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Je t'écris de Vingre. Correspondance de Jean Blanchard fusillé pour l'exemple le 4 décembre 1914

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Histoire de France

Je t'écris de Vingre. Correspondance de Jean Blanchard fusillé pour l'exemple le 4 décembre 1914

L'affaire des fusillés de Vingré est aujourd'hui incompréhensible. Comment le commandement militaire a-t-il pu faire exécuter six hommes sur la base d'un témoignage aussi contesté que fragile? Lors du procès devant la cour de cassation et celui du lieutenant Paulaud, la défense ne cessa de rappeler qu'il fallait se placer dans le contexte de l'époque pour comprendre cette incroyable bavure judiciaire. Nous essayons de le faire en publiant la correspondance et le carnet de guerre de Jean Blanchard, l'un des fusillés. Grâce aux archives conservées dans la famille de Jean Blanchard, nous tentons de comprendre comment les fusillés ont été réhabilités et pourquoi leur principal accusateur, le lieutenant Paulaud; a été acquitté.

09/2006

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Histoire de France

Fusillé pour l’exemple, Abel Garçault (1894-1914)

Abel, 20 ans, passe son dernier Noël à attendre sa propre exécution. L'horreur de la Grande Guerre ne suffit pas au calvaire du soldat. Reconnu, à la hâte, coupable d'automutilation, le jeune Zouave est passé par les armes le 27 décembre 1914, en Belgique. Ils seront près de 600 soldats à perdre ainsi la vie, pendant la durée du conflit. 600 "fusillés pour l'exemple", un drame dans le drame qui passe presque inaperçu au vu des lourdes pertes au front. La paix revenue, Abel Garçault sera réhabilité, tant les preuves de sa culpabilité étaient faibles. Son nom est d'ailleurs inscrit sur le monument aux morts de Villedieu- sur-Indre, comme tous ceux de ses camarades "morts pour la France".

10/2014

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Histoire de France

Correspondance et écrits de guerre (1914-1919)

Si la compréhension de la Grande Guerre a permis d'appréhender l'ampleur de la crise mondiale et l'entrée de l'Europe dans "l'ère des tyrannies" , elle le doit fondamentalement à Élie Halévy. Fils du célèbre librettiste d'opéras Ludovic Halévy et de Louise Bréguet, frère de l'essayiste et écrivain Daniel Halévy, le jeune Élie Halévy lance avec plusieurs de ses amis philosophes la très renommée Revue de métaphysique et de morale. Rapidement, sous l'effet notamment de l'affaire Dreyfus où il joue un rôle important, le philosophe se fait historien et s'attèle aux immenses dossiers du libéralisme anglais et du socialisme européen qu'il travaillera jusqu'à sa mort soudaine en 1937. La Grande Guerre va retenir toute son attention d'historien-philosophe, alors qu'il est engagé volontaire dans des hôpitaux militaires, principalement à Albertville. Accomplissant son devoir patriotique, Élie Halévy s'estime libre d'analyser le conflit et ses conséquences avec une forte acuité, une rare lucidité et une remarquable puissance d'analyse. Ce volume très largement inédit de sa correspondance et de ses écrits de guerre, édité par Vincent Duclert et Marie Scot, préfacé par Stéphane Audoin-Rouzeau, révèle le pouvoir d'une pensée à l'oeuvre pour la liberté et la connaissance. Cet ouvrage forme le premier tome des Ouvres d'Élie Halévy publiées sous l'égide de la Fondation nationale des sciences politiques et des Belles Lettres.

08/2016

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Histoire de France

Les deux premiers "fusillés pour l'exemple" des mutineries de 1917

René-Louis Brunet était chaudronnier. Originaire de La Ferté-Saint-Aubin (Loiret), il habitait Orléans en 1914. Emile Buat était ouvrier agricole et vivait à Arzillières (Marne), près de Vitry-le-François. Les deux hommes sont mobilisés dans un bataillon de chasseurs à pied (BCP), une unité d'élite, et subissent les conditions effroyables de la vie des Poilus de la Grande Guerre. Au printemps 1917, après l'échec de l'offensive Nivelle au Chemin des Dames, les mutineries éclatent. Lors de réunions de soldats, Brunet et Buat incitent leurs camarades à désobéir aux ordres et à refuser de combattre. Dénoncés, ils sont traduits en conseil de guerre, condamnés à mort par une justice expéditive et exécutés le 10 juin 1917 : les deux premiers "fusillés pour l'exemple" des mutineries. Après avoir relaté l'itinéraire de ces deux valeureux combattants, ce livre analyse en profondeur le déroulement du conseil de guerre, dans le contexte de la répression des mutineries de 1917 par le général Pétain, nouveau commandant en chef des armées. Il aborde également les problématiques du débat actuel sur la réhabilitation des "fusillés pour l'exemple" de 14-18.

10/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1914-1919

Aveyron, août 1914. Hortense et Benjamin Vaurs, paysans aveyronnais, comme leurs aïeuls avant eux, subissent la mobilisation des hommes à la guerre. Parti à la guerre à trente-quatre ans, Benjamin laisse derrière lui sa femme Hortense et leurs deux enfants. De ces quatre années de mobilisation, où ils s'écriront quasiment quotidiennement, nous parviendront plus de cinq-cents lettres et cartes postales. Benjamin y traite de son rôle, de l'avancée des troupes et des missions qui lui sont confiées. Elle, décrit son quotidien à la ferme et la gestion de la famille. Clothilde Loubatières, leur arrière-petite-fille, en a sélectionné le meilleur, pour vous proposer un témoignage singulier, exceptionnel et touchant de la Grande Guerre.

06/2019

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Histoire de France

Ecrits de guerre 1914-1918

L'une des réponses les plus singulières à la Grande Guerre a sans nul doute été l'écriture littéraire de l'expérience guerrière. Par milliers, auteurs connus et inconnus (Henri Barbusse, Agust Stramm, Ernst Jünger, Léon Werth, Maurice Genevoix, Kurt Heynicke) se sont saisis de leur vécu au front pour en rendre compte par le roman ou la poésie. Par ses relations avec le public, les milieux littéraires ou la censure, ce "dit" de la guerre a su prendre une place centrale dans les sociétés en guerre. Légitimés par l'expérience du front et répondant à une demande de sens, ces textes ont en effet longtemps rencontré un large succès auprès de ceux qui n'ont pas connu l'enfer de la guerre.

09/2013

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Histoire de France

JE SERAI FUSILLE DEMAIN. LES DERNIERES LETTRES DES PATRIOTES BELGES ET FRANCAIS FUSILLES PAR L'OCCUPANT (1914-1918)

De 1914 à 1918, des citoyens ont combattu l'occupation allemande dans la clandestinité en Belgique et dans le Nord de la France. Edith Cavell, Gabrielle Petit et près de trois cents autres patriotes ont été envoyés au peloton d'exécution par les conseils de guerre allemands. La plupart d'entre eux ont eu l'occasion d'adresser, quelques heures avant de mourir, une dernière lettre à leurs proches. Les auteurs se penchent sur ces écrits ultimes et proposent une sélection de lettres parmi les plus emblématiques. Ces lettres d'adieu forment en effet de formidables témoignages de l'homme face à la mort. Elles éclairent aussi d'un jour particulier les conceptions familiales, religieuses et civiques de ces simples particuliers qui, pour la plupart, ne les auraient jamais exprimées par écrit s'ils n'avaient pas été condamnés.

12/2011

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Histoire de France

Saleté de guerre ! Correspondance 1915-1916

Voici deux intellectuels de culture protestante, proches de Jaurès, avec leur franc-parler, leurs admirations et détestations, leurs problèmes de pacifistes enfermés dans la guerre. La séparation a produit ces lettres d'où ressort le contraste entre front et arrière, chaque correspondant essayant de comprendre la situation de l'autre et lui demandant de la décrire sans détours. Jules livres ses observations sur la vie des tranchées, les moments chauds à Verdun et dans la Somme, son contact avec la boue et les rats, les poilus et les officiers. De Paris, Marie-Louise raconte la préparation de la revue La Paix par le Droit, les problèmes d'ego au sein de l'équipe, ses démêlés avec la censure. Au contact de hautes personnalités parisiennes et étrangères, elle donne à son mari, et donc aux lecteurs de ce livre, des informations passionnantes sur les coulisses du pouvoir, les missions internationales, les organisations féministes et pacifistes. Et qui mieux que leur amie chargée d'ouvrir le courrier de Barrès pouvait attirer l'attention des Puech sur les lettre d'injures venant du front, dont une contenait des poux destinés au grand embusqué jusqu'au-boutiste ?

10/2015

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Histoire de France

Carnets de Guerre et correspondances 1914-1918

En octobre 1914, Lucien Murat, comptable aux mines de Brassac dans l'Allier, veut s'engager comme volontaire dans l'armée. Pas assez robuste il est refusé mais à force d'insistance, il est finalement accepté en septembre 1915. Il part trois mois faire ses classes à Roanne puis à Charlieu et enfin, le 8 janvier 1916 est incorporé dans le 98e régiment d'infanterie et rejoint les lignes à Ressons-sur-Matz. A partir de ce moment-là et chaque jour, il notera sur de petits carnets son quotidien, son vécu et celui de ses camarades, croquant avec habileté quelques instants de vie. Ce sont ces carnets qui sont présentés ici au lecteur. Une riche correspondance accompagne les quatre carnets de guerre : lettres, cartes postales que lui envoient ses camarades poilus de la classe 13. A partir de 1915, celles que Lucien envoie à sa famille ainsi que les poèmes à sa fiancée témoignent à la fois de son attachement filial, de sa sensibilité et de son engagement. Les dernières lignes de son journal sont datées du 12 avril 1917. Le matin du 13, il est grièvement blessé et porté disparu au combat de la Biette devant Saint-Quentin. Lucien Murat avait 21 ans.

12/2012

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Critique littéraire

Correspondance. 1910-1919

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains européens parmi les plus brillants de la première moitié du XXe siècle. D'un côté, un grand prosateur français, de l'autre, son plus grand disciple autrichien. Réunis par un même amour des lettres, ils vont entretenir une amitié de plus de trente ans, malgré les ruptures engendrées par les guerres et les désaccords politiques. Deux hommes animés par une même exigence viscérale : se donner un destin singulier dans un monde en proie à la folie. Entreprise avant l'année 1914, cette correspondance regroupe des lettres écrites dans l'angoisse de la déflagration, les rumeurs et les éclats de la Première Guerre mondiale, puis dans les retombées d'un désastre, contre lequel tous deux s'étaient élevés. Ces lettres inédites apportent un témoignage exceptionnel sur un monde disparu et cette amitié fervente qui nous dit que l'autre n'est pas un ennemi, mais notre prochain, avec en filigrane l'idée prémonitoire d'une Europe unie, reposant sur la fraternité entre les hommes et les peuples. Cette édition a été établie par Jean-Yves Brancy, docteur en histoire de l'Université de Toulouse-II. Les lettres de Stefan Zweig écrites en allemand ont été traduites par Siegrun Barat, diplômée des universités de Cologne et de Paris-III.

03/2014

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Critique littéraire

Correspondance. 1911-1924

La correspondance entre Jacques Rivière et Gaston Gallimard est l'histoire d'une amitié aussi improbable que surprenante. Elle commence avec leur rencontre à La N.R.F. N.R.F., en 1911 : Jacques Rivière venait d'être nommé secrétaire de la revue (il en sera le directeur de 1919 à 1925) et Gaston Gallimard cofondateur des Éditions de la N.R.F. (il en deviendra le gérant, puis le directeur). L'affection s'y exprime sans ambages. Ni la séparation due à la guerre, pendant laquelle la revue cesse de paraître, ni les conflits avec ses fondateurs lors de sa reparution en 1919 ne l'interrompent. Elle s'achève avec la dernière lettre de Rivière, le 13 septembre 1924, cinq mois avant sa mort, le 14 février 1925. Les lettres de Jacques Rivière et de Gaston Gallimard nous font témoins des origines et du développement de La N.R.F. et de ses Éditions. Elles résument la brève carrière de Rivière, romancier, critique et essayiste, et les débuts de celle de Gallimard dans l'édition. Elles sont peut-être plus précieuses encore quand elles éclairent la personnalité de deux hommes venus d'univers si éloignés qu'ils peuvent paraître antinomiques, mais qui, tous deux, font coïncider leur entreprise avec ce que la littérature de leur temps compte de meilleur.

07/1994

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022

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Littérature étrangère

Correspondance (1910-1954)

Le grand poète russe Boris Pasternak, auteur du Docteur Jivago, avait une cousine, Olga Freidenberg, professeur de littérature grecque à l'Université de Léningrad, née comme lui en 1890, et qui devait le précéder de quelques années seulement dans la mort. Une enfance commune, un moment romanesque d'exaltation partagée au seuil de leur vie d'adultes, puis, surmontant la séparation imposée par de longues années d'épreuves matérielles et d'isolement moral, la complicité spirituelle intacte de deux héritiers des valeurs menacées par la barbarie : voilà ce que cette correspondance, ensevelie sous les décombres d'une époque de destructions, nous ramène au grand jour. Deux écrivains, l'un illustre, l'autre inconnu, s'y manifestent avec l'éclat inimitable de la spontanéité. Leur dialogue nous fait mieux comprendre l'itinéraire qui a mené Pasternak de Ma soeur la vie au Docteur Jivago. Il nous révèle la forte personnalité d'une femme à l'intelligence pénétrante, dont l'ouvre scientifique considérable a été en grande partie étouffée par un environnement hostile. Il projette enfin une vive lueur sur le drame de l'intelligentsia russe face à la Révolution.

03/1987

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Beaux arts

Correspondance 1917-1944

C'est en 1941 que l'amitié entre Fénéon (1861-1944) et Paulhan (1884-1968) - qui se connaissaient depuis 1917 est approfondie. Fénéon était silencieux depuis le milieu des années 20 (et très malade), Paulhan était réduit au silence par l'Occupant qui lui avait retiré la direction de la NRf. En cette même année 1941, le premier avait procédé à la vente de sa fameuse collection de tableaux, le second avait publié son grand-oeuvre, Les Fleums de Tarbes. Dès février 1942, Paulhan désira rédiger un essai sur la critique, dont Fénéon serait le centre : ''F. F. ou le Critique" sera publié en novembre 1943 dans Confluences, puis en 1945 chez Gallimard. Il voulut ensuite rassembler les écrits de Fénéon bien au-delà de ses "Nouvelles en trois lignes" à la une du Matin en 1906 : en 1918, paraîtra chez Gallimard un fort recueil des textes critique et littéraires de Fénéon, introduits par ces mots de Paulhan : "Nous n'avons peut-être eu en cent ans qu'un critique, et c'est Félix Fénéon. / Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu'il faudrait serrer de plus près, qu'il faudrait comprendre." Pour tenter d'élucider cette énigme "l'interrogant docteur" posa nombre de questions à Fénéon et lui rendit souvent visite dans la maison de santé de la Vallée-aux-Loups, où il était installé avec sa femme Fanny. Fénéon finit par se prendre au jeu et donner - quoique de manière décalée, modeste, cryptée - toujours plus de précisions...

10/2019

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Romans historiques

Pour l'exemple. 1914-1918. Un village de haute Provence brisé par la guerre

Imaginaire le "Journal imaginaire du poilu Olivier C." fusillé, pour l'exemple, le 4 mars 1916 ? Imaginaire le "Prélude" qui, le 2 août 1914, voit réagir Marcel le bûcheron, Joseph le paysan, Etienne le maire, Julie la bergère, Fanfan et tous les autres, lorsque le gendarme s'avance au milieu d'eux pour leur annoncer : "Pardonnez-moi pour ce que je vais dire. Voilà, c'est la guerre ! Tous les hommes valides sont appelés sous notre drapeau pour battre les Allemands et défendre la patrie." ? Imaginaire "Marie" la vieille femme rencontrée, des décennies plus tard, au bout de la ruelle de son village en ruine, là-haut, au pied du mont Chiran ? Imaginaire son histoire qui égrène la disparition des hommes du village, les uns après les autres, dans cette "grande guerre" lointaine ? Sûrement pas ! En trois textes bouleversants, Félix Chabaud nous emmène dans les réalités d'une haute Provence qui, loin des obus et de la mitraille, voit pourtant ses villages détruits par la disparition des hommes. L'émotion est là, aussi présente qu'au moment des drames, intacte, vibrante, vivante.

05/2014

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Histoire de France

Fusillés par la Patrie. La justice militaire de 1914 à 1918

Le titre de cet essai « Fusillés par la Patrie » n’a pas été choisi par ironie désabusée, comme il aurait pu l’être. Il est un rappel de l’hymne «Mourir pour la Patrie », que les autorités militaires faisaient sonner devant la dépouille de ceux qu’elle venait de faire exécuter pour l’exemple. Quelques vers de ce chant « patriotique »méritent d’être cités pour leur cynisme : « Nous, amis, qui loin des batailles Succombons dans l’obscurité Vouons au moins nos funérailles A la France et à la Liberté ». Il n’y a rien à ajouter, si ce n’est le cri de quelques condamnés à l’annonce de la sentence : « Putain de justice » ou « Putain d’armée », mais la plupart étaient trop respectueux de l’autorité pour se révolter ou trop vaincus par le malheur; ils acceptaient en silence l’injuste sentence.

12/2011

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Beaux arts

Lettres à Alice (1914-1919). Correspondance de guerre

D'une malle en osier oubliée est sorti un trésor de guerre. Plus d'une centaine de lettres, inédites, écrites de la main de Derain, toute une correspondance des années de guerre adressée à sa " chère Alice " . Des courriers en mauvais état, à l'écriture irrégulière, tracée avec une encre souvent effacée par l'humidité, mais qui enrichissent prodigieusement la masse épistolaire des années 1914-1919. Décryptées, transcrites et classées, ces lettres disent le quotidien du soldat Derain pendant les quatre années de guerre : ses premiers élans, ses déceptions, son désoeuvrement et ses peurs, sa solitude, sa frustration de ne pas participer à la vie artistique parisienne, ses tentatives, par Alice interposée, de s'inscrire sur le marché de l'art. Elles nous parlent aussi d'un homme que la guerre sépare de sa famille et de ses proches. Les propos de Derain révèlent le caractère affirmé d'Alice, sa compagne, qui deviendra sa femme en 1926. Son esprit libre causait parfois bien du tourment à André, mais il lui avoue en 1917 qu'elle est " le seul être humain dont [il] recherche le vrai suffrage " . Ce volume réunit 254 lettres écrites par André Derain à Alice. Témoignage exceptionnel d'un Français dans la Grande guerre, il est aussi une chronique de la scène artistique racontée d'une plume sensible par un artiste d'une rare intelligence. En coédition avec le Centre André Derain et le Centre Georges Pompidou. Avec la collaboration scientifique du musée de la Grande guerre du pays de Meaux. Ouvrage publié sous la direction de Geneviève Taillade et Cécile Debray. Edition établie, présentée et annotée par Christina Fabiani et Valérie Loth.

10/2017

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Critique

Ecrits guerriers. 1914-1915

Cet ouvrage réunit les textes de Gourmont parus dans La France (Les Idées du jour), La Nación (Lettres pour l'Argentine), le Mercure de France (M. Croquant et la guerre). Ces textes et les documents joints permettront de juger sur pièce l'attitude de Gourmont pendant l'Orage.

03/2021

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Histoire de France

La vie à en mourir. Lettres de fusillés, 1941-1944

" Ma chère petite Maman, comment t'annoncer la triste nouvelle?" "Vise la vie belle et joyeuse! " "Adieu, la mort m'appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir. " Guy Môquet, Léon Jost, Honoré d'Estienne d'Orves, Missak Manouchian... ils sont des milliers de résistants, célèbres ou anonymes, fusillés ou guillotinés sous l'Occupation, victimes des Allemands et de Vichy. Dans l'attente de la mort, ils adressent à leur famille, à l'être aimé, à un ami, leur dernière lettre. Ils parlent pour tous ceux - assacrés, déportés, victimes d'exécutions sommaires - qui sont morts sans laisser de témoignage. A la dernière heure, ils disent leur amour, affirment leur foi, proclament leurs idéaux. Leurs mots sont l'ultime acte de résistance d'hommes restés debout face à leur destin.

05/2006

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Histoire de France

Souvenirs croisés de la première guerre mondiale. Correspondance des frères Toulouse (1914-1916) et Souvenirs de René Tognard (1914-1918)

Les frères Jean et Louis Toulouse, ainsi que René Tognard, sont des combattants de la Grande Guerre. Les deux premiers se sont engagés dans l'infanterie, avant même d'être appelés ; le dernier, mobilisé dans les chasseurs à pied, a ensuite été volontaire pour l'aviation. Jean est né en août 1894, René en mars, quand Louis est d'octobre 1895. Les deux frères meurent en 1916, à quelques mois d'intervalle ; René Tognard décède soixante ans plus tard, après une carrière riche en expériences. Issus de la grande bourgeoisie pour les premiers, d'un milieu rural pour le suivant, la guerre va rapprocher ces deux mondes différents. Le partage d'événements similaires, éprouvants et terrifiants en sera la cause. Ces souvenirs croisés nous font réfléchir sur le tragique destin vécu par toute une génération. Il y a ceux qui sont morts à la guerre et ceux qui n'ont jamais pu l'oublier.

04/2008

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Littérature française

Le vaguemestre. 1er août 1914 / décembre 1917

Ce récit reconstitué par un petit-neveu, relate le parcours du sergent Vaguemestre Paul Daumas, mobilisé dès le premier jour de guerre et mort au front le 14 décembre 1917 des suites d'une mauvaise broncho-pneumonie dite "grippe espagnole" contractée dans les lignes... Les lignes, il ne cessa de les sillonner en tous sens, des plaines de Nancy aux tranchées de Verdun, selon sa propre définition : Je cours en zigzags pour essayer d'éviter les balles et je ne sais pas si c'est la bonne méthode ! La méthode n'était certainement pas la plus mauvaise, puisqu'il joua avec la mort pendant plus de trois ans, côtoyant tous les dangers y compris un militärpostbote, ce qui lui valut le Conseil de Guerre. A la nouvelle de son décès, sa mère s'exclama : "Ah ! si j'avais su je serais montée le soigner". Son nom est inscrit sur la pyramide commémorative du monument aux morts du cimetière du Muy (Var), commune dont il était natif. In Memoriam.

11/2018

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Critique littéraire

Conversation. Correspondance 1918-1974

La rencontre à Rio de Janeiro de Darius Milhaud et du couple Hoppenot donne naissance à un amical trio, qui se transforme en quatuor après le mariage de Darius et Madeleine Milhaud. Commence une amitié rare, toute de complicité et d'affection. La relation se vit et s'écrit sous le signe de la fidélité pendant plus de cinquante ans. Au-delà de la tendresse et de l'évocation de la sphère intime, des rebonds d'une oeuvre qui se construit et des aléas des carrières, cet échange restitue la traversée de l'histoire politique et diplomatique, littéraire et artistique de cette longue période (1918-1974) au cours de laquelle s'opèrent mutations décisives, remises en cause et innovations. Le Journal d'Hélène Hoppenot, précis et fin, répond aux lettres pétillantes et toujours inventives de Milhaud. Des souvenirs sont évoqués, communs et sacrés, des constats sont dressés, le monde dans sa course, son présent, son avenir, est pesé et évalué. L'ombre des amis (Claudel, Saint-John Perse) se profile à tout instant, de grandes figures admirées paraissent dans leur quotidien mêlé d'histoire (De Gaulle). Les voyages et les milieux considérés leur permettent d'apprécier les diversités. A travers des parcours singulièrement riches à la fois d'acteurs et de témoins, les quatre protagonistes élaborent une figure en mouvement qui est marquée par la passion autant que par la lucidité. Il semble que, narrant leurs vies, évoquant l'histoire, ils ne visent à rien d'autre qu'à frôler le mystère d'être et de se situer dans le cours du monde. Tantôt sous le coup de la tristesse, tantôt sous celui de la joie, toujours habités par une perspicacité sans faille et une générosité native.

12/2005

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Critique littéraire

Correspondance croisée 1890-1917. Tome 4, 1913-1917

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du 19e siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale. / The daily correspondence (1890-1917) between the writer Pierre Louÿs and his half-brother Georges, a high-ranking diplomat, provides insightful commentary on the major events and on the leading writers and artists of the time, from the Panama Affair to World War I and from Mallarmé to Debussy.

09/2015

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Histoire de France

Souvenirs de guerre de Jacques Bertran. 2e partie, Tranchées (octobre 1914 - décembre 1917)

En octobre 1914, le front s'est stabilisé et les deux camps entreprennent la construction de tranchées. Jacques Bertran, tout juste nommé sous-lieutenant, attend avec angoisse la prochaine offensive. Voici ses souvenirs de guerre… A partir de ce document exceptionnel rédigé par son bisaïeul, Jérôme Agostini a conçu un carnet de témoignage du conflit, entre illustrations et bande dessinée.

10/2016

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Histoire de France

Correspondances conjugales 1914-1918. Dans l'intimité de la Grande Guerre

Comment, à l’échelle des couples, est vécue la Première Guerre mondiale ? Comment se construisent et se transforment les liens qui unissent les conjoints alors que le conflit impose aux mobilisés et à leurs femmes de vivre à distance et sous la menace omniprésente de la mort et de la séparation définitive ? Quelles formes prend une relation entièrement vécue par l’écrit ? Que devient le quotidien conjugal quand il est bouleversé par la séparation ? Et de quelle façon la guerre contraint-elle à l’écriture des sentiments amoureux et du désir sexuel ? Correspondances conjugales 1914-1918 permet de mesurer le poids des échanges épistolaires dans les relations sociales et parmi elles, les relations amoureuses, entre le front et l’arrière pendant les quatre années de guerre. L’ouvrage propose de suivre, par leurs correspondances, neuf couples dans la guerre : certains des épistoliers sont célèbres, le général Philippe Pétain, le député Abel Ferry, l’homme de lettres Jacques Rivière, d’autres sont des hommes et des femmes anonymes. Acteurs et actrices du conflit, chacun à sa manière, ils expérimentent, s’accommodent ou souffrent de la guerre. Cet ouvrage, dont la richesse tient à la grande diversité des couples présentés (des écrivains, des commerçants, des paysans, un homme politique, un général), rend compte des dimensions à la fois collectives et individuelles des expériences conjugales. Il propose d’entrer dans l’événement majeur que fut la Première Guerre mondiale par les détours de l’expression du sentiment amoureux et des expériences individuelles. S’il propose une lecture intimiste du conflit, c’est aussi pour en saisir toute la dimension tragique. L’anthologie est précédée d’une introduction générale permettant de comprendre les logiques du pacte épistolaire scellé entre les conjoints en temps de guerre. Clémentine Vidal-Naquet livre ensuite, dans de courtes introductions, sa lecture et son analyse de chacune de ces neuf correspondances. Ces dernières sont annotées, donnant au cours de la lecture l’éclairage nécessaire sur les événements, les lieux ou les personnages évoqués.

10/2014

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Petits classiques parascolaire

La Dernière Lettre. Paroles de résistants fusillés en France (1941-1944)

Ce recueil rassemble dix-neuf lettres de Résistants fusillés en France entre 1941 et 1944 sous l'occupation nazie. Leurs derniers messages déclinent à l'infini le chant de l'amour, de l'amitié et de la fraternité. Français ou immigrés, issus de tous les milieux sociaux, ils appartiennent à des familles de pensées très diverses, mais forment ensemble le kaléidoscope des refus qui motivent l'entrée en Résistance. Passionnel et mystique, un même attachement les unit à la France. Géants " appuyés contre le ciel " selon le vers du poète René-Guy Cadou, croyants et incroyants disent l'éternité, une vision commune de l'homme, une foi dans son avenir. Pour la première fois, un recueil étudie les dernières lettres des fusillés en tant qu'oeuvres littéraires à part entière, tout en apportant aux élèves les repères historiques nécessaires à leur compréhension. L'appareil pédagogique complet offre, en outre, de nombreuses possibilités d'études pluridisciplinaires, rassemblant les professeurs de lettres et d'histoire. Niveaux 3 et 4 : recommandé pour les classes de troisième, seconde, première et terminale (enseignement général), et pour les classes de seconde, première et terminale (enseignement professionnel).

06/2011

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Régionalisme

Chroniques de guerres en Roannais 1814-1914-1944

Jean-Paul NOMADE, proviseur honoraire, historien régionaliste et écrivain public agréé par l'académie des écrivains publics de France [@epf], renoue, dans cet ouvrage, avec la grande tradition des chroniques historiques. Auteur de deux ouvrages consacrés à la Grande Guerre et à Napoléon Ier dans le Roannais, il vous propose de découvrir ou redécouvrir les grands événements qui se sont déroulés dans notre région en 1814, 1914 et 1944. Le bicentenaire de h résistance du Roannais face à l'invasion autrichienne en 1814, le centenaire du début de la Grande Guerre en 1914, le 70e anniversaire de la libération de Roanne sont autant de faits majeurs de notre histoire régionale qui éclairent notre histoire nationale. Durant l'année 2014, Jean-Paul NOMADE a livré quelques-unes de ces chroniques dans les colonnes de notre journal hebdomadaire Le Pays Roannais. Cet ouvrage Chroniques de guerres en Roannais relate, pour les années en 4 et par dates l'actualité du temps qui passe avec son cortège d'héroïsme et de drames : la défense de Roanne, le passage de l'Empereur Napoléon 1er, la visite de la fille de Louis XVI pour 1814... ; ma mobilisation, la mort du premier officier roannais, la disparition héroïque de Joseph Déchelette, les martyrs d'Ambierle-Vingré pour 1914...; les combats du Gué de la Chaux, de Neaux, les représailles allemandes à Renaison, la libération de Roanne pour 1944. L'auteur dresse le portait des cinq Compagnons de la Libération du Roannais et nous livre deux récits de vie : les commentaires de la correspondance du poilu pradinois Marius Passos en 1914 et le parcours du Savoyard et Costellois Jean Gilbert, engagé dans la Ire Division Française Libre en 1944. Jean-Paul NOMADE termine en dressant la liste exhaustive des rues et lieux de mémoire à Roanne concernant ces trois années historiques. Les chroniques courtes et synthétiques, écrites dans un style journalistique, peuvent se lire de façon chronologique ou par centre d'intérêt en fonction de la période considérée. Une riche iconographie, dont Certains documents inédits, illustre les articles.

12/2014

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Tourisme France

Je t'écris de Narbonne (1900-1918)

A l'aube du XXe siècle, Léopold un jeune Narbonnais, écrit à sa soeur Antoinette qui demeure en Franche-Comté et lui raconte ce qu'il vit, ce qu'il voit. De l'ouverture des Halles inaugurant le siècle nouveau, jusqu'à la terrible guerre qui met fin à la Belle Epoque, la cité dont Ferroul est le maire vit une période faste et contrastée. Le progrès prend son essor : cinématographe, téléphone, vélocipède, automobile, aéroplane s'installent peu à peu dans le quotidien. On s'amuse à Narbonne : le dimanche, on se rend en famille pour écouter les concerts donnés au Kiosque du jardin de la Gare. On court au théâtre, aux arènes, au café et bientôt au stade... A la suite de la prospérité qu'apporta la culture de la vigne, vont se succéder une crise et des mouvements sociaux, dont celui de 1907 connaîtra un retentissement national. En contrepoint à ces lettres, une iconographie exceptionnelle et des documents inédits restituent toutes les facettes de la vie quotidienne. Je t'écris de Narbonne tait revivre une époque dont les traces perdurent encore aujourd'hui dans les quartiers de la ville et dans la mémoire collective de ses habitants.

11/2012

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Critique littéraire

Correspondance (1904-1914). Tome 2, Juin 1907-Juillet 1914

Jacques Rivière, futur directeur de la N.R.F, Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes, deux jeunes gens qui ne séparent pas "la vie d'avec l'art", comme l'a dit Francis Jammes. Tandis que se forment leur personnalité et leur amitié, on voit naître à travers eux tous les grands mouvements qui vont marquer le siècle : le cubisme, le nouveau roman d'aventures, la musique avec l'apparition de Stravinski et du Sacre du Printemps. Publiée en 1926 par Isabelle Rivière, cette correspondance de 389 lettres est rééditée pour la première fois dans sa version intégrale. De nombreuses notices et notes accompagnent le texte, ainsi que plusieurs index, constituant un précieux instrument de travail. Les noms propres, réduits à des initiales dans l'ancienne édition, ont été rétablis.

01/1991