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Jean-Pierre Ostende

Extraits

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Dessin

Ostende

Ostende, premier volet de la série Derrière, est au premier regard un livre contemplatif, promenade mélancolique et douce dans des paysages des Flandres, empreints de sérénité autant que d'une puissante beauté. Mais à mesure que le temps s'y écoule, le regard - de l'autrice comme des lecteurs - intervient, emplit ou ponctue l'espace laissé par le silence de ces lieux. Les voilà habités d'hypothèses quant à ce que cachent les apparences et l'habitude, habités de désirs, fantasmes, de formes - chair ou abstractions - de corps, de visages, de plages de couleurs, dont on ne sait s'ils sont réels ou imaginaires. Derrière la digue, dans le champ d'à côté, dans une ferme isolée, sur une plage la nuit, des univers secrets se révèlent, petit à petit, par apparitions. Entre autres visions, nous rencontrons Irène, cinquantenaire aux gracieuses flétrissures, qui aime à se dévêtir en milieu naturel, sous le regard de trois hommes en costume cravate. Le regard devient une quête, l'errance contemplative un récit, la peinture une recherche narrative, au-delà de la bande dessinée, au-delà de la série de peintures. Posant des yeux à la fois voyeurs et bienveillants, Ostende cherche à saisir ce qui se passe derrière, sous la surface que nous nous bornons à voir. Dominique Goblet sélectionne des instants, les agence de façon à les faire parler ensemble, par des jeux de questions-réponses, par ajouts et dévoilements successifs. Derrière n'est pas une série sur le temps qui passe, mais un essai, une nouvelle expérimentation avec le temps qui passe, qui emmène toujours plus loin les expérimentations graphiques de Dominique Goblet. La narration ici tient à la façon dont elle oriente le regard, dont elle nous fait cheminer, de la contemplation à la curiosité, de l'étonnement à la grâce, que l'on prenne l'autoroute ou que l'on s'arrête devant une mer étale aux tons chaleureux. Comme dans Chronographie, le temps est acteur du récit, de minimes changements font passer les êtres d'un état à l'autre. Il peut se dilatter, sour la force émanant d'un paysage, ou se contracter lorsqu'un détail, un geste ou un visage témoignent d'une vie entière, réelle ou fantasmée. La démarche artistique elle-même évolue doucement dans Ostende, où bande dessinée et peinture, comme ce que l'on voit et ce que l'on imagine, s'unissent, où réalisme et abstraction se confrontent.

12/2021

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Musique, danse

Jean-Pierre Leguay

Ce livre introduit à la musique de Jean-Pierre Leguay - instruments seuls, musique de chambre, musique vocale. Il est enrichi d'entretiens, de ses principaux articles écrits pour des colloques et revues, des extraits de lettres. L'ouvrage commente aussi d'amples moments vécus dans l'atelier, observe de près l'artisan au travail, converse avec le compositeur, écoute ce qu'il dit de son oreille, de sa quête, de son horizon, du monde environnant. Des compositeurs, des interprètes, d'anciens étudiants s'expriment avec l'auteur, étudient, scrutent, témoignent ; l'acuité de leur regard accompagne l'approche, ouvre et dilate la perception, capte la vie des oeuvres.

10/2019

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Littérature française (poches)

Pierre et Jean

Pierre et Jean : le docteur et l'avocat, le brun et le blond, le nerveux et le placide, le dur et le tendre. Radicalement opposés, ces deux frères, tout en menant une existence paisible au Havre, vivent sous la tension d'" une de ces jalousies dormantes " prêtes à se réveiller " à l'occasion d'un mariage ou d'un bonheur tombant sur l'un ". Or on apprend qu'un ami de leurs parents a légué sa fortune à Jean, seul. Pourquoi Pierre n'hérite-t-il pas ? Cette question lancinante le conduira à exhumer un vieux secret de famille... Psychologie, crise, émotion : Maupassant se renouvelle dans Pierre et jean. Paru en 1888, alors que le naturalisme subissait de violentes attaques, ce récit marque un tournant majeur, du roman de mœurs au roman d'analyse, dans l'œuvre de l'écrivain. Cette édition donne, pour la première fois, les variantes du manuscrit du " Roman ", la célèbre étude dont Maupassant a fait précéder Pierre et jean.

03/2008

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Littérature française

Pierre et jean

Pierre est brun, Jean est blond ; Pierre est l’aîné, Jean le cadet ; Pierre est exalté et colérique, Jean paisible et affable. Une rivalité tacite oppose les frères Roland, fils d’anciens boutiquiers retirés au Havre, où ils mènent une vie paisible rythmée par les parties de pêche. Quand un ancien ami de la famille lègue toute sa fortune au cadet sans rien accorder à l’aîné, Pierre est dévoré de jalousie. En enquêtant sur cet héritage inexplicable, il va mettre en péril l’équilibre de la famille…Dans ce roman de la maturité, Maupassant transpose le thème universel des frères ennemis dans le milieu de la petite bourgeoisie de province et, d’une plume acérée, dissèque les contradictions et les hypocrisies de l’institution familiale.

11/2012

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Littérature française

Pierre et Jean

Deux frères que tout sépare - le physique comme le caractère - et qui se jalousent en secret sans pour autant se détester : Pierre, un médecin de trente ans, et Jean, un avocat de cinq ans son cadet. Une rivalité constante mais relativement paisible, tempérée par leurs parents et une vie familiale bourgeoise et ordonnée, oppose depuis l'enfance Pierre, le violent, le rancunier, à son cadet d'un commerce plus agréable et plus doux Cet édition comprend une autobiographie de l'auteurPuisse cet ouvrage vous satisfaire

04/2020

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BD tout public

Jean-Pierre Léaud

Les films de François Truffaut, remixés par François Ayroles, avec comme acteur vedette Jean-Pierre Léaud. Un talent graphique au service d'un talent cinématographique.

05/2018

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Art du XXe siècle

Jean Pierre Blanche

Cet ouvrage explore l'oeuvre de Jean-Pierre Blanche ; à la manière d'un fil d'Ariane, il nous entraine à la (re) découverte des différents composants du travail de l'artiste. Les sujets et leur consistance, d'abord, bien visibles au travers de la série Portrait, qui percent l'oeuvre par leur présence singulière et que nous retrouvons dans d'autres séries, comme celle des arbres dont la verticalité nous amène à l'horizontalité des oeuvres marines. L'immobilité, qui semble être le temps d'arrêt nécessaire pour nous projeter au-delà du tableau et de ses limites physiques. Viennent aussi la couleur et le dessin, l'ombre et la lumière, la profondeur et la planéité... autant de dimension qui nous permettent d'appréhender la manière dont l'artiste envisage sa façon d'être au monde.

06/2021

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Lycée parascolaire

Pierre et Jean

L'ouvrage fournit toutes les clés pour analyser le roman de Maupassant. - Le résumé et les repères pour la lecture sont suivis de l'étude des problématiques essentielles, parmi lesquelles : - Les frères ennemis : Pierre et Jean - Les autres personnages - La structure du roman - Un roman réaliste ? - Le thème du double - Le thème de la mer. - Ce Profil d'une oeuvre comprend également six lectures analytiques : - un extrait du chapitre I ; - un extrait du chapitre IV ; - un extrait du chapitre V ; - un extrait du chapitre VI ; - un extrait du chapitre VIII ; - un extrait du chapitre IX.

12/2003

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BD tout public

Pauvre Jean-Pierre

Ce volume comprend les albums suivants : "Corps à corps", "Incognito" et "Leçon de choses" : des récits uniques et intimistes qui ont fait la reconnaissance de leur auteur. Grégory Mardon publia pour la première fois des récits de quatre planches dans le Journal Spirou en 1998, récits qui reflétaient déjà la remarquable finesse avec laquelle il est capable de rendre compte des existences humaines. Son entrée sous l'égide du label "Aire Libre", en 2004, avec "Corps à corps", confirma son talent pour peindre avec une authenticité à la fois rare et originale les trajectoires d'êtres qui se croisent et se décroisent constamment. Car ainsi s'écoule la vie et ainsi Mardon la décrit-il, pleine de douceur et d'amertume, d'incertitudes et d'aspirations, ainsi nous imprègne-t-il de cette marée multicolore que compose la foule de ses personnages, se jouant d'eux comme de son lecteur à travers une oeuvre-puzzle riche d'humour et de fantaisie. Cette première intégrale inédite est un juste hommage à cet auteur complet et à la vaste fresque qu'il entreprit de dessiner en l'honneur des petites gens de l'ordinaire, parmi lesquels ce "pauvre" Jean-Pierre. Un ouvrage proche de nous, qui prouve que les voix et les récits contemporains ne sont pas en reste au sein du label "Aire Libre".

09/2017

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Historique

Ostende 1905

Ostende, 1905. Une grande effervescence règne dans la station balnéaire. Le roi Léopold II arrive bientôt. Le Shah de Perse Mozafafred-ed- Din sera l'hôte de sa Majesté. L'émissaire du Shah a été assassiné dans sa suite de l'hôtel Royal Palace. Juste avant l'arrivée du Roi, on a déversé des dizaines de maquereaux devant le Chalet Royal ! Le cadeau est accompagné d'un pamphlet à l'attention de la "mère maquerelle" du Roi, la catin Blanche Delacroix. Certains milieux n'apprécient guère la venue à Ostende de la maîtresse du Roi, enceinte de leur premier enfant. Le séjour du Roi promet d'être à haut risque ! Hendrikus Ansor, le Commissaire de Police, est saisi de l'enquête. Il la mènera tant dans les lieux prestigieux où le Roi a ses habitudes que dans les coulisses moins reluisantes d'Ostende. Inutile de préciser que le Roi n'apprécie pas ce désordre quelques jours avant l'arrivée du Shah.

11/2022

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Dessin

Ostende carnets

Ostende - le carnet est l'origine du livre paru quelques semaines plus tôt, la coulisse où le ballet se prépare, la planque reculée d'où l'on peut mieux observer le paysage, la palette où se mélangent les formes, les couleurs, les gestes des personnages et de leur créatrice. Il témoigne d'une oeuvre en gestation, là où Ostende est l'aboutissement de ce travail. Des objets y mutent comme des êtres vivants, des humains évoluent, expérimentent en secret, se découvrent. Des idées naissent, changent, se fixent mais le plus souvent s'y refusent, avant de trouver leur place dans l'oeuvre finale, la série picturale narrative Ostende, que le carnet de Dominique éclaire d'un jour nouveau. Pour nous, lecteurs et lectrices, le carnet en sera aussi l'aboutissement, la clé de lecture et le révélateur. En voyant ce qui, de la vie des personnages et du travail de l'autrice, n'était pas visible dans les peintures, on percevra ce que les personnages projettent entre les murs d'une grange ou derrière les rideaux. On en apprendra plus sur la majorette et ceux qui l'accompagnent, on y verra des corps ou des parties de corps – bustes, fesses, visages, mains – et l'on comprendra peut-être pourquoi Irène exhibe le sien sur les plages Ostende. Ou peut-être ne le comprendra-t-on pas. On verra, mais on sera libre de donner la suite que l'on veut à ces textes et à ces scènes ouvertes à l'interprétation. On retournera le point de vue, pour voir enfin derrière. On verra les formes abstraites d'Ostende naître, fondre, se transformer jusqu'à devenir cristaux, roches molles, matière aux contours flous ou abrupts. On percevra des mouvements, des bruits sourdre paisiblement de l'espace vierge des pages d'un carnet, espace de liberté formelle absolue pour sa détentrice. Plusieurs niveaux de lecture apparaîtront alors. On pourra observer ces changements comme des mouvements primaires que l'oeil reconstitue, récits sans objet quelque part entre l'animation et la séquence, ou chaînon manquant entre le figuratif et l'abstraction. On pourra voir des personnages en train d'être créés et de se créer eux-même une nouvelle identité, cachée, imperceptible mais pourtant bien présente sur les plages d'Ostende. On verra une artiste se chercher, chercher son propos et les techniques appropriées à celui-ci, et une oeuvre se construire par touches successives, du fourmillement de tentatives chaotiques et audacieuses à la sérénité qui fait la force d'Ostende. Et l'on fera, comme elle, des va-et-vient d'un livre à l'autre, d'un format à l'autre, repérant quelles techniques, quelles présences, quelles formes ont retenu son attention, tentant de comprendre ce qui se joue en chacun des êtres et des lieux représentés.

01/2022

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Littérature française

Ostende-Bruxelles

Louise n'a pas eu une enfance facile. Aujourd'hui, alors que c'est son tour de devenir mère, les doutes et l'incertitude la replongent dans le passé. Adolescente déconnectée de son environnement familial, elle se trouvait alors seule, sans réponse face à ses émois et aux évènements qui ont bouleversé sa vie. Adulte écorchée, de Bruxelles, Louise va revivre son adolescence à Ostende, en passant par Barcelone, unique solution pour trouver un équilibre et panser ses blessures.

03/2023

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BD tout public

Pauvre Jean-Pierre. Intégrale

Ce volume comprend les albums suivants : "Corps à corps", "Incognito" et "Leçon de choses" : des récits uniques et intimistes qui ont fait la reconnaissance de leur auteur.

09/2017

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Ecole des loisirs

Happy end !. Le fabuleux destin de Jean, Pierre et Jean-Pierre

Un livre pour les enfants, en vrai, ça s'fait les doigts dans l'nez ! Parole de Bonhomme grognon. A condition de respecter trois règles, mais pour les connaître... il faudra acheter ce livre, ho ho ho !

09/2023

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Cinéma

Jean-Pierre Melville, une vie

Le 20 octobre 1917 naissait Jean-Pierre Grumbach, alias Melville, l'un des plus grands cinéastes du xxe siècle. A l'occasion du centenaire de sa naissance, ce portrait en huit poses épouse les différentes faces, parfois contradictoires, souvent ambiguës, de la vie de cet homme insaisissable, à travers des recoupements féconds avec sa filmographie. Peu de livres existent sur Melville, réalisateur pourtant adulé à l'étranger, célébré en France, étudié à l'université. Ce beau livre sur son oeuvre et sa vie, croisant ses archives personnelles et des photographies en grande partie inédites, est un document d'importance pour la transmission cinéphilique et le rayonnement de son travail. Un livre trouble et haletant comme un "film noir", chaque chapitre devenant un nouveau rebondissement de cette existence – de la jeunesse de Jean-Pierre Grumbach, son engagement dans la Résistance, à l'invention d'une figure mythique au stetson, de la construction des Studios Jenner à l'incendie de son temple du cinéma, du précurseur de la Nouvelle Vague au maître du "polar". Un ouvrage pour comprendre celui qui, dans A bout de souffle, incarnant l'écrivain Parvulesco, répondait à la question de Jean Seberg "Quelle est votre plus grande ambition dans la vie ?" par cette formule légendaire : "Devenir immortel. Et puis... Mourir."

10/2017

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Critique littéraire

Modernité de Pierre Jean Jouve

Fondée par Michel Minard en 1954, "La Revue des Lettres modernes" est une collection de séries monographiques et thématiques consacrées aux écrivains modernes et contemporains.

11/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Jean-Pierre & Luc Dardenne / Seraing

Ce livre s'inscrit dans une continuité. Un précédent volume, Antonioni/Ferrare, interrogeait une ville et un mode d'écriture. Il s'agissait d'écrire sur le cinéma d'Antonioni et sur la ville de Ferrare qui, c'était une hypothèse, a construit son regard, et d'expérimenter par ailleurs un mode d'écriture à la lisière de la fiction. Réfléchir à l'urbain et tenter de trouver une écriture "juste" pour parler des films reste le moteur de ce nouveau projet. La ville de Seraing sert d'écrin à presque tous les films réalisés par les frères Dardenne. L'hypothèse, tette fois, est qu'en travaillant sur la durée et en inscrivant leurs films dans un environnement social précis, en accordant une place déterminante au travail et à ses variantes dans le temps, Jean-Pierre et Lut Dardenne ont contribué à définir un paysage. La construction de l'ouvrage repose sur trois séjours successifs à Seraing en compagnie de Guy Jungblut, à nouveau sollicité pour les photos qui encadrent l'écrit. Ces photos n'ont pas le statut de simples illustrations. Les séquences photographiques constituent un regard autonome sur la ville, ses particularités et ses failles. A plusieurs reprises, elles ont relancé le travail d'écriture qui parfois s'épuisait entre descriptions vaines et réflexions sociologisantes déconnectées du terrain. Le texte avance à partir de thèmes associés à la ville, son inscription dans l'histoire industrielle de la région, sa structuration, son fleuve, les bois qui l'enserrent, les ruines qui la trouent : des thèmes mis en regard des manières de filmer des frères Dardenne, tels les déplacements incessants des personnages, leurs gestes, leur relation au monde du travail et à la parole. D'autres pistes encore sont explorées, celle de frontière, de seuil, de passage, de lieu. Le fil narratif s'autorise des retours, des redites, des précisions d'un chapitre à l'autre. Il ne s'agit pas de démontrer mais de parcourir un chemin fragile, cabossé, incertain ; une réflexion forte de ses convictions mais sans cesse assaillie par le doute. Un troisième volume devrait poursuivre le parcours : un voyage en Allemagne sur les traces de Wim Wenders, de Berlin à Wuppertal. Il s'agira alors de se risquer à passer du côté de la fiction.

03/2021

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Littérature française

Et voraces ils couraient dans la nuit

Au sein de la société PETRA règne une ambiance délétère : les employés sont haineux et dépressifs, tout le monde se tire dans les pattes, le réseau Intranet de la boîte est truffé de hoax, des canulars hostiles qui déstabilisent tout le personnel. PETRA est une société spécialisée dans la prise en charge des dépendances les plus diverses : drogue, alcool, jeu, sexe, travail... La présidente Cécile Andersen, business woman légendaire, avoue elle-même être dépassée. Un audit est commandé. Entouré de ses collègues, Jacques Bergman est lâché tel un pitbull pour passer au crible le fonctionnement de PETRA. Il travaille pour la société DARWIN, une des filiales de l'Explorateur Club, qui réalise, à la demande, des audits d'entreprises. L'enquête ne fait que commencer... Et voraces ils couraient dans la nuit est une satire féroce et pleine d'humour sur le fonctionnement de nos sociétés modernes. Jean-Pierre Ostende saisit à bras-le-corps des thèmes actuels : l'addiction au sens large du terme, l'utilisation dévoyée des nouvelles technologies, la souffrance au travail et la question sous-jacente de l'identité dans le cadre professionnel, les techniques managériales de gestion des individus. Il nous projette dans un jeu de massacre duquel personne ne sort indemne. Sous ses airs méchamment drolatiques, il dresse un constat sans fard de la folie qui nous environne. L'auteur affirme ne décrire que la réalité et, comme souvent, l'excès n'est pas là où l'on croit...

02/2011

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Littérature française

La présence

Employé zélé de l'Explorateur Club, société spécialisée dans le divertissement, Bergman se voit confier une mission de prospective : se rendre dans un château du XVIII ? siècle, réputé pour son fameux jardin à la française, afin d'en évaluer le potentiel de reconversion touristique. Le lieu fait perdre de l'argent à l'Etat et l'Explorateur Club le transformerait bien en parc d'attractions. Alors que la saison s'achève et que le château ferme ses grilles au public, Bergman s'apprête à passer trois mois dans un pavillon de chasse du parc, coupé de sa femme et de ses enfants. Son seul compagnon est Pechnatz, un homme d'entretien jamais avare d'anecdotes sur l'histoire du domaine. Mais, progressivement, Bergman sent sa raison vaciller : quels sont ces étranges bruits qui le réveillent ? La forêt avance-t-elle la nuit dès qu'il a le dos tourné ? Qui sont ces jardiniers muets en combinaison qui font des cercles dans le parc ? Et pourquoi Pechnatz ne cesse-t-il pas de lui parler de Shining, ce film de Kubrick où un écrivain isolé dans un hôtel de montagne sombre dans une folie sanguinaire ? Sans crier gare, Ostende nous projette dans une réalité perturbée par l'intrusion d'un fantastique qui le ronge insidieusement au point de la rendre suspecte, envoûtante, délicieusement dangereuse...

09/2007

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Littérature française

Superparc Supernaturel

Que se trame-t-il dans le parc naturel du Vercors ? Cette région réputée pour ses paysages grandioses découvre avec perplexité l'arrivée de Barbera, metteur en scène de paysage international. Il est accompagné de Bergman, son assistant. Le duo est chargé de promouvoir la création mondiale de Superparc Supernaturel. En effet, dans ce massif somptueux, tout invite à imaginer un tourisme de masse autant que des séjours de désinsertion pour femmes cadres surmenées. Pourtant le projet ne va pas faire l'unanimité. Bergman et Barbera devront affronter, outre la montagne et la nourriture locale, les réunions avec les autochtones, pour la plupart agriculteurs. Peu à peu, au détour de routes sublimes, une autre réalité s'insinue, des Hongrois, un hélicoptère de combat, des pulsions étranges... jusqu'à un coup de théâtre final. Quelques pages des carnets de dessin du romancier, préparatifs de ses récits, prolongent cette inquiétante fiction.

10/2010

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Poésie

La méthode volatile

Cher Gérard Bourgadier, voici des poèmes écrits entre 1988 et 1999. Ils ont parfois accompagné d'autres travaux littéraires (par exemple les poèmes autour du langage électrique ou à partir de tableaux de Peeter Bruegel) et je pourrais presque les nommer : outils de compagnie. Mais le plus souvent ils sont autonomes. Ils susciteront peut-être d'autres livres, des extensions, des prolongements, ça tombe bien, j'adore ça, prolonger. Et puis c'est tout ce que j'ai trouvé pour entretenir une capacité (vitale) à changer de place et de vitesse. Cueillir, mettre en relation, laisser aller les arborescences, puiser dans tous les registres où je peux. J'espère que vous les trouverez souples. L'idée d'écrire des choses qui puissent voler et disparaître, se volatiliser, est revenue si souvent ces années que j'ai donné ce titre à l'ensemble : La méthode volatile. Avec toute mon amitié, Jean-Pierre Ostende

11/2000

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Littérature française

Voie express

"Voilà Philippe Gué sur le pont de métal qui occupe le paysage... ce monument... ce n'est pas le Golden Gate mais quel pont tout de même, avec la vue sur les voies rapides, les sorties, les entrées de l'aéroport et les autoroutes, les détails en foule, les ronds-points avec les fleurs, la ferraille des sculpteurs, les voies aériennes et les nuages, les voitures comme des jouets de maquette, la maquette de la région construite à la taille de la région dans un coin de la Voie Lactée dans un coin de l'univers... les passerelles, les ronds-points et les drapeaux, les voies aériennes et les astronautes là-haut sûrement la tête en bas dans les satellites, les rampes... quelle beauté ce mouvement... Cela multiplie les paramètres... le degré de circulation et l'excitation qui accompagne la fréquence, les drogues, le niveau de pollution, s'il y a des usines, des cheminées qui fument, des familles dans les automobiles qui mâchent des sandwichs et regardent de mini-télévisions et parlent au téléphone... Les camping-cars à satellites et les lunes de miel... s'il y a des grillages et des terrains avec des pneus... des prédicateurs, des fous de Dieu, des auto-stoppeurs, des piétons édentés... une auto-stoppeuse. ". .

01/2003

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Littérature française

Le neveu chronique

Une ville de province au bord d'un lac. Un employé d'assurances, attardé dans sa quarantaine, vit avec ses deux tantes dans une maison entretenue par un couple de gardiens impavides. L'existence de cette petite communauté est réglée par une série de rituels domestiques : la partie de whist, le tricot pour un bébé improbable, le nettoyage des tombes des deux oncles enterrés dans le jardin, etc. Comme dans Le mur aux tessons, l'introduction d'un élément étranger vient rompre l'équilibre de cet univers confiné et le conduire à l'implosion. Il s'agit en l'occurrence d'un dératiseur appelé par les tantes pour venir à bout de rongeurs établis dans le sous-sol. L'homme qui se présente va, de la cave où il s'installe, prendre littéralement possession de la maison et de ses habitants. Dès lors, cette villa tranquille se transforme en un camp retranché, isolé du monde par une sorte de champ maléfique... On retrouve dans ce deuxième roman cette construction minutieuse, ce laconisme insidieux qui portent la marque de l'auteur. Détails insolites, comique imperturbable, fausses pistes, fausses peurs, dans une sorte de dynamitage pointilliste, piègent constamment un récit où les mines explosent à retardement.

09/1991

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Littérature française

La province éternelle

Il a quarante ans. Il est célibataire. Il vit avec sa mère. Petites rentes. Petite vie. Rituels dérisoires. Immobilité. Elans minuscules. Son coup de force à lui sera d'acheter un jardin, en dehors de la ville. Il s'y rend en taxi, puis en mobylette. Il y passe désormais le plus clair de son temps... Jamais antihéros n'aura été aussi proche de chacun d'entre nous, par certains côtés, à certains moments, quand nous sommes, nous aussi, à chuchoter des secrets dans la cave... Situations crépusculaires, comique impassible, dialogues très bizarres, associations décalées, adjectifs énigmatiques, chaque mot, chaque phrase, en toute logique, nous menant au bord du déséquilibre : l'univers et le style de Jean-Pierre Ostende sont d'une imperturbable singularité.

12/1996

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Critique

Écritures critiques. Georges Poulet, Jean Pfeiffer, Jean-Pierre Richard

Les trois auteurs ici convoqués sont d'abord ce qu'il est convenu d'appeler des critiques littéraires, et c'est à ce titre qu'ils appartiennent, dans le genre qui est le leur, chacun avec ses moyens et talents propres, l'histoire de la littérature française ou francophone. Mais de l'avis presque unanime, tous trois sont aussi, et sans l'avoir directement voulu ou cherché, des écrivains part entière, ou plus justement peut-être des écritures singulières mises par eux, comme dit joliment Jean-Pierre Richard, au service des autres écritures. On arpentera dans les pages qui suivent, de long en large, en privilégiant les textes à caractère intime et les correspondances, trois uvres critiques majeures et qui ont chacune été, pour leur auteur, consciemment ou non, une inlassable et très authentique quête de soi et de sa propre voix. Parler des autres, interroger les textes d'autrui, patiemment les lire et les commenter, pour les trois écrivains critiques ici réunis, c'est en effet aussi, et peut-être surtout, fût-ce indirectement, ou obliquement, parler de soi.

02/2023

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Littérature française (poches)

La Rêveuse d'Ostende

Pour guérir d'une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende. Sa logeuse, une vieille dame solitaire et mystérieuse, Emma Van A, se confie peu à peu à lui et, un soir, finit par lui avouer son grand secret : une étrange et incroyable passion amoureuse. Fiction ou réalité ? Cinq histoires - " La rêveuse d'Ostende ", " Crime parfait ", " La guérison ", " Les mauvaises lectures ", " La femme au bouquet " - où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l'imagination dans nos existences.

02/2010

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Littérature française (poches)

Du côté d'Ostende

Au crépuscule de sa vie, Henri Chaumont, qui a toujours dissimulé son appétit pour les personnes de son sexe, considère tristement qu'il n'a pas assez vécu : " J'étais un jeune homme plein d'avenir, je suis un homme sans passé ; on se gaspille. " Dans un Bruxelles intemporel, il est au moins une amitié, féminine, qui a résisté au temps, celle qui le liait à Émilienne Balthus. Au début du récit, Émilienne meurt. Elle laisse des carnets qu'Henri ne peut s'empêcher de lire et qui vont le replonger dans son propre passé. Ainsi se souvient-il du suicide d'un adolescent qui pensait l'aimer sans espoir de retour... Un conte cruel, elliptique, élégamment immoral.

09/2007

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Littérature française (poches)

La plage d'Ostende

"Dès que je le vis, je sus que Léopold Wiesbek m'appartiendrait. J'avais onze ans, il en avait vingt-cinq... je lus ma vie sur son visage et d'un instant à l'autre, je devins une femme à l'expérience millénaire". Prise ainsi par une passion que rien n'éteindra, Emilienne devra des années attendre son heure. Talentueux, beau, aimé des femmes, Léopold fait un mariage d'argent pour pouvoir se consacrer à la peinture. La jeune fille va lentement tisser sa toile, ne reculant devant rien, sacrifiant au passage quelques existences. Des années plus tard, après la mort de son amant, Emilienne désespérée, mais sans remord, demeurera certaine que c'était le prix à payer pour vivre sa passion.

02/1993

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Cinéma

Le Cinéma selon Jean-Pierre Melville

De Martin Scorsese à John Woo en passant par Quentin Tarantino ou Jim Jarmusch, nombreux sont les cinéastes à se réclamer de Jean-Pierre Melville (1917-1973), tant celui-ci aura renouvelé le cinéma de genre. Dans ce livre d'entretien devenu un classique depuis sa première parution en 1973, le cinéaste revient généreusement sur son parcours et la genèse de ses films. Il y aborde ses influences, son expérience de la Seconde Guerre mondiale, les grands thèmes de son oeuvre et son travail de metteur en scène. Peu à peu se profile une personnalité complexe, parfois contradictoire : le portrait d'un homme secret et orgueilleux, réputé pour ses brouilles et ses colères, mais porté par un amour inconditionnel du cinéma. Cette nouvelle édition est augmentée d'un chapitre inédit sur Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophuls, qui avait marqué Melville à sa sortie en 1971, ainsi que d'une postface de Rui Nogueira.

01/2021

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Romans historiques

Jean-Pierre-Louis. Marquis de Fontanes

Le portrait de Fontanes à la vie riche et foisonnante, profondément humain, cohérent et intelligible. Il fait revivre une figure qui a servi le régime impérial sans y perdre son âme lui dont le fond des convictions était resté d'un monarchisme tempéré. Quand ses contemporains étaient interrogés sur ce qui justifiait à leurs yeux, la place de Fontanes dans l'histoire de la littérature et dans celle du pays, les avis divergeaient. Pour certains, il fut grand d'abord par son oeuvre poétique. Le reste n'a fait que cacher ce qui fut le plus beau, le dernier témoignage de la pureté classique en poésie. Pour d'autres, ce fut évidemment sa présence aux côtés de l'empereur, au coeur du système impérial avec sa grande oeuvre à la tête de l'Université et ce titre qui "claque" de Grand Maître de l'Université impériale. Pour les derniers, ce qui fit la grandeur de Fontanes, ce fut d'avoir découvert, fabriqué et promu Chateaubriand.

10/2021