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Il n y a pas de révolution malheureuse. Le communisme de la destitution

Extraits

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Sciences politiques

Il n y a pas de révolution malheureuse. Le communisme de la destitution

Cent ans après la révolution d'Octobre, dans la crise civilisationnelle actuelle, est-il encore possible de penser et d'envisager le communisme ? Oui, répond Tari, à condition de repenser radicalement la tradition des mouvements révolutionnaires qui se sont succédé pendant un siècle. Il confronte donc les différents mouvements contemporains : de l'insurrection argentine de 2001 à Occupy Wall Street, des Indignados au mouvement contre la Loi Travail, de la lutte du Val di Susa aux "printemps arabes". L'auteur repère les moments et les contenus inédits et dissensuels, en s'inscrivant dans un héritage théorique, irrégulier et fragmentaire, tenu de Walter Benjamin à Giorgio Agamben.

04/2019

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Littérature française

Il n'y a pas de hasard

"Je m'enfonce dans le canapé et prends conscience qu'il est temps de vendre la maison pour vivre loin d'ici. La maison. A sa retraite, ma mère a décidé de vivre dans le sud-est, tout près de la mer qu'elle affectionne tant. Travaillant sur Toulouse, j'acceptai de vivre dans la villa de mes parents, le temps de trouver un acquéreur." Potentiels acheteurs louches, gens du cru aux méthodes douteuses, étranges incidents. Avec ces éléments, il est décidément ardu de vendre une propriété dans la ville de Lever. Un fait qui ne cessera de s'imposer à Shana, prise dans une situation immobilière ubuesque, qui devra découvrir, à force de patience, pourquoi le bien qu'elle met en vente focalise toutes les attentions. Et Christelle Preux de signer par la même occasion un récit à l'atmosphère lourde et saturée, aux personnages interlopes et ombrageux, que seules viennent éclairer les lumières de l'amitié.

06/2014

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Littérature française

Il n'y a pas de secret

" Ecoute-toi, Paula, me disait mon père, tu n'es pas différente des autres, mais si tu t'écoutes bien tu auras une longueur d'avance. " Finalement j'ai trop appliqué ce principe et désormais j'en ai dix de retard comme je viens de vous l'expliquer.

08/2004

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Santé, diététique, beauté

Il n'y a pas de mot...

Ce livre n'est pas un roman de plus sur le cancer ou au sujet de la perte d'un enfant. Il s'agit du récit des trois années d'une mère et de sa fille, qui vivent intensément ce combat et découvrent ensemble les vraies valeurs du quotidien. Une histoire émouvante dans laquelle les émotions se bousculent, et qui nous prouve que l'amour permet d'accepter l'inacceptable. Un livre vrai, plein de joie, où bonheur et souffrance se confondent, et où la vie et la mort prennent tout leur sens. Bouleversant de sincérité, cet ouvrage écrit avec le coeur vous aidera à vivre chaque jour en pleine conscience de votre présent.

06/2020

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Théâtre

Il n'y a pas de certitude, suivi de La Femme n'existe pas

De Barbara Métais-Chastanier, deux pièces qui sont deux manières d'affronter le théâtre et de puiser en lui la force de dire ce qui ne peut pas se dire : soi-même qui s'invente à rebours des identités héritées, imposées, assignées. Il n'y a pas de certitude et La Femme® n'existe pas témoignent du travail en cours d'une autrice qui cherche dans l'adresse une langue capable de nommer les enjeux politiques des identités qui ne réclament aucune origine, mais seulement des désirs. Ce sont deux monologues à travers lesquels fraient des voix multiples qui travaillent à faire violence aux violences infligées aux femmes, à leur identité. La jeune dramaturge traverse là dans une rage tendre et adressée les questions de notre époque : car si "l'amour est à réinventer" , c'est pour chaque jour, et à chaque mot, et c'est dans l'autre, avec l'autre et pour l'autre. Deux monologues politiques dans la mesure où chacun rend caducs les discours des politiques sur ces enjeux. Monologues amoureux aussi, monologues dont le mot dit mal combien la solitude est ici attaquée pour être ce présent offert, arraché, accompli, absolument inventé afin d'être infiniment désiré. Arnaud Maïsetti

01/2018

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Société

La Planète brûle. Pas de révolution climatique sans révolutions sociales !

L'auteur (professeur de sociologie du travail à l'université du Manitoba au Canada) exprime sa défiance envers les postures mensongères des "capitalistes verts" et des politiciens. âAvec d'autres, il plaide donc pour un "écosocialisme", mais radical, car autogestionnaire et appuyé sur des mouvements populaires transnationaux, seuls capables d'engager une lutte efficace contre la dégradation accélérée du climat, qui touche en priorité les régions et les catégories les plus pauvres. La question sociale doit être au coeur du problème climatique.

04/2023

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Cerveau et psychologie

Il n'y a pas de cerveau des émotions

Après avoir présenté les principales approches actuelles en neurosciences des émotions, l'auteur souligne le caractère problématique de certains de leurs présupposés. L'argument principal est qu'elles mélangent souvent deux vocabulaires de nature différente, celui de la psychologie ordinaire et celui des sciences de la nature. Or nos concepts d'émotion ne s'appliquent pas à des états physiques ou chimiques du cerveau. Leur domaine d'application est celui des comportements qui ont un sens dans un univers socio-culturel. Cette critique ne minimise pas la contribution des neurosciences à la compréhension des émotions. Leur éclairage est indispensable s'il est vrai que les émotions sont des phénomènes biologiques, qui ont un réel " avantage adaptif ". Mais les émotions humaines sont des phénomènes biologiques transformés par un environnement social et culturel. Comment une telle transformation est-elle possible ? Cette question est peu posée en neurosciences, bien qu'elles se réclament de Darwin. Celui-ci y avait répondu en esquissant une théorie des habitudes d'expression d'émotions. L'ouvrage reprend ce fil conducteur, en s'appuyant sur l'apport du pragmatisme américain.

03/2023

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Couple, famille

Il n'y a pas de parent parfait

Une enquête au coeur des passions contradictoires qui nous animent en tant que parent. Nous aimerions ne trouver en nous, pour nos enfants, qu'amour et tendresse. Mais tout n'est pas si simple. Nous nous surprenons parfois à agir d'après des modèles issus de notre propre enfance, alors qu'on s'était promis de faire le contraire. Pourquoi tant de passion dans l'éducation ? Parce que, au-delà des théories, il y a notre inconscient, nos blessures, notre histoire. L'auteure propose des pistes de réflexion et des exercices pratiques afin de retrouver la liberté d'être Le parent que nous désirons être.

04/2019

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Paramédical

Il n'y a pas de citoyens inutiles

Malgré une dépense publique en faveur des personnes en situation de handicap en croissance exponentielle et la première d'Europe (pour une population estimée à 5 millions de personnes), rien n'y fait : la personne handicapée en France n'a pas la même chance que dans les pays anglo-saxons. Les réflexes d'aides de la société ont amené à mettre trop souvent la personne handicapée à part, à l'écart. Le système français aboutit au final au confinement hospitalier des personnes, avec les conséquences humaines et financières que l'on connait. L'un des obstacles à l'intégration c'est la peur que suscite le handicap, car la société refuse de le voir. Pourtant on peut ne pas l'avoir. Les enfants dans les écoles ne l'ont pas. Pour cela il convient de mettre sur pied une nouvelle gouvernance du handicap.

09/2016

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Littérature française

Il n'y a pas de geste minuscule

Un hameau perdu aux rives de plateaux isolés. Un homme solitaire venu là, à la recherche d'une raison d'être. Un hiver précoce, neiges, frimas, brouillards. Et, dans un dédale de buissons, de ruines, une femme et une fillette. Qui sont-elles ? D'où viennent-elles ? Et ce solitaire, qui est-il ? Lui, moi, vous ? Quiconque ouvre sa porte à l'Inconnu. Quelle que soit son origine, sa religion, sa couleur de peau...

04/2020

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Littérature française (poches)

Il n'y a pas de grandes personnes

" Malraux et moi. ce fut une grande histoire, et j'aimerais trouver pour en parler aujourd'hui les accents de ma passion d'alors, qui exaspéra souvent mes amis les plus intimes, et fit rigoler les autres. J'éprouve la même difficulté que les gens qui racontent un premier amour. Reste toujours sa voix. Je ne peux pas l'entendre sans que mon poil se hérisse, et que ma gorge se noue. Il est mort, bien sûr, mais le fait qu'il fût vivant n'a jamais eu une très grande influence sur notre vie commune. " Pour l'amour de Malraux, Alix de Saint-André a acheté des chats de gouttière, appris la grammaire espagnole, visité la Bosnie en guerre, péroré à la chaire d'universités new-yorkaises, tenté un acrobatique ménage à trois avec Proust, poursuivi toutes ses femmes d'une jalousie féroce et même kidnappé sa fille dans les pages d'un roman. Jusqu'au jour où elle s'est retrouvée face à face avec Florence, la véritable fille de son héros...

11/2008

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Littérature étrangère

Il n'y a pas de faux départ

David Carter, la cinquantaine, est frustré par la vie. Il aimerait que sa femme Eleanor redevienne la jeune Écossaise ambitieuse et pétillante qui l'a séduit ; que son poste comme conservateur de musée tienne ses promesses ; que la naissance de sa fille Kate parvienne à rapprocher des parents éloignés l'un de l'autre. Mais quelques mots négligemment prononcés par Julia, l'amie de sa mère, sèment la confusion dans son esprit. Toute son existence a été construite autour d'un mensonge: il est un enfant adopté. Tentant de donner un sens à son passé, à travers ses archives de photos, de lettres et de vestiges ténus, David est entraîné, par sa quête de vérité, dans le Londres du Blitz, le Coventry d'après guerre, et la campagne irlandaise. Pourtant l'histoire le ramène toujours vers Eleanor et le désir de continuer, envers et contre tout, une relation amoureuse entre des vides qui le taraudent et des éclaircies qui l'enchantent. Ce roman, à la trame subtile, se déploie avec tendresse et humanité sur les failles, les hasards, les succès et les échecs, les bonnes et les mauvaises rencontres qui constituent la chair de nos vies.

04/2008

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Poésie

Il n'y a pas assez de feuilles

"J'aimerais pouvoir tendrement faire sortir du côté sombre de l'histoire des voix qui sont anonymes, minimisées... inarticulées". Ainsi Susan Howe définit le projet de ce livre à la fin de son introduction dont le titre - "Il n'y a pas assez de feuilles pour couronner pour couvrir pour couronner pour couvrir" - devient celui de notre édition française (et il est extrait d'un poème de l'américain Wallace Stevens intitulé "United Dames of America"). Un titre "poétique" pour une introduction "historique" qui nous plonge tout de suite dans l'univers si particulier de Susan Howe, l'espace de la page devient une scène où vont être évoqués de larges pans d'histoire, personnelle et universelle, nationale et internationale, récente et passée, et ses déchirures. Son autobiographie - "Je suis née à Boston, Massachusetts, le 10 juin 1937, d'une mère irlandaise et d'un père américain". - côtoie une certaine historiographie : "En 1937, la dictature nazie était bien établie en Allemagne. [... ] L'axe Berlin-Rome avait un an. La guerre civile espagnole aussi. Le 25 avril, les pilotes de la Luftwaffeaux ordres de Franco bombardaient le village de Guernica. [... ] De 1939 à 1946 dans les photographies de presse, jour après jour je voyais les signes de la culture exploser pour se faire meurtriers". La prose percée par des vers de l'introduction annonce les trois parties qui composent ce volume publié à New York en 1990. Trois ensembles de poèmes dont la réunion montre comment "la poésie apporte similitude et représentation à des configurations qui attendent depuis toujours d'être dites". Susan Howe mêle ici l'autobiographie, l'essai historique et l'écriture poétique, en un tissu organique où chaque mode textuel vient fertiliser et déstabiliser l'autre. Au long de ces poèmes, on ne cesse de s'enfuir à travers des forêts : qui sont celles de l'Europe, celles de la Nouvelle-Angleterre, et celles des mots. Le travail de fragmentation et de et reconstruction dans et par le langage - en dialoguant avec d'autres textes, époques, personnes et personnages - propre à Susan Howe sert à faire émerger de l'histoire, individuelle et collective, ces "voix anonymes, minimisées... inarticulées" qui la traversent. On parvient à les entendre, inscrites dans les interstices d'une syntaxe comme ruinée, à les voir ensevelies sous les décombres de l'histoire, matérielle et littéraire, elles peuvent alors sortir (échos ou fantômes) si le lecteur se laisse prendre à ce jeu de capture et d'évasion que la poésie expérimentale de Susan Howe lui offre.

10/2021

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Actualité et médias

Il n'y a pas de malheur français

Jusqu'à la nausée nous est conté le déclin d'une France qui ne croit plus en rien ni personne. Erreur radicale : nos douleurs ne sont pas celles de l'agonie mais de l'accouchement. Nous sommes soumis au même choc que tous les pays comparables, à savoir la crise de maturité du couple de la démocratie et de la modernité. Traditionnellement alliées, elles s'opposent aujourd'hui. La France y réagit de manière particulièrement forte du fait de sa tradition. Nous sommes en train de quitter une pensée politique vieille de quatre siècles pour inventer autre chose : la réconciliation de l'autorité et de la confiance. C'est notre plus grand renouveau politique depuis Richelieu. Notre pays est dans une position unique pour inventer l'avenir car lui seul a exploré les limites de l'Etat comme source unique du pouvoir légitime. C'est cela qui se termine nos yeux, parce que ce pouvoir n'est plus assez puissant pour nous rassurer et qu'il échoue désormais à nous endormir. Du coup, l'avenir nous appartient. Et déjà les citoyens s'impatientent, parce qu'agir est l'essence de la politique et parce que ce ne sont pas les désaccords qui créent le désespoir mais l'absence de projet.

02/2007

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Policiers

Il n'y a pas de passé simple

Journaliste stagiaire au Courrier du Sud-Ouest, le jeune Skander Corsaro réalise un reportage culturel sur l'abbaye cistercienne de Morlan. Quarante-huit heures après la parution de son article, un cadavre est retrouvé au pied d'un échafaudage, dans la grande nef. Skander Corsaro est alors pris dans un engrenage infernal dont le premier rouage remonte à l'Occupation nazie... A moins que tout n'ait commencé encore bien plus tôt, en 1789, par l'assassinat du dernier prieur de l'abbaye ? Peut-être que Blb ; le poisson jaune de Skander, connaît la solution. Ce serait tellement rassurant si les poissons savaient tout comme dans la chanson d'Iggy Pop...

03/2016

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Actualité médiatique France

Il n'y a pas de "grand remplacement"

"Depuis plus d'un siècle, l'extrême-droite agite la peur de l'invasion : celle des Italiens et des Allemands avant 1914, des Polonais et des Yougoslaves avant 1939, des Maghrébins puis de tous les Africains, récemment. Cette panique a pris depuis peu la forme d'une " théorie " du " grand remplacement " . On verra ici que de " théorie " , il n'y en a guère, ni de " grand remplacement " d'ailleurs. Mais une fable efficace, fausse, imagée, travaillant la peur, et dont il faut comprendre la cause. A l'approche de l'élection présidentielle, ce fatras idéologique sert de justification à d'inquiétantes menaces politiques : remigration, dénaturalisation, musellement des médias, interdiction de prénoms non catholiques, suppression des corps intermédiaires accusés d'encourager ce prétendu " remplacement " . On montrera ici, point par point, thème par thème, que tout cela constitue un dangereux mensonge, qui masque et déforme les problèmes parfois graves posés par l'immigration au détriment de réponses sérieuses. Faits et données à l'appui, on verra ainsi que l'immigration et l'étranger occupent en France une place plus modeste que dans la plupart des pays occidentaux". H. L. BDans cet essai insicif, l'auteur analyse, raconte, compare. Restez libre, ne vous laissez pas manipuler par les semeurs de haine, lisez ces pages. .

03/2022

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Littérature étrangère

Là-bas, il n'y a plus de rivière

" Il regardera les pentes herbeuses et la rive, mais ne verra personne. Il ne verra pas Raya ni Baby. Ni Dvoyra ni Chaïm l'éventreur. Ni Yoyne ni le photographe avec son Leica. Ni le médecin, ni l'apothicaire ni sa femme. Il ne verra pas ses parents ni son oncle, adjoint au maire. Ni sa cousine Cyla. Ni la petite Rachelka, sa sœur de dix-sept ans. Ni Tauba ni les garçons de l'échoppe du marchand de glaces. Il saura où ils se trouvent. A Piatydnie, aux abords de la route d'Uscilug. Tous. Dans la fosse commune, dans la forêt de pins, près des noisetiers. A l'endroit d'où, chaque automne, ils apportaient à la grand-mère Haya des paniers entiers remplis de noisettes. Tous. Il restera toutefois assis le regard fixé sur l'autre rive. Ce n'est qu'à la nuit tombante qu'il retournera à la gare. Il s'assoupira dans le train et entendra alors la voix qui apparaîtra dans ses rêves durant le reste de sa vie : - Il ne faut pas y aller. Là-bas, il n'y a plus de rivière. "

10/2000

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Sciences historiques

L'invention de Paris. Il n'y a pas de pas perdus

Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c'est la trame serrée des quartiers parisiens qui organise cette déambulation proposée aux flâneurs des rues et des livres. On y voit naître l'éclairage public, l'enfermement des pauvres et des fous, le numérotage des maisons, les terrasses de cafés et la police de proximité. Du Marais des Précieuses au XIe arrondissement des " branchés ", on assiste aux migrations de la mode, à l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux, de Desmoulins, celles de Gavroche, de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau ou d'Anna Karina. Mais les vrais héros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du désordre qui, de génération en génération, se sont transmis l'art d'empiler les magiques pavés, démontrant à chaque fois la force de rupture de Paris.

10/2004

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Sciences historiques

L'invention de Paris. Il n'y a pas de pas perdus

Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c'est la trame serrée des quartiers parisiens qui organise cette déambulation proposée aux flâneurs des rues et des livres. On y voit naître, au rythme des enceintes successives, l'éclairage public, l'enfermement des pauvres et des fous, le numérotage des maisons, les terrasses des cafés et la police de proximité. Du Marais des Précieuses au XIe arrondissement des " branchés ", on assiste aux migrations de la mode, à l'apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux, de Desmoulins, de Rubempré et de l'autre Lucien, Leuwen, celles de Gavroche, de Baudelaire et de Manet, d'Apollinaire, celles encore de Nadja, de Doisneau ou d'Anna Karina. Mais les vrais héros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du désordre qui, de génération en génération, se sont transmis l'art d'empiler les magiques pavés, au faubourg Saint-Antoine en prairial an III, au cloître Saint-Merri en juin 1832, au clos Saint-Lazare en juin 1848, à Belleville en mai 1871, au quartier Latin en mai 1968, démontrant chaque fois - et plaignons ceux qui croient la série close - la force de rupture de Paris.

10/2002

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Théâtre

Il n'y a plus de pays

Il n’y a plus de pays est cette quête d’une mère à travers les brumes et les bombes, à travers les paysages et les intolérances, quand l’humanité oublie de quel lieu elle provient, sur quel lieu elle habite, vers quel lieu elle se dirige, quand elle prend le corps de la femme comme terre de conquête. Soif de cette femme, soif des mots qui redonnent naissance, qui redisent l’identité, la fabrique du sens…

03/2013

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Histoire internationale

Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur

Pédiatre, gastronome par passion, Noha Baz a fondé il y a vingt ans l'association Les Petits Soleils, qui assure des soins gratuits aux enfants défavorisés vivant au Liban. C'est après avoir vu le directeur de l'hôpital de Beyrouth refuser des soins à un jeune garçon qu'elle a décidé de s'engager auprès des enfants victimes de la guerre. Considérée comme l'une des femmes les plus influentes du Liban, et les plus inspirantes au monde, elle se raconte pour la première fois dans un livre touchant, pétillant et sensible... Profondément humain. " La vie de Noha Baz réhabilite la bonté dans toute sa splendeur. Je suis profondément admirative de son énergie, de sa curiosité insatiable, de son art de débusquer la beauté dans toutes les choses de la vie. " Olivia de Lamberterie

10/2019

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Autres éditeurs (P à T)

La malheureuse histoire de Madame Lacrotte

Que cette dame grenouille était malheureuse ! Et vous le seriez tout autant si vous portiez le même nom qu'elle... Lacrotte. Oui, vous avez bien lu. Fabiqué en France

04/2021

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Critique littéraire

Il n'a pas voulu de moi

Le 8 mars 2012, je viens tout juste d'avoir quarante ans. La maladie me tombe dessus pour ne plus me lâcher : une cirrhose aiguë et une hépatite sévère. Comment en étais-je arrivé là ? La drogue, l'alcool, une vie mouvementée ? Le 4 mai 2012, à l'hôpital de Purpan à Toulouse, je crois bien que c'est la fin pour moi. Je fais l'expérience de la mort imminente. Mais en dépit de toute attente, tout recommence sur des bases nouvelles. S'il me faut désormais composer avec la maladie, je suis aussi animé d'une foi inexpliquée.

04/2016

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Ouvrages généraux

Il n'y a pas eu de Révolution. Réflexions sur la propriété, le pouvoir et la condition servile en France

La Révolution n'a pas eu lieu. Tel est le constat brutal que tire Proudhon (1809-1865) dans Qu'est-ce que la propriété ? , écrit en 1840. Au cours de sa vie, il aura connu les passages constants de la monarchie à la République, de la République à l'Empire, l'ambiguïté, sinon l'obscurité du legs politique post-révolutionnaire, mal dégagé de la gangue féodale. 1789 n'a aboli les privilèges qu'en surface. Dans quelle mesure ce constat s'impose-t-il encore deux cents ans après ? Dans ses réflexions sur la propriété, le pouvoir et la condition servile en France, ce livre propose de cheminer avec Proudhon le temps d'une lecture très libre de son chef-d'oeuvre. De voir en quoi ce texte demeure indispensable non seulement à l'élaboration d'une critique contemporaine de la propriété privée mais encore, ce qui en est indissociable, à une analyse de la situation politique française aujourd'hui.

03/2024

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Sciences politiques

Communisme. 1917 La révolution bolchevique, Edition 2017

Russie. Février 1917. La Première Guerre mondiale dure depuis trois ans. Des mouvements sociaux d'ampleur et d'intensité variables éclatent sur tout le territoire de l'empire. En cause : le poids économique de la guerre, les pertes subies sur le front, la stratégie du tsar. Face au refus des troupes de réprimer les manifestations, Nicolas II est bientôt contraint d'abdiquer. Mais les premiers enthousiasmes de la révolution de Février disparaissent lorsque survient Octobre. Parvenus au pouvoir, les bolcheviks mettent en place un appareil d'Etat terriblement répressif : établissement d'une police politique, la Tcheka, création de l'Armée rouge, organisation de la pénurie, voire de la famine, pour mieux contrôler les villes et les campagnes... Consacré à la révolution d'Octobre proprement dite, cet ouvrage décrypte le coup d'Etat de Lénine et du parti bolchevique le 7 novembre 1917 à Saint-Pétersbourg, coup d'Etat qui fit taire les autres acteurs majeurs des premiers mois insurrectionnels, notamment les paysans. Réunissant une équipe internationale d'historiens spécialisés, 1917. La révolution bolchevique donne un aperçu original, fondé sur les recherches les plus récentes, de cet événement central qui bouleversa l'histoire du XXe siècle.

11/2017

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Roman d'amour, roman sentiment

Il n'y a pas de rose sans épines

Il n'y a pas de plaisir sans peine. C'est ce que va comprendre Juliette, une trentenaire, mal dans sa peau. Elle tombe dans les ronces du désespoir et décide de changer d'air pour se retrouver face à elle-même. Elle entame alors un chemin sinueux entre le Pays-Basque et les Hautes-Pyrénées. Parfois, il suffit d'un détail, d'une rencontre pour qu'une partie de soi puisse éclore et embellir notre vie à jamais. Une romance douce et tendre qui piquera votre petit coeur.

07/2022

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Sciences politiques

La maladie infantile du communisme (le "communisme de gauche")

La maladie infantile du communisme (Le "communisme de gauche") fut publié par Lénine en juillet 1920. Cette oeuvre s'insère dans le cycle politique caractérisé par la plus grande crise révolutionnaire que le prolétariat européen et mondial ait vécue. Notre école marxiste requiert une lecture léniniste de l'oeuvre de nos maîtres. Cela vaut encore et surtout pour l'étude de La maladie infantile du communisme. Ce travail de Lénine a été l'un des chevaux de bataille de l'idéologie stalinienne. Il était présenté comme une sorte de manuel de la tactique d'où l'on pouvait extraire à tout moment la formule magique pour exorciser et supprimer toute critique de l'idéologie du socialisme dans un seul pays. Pour l'idéologie démocrate et social-démocrate, en revanche, c'était une sorte de nouveau Prince de l'oligarchie russe qui, travesti en bolchevik, servait de couverture à un régime totalitaire. Cette phase-là, caractérisée par les idéologies du monde bipolaire imposait sa propre lecture de La maladie infantile du communisme. Il ne pouvait en être autrement : l'idéologie dominante est l'idéologie de la classe dominante, tel est l'enseignement que Marx et Engels nous ont légué dès le lointain 1846. Cette idéologie devait être mise en pièces par la minorité révolutionnaire qui, fidèle à la leçon de Lénine, lisait cette oeuvre pour en chercher le sens profond là où Lénine l'avait placé. "... certains traits essentiels de notre révolution n'ont pas une portée locale, ni particulièrement nationale, ni uniquement russe, mais bien internationale" . Lénine précise que le sens de cette affirmation réside dans "la répétition historique inévitable, à l'échelle internationale, de ce qui s'est passé chez nous" . La validité historique et universelle du léninisme était le point d'aboutissement auquel était parvenue la science. Il n'était pas possible de revenir en arrière. Dans son écrit, Lénine explique, à l'aide d'une série d'exemples concrets tirés de la lutte révolutionnaire incessante et chauffée à blanc de ces années-là, que le parti est l'instrument de la stratégie.

04/2019

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Poches Littérature internation

Il n'y a pas de petite querelle. Nouveaux contes de la savane

Contes traditionnels du Mali ou d'ailleurs, ces "nouveaux contes de la savane" sont rapportés et développés par Amadou Hampâté Bâ dans le style plein de vivacité, d'humour et de poésie qui est le sien. Qu'il s'agisse de grands récits d'aventures mêlés de fantastique, de satires morales ou sociales, on y trouvera de nombreux sujets de réflexion. Ces contes projettent en effet une lumière particulière sur les défauts et qualités de la nature humaine, stigmatisent certaines tares sociales, ou encore, à travers les aventures de personnages d'exception cachés sous des dehors repoussants, nous invitent à ne jamais juger d'après les apparences...

12/2015

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Littérature française

Il n'y a pas de cheval sur le chemin de Damas

Ce livre aux sentiers qui bifurquent part de son titre. Pourquoi la plupart des peintres ont-ils prêté un cheval à Saül, futur apôtre Paul, qui allait à Damas ? La réponse s'en va rejoindre d'autres questions que posent à l'auteur tant les histoires vraies que les fables du " merveilleux " chrétien. Si elle les conte et raconte en les confondant avec allégresse, c'est sans doute grâce à l'esprit d'enfance cher à Bernanos.

04/2022

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Littérature française

A New York il n'y a pas de tremblements de terre

"Juifs, Noirs, Portoricains, Italiens et Espagnols, mosaïque des bas-fonds de New York que Sylvie Weil croque à grands traits." Claire Paulhan, Le Magazine Littéraire. "Un livre drôle, vif, attachant, enlevé, sensible aussi... Des bonheurs d'écriture, mais surtout, un mélange d'émotions qui se plaît à explorer le bizarre et une vraie gourmandise dans le maniement des mots..." Michel Nuridsany, Le Figaro. "Sans un mot inutile, elle restitue sa vision du petit peuple, celui qui fiait le véritable exotisme de cette ville sans égale... New York, lieu de paroxismes, dépourvu d'indulgence pour ce qui est frileux, mesuré... Univers si excessif qu'il faut être économe pour en parler, sous peine de tomber dans l'hyperbole et la facilité. Sylvie Weil l'a senti : désormais, le chemin de New York passe par ses récits." Josyane Savigneau, Le Monde.

11/2013