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Histoire de la poésie chinoise. Des origines au XIIIe siècle

Extraits

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Critique Poésie

Histoire de la poésie chinoise. Des origines au XIIIe siècle

Cet ouvrage déroule un fil d'Ariane dans le corpus monumental et encore peu connu de la poésie chinoise. Il tente d'offrir un panorama aussi complet que possible de cette poésie, des origines à la fin de la dynastie des Song (XIIIe). Durant cette période en effet, se développe une écriture poétique d'une richesse qui restera inégalée par la suite. Cette étude brosse les portraits d'un grand nombre de poètes dans leur contexte historique et présente les traductions de leurs oeuvres représentatives accompagnées d'une analyse minutieuse. La présence du chinois et de sa transcription en pinyin permet d'offrir au lecteur, sinisant ou non, un accès personnel et direct aux oeuvres originales. Ce travail dépasse toutefois la "galerie de portraits" et rien n'est omis : écoles poétiques, ouvrages théoriques, liens avec les grandes écoles de pensée, connivences avec les autres arts.

10/2021

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Breton

Histoire du breton écrit. Des origines au XVIIIe siècle

Qui n'a entendu dire que le breton était une langue orale, paysanne, populaire, que sais-je encore ? Elle l'est effectivement ou l'a été parfois, selon la période. Mais, aussi loin que l'on remonte dans le temps, jusqu'aux siècles obscurs - peut-être même jusqu'avant notre ère pour le celtique commun - le breton, dit armoricain ou de Petite Bretagne, s'est plus ou moins écrit dès les origines, vers les années 500 après la fin de l'empire romain. Francis Favereau recense et présente les nombreuses traces d'écriture qui parsèment l'histoire jusqu'au XVIIIe siècle : rares pierres ou poutres gravée, gloses des manuscrits latins, poèmes épars. Vient ensuite une période de plus grande abondance, vies de saints, pièces de théâtres, dictionnaires, multiples créations littéraires, oeuvres de clercs et de lettrés, qui ont porté cette langue écrite, parfois savante, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

09/2022

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Sciences historiques

Histoire du Périgord. Tome 1, Des origines au XIIIe siècle

" Je m'occupe, en effet, d'une histoire générale du Périgord, mais je suis loin de toucher à sa fin. Les circonstances qui se rattachent à ce dessein et la manière dont je prétends l'exécuter, ne me permettent même pas encore de fixer d'une manière exacte l'époque précise où je pourrai soumettre au jugement de mes concitoyens le résultat de mes recherches et de mes études. [...] je veux faire un travail complet, ayant pour base tous les titres originaux existant encore, et le nombre en est grand. Telle est, en effet, la tâche que je me suis imposée, que, quoique j'aie déjà extrait ou copié en entier près de 4.000 chartes, c'est à peine si j'en ai extrait ou copié le tiers. Il est vrai, toutefois, de dire que les recherches préliminaires auxquelles j'ai dû me livrer sont à peu près terminées, ce qui avance de beaucoup le travail qui me reste à faire : mais j'aurai encore une foule de livres à dépouiller, el ce ne sera qu'après avoir réuni tous ces matériaux que je m'occuperai de la rédaction... " (extrait de l'Introduction). Prévu en 5 volumes, l'Histoire du Périgord n'en comprendra finalement que 3 et le débit du 4e et s'arrête donc au début du XVIe siècle. Ce sont quand même un peu plus de 1.000 pages qui lui sont consacrées

07/2019

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 3, La poésie du XVIIe siècle

La tentation formelle déjà apparente chez Sponde, Chassignet ou La Ceppède s'affirme avec Malherbe. Il crée la première vraie chapelle. Près de lui Racan, et surtout Maynard qui, par sa valeur propre, sa diversité se situe à la hauteur du nouveau maître. Les opposants, Mathurin Régnier et les satiriques, retrouvent la verdeur médiévale. Des poètes indépendants défendent la liberté; ce sont les "romantiques Louis XIII" : Théophile de Viau, libertin, quasi-surréaliste ; Saint-Amant, poète biberon et contemplateur fantastique ; Cyrano de Bergerac, pèlerin de l'imaginaire ; Tristan L'Hermite, précieux, solitaire, et comme Maynard, déjà baudelairien. Temps des salons précieux : Voiture, Benserade, les batailles de sonnets, Brébeuf étincelant et Chapelain décoiffé, Godeau, Segrais, Pavillon, Malleville, Du Bois Hus, Boisrobert, petits-maîtres. On visite, on décrit. Critique de la préciosité par sa caricature : les burlesques, Scarron, Sarazin, Conrart, Linières, Charleval, Saint-Pavin... et, si proches, les poètes de cabaret : Faret, Montmaur, Marigny, Colletet père et fils, l'artisan Adam Billant, et puis Des Barreaux et Claude Le Petit, Chauvigny et Vauquelin des Yveteaux, la surprise au détour d'une page. La Mort selon Pierre Mathieu, Marbeuf ou Drelincourt. La Religion avec les pères Joseph, Gody, Vitré, Labadie, Surin, Cyprien. Et Fénelon, et Bossuet, aussi poètes en vers. Les Amoureux et les Bergers qu'influencent Ronsard et Urfé. Ces mouvements divers sont les composantes du classicisme. Corneille, Molière, La Fontaine, Racine, Boileau : une entreprise de dépoussiérage s'impose. Rejoignons-les sur les lieux de la vie quotidienne, de la création. Tentons de les montrer dans leur jeunesse, leur enthousiasme, leurs luttes. Corneille et l'incessant travail du vers. Le Cid, Cinna, Horace, Polyeucte, oui, mais aussi des oeuvres de circonstance, l'Imitation, chef-d'oeuvre méconnu, les stances, les vers de Psyché dignes de Valéry. Le panache, l'orgueil, la générosité, la confiance en l'homme. Jeune Corneille ! De Rousseau à Eluard, on conteste La Fontaine. Il reste à découvrir. Du Chénier dans les Nymphes de Vaux, du Valéry dans Adonis. Qui connaît son utilisation de l'impair cher à Verlaine, son Dies Irae, sa critique de la tragédie, sa publicité pharmaceutique du Quinquina ? Et les Contes, modèles pour Voltaire, et les fables dépassant les modèles anciens ? Le bonhomme ? Pas toujours sympathique. "Il ira plus loin que nous !" dit Molière. Ce dernier décourage toute réserve. On suit son théâtre, on s'arrête au Plafond du Val-de-Grâce, critique d'art en vers ou à une Consolation toute malherbienne. Classique ? Moins que tout autre. Il modèle sa langue, se sert des jargons, des termes de métiers, arts et jeux, des provincialismes comme du langage savant. Il cherche sa poésie jusque dans l'anti-poétique comme le voudra Ramuz. Pour Racine, rencontrer Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate, les Plaideurs, Iphigénie, Phèdre, avant Esther et Athalie, n'empêche un arrêt devant des odes, des stances. Sens de la nature, du décor. Multiples sensations lourdes ou légères. Nuits angoissées. Jours éblouissants. Ames à nu. Variations de formes, sons, couleurs. Métamorphoses. Exorcismes. Boileau : le prendre dans son temps, avec son côté Mathurin Régnier. Trahi par ses disciples, toujours mal abordé. Mesureur, théoricien comme Rapin et Bouhours, législateur ou fossoyeur ? Il éloigne la tiédeur des opinions. Il se trompe dans le détail, pas dans l'essentiel. Tous ceux-là, nous les retrouverons en plus petit chez maints poètes à redécouvrir. On le tente. On rencontre les épopées, les dames et les fées, la veine populaire, mazarinades et chansons, les permanences provinciales, les tentatives secrètes. Et c'est le temps de Saint-Evremont, Piron, La Fare, Dufresny. Le déclin. En 1715, Louis XIV meurt. Un jeune homme piaffe d'impatience : il se nomme François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire. Heureuse ou malheureuse, l'histoire de la poésie continue...

10/1990

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Lycée

La poésie du Moyen Age au XVIIIe siècle

Une anthologie de poésies du moyen-âge au XVIIIème siècle, nouvel objet d'étude du programme de français dans le cadre du bac 2020. Une anthologie des poésies écrites par les plus grands poètes dont Marot, Villon, Ronsard, Joachim du Bellay, Louise Labé, La Fontaine, André Chénier...

08/2019

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Sciences historiques

Histoire de la ville de Niort. Des origines au XIXe siècle

"L'histoire d'une ville, qui n'a pas été capitale d'une province, est d'habitude assez insignifiante et assez monotone. Il n'en est pas ainsi pour Niort, qui possède des annales dramatiques d'un haut intérêt. Dans les temps les plus anciens, nous trouvons les premiers habitants des bourgades destinées à devenir la ville de Niort, adonnés à la pêche. Puis vient la culture des vignes, très répandue aux environs de Niort pendant le moyen âge. Enfin, la population se consacre au commerce ; la ville devient le grand entrepôt de l'Ouest ; par la Sèvre, elle touche à la mer, et la navigation prend une extension qui lui donne l'importance d'un port maritime. Le commerce l'avait enrichie, et l'avait mise en contact avec ces populations libres et indépendantes des Flandres. Elle en avait pris le caractère remuant et énergique, aussi était-elle très attachée à ses privilèges municipaux. C'est Aliénor qui a donné à notre ville la première charte municipale ; mais longtemps avant cette reine, Niort jouissait de droits précieux qui lui ont laissé ce fier sentiment de liberté que nous voyons subsister à travers les siècles... En écrivant l'histoire de Niort, nous avons essayé de retracer les événements dont cette ville a été le théâtre, et de montrer sa transformation à travers les siècles. Nous avons aussi cherché à reproduire le caractère de la population, les divers sentiments qui l'ont animée, les passions politiques et religieuses qui l'ont si profondément agitée. Nous avons aussi tenu à enregistrer ou à analyser tous les documents de l'Hôtel-de-ville qui offraient un certain intérêt. Nous avons pu ainsi reconstituer, en quelque sorte, la vie communale de notre cité. C'est principalement vers ce but que nos efforts ont tendu..."

09/2019

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Sciences historiques

Histoire de la ville de Cherbourg. Des origines au XIXème siècle

L'Histoire de la ville de Cherbourg, par Voisin-la-Hougue, fut composée dans l'intervalle de 1720 à 1740. Elle a été copiée et falsifiée par Mme Retau-Dufresne, qui la fit imprimer sous son nom en 1760, mais elle n'a jamais été publiée par son véritable auteur. Nous nous sommes servis du manuscrit autographe. Voisin-la-Hougue est le plus ancien historien de Cherbourg, à ce titre on doit respecter sa mémoire, et ce motif seul nous eût décidé à la publication tex­tuelle de son manuscrit. Mais un mérite qu'on ne contestera pas à Voisin-la-Hougue, c'est celui des recherches et de l'exactitude dans les faits et les détails, qualité si précieuse dans celui qui écrit l'histoire (extrait de l'Avant-propos de 1835).

10/2019

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Sciences historiques

Histoire de la Gascogne. Tome 1, Des origines au XIe siècle

La publication en a commencé en 1846, elle s'est poursuivi jusqu'en 1850 quand sera édité le 7e et dernier volume ! C'est la première et la plus complète des histoires consacrées à la Gascogne, terre sans état, partagée entre deux régions françaises et l'entité du Val d'Aran en terre espagnole. "...Dans ce travail général, la Gascogne n'a pas encore pris la part qui lui revient, et cependant aucune de ses soeurs ne devrait se hâter autant qu'elle. Reléguée par sa position topographique aux extrémités des Gaules, loin du centre où s'agitèrent presque continuellement les destinées de la nation, elle ne se mêla guère, nous ne dirons pas à la France, mais aux provinces du nord, qu'après la guerre des Albigeois. Nos grands historiens, ne la trouvant jamais sous leurs pas, n'ont ni dû ni pu l'associer à leurs récits. Partagée d'ailleurs, comme elle l'était, entre sept ou huit seigneurs, tous égaux de rang et de puissance, elle n'eût offert à leur investigation qu'un intérêt secondaire..." (extrait de la Préface) Ce premier tome part des origines aquitaniques de la Gascogne jusqu'à la toute fin du X e siècle lorsque la féodalité triomphe partout en Europe.

09/2015

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Pléiades

Anthologie de la poésie chinoise

Une fleur de lotus sortant de l'eau pure, / Naturelle, dépourvue de toute décoration, telle devrait être la poésie selon Li Bai. Il vécut au VIIIe siècle et demeure la figure la plus marquante de l'époque Tang, considérée comme l'âge d'or de la poésie chinoise. Mais il y a trois mille ans que les Chinois sont poètes et que leur poésie est en quête d'harmonie. Qu'elle dit le monde tel qu'il est : Affaires humaines, changeants nuages, Pourquoi ? (Gao Qi, XIVe s.). Rêve à ce qu'il pourrait être : Les fleurs de pêcher sur l'eau s'éloignent ; Il est un autre monde, pas celui des humains (Li Bai). Aspire à l'union avec la nature : Je crains de vieillir plus vite si les fleurs sont fanées (Du Fu, VIIIe s.). Dénonce ce qui détruit les êtres de l'intérieur : Pleurs jamais taris, Souillures jamais lavées, Ardeur jamais consumée, Honte jamais épurée, Cette vie incertaine, évanescente, Où trouvera-t-elle enfin son havre de paix ? (Guo Moruo, 1892-1978.) Se laisse hanter par l'Histoire : Les lianes sauvages, mues par on ne sait quel amour, étreignent les os blanchis par la guerre (Yuan Haowen, XIIIe s.). Fixe pour l'éternité les moments fugitifs des amours heureuses : Défense au soleil de relever les stores de tes yeux, Défense à la brise de brosser tes sourcils, Personne ne doit te réveiller, Ouvrons l'ombre d'un pin pour couvrir ton sommeil (Wen Yiduo, 1899-1946). Et rivalise avec les autres arts, peinture ou calligraphie : Le vent remue l'écume : mille pétales de fleurs ; Les oies touchent le ciel : une rangée de caractères (Bai Juyi, VIII-IXe s). Reproduire trois mille ans de poésie en deux fois moins de pages, il ne faut pas y songer. Mais le choix des plus beaux textes, jades entre les cailloux, est en Chine une pratique aussi ancienne que la poésie même ; la première anthologie, le Shijing, aurait été compilée par Confucius au Ve siècle avant notre ère. Dans un temps où la Chine se fait moins remarquer par l'éclat de sa littérature que par ses exploits économiques, la Pléiade propose, en quelque 1850 poèmes dus à plus de 400 auteurs, une traversée de l'océan poétique qu'elle a produit. Il fallait faire des choix représentatifs : on s'y est efforcé, sans suivre aveuglément les anthologies chinoises. Car il convenait aussi de choisir des textes qui soient parlants pour (et puissent être dits par) le lecteur francophone. La musique des mots, les rythmes, les couleurs, les images doivent résonner dans notre langue pour que quelque chose de l'imaginaire de l'auteur nous soit transmis. Les traducteurs qui ont tenté l'aventure l'ont fait avec leurs goûts, leur talent, leur amour des textes, et l'idée que se fait chacun d'eux de la Chine et de sa littérature. Dans le paysage qu'à eux tous ils ont redessiné, chacun tracera sa propre route.

02/2015

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Ecrits sur l'art

Retrouver son Coeur. La méditation dans la peinture et la poésie chinoises du XVe au XVIIe siècle

Retrouver son Coeur est certes un texte savant, fruit de recherches dans l'histoire de ces peintres et de leurs écrits, mais il est aussi, et je dirais avant tout, une invite au voyage. Celui qui contemple une peinture entreprend ce que l'on appelle un "voyage couché" ou un "voyage immobile", à l'instar du taoïste qui pratique le "voyage comme un nuage", la "marche dans le vide" ou encore la "marche sur le réseau des étoiles". (Extrait de la préface de Catherine Despeux).

05/2021

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Sciences historiques

Histoire de Chartres. Tome 1, Des origines au XIVe siècle

L'ouvrage que je donne au public est le fruit de huit années d'études. A peine arrivé à Chartres, j'ai voulu connaître son histoire et j'ai feuilleté ses historiens. Je cherchais la cité, la commune je trouvais partout la cathédrale et le Chapitre. Je me suis demandé si les archives de ce pays se taisaient complètement sur son passé municipal ; je les ai consultées, et une mine inexplorée s'est ouverte à mes yeux. J'en ai conclu que l'histoire de Chartres restait à faire. J'ai pensé que je devais, autant que possible, circonscrire mon récit aux murs de la cité, et qu'en écrivant une monographie, il était de mon devoir de me défier de cette tendance de quelques-uns de mes devanciers à sortir des bornes de leur sujet pour aborder le champ des hypothèses de l'histoire générale ; en un mot, il m'a semblé que je ne devais pas faire une histoire de France à propos de Chartres. J'ai emprunté les divisions de mon travail aux faits principaux de l'histoire locale ; j'ai cherché à conduire de front les hommes et les choses, de manière à offrir à mes lecteurs un tableau animé et vrai de la vie de Chartres à chaque siècle ; lorsque j'ai jugé que certaines matières exigeaient quelque développement, je les ai traitées à fond dans des chapitres particuliers, après en avoir fait incidemment usage dans le corps du récit. Sans prétendre avoir fait mieux que mes devanciers, je puis affirmer que j'ai fait autrement. J'ai travaillé avec l'intime conviction que, pour être goûté, l'auteur d'une histoire locale doit être consciencieux, exact, exempt de froideur comme de pédantisme ; qu'il ne lui est pas permis de négliger les sources même les plus arides ; que son mérite gît presque tout entier dans le classement judicieux des documents dont il fait usage. Si je ne réussis pas, je ne devrai m'en prendre qu'à mon inhabileté, car les matériaux ne m'ont pas manqué ; sans parler de l'ample récolte que m'ont fournie les archives du département, de l'Hôtel-Dieu et de la Mairie. Que les Chartrains lisent mon livre, et s'ils y trouvent leur histoire nationale, mon labeur sera largement payé ! .. (extrait de l'Avant-propos, édition originale de 1854).

06/2019

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Régionalisme

Histoire de Grenoble. Tome 1, des origines au XVIe siècle

Capitale du Dauphiné, Grenoble possède un passé prestigieux - et tumultueux. Capitale sourcilleuse des fameux Dauphins - toujours en butte à leurs voisins les comtes puis ducs de Savoie et toujours à cours d'argent - ; siège épiscopal d'un évêque au pouvoir temporel affirmé ; ville de rivière en proie à de terribles inondations ; mais plus que tout ville au fort pouvoir communal, voilà Grenoble aux temps du moyen-âge jusqu'aux prémices des guerres de Religion, en passant par la vente du Dauphiné à la France. Une histoire passionnante à découvrir sous la plume érudite d'A. Prudhomme, archiviste de l'Isère, publiée pour la première fois en 1888, véritable et seule référence en la matière, est enfin à nouveau disponible en deux tomes (T. 1 : des origines au XVIe siècle ; T. 2 : des guerres de Religion au XIXe siècle).

12/2014

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Sciences historiques

Petite histoire de la ville de Gap. Des origines au XIXe siècle

"J'ai fait tous mes efforts pour mettre de l'ordre et de la clarté dans le sujet que j'entreprenais de traiter, et je n'ai pas hésité, parfois, à intervertir l'ordre des dates, lorsque la rapidité du récit devait y gagner ; mais j'ai voulu avant tout évi-ter de me lancer dans le récit de l'histoire générale à propos de celle de Gap ; tous mes lecteurs, je le suppose du moins, connaissent leur histoire de France. J'ai voulu être impartial et quelles que soient mes opinions je n'en ai point fait étalage. J'avais même l'intention de ne pas pousser mes recherches au delà de 1789, parce qu'après cette date, l'histoire et la politique sont tellement confondues qu'on ne peut les séparer ; cependant, après réflexion, j'ai jugé utile d'énumérer dans un chapitre spécial, sous forme d'éphémérides les événements principaux survenus à Gap de 1789 à 1870. Deux autres chapitres sont consacrés à l'histoire de nos évêques et à l'ancienne topographie de notre ville..." (extrait de l'Introduc-tion, édition originale de 1892).

09/2019

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Poésie anthologies

La poésie du Portugal des origines au XXe siècle. Edition bilingue français-portugais

Représentant l'une des plus fécondes traditions lyriques et épiques d'Europe, la poésie du Portugal n'avait plus fait l'objet en France, depuis cinquante ans, d'un panorama d'ensemble, même modeste. Cette lacune semble d'autant moins justifiée que dans le même intervalle des collections prestigieuses donnaient à lire deux autres trésors poétiques de langue romane, ceux d'Espagne et d'Italie. C'est pourquoi La Poésie du Portugal, première anthologie lusitanienne bilingue générale, propose avec ses quelque 1100 poèmes et plus de 280 auteurs une somme où le lecteur verra s'animer les grands archétypes mythiques, légendaires, historiques et littéraires qui forment l'âme d'un peuple : odyssée secrète d'Ulysse fondant Lisbonne, capitale de la saudade ; mers ténébreuses ; jardins des délices d'îles errantes ; solitude du Minotaure dans son labyrinthe ; ombre portée du sublime Camões ; Cinquième Empire prophétique d'un pays sur lequel planent le spectre d'une reine morte et l'attente messianique d'un roi vierge disparu ; innombrable vertige de Fernando Pessoa, ouvrant les portes de la modernité et d'un âge d'or... Autant de mystères célébrés par une nation qui, dès les débuts de sa littérature, trouva dans la poésie son expression la plus pure, la plus haute, et en fit le fleuron. - édition bilingue -

10/2021

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Sciences historiques

Histoire de la nuit. XVIIIe - XVIIIe siècle

Dans l'Europe des Temps modernes, la nuit, c'est une absence de lumière qui a (très) partiellement partie liée avec l'horloge biologique. En effet, c'est surtout en s'ajustant à nos rythmes internes que le jour s'apparente à la veille et la nuit au sommeil. Et c'est pourtant elle qui resta longtemps la mesure du temps quotidien, de la Scandinavie à la péninsule italienne. Simultanément, cette noirceur des paysages se peuple de présences innombrables, s'investit de lieux mythiques, se remplit de croyances et d'imaginaires, induit une autre manière d'être au monde, une autre façon d'appréhender le sensible, proche ou lointain. Absence-présence, tel quel, ce couple constitue l'une des contradictions qui surgissent lorsque l'on tente d'appréhender la nuit. Espace et temps, la nuit l'est tout ensemble. Certains l'assimilent à une frontière, voire à une " dernière frontière " à conquérir. Notion éminemment spatiale qui renvoie à la fois à cette volonté humaine de remplir la totalité d'un environnement et à des perceptions inconnues de l'espace qu'impose l'effacement de la lumière. La nuit induit encore un système de représentations et de pratiques qui peuvent aussi bien s'affronter que se soutenir. Ainsi les visions négatives de la dangereuse et angoissante " nocturnité " conduisent-elles à la prise de mesures successives pour assurer l'ordre urbain. En tout cas, la relation complexe et la confrontation de ces deux éléments font de la nuit un objet en construction permanente, loin d'une image où les rôles seraient définitivement édictés entre l'action diurne et le repos nocturne. Ainsi, la nuit n'est sûrement pas l'envers du jour. Elle est un autre temps qui possède des particularités essentielles non transposables.

03/2009

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Critique littéraire

Histoire de la littérature polonaise. Des origines au début du XIXe siècle

Ce livre est notre hommage à Adam Mickiewicz. Si le poète incarne le génie de sa race et "représente l'âme de sa nation", il est nôtre aussi, il nous appartient, il est, connue l'a dit Jules Michelet, "presque plus Français que la France". Pourquoi ? Parce qu'il est l'accomplissement, le sublime fruit d'une longue intimité qui, dans le domaine de la culture et de l'esprit rapprocha toujours la Pologne et la France. Parce que son culte pour Napoléon et sa légende lui arrache, pour chanter notre pays, des accents dont nul autre poète étranger n'a jamais égalé la ferveur, le pathétique et l'amour. Parce qu'il lutte aux côtés des meilleurs esprits français de l'époque pour le triomphe d'un même idéal, pour que chaque jour le monde soit un peu meilleur et les hommes un peu plus libres. Nous ne pouvions mieux rendre hommage au poète qu'en essayant de suivre le mouvement, la progression, les élans de cette liaison spirituelle dont il est le naturel aboutissement. De Gallus à Mickiewicz, cette communion franco-polonaise de l'esprit étant une constante de la littérature polonaise, en retracer l'histoire c'est aussi conter celle des Lettres, en Pologne, depuis les origines jusqu'à l'avènement du romantisme. Nous avons essayé de le faire.

01/1957

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Haute-savoie

Petite histoire de la ville d'Evian (des origines au XIXe siècle)

Pour l'intelligence de notre récit, nous avons divisé en plusieurs périodes l'histoire de la ville, de ses origines à nos jours. Nous serons très bref sur Evian préhistorique, sur la période romaine, l'établissement du christianisme et sur la période bourguignonne, nous étudierons avec beaucoup plus d'ampleur et de précision la période de huit siècles pendant laquelle la ville fut sous l'égide des Savoies. Bien que la monarchie dynastique soit la forme ordinaire de l'autorité du temps, elle ne représente pas toutes les forces vives du peuple, les bourgades vivent de leur vie propre, défendent pied à pied leurs privilèges et leur indépendance contre toute tentative d'usurpation... (extrait de l'Introduction, édition originale de 1927).

02/2022

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Histoire de France

La police des Lumières. XVIIe-XVIIIe siècle

Les forces de police entretiennent une histoire d'amour et de haine avec les populations qu'elles doivent servir et encadrer. Portées aux nues lorsqu'elles protègent, elles sont en partie rejetées lorsqu'elles contraignent. Cette dualité ne date pas d'hier ; pour mieux la comprendre, Nicolas Vidoni propose un essai sur la naissance et le développement des "politiques policières" pratiquées par les agents de la lieutenance de police de Paris entre 1667 et 1789. Forte de sa "capacité à agir" dans et sur l'espace urbain, la lieutenance a en effet réussi à s'imposer comme un des acteurs majeurs dans la ville d'Ancien Régime. Comprendre la police exercée par cette dernière revient ainsi à envisager une expérience forgée au contact de la capitale et sa population et qui remodèle finalement l'Etat royal. Cette histoire est enfin d'une grande modernité, puisque si les termes ont changé, la question du rapport entre police et population dans la cité reste d'une brûlante actualité. Mais au-delà de cette dimension politique - entendue au sens large - de la lieutenance, c'est bien son action pratique, donc le coeur de son activité, qui est le sujet de ce livre.

04/2018

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Ouvrages généraux

L'afrique atlantique. Des origines aux siècle d'or (XVIIe siècle)

Depuis quelques décennies historiens, archéologues, et anthropologues mettent au jour l‘existence de brillantes civilisations sur l‘ensemble de l‘Afrique subsaharienne. Si l‘histoire de ce continent, berceau de l‘humanité, a longtemps été sous estimée voire niée, il est temps d‘en reconnaître aujourd'hui toutes les richesses. Dans cet ouvrage, l‘auteur présente la spécificité de la partie occidentale, bornée par l‘Atlantique. Face à cet océan hostile, seuls les plus hardis ont osé s‘aventurer sur de frêles pirogues monoxyles, limitant toute vocation maritime à cet occident africain. C‘est donc le long des fleuves que se sont constitués, entre autres, les puissants empires du Niger et du Congo suzerains de royaumes vassaux dont l‘histoire intérieure comme celle de la géopolitique suit une logique d‘adaptation aux milieux naturels de la savane ou de la forêt dense. Les hommes y ont répondu en développant des systèmes agricoles et artisanaux qui permettaient des échanges interrégionaux prolongés jusqu‘en Méditerranée grâce aux caravanes transsahariennes. Cet ensemble économique très élaboré était sous tendu par une organisation politique et sociale qui reposait sur des monarchies secondées par des administrations et des aristocraties tout à fait comparables aux systèmes européens. Devant la puissance de la nature, les religions et les philosophies développèrent des systèmes d‘explication sous formes de mythes qui font toute la richesse d‘une littérature orale que se sont transmis les griots.

09/2021

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Littérature française

Histoire abrégée de la littérature française, de son origine jusqu'au XVIIe siècle. Tome 1

Histoire abrégée de la littérature française : depuis son origine jusqu'au XVIIe siècle. Tome 1 / par A. Baron,... Date de l'édition originale : 1841 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Sciences historiques

La culture des apparences. Une histoire du vêtement (XVIIe-XVIIIe siècle)

Comment les Français et les Françaises s'habillaient-ils aux XVIIe et XVIIIe siècles, à Paris et en province, en ville et à la campagne ? Comment choisissaient-ils les tissus et les couleurs de leurs vêtements, leurs modèles et leurs formes ? Beaucoup plus qu'aujourd'hui, les manières de se vêtir sous l'Ancien Régime traduisent l'influence des codes sociaux, des impératifs moraux et religieux dans la vie quotidienne. Les conventions vestimentaires soulignent la hiérarchie des apparences : chacun doit paraître ce qu'il est. Mais chacun peut aussi paraître ce qu'il veut, et dès le XVIIe siècle, le jeu des modes, la montée de la civilisation urbaine entraînent l'effritement des signes vestimentaires. Signe distinctif, le vêtement est objet de nécessité. De la production des tissus à la confection des vêtements et à leur entretien, toute une économie se met en place, à la fois cause et conséquence des transformations de l'habillement. L'étude des techniques de fabrication et des circuits de diffusion _ achat, vol, imitation _ montre l'ingéniosité des libertés humaines et l'effet du changement dans une société stable, voire bloquée. Paris devient le centre d'un vaste commerce des habits de luxe. Le vêtement est encore objet de désir. Le tissu est un langage et ses agencements, le jeu des dévoilements et de dissimulation d'une robe, les ampleurs et les resserrements d'un costume illustrent l'évolution des moeurs, de la pudeur, de l'hygiène, de l'imaginaire. Le vêtement, comme le livre, diffuse et multiplie des informations sans cesse croissantes et tous, peu à peu, apprennent à le maîtriser. Ainsi se joue avant la Révolution une transformation capitale pour les sociétés occidentales. L'histoire des apparences enregistre tous les conflits politiques, religieux, sociaux de l'ancien monde, permettant de comprendre les logiques de l'avenir, celles des sociétés de consommation. Daniel Roche est professeur à l'Université de Paris I et directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les Lumières et sur l'histoire de la société, notamment Le Peuple de Paris et Les Républicains des Lettres.

09/1989

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Religion

Histoire des filles de la charité XVIIe-XVIIIe siècle. La rue pour cloître

    Les Filles de la Charité sont aujourd’hui la principale congrégation féminine hospitalière et enseignante avec vingt mille sœurs dans près de cent pays. Des clairs-obscurs de la photographie des années 1950 aux jubilatoires cornettes au vent des 2 CV de Louis de Funès, de la piété chatoyante des deux millions de fidèles qui défilent chaque année dans la chapelle de la médaille miraculeuse rue du Bac aux iconoclastes défilés de mode qui réinventent leur coiffe, qui ne connaît les célèbres sœurs de Saint-Vincent-de-Paul ?    Leur histoire n’a pourtant jamais été écrite. L’ouverture des archives privées de la Compagnie, croisées avec les archives publiques, a enfin permis d’y remédier.    Fruit d’un travail de plusieurs années, ce premier volume court de la fondation par Vincent de Paul et Louise de Marillac d’une confrérie de bonnes filles au service des pauvres, nourrie par la spiritualité de l’imitation de Jésus-Christ propre à l’« École française », à la suppression des sœurs par la Révolution. Au croisement de l’histoire des femmes et de l’histoire religieuse, cette étude montre combien les Filles de la Charité contribuent à la reconnaissance d’un statut inédit et ambigu dans la société post-tridentine : ni religieuses ni mariées, mais « séculières ». Assurément, la Compagnie a offert un cadre favorable à bien des femmes trempées pour des destins hors normes, conduisant de petites paysannes à la Cour, des cœurs intrépides en Pologne, des âmes généreuses au « martyre de la charité » dans des villes décimées par la peste.    À l’heure du 350e anniversaire de la mort des fondateurs (1660), cet ouvrage permet de redécouvrir la figure méconnue de Louise de Marillac et met en lumière une œuvre constamment replacée dans son contexte religieux, social et politique. Essai d’histoire totale d’une congrégation religieuse, il éclaire ainsi l’histoire de l’ancienne France, de ses splendeurs aussi bien que de ses misères.    Matthieu Brejon de Lavergnée est agrégé et docteur en histoire. Ancien pensionnaire de la Fondation Thiers, il s’attache à une histoire de la philanthropie en Europe.

04/2011

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Poésie

Anthologie de la poésie chinoise classique

Du XI ? siècle avant notre ère à la dynastie des Ts'ing (1644-1911), toutes les variations sur les formes et les thèmes traditionnels de la poésie chinoise durant trente siècles sont illustrées dans ce recueil qui rassemble près de quatre cents textes.

04/2001

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Moyen Age classique (XIe au XI

La vie des cathares au XIIIe siècle

Ce livre propose une sorte de film de la vie des Cathares languedociens, de 1200 à 1350, dans les comtés de Toulouse et de Foix et dans les quatre vicomtés de Trencavel : Carcassonne, Béziers, Albi et Nîmes. En effet, c'est dans ces régions, qui furent le théâtre de la fameuse "Croisade contre les Albigeois" , qu'on saisit le mieux l'existence et la survie tragique du Catharisme. Si le Catharisme s'inscrit dans le mouvement de rénovation évangélique qui s'est manifesté dans toute la Chrétienté aux XIIe et XIIIe siècles, il n'en reste pas moins que les Parfaits professaient l'existence de deux principes antagonistes, inégaux en valeur mais également éternels, et qu'ils défendaient l'idée que le monde est l'oeuvre du Diable. Voilà ce qui a marqué la mentalité des Occitans du XIIIe siècle. Il en résulte que la vie quotidienne du Cathare fut loin de coïncider avec celle de l' "homme quelconque" du Moyen Age, et c'est à une véritable découverte des Bonshommes, Parfaits ou "Croyants" , que nous invite René Nelli.

06/2022

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Histoire internationale

Israël. Des origines au milieu du VIIIe siècle avant notre ère

"Ce qui confère au peuple d'Israël une place unique, égale en importance à celles de la Grèce et de Rome dans l'histoire de l'humanité, c'est sa religion, mère du christianisme, du judaïsme et de l'islamisme". Ainsi débute l'ouvrage d'Adolphe Lods qu'on va lire et cette première phrase suffit à en justifier le propos, qui est "l'étude de la formation et du développement de la religion d'Israël" . Le volume suivant, du même auteur, continue celui-ci au moment où Israël aborde une expérience toute nouvelle et originale, le prophétisme ; enfin, Ch. Guignebert a établi lui-même l'ouvrage qui étudie le Monde juif au moment où va naître Jésus. Le lecteur disposera alors - avec Jésus et Le Christ - des cinq volumes qui, dans la Collection "L'Evolution de l'humanité" , sont consacrés aux origines du Christianisme. Dans le présent ouvrage, qui est, historiquement, le premier de cette série, nous allons suivre l'histoire des tribus hébraïques nomades, jusqu'au moment où, fixées en Palestine, elles se sont transformées en un peuple sédentaire. Nous assisterons à la formation de leur religion et à son adaptation difficile à un nouveau genre de vie. Tout naturellement, l'auteur est amené à ressusciter le milieu, géographique, historique et social, de toute cette région de l'Orient antique, - qui, aujourd'hui, par un étrange destin, continue à faire parler d'elle.

10/1969

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Histoire internationale

Paris au XIIIe siècle

Paris au treizième siècle / par A. Springer ; traduit librement de l'allemand, avec introduction et notes, par un membre de l'édilité de Paris [Victor Foucher] Date de l'édition originale : 1860 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

06/2020

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Histoire internationale

L'histoire au fil des isles. Etudes Caraïbes Tome 2, XVIIe-XVIIIe siècles

L'établissement des premiers colons dans les îles conquises aux Caraïbes donne lieu, dès le XVIIe siècle, à la mise en oeuvre d'un système colonial complexe, dont rendent compte les témoignages reproduits dans ce volume. Ces extraits de documents d'archives permettent une approche, dans la langue particulière de l'époque, des obstacles auxquels se heurtèrent les premières mesures d'encadrement des colons, les contraintes et réglementations d'ordre tant militaire que financier, commercial, policier et judiciaire qui furent alors mises en oeuvre. C'est aussi le temps d'une intense circulation maritime. Une noria de vaisseaux circule entre l'Afrique, les Isles et les Guyanes, portant sur mer un long procès de résistance des captifs africains véhiculé par le parler créole...

02/2014

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Littérature française

Histoire politique et sociale de Briançon - XVIIe-XVIIIe siècles

Découvrez l'histoire du Briançonnais, ancien territoire du Saint Empire Romain Germanique, comme vous ne l'aviez jamais entendue ! Le 29 mai 1343, le bailliage de Briançon achète à son seigneur, le dauphin Humbert II, la liberté de ses habitants et son autonomie organisationnelle. Lorsqu'en 1349, le Dauphiné intègre le royaume de France, les privilèges briançonnais demeurent préservés et ils le resteront durant tout l'Ancien Régime. Le tiers état devient rapidement le seul ordre qui existe à Briançon. Des classes qui le composent s'affrontent alors pour accéder au sommet de l'échelle sociale et pour s'emparer du pouvoir politique local. Ces luttes intestines culminent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les briançonnais portent leurs discordes devant le parlement de Grenoble et les judiciarisent à l'extrême. Les procès induisent une médiatisation des conflits devant une instance supérieure et, s'ils ouvrent la voie de la violence verbale, ils ferment totalement celle de la violence physique. Aucune émeute ne trouble Briançon qui demeure paisible. Même à leur paroxysme, les antagonismes gardent un certain degré de civilité. Lorsque débute la Révolution française dans le Dauphiné, les briançonnais se démarquent par leur refus d'adhérer aux valeurs nouvelles. Ils veulent conserver le régime particulier qui a réglé sous l'Ancien Régime leur vie politique et sociale. Parce que durant quatre siècles et demi, un petit territoire de France situé aux confins du royaume était qualifié par ses habitants de petite république. L'histoire politique et sociale de Briançon vue à travers le prisme des conflits montre que les procès sont le produit d'une histoire et façonnent une histoire. Un ouvrage historique d'une grande richesse se lisant comme une chronique de la vie politique et sociale de Briançon. Marie-Claude Revol est née le 9 juin 1955. Docteur en droit, elle est retraitée de la magistrature judiciaire. Histoire politique et sociale de Briançon XVIIe-XVIIIe siècle est son deuxième ouvrage aux Editions Persée.

11/2021

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Poésie

éloge des gens. anthologie de poésie chinoise

Ces gens qui peuplent nos circonstances : moines, ermites, conteurs, courtisanes, marchands ambulants, pêcheurs, poètes, bûcherons, visiteurs, bateliers, marchands de vin, menuisiers, musiciens, maîtres zen, jardiniers, villageois, voisins, taoïstes, voleurs, paysans, peintres, forgerons, mendiants, danseuses, charbonniers, chanteurs, lettrés, archers, éclusiers, cuisiniers, porteurs de palanquin, voyageurs, messagers, cueilleuses de thé, chamans, dresseurs de chevaux, bouviers, officiels, guérisseurs, eunuques, redresseurs de torts, alchimistes, colporteurs et leur frère à tous, l'épouvantail. La grande démocratie des hommes, la stupéfiante comédie humaine sur la scène du monde. L'essentielle humanité.

03/2022