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Jean-Denis Bredin

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Techniques artistiques

Jean et denim

Confectionnez vos jeans et vestes en denim sur-mesure, les basiques intemporels de votre dressing ! Coudre son propre jean, c'est un peu le rêve et la consécration pour une couturière. Notre petit secret : ce n'est pas si compliqué ! Laissez-vous guider pas à pas et en photos par Guénaël et réalisez votre modèle en jean véritablement sur-mesure, en choisissant la coupe et personnalisant les poches et surpiqûres. Grâce à ce livre, créez les intemporels en denim de vos rêves ! Véritable source d'inspiration pour les couturières à la recherche de nouveaux modèles et d'un peu de challenge, ce livre propose : 4 coupes de jean femme, 4 coupes de jean homme, 1 veste femme, 1 veste homme ; 3 feuilles de patrons à taille réelle, en six tailles (du 34 au 44), avec marges de couture incluses ; De nouvelles techniques à découvrir et expérimenter.

09/2019

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Histoire de France

L'Affaire

" L'affaire ne cesse pas de nous parler. Le sentiment national, le culte des hiérarchies, la peur des étrangers, la soif de sécurité, ce sont des permanences de la mentalité française que le XXème siècle n'a pas effacées. Il n'est pas exagéré de dire que le sentiment national a même gagné sinon en force, du moins en légitimité : deux guerres, la Résistance, la trahison d'une partie de la droite qui sacrifia son idéologie à ses intérêts de classe ont fait que la gauche, la gauche socialiste même la gauche communiste, a pris la relève. La ferveur patriotique, l'exaltation de la défense nationale sont devenues ainsi le fonds commun, réalisant, dans la paix comme dans la guerre, l'union sacrée, constituant l'indivis héritage. Le vieux discours barrésien sur la terre et les morts, sur l'antique cimetière, sur le culte de la France berce l'unanimité nationale, peut-être parce qu'il satisfait la mentalité ancestrale d'un peuple de paysans et de guerriers. Boulanger, Déroulède, Cavaignac, Barrès n'ont pas fini de nous tenir leur fier langage. La défense de la Nation, la grandeur de la France, le salut au drapeau, le respect de la raison d'Etat, les exigences de l'ordre, de la sécurité, et même l'envol de la Marseillaise, le pas fascinant de l'armée au 14 juillet : vieille idéologie rassemblant Jeanne d'Arc et Gambetta, caricaturée par Cavaignac, sublimée par Barrès, mise en œuvre par Clémenceau, renouvelée par de Gaulle, aujourd'hui célébrée par tous les partis et tous les hommes d'Etat ".

12/1995

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Littérature française

L'absence

"... Claude ne viendra pas. S'il venait j'entendrais son pas, de très loin, son pas hésitant, il suspendait le pied gauche au moment de le poser, il retardait son pas comme s'il réfléchissait, il semblait boiter, je reconnaîtrais son souffle, son souffle trop lent, son coeur trop lent, son coeur d'enfant blessé, déjà blessé d'être né. Chaque geste, chaque mot le déchirait, il était trop intelligent, trop sensible, nous n'avons pas su le protéger, nous ne l'avons pas même rencontré. Il voyait mal parce qu'il regardait trop loin, son regard toujours au-delà, je parle, il écoute, il fait semblant d'écouter, il comprend mieux que s'il écoutait, il se lève, il m'embrasse sur la tempe, il balance entre la tendresse et la courtoisie, il s'en va, il se retourne, il me regarde encore, cette manière de vous rassurer, de vous consoler, lui il était inconsolable..." Le premier vendredi de novembre, Claude Hartmann est parti pour Venise, emmenant sa mère mourante. Dix jours ils ont vécu ensemble, dix jours, une vie. Elle est morte. Il a disparu. Ainsi commença, ou finit, son absence...

01/1986

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Histoire de France

UNE SINGULIERE FAMILLE. Jacques Necker, Suzanne Necker et Germaine de Staël

" Tous trois à genoux, en constante adoration les uns des autres. " Ainsi Napoléon Ier a-t-il décrit Jacques et Suzanne Necker et leur fille Germaine, les yeux évidemment fixés sur cette insupportable Madame de Staël qu'il poursuivit de sa haine. Celle-ci a revendiqué hautement cette " adoration familiale " : " Je laisserai donc dire à qui se plaira dans cette observation bien gaie à côté de la mort que nous sommes une famille qui nous louons les uns les autres. Oui, nous nous sommes aimés, nous avons eu besoin de le dire, et, dédaignant de jamais repousser les attaques de nos ennemis, de faire usage de notre talent contre eux, nous leur- avons opposé un ferme sentiment d'élévation et de fierté. " " Singulière famille que la nôtre ", assurait de soit côté Jacques Necker, et sa fille ajoutait : " Singulière peut-être, mais qu'il lui soit permis de rester telle ; la foule ne se presse pas dans la voie qu'elle a choisie. " C'est cette fière famille que ce livre évoque. Jacques Necker, trois fois ministre de Louis XVI - et deux fois congédié - idolâtré par les Français en Juillet 1789 parce qu'il leur semblait le symbole de la liberté, est entré dans l'histoire, exalté par les uns, vilipendé par les autres. Sa femme Suzanne, qui tint avant la Révolution un salon très influent et fonda l'hôpital qui porte toujours son nom, fut une épouse dévouée corps et âme à l'homme qu'elle adorait, et la mère trop rigide d'une fille trop douée. Quant à Germaine, elle a conquis la gloire par son œuvre littéraire, par ses amours, par son courage, par cet exaltation du cœur et de l'esprit dont elle demeure un extraordinaire exemple. Tous trois, ils ont vécu la plume à la main. Tous trois ont eu le culte de la vertu, même s'ils ne l'ont pas toujours vue de la même façon. Tous trois ont aimé Dieu, l'amour, l'amitié, la liberté - qui ne devait, pour eux, jamais se séparer de la modération - et encore la mélancolie et le désespoir et aussi toutes les images de la mort. Tous trois se prêtèrent mutuellement du génie. Tous trois, ils ont rêvé d'incarner la noblesse de l'âme et la grandeur de l'esprit.

04/1999

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Littérature française

Un coupable

Fils d'un père breton, d'une mère algérienne, Ali-François Caillou, étudiant en droit, a été arrêté dans une manifestation pacifiste, inculpé de violences à agent, incarcéré à la prison de la Santé. La Justice l'a pris par hasard, elle le garde, elle le juge. Nulle perversion dans le fonctionnement de la machine judiciaire, dont ce livre est la scrupuleuse radiographie. Elle va honnêtement son train, selon ses habitudes, avec ses préjugés. Au bout du chemin elle broie l'innocent.

05/1985

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Histoire de France

Un tribunal au garde-à-vous. Le procès de Pierre Mendès France, 9 mai 1941

Vient l'ultime formalité : la signification de l'arrêt au condamné. Elle a lieu dans la salle d'audience qui a été évacuée. Ni le public ni les juges ne sont plus là. La garde assemblée présente les armes. C'est le greffier qui donne, solennellement, lecture de l'arrêt : " Le lieutenant Mendès France est-il coupable de désertion à l'intérieur en temps de guerre ? " A la majorité de six voix contre une, oui, l'accusé est coupable. " Mendès France l'interrompt : " Le tribunal a menti. " Le greffier, décontenancé, s'est arrêté un moment. Puis il enchaîne : " Sur la seconde question, à la majorité, il existe des circonstances atténuantes. " En conséquence, le tribunal condamne le lieutenant de réserve Mendès France Pierre, Isaac, Isidore à la peine de six ans d'emprisonnement et à la perte du grade... " Le greffier arrive au bout de sa lecture. A peine s'est-il arrêté que le condamné se tourne vers la garde. Les soldats sont blêmes. Mendès France s'avance vers eux. Il leur dit : " On vient de condamner un innocent par haine politique. Ce n'est pas la justice de la France, c'est celle de Hitler. Ne désespérez pas de la France. " J-D B.

09/2002

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Littérature française

Ce rendez-vous avec la gloire

" Hector Boulon était triste. Triste de se voir condamné à un destin médiocre, avec pour seul espoir quelques mentions "assez bien", tout au long d'une vie qui menaçait de durer car il se portait à merveille et la vie humaine ne cessait de se prolonger. Hector Boulon ? Ce nom vous dit-il quelque chose ? Rien. C'est un petit bonhomme dans l'immense foule des tout petits bonshommes que salueront un jour, au bord d'une tombe, quelques regrets, quelques larmes, et pourquoi pas quelques fleurs. Ce destin ordinaire qui le menaçait, il ne le supportait pas. Il se savait en outre trop lâche pour refuser de vivre, pour sauter par la fenêtre ou se noyer très loin dans la mer, au plein soleil des vacances, incapable de tout, même de mourir. La vérité est que seule la gloire eût changé son destin. "

02/2010

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Littérature française

Comédie des apparences

"Ils ne vivent pas, affirma l'un, ils font semblant, ils ressemblent à leur temps. - Vous vous trompez, objecta l'autre, ils poursuivent leurs rêves, ils chérissent leurs illusions. Ils ne sont d'aucun temps". Croire que l'argent et l'amour forment un couple inséparable ; adorer un mari mort que l'on avait détesté vivant ; se proclamer immortel, décider de ne jamais mourir ; devenir les parents modèles d'un enfant aussi doué qu'épanoui ; rêver de mourir sans avoir fait nulle peine à personne, ou d'aimer jusqu'à la mort quelqu'un qu'on ne connaîtra pas... "Semblants de vie, répéta le premier, comédie des apparences. - Vraies vies, assura le second, tristes tragédies de la vie. Qu'est-ce donc que la vie, en vrai, en apparence ? Ils résolurent d'en débattre, peut-être d'en faire un livre". Jean-Denis Bredin

05/2018

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Histoire de France

L'infamie. Le procès de Riom, février-avril 1942

Jean-Denis Bredin, l'auteur de L'Affaire, reconstitue ici de la manière la plus vivante les grandes étapes du procès qui se tint à Riom, au printemps 1942, sur l'ordre du gouvernement de Vichy, pour déshonorer la République.La "France de Vichy", inspirée de la volonté exprimée par Adolf Hitler, voulut faire juger que les hommes du Front populaire et des années qui l'avaient suivi étaient responsablkes de la défaite de la France, de son humiliation, de sa honte.Léon Blum, Edouard Daladier et plusieurs autres accusés devaient donc être déshonnorés et punis. Mais ils se défendront si bien, si courageusement, que le procès tournera mal. En dépit d'une censure de plus en plus rigoureuse, les accusés se font accusateurs de leurs procureurs. Il faut que cette mascarade cesse : Hitler lui-même demandera la suspension du procès qui ne reprendra jamais.Riom éclaire, à sa manière, les tumultueuses relations de la France et de la justice.

05/2012

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Littérature française

Et des amours desquelles nous parlons...

Ainsi placé, face à la mer, adossé à ce demi-palace dont il aime le luxe rassurant, Claude est bien. Il entend au loin le souffle d'un moteur. C'est un pêcheur qui jette ses filets. Vient du village le gémissement d'un bal public porté par une nuit silencieuse. Les pins maintenant hochent la tête. Bientôt ils commenceront à danser. Le fauteuil est bas, le café convenable. Claude écoute. Cette voix grave, monotone, sans artifice, voici qu'elle participe de son bonheur.

04/2004

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Littérature française

Battements de coeur

Tous je les ai rencontrés, dans la vie, ou ailleurs, leurs coeurs battaient trop vite, ou trop fort, ou n'importe comment. Mademoiselle a tant chéri les enfants des autres, accomplissant son devoir de parfaite gouvernante. Si Bernard de Récy regardait, haletant, le corps de ses jeunes camarades, c'est qu'ils étaient beaux, comme doivent l'être les fils de Dieu. Feldman, le bon élève, a pu travailler, donner des leçons, s'acharner à devenir professeur : l'étoile juive, cousue sur sa poitrine, veillait à détruire son rêve. Servante au grand coeur, Dolorès s'en est allée, si mince, si noire, bonne à rien, sauf à aimer. Aimer un peu, beaucoup, à la folie ? Aimer jusqu'à tuer, aimer jusqu'à mourir et au-delà, ils y ont cru, Auguste Velours et sa belle Emma, ils ont imaginé la vie et la mort mêlées comme leurs jambes. Monsieur Fouille avait donné son impartageable tendresse à sa vieille compagne et à sa jeune maîtresse, il aurait voulu qu'elles soient heureuses, mais l'une était de trop. Comme aucune mère Mademoiselle Write adora sa fille, mais elle avait peur pour elle, si peur que vînt l'âge de raison. Lorsque Lulu, notre ami, tomba amoureux d'une lapine, et qu'il voulut l'épouser, devant Dieu, devant les hommes, nous le crûmes un peu fou. Un peu fou ou trop sage, qu'en savons-nous ? Ce qui est sûr, c'est qu'aucun d'eux n'eut le coeur avare. Au bout du rêve, la mort a fait taire ces coeurs trop battants. La fièvre fut leur commune aventure, le froid son même achèvement. J. -D. B.

11/1991

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Littérature française (poches)

Lettre à Dieu le Fils

Parce que le Père l'intimide et que l'Esprit Saint lui paraît trop abstrait, comme un symbole, c'est à Dieu le Fils, plus humain et plus proche, que l'auteur de ces lignes a choisi de s'adresser. Il a beaucoup de questions à lui poser et de suggestions à lui soumettre. Grandi dans la religion catholique, il ne parvient guère à comprendre les mystères et les infortunes que Dieu nous impose : le temps, la souffrance de l'innocent, et cette faute originelle dont nous porterions collectivement le poids... En d'autres pages, il se demande pourquoi l'homme n'aurait pas le droit de mettre un terme à sa propre vie, ou d'où vient la méfiance que de tout temps l'Eglise a réservée au plaisir charnel. Avec éloquence et sincérité, avec ironie parfois, avec respect toujours - car il est homme du doute et non de l'incroyance -, l'avocat et historien propose ici, en forme de bilan, un véritable catéchisme des questions que peuvent se poser ceux que préoccupe la foi chrétienne.

04/2003

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Littérature française

Rien ne va plus...

Ce ne sont que quelques tableaux d'une fin de siècle, accrochés au mur de l'étrangeté humaine, et qui figurent quelques-unes des bizarreries, des obsessions, des folies de notre temps. " Rien ne va plus... " parle de ce sinistre matin où Edouard Duplan, cadre très supérieur, commence, à peine levé, à rater tout ce qu'il entreprend, accumule les mauvais sorts et connaît la honte d'arriver au bureau en retard. Jules Boulon, qui erre " de mémoire en mémoire ", ne vit plus que grâce à la foule de ses post-it partout étalés, qui lui disent ce qu'il a fait, ce qu'il doit faire, ce qu'il veut ce qu'il pense et qui il a aimé. C'est sans doute une " nuit maudite ", celle où le professeur Chevillard, venu dormir dans un palace de Genève, entame un infernal combat contre toutes les sources de lumière, poursuivant son impossible rêve, celui d'une nuit noire, parfaite, qui ressemble à la mort. " L'ascenseur " n'est fait que de quatre personnes qui montent ensemble quatre étages - mais que d'obstacles à affronter ! Où poser son regard ? Quel geste faire, ne pas faire ? Cette dame des temps jadis qui vous reconnaît dans un train et, tout émue, vous parle de ce merveilleux dimanche vécu ensemble, à Londres, il y a quarante ans, faut-il la reconnaître ou faire semblant ?... Et si vraiment " rien ne va plus ", ne resterait-il pas à tenter d'imiter un jour Alice et Charlotte, ces deux amies devenues vieilles, qui mourront enfin comblées, tant amoureuses, l'une de son chien adoré, l'autre de son jardin chéri, follement heureuses, " le temps d'un rêve " ? Peut-être eût-il été plus sage d'assembler ces nouvelles sous le titre à peu près synonyme de " Tout va très bien " ? Car tout ne va-t-il pas très bien, même si, pourtant, " il faut que l'on vous dise "... ?

04/2000

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Littérature française (poches)

Trop bien élevé

Ce que je voudrais ici, c'est décrire les premières années d'un enfant trop éduqué, et, à travers lui, si je le puis, les sentiments, les mentalités, les rites qui dominaient encore une part de la bourgeoisie quand vint la guerre de 1939. Je voudrais tâcher de retrouver ceux que j'ai connus, aimés, et chez eux, toute la peine qu'ils se donnaient pour fabriquer des enfants très solitaires et parfaitement bien élevés. Excusez-moi, oui, excusez-moi si je suis là, car je vous gêne. Si vous m'avez bousculé, c'est que je n'aurais pas dû me trouver sur votre chemin. Si vous êtes de mauvaise humeur, je dois y être pour quelque chose. Comment vivre, marcher, respirer sans déranger ? Frapper avant d'entrer, s'effacer dans les portes, sourire, toujours sourire... Il ne suffira pas d'une vie entière pour se faire pardonner d'exister. J.-D. B.

11/2009

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Histoire de France

"On ne meurt qu'une fois ". Charlotte Corday

Qu'avait été Marat sinon un improvisateur solitaire, " un cerveau brûlé, un fou atrabilaire, ou bien sanguinaire, ou bien un scélérat soudoyé... ", comme ne cessaient de le crier, selon lui, les ennemis de la liberté, c'est-à-dire ses ennemis ? La soif, jamais satisfaite, de châtiment et de sang versé, l'exaltation de la mise à mort qui inspirèrent, dans les mois qui suivirent la mort de Marat, " la grande Terreur ", se passèrent aisément du prophète disparu. Ce que Charlotte Corday n'avait pas vu, n'avait pas su, c'est que, tuant Marat, elle ne faisait, obéissant à son devoir, que massacrer un symbole. Mais il nous faut regarder ce qu'elle a voulu, ce qu'elle a rêvé. Sa mission, son devoir ne pouvaient être de sauver la Révolution, ni même de mettre fin aux crimes qu'exaltait Marat. Ils étaient de punir le " monstre ", de " venger la France " et les Français. Elle l'avait dit fièrement, lors de son procès, répondant aux questions du président Montané : " Le président - Quels sont les motifs qui ont pu vous déterminer à une action aussi horrible ? L'accusée - Tous ses crimes. C'est lui qui entretient le feu de la guerre civile pour se faire nommer dictateur ou autre chose... Je savais qu'il pervertissait la France. J'ai tué un homme pour en sauver cent mille. Le président - Croyez-vous avoir tué tous les Marat ? L'accusée - Celui-ci mort, les autres auront peur... peut-être. " Charlotte Corday savait qu'elle n'avait pas assassiné tous les Marat, et elle ne pouvait être assurée que les " autres Marat " auraient peur. Seulement elle pensait avoir accompli son devoir, comme un héros antique. Elle est Judith, et elle a tranché la tête d'Holopherne. Elle a levé sur César le poignard de Brutus. Devant le Tribunal de Dieu, ou celui de l'histoire, ou celui de sa conscience, elle devait être la " meurtrière de la tyrannie ". Elle ne devait penser ni à ses souffrances ni aux souffrances de ceux qu'elle avait pu aimer. Elle avait " offert sa vie ", sûre d'" avoir bien servi l'humanité ". J.-D.B.

03/2006

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Tout-carton

Gredin ! Le Spinosaure

Les dinosaures fascinent les enfants dès leur plus jeune âge. Ils leur font peur, les intriguent, les impressionnent et suscitent de nombreuses questions... Avec Tonnerre, sympathique Tyrex, et sa joyeuse troupe, les tout-petits vont enfin pouvoir pénétrer ce monde qui les fascine ! La série : Tonnerre est l'incontestable roi du Crétacé. Autour de lui, gravitent des personnages attachants au caractère bien trempé : Gredin le Spinosaure, Panique l'Oviraptor, Pataud le Stégosaure ou encore Croque-Tout le Diplodocus... Résumé : Gredin le spinosaure est effrayant ! Avec ses épines dréssées comme une voile sur son dos, il est très impressionnant. Ce terrible prédateur est la terreur des reptiles, alors il n'a de cesse de se prendre pour le chef ! C'est sans compter sur l'autorité naturelle de Tonnerre le Tyranosaure, qui règne en maître sur tout le Crétacé.

06/2021

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Littérature française

Brelin le Nain

Brelin est un Nain vivant parmi les Hommes de la ville de Turckheim. Peu après l'assassinat de son père, il décide de retrouver le reste de sa famille accompagné de son ami Weladan. Sa quête va le précipiter dans une nouvelle guerre avec les orques qui sont dirigé par un mystérieux Mage Noir. Brelin pourra compter sur de nouveaux amis rencontré au fil de son aventure pour empêcher les orques de triompher.

12/2014

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Livres 3 ans et +

Le vilain gredin

Le vilain gredin est bien le pire garnement qu'on puisse imaginer. Oreille percée, blouson, queue teinte en vert, il fait partie de la bande des Lapins de l'Enfer... Mais pourquoi a-t-il décidé d'écrire une lettre à ses parents ?

08/2009

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Littérature française

Brelin le Guerrier

Brelin le Nain poursuit sa quête pour chasser les Orques et vaincre le Mage Noir. Toujours accompagné de ses fidèles amis, il visite les différents royaumes des Hommes et des Elfes et rencontre sur son chemin magiciens, Nains, Hommes, créatures et objets magiques. Guidé par un Sage ancien, Brelin se voit confier la mission d'atteindre le Temple du Savoir, qui pourrait se révéler être l'issue décisive dans la guerre contre le Mal. Brelin, muni de sa hache et accompagné de ses fidèles compagnons, fonce vers de nouvelles aventures.

11/2015

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Critique littéraire

Discours de réception à l'Académie française et réponse de Pierre Moinot

M. Jean-Denis Bredin, ayant été élu à l'Académie française à la place laissée vacante par la mort de Mme Marguerite Yourcenar, y est venu prendre séance le jeudi 17 mai 1990 et a prononcé son discours de réception, auquel a répondu M. Pierre Moinot.

11/1990

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Droit

CONVAINCRE. Dialogue sur l'éloquence

JEAN-DENIS BREDIN - Qu'est-ce que la vérité pour l'orateur ? C'est le sentiment du vrai. Le prêtre, le politique enseignent non la vérité mais ce qu'ils croient être un message de vérité. De même l'avocat dit-il souvent, pas toujours, ce qu'il croit vrai. THIERRY LÉVY - L'avocat peut s'écarter de la vérité si cela lui permet de soutenir de manière cohérente l'innocence d'un accusé qu'il défend. Il y a dans la parole humaine une part de mystère autrefois on ne craignait pas d'évoquer le caractère divin de la parole... Au delà de cette vérité objective, qui est en discussion dans le commerce des hommes, il y a une vérité sinon plus grande, au moins d'un mérite égal, que j'appelle l'authenticité. JEAN-DENIS BREDIN - Ainsi imagines-tu qu'il y a, au-dessus de la vérité, des vertus plus hautes que l'avocat sert même s'il ment.

09/1997

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Policiers

Le nécrographe

Je vous ai suivis dans les allées de cette librairie. Je vous ai observé feuilleter ce livre, le reposer, en caresser un autre, hésiter. Ne vous retournez surtout pas, nous pourrions nous reconnaître. Fermez les yeux. Ce que j'ai à vous dire est déjà à l'intérieur de vous. Ne saviez-vous pas qu'il est une peur plus grande que la mort, celle de lui survivre ? Ne saviez-vous pas que les soldats de plomb avaient un cœur de sang ? Ne vous avais-je pas dit que vous pouviez ouvrir toutes les portes sauf celle que vous venez de pousser ? 1954, sur le plateau de Langres, le porc s'égorge dans les fermes. Mars est le mois de la guerre. Là-bas, Annam, Cochinchine et Tonkin, la viande d'homme ne vaut pas si cher. La France oubliera trop vite. Vingt ans après, l'Amérique abandonne Saigon, la débâcle vietnamienne roulée dans le drapeau d'une nouvelle défaite. Il est temps de se souvenir. Ici, à Paris, la viande de femme est un présent délicat. Nous sommes en mars 1975 et c'est à nouveau le mois de la guerre.

06/2000

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Romans policiers

Du rififi à Saint-Brevin

Juillet 1987 : la chaleur inonde les pinèdes de Saint-Brevin, la saison touristique bat son plein quand le corps sans vie d'une femme est découvert dans le placard d'une villa inoccupée, un billet accusateur dans son sac. Tandis que des bidons de cocaïne s'échouent sur les plages, occupant la police de Saint-Nazaire, le commissaire Anconi reçoit un appel téléphonique menaçant de Carlos Rodrigues, un malfrat qu'il a envoyé en prison dix ans auparavant. Pour comble, voilà Anconi accusé du meurtre par la gendarmerie de Saint-Brevin et placé en garde à vue ! Heureusement, son épouse Hilda va le seconder, non sans frayeur. Du rififi bien inhabituel dans cette paisible station familiale...

06/2023

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Littérature française

Les dénis de denis

Quand un sexagénaire en détresse psychologique rencontre l'amour. Saura-t-il saisir sa chance ? Saura-t-il se remettre en question ? C'est un appel au secours du mal-être profond de notre siècle, sur fond de pandémie.

11/2022

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Comics divers

Verminax. Le gredin de l'ombre

Avec Verminax le gredin de l'ombre, le dessinateur et tatoueur montreuillois Tôma Sickart rend un hommage caustique au roman feuilleton de l'aube du XXe siècle (Fantômas, Zigomar, Nick Carter...). Pastiche tout en finesse, cette bande dessinée apocryphe aux rebondissements trépidants brocarde les élans moralistes, patriotes et racistes d'une époque pas si différente de la nôtre. Le présent recueil contient les deux premières parties prépubliées de 2007 à 2020 dans la revue de culture populaire ChériBibi, ainsi qu'une troisième, inédite. De fausses couvertures de fascicules signées de dessinateurs tels Fano Loco ou Gomé complètent cette plongée humoristique dans les bas-fonds finiséculaires

06/2021

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Littérature française

Denis

Denis est tueur à gage. C'est même le meilleur et ses qualités sont universellement reconnues. Il est méthodique et appliqué, ne laisse rien au hasard, bref, un grand professionnel. C'est un loup solitaire qui aime deux choses par-dessus tout : la cuisine, activité qui le stimule et pour laquelle il est doué ; et observer les gens, imaginer qui ils sont, d'où ils viennent, où ils vont. Ces deux activités lui suffisent à mener une vie équilibrée, tranquille, quasi-robotique. Mais une rencontre va faire bouger les lignes de cette vie bien organisée...

05/2020

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Théâtre

Denis Marleau

Figure incontournable de la seille québécoise, Denis Marleau explore depuis trente ans les dimensions à la fris ludiques, poétiques et philosophiques du théâtre et invente de véritables "fantasmagories technologiques" à l'aide de la vidéo. II parle ici de ce que recouvre pour lui la mise en scène. Il évoque aussi son trajet et sa propre pratique, inspirée autant par le dadaïsme que par Ies écrits de Samuel Beckett ou Maurice Maeterlinck. dont il crée "Les Aveugles" au musée d'Art contemporain de Montréal en 2002. Sophie Proust présente la singularité du parcours de Denis Marleau, ce qui conduit cet artiste à choisir des textes méconnus ou à monter des spectacles qui se distinguent par leur direction d'acteurs et leurs collaborations étroites avec des compositeurs, des chorégraphes et des plasticiens.

10/2010

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Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Catéchèse

Nos petits-enfants sont des païens !

L'auteur fait partie de cette génération qui se désole de voir ses enfants ignorants de tout ce que transportait avec elle, malgré les défauts qu'on lui trouve, la religion catholique. Faute de transmission, c'est la génération suivante, celle des petits enfants qui va vivre sans Dieu. Il pense que le meilleur des héritages à leur laisser est de les mettre sur la piste de cet incomparable guide de vie. Cette transmission se déroule sous la forme d'un entretien avec l'une de ses petites filles, non baptisée, mais ouverte à l'idée d'en savoir plus. Le dialogue est structuré à partir du texte du "Credo" (Je crois en latin) qui résume l'essentiel de la foi catholique. L'auteur adopte un ton d'aucuns pourront trouver iconoclaste ; c'est que le public auquel il s'adresse est, sinon hostile, au minimum complètement imperméable au langage religieux. Ce livre intéressera tous les grands-parents désireux de transmettre leur culture chrétienne à leurs petits-enfants propres enfants.

01/2023

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Policiers

Saint ou démon à Saint-Brévin-les-Pins

Une femme affolée signale la disparition de son mari... et la nouvelle enquête du capitaine François Le Duigou et du lieutenant Phil Bozzi démarre. Les deux OPJ se retrouvent immédiatement en Loire-Atlantique et doivent sillonner le Pays de Retz : de Saint-Brévin-les-Pins à Paimboeuf en passant par Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine-sur-Mer ou encore Préfailles... L'affaire rebondit de surprise en surprise, à un rythme effréné. Au point de les transporter au Pays basque du côté de Saint-Jean-de-Lui, Ciboure, Socoa et de leurs environs... Cette enquête, hors du commun, va les dépasser. Notamment lors de son dénouement totalement imprévisible... et surprenant.

06/2014