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Jean-Bertrand Pontalis

Extraits

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Beaux arts

Jean-Bertrand Pégot-Ogier (1877-1915)

Critique d'art, illustrateur, décorateur, marchand de tableaux pour subsister et pouvoir se consacrer à sa peinture, il partagea son temps entre son atelier d'Hennebont et Paris. Son oeuvre puissante est tout entière consacrée à la Bretagne. Des expositions et sa participation régulière aux Salons jalonnent une carrière en devenir mais qui s'achève malheureusement pendant la guerre. Une palette colorée, une sensibilité très fine à la lumière, de larges aplats ou une facture très élaborée caractérisent la peinture de Jean-Bertrand Pégot-Ogier. Il séjourna à plusieurs reprises au Faout, venant travailler sur le motif et, ému par l'état de délabrement de la chapelle Saint-Fiacre et de son jubé, il entreprit d'alerter les autorités par l'intermédiaire du Breton de Paris, auquel il collaborait.

07/2015

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Psychologie, psychanalyse

J.-B. Pontalis

Psychanalyste, écrivain, éditeur et agrégé de philosophie, J.-B. Pontalis, d'abord élève de Sartre et Lacan, est devenu l'un des acteurs essentiels du mouvement psychanalytique français, participant à la fondation de l'Association psychanalytique de France dont il est membre titulaire. Il est l'auteur, avec Jean Laplanche, du Vocabulaire de la psychanalyse. On lui doit la création en 1970 de la Nouvelle Revue de psychanalyse qu'il a animée pendant ses vingt-cinq années de parution. Ses écrits psychanalytiques comportent Entre le rêve et la douleur, Perdre de vue, ainsi que La force d'attraction. Parmi ses textes littéraires, citons deux récits : Loin (1980) et Un homme disparaît (1995) ; son autobiographie, L'amour des commencements, a obtenu en 1986 le prix Femina-Vacaresco. Il a été de surcroît traducteur de Winnicott, dont il a contribué à introduire la pensée en France. Claude Janin retrace le parcours intellectuel complexe d'un homme qui aime à se définir comme un go-between, un messager. Il propose une lecture de l'œuvre dans laquelle il dégage les apports principaux de l'auteur : clinicien, initiateur de concepts, J.-B. Pontalis est aussi un théoricien du négatif, du langage et de l'image.

11/1998

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Psychologie, psychanalyse

Après Freud

Ce livre, recueil de textes pour la plupart publiés dans la revue de Sartre Les Temps modernes au cours des années cinquante où je découvrais la psychanalyse, ne peut se lire aujourd'hui sans être relié à mon évolution personnelle. Je ne crois pas pourtant avoir été le seul de ma génération à avoir tenté de jeter une passerelle, qui m'apparaît maintenant bien fragile, entre l' " existentialisme " de Sartre et le " structuralisme " de Lacan. Différents à coup sûr, ces deux-là, ces deux monstres d'intelligence, ces deux possédés du langage, ces deux êtres ignorant la mesure ; opposés même en tous points. N'empêche ! " Sacré Sartre ", " sacré Lacan ", disaient de l'un et de l'autre ceux qui les connaissaient. Deux grands séducteurs, mais qui n'ont jamais réussi à se séduire, et voilà que je rêvais de les faire intellectuellement se rejoindre, comme pour provoquer une rencontre aussi aberrante que celle, inventée par Maldoror, d'une machine à coudre et d'un parapluie, tout en étant bien résolu à ne pas servir de table de dissection. Critiques, parfois polémiques, premières étapes d'une formation psychanalytique, ces essais, divers par leurs thèmes manifestes comme par les auteurs évoqués, gravitent autour d'une question latente : qu'est ce que vivre, qu'est-ce que penser après Freud ?

03/1993

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Littérature française (poches)

L'enfant des limbes

" Pour quel obscur motif ce mot Limbes dont je prolonge la première syllabe et qui paraît se tenir à mi-chemin entre le clair et le sombre exerce-t-il sur moi un tel attrait ? Souhaiterais-je séjourner dans le limbe des enfants ? N'aimerais-je que les pensées à l'état naissant qui se refusent à être cernées ? Serais-je épris de ces rêves qui tiennent lieu de réalité ? Ne serais-je touché que par ceux qui n'ont pas d'identité bien assurée, qui ne sont pas ce qu'ils sont ou croient être, et alors les femmes, plus que les hommes, seraient ces êtres-là, incertains, insaisissables, celles qu'on ne saurait baptiser, celles qui seraient toujours en attente d'on ne sait trop quoi ? "

01/2001

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Littérature française

Un jour, le crime

Cet ouvrage reflète le double intérêt de Jean-Bertrand Pontalis, en tant que psychanalyste et en tant que personne, pour le faits-divers criminel. Depuis la violence ordinaire de la rue, cette façon qu’ont certains passants d’ignorer, ou plutôt de néantiser, les autres, qui constitue aux yeux de l’auteur le noyau de toute forme de violence, jusqu’à la violence institutionnelle du crime politique, des exécutions légales et du crime collectif qui culmine avec la Shoah, le livre, en une trentaine de brefs chapitres, aborde le crime sous aspects les plus divers, qu’il interroge tour à tour. Qu’il s’agisse du point de vue de Gide (« Ne jugez pas ! ») dans ses dossiers de l’affaire de la séquestrée de Poitiers ou de l’affaire Redureau, de l’énigme du passage à l’acte, du crime passionnel (tantôt jugé avec la plus grande indulgence et tantôt avec la plus extrême sévérité), des héroïnes criminelles ayant suscité des oeuvres littéraires ou cinématographiques (les soeurs Papin, Violette Nozières), du traitement du fait-divers (l’ironie de Félix Fénéon ou la méditation de Jouhandeau sur l’affaire du curé d’Uruffe), Jean-Bertrand Pontalis met en lumière toutes les facettes du fait-divers criminel, qui perturbe et fascine depuis toujours, au point qu’Albert Camus, qui s’était inspiré de faits-divers pour L’Etranger et Le Malentendu, en avait interdit la publication dans son journal Combat. Une contradiction qui exprime bien l’attraction-répulsion que nous éprouvons tous face au crime.

03/2011

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Littérature française

Marée basse marée haute

"Chaque été, je passe mes vacances au bord de la ruer - c'est une nécessité pour moi - et chaque jour je consulte l'horaire des marées. Basse mer, pleine mer, marée basse, marée haute. marée montante, marée descendante, grande marée. Ces mots. à eux seuls, me donnent à rêver. Quand la mer se retire, je vois des estivants, parents et enfants, s'avancer sur la plage qui s'allonge mètre après mètre jusqu'à rendre la mer au loin à peine perceptible, elle se confond avec le ciel. Ils vont à la recherche de coquillages. Je me dis que ces coquillages, ces coques, ces palourdes, ces moules en grappes, ces bouts de bois rongés par le sel marin, ces morceaux de corde tombés d'un bateau de pêche, figurent ce qui est déposé dans ma mémoire : de petits restes - comme ils me sont précieux ! - qui seront tout à l'heure recouverts par la marée haute mais qui réapparaîtront, ceux-là ou d'autres, quand la mer de nouveau se retirera. Marée basse, marée haute, cette alternance est à l'image de ma vie, de toute vie peut-être. La vie s'éloigne, mais elle revient."

04/2013

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Psychologie, psychanalyse

Fenêtres

Un livre qui fait plus confiance à la " pensée rêvante " qu'au discours maîtrisé. Il commence par un éloge des fenêtres ouvertes sur le lointain ou l'invisible et s'achève par celui de la clairière, cette ouverture fragile au creux de ce qui est longtemps resté opaque. Des pensées, des moments, des rencontres sont évoqués sous la forme d'images venues du rêve, de mots venus du divan, d'un livre dont une phrase vous a saisi. De brèves histoires aussi qui sont autant de petits romans : une vieille daine qui a perdu la mémoire mais gardé ses yeux clairs, l'homme fâché avec ses organes, la dormeuse et l'insomniaque, des enfants joueurs et de vieux enfants tristes, une pauvre fleur qui s'appelait Narcisse, un grand inspiré qui s'appelait Freud. Un lexique personnel des émotions, une imitation pour chaque lecteur à composer le sien.

01/2002

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Littérature française

En marge des nuits

"Ce livre fait écho à En marge des jours paru en 2002. Comme lui il est composé de fragments, comme lui il a trouvé son point de départ dans de brèves notes que j'inscris parfois dans mes "Cahiers privés". Mais ici sont évoqués ce que Victor Hugo dans Choses vues appelait des "événements de la nuit" : des rêves qui redonnent vie aux amis disparus, des rencontres qui, même si elles ont lieu le jour, ont quelque chose d'insolite, des moments d'inquiétante étrangeté où notre identité vacille, ou encore ceux où l'on se demande : "Qu'est-ce que je fais là ? " La présence de la mort à venir va de pair avec l'attrait pour la vie, avec l'inlassable curiosité qui anime l'enfant avide d'explorer ce qui l'entoure. A cet enfant je donne un nom : Alice". J. -B. Pontalis.

03/2010

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Littérature française (poches)

En marge des jours

" Ne pas dater ces fragments. Ils sont pour moi en marge du temps qui passe, de la chaîne du temps. Même quand ils évoquent une circonstance, une rencontre, une lecture d'autrefois, ces circonstances, rencontres, lectures sont mon présent. Je sors ces fragments des marges de ma mémoire, elle-même fragmentée, lacunaire, pour les porter non au centre - personne n'a en lui de centre ou du moins ce centre introuvable n'occupe jamais le même lieu -, mais pour qu'ils viennent au jour du vif aujourd'hui. "

10/2003

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Psychologie, psychanalyse

Perdre de vue

Le plus insupportable dans la perte, serait-ce la perte de vue ? Annoncerait-elle, chez l'autre, l'absolu retrait d'amour et, en nous, l'inquiétude d'une infirmité foncière : ne pas être capable d'aimer l'invisible ? Telle est la question que déploie ce livre qui s'ordonne selon trois axes. Il décrit d'abord quelques formes du refus de la perte, de l'apathie à la réaction thérapeutique négative en passant par l'amour de la haine. Il analyse ensuite les modalités de la croyance pour reconnaître l'essence "profane" de la psychanalyse. Il insiste enfin sur la mélancolie active du langage qui, en s'éloignant du visible, porte en lui la défaite du culte de l'image. Les chemins empruntés sont divers. Le lecteur y rencontre le doux Oblomov et la Gradiva rediviva, Sartre et André Breton, Freud et Winnicott, le curieux oiseau de Léonard et les mots incertains de l'autobiographie. Si la psychanalyse est ici tout au long présente, ce n'est pas comme regard théorique mais à l'horizon, à perte de vue : là où nos yeux ne pouvant plus rien saisir transmettent leur trouble à la pensée.

12/1988

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Psychologie, psychanalyse

LA FORCE D'ATTRACTION. Trois essais de psychanalyse

Trois essais : le premier porte sur le rêve, ou plutôt le " rêver ", à partir d'un roman insolite ; le second sur le transfert, ou plutôt les transferts, à partir de Freud ; le troisième, à partir d'une expérience personnelle, sur l'attrait qu'exerce les mots. Trois figures de l'altérité, de notre étranger intime, qui disent la force d'attraction qu'exerce sur nous la chose même, à jamais hors d'atteinte. Ce livre pourrait avoir pour épigraphe le conseil donné jadis par le peintre Caspar David Friedrich : " Clos ton œil physique afin de voir d'abord avec l'œil de l'esprit. Ensuite fais monter au jour ce que tu as vu dans la nuit. "

11/1999

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Littérature française (poches)

Traversée des ombres

Il nous faut croiser bien des revenants, dissoudre bien des fantômes, converser avec bien des morts, donner la parole à bien des muets, à commencer par l'infans que nous sommes encore, nous devons traverser bien des ombres pour enfin, peut-être, trouver une identité qui, si vacillante soit-elle, tienne et nous tienne.

10/2005

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Littérature française (poches)

Loin

Ce récit retrace l'expérience d'un dépaysement. Une ville étrangère en est le lieu : Mymia. Des femmes en sont l'instrument : Alix et Angèle, et d'autres, venues de plus loin, du temps immémorial de l'enfance. le dépaysement est d'abord vécu dans un sentiment de vacance et de légèreté. Il vire progressivement au malaise, à la dépossession de soi, à l'exil. les séjours, réels ou imaginaires, dans la maison natale sont également marqués par le " loin ". Loin dit aussi l'éloignement du temps. C'est plus de vingt ans après l'épisode de Mymia que le héros s'en fait le narrateur. Il rouvre ainsi à son insu une plaie qu'il croyait fermée.

01/1992

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Psychologie, psychanalyse

Ce temps qui ne passe pas

" Quel est l'enseignement que nous délivre la psychanalyse - je veux dire l'expérience, l'épreuve de l'analyse ou, ce qui revient au même, l'épreuve de l'étranger - au point qu'on peut le tenir pour son enseignement principal et peut-être le seul ? C'est que le temps ne passe pas. " Voilà ce que ce livre voudrait rendre sensible plutôt que justifier par des arguments et des preuves. Divisé en trois sections - Temps autre et autre temps, Mouvements, Incarnations -, l'ouvrage se conclut par un choix d'extraits de romans et de nouvelles : Le compartiment de chemin de fer J.-B. Pontalis, en effet, voit dans le compartiment, ce " huis clos éphémère ", la métaphore la mieux à même d'évoquer ce qui arrive, s'échange, se rêve, s'invente dans le cabinet de l'analyste.

10/2001

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Littérature française (poches)

Le songe de Monomotapa

L'amitié : comment elle naît, puis se tisse, se renforce et parfois se dissout d'elle-même ou s'achève par une rupture ? Les amitiés : il en est qui traversent le temps, d'autres qui sont éphémères et pourtant intenses. En une vingtaine de courts chapitres, alliant réflexion et histoires personnelles, ce livre, qui tient à la fois du roman et de l'essai, tente de cerner le rôle de l'amitié. Nous sert-elle à nous protéger des tourments de l'amour ? Si l'on en croit La Fontaine, " un ami véritable est une douce chose ". Mais existe-t-il ailleurs qu'au pays imaginaire du Monomotapa ?

09/2010

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Littérature française

Avant

Quand il nous arrive de dire « C’était mieux avant », sommes-nous des passéistes en proie à la nostalgie d’une enfance lointaine, d’une jeunesse révolue, d’une époque antérieure à la nôtre où nous avons l’illusion qu’il faisait bon vivre ? A moins que cet avant ne soit un hors-temps échappant à toute chronologie. Je me refuse à découper le temps. Nous avons, j’ai tous les âges. J.-B. P. En une succession de courts chapitres, J.-B. Pontalis passe en revue la mémoire sous toutes ses formes, de son contenu - comparé à un sac où l’on plongerait pour en ressortir de l’indispensable ou du futile, du nécessaire ou du superflu - aux souvenirs d’enfance, de son contraire, l’indispensable oubli - la mémoire absolue serait invivable - à une réflexion sur l’ « après », cette maladie de l’anticipation qui nous empêche si souvent de vivre pleinement le présent.

01/2012

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Littérature française (poches)

Le Dormeur éveillé

L'homme qui dort se nomme Constantin. C'est un Empereur romain, un conquérant, un guerrier sans merci. Son sommeil paraît paisible, bien qu'il doive livrer bataille le lendemain... A côté de l'homme qui dort, un tout jeune homme assis. Un serviteur sans doute, qui n'a pas de nom. Une sentinelle, mais qui s'abandonnerait à sa propre rêverie. Il est le dormeur éveillé. Sa tête penchée s'appuie sur sa main. Cette scène représentée par Piero della Francesca se situe à la frontière de la nuit et de l'aube, du sommeil et de l'éveil, du songe et de la rêverie... Le livre dont j'écris ici les premières lignes, j'aimerais qu'il devienne quelque chose comme une mémoire - donc une fiction - rêveuse, qu'il soit une traversée d'images, de souvenirs, d'instants, qu'il ressemble à la rêverie à laquelle s'abandonne le dormeur éveillé, avant que l'excès de clarté n'y mette fin. Il sera bien temps alors d'affronter le jour.

04/2006

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Littérature française

Oeuvres littéraires

"A moins de trente ans, J.-B. Pontalis a déjà vécu ou pensé dans l'intimité de trois hommes illustres considérés comme des maîtres dans leur discipline et leur temps, Louis Renault, Sartre, Lacan. Philosophe, psychanalyste, grand lecteur, éditeur. Et Ecrivain. Tôt occupé par le bonheur et la douleur d'aimer, subjugué par le secret de fabrique du rêve, collectionneur des contrées de l'absence, traqueur d'obscurité, il se tient en sentinelle, à l'affût de chaque vacillement, de tout surgissement. Mieux encore qu'écrire, admirablement, il veut s'écrire. Il invente l'autobiographie, de brefs récits, comme autant de petits romans où la parole se trouve en se perdant, dans le désordre de la mémoire." Martine Bacherich.

04/2015

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Littérature française (poches)

Un homme disparaît

"L'autobus vert est arrivé, celui qui va à la Bastille, s'arrête au Père-Lachaise, a son terminus place Gambetta. L'homme monte, après un moment d'hésitation. Les portes en accordéon se referment. Il disparaît parmi les passagers, avec un singulier sourire, comme s'il voulait, lui dont je jurerais qu'il ne possède rien, se faire du premier venu un ami avant de le quitter, ce sourire en retrait de ceux qui partent, sont déjà ailleurs, un sourire dont j'aimerais croire qu'il s'adresse à moi, qui reste là, en arrêt, sur un trottoir mouillé de pluie. Pourquoi ne l'ai-je pas suivi? Soudain toute la ville n'est plus comme lui qu'un fantôme."

10/1998

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Littérature française (poches)

L'amour des commencements. Suivi d'un post-scriptum inédit

Les chambres closes d'où filtrent des odeurs bizarres et le cabinet de l'analyste où la parole se trouve en se perdant. Le cahier noir où vient échouer l'amour et le coup de téléphone d'une vieille dame. La villa des grandes vacances, ses jeux et ses rites que la mort vient troubler. La rencontre avec Sartre en classe de philosophie et celle avec Lacan dix ans plus tard. Le Cours H honni et le lycée bien-aimé. Les villes étrangères. Les petits métiers. Autant de lieux et d'événements évoqués ici dans le désordre de la mémoire - " C'était quand déjà ? " - et sous l'influence du présent. Autant de séparations et de commencements qui trace et retrace le mouvement inachevé des mots, eux-mêmes séparation et parfois commencement.

02/1994

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Disques et K7 Littérature

Une lecture égoïste. 1 CD audio

Pontalis est un des rares auteurs dont je ne prête pas les livres. Je le lis avec un plaisir résolument égoïste et il n'est pas question qu'un seul de ses titres manque à ma bibliothèque quand l'envie me prend de le relire. La lecture à voix haute que j'en fais aujourd'hui n'a qu'un seul but : susciter d'autres lectures égoïstes.

08/2006

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Littérature française (poches)

Frère du précédent

" Quand le second est né, le premier s'est écrié : "Comme il est moche !" Le premier faisait rire la mère, le second jamais. Du premier, on disait qu'il était nerveux, du second qu'il était quasiment muet. Quand le second eut quinze ans, le premier lui fit découvrir la littérature. Quand, à la même époque, ils vont se promener ensemble dans la ville, il n'y a plus de premier et de second. Ils diffèrent l'un de l'autre mais portent tous les deux la même canadienne. C'est l'hiver, l'air est vif, ils marchent d'un bon pas. Le cadet vient de retrouver quelques lettres qu'il a reçues de l'aîné. Certaines débordent d'affection, d'autres sont pleines de fiel. "

10/2007

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Psychologie, psychanalyse

Entre le rêve et la douleur

Ce livre explore les principales modalités de ce que Freud, dans une de ses toutes premières définitions de la psychanalyse, a appelé le " royaume intermédiaire ". Autant de variantes de l'entre-deux : entre le masculin et le féminin, entre le savoir et le fantasme, entre l'enfant et l'adulte, entre le mort et le vif, entre le hors de soi et la présence à soi. La vie psychique est ici décrite comme oscillant entre deux pôles : l'expérience du rêve, cet événement de la nuit d'où peut naître la parole, et la connaissance de sa douleur qui fait silence ou cri. Quinze études où s'écrit le trajet d'une pensée qui se tient moins dans l'abri d'une théorie constituée qu'aux confins de l'analysable.

10/1983

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Monographies

Amélie Bertrand

Au moyen d'une peinture d'une facture impeccablement lisse, Amélie Bertrand s'éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars. Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l'époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage, camouflage. Cette première monographie généreuse de la jeune peintre Amélie Bertrand, fait suite à un numéro du fanzine Pleased to meet you que Semiose éditions lui avait consacré en 2016. Cette fois, le portfolio regroupe les oeuvres de 2016 à 2023, des peintures pour la plupart, mais aussi les nombreux projets sur différents supports tels la tapisserie d'Aubusson, les lithographies pour JRP Next, le tram à Nantes, les colonnes, etc.

06/2023

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Philosophie

Bertrand Russell

Bertrand Russell (1872-1970), parallèlement à Frege qu'il fit connaître, inventa la logique contemporaine et proposa un programme logiciste de réduction de toutes les mathématiques à cette nouvelle logique. Avec son ami Moore, il inaugura une nouvelle manière de philosopher consistant à recourir systématiquement à l'analyse pour repenser et, dans certains cas, résoudre ou dissoudre les questions traditionnelles de la philosophie : le sens, le jugement, la connaissance et la réalité. Mais Lord Russell fut aussi un intellectuel engagé qui milita pour la libération des mœurs, l'harmonie sociale, le désarmement atomique et la paix mondiale. Visant toujours l'action, ses réflexions morales et politiques étaient inspirées par un sentiment mystique de compassion et de bienveillance universelles. Cet ouvrage est une introduction claire et rigoureuse aux aspects théoriques et pratiques de l'œuvre d'un des plus grands philosophes du XXe siècle.

10/2003

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Autres collections (6 à 9 ans)

Bertrand et moi : Les pourquoi de Bertrand

Des livres qui s'adressent aux premiers lecteurs capables de décoder aisément les mots, et qui font appel à leurs aptitudes de compréhension.

03/2022

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Art contemporain

Mémoires d'un touriste. Bertrand Dezoteux. Bertrand Dezoteux

Le tourisme est-il un art ? C'est par cette question que Bertrand Dezoteux a répondu à l'invitation faite par le Voyage à Nantes pour la HAB Galerie. Intitulée Mémoires d'un touriste, en référence au livre éponyme de Stendhal publié en 1838, l'exposition donne à l'artiste l'occasion de déployer dans ce vaste espace les récits et univers composites qu'il orchestre en général au sein de films d'animation. Bertrand Dezoteux trace et entrelace ici plusieurs lignes pour proposer un voyage bigarré, spectaculaire et ironique. Dessins, découpes, boucles, matrices et coutures donnent forme à des figures incertaines, ou d'une troublante évidence, collectées dans ses films, son entourage, dans ses rêves ou dans la rue. Cet appétit de collectionneur, d'artiste-touriste, se manifeste aussi par l'exposition de peintures prêtées par les collections publiques locales du FRAC des Pays de la Loire, du Musée d'arts de Nantes et de l'Art Delivery.

03/2022

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Critique littéraire

Bertrand Boysset. Chronique

La chronique de Bertran Boysset, de la moyenne bourgeoisie d'Arles (v. 1350-1415),est un texte difficile à classer. Elle comporte certains aspects du livre de raison, mais l'intérêt de l'auteur dépasse largement le cercle restreint de l'environnement familial. Proche d'Avignon à l'époque du Grand Schisme, dans une région troublée par les rivalités politiques et les exactions des gens de guerre, l'auteur note non seulement ses activités (l'exploitation de ses vignes et de ses pêcheries), les phénomènes météorologiques, les faits qui sortent de l'ordinaire, mais encore ce qui se passe à la cour papale à Avignon et à Rome, ainsi que les séjours des souverains. C'est un témoignage exceptionnel sur la vie quotidienne et sur la perception du monde d'un laïc de culture moyenne, qui veut par ses écrits se situer dans le cadre plus large d'une cité autrefois prestigieuse.Rédigée en provençal avec quelques passages en latin, elle est transmise en trois versions, dont deux autographes. On édite ici la deuxième version (Paris, BnF, fr. 5728), accompagnée d'une traduction française et d'une introduction.

10/2018

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Littérature française (poches)

Bertrand et Lola

Pourquoi Lola a-t-elle sonné à cette porte ? Pourquoi Bertrand a-t-il ouvert à cette inconnue ? Comment peut-on tomber fou amoureux de quelqu'un en dix secondes ? Ce jour chaud du mois de juin va tout changer. Durant quelques heures de bonheur et d'insouciance, Bertrand et Lola oublient tout : elle, qu'elle va se marier dans une semaine ; lui, qu'il est reporter-photographe et ne supporte aucune attache. Malgré cette passion inattendue, tous deux prennent la plus sage et la pire des décisions : continuer leurs chemins respectifs et retourner à leur vie d'avant. Lola se marie et reprend son métier d'hôtesse de l'air. Bertrand s'envole pour un pays lointain… Mais chacun demeure prisonnier de cet amour fou. Même s'ils ont voulu vivre l'un sans l'autre, le hasard semble prendre un malin plaisir à les faire se croiser. Et puis… et puis Bertrand est capturé, pris en otage par un groupe armé lors d'un de ses reportages en Afrique. Auront-ils la moindre chance de se retrouver un jour ?

03/2016

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Autres collections (6 à 9 ans)

Bertrand le magicien

Abracadabra, le spectacle va commencer ! As-tu hâte de voir apparaître Bertrand ? Des livres qui s'adressent aux premiers lecteurs capables de décoder aisément les mots, et qui font appel à leurs aptitudes de compréhension.

03/2022