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Jean Zay

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Troisième République

Jean Zay

Le JEAN ZAY de Marcel RUBY demeure le travail de référence pour qui désire connaître l'action de Jean Zay placée dans le contexte de l'époque, et en comprendre la portée. Michel LESSEUR, Premier président du Cercle Jean Zay, secrétaire du Collectif Départemental d'Action Laïque. Député à 27 ans, ministre à 31 ans, instigateur du Festival de Cannes qui verra le jour en 1946, puis du projet de l'ENA. Jean ZAY rejoint l'armée en 1939 et refuse l'armistice. Arrêté au Maroc, il est ramené en France, jeté en prison. Il sera en 1944 assassiné à 39 ans par des miliciens. Label de la Mission du cinquantenaire de la Libération et du Débarquement.

03/2023

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Ouvrages généraux

Jean Zay. La République au Panthéon

Malgré une reconnaissance croissante, Jean Zay, le très jeune ministre de l'Education nationale et des beaux-arts de Léon Blum, reste un homme politique méconnu, une figure républicaine inconnue. Pourtant, son oeuvre de réformateur est exceptionnelle (démocratisation scolaire, ENA, CNRS, festival de Cannes...), et fait de lui le Jules Ferry du Front populaire. Quant à son emprisonnement dès 1940 puis son assassinat par des miliciens en 1944, ils en font le Dreyfus de Vichy. Ce livre s'attache à combler l'écart entre une vie remarquable et une mémoire partielle, afin de donner à lire et à comprendre un parcours de républicain emblématique par son action et par la haine qu'il suscita. Aujourd'hui, alors que la référence aux "valeurs républicaines" est fréquente, mais ne dépasse souvent pas le stade de l'invocation, Jean Zay permet de répondre, historiquement, à la question dont dépend notre avenir : "Que signifie vivre en République ? Rien, sans engagement républicain". Jean Zay est entré au Panthéon en 2015 en même temps que trois autres grands résistants "La figure et l'héritage de Jean Zay sont injustement méconnus. (...) Une très belle biographie, un homme à découvrir absolument". France Inter

09/2021

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Policiers

Blue Jay Way

Julien, jeune Franco-Américain féru de littérature contemporaine, a perdu son père dans l'avion qui s'est écrasé sur le Pentagone le 11 septembre 2001. La célèbre romancière Carolyn Gerritsen, qui l'a pris en amitié, lui propose d'aller vivre un temps à Los Angeles chez son ex-mari, le producteur Larry Gordon. A Blue Jay Way, villa somptueuse qui domine la cité des anges, Julien est confronté aux frasques du maître des lieux et à une jeunesse dorée hollywoodienne qui a fait de son désoeuvrement un art de vivre : un monde où tous les désirs sont assouvis, où l'alcool, les drogues et les parties déjantées constituent de solides remparts contre l'ennui. Peu à peu, Julien se laisse séduire par ce mode de vie délétère et finit par nouer une relation amoureuse avec Ashley, la jeune épouse de Larry. Lorsque celle-ci disparaît mystérieusement, il doit tout faire pour dissimuler leur liaison sous peine de devenir le principal suspect. Ce n'est que le début d'un terrible cauchemar : très vite, les morts violentes se succèdent, mensonges, trahisons et manipulations deviennent monnaie courante et la paranoïa apparaît bientôt comme la plus sage des solutions. Styliste hors pair, Fabrice Colin donne ici de nouveaux territoires au thriller et nous offre un roman profondément contemporain, qui dresse le portrait d'une époque où réalité et fiction ont irrémédiablement partie liée, parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. Los Angeles, la ville où tout est filmé, et où pourtant tout est faux, est le cadre idéal de cette palpitante descente aux enfers, doublée d'une intrigue machiavélique.

02/2012

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Histoire de France

Jean Zay. Le ministre assassiné (1904-1944)

Pour répondre à ces questions, on retrace ici simplement et clairement la vie et l'action de Jean Zay : ses origines familiales, sa formation, son ascension politique, puis son rôle à l'Education nationale sous le Front populaire. Par ses projets, ses décisions, sa méthode et son style, il fut un grand ministre réformateur : classes de fin d'études primaires, sixièmes d'orientation, activités dirigées, sport à l'école, mise en réseau des centres d'orientation, création du CNRS. Chargé des Beaux-Arts, il leur donne, résolument soutenu par un mouvement de fond à la fois moderniste et démocratique, une inspiration nouvelle qui annonce les enjeux de la «Culture» d'après-guerre : réforme de la Comédie-Française, premières subventions aux «jeunes compagnies», nouveaux musées, soutien à la lecture publique, liens Culture-Loisirs, festival de Cannes... Après Munich, c'est dans le gouvernement l'un des ministres les plus fermes dans la volonté de résister à l'Allemagne nazie. Les collaborateurs dénonceront d'ailleurs en lui un fauteur de guerre, coupable de ne pas avoir fait la paix avec Hitler. Suprêmement intelligent et cultivé, actif, organisé, ouvert, Jean Zay tranchait sur la grisaille du personnel politique d'alors. De plus, sa réussite lui promettait un rôle majeur dans les gouvernements à venir. Mais il représentait tout ce que Vichy détestait. Aussi, après un procès proprement scandaleux, le nouveau régime le condamna-t-il à la détention à perpétuité. Emprisonné à Riom pendant toute la guerre, il est finalement exécuté au coin d'un bois. Ainsi finit tragiquement un ministre éminemment sympathique, efficace et moderne, qui avait mis en mouvement l'école républicaine et fait lever de grands espoirs.

05/2015

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Histoire de France

Jean Zay. Le ministre assassiné (1904-1944)

Député radical-socialiste à 28 ans, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-Arts de 1936 à 1939, Jean Zay fut assassiné par la milice avant même d'avoir eu 40 ans, le 20 juin 1944. Pourquoi ce destin hors du commun, cet accès précoce à de très hautes responsabilités et cette fin tragique ? Pour répondre à ces questions, on retrace ici simplement et clairement la vie et l'action de Jean Zay : ses origines familiales, sa formation, son ascension politique, puis son rôle à l'Éducation nationale sous le Front populaire. Par ses projets, ses décisions, sa méthode et son style, il fut un grand ministre réformateur : classes de fin d'études primaires, sixièmes d'orientation, activités dirigées, sport à l'école, mise en réseau des centres d'orientation, création du CNRS. Chargé des Beaux-Arts, il leur donne, résolument soutenu par un mouvement de fond à la fois moderniste et démocratique, une inspiration nouvelle qui annonce les enjeux de la "Culture" d'après-guerre : réforme de la Comédie-Française, premières subventions aux "jeunes compagnies", nouveaux musées, soutien à la lecture publique, liens Culture-Loisirs, festival de Cannes... Après Munich, c'est dans le gouvernement l'un des ministres les plus fermes dans la volonté de résister à l'Allemagne nazie. Les collaborateurs dénonceront d'ailleurs en lui un fauteur de guerre, coupable de ne pas avoir fait la paix avec Hitler. Suprêmement intelligent et cultivé, actif, organisé, ouvert, Jean Zay tranchait sur la grisaille du personnel politique d'alors. De plus, sa réussite lui promettait un rôle majeur dans les gouvernements à venir. Mais il représentait tout ce que Vichy détestait. Aussi, après un procès proprement scandaleux, le nouveau régime le condamna-t-il à la détention à perpétuité. Emprisonné à Riom pendant toute la guerre, il est finalement exécuté au coin d'un bois. Ainsi finit tragiquement un ministre éminemment sympathique, efficace et moderne, qui avait mis en mouvement l'école républicaine et fait lever de grands espoirs.

05/2015

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Histoire de France

L'affaire Jean Zay. La République assassinée

Jean Zay ? Ce nom, pourtant familier, n’évoque rien de précis chez la plupart des gens, si ce n’est un collège ou un lycée, plus rarement une rue dans une commune de gauche. C’est pourtant le nom de celui qui créa le Festival de Cannes, le Musée de l’Homme, le Musée d’Art Moderne, le Musée de la Marine, le Musée de la Découverte. Qui organisa l’Exposition Universelle de 1937, soutint la création de la Cinémathèque Française, rénova la Bibliothèque Nationale et fit restaurer la cathédrale de Reims et le Palais de Versailles. Qui créa le CRNS, mit en place l’obligation scolaire à 14 ans, instaura l’éducation physique et la médecine préventive à l’école, et inventa l’ENA (n’en déplaise à Michel Debré) !... Jean Zay, qui fut le ministre de l’Éducation Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire et dont Léon Blum disait que « tout en lui respirait la noblesse de la pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien public » est pourtant aujourd’hui une figure oubliée. Il n’est pas tombé dans l’oubli, il y a été poussé par une extrême-droite qui haïssait en lui l’homme de gauche, le ministre réformateur, le républicain anti-pétainiste et, bien sûr, le Juif. Accusé de désertion en 1940 sous prétexte que, comme Mendès France et Georges Mandel, il avait gagné le Maroc à bord du Massilia pour continuer le combat outre-mer, arrêté, jugé dans un simulacre de procès, diffamé, spolié et emprisonné, Jean Zay fut assassiné par la milice le 20 juin 1944, quinze jours après le débarquement allié en Normandie. Il avait 40 ans. Ce destin est rendu plus tragique encore par le fait que Jean Zay « n’appartient pas à une mémoire politique dominante » et n’a donc pas été érigé à la Libération en martyr d’une cause quelconque, car il ne portait ni l’estampille gaulliste, ni la communiste ou même la socialiste, ni celle de « déporté », ni celle de « résistant », ni celle, même, de « Juif », ce qui est surprenant de prime abord. L’essai de Gérard Boulanger explore les causes profondes de cet oubli et de cette injustice, et ressuscite la mémoire du ministre étincelant à qui la France moderne doit tant, mais aussi de l’homme sensible, digne, aimant et courageux que fut Jean Zay.      

01/2013

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Histoire de France

Jean Zay. L'inconnu de la République

Malgré une reconnaissance croissante, Jean Zay, le très jeune ministre de l'Education nationale et des beaux-arts de Léon Blum, reste un homme politique méconnu, une figure républicaine inconnue. Pourtant, son ouvre de réformateur est exceptionnelle (démocratisation scolaire, ENA, CNRS, festival de Cannes.), et fait de lui le Jules Ferry du Front populaire. Quant à son emprisonnement dès 1940 puis son assassinat par des miliciens en 1944, ils en font le Dreyfus de Vichy. Ce livre s'attache à combler l'écart entre une vie remarquable et une mémoire partielle, afin de donner à lire et à comprendre un parcours de républicain emblématique par son action et par la haine qu'il suscita. Aujourd'hui, alors que la référence aux "valeurs républicaines" est fréquente, mais ne dépasse souvent pas le stade de l'invocation, Jean Zay permet de répondre, historiquement, à la question dont dépend notre avenir : "Que signifie vivre en République ? Rien, sans engagement républicain".

10/2012

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Photographie

Jean Depara. Kinshasa - night and day (1951-1975)

Les villes en Afrique des années 1950-60 sortent de l’asservissement pour aller avec certitude vers la joie de leur indépendance. Chacun vit ces moments où enfin la modernité du monde est accessible, sans soucis de Blanc ou de Noir. A Léopoldville, devenue Kinshasa, cela se passe par l’ "American way of life ", ses voitures et la mode des Bills en tenue de cow-boy, la guitare électrique, le saxo et des musiques qui emmènent le merengue, le cha cha cha et surtout la rumba dans une folle danse connue mondialement désormais comme « la musique zaïroise ». Les bandes de jeunes kinois ont chacune un style vestimentaire et leurs muses féminines, fréquentent les innombrables bar-dancings, soutenant un groupe musical, ici l’OK Jazz autour de Franco, là l’« African Jazz » de Joseph Kabasele. Les athlètes, fiers de leurs corps, paradent devant leurs admiratrices à la piscine du Complexe sportif de la Funa. C’est le décor et la vie que nous fait partager le photographe Depara dans chacune de ses images.

10/2011

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Indépendants

Zaï zaï zaï zaï

Un auteur de bande dessinée, alors qu'il fait ses courses, réalise qu'il n'a pas sa carte de fidélité sur lui. La caissière appelle le vigile, mais quand celui-ci arrive, l'auteur le menace et parvient à s'enfuir. La police est alertée, s'engage alors une traque sans merci, le fugitif traversant la région, en stop, battant la campagne, partagé entre remord et questions existentielles. Assez vite les médias s'emparent de l'affaire et le pays est en émoi. L'histoire du fugitif est sur toutes les lèvres et divise la société, entre psychose et volonté d'engagement, entre compassion et idées fascisantes. Car finalement on connaît mal l'auteur de BD, il pourrait très bien constituer une menace pour l'ensemble de la société. Voici le nouveau récit choral de l'imparable Fabcaro, entre road-movie et fait-divers, l'auteur fait surgir autour de son personnage en fuite, toutes les figures marquantes -et concernées- de la société (famille, médias, police, voisinage...) et l'on reste sans voix face à ce déferlement de réactions improbables ou, au contraire, bien trop prévisibles.

05/2015

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Sciences historiques

Mémoires des guerres. Le Centre-Val-de-Loire, de Jeanne d'Arc à Jean Zay

Comment une communauté se représente-t-elle son passé en fonction de ses besoins présents ? Depuis Maurice Halbwachs, les travaux sur la mémoire traquent les reconstructions et usages d’un passé souvent glorifié, parfois occulté, et toujours fondateur d’identité. Dans le cas des guerres, les mémoires sont à vif et, sur la longue durée, leurs permanences, ruptures et enjeux sont d’autant plus complexes à repérer. Pour y parvenir, cet ouvrage fait un double pari : il part d’études de cas locaux, sur un territoire identifié et restreint et il adopte une démarche pluridisciplinaire. Le Centre-Val de Loire, formé à partir des provinces du Berry, de l’Orléanais et de la Touraine, entretient avec les mémoires des guerres une relation certes singulière, née de sa situation au coeur du domaine royal, mais aussi archétypale. Car de la Délivrance d’Orléans par Jeanne d’Arc en 1429 aux occupations de 1814-1815, 1870-1871 et 1940-1944, les traces locales de sa mémoire participent à la construction de son identité régionale, tout en ayant des résonances nationales.

10/2015

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Pédagogie

Des idées à la réforme. Jean Zay et l'expérience des classes d'orientation (1937-1939)

Comment l'école évolue-t-elle, et quels sont les facteurs qui contribuent à sa transformation ? A première vue, les réformes scolaires apparaissent comme de puissants outils de changement. Mais qu'en est-il réellement ? Comment les idées et valeurs sont-elles portées par les groupes de pensée et d'action que sont les syndicats, les organisations politiques, les mouvements pédagogiques, les associations de parents ou certaines personnalités de référence ? Comment ces idées et valeurs se transforment-elles au contact de la réalité des mises en projet, et comment ces projets deviennent-ils réformes ? Comment se construisent des alliances de circonstance au gré des rencontres et des convergences partielles d'idées, fondant des mouvements d'opposition ou d'adhésion aux réformes ? C'est à l'ensemble de ces questions que cet ouvrage se propose de répondre en s'intéressant précisément à une réforme particulière, celle des dattes d'orientation portée par le ministre de l'Education nationale Jean Zay, entre 1937 et 1939. Le livre propose une étude systématique inédite de l'expérience des darses d'orientation qui ont été, malgré leur échec apparent, porteuses de promesses de rénovation pédagogique ayant influencé les réformes ultérieures, et au-delà une réflexion synthétique, et à portée modélisatrice, sur le processus conduisant à la réforme et au changement scolaire.

04/2019

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Littérature française

Jean-Jean

Jean-Jean, par Albert Brasseur et Frantz Jourdain,... Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Littérature française

Zad

ZAD... Zone d'aménagement différé... Zone à défendre... Un secteur en friche, occupé par des irréductibles qui défendent bec et ongles le terrain qu'ils occupent. Qui se battent contre un projet qui vise à les exproprier. A les déposséder de leur patrimoine et de leur histoire. Pour un maire, c'est un problème épineux. Une navigation électorale entre le compromis et l'autorité. Pour ses administrés, un champ de bataille. Tant de vies y sont mêlées, tant d'intérêts y sont contrariés... Pour l'Etat, c'est une difficulté notable. Le droit est-il la force ? Et si oui, comment intervenir en faisant le moins de casse possible et sans se mettre l'opinion publique à dos ? Pour les promoteurs, c'est une opportunité financière. Mais si le capital ne suffit pas à convaincre, il y a toujours deux solutions à un problème... Mais qu'en est-il des principaux acteurs de cette situation infernale ? De ce petit village assailli par l'époque ? Que vivent-ils au quotidien dans cette précarité guerrière au coeur même du no man's land ? Et, est-ce les terres qui sont en friche ou les coeurs ? Julie Jézéquel et Christophe Léon signent avec le talent qu'on leur connaît une histoire bouleversante à travers toute une galerie de personnages extrêmement réalistes et attachants. Sans parti pris ou subversivité, ils parviennent à vous entraîner dans cette ZAD et à vivre parmi ses occupants, comme s'il s'agissait d'une terre que l'on connaît et qui compte pour nous. Un texte prenant, qui présente une situation connue de tous sous un angle prodigieusement humain. Yoann Laurent-Rouault, pour la collection Drôles de Pages.

01/2021

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Littérature française

Zayo

L'île. Un monde clos, replié sur lui-même. Un monde de plomb où les gens s'épient, où chacun se méfie du voisin, où personne ne dit jamais rien. Par peur du régime. Un groupuscule criminel réussit en plein jour un audacieux coup de maître. Il s'empare d'un formidable butin et prend des otages pour protéger sa fuite. Acculé par le régime, poursuivi par la police, le commando radicalise ses positions et menace de mort ses otages. Au milieu du chaos, Martin rencontre Zayo. Ils sont prisonniers des brutes, il faut s'enfuir. Le jeune homme va alors apprendre à connaître l'enfant, l'apprivoiser et l'aimer. Et s'en trouver bouleversé en retour. Pour la vie. L'île, monde réel ou monde rêvé par Martin ? Au fond, qu'importe ? ... Seul compte Zayo. Né dans la Meuse en 1967, Thierry Salque, après une maîtrise en sciences économiques, a travaillé comme aide-comptable, employé de banque au Luxembourg, puis dans un service juridique à Metz. Devenu professeur des écoles, il a enseigné en Moselle dans le bassin houiller, puis s'est installé en Auvergne, par amour de ses montagnes volcaniques. Auteur de nouvelles depuis son jeune âge, l'auteur livre ici un roman agréable et passionnant.

05/2019

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Littérature francophone

May

Belle est lasse de sa vie parisienne, lasse de son époque. Elle décide de tout quitter, et d'investir sa fortune dans l'achat d'un domaine du 18ème siècle, à Broclemet, dans le nord de la France. Elle est alors à mille lieues d'imaginer que May, l'ancienne propriétaire, a semé des lettres, comme autant de petits cailloux blancs sur le chemin de leurs destins croisés. Prémonition, hasard ? Belle en est persuadée : ces courriers lui sont directement adressés, et cela bouscule sa conception rationnelle de l'existence. Commence alors, entre les deux femmes, un dialogue à travers le temps, un jeu de piste par-delà la mort. Le château livrera-t-il ses secrets les mieux enfouis ? Entourée de Jasmine, sa meilleure amie, de Marc et Elisa, le gardien du domaine et son épouse, Belle parviendra-t-elle à s'arracher à son ancienne existence, à s'enraciner, à bâtir un avenir solide et enchanté pour sa fille Victoire ? Un roman qui nous transporte dans le temps, nous fait voyager à travers les époques, et nous entraine dans le tourbillon, les tourments et les passions de personnages en mal de racines et en quête de transmission.

10/2021

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Littérature érotique et sentim

Jay

S'il y a bien une chose dont Liam Turner est certain, c'est qu'il n'est pas gay : après tout, son père lui a clairement fait comprendre qu'il ne pourrait jamais accepter que l'un de ses fils le soit. Et Liam y croit, jusqu'à ce qu'une rencontre fortuite avec James "Jay" Bell mette son monde sens dessus dessous. Jay est vif et ouvertement gay, du haut de ses cheveux décolorés jusqu'au bout de ses ongles vernis. Avec un talent pour la mode, une tendance à réagir de façon excessive, et une incapacité totale à mettre un frein à sa diarrhée verbale, Liam pense qu'il doit manquer une case à Jay, le roi du dramatique. Depuis un accident survenu lors de son adolescence Liam Turner boîte et a peur de conduire. Il est aussi incapable de continuer à jouer au football, et pense qu'à cause de ça, il n'est pas un "vrai" homme. Mais ce n'est pas une raison pour remettre en question sa sexualité... à moins que l'accident ait cassé quelque chose en lui. Mais quand la présence de Jay fait ressortir ses instincts protecteurs, Liam commence à croire que toute sa vie n'a été qu'une excuse pour rester caché. De l'intolérance à l'affrontement, Liam devra apprendre à surmonter ses peurs, et son père, avant de pouvoir s'accepter et aimer réellement Jay.

09/2016

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Sociologie

Zam

Martino "Zam" Ebale, dès son plus jeune âge, s'est senti profondément fame-minja, une nature de femme dans un corps d'homme. Forcé de choisir l'exil en Belgique pour échapper à la loi homophobe de son Cameroun natal, il nous livre un parcours de vie éclairant, parfois heureux, souvent difficile, et nous invite à dénoncer les préjugés de toutes natures, à dénoncer toutes les formes de rejet, que les victimes en soient des homosexuels, des lépreux, des séropositifs HIV, des groupes ethniques, sociaux, des adeptes d'une religion ou d'une philosophie, ou... des femmes.

01/2019

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Littérature étrangère

Day

Alfred Day a quinze ans lorsque la guerre éclate en 1939. Pour fuir un père alcoolique, il s'engage dans la Royal Air Force. La guerre sera son terrain d'apprentissage : il y découvre l'amitié auprès de ses compagnons d'armes, les romans d'Arthur Conan Doyle, et l'amour, dans les bras de Joyce. Mais la violence le rattrape. Au cours d'une mission de bombardement, son appareil est abattu. Seul survivant de l'équipage, il est capturé par l'ennemi. Quelques années plus tard, même s'il a recouvré la liberté, Day est prisonnier de ses souvenirs. En 1949, il décide de solder son passé en acceptant de faire de la figuration dans un film sur la Seconde Guerre mondiale. Au milieu d'acteurs en costume et de décors en carton-pâte, il retrouve la douleur du deuil et la peur perpétuelle. Dans ce livre baroque, aux accents dostoïevskiens, A. L. Kennedy plonge un homme ordinaire dans des situations qui le dépassent et révèlent sa complexité. Styliste virtuose, elle signe avec Day son œuvre la plus aboutie.

01/2009

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Policiers

Zap

Un polar de René Denizot dans lequel le narrateur est transporté de Paris à Barcelone en passant par Bâle et Bucarest à la poursuite d'une femme mystérieuse. Faisant écho au texte, des "photographies à main armée" de Felice Varini extraites de quatre balades à Paris, Rome, New York et Krefeld.

04/2018

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Beaux arts

Zao

Sur un ton à la fois vif et tendre, Richard Texier dévoile son amitié de vingt ans avec Zao Wou-ki : depuis leur rencontre au Maroc, au début des années quatre-vingt-dix, jusqu'à la mort du peintre chinois en 2013. Les anecdotes légères se mêlent à l'évocation de moments profonds où les deux hommes dialoguent sur l'art, peignent ensemble parfois, toujours dans ce mouvement joyeux qui caractérise les oeuvres de l'un comme de l'autre. Avec ce récit à la fois touchant et gai de leur amitié, Richard Texier offre à son ami un beau cadeau d'adieu, habité par la dimension charnelle et sensuelle du geste artistique.

05/2018

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Policiers

Fay

Fay, dix-sept ans, fuit une vie de misère. Elle s'élance sur les routes du Mississipi, pour gagner la mer et un autre avenir. Elle n'a pas mis les pieds à l'école depuis longtemps, ignore beaucoup des règles de la vie en société, ne sait pas vraiment ce que les hommes attendent des femmes. Belle, lumineuse et parfois inconsciente, elle suit sa route portée par le hasard des rencontres, s'abandonnant aussi facilement qu'elle prend la fuite. Mais cette femme-enfant ne réalise qu'à demi l'emprise qu'elle peut avoir sur ceux qui croisent son chemin, et laisse sur son sillage une traînée de cendre et de sang.

01/2017

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Histoire de France

Souvenirs et solitude

Dans la cellule de la prison où l'avait enfermé le régime de Vichy, Jean Zay a tenu au jour le jour pendant trois ans le journal de sa captivité. Au-delà de cette chronique de la vie quotidienne d'un prisonnier, Souvenirs et solitude est un regard aigu porté sur la vie politique du moment, une réflexion hautement lucide de l'auteur sur son action passée et sur la situation de la France. Ce livre, tout à la fois méditation intime et témoignage historique, nous laisse le portrait d'une personnalité exceptionnelle : homme politique, résistant, écrivain et penseur d'une immense culture. Il s'ajoute aux milliers de pages rédigées par Jean Zay tout au long de son emprisonnement - carnets, lettres, notes de lecture et textes divers - qui ont été rassemblées dans ses Ecrits de prison (Belin 2014).

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Histoire des idées politiques

La bague sans doigt

En 1942, les éditions Séquana dirigées par René Julliard publièrent "La bague sans doigt" dans la collection la "Chauve-Souris". Elles revendiquaient de "bons écrivains" et des ouvrages qui par leur "tenue littéraire", "soient dignes de figurer dans les bibliothèques des fidèles du roman policier". Pari éminemment tenu par Jean Zay, alias Paul Duparc, car c'est sous ce pseudonyme que le prisonnier politique de Vichy signa ce livre écrit pendant sa fatale captivité. Homme de lettres, journaliste dans l'âme, avocat, ministre et acteur majeur de la vie politique d'avant-guerre, Jean Zay aimait et savait écrire. Quatre-vingts ans plus tard, les Editions Le Mail, maison d'édition orléanaise, redonnent vie à ce texte dans leur collection "Ecrits de politiques" en le rééditant à l'identique pour la première fois. Cette réédition permettra à celles et ceux qui aiment l'oeuvre et le message de Jean Zay de le découvrir sous un jour nouveau et toujours aussi passionnant.

06/2022

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Romans policiers

Le château du silence

Inédit, Le Château du silence est le deuxième roman policier écrit en prison par Jean Zay, le brillant ministre de l'Education nationale et des Beaux-Arts du Front populaire. Après La bague sans doigt, publié sous pseudonyme en 1942, le prisonnier politique de Vichy incarcéré à Riom, infatigable travailleur intellectuel, s'évade à nouveau dans la rédaction de cette intrigue qu'il situe en Lorraine, un territoire qui lui est familier. Un château, un comte féru d'occultisme vivant reclus avec sa fille aimante et son institutrice, entouré d'une domesticité peu nombreuse, reçoit la visite d'un jeune bachelier parisien membre de la famille. Dans ce tableau de la vie de province brossé avec brio par l'auteur, fin observateur des moeurs et de l'âme humaine, une soirée spirite tourne au drame avec l'assassinat d'un invité, près du bûcher, là même où quelques années plus tôt une tragédie s'était déroulée... Avec ce roman policier qui constitue aussi une remarquable peinture de la société d'avant-guerre, Jean Zay, l'avocat orléanais devenu ministre, confirme son talent d'écrivain dans ce récit pour la première fois édité. Préface de Pierre Allorant, doyen de la Faculté de Droit, d'Économie et de Gestion de l'Université d'Orléans et Président du Cercle Jean Zay.

05/2023

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Troisième République

Souvenirs et solitude

En 1936, à 32 ans, Jean Zay se voit confier par Léon Blum le ministère de l'Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le Musée de l'Homme, le Festival de Cannes, le Musée d'Art Moderne, l'ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits de l'écrivain. Il est sans relâche violemment attaqué par l'extrême-droite française comme ministre du Front Populaire, antimunichois, juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l'armistice, il est l'une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné à Riom, jusqu'à son assassinat par la milice, le 20 juin 1944. Il n'a pas 40 ans. Dans la cellule de la prison où l'avait enfermé le régime de Vichy, Jean Zay a tenu au jour le jour pendent trois ans le journal de sa captivité. Au-delà de cette chronique de la vie quotidienne d'un prisonnier, Souvenirs et solitude est un regard aigu porté sur la vie politique du moment, une réflexion hautement lucide de l'auteur sur son action passée et sur la situation de la France. Ce livre, tout à la fois méditation intime et témoignage historique, nous laisse le portrait d'une personnalité exceptionnelle : homme politique, résistant, écrivain et penseur d'une immense culture. Jean Zay (1904-1944), jeune ministre de l'Education nationale et des Beaux arts du Front populaire, fut constamment attaqué par l'extrême droite comme républicain, juif, protestant, franc-maçon et désigné comme l'homme à abattre. En octobre 1940 il est condamné à la déportation par le tribunal de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, emprisonné à Riom, jusqu'au jour où - le 20 juin 1944 - des miliciens le font sortir de prison pour aller le massacrer dans un bois.

03/2024

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Chanson française

Johnny Hallyday - Day by Day

Johnny Hallyday Day By Day est un florilège de photos et d'anecdotes qui nous plonge dans l'univers musical si emblématique de Johnny Hallyday. En passant par lesalbums et les chansons qui nous ont fait vibrer, voici une rétrospective des grande set petites histoires de sa vie et de sa carrière. Johnny a popularisé le rock'n'roll dans l'Hexagone. Véritable bête de scène, il a fait chanter et danser les Français sur ses musiques rock durant les 57 années de sa carrière. Installez-vous tranquillement et redécouvrez sa carrière flamboyante et romanesque en choisissant, au gré de vos envies, la chronique d'un album, une chanson, une photo à part, une date précise, un mois en particulier. Laurent Lavige est biographe, producteur et journaliste Radio et TV depuis plus de 30 ans. Il est spécialiste de la chanson Française et a sorti de nombreuses biographies dont celle de Jean-Jacques Goldman, Bashung et Johnny Hallyday.

10/2022

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Théâtre

JEAN

Plus encore qu'une pièce de théâtre, Jean est un jeu présenté dans un lieu fictif par des comédiens qui eux-mêmes jouent à se nommer Jean, Pierre ou Chérie, transformant ainsi le texte en un univers de sons, bruits, silences. Si l'on ne tient pas compte de cet univers particulier, la lecture du texte devient pratiquement impossible : il n'est pas question d'y trouver une histoire à raconter, mais uniquement le support d'une action. "L'acte théâtral ne peut pas être n'importe quoi, mais dans n'importe quoi il peut prendre son prétexte", écrit Jean Genet. Le "n'importe quoi", c'est ici la cour d'un immeuble misérable où vivent Jean, sa femme, son père et ses voisins. L'apparente banalité soudain se brise : par amour, Jean jette sa femme dans la cage de l'escalier, trahit son meilleur ami, se débarrasse de son père puis d'une jeune fille, pour se retrouver ensuite encore un peu plus seul, comme si rien n'avait eu lieu. Mais tout cela n'est qu'une possibilité de fiction : les comédiens l'interprètent en simulant le rire et les cris, la mort ou l'amour, car en fait le théâtre n'est qu'apparence : rien ne se passe, mais tout peut arriver grâce aux intervalles entre les mots et les silences, donnant ainsi naissance à une signification capable de rendre visible ce qui ne l'est pas.

11/1967

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Littérature française

Jean

Jean vient de mourir. Devant le crématorium, Mathieu, l'ami, Sophie, l'amour ; et Jean qui parle encore à travers eux. Dans ce récit court et dense où se mêlent les temps (enfance, adolescence, maturité), les voix (dans la tête de qui sommes-nous, qui écrit, qui devons-nous croire ?) le lecteur, sans que cela ne soit jamais dit, est confronté aux questions les plus fondamentales, les plus intimes. Jean - tel un Rimbaud du XXIème siècle - a tout vu, tout connu, tout rencontré, la gloire et la vanité de la gloire, l'amour et l'amitié, la tentation du départ et l'impossible ailleurs. A travers trois personnages, Frédéric Cosmeur - dont c'est le premier récit publié - parvient à concentrer avec l'évidence de la poésie l'essentiel de la quête éternelle de l'humain, ce " bleu fondamental recherché en pure perte, mais non en vain " .

05/2001

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Littérature française

Jean-Luc et Jean-Claude

Dans le café de ce petit bourg où Jean-Luc et Jean-Claude ont la permission, tous les jeudis, de venir boire un verre (sans alcool), les choses prennent ce jour un tour inhabituel. D'abord, il y a ce jeune gars aux cheveux si blonds, il émerveille les deux amis parce qu'il vient d'Abbeville. Et puis demain c'est vendredi, le jour des soins redoutés par Jean-Luc qui sent en lui quelque chose gronder. Peut-être un écho de la tempête qui vient de balayer tout le canton, mettant en danger les phoques de la baie et pour lesquels Jean-Claude se fait tant de souci. Il suffira d'un rien, un billet de loto qu'on refuse de valider à Jean-Claude, pour que tout se dérègle.

08/2022

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Cinéma

Dictionnaire historique de radiophonie. De ABC à Zay

La communication de messages par les ondes est la conséquence d'une chaîne de découvertes scientifiques. Son usage radiophonique a commencé au lendemain de la Première Guerre mondiale, sous le nom de TSF - téléphonie sans fil -, comme un moyen de transmettre parole et musique à destination d'un auditoire indifférencié, potentiellement illimité. Le projet humaniste qui inspirait la démarche proposait alors de dispenser à tous, depuis un point de décision unique, l'information, un complément d'instruction souhaitable et la distraction nécessaire. Contenue dans les limites techniques d'un usage réglementé, institutionnalisée comme radiodiffusion, elle a été conquise par les pouvoirs politique et affairiste, soucieux de l'utiliser comme un instrument de persuasion du bien fondé de leurs entreprises envers des audiences disponibles. Le service public défend le souci de l'intérêt intellectuel. Le secteur privé évalue la collectivité des consommateurs disponibles. L'usage sera souvent transgressé par les excès de la propagande idéologique ou l'envahissement publicitaire. La radio, menacée par le choc des images qu'ont apporté la télévision et les multiples sources de l'Internet, disponibles dans l'instant, reste pour beaucoup un moyen d'accès immédiat à l'information d'actualité à la culture, une nécessité que les pouvoirs, soucieux d'installer leurs messages dans l'inconscient des auditeurs, n'ont pas abolie. La bibliographie en langue française de l'histoire de la radio est lacunaire. L'auteur a déposé dans cet ouvrage quelques-unes des ressources qu'il a rassemblées, avec le souci d'offrir à d'autres chercheurs les moyens d'approfondir la connaissance d'une des grandes inventions de la modernité.

04/2019