit Journal d'Al Sola. Rédigés en 1962 au sanatorium d'Al Sola, dans le Roussillon, ces carnets sont, au soir de la vie de l'auteur, une forme de bilan de son parcours, tant personnel que littéraire et intellectuel. Ils mêlent anecdotes parisiennes, souvenirs provençaux et chroniques de la vie locale, à Al Sola. On y croise médecins, patients, paysans, montagnards, écrivains et intellectuels (notamment Giono, Jouvet et Céline) mais aussi textes de Proust, musique de Beethoven ou l'atmosphère des années de guerre aux Deux-Magots. Un témoignage inédit sur des années centrales dans l'histoire intellectuelle de la France.

05/2019

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Poches Littérature internation

Journal d'un écrivain

" J'ai lu attentivement les vingt-six volumes du Journal de Virginia Woolf et j'en ai extrait, pour ce volume, tout ce qui relève de son travail d'écrivain. J'y ai incorporé en outre trois autres genres d'extraits d'abord les passages dans lesquels elle se sert très nettement de son Journal comme d'un instrument lui permettant d'exercer ou de mettre à l'épreuve l'art d'écrire ; ensuite des passages qui, sans avoir trait directement ou indirectement à son travail, m'ont paru s'imposer dans ce choix parce qu'ils donnent au lecteur une idée de l'impression immédiate qu'exerçaient sur son esprit telles scènes ou telles personnes ; enfin un certain nombre de passages dans lesquels elle commente les livres qu'elle est en train d'écrire. " Leonard Woolf.

05/2003

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Pléiades

Journal d'un écrivain

La traduction de Gustave Aucouturier est la première traduction française intégrale du Journal d'un écrivain munie de l'abondante annotation nécessaire pour éclairer des textes presque toujours rattachés aux faits d'une époque donnée de la vie russe et de la vie internationale.

01/1972

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Littérature française

Journal d'un écrivain

Dans l'expression ''métier d'écrivain'', le métier s'apparente davantage à la machine à tisser qu'au job. Philippe de Miomandre nous en dévoile ici sa trame et ses chaînes. Un oncle - Francis de Miomandre, prix Goncourt -, un ami devenu psychanalyste jungien, un premier auteur, Jean Cocteau, dont il a écrit la biographie intime, un second auteur, Marcel Jouhandeau, qui fut son mentor... Voici pour la trame. La chaîne de la vie file à grande vitesse, des rencontres, des amis, des auteurs, de Venise... Les îles... Ne vous attendez pas à trouver ici un Diary, Philippe de Miomandre est trop dandy pour assommer le lecteur avec le déroulement des impressions fugaces du quotidien. Il nous offre ici, a contrario, un magazine de sa vie, de sa mémoire, de ses vérités nées au plus profond de son inconscient, une sorte de devoir de mémoire subtil qui offre au lecteur de nombreuses pistes. Il répond à la question : Comment écrire ? ce qui n'est pas une mince affaire...

05/2017

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Littérature française (poches)

Journal d'un écrivain en pyjama

"Le pyjama est un étrange habit de travail." C'est sur son métier que Dany Laferrière a choisi d'écrire dans Journal d'un écrivain en pyjama. Après trente ans de publications, il livre cent quatre-vingt-deux chroniques, comme il les appelle, où se mêlent réflexions, anecdotes, pensées. Avec la désinvolture qui caractérise son style, l'écrivain propose des conseils "Comment débuter une histoire", "La description d'un paysage", "La mémoire de l'enfance", tout en partageant avec le lecteur son expérience et son goût pour la littérature. Une manière aussi de communiquer sa reconnaissance à ceux qui l'ont accompagné dans son parcours d'écriture : Homère, Borges, García Márquez, Capote... Et puis tous les anonymes. Dany Laferrière nous offre le portrait de l'écrivain encore inconnu. Avant l'heure. Avant l'oeuvre. En pyjama. "Un petit manuel plein d'humour pour écrivains en herbe." Aliocha Wald Lasowski, Le Magazine littéraire.

01/2015

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Littérature française

Journal onirique d'un écrivain vain

" Ce livre est truffé de lieux communs, soit ! Lieus jaunes ; lieus noirs ; d'idées toutes faites, de truismes ; c'est une affaire entendue ! Mais ce livre est interactif : vous pouvez l'annoter, en déchirer des pages, le découper, le colorier – ‘‘Si, du côté de je ne sais plus où ; un peu plus haut ; cherchez !'' – rajouter ou retrancher des passages et lui faire tout ce qu'il vous plaira, le rendre ludique en somme, ou lubrique – il est dressé pour ça – le détruire et le racheter pour tout recommencer, ou même, pourquoi pas, l'offrir (...). " Edouard-Emile Alyac scelle d'emblée un pacte avec son lecteur, par lequel plutôt que de faire voeu de sincérité, il annonce clairement son intention de laisser aller sa logorrhée où bon lui semble. En érudit plein d'humour, il invente des néologismes, s'amuse de l'hermétisme de certaines tournures langagières, égrène les références et jeux de mots. Dans cet ouvrage volontairement alambiqué, l'auteur traite à la fois de questions sociétales et de théologie, sans pour autant se prendre au sérieux et tout en raillant sa propre prétention à écrire.

02/2018

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Histoire de France

Mémoires des combats d'un écrivain-historien

Louis Oury est l'auteur d'oeuvres représentatives de la fin du XXe siècle. Son parcours atypique aussi bien en métallurgie qu'en littérature, est présenté dans Mémoire des combats d'un écrivain - historien qui comprend deux parties. Dans la première partie de cette oeuvre, l'auteur raconte son enfance dans le Haut - Anjou pendant la guerre, son parcours d'ouvrier à ingénieur lors de la reconstruction de la France, ses débuts en littérature avec Les prolos, et surtout l'immense succès de Rouget le braconnier, drame authentique qui inspira V. Hugo pour Les Misérables. Ayant vécu, enfant, les massives fusillades d'otages, dont à Châteaubriant celle de Guy Môquet et d'autres à Nantes et à Bordeaux, sa réussite en littérature l'a incité à des recherches sur ces drames, initiative agréée par les autorités allemandes qui publièrent ses travaux en 1990, dans un livre bilingue. A partir de là, le Chancelier de l'Ordre de la Libération lui demanda en 1991 de lui remettre un dossier plus complet sur ces événements. C'est le début de la deuxième partie de l'oeuvre où Louis Oury révèle les adversités qu'il dut surmonter, que ce soit les menaces de mort reçues par Gilbert Brustlein qui avait exécuté le Feldkommandant de Nantes ou les trois tentatives d'assassinat sur sa personne Mais aidé d'Alain Besson qui publiait dans Ouest-France le suivi de ses travaux et leur officialisation, il brisa le black-out protégeant des fictions politiques et des réputations personnelles. On apprend les tractations du choix des otages par des vichystes, les exagérations et infamies propagées pendant un demi-siècle pour salir la Résistance, les turpitudes incitant Gilbert Brustlein à frapper le leader communiste Georges Marchais à Châteaubriant, la réhabilitation par le PCF de Spartaco Guisco exécuté en 1942 mais dont le corps avait été exhumé du Carré des Fusillés pour insinuer qu'il s'était planqué en Espagne à la Libération, et pour finir on se remémorera l'historique poignée de main réconciliatrice de Michel Jost, président de l'association des familles d'otages, au Résistant communiste Gilbert Brustlein qui avait exécuté à Nantes l'officier ennemi.

07/2013

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Littérature française

De vies en villes. Journal d'un écrivain public

Quelques stations de RER B suffisent pour passer d'un Paris ouvert, lumineux, scintillant de tous les privilèges que la capitale procure, à une commune de la banlieue nord, en Seine-Saint-Denis, où les habitants sont dépourvus d'un tel héritage. Ce voyage, l'écrivain public, salariée d'un centre social, l'effectue trois jours par semaine pour tenir ses permanences administratives. Son journal rend compte, sur un an, de la vie ordinaire, la sienne, régie par ce mouvement pendulaire pour aller exercer son métier accompli bien souvent dans les marges invisibles de l'activité économique et celle des "habitants" qu'elle reçoit dans son bureau et qui ont rarement "voix au chapitre" . Ce Journal est un rapport de l'heure qu'il est, établi au présent.

09/2021

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Critique littéraire

Saute le temps. Journal d'un écrivain (1960-1961)

Saute le Temps est le journal d'un écrivain d'une rare insolence. Mordant et ironique, il n'épargne rien ni personne dans ce début des années soixante tristement gaulliennes. Ni les politiques, ni le monde des lettres, pas plus que ses propres petites compromissions n'échappent à sa virulence. Rudigoz est un observateur et un moraliste, un styliste et un pamphlétaire. Il y a du Céline dans ses rapports aigres-doux avec son éditeur, du Léautaud dans ses vitupérations, du Léon Bloy dans sa hargne quotidienne contre la bêtise ambiante. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

10/2012

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Littérature française

A tout prix. Journal d'un écrivain (1961-1962)

Il paraît qu'on n'est pas sérieux quand on a 17 ans et qu'on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu'on n'est pas vernis quand on en a 40 et qu'on l'est resté... Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu'on lui foute la paix et qu'on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l'impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu'aux chiens avides de la chair de ses mollets. Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s'est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

11/2014

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Littérature française

Avoir les boules à Istanbul. Journal d'un écrivain en résidence

Blainville est une bourgade située dans la Creuse, autrement dit nulle part. La résidence est l'ancienne bâtisse de Mathurin Bagieux, l'enfant du pays, poète à ses heures. Il a publié trois recueils à compte d'auteur avant de mourir d'une cirrhose du foie et a eu l'intelligence de céder sa maison à Antoinette Bourquin, adjointe au maire, en lui recommandant de transformer l'endroit en résidence pour écrivains. L'affaire tourne depuis dix ans et je fais partie d'un groupe de cinq auteurs pris en charge pour trois mois. Deux d'entre nous partent en avril pour une seconde résidence qui les accueille jusqu'à fin juillet. Après, ils demandent une bourse de création au Centre national des lettres qui devrait leur assurer six mois tranquilles. A la fin des six mois, Bourquin veut bien les récupérer. Je ne suis pas venu ici pour survivre, contrairement à mes collègues. Je suis ici car mon ex, Cynthia, réclame une pension alimentaire et la moitié des lingots d'or que j'ai planqués dans la chambre 7 de la résidence. Va mourir. Salope.

06/2012

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Critique littéraire

Pierre Prion, scribe. Mémoires d'un écrivain de campagne au XVIIIe siècle

Pierre Prion, émigrant rouergat, fut scribe, secrétaire, précepteur, cuisinier, pâtissier, contremaître agricole, maçon, manoeuvre, valet de chambre, routier, caviste et homme à tout faire chez le marquis d'Aubais, lui-même grand érudit méridional. Des années 1740 à 1759, Prion, intellectuel de campagne, a décrit sa propre existence ainsi que les faits et gestes des châtelains et villageois de la paroisse d'Aubais (Gard actuel). Ses observations, pleines d'humour, jalonnent de longs périples pédestres à travers la France. Sa "chronologiette" d'Aubais, inédite, a fourni la substance de Mon village sous Louis XV, d'Emile Léonard (1941). Depuis, le manuscrit de l'autobiographie de Prion a été retrouvé dans l'Aveyron. Le voici, publié par Ranum et Le Roy Ladurie. Un document étonnant, digne de Rétif, Jamerey-Duval et Ménétra, chroniqueurs d'un XVIIIe siècle populaire.

12/1985

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Critique littéraire

Mes maisons d'écrivains. D'Aragon à Zola

Tout parle dans une maison d'écrivain pour peu qu'on sache entendre, voir, imaginer. Evelyne Bloch-Dano nous invite à découvrir une centaine de lieux en France et à l'étranger : la tour-bibliothèque de Montaigne, le Key West de Hemingway, la maison d'enfance de Colette et sa glycine, le Guernesey de Hugo et son "look-out" , le Nohant romantique de George Sand, le Paris enfui de Sartre et Beauvoir, le Cabourg de Proust et ses jeunes filles en fleurs ou la ferme africaine de Karen Blixen. Et tant d'autres, résidences permanentes ou séjours éphémères... Mettre en relation une maison et l'univers littéraire d'un écrivain, les relier à sa vie, tel est le magnifique projet de cet ouvrage érudit, éclairé mais aussi distrayant. Ces pages sont autant une invitation à la lecture qu'au voyage. C'est un peu de cette liberté, entre vagabondage et ancrage, qu'elles nous offrent.

04/2019

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Littérature française

Mes maisons d'écrivains. D'Aragon à Zola

Tout parle dans une maison d'écrivain pour peu qu'on sache entendre, voir, imaginer. Evelyne Bloch-Dano nous invite à découvrir une centaine de lieux en France et à l'étranger : la tour-bibliothèque de Montaigne, le Key West de Hemingway, la maison d'enfance de Colette et sa glycine, le Guernesey de Hugo et son "look-out" , le Nohant romantique de George Sand, le Paris enfui de Sartre et de Beauvoir, le Cabourg de Proust et ses jeunes filles en fleurs ou la ferme africaine de Karen Blixen. Et tant d'autres, résidences permanentes ou séjours éphémères... Mettre en relation une maison et l'univers littéraire d'un écrivain, les relier à sa vie, tel est le magnifique projet de cet ouvrage érudit, éclairé mais aussi distrayant. Ces pages sont autant une invitation à la lecture qu'au voyage. C'est un peu de cette liberté, entre vagabondage et ancrage, qu'elles nous offrent.

05/2021

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Réalistes, contemporains

Le droit du sol. Journal d'un vertige

En juin 2019, Etienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l'humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes. Etienne Davodeau, sapiens parmi les sapiens, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l'alerte d'un vertige collectif imminent et invite à un voyage dans le temps et dans l'espace. De quelle planète les générations futures hériteront-elles ? Qu'allons-nous laisser à celles et ceux qui naîtront après nous ? Comment les alerter de ce terrible et réel danger pour leur survie ? Il est de notre responsabilité collective d'avancer sur les questions énergétiques pour protéger la "peau du monde". Dans cette marche à travers la France, il est parfois accompagné d'amis, de sa compagne, mais aussi de spécialistes, qu'il convoque sur ces sentiers pour qu'ils nous racontent l'histoire unique du sol de notre planète, ou encore celle du nucléaire et de ses déchets, dangereux pendant plusieurs centaines de milliers d'années. A la marge du témoignage et du journalisme augmenté, le Droit du sol marque le grand retour d'Etienne Davodeau à la bande dessinée de reportage.

10/2021

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Littérature française

Journal d'une saison sans mémoire

Ce nouveau livre de Silvia Baron Supervielle est à la fois un prolongement de son dernier ouvrage et un départ vers d'autres territoires. Le passage d'une langue à une autre, l'Argentine, la figure maternelle e la religion sont quelques-uns des thèmes creusés et approfondis par l'auteur de livre en livre. Mais ici, la poétesse et essayiste s'astreint à une contrainte formelle très forte, celle du journal, et surtout elle s'oblige à exclure de son champ d'écriture tout ce qui relève du passé. Cette contrainte de l'écriture au présent est bien plus qu'un jeu intellectuel ou un exercice de style, car elle pousse Silvia Baron Supervielle à s'interroger sur le rôle que joue le passé dans notre quotidien - donc dans notre présent - et dans toutes nos constructions mentales. Bannir le passé de toutes ses réflexions, observations et émotions permet à l'auteur d'avancer dans une sorte d'urgence du " maintenant " qui produit de très beaux moments d'écriture. Son travail littéraire, ses traductions, ses lectures de Gracq, Barthes, Borges (entre autres), ses voyages en Bretagne ou encore ses promenades dans Paris forment la grille de ce présent que l'auteur s'impose. La nature de Dieu, la volonté de se perdre pour vivre autrement et les blessures de l'amour sont d'autres questions abordées dans un texte souvent méditatif, toujours cohérent, sensible et émouvant. Journal d'une saison sans mémoire est un texte riche et dense, d'une grande poésie. Silvia Baron Supervielle poursuit ici son oeuvre avec beaucoup de bonheur.

10/2009

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Actualité et médias

La Guerre sans l'aimer. Journal d'un écrivain au du printemps libyen

Pendant 200 jours, de Benghazi à l'Elysée, de New-York à Tripoli, des fronts de la Libye libre aux quartiers généraux de la diplomatie occidentale, un écrivain a été le témoin privilégié et, en plusieurs occasions, l'acteur d'une guerre sans précédent.Il a tout noté.Jour après jour, parfois heure par heure, il a tenu l'exacte chronique de cette séquence, décisive, du "printemps arabe".C'est ce Journal qu'il publie aujourd'hui.C'est l'envers et l'endroit, la coulisse et les grandes scènes, de cette histoire contemporaine qu'il donne à voir dans un récit riche en portraits, anecdotes, moments d'horreur et d'effroi, considérations philosophiques, fragments d'autobiographie, rebondissements saisissants et même, contre toute attente, intermèdes cocasses.Passent à travers les pages de jeunes Libyens héroïques qui rappellent à l'auteur les grandes heures d'une Résistance dont il vénère le souvenir.Un Général dépressif rallié à la révolution et amené à Paris à la veille de son assassinat.Des combattants anonymes dont il s'efforce de fixer le visage.Kadhafi et son fils préféré.Juppé. Hilary Clinton. Un Président de la République, Nicolas Sarkozy, dont il salue l'audace et reconnaît la ténacité.Et puis, chemin faisant, quelques-unes des ombres tutélaires qui l'accompagnent depuis toujours mais qui prennent, ici, leur vraie ampleur : Malraux, Gary, Lawrence d'Arabie, Le Byron de Missolonghi et le Orwell d'Hommage à la Catalogne — sans oublier un père magnifique.A ceux qui posent la question de savoir "à quoi servent les intellectuels ?", ce livre — écrit et vécu par un disciple de Levinas embrassant la cause d'une insurrection dans le monde arabe — apporte une réponse à la fois concrète et passionnée.

11/2011

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BD tout public

Journal d'un journal

Des salles de rédaction à la machine à café, Mathieu Sapin dévoile les coulisses de Libération. Présent pendant le changement de direction, il a circulé en libre accès dans les locaux et a côtoyé l'équipe durant un temps fort de la vie du journal. Carnets en mains, il a croqué les petits et grands moments qui animent le quotidien d'une des plus importantes rédactions de presse écrite en France.

10/2018

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Critique littéraire

Journal / Mémoires politiques

L'édition du Bâillon dénoué et des Mémoires politiques a été assurée par Laurence Granger. Auteur d'une thèse de doctorat d'Etat ès lettres sur L'Esprit critique dans Pieuvre journalistique de François Mauriac (1905-1970), elle travaille sur la littérature française du XXe siècle, notamment sur les écrivains journalistes, et a publié plusieurs articles importants dans Les Cahiers François Mauriac. L'édition du Journal a été assurée par Jean Touzot. Professeur émérite de littérature française t la Sorbonne, il a publié plusieurs essais qui font autorité, dont Mauriac sous l'Occupation (Confluences, 1995) et Jean Cocteau. Le poète et ses doubles (Bartillat, 2000), Ainsi que de nombreuses éditions ou rééditions de textes, parmi lesquelles : Mauriac, D'un bloc-notes à l'autre (Bartillat, 2004) ; Cocteau, lettres à sa mère, II (Gallimard, 2007) et Claude Mauriac, Quand le temps était mobile (Bartillat, 2008).

11/2008

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Littérature française

Un écrivain

Alexandre Maigine est un écrivain discret. Il préfère l'ombre à la lumière. Alors comment supporter cette attention soudaine, brutale, de la presse, du public, des jeunes loups de l'édition et des femmes ? Et pourquoi ne cesse-t-on de le confondre avec Alexis, le héros de son roman, un écrivain superficiel et mondain ? Celui-ci n'est qu'un personnage de papier, une chimère ! Ils n'ont rien en commun ! Qu'on le laisse enfermé dans son livre !

09/2018

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Littérature étrangère

Après-midi d'un écrivain

Après une journée entière de concentration sur le vide générateur des formes de l'écriture, l'écrivain descend à travers la ville pour aller au café ; à la nuit tombante, il va de cour en cour, de passage en passage. Dans la foule, prête à toutes les agressions, ça et là on le reconnaît de façon hostile ou avide. Le collègue écrivain, l'homme qui exige un autographe pour son enfant, la vieille femme tombée dans les buissons au bord d'une route, l'ivrogne au café, autant de rencontres à la fois fortuites, hostiles ou roboratives, mais toujours observées avec une acuité et une précision exceptionnelles. La réalité sous ses yeux s'exacerbe, s'exorbite, s'agrandit, son regard ne cesse d'être celui de l'écrivain : le moindre détail particulier devient une dimension du monde. Il arrive en retard au rendez-vous avec son traducteur, délivré lui de l'écriture propre par la fidélité à l'écriture d'autrui, et finit par remonter chez lui en pleine nuit, redécouvrant soudainement le tressaillement d'exister. G.A.G.

12/1989

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Histoire de France

Mémoires de guerre. De Gaulle écrivain

Aussi délicat que cela puisse être, cet ouvrage voudrait envisager De Gaulle d'un point de vue entièrement littéraire. Son action politique s'est exercée en grande partie par le verbe et par la plume. La vocation d'écrivain a été une constante chez cette personnalité d'exception, son efficacité en ce domaine est indéniable. Analysant de près certains passages des Mémoires de guerre, notamment des portraits d'hommes célèbres, on y découvre l'art de l'analyse, la parfaite possession et utilisation de la langue française, les dons incomparables d'une plume qui allie la rigueur à la passion. Des approches ciblées sur la spécificité de l'oeuvre de Charles de Gaulle et sur les objectifs de l'épreuve du bac montrent l'intérêt de ce texte à la fois inscrit dans l'histoire et dans la littérature.

11/2010

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Policiers

Un bon écrivain est un écrivain mort

Augustin Traquenard doit animer un débat littéraire dans un ancien monastère en compagnie de dix écrivains très médiatiques qui ont tous reçu un mystérieux courrier d'invitation : Frédéric Belvédère, Michel Ouzbek, Amélie Latombe, Delphine Végane, David Mikonos, Kathy Podcol, Tatiana de Roseray, Christine Légo, Jean de Moisson et Yann Moite. Tout est fin prêt pour l'événement. Mais rien ne se passe comme prévu. Dès l'arrivée au monastère, l'histoire dérape... C'est bien connu, un bon écrivain est un écrivain mort !

03/2018

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Littérature française

Solo d'un revenant

Le narrateur revient dans son pays après dix ans de massacres. Ce faisant, il cherche à comprendre comment son ami Mozaya est mort, et à retrouver un certain Asafo Johnson avec lequel il avait fondé une troupe de théâtre en ses années d'étudiant. La vie renaît, hantée par de vieilles et mortelles litanies, ces phrases-talismans qui se recourbent sur elles-mêmes comme la queue du scorpion.

08/2008

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Romans historiques

Mémoires d'Aramis ou L'Anti-journal

Aramis, l'ambigu mousquetaire d'Alexandre Dumas, écrit ses Mémoires... Mais vite, le livre avorte : un texte-pirate, l'Anti-journal, prend la place du roman historique annoncé. " Roman de la vie littéraire ", ce faux journal intime brouille les limites admises entre autobiographie et fiction. Revêtu d'impudeur, masqué de naïveté, l'auteur raconte " comment il est devenu un écrivain " grâce à la presse et à la télévision, indépendamment de la valeur littéraire supposée de son premier livre. Mais, en France, une règle implicite du milieu de l'édition interdit toute publication dénonçant ses pratiques. Le romancier finit par en crever. La figure d'Aramis réapparaît alors sous les traits du véritable ami que l'auteur n'a jamais rencontré : le " bon éditeur " ! Et Aramis recherche désespérément une histoire, une " bonne histoire " à publier... Récit de l'épuisement de tout récit, les Mémoires d'Aramis racontent la lente réconciliation de l'auteur avec l'écriture, qui pose par le renoncement aux poses littéraires, le vomissement de la gueule médiatique de l'écrivain. Voici un exercice raisonné de mauvais goût.

11/1999

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Critique littéraire

Avec Chatwin. Portrait d'un écrivain

SUSANNAH CLAPP, éditeur et amie de BRUCE CHATWIN, nous livre ici le portrait brillant d'un homme remarquable : voyageur, écrivain et grand connaisseur d'art qui avait, comme on dit, " l'œil ". Quand il est mort en 1989, à quarante-huit ans, il avait écrit six livres dont le premier, En Patagonie, le fit connaître et le quatrième, Le Chant des pistes, le consacra auteur à succès. Les gens étaient attirés autant par la personnalité, la façon d'être de CHATWIN que par ses livres ou sa conversation. Il était connu pour sa présence extraordinaire et pour ses absences parfois longues. Le voyageur était devenu tour à tour expert en œuvres d'art, archéologue et journaliste. Il s'enthousiasmait pour les objets et les abandonnait, cela faisait partie de son charme d'être en apparence quelqu'un de contradictoire et d'exprimer ses contradictions dans ses livres. C'était un amoureux de l'austérité et il adorait le flamboyant. C'était un collectionneur qui s'emportait contre l'idée de possession, un amateur de longues marches en short et en baskets qui déambulait chez lui en robe de chambre en soie. Une biographie enlevée qui fait revivre un homme et un écrivain magnifique. SUSANNAH CLAPP a participé à la fondation de la LONDON REVIEW OF BOOKS, où elle a été assistante de rédaction pendant plusieurs années. Elle assure actuellement la chronique théâtrale de l'OBSERVER et anime des émissions sur BBC Radio 3. Elle vit à Londres.

07/1998

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Biographies

Flaubert, itinéraire d'un écrivain normand

Né à Rouen en 1821, Flaubert grandit entre la cathédrale Notre- Dame, la foire Saint-Romain, et l'Hôtel-Dieu où son père est chirurgien-chef. La ville sera pour lui une source d'inspiration féconde, de même que la Normandie tout entière qu'il parcourt depuis son enfance : Trouville, Pont-l'Evêque, Honfleur, autant de lieux et de souvenirs qui nourrissent ses oeuvres, de Madame Bovary à La Tentation de saint Antoine, Un coeur simple ou Bouvard et Pécuchet. Et puis il y a Croisset, demeure familiale et constant refuge. Pendant plus de trente ans, Flaubert y rédige l'essentiel de son oeuvre loin du monde, tel un reclus sacrifiant sa vie aux exigences de son art. Ses voyages à Paris lui offrent pourtant quelques divertissements mondains. Quelques plaisirs littéraires aussi. Il y côtoie ses fidèles amis Zola, Maupassant, les Goncourt, George Sand. Et Louise Colet bien sûr. C'est encore à Paris qu'il fait la connaissance de Maxime Du Camp, qu'il accompagnera dans ses voyages vers l'Orient, la Grèce, l'Italie. Richement illustré, mêlant documents d'archives et photographies contemporaines, cet ouvrage nous conduit sur les pas de Flaubert, révélant les liens entre les lieux et l'oeuvre, d'hier à aujourd'hui. Une façon de rendre hommage, deux cents ans après sa naissance, à "l'enfant terrible de Rouen" et à l'un des plus grands écrivains du XIXe siècle.

03/2021

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Critique littéraire

Les amériques, un rêve d'écrivain

Au cours du XXe siècle, l'Amérique latine a constitué pour les écrivains occidentaux un espace les invitant à l'ailleurs et au rêve. Goût pour la fuite, soif d'évasion, désenchantement à l'égard de la culture européenne, mais aussi contrainte de l'exil face au danger totalitaire en Europe, les raisons qui ont poussé au départ ces fabricants d'imaginaire sont nombreuses, et leurs séjours ont eu des conséquences radicales sur leur destin et sur leurs textes : Caillois en Argentine, Burroughs, Victor Serge, D. H. Lawrence, César Moro et les surréalistes français au Mexique, Cendrars, Zweig et Bernanos au Brésil, Michaux en Equateur et Hemingway et Desnos à Cuba. Avec son indiscutable talent de narrateur, Philippe Ollé-Laprune retrace ici leurs drames personnels et leur rencontre avec cette terre des passions, des déséquilibres et des exaltations qui a fait naître certaines des oeuvres les plus marquantes de notre temps.

10/2018

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Littérature française

Un écrivain, un vrai

Gary Montaigu, écrivain américain d’origine française, est à l’apogée de sa carrière : les lecteurs s’arrachent ses livres et son dernier opus vient de recevoir l’International Book Prize. Sa femme Ruth peut se féliciter de s’être consacrée à sa gloire, en compagne omniprésente, attentive et exigeante, étouffante. Elle le pousse à accepter la proposition d’un producteur : participer à une téléréalité qui prétend montrer l’écrivain au travail. L’émission s’appelle “Un écrivain, un vrai” et s’est fixé pour objectif de filmer la création en direct : une équipe s’installe au domicile de Gary et suit son travail au jour le jour ; les téléspectateurs sont invités à intervenir sur l’histoire du roman en cours, sans prendre la peine de lire puisque chaque chapitre est immédiatement transposé en épisode de feuilleton télé. La littérature participative vit son heure de gloire, le télélecteur est né, son pouvoir absolu s’exerce de façon binaire : J’aime/J’aime pas. Il y a longtemps que Gary n’est plus épanoui dans la vie qu’il s’est construite, qu’il s’échappe régulièrement pour prendre l’air, pour tromper sa femme, qu’il s’interroge sur son art et sur sa fidélité aux idéaux de sa jeunesse. En acceptant de se prêter au jeu de la téléréalité, il voudrait rendre la lecture populaire, faire entrer l’amour du livre et de la fiction dans tous les foyers. Une démarche généreuse et sincère… Mais que peut la littérature face à la médiocrité consensuelle de la télévision ? La création n’est-elle pas soluble dans le divertissement ? Au fil d’une construction qui alterne deux époques, la tension narrative monte, le suspense croît, et à la fin de l’histoire les grands gagnants ne seront pas ceux que l’on pouvait espérer. Avec humour et clairvoyance, Pia Petersen interroge le rôle de l’artiste dans nos sociétés contemporaines interactives. Elle dénonce le règne du simplisme démagogique qui tend à remplacer toute espèce de réflexion par la sanction J’aime/J’aime pas. Elle plaide pour la complexité de la pensée, la liberté de créer sans le souci de séduire. Sa phrase entêtante, ironique, singulière, déroule implacablement cette efficace dénonciation du story-telling au détriment de l’engagement réel sur un chemin de création, sans concessions.

01/2013

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Poésie

Etre un écrivain

"Le jeune narrateur de la Recherche du temps perdu résume assez bien la situation : "Puisque je voulais un jour être un écrivain, il était temps de savoir ce que je comptais écrire". Ce qui semble tomber sous le sens. Mais quand l'époque assimile le Texte à la Révolution et le Roman à la Réaction, la question ne devient plus quoi écrire, mais comment. Et là, après avoir retourné en vain la phrase dans tous les sens comme "Belle Marquise vos beaux yeux d'amour mourir me font", mieux vaut jouer mal du violon folk et s'intéresser au Guignolo de Saint-Lazzo. Quand se présente l'opportunité d'écrire un billet d'humeur dans un quotidien régional, c'est le moment de prendre conscience que le réel existe bel et bien, et qu'il serait temps de s'y confronter. Et pas seulement par l'écriture. Quoi faire de sa vie mérite aussi qu'on se pose la question." J.R.

03/2015