Recherche

Iris. Time unlimited (1962-1975)

Extraits

ActuaLitté

Histoire de l'art

Iris. Time unlimited (1962-1975)

Iris Clert : peu de noms de galeristes aimantent autant que celui-ci. Pour des générations d'amateurs d'art, elle demeure l'icône flamboyante de l'effervescence artistique parisienne de l'après-guerre. Active du milieu des années 1950 au début des années 1980, elle accueille dans ses galeries successives, Rive gauche puis Rive droite, des expositions mythiques tels Le Vide d'Yves Klein en 1958 et Le Plein d'Arman en 1960, ainsi que certains des artistes les plus importants du XXe siècle comme Pol Bury, Gaston Chaissac, Bill Copley, Lucio Fontana, Leon Golub, Raymond Hains, Ad Reinhardt, Takis et Jean Tinguely. Si cette liste d'artistes, non exhaustive, lui confère évidemment une place de choix dans l'histoire de l'art contemporain, Iris Clert fut aussi - et c'est l'un de ses grands apports - l'inventrice de formats d'exposition et de communication inédits, comme en témoigne sa revue iris. time unlimited. Conçu pour renouveler sa manière de communiquer alors qu'elle emménage Rive droite au début des années 1960, Iris Clert publie pendant treize ans un feuillet de quatre pages, régi par une double ligne rédactionnelle : d'un côté, annoncer et promouvoir les expositions de la galerie et, plus généralement, informer sur le monde de l'art contemporain et son actualité ; de l'autre, proposer un espace de création propice à des interventions comiques, absurdes et polémiques. Le premier numéro paraît le 6 octobre 1962, le dernier numéro en avril 1975. La longévité de la revue est à noter dans un milieu où les expériences de ce type sont généralement éphémères. Chaque numéro présente des caractéristiques communes, tant au niveau du contenu que de la maquette. Reprenant le principe des unes de France-Soir, celles d'iris. time unlimited présentent le titre du journal encadré par deux oreilles, le portrait de la galeriste à gauche et celui de l'artiste de l'exposition annoncée à droite, une tribune ou gros titre et une photographie d'oeuvre en grand format, sous un bandeau d'informations légales. Le tirage oscille entre 4 000 et 6 000 exemplaires tandis que la liste des abonnés contient près de 450 noms. La fréquence de parution est variable, tributaire du rythme des expositions et des séjours d'Iris Clert à l'étranger. La publication accueille des collaborateurs plus ou moins réguliers, des rubriques plus ou moins récurrentes. Parmi celles-ci, des chroniques sur la vie artistique parisienne, des revues de presse, des jeux, des publicités, des présentations de critiques, le " Point de vue d'Iris ", des billets d'humeur, les " Ragots de la galerie ", des petites annonces loufoques et, bien sûr, un horoscope réalisé par la voyante d'Iris Clert. " Mon petit journal, commencé à la blague, deviendra une oeuvre d'art en soi. C'est une symbiose de mystification et de démystification où l'humour a tous ses droits ", résume Iris Clert dans ses mémoires. Bien plus qu'une curiosité de bibliophiles, iris. time unlimited demeure aujourd'hui une référence pour de nombreux éditeurs et galeristes. Collectionné par les bibliothèques universitaires américaines et européennes spécialisées en histoire de l'art et les centres de documentation des musées du monde entier, iris. time unlimited incarne le style qu'Iris Clert a imprimé dans le monde de l'art, mélange de sociabilité, d'humour, d'excentricité et de créativité. Grâce à cette nouvelle impression en fac-similé, au papier et format identiques à l'original, cet ovni éditorial est désormais à la portée de tous. La reproduction complète des 46 numéros est accompagnée d'un livret contenant un texte du critique et historien d'art Clément Dirié, auteur de l'ouvrage remarqué Iris Clert. L'Astre ambigu de l'avant-garde (2021), de photographies ainsi que des biographies des contributeurs et d'un index des abonnés. Sa publication célèbre au jour près le soixantième anniversaire de la parution du premier numéro d'iris. time unlimited.

02/2023

ActuaLitté

Humour

Quelques Philosophes. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de divers albums : Tout se complique (1963), M. Lambert (1965), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

11/2021

ActuaLitté

Humour

Quelques manifestants

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987) et Beau temps (1999).

10/2000

ActuaLitté

Humour

Quelques meneurs d'hommes

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Bonjour, bonsoir (1974), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme, volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

06/2002

ActuaLitté

Humour

Le monde de Sempé. Volume 2

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

12/2004

ActuaLitté

Humour

Le monde de Sempé. Volume 1

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Les musiciens (1979, 1996), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme & volupté (1987), Insondables mystères (1993), Grands rêves (1997) et Beau temps (1999).

10/2002

ActuaLitté

Musique, danse

György Ligeti

Au-delà des chapelles, des clans, des écoles et du cercle toujours étroit des musiciens contemporains, la musique de György Ligeti (1923-2006) a su trouver une large audience. Les textures inouïes, sidérales, des grandes oeuvres pour orchestre : Apparitions (1958-1959), Atmosphères (1961), Lontano (1967), Melodien (1971), le sens dramatique profond révélé dans une multitude de prismes, allant de la dérision ostentatoire (Aventures, 1962) jusqu'à la plus pure suggestion intérieure (Etudes pour piano, 1985-2001) en passant par la geste opératique tragique (Requiem, 1963-1965) ou bouffonne (Le Grand Macabre, 1974-1977), prisme fondé sur une poétique des rythmes qui en avive la perception en profondeur (Continuum, 1968 ; Clocks and Clouds, 1972-1973 ; Concerto pour piano, 1980-1988), ainsi qu'un rapport unique aux timbres, à leur plasticité, à leur sensualité (Concerto de chambre, 1969-1970 ; Concerto pour violon, 1989-1993 ; Síppal, Dobbal, Nádiheged vel, 2000) lui ont permis de capter un vaste public, grâce d'autant plus puissante que rare. Avec une empathie de compositeur, Karol Beffa met ici en perspective les périodes créatrices de György Ligeti, de ses débuts, dominés par l'admiration de Bartók, confrontés aux tragédies du XXe siècle, à l'accomplissement atteint en Europe de l'Ouest. Les différents foyers dans lesquels il put s'épanouir (Cologne et son Studio de musique électronique, l'avant-gardiste Darmstadt, la dadaïste Düsseldorf, Hambourg où il enseigna la composition) sont évoqués ici comme les jalons façonnant une personnalité radicalement indépendante, dont les modèles pour la création étaient aussi bien littéraires et picturaux que musicaux.

05/2016

ActuaLitté

Théâtre

Comédie et actes divers

Le recueil Comédie et actes divers a été publié aux Editions de Minuit en 1966 (édition augmentée, 1972) - Comédie : pièce en un acte pour trois personnages, écrite en anglais (datée " 1963 "). Première publication de la traduction française de l'auteur aux Editions de Minuit en 1964. - Va-et-vient : dramaticule pour trois personnages, écrit en anglais (daté " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Cascando : pièce radiophonique pour musique et voix, musique de Marcel Mihalovici, écrite en français (datée " 1963 "). - Paroles et musique : pièce radiophonique, musique de John Beckett, écrite en anglais (datée " 1962 "). Traduction française par l'auteur. - Dis Joe : pièce pour la télévision, pour un personnage et une voix, écrite en anglais (datée " 1965 "). Traduction française par l'auteur. - Acte sans paroles I : mime en un acte pour un personnage, écrit en français (daté " 1956 "). Première publication aux Editions de Minuit avec Fin de Partie, en 1957. - Acte sans paroles II : mime pour deux personnages et un aiguillon, écrit en français (daté " 1959 "). - Film : scénario du film de 22 minutes en noir et blanc, sans dialogue, réalisé à New York par Alan Schneider, pendant l'été 1964, avec Buster Keaton dans le rôle principal. Projet original écrit en anglais (daté " 1963 "). Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972. - Souffle : intermède écrit en anglais en 1968. Traduction française de l'auteur ajoutée au recueil en 1972.

10/1996

ActuaLitté

Littérature française

TOUS FEUX ETEINTS (CARNETS 1965,1966,1967)

N'a-t-on pas tout dit sur un écrivain qui occupe depuis plus d'un demi-siècle l'avant-scène de la littérature contemporaine ? Cependant la parution des Carnets 1965, 1966, 1967, Carnets sans dates, Carnets 1972 qui précédèrent de peu son suicide, apporte sur l'homme et le moraliste un éclairage plus intime, plus féroce et plus absolu. En notant ses réflexions à propos de son travail et de ses rencontres, il se parle et nous parle à travers son orgueil et sa volonté de solitude. Lorsque je mourrai, écrit-il déjà en 1965, on trouvera encore des raisons pour montrer que je ne suis pas mort comme il fallait. L'obsession de la mort et le besoin de maintenir une distance entre les autres et lui-même sont comme le tracé secret, émouvant, d'une pensée parallèle à son oeuvre de créateur.

05/1975

ActuaLitté

Humour

Quelques enfants. Edition revue et augmentée

Ces dessins sont extraits de plusieurs albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Feuillentons ( 1972-1982 )

Bertrand Poirot-Delpech tient le feuilleton littéraire du journal Le Monde depuis 1972. Il a réuni ici un choix de chroniques qui racontent la décennie et la remettent en perspective : monuments de toujours (de Chateaubriand à Kafka), phares de l'avant-guerre (Gide, Valéry...), grands disparus depuis dix ans (de Montherlant à Perec en passant par Barthes, Caillois, Cohen, Gary, Malraux, Sartre...), regain d'intérêt pour les problèmes de "collaboration", fin du Nouveau Roman comme école, renouveau romanesque, affaissement des idéologies, vent de liberté dans la fiction, l'essai, la critique. Dans une préface et dans les textes qui relient ses chroniques, Bertrand Poirot-Delpech s'interroge, en romancier, en critique, sur la place de cette période dans l'histoire littéraire, l'évolution des genres, l'avenir de l'écriture, de la lecture. Un bilan finalement optimiste. Feuilletons, du verbe feuilleter : c'est aussi une invitation à vivre mieux grâce aux livres, un conseil d'ami.

09/1982

ActuaLitté

Poésie

Oeuvres I (1965-1975)

L'oeuvre de Jacques Brault était auparavant éparpillée chez divers éditeurs et plusieurs de ses publications n'étaient plus disponibles. Certains de ses livres sont déjà considérés comme des classiques de la littérature québécoise (Mémoire, Chemin faisant, Moments fragiles, Agonie), mais le regroupement des publications permet de lire autrement ces livres, en les liant à d'autres textes moins connus et en faisant mieux percevoir ce que l'auteur appelait son "cheminement" , qui le conduit d'un engagement social fervent à l'exploration d'un "en dessous" qu'il associe à l'intimisme littéraire.

03/2024

ActuaLitté

Sociologie

Presse, la grande imposture

EXTRAIT DE CASIER JOURNALISTIQUE : Nom : Morrot Prénom : Bernard Date de naissance : 28/10/1936 Carte de presse : n° 16931 FORFAITS : 1957-1965 : Journaliste à Paris-Presse. 1965-1967 : Rédacteur puis rédacteur en chef à Paris-Jour. 1967-1977 : Rédacteur aux informations générales puis rédacteur en chef au quotidien L'Aurore, chargé des informations générales. 1977-1978 : Rédacteur en chef adjoint, chef d'édition du quotidien Le Matin de Paris. 1978-1979 : Rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire VSD. 1979 : Rédacteur en chef de L'Aurore. 1979-1985 : Directeur de la rédaction du Quotidien de Paris. 1985-1986 : Rédacteur en chef adjoint du Figaro. 1986-1987 : Directeur adjoint de la rédaction du Matin de Paris. 1987 : Co-directeur de la rédaction du Matin de Paris. 1988-1990 : Responsable du projet du quotidien populaire du Groupe Hersant Paris Star et co-responsable de la cellule investigations du Figaro. 1990-1992 : Rédacteur en chef du Figaro, chef du service des informations générales. 1992-1997 : Directeur de la rédaction de France-Soir. DERNIER DELIT : Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. SIGNE PARTICULIER : Adore la polémique et l'humour, déteste la langue de bois et n'épargne pas ses chers confrères, ce qui lui vaut de nombreuses inimitiés. Pour beaucoup d'entre eux, cet homme est dangereux.

04/2001

ActuaLitté

Cinéma

Six contes moraux

La Boulangère de Monceau (1962) La Carrière de Suzanne (1963) Ma nuit chez Maud (1968) La Collectionneuse (1966) Le Genou de Claire (1970) L'Amour l'après-midi (1972)

10/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1945-1972

Violette Leduc aimait les correspondances. Tout ce qui relevait de l'intime l'enchantait. Les Lettres de la religieuse portugaise, celles de Van Gogh à Théo étaient ses livres de chevet. Ils furent ses compagnons et ses modèles. Elle se reconnaissait en eux. "Je le lis et je me mets à le porter tout vivant dans ma chair, écrit-elle de Van Gogh, je ne connais pas de plus forte résurrection que la sienne par l'écriture." Violette Leduc fut elle-même une épistolière infatigable, voire obsessionnelle. Comment ne pas céder au vertige de l'épanchement, du monologue? Cette encre-là lui était vitale : "Je ne résiste pas au besoin de me confier." D'ailleurs, dans son oeuvre, elle évoque sa correspondance, l'analyse, y fait allusion à plusieurs reprises. Qu'elles soient d'amitié, d'admiration, d'amour ou de haine, de quinze pages ou d'une ligne, adressées à une figure illustre ou anonyme, les lettres de Violette Leduc portent toutes sa griffe. Au ton, on reconnaît d'emblée l'écrivain. Elles sont à l'origine même de sa vocation littéraire. Maurice Sachs, qui fut son Pygmalion, lui avait dit un jour : "Vous m'avez écrit. Vous devriez écrire." Bien qu'elle s'en défende, le geste épistolaire est, pour Violette Leduc, un moyen d'accéder à la fiction, à une forme particulière de résurrection. L'écriture privée et libre de la lettre ne s'embarrasse pas des mêmes contraintes que le texte publié. Il n'y a pas de censure, pas d'interdits, pas de bienséance. Comme un journal qu'on destine à soi, la lettre de Violette Leduc peut tout dire. Ou presque. Sans ménagement, sans limite, sans gêne. C'est au destinataire de suivre, à son corps défendant. Car dans ses lettres, elle confie ce qu'elle n'ose pas avouer ou imposer de vive voix, " parce qu'une lettre que l'on reçoit est lue en quelques minutes et n'importune pas comme une présence". Même lorsque la sincérité de l'appel, l'authenticité émouvante du ton sont crédibles, c'est encore le "mensonge" littéraire qui hante l'épistolière.

04/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance (1965-1970)

Paul Celan et Ilana Shmueli se sont connus dès l'enfance à Czernowitz, en Roumanie. Mais c'est quarante ans après leur première rencontre, à l'occasion de l'unique voyage de l'écrivain en Israël, en septembre 1969, qu'ils nouent ensemble une relation amoureuse, qui se prolonge en une intense correspondance entre Paris et Tel-Aviv. Israël en est le cœur. Dans ses lettres, Celan exprime son agitation intérieure, sa hantise du mutisme, son impossibilité de continuer à vivre à Paris, mais aussi de partir pour Israël, vers un recommencement. De façon sismographique, il dit la souffrance psychique qui l'amènera à mettre fin à ses jours en avril 1970. Ce livre testamentaire, qui contient l'ultime lettre personnelle connue de Paul Celan et un grand nombre de ses derniers poèmes, est aussi le journal de combat d'une femme qui veut, avec acharnement, redonner le sentiment de la durée à celui qu'elle aime, depuis toujours, pour l'arracher au cours de ce qui l'entraîne.

10/2006

ActuaLitté

Littérature française

Antonia. Journal 1965-1966

Palerme, 1965. Antonia est mariée à un notable de la ville. Soumise et contrainte à l'oisiveté, elle rend compte dans son journal de ses " journées-lignes " et d'un profond malaise. Suite au décès de sa grand-mère, Antonia reçoit quantité de boîtes contenant lettres, carnets et photographies. En dépouillant ces archives, elle reconstruit le puzzle du passé familial, cosmopolite et vertigineux. Deux ans durant, elle puise dans cette recherche la force nécessaire pour échapper à sa condition. Roman d'une émancipation féminine dans les années 1960, Antonia est rythmé de photographies tirées des archives familiales de Gabriella Zalapì. Comme chez Sebald, elles amplifient la puissante capacité d'évocation du texte.. tout en brouillant les pistes sur le statut fictif du texte.

01/2019

ActuaLitté

Littérature française

Mémoires d'un quartier Intégrale 4 : Evangeline, la suite 1969-1970 ; Bernadette, la suite 1970-1972 ; Adrien, la suite 1972-1973

A l'approche des années 1970, les bancs d'église se vident et les Américains marchent sur la Lune. Chez les Lacaille, Evangéline vit de grands chambardements... Tout ça à cause d'Antoine et Laura ! Ne sachant plus à quel saint se vouer, la vieille dame un peu bourrue irrite les siens avec ses principes bien arrêtés. Un certain monsieur Blanchet, galant et poli, saura-t-il adoucir son coeur ? Comme pour faire écho aux troubles qui agitent le Québec de 1970, Bernadette est tourmentée. Si l'initiative de Laura de transformer l'épicerie semble prometteuse, elle s'inquiète du comportement de Charles, qui s'éclipse dès qu'il en a l'occasion ; de Laura, qui lui rend visite de moins en moins souvent et d'Antoine, qui est parti depuis quelques mois à l'autre bout des Etats-Unis. Sans oublier la santé de Marcel... Avec sa façon bien à elle de nous faire vivre une riche gamme d'émotions, l'auteure poursuit la trajectoire d'une galerie de personnages colorés qu'on a tant aimés. La saga se conclut de main de maitre en 1973 avec des mariages, des naissances, des déménagements, des départs, des peines, mais aussi des projets et des joies immenses, dans la plus pure tradition des séries concoctées par l'auteure.

09/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Lettres. Tome 3, 1957-1965

Ce troisième volume de Lettres met en évidence les difficultés de Samuel Beckett, dont la célébrité internationale est croissante, à trouver le juste équilibre entre les nombreuses sollicitations dont il fait l'objet et son aspiration à la quiétude et au silence, indispensables à l'écriture. Au cours de cette période, Beckett doit en effet affronter le fait que son travail - en dépit de sa propension à voir l'échec clans tout ce qu'il entreprend - est non seulement acclamé par la critique mais aussi par le public. Un grand nombre d'interlocuteurs originaires de pays de plus en plus variés font dès lors appel à lui : universitaires, écrivains, metteurs en scène, décorateurs, éditeurs et traducteurs... alors que dans le même temps il doit continuer d'entretenir une correspondance suivie avec ses amis les plus chers qui réclament de ses nouvelles. Beckett est très occupé mais cela ne l'empêche pas de multiplier les activités. Il s'immerge davantage dans le monde du théâtre - d'abord avec hésitation, puis avec enthousiasme -, collaborant à la mise en scène de ses propres pièces. Il se lance dans le travail pour la radio avec All That Fall et Embers, tous deux écrits pour la BBC ; pour la télévision avec Eh Joe ; et dans le cinéma avec Film. Il revient également à la fiction avec Comment c'est, dix ans après son précédent roman. Alors qu'il était jusqu'ici réticent à l'idée d'évoquer son activité d'écrivain, Beckett s'attache désormais, lettre après lettre, à décrire ses travaux en cours. Et pour la première fois, le destinataire privilégié est une femme. C'est une intense correspondance qu'il entretient en effet avec Barbara Bray : productrice, traductrice, critique, elle travailla longtemps pour le département théâtre de la BBC et avait rencontré Beckett en février 1958 en produisant All That Fall. Cette rencontre qui se mua en une puissante liaison intellectuelle et amoureuse constitue un des éléments marquants de ce volume. Les introductions critiques des lettres renseignent sur le contexte historique, notamment sur la guerre d'Algérie qui a fortement marqué cette période, des notes explicatives sont également fournies, ainsi que le profil des principaux correspondants de Beckett.

11/2016

ActuaLitté

Cinéma

Eclipses N° 66 : Agnès Varda. Le bonheur cinéma

En signant à 27 ans La Pointe-Courte (1955), Agnès VARDA s'impose comme une jeune réalisatrice soucieuse d'innovation esthétique comme d'indépendance économique. Avec ses amis de la Rive gauche (Alain Resnais, Chris. Marker, Jacques Demy) elle impose au cinéma français son tournant moderne, synchrone avec la Nouvelle Vague, quand Georges de Beauregard qui a produit Godard finance Cléo de 5 à 7 (1962). Basée dans la rue Daguerre, vagabondant entre les formes, les genres et les économies, Agnès Varda n'a jamais oublié qu'elle a été photographe du Festival d'Avignon et du TNP de Jean Vilar, tout en amorçant avec le tournant des années 2000, une carrière parallèle d'artiste visuelle. Elle alterne avec aisance courts (Salut les Cubains, 1963 ; Black Panthers, 1968) et longs (Le Bonheur, 1965 ; Sans toit ni loi, 1985), documentaires (Daguerréotypes, 1975 ; Mur Murs, 1982) et fictions (L'Une chante, l'autre pas, 1977 ; Documenteur, 1981), qui témoignent autant de ses engagements que des passi

06/2020

ActuaLitté

Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

10/2000

ActuaLitté

Humour

Quelques jours de congé

Ces dessins sont extraits de divers albums : Rien n'est simple (1962), Tout se complique (1963), Sauve qui peut (1964), La grande panique (1966, 1994), Saint-Tropez (1968), Face à face (1972), De bon matin (1983), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

11/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Journal inutile. Tome 1, 1968-1972

Ce journal couvre les dernières années de la vie de Paul Morand, de juin 1968 à avril 1976 : trente-deux cahiers manuscrits, déposés par lui à la Bibliothèque Nationale, et un dernier cahier inachevé faisant partie du fonds Morand, recueilli après sa mort par la Bibliothèque de l'Institut de France. Suivant les volontés de l'auteur, leur contenu ne devait être ni consulté ni publié avant l'année 2000. Il entendait ainsi les mettre à l'abri des indiscrétions et commentaires de ses contemporains. C'était aux lecteurs de cette époque encore lointaine qu'il destinait ce témoignage d'un homme animé par le plaisir d'écrire en toute liberté. Au Journal d'un attaché d'ambassade, datant des années 1916 et 1917, répond donc un demi-siècle plus tard son Journal inutile, dont le titre est emprunté à la tirade célèbre du Mariage de Figaro. Ces notes rédigées au fil des jours, sans se relire ni se corriger, mêlent rencontres, propos rapportés, réflexions personnelles sur les événements actuels et évocations du passé, lectures et voyages. Ecrit tantôt au feutre, tantôt au Bic, tantôt au stylo ou au crayon, accompagné de feuilles volantes, de pages arrachées à des carnets, de photographies, de coupures de journaux, de lettres épinglées (certaines, d'époques diverses, sont réunies dans les Annexes du tome II où figure également un index général), ce journal se présente comme une œuvre qui n'est pas si éloignée des collages des peintres. Il comporte même quelques petits dessins manuscrits, des dizaines de cartes postales et de papiers d'hôtels à en-tête de tous les pays du monde. Cosmopolite comme son auteur, révélant, comme lui-même l'écrit, son envie jusqu'à la fin d'" être ailleurs ".

02/2001

ActuaLitté

Romans historiques

Les Chevaux du soleil

Epopée de la France en Algérie, de la conquête en 1830 au départ des pieds-noirs en 1962. Fresque grandiose de l'aventure coloniale de la France en Afrique du Nord. La série romanesque des {Chevaux du soleil} est, à l'origine, composée de six volumes publiés de 1968 à 1975 : I - Les Chevaux du soleil - 1968 II - Une femme au nom d'étoile - 1968 III - Les Cerises d'Icherridène - 1969 IV - Le Maître de la Mitidja - 1970 V - Les Ames interdites - 1972 VI - Le Tonnerre et les Anges - 1975. En 1978, dix ans après, Jules Roy a entrepris un travail considérable de remaniement et de resserrement de l'ensemble de ces six tomes pour parvenir à un fort volume de 924 pages qui constitue l'édition définitive des {Chevaux du soleil} .

08/1980

ActuaLitté

Poésie

Oeuvre poétique (1925-1965)

La place de la poésie dans l'oeuvre de Borges est considérable par sa valeur et sa signification. A partir du moment où il est pratiquement devenu aveugle, Borges n'a plus guère composé qu'en vers. Le lecteur trouvera dans cette poésie tous les thèmes de la prose de Borges, mais profondément transfigurés : à la fois humanisés, stylisés et plus dépouillés. Et d'après le poète lui-même, la transposition française d'Ibarra donne à ces textes "une nouvelle vie lucide et mystérieuse tout ensemble".

05/2015

ActuaLitté

Comics

The Defenders Intégrale : 1969-1972

Namor, Hulk et le Docteur Strange unissent leurs forces chaque fois que la Terre en a besoin. Ensemble, ils forment les Défenseurs et affrontent des menaces venues d'ailleurs. Au fil du temps, cette équipe insolite accueille également dans ses rangs bien d'autres héros hors normes de l'univers Marvel.

09/2017

ActuaLitté

Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 4, 1972-1976

" Le plaisir du texte, c'est ce montent où mon corps va suivre ses propres idées - car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi. " R. B.

11/2002

ActuaLitté

Critique littéraire

Feuilletons littéraires. Tome 2, 1965-1977

Le plaisir qu'on a pris à lire le premier volume des Feuilletons littéraires de Pascal Pia croît à la lecture de ce deuxième tome, plus riche encore et encore plus divers. On aurait pu rassembler ces feuilletons pour en faire, siècle par siècle, école par école, génération par génération, une Histoire à la manière de feu Gustave Lanson. On y aurait perdu cette dynamique suscitée par l'événement et qui mène Pascal Pia à parler de Villon en même temps que de Pierre Mac Orlan, de Jean Guéhenno et de la Guerre de 14-18, cette " immonde boucherie ", de Mallarmé et de la bande à Bonnot, de Jacques Audiberti qui " savait voir et faire voir " et de ces " néo-romanciers soporifiques dont les noms m'échappent ", de M. Julien Gracq et de la Commune de Paris.

11/2000

ActuaLitté

Histoire internationale

Algérie : sortie(s) de guerre. 1962-1965

Souvent prisonnier de "mémoires affrontées ", le traitement historique de la guerre (l'Algérie a eu peine à sortir de tels horizons. Qu'il s'agisse des mémoires combattantes (surtout françaises), de celles des victimes de toutes natures, de leurs collatéraux, voire (les Etats, la liste est longue (les travaux portés par le besoin - plus ou moins conscient - de faire le deuil, sans qu'on sache toujours ce qui relève de la mise à jour objectivée ou de l'enfouissement. En la matière, la période postérieure au 19 mars 1962 est souvent absorbée, dans les images mentales des métropolitains, par un besoin de passer à autre chose, qu'exprime bien l'idée de liquidation du passé colonial. Il y a là, au coeur de l'événementialité, une asymétrie voisine et violente, rappelant celle vécue après septembre et surtout décembre 1944.1 oblitération métropolitaine des violences, qui de militaires deviennent au printemps et à l'été 1962 désormais civiles (dans leur immense majorité), doit donc être évaluée. La compréhension de ce hiatus est en effet centrale pour saisir les mécanismes de sorties de guerre. Il y a d'abord celles des hommes (supplétifs, soldats perdus de l'OAS, militants anticolonialistes, prêtres) dont les destins basculent entre la fuite éperdue et l'espoir bientôt démenti de pouvoir " faire société " en Algérie. Il y a ensuite celles de l'Etat qui génère des temporalités différentes allant de l'urgence du rapatriement et de l'insertion (pour les Français) en métropole aux illusions de maintien d'une présence militaire ou industrielle en Algérie. Enfin, il y a les échos régionaux de la guerre. A cet égard, l'intégration économique voire sociale des rapatriés n'exclue ni des conflits d'identités individuelles, ni de profonds clivages politiques dont les effets se font encore sentir : le combat anticolonial étant la matrice d'une génération.

07/2014