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Histoire du ghetto de Venise

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Italie

Histoire du ghetto de Venise

En 1516, dans le quartier des fonderies - ghetto en dialecte vénitien - des Juifs reçoivent pour la première fois l'ordre de se rassembler pour vivre en un lieu séparé. Cette décision inaugure trois siècles d'une histoire singulière. Les fastes et les succès de la Sérénissime, somptueux carrefour des cultures méditerranéennes, sont inséparables de l'activité économique, diplomatique, culturelle des Juifs vénitiens. Dans l'enceinte même du ghetto se déroula plus d'un épisode heureux, qu'il s'agisse du succès des imprimeurs hébraïsants ou de l'échec de l'Inquisition à Venise. Des origines médiévales aux déportations de 1943-1944, en passant par l'émancipation française de 1797, l'auteur évoque avec force l'extraordinaire destin de cette communauté.

02/2023

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Histoire internationale

Ghetto de Venise. 500 ans

29 mars 1516. La Sérénissime impose aux Juifs de Venise de se regrouper dans le lieu-dit «Geto», à l'extrémité nord de la ville, sur une île encerclée par des canaux. Deux portes, ouvertes le matin et refermées le soir à minuit, donneront désormais accès à ce lieu. Les habitants pourront le quitter dans la journée pour exercer leur profession, mais la nuit seuls les médecins seront autorisés à sortir pour soigner les Chrétiens hors les murs. Le premier ghetto est né. Son appellation sera désormais associée à tous les lieux de ségrégation dans le monde. Aujourd'hui, 500 ans après, nous nous posons d'innombrables questions concernant cette mesure. Qu'est-ce qui l'a motivée ? Comment la communauté juive l'a-t-elle acceptée ? Etait-elle d'ailleurs ressentie comme une contrainte ou comme s'inscrivant dans une politique générale de la République vénitienne vis-à-vis des communautés étrangères ? Quelle a été la vie dans ce lieu de confinement durant les 300 ans qui ont précédé la suppression des portes par Napoléon ? Depuis l'institution du «lieu clos» jusqu'au processus d'assimilation, dans une approche qui englobe Venise dans son ensemble, ce livre met en lumière les relations qui, malgré la réglementation, existaient entre la Communauté et le reste de la société civile, et aussi la vie de la plus importante ville cosmopolite du bassin méditerranéen.

02/2016

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Italie

Ghetto de Venise. 500 ans et des poussières, Edition revue et augmentée

29 mars 1516. La Sérénissime impose aux Juifs de Venise de se regrouper dans le lieu-dit "Geto" , sur un îlot entouré de canaux. Deux portes, ouvertes le matin et refermées le soir à minuit, y donneront désormais accès. Les habitants pourront le quitter dans la journée pour exercer leur profession, mais la nuit seuls les médecins seront autorisés à sortir pour soigner les Chrétiens hors les murs. Le premier ghetto est né. Son appellation sera désormais associée à tous les lieux de ségrégation dans le monde. Aujourd'hui, plus de 500 ans après, nous nous posons d'innombrables questions concernant cette mesure. Qu'est-ce qui l'a motivée ? Comment la communauté juive l'a-t-elle acceptée ? Etait-elle ressentie comme une discrimination ou comme s'inscrivant dans une politique générale de la République vénitienne vis-à-vis des communautés étrangères ? Quelle a été la vie dans ce lieu de confinement durant les 300 ans qui ont précédé la suppression des portes par Napoléon ? Depuis l'institution du "lieu clos" jusqu'au processus d'assimilation, dans une approche qui englobe Venise dans son ensemble, ce livre met en lumière les relations qui, malgré la réglementation, existaient entre la Communauté et le reste de la société civile.

04/2023

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Histoire internationale

Histoire de Venise. La République du Lion

"La cité des doges, son histoire, les trésors de son architecture, et sa terrible agonie, qui dure depuis deux siècles, forment l'unique objet de son oeuvre." François Dufay, à propos d'Alvise Zorzi. Qui, en rêvant devant les façades des palais vénitiens, n'a pas désiré percer le secret de ces murs et deviner les destins des familles patriciennes qui les ont habités au cours des siècles ? Par ce voyage à travers l'histoire de la ville et de ses habitants, Alvise Zorzi, l'un des meilleurs spécialistes de Venise, fait revivre, dans un texte dense et lumineux, les sept siècles où s'épanouit la Sérénissime en une symphonie adriatique aux mille tableaux rehaussés d'or et de sang.

03/2015

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Poches Littérature internation

De Venise à Venise

En toile de fond, les années 1920 et la montée du fascisme. Au premier plan, les vies croisées de trois vieilles familles vénitiennes qui habitent le même palais sur les Zattere, à Dorsoduro. Au centre de ce microcosme, la jeune Giovanna occupe une place spéciale dans le coeur du narrateur, Giorgio Partibon, spectateur aussi indulgent qu'implacable. Amitiés, antipathies, amours et chagrins s'entrelacent dans un récit où la ville, Venise, est toujours incontournable et, au fond, immuable.

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Littérature Italienne

De Venise à Venise

En toile de fond, les années 1920 et la montée du fascisme. Au premier plan, les vies croisées de trois vieilles familles vénitiennes qui habitent le même palais sur les Zattere, à Dorsoduro. Au centre de ce microcosme, la jeune Giovanna occupe une place spéciale dans le coeur du narrateur, Giorgio Partibon, spectateur aussi indulgent qu'implacable. Amitiés, antipathies, amours et chagrins s'entrelacent dans un récit où la ville, Venise, est toujours incontournable et, au fond, immuable.

04/2023

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Sculpteurs

Standing women of Venice/Femmes debout de Venise ; Standing black woman of Venice/Femme noire debout de Venise. Edition bilingue français-anglais

Barbara Chase-Riboud est sculptrice, poétesse et romancière franco-américaine. Elle vit à Paris. Elle rencontre Alberto Giacometti au tout début des années 1960. Tous deux ont tracé, au l des décennies, des parcours de sculpteurs différents - d'homme et de femme artiste aussi. Leur dialogue repose sur des points de contact : le travail de la matière et du bronze, la passion pour l'Egypte ancienne, l'écriture. Cette confrontation entre Giacometti, que l'on croit "épuré" et classique, et Chase-Riboud, "matérielle" et baroque, révèle également une commune attention passionnée à la représentation du corps. Cette exposition, première en France de Barbara Chase-Riboud depuis 1974, nous livre le regard d'une artiste sur l'oeuvre d'Alberto Giacometti avec laquelle elle entre en sympathie. Barbara Chase-Riboud is a French-American sculptor, poet and novelist. She lives in Paris. She met Alberto Giacometti in the ? early 1960s. Throughout the decades, both artists have traced different paths as sculptors - as man and woman artists too. Their dialogue rests on points of contact : the work on matter and bronze, a passion for Ancient Egypt and writing. This confrontation between Giacometti, whom one considers as "streamlined" and classical, and Chase-Riboud, "tangible" and baroque, also reveals a shared passionate attention to the representation of the body. This exhibition, the rst in France for Barbara Chase-Riboud since 1974, offers us the gaze of a woman artist on the oeuvre of Alberto Giacometti with whom she is in sympathy.

11/2021

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Littérature française

Ghetto

" Mon père a été enfant de choeur puis marxiste zélé. Quand il est mort, ma mère l'a enterré en pyjama et en chaussettes, bleu clair le pyjama, bleu foncé les chaussettes. Il a traversé une dernière fois la Seine puis remonté les Grands Boulevards qu'il avait si souvent descendus. Avant midi, le fourgon s'est arrêté devant la barrière au bout de l'avenue Rachel. Les croque-morts ont porté le cercueil à travers le fouillis des tombes, sous les tilleuls, jusqu'au tombeau. Mon père est le quinzième sur seize. Il est le seul gentil. Après la cérémonie, les fossoyeurs ont descellé la pierre de granit ocre où seront bientôt gravées les bornes de sa vie. B. C.

03/2010

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Histoire internationale

Mémoires du ghetto de Varsovie

Varsovie, 19 avril 1943: la Wehrmacht attaque le ghetto pour liquider ses derniers occupants. Ceux-ci ripostent par les armes. Marek Edelman, vingt ans, fait partie de l'état-major de cette insurrection qui tiendra vingt jours. Le 10 mai, alors que le ghetto est en flammes, il parvient à s'échapper par les égouts. En 1945, il fera le récit sobre de ce combat désespéré et de cette " vie à la frontière de la mort ". C'est ce témoignage d'exception qui est présenté ici.

09/2002

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Histoire internationale

Sortir du ghetto

L'enfermement une longue histoire pour les Juifs. La vie, avec son lot de mises au ban et d'exclusions, de persécutions et d'exterminations, leur a enseigné la méfiance et le repli communautaire, à l'encontre de leur tradition culturelle de nomades curieux de tout. Un repli que les Israéliens mettent en pratique à leur tour face aux menaces extérieures, allant jusqu'à ériger autour d'eux un mur... Et revoilà le ghetto ! Le ghetto dont Napoléon et le mouvement d'Émancipation juif avaient voulu arracher les portes. Un ghetto protecteur et rassurant. Un ghetto sur lequel, à l'heure de la mondialisation, il faut nécessairement s'interroger.

03/2008

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Vie chrétienne

Evangile du ghetto

Il existe en France une mafia musulmane. Des réseaux qui allient une idéologie islamofasciste virulente et violente, et des trafics de drogues de très grande envergure, sans oublier le crime, plus ou moins organisé. Le "fils d'Abraham" en est le témoin, mais aussi la victime, cible de l'un de ces réseaux mafieux qu'il a eu le malheur de côtoyer de très près. Ce petit ouvrage est là pour vous raconter cette histoire folle. Mais ce n'est pas tout. Ismaël affirme avoir vu le visage de Dieu dans le ciel, et même le Christ. Rien que ça... Et puis, il vit parfois de drôles d'expériences mystiques et paranormales. Des choses mystérieusement inexplicables. Ce livre a été écrit dans un hôpital psychiatrique où il a été enfermé quatre mois sur de fausses accusations, après avoir été violemment tabassé par des agents de la police nationale.

06/2022

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Histoire internationale

Journal du ghetto

En 1913, Janusz Korczak, Juif polonais et pédagogue de notoriété internationale, fonde La Maison des orphelins. En 1939, lorsque l'Allemagne envahit la Pologne, il accompagne "ses" enfants dans le ghetto de Varsovie, refusant de fuir seul et de les abandonner. Il mène alors une lutte de chaque jour afin de leur trouver de la nourriture et de leur dispenser de l'amour et quelques instants de joie. C'est en mai 1942, quelques mois avant d'être déporté avec ses pupilles à Treblinka, où il mourra dans les chambres à gaz, qu'il entreprend la rédaction de ce Journal, témoignage bouleversant d'humanité et de dignité qui a été miraculeusement conservé. Dans l'adversité, la fièvre et l'angoisse les plus extrêmes, Korczak y décrit l'enfer du ghetto. Il démontre en même temps quel écrivain il était, doué d'un humour cinglant et d'une plume remarquablement sensible.

03/2016

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Histoire de France

Scènes Du Ghetto...

Scènes du Ghetto, par Léopold Kompert, traduites de l'allemand par Daniel Stauben Date de l'édition originale : 1859 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

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Histoire internationale

Qui écrira notre histoire ? Les archives secrètes du ghetto de Varsovie

En octobre 1939, Emmanuel Ringelblum, historien de formation, avait entrepris de rassembler systématiquement les documents touchant le sort des Juifs de Pologne et consitua autour de lui un groupe de bénévoles pour qui l'injonction à sa souvenir (Zokhar) était une forme élémentaire de résistance et qui se donna pour nom de code "Oyneg Shabes" : "Joie du sabbat", en hébreu.Si Ringelblum et sa famille périrent en mars 1944, comme la majorité des quelque soixante membres de ce réseau — historiens, sociologues, économistes, éducateurs, écrivains, poètes, en sorte qu'aucun domaine de la vie ne soit ignoré —, le groupe réussit à travailler d'arrache-pied jusqu'au printemps 1943, pour écrire la chronique de la disparition de la communauté yiddish. Sentant l'imminence d'une fin proche, les archivistes réussirent à cacher des milliers de documents dans des bidons de lait ou des boîtes en fer-blanc avant de les enterrer.Servi par un talent de conteur qui n'est pas sans rappeler celui des Disparus, cet ouvrage est sans conteste un des livres les plus importants sur la Shoah à côté de ceux de Hilberg et de Friedländer. Car au-delà de l'histoire magistrale d'une famille, d'un historien et d'un groupe, au-delà d'un tableau de la culture yiddish et de son inscription dans la culture polonaise et russe de l'époque, c'est véritablement l'histoire de l'Holocauste vécue par ses victimes contemporaines qu'offre ce livre.

09/2011

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Policiers

Ghetto X

Ayant démissionné des crimes majeurs, Victor Lessard accepte de donner ses impressions à son ancienne partenaire, Jacinthe Taillon, sur la scène du meurtre d'un Journaliste d'enquête. En parallèle, son mentor, Ted Rutherford, lui fait une révélation troublante à propos du passé de son père, Henri Lessard. Pris pour cible dans un attentat, Victor doit bientôt disparaître pour assurer sa sécurité et celle de ses proches. Jacinthe le rejoint en catimini et, ensemble, ils remontent une piste jusqu'à un obscur groupe armé d'extrême droite, lequel semble avoir été dans la mire du journaliste assassiné. Au péril de leur vie, ils tenteront de freiner les desseins meurtriers de ces extrémistes et ceux de l'homme mystérieux qu'ils protègent. Mais, pour Victor, un enjeu plus terrifiant se dessine : une descente au coeur de la faille qui a modifié la trajectoire de son existence afin de comprendre ce qui s'est réellement joué le jour du drame qui a causé la mort de sa mère et de ses frères.

11/2019

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Sciences politiques

Côté ghetto

Pourquoi aux Etats-Unis un jeune noir a-t-il 15 fois plus de risques qu'un Blanc de se faire tuer ? Jill Leovy nous offre une histoire vraie du meurtre en Amérique. Aux Etats-Unis, les Noirs représentent 6% de la population et 40% des victimes de meurtres. Un jeune Noir a 15 fois plus de risques de se faire assassiner qu'un Blanc. Dans certains ghettos de Los Angeles, le taux de mortalité des Afro-Américains avoisine celui des GI américains en Irak. Et si la communauté noire n'était pas victime d'une trop grande sévérité de la justice, mais au contraire, d'un laxisme qui entretient le cercle vicieux de la violence ? C'est la conclusion de la journaliste Jill Leovy. Après des années passées à recenser les meurtres à Los Angeles, et à naviguer aux côtés des unités d'homicide du LAPD, Jill Leovy nous offre un travail d'investigation monumental et nous emmène dans les rues, à l'intérieur des maisons et dans la vie d'une communauté ravagée par une épidémie d'homicide. A travers l'histoire captivante d'un meurtre en particulier - un jeune afro-américain, Bryant Tennelle, abattu un soir de printemps sans raison apparente - et de son enquête par un des rares policiers à continuer de s'engager alors que le système démissionne, John Skaggs - elle révèle les véritables origines d'une telle violence, démonte les mythes et les idées reçues et montre que la seule façon d'inverser le cycle de la violence est avec la justice.

10/2020

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Littérature française

Ghetto Island

Kal est un jeune du Ghetto Island qui se laisse vivre. Il passe son temps à tenir les murs de son bloc. Cette routine le pousse à raconter sans langue de bois son quotidien trépidant. A la fois un acteur et un témoin privilégié de son quartier, il dresse un portrait sans concession de son Ghetto Island à travers un regard collectif : celui des cafards comme animaux domestiques, de l'amitié qui prend forme au kebab du coin ou lors des rixes contre un autre Ghetto Island, sans oublier les problèmes de voisinage, le trafic, les perquisitions, l'école délaissée, le chômage omniprésent... Cependant, cette approche collective laisse place à un regard individuel. Kal nous dévoile ce qui se cache derrière chaque porte du Ghetto Island où chaque parcours de vie, si différents des uns des autres, nous ferons découvrir le Ghetto Island sous un autre regard.

11/2022

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BD tout public

Ghetto Poursuite

5 jeunes, des CRS en rage, un quartier, des flics ripoux, Rim'k du 113.

03/2010

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Littérature française

Ghetto Paradis

Dans un pays imaginaire, un homme vit une étrange relation avec une poupée. La vie du village en sera bouleversée.

10/2021

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Faits de société

Le ghetto

Un avertissement m'a été donné : " Personne, ici, n'a envie que vous écriviez un livre sur nous ! Je sais très bien ce que vous allez dire : la ville des riches. Mais ça va mal finir ! Vous savez ce qu'il se passe quand les pauvres réalisent combien les riches sont riches ? Eh bien, ils font la révolution ! " Ici, c'est Marnes-la-Coquette. Le simple nom de cette petite commune évoque presque à lui seul toute la singularité de l'endroit : voici un lieu aussi charmant que protégé. Vivre là, c'est avoir le sentiment d'être à 500 kilomètres de Paris, alors même que moins de 10 kilomètres séparent ce village de la tour Eiffel. Le temps, ainsi que l'urbanisation galopante des banlieues franciliennes, n'ont étrangement pas eu prise sur ce petit territoire. Raconter Marnes-la-Coquette, c'est donc évidemment parler d'argent puisque cette commune, d'après la direction générale des impôts, est la plus riche de France. C'est aussi évoquer les célébrités venues vivre là, de Maurice Chevalier à Johnny Hallyday, de Jean Marais à Jacques Séguéla. C'est dépeindre deux France. Celle d'hier, la villageoise, bénie par les Trente Glorieuses qui rendaient la vie de Marnes-la-Coquette facile et joyeuse. Et celle d'aujourd'hui, où des élites globalisées, fraîchement installées, ferment leurs maisons à double tour et abandonnent toute allégeance à un territoire. Marnes-la-Coquette est un petit morceau de France, celui dont on parle peu : cet îlot de l'archipel français où les plus fortunés ont choisi de faire sécession.

04/2021

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Romans policiers

Crime au ghetto

Novembre 1943, dans le ghetto de Jaroslaw, ville de Galicie en Pologne occupée, un officier SS est retrouvé assassiné. En principe, l'affaire paraît simple à régler. Les Juifs survivants qui croupissent dans l'enclos vont devoir payer pour ce crime. Pourtant, rapidement à Berlin, comme à Cracovie, les autorités du Reich exigent une explication sérieuse et plausible pour ce meurtre. Pour les policiers allemands en charge du ghetto, la situation se complique davantage encore quand ils découvrent que le seul témoin de ce crime est un des mille cinq cents Juifs enfermés dans le ghetto. Oui, mais lequel ? La Gestapo a quatre jours pour le trouver. Le contre la montre qui s'engage va forcer les choix de tout un groupe d'hommes et de femmes... Chacun va devoir jouer son destin pour survivre au cours d'une longue partie de dés pipés.

02/2022

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12 ans et +

Les couleurs du ghetto

Varsovie, septembre 1939. Le quartier où habitent Misja, sa soeur et ses parents, se transforme bien vite en ghetto sous l'occupation nazie. Tous les Juifs de la ville et de ses environs y sont cloisonnés. Faim, maladies, mauvais traitements éliminent la population lentement mais sûrement. Misja tente de résister, de ne passe laisser emmener à l'abattoir comme un agneau...

04/2019

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Sociologie

La part du ghetto

La première génération d'immigrés y croyait : en travaillant dur, ils s'en sortiraient. Leurs enfants, nés dans les années 1980, ont grandi la rage au ventre, avec l'envie de tout faire péter. Fini, le mythe du bon migrant. Il fallait venger l'honneur bafoué des darons, et vivre comme si on allait mourir demain. Aujourd'hui, les jeunes de cité n'ont plus d'illusions ni d'idéaux. Ils ne brûlent plus de voiture, ils font de la maille. Et rêvent du bled comme d'un nouvel eldorado. Pendant un an, les auteurs sont allés à la rencontre de ces trois générations au coeur d'une cité de la banlieue parisienne. Islam, drogue, prostitution, grand banditisme et petits trafics : dans ce livre, ses habitants se confient comme jamais. Malek Dehoune, un "ancien" de la cité, et Manon Quérouil, grand reporter, proposent une plongée inédite dans le quotidien ignoré d'une France en marge.

03/2018

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Lycée parascolaire

Le ghetto de Varsovie. Anthologie

En 1939, un habitant de Varsovie sur trois était juif. Il vivait librement dans un pays où il avait été bien accueilli depuis plusieurs siècles. L'année suivante, les nazis, sous prétexte d'une épidémie de typhus, mettent la population juive en quarantaine, construisent un mur autour d'elle, le surmontent de barbelés : c'est le ghetto. L'étape suivante est le " transfert ", affreux euphémisme pour désigner la déportation vers les camps de concentration. En 1943, quelques Juifs lancent l'insurrection du ghetto : mieux vaut mourir les armes à la main. C'est avec cette histoire terrible et héroïque que vous allez faire connaissance.

03/2004

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Littérature française

Le ghetto de la victoire

Jeune Juif persécuté à Paris sous l'occupation allemande, le héros de ce roman se retrouve en Israël après la guerre des Six Jours, citoyen d'un pays devenu à son tour occupant de territoires arabes. David, que les souffrances de sa jeunesse ont profondément marqué, ne peut s'empêcher de réfléchir au destin d'un peuple condamné autrefois par sa faiblesse à endurer les humiliations et les tortures, condamné aujourd'hui par ses victoires à glisser vers le rôle de l'oppresseur, peut-être un jour du bourreau. Le Ghetto de la victoire expose donc le drame de conscience d'un luif à qui le souvenir de son passé donne une compréhension déchirante du problème palestinien et arabe. Mais au-delà du conflit actuel dont nul n'ignore la gravité, ce roman rouvre un grand débat idéologique : il ne suffit pas de vaincre, il faut surmonter sa victoire. Comment concilier l'amour et la sécurité de la patrie avec le respect de la dignité ou simplement de la personnalité des vaincus ? David et ses interlocuteurs, qu'ils soient juifs ou arabes ou encore français comme le journaliste Bargème, s'affrontent en discussions viriles qui mettent en relief tous les aspects d'un problème historique et tous les scrupules d'une conscience morale aux prises avec une réalité humaine d'une complexité angoissante.

06/2018

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Lecture 9-12 ans

Princesse de Venise

Olivia mène une vie de fêtes et de splendeurs. Mais lorsque les eaux montent dangereusement dans les rues, livrant la ville au chaos, elle réalise que seule sa magie pourra mettre fin au désastre. Cherchant désespérément de l'aide, Olivia découvre un soir une créature extraordinaire, un cheval d'eau. Celui-ci détient les plus mystérieux secrets de la mer... Leur amitié pourra-t-elle vaincre le sombre complot qui se trame contre Olivia, et sauver Venise ?

06/2016

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Tourisme étranger

Venise. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire

Ce livre permet au lecteur d'approfondir les aspects de Venise qui lui sont familiers et de lui en faire découvrir d'autres, qu'il ne soupçonne pas. S'il y est bien sûr question de carnaval ou de la Mostra, de Casanova ou de Vivaldi, il évoque aussi des éléments moins connus, s'attachant ainsi à lever le masque de Venise pour en découvrir les mille visages. La volonté de comprendre la complexité " d'un rêve humain qui s'est fait pierre ", à la fois immuable et en perpétuel changement, a déterminé la structure du volume, résultat de deux points de vue convergents : le premier est celui des contributeurs francophones, amoureux de Venise et qui ont fait de l'histoire, de l'art, de la culture vénitienne l'objet de leurs recherches, et le second, d'auteurs et de chercheurs italiens. Deux approches qui se croisent et se révèlent complémentaires. L'une vise à recueillir et, surtout, à accueillir les éléments canoniques du mythe de Venise, et à se laisser conquérir par son caractère exceptionnel et par son charme qui résiste à toute forme d'analyse. L'autre propose un abord plus critique par ceux qui vivent cette ville au quotidien. La première partie relate l'histoire de Venise depuis ses origines. Les auteurs montrent comment cette cité est devenue une nation. 697-1797 : de l'élection du premier doge à la chute de la République, pendant plus de mille ans, la puissance de cet Etat autonome s'illustrera à travers les noms qui la désignent : la Sérénissime, la Dominante... Le mythe de Venise, tel qu'il se forgera au fil du temps, sera d'abord politique. Cette République rebelle ne se soumet ni au pape ni à l'Inquisition, devenue une puissance maritime redoutable. Cette cité régie par ses propres lois, obéissant à ses propres règles, suscite un imaginaire qui fait d'elle la ville de l'amour, de la séduction, de la sensualité. Mais ce mythe s'est aussi en partie nourri du thème de la décadence. Avec le déclin puis la chute de la République en 1797, Venise devient une ville d'histoire dont le passé prestigieux est inscrit dans les pierres, est visible dans les oeuvres d'art mais dont le présent est comme obscurci par une légende mortifère. C'est lord Byron qui, le premier, codifia ce nouvel état d'esprit. On perçoit alors Venise sur le mode de la fin d'un monde : mort à Venise, mort de Venise. Une autre date a depuis conforté cette image : celle de l'inondation du 4 novembre 1966. Evénement pivot qui oblige à tourner la page de la nostalgie pour se consacrer à une seule tâche : sauver la cité du danger qui la menace, intervenir sur la structure par des restaurations et développer des formes d'exploitation touristique de masse qui soient compatibles avec la protection, la sauvegarde et le respect de ce milieu fragile. L'idée de réaliser de pharaoniques travaux pour protéger Venise des marées naît également à ce moment-là et perdure depuis presque un demi-siècle. Les Promenades, qui constituent la deuxième partie du livre, rassemblent des textes consacrés à la lagune, aux quartiers, aux personnages, aux arts, aux traditions et aux moments significatifs de la vie vénitienne. Elles privilégient la subjectivité, l'expérience directe, le rapport parfois physique de l'auteur avec l'espace exploré et raconté et se rapprochent en cela de l'esprit de certains guides culturels ou insolites. Cette partie s'appuie sur des contributions d'écrivains vénitiens, ce qui favorise une description de la ville à la fois plus réaliste et intimiste. Dans les textes de l'Anthologie, la perception subjective de chaque écrivain s'affirme avec plus d'intensité encore. Le choix était délicat tant les écrivains, artistes, intellectuels qui ont fréquenté Venise et ont fait de celle-ci le sujet de leurs réflexions ou le cadre de leur récit de fiction sont nombreux, de Thomas Mann à Proust, Morand, Philippe Sollers et tant d'autres. N'ont été retenus ici que des textes contemporains, écrits en prose par des auteurs nés après 1870 et parmi ceux-ci des textes nouveaux, illustrant la dimension cosmopolite de Venise. Le Dictionnaire offre enfin les éléments nécessaires pour s'orienter dans la vie vénitienne et désignent des réalités spécifiques. Répondant au choix de privilégier la dimension culturelle, plus encore qu'historique, il met en exergue, notice après notice, sur un échiquier alphabétique, les nomenclatures, définitions, personnalités, objets, oeuvres et grands hommes de Venise qui permet au lecteur de tracer son propre parcours.

04/2016

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Histoire internationale

Journal du ghetto de Lodz (1939-1943)

A la libération du ghetto de Lodz, cinq cahiers manuscrits furent découverts sur un poêle, prêts à alimenter le feu. C'était le journal d'un adolescent, Dawid Sierakowiak, l'un des 60 000 juifs qui périrent dans le deuxième plus grand ghetto établi par les nazis en Pologne. Le jeune homme y relate l'invasion allemande, la persécution des juifs de Lodz puis, une fois le ghetto instauré, sa rapide transformation en centre industriel pourvoyant aux besoins de l'armée allemande, véritable camp d'esclaves administré d'une main de fer par le très controversé Doyen des juifs Chaïm Rumkowski, sous la férule nazie. Passionné de politique et de philosophie, Dawid porte un regard engagé sur les nouvelles internationales que certains parviennent à capter clandestinement et sur l'organisation du ghetto, dénonçant la dégradation délibérée des conditions de vie, les déportations et la mise en place d'un effrayant système de classes. L'abîme entre les différentes classes du ghetto se creuse de plus en plus. Certains volent pour s'empiffrer, d'autres s'empiffrent officiellement, et le reste gonfle et meurt de faim, écrit-il le 27 mai 1942. Avec délicatesse, Dawid confie aussi à son Journal ses angoisses, ses espoirs, les souffrances de ses proches, ainsi que ses démarches incessantes pour tenter d'améliorer le quotidien de sa famille. Et affirme, jusqu'aux dernières pages retrouvées, sa volonté de continuer à grandir intellectuellement, lire, traduire, à lutter contre la mélancolie et tenir, tenir jusqu'à la fin de la guerre. Dawid Sierakowiak perdit la bataille en aout 1943, à l'âge de 19 ans, victime de la "maladie du ghetto" : tuberculose, faim et épuisement. Victime, surtout, de l'antisémitisme. Courageux et souvent ironique, son témoignage offre le portrait d'un brillant jeune homme, représentatif de la jeunesse intellectuelle juive polonaise de son époque, et constitue un document rare et précieux sur l'une des facettes les plus atroces de l'Holocauste. Le texte, augmenté d'un appareil critique, est accompagné de soixante-cinq photos du ghetto de Lodz.

09/2016

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Littérature étrangère

Le Golem. Légendes du ghetto de Prague

Le mot golem ne figure qu'une seule fois dans la Bible (Ps 139, 16), et c'est de là que vient le sens talmudique du terme, "quelque chose d'inachevé et d'imparfait ". Selon l'usage philosophique médiéval, il s'agit d'une matière sans forme. Adam est appelé golem, au sens de corps dépourvu d'âme, dans une légende talmudique concernant les douze premières heures de son existence (Sanh., 38b). Néanmoins, bien qu'il fût dans cet état, il lui fut accordé de contempler toutes les générations à venir (Gen. R., 24, 2) comme s'il y avait dans le golem un pouvoir secret de comprendre ou de voir, lié à l'élément duquel il est tiré, la terre. - Gershom Scholem - L'homme obéit à ses aspirations, aux bonnes et aux mauvaises ; c'est pourquoi il ne lui est pas possible de voir les choses secrètes qui existent en dehors de la réalité visible. Mais le Golem pouvait comme les animaux et les oiseaux, les démons et les esprits, voir les choses secrètes.

11/2017

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Histoire internationale

Oneg Shabbat. Journal du ghetto de Varsovie

Avec la publication d'une partie des archives d'Oneg Shabbath chez Fayard, il y a dix ans, la traduction de ce Journal complète l'édifice des voix d'outre-tombe venues du judaïsme de Varsovie. Quelques semaines après l'invasion allemande, pressentant avec beaucoup d'autres que des temps lourds de dangers encore imprécis s'ouvrent devant eux, Ringelblum met sur pied une équipe de collecte d'informations qui se réunit chaque samedi. D'où le nom du groupe, Oneg Shabbath (Onegh Shabbès en yiddish), "la joie du shabbat". La finalité de cette collecte va changer avec le temps : de preuves pour l'après-guerre, elle devient, quand se confirme l'extermination dans la première moitié de l'année 1942, une accumulation de preuves pour les générations à venir. Preuve du désastre sans précédent qui prétend éradiquer un  peuple décrété "en trop" sur la terre. Parallèlement Ringelblum tient son Journal, en yiddish, de façon intermittente, en langage parfois haché, voire sibyllin. Au fur et à mesure que passent les mois, la description de la misère effroyable et volontairement organisée par les Allemands prend le dessus. Comme s'impose aussi la description de la trahison d'une partie des classes dominantes juives, la bassesse de beaucoup, voire la trahison d'une poignée. Mais il met aussi en lumière la solidarité d'un grand nombre et la vivacité de la résistance culturelle à ce martyre. Reste que ce texte est un réquisitoire implacable, par des notations sèches, jamais emportées par une indignation de posture ou outrancière, de l'égoïsme de classe qui structure les sociétés juives. Comme les autres.

11/2017