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Histoire de l'action sociale à Pantin (XVIIe-XXe siècle)

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Sociologie

Histoire de l'action sociale à Pantin (XVIIe-XXe siècle)

Pierre Trudeau nous livre une page de l'histoire de la commune de Pantin en Seine-Saint-Denis. La période étudiée, qui commence au XVIIe siècle, est suffisamment longue pour mesurer l'ampleur des bouleversements entraînés par le progrès des connaissances scientifiques, le développement de la communication, les mutations dans le domaine politique, économique, social et religieux. On a souvent l'habitude de dire que l'action sociale a vraiment pris naissance avec la Révolution française qui a créé des bureaux d'aide pour le service des démunis. Pourtant, cette naissance n'a pas été spontanée et des initiatives avaient existé antérieurement. Une grande évolution a eu lieu dans la manière de regarder et de soutenir les blessés de la vie. Elle a été sous-tendue par trois courants de pensée qui se sont parfois rudement affrontés mais qui, en s'additionnant, ont permis à la société civile de s'emparer du problème. Le premier courant est issu dans notre pays de la mouvance chrétienne : Vincent de Paul en a été une figure centrale au XVIIe siècle. Le deuxième a ses origines dans la réflexion des philosophes du siècle des Lumières. Il a permis de définir la séparation du politique et du religieux, et de réfléchir à la tolérance et aux droits de l'homme. Le dernier courant a été porté par les luttes de la classe ouvrière qui est devenue actrice de sa libération. Toutes ces forces ont permis de travailler à construire un monde plus juste. Cet essai examine comment a été vécue, pas à pas, cette évolution dans un petit village de la plaine de France, devenu une ville industrielle malgré les blessures de différentes guerres. Durant cette longue période, les Pantinois ont été attentifs à la place donnée aux pauvres. Cette attitude a marqué durablement le service social qui y est né et qui s'y est développé ; les progrès se sont réalisés à travers initiatives et conflits. Ce parcours n'est ni un modèle, ni une norme, mais il a l'avantage d'avoir véritablement existé.

04/2014

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Littérature française

Histoire politique et sociale de Briançon - XVIIe-XVIIIe siècles

Découvrez l'histoire du Briançonnais, ancien territoire du Saint Empire Romain Germanique, comme vous ne l'aviez jamais entendue ! Le 29 mai 1343, le bailliage de Briançon achète à son seigneur, le dauphin Humbert II, la liberté de ses habitants et son autonomie organisationnelle. Lorsqu'en 1349, le Dauphiné intègre le royaume de France, les privilèges briançonnais demeurent préservés et ils le resteront durant tout l'Ancien Régime. Le tiers état devient rapidement le seul ordre qui existe à Briançon. Des classes qui le composent s'affrontent alors pour accéder au sommet de l'échelle sociale et pour s'emparer du pouvoir politique local. Ces luttes intestines culminent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les briançonnais portent leurs discordes devant le parlement de Grenoble et les judiciarisent à l'extrême. Les procès induisent une médiatisation des conflits devant une instance supérieure et, s'ils ouvrent la voie de la violence verbale, ils ferment totalement celle de la violence physique. Aucune émeute ne trouble Briançon qui demeure paisible. Même à leur paroxysme, les antagonismes gardent un certain degré de civilité. Lorsque débute la Révolution française dans le Dauphiné, les briançonnais se démarquent par leur refus d'adhérer aux valeurs nouvelles. Ils veulent conserver le régime particulier qui a réglé sous l'Ancien Régime leur vie politique et sociale. Parce que durant quatre siècles et demi, un petit territoire de France situé aux confins du royaume était qualifié par ses habitants de petite république. L'histoire politique et sociale de Briançon vue à travers le prisme des conflits montre que les procès sont le produit d'une histoire et façonnent une histoire. Un ouvrage historique d'une grande richesse se lisant comme une chronique de la vie politique et sociale de Briançon. Marie-Claude Revol est née le 9 juin 1955. Docteur en droit, elle est retraitée de la magistrature judiciaire. Histoire politique et sociale de Briançon XVIIe-XVIIIe siècle est son deuxième ouvrage aux Editions Persée.

11/2021

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Beaux arts

Catalogue de livres anciens à figures, XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles

Catalogue de livres anciens à figures (XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) dont un grand nombre à figures sur bois... Date de l'édition originale : 1892 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Sciences historiques

La violence, une histoire sociale. France, XVIe-XVIIIe siècles

Des hommes qui vengent leur père, leur frère ou leur soeur, des maris qui tuent en flagrant délit d'adultère, des pères qui mutilent l'enfant menaçant l'honneur de la famille... À partir des lettres de rémission, une source méconnue, bruissante des affrontements de violence et de sang qui traversent et perturbent les relations interpersonnelles, ce livre porte sur l'homicide vécu au quotidien, du siècle de la Renaissance à celui des Lumières : il en définit les composantes, il en esquisse l'évolution et ambitionne de proposer une explication globale en offrant un modèle de compréhension et d'intelligibilité de la société de l'époque moderne. L'évolution n'a pas été linéaire : la violence s'exacerbe au XVIe siècle, notamment dans le cas du duel, puis décline, jusqu'à atteindre un point bas dès le début du XIXe siècle. A la théorie du procès de civilisation, chère au sociologue Norbert Elias, maints aspects des affrontements du siècle de la Renaissance et des guerres de Religion ne se conforment pas. Aussi, la première originalité de cet ouvrage est-elle d'emprunter son paradigme explicatif à Emile Durkheim : la violence diminue parce que déclinent les causes qui y portent, c'est-à-dire l'attachement à des groupes, et d'abord aux groupes de parenté, ainsi qu'aux communautés confessionnelles au temps de la déchirure religieuse et des " guerriers de Dieu ". Ce livre permet de comprendre le poids des devoirs issus des liens du sang, encore très forts au XVIe siècle : à la fois une solidarité impérieuse et une obligation intransigeante de défense de son honneur, un honneur conçu comme collectif et absolu. L'attention accordée aux femmes est toujours très forte : épouses, soeurs et filles occupent, au coeur de ces conflits de violence, une position centrale. Une autre originalité de l'ouvrage est de calculer des taux d'homicide : taux très élevés dans le cas du duel, puis déjà bas dans la société rurale du XVIIIe siècle. Il montre enfin l'affaiblissement des liens de parenté, corrélé au resserrement du lien conjugal, ainsi que la relativisation et l'individualisation de l'honneur, portées par le désir de plus en plus impérieux d'un épanouissement individuel. L'aspiration au bonheur serait-elle le meilleur remède à la violence ?

02/2011

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Sciences historiques

Histoire rurale de l'Europe. XVIe-XXe siècle

La croissance agricole qu'a connue l'Europe entre le XVIe et XXe siècle est un facteur essentiel de la construction du monde moderne. Mais il reste en comprendre la nature, le rythme et les causes. Trois grandes approches ont stimulé depuis près de 30 ans les débats des historiens dans ce domaine : la diversité des systèmes agraires, les méthodes quantitatives et k rôle des institutions. Ce livre s'appuie sur ces trois thématiques pour proposer une vision synthétique de la recherche européenne sur l'histoire agraire moderne et contemporaine, aux antipodes des traditionnelles monographies régionales. Il témoigne ainsi du renouveau et de la vitalité des études sur un monde rural qui reste essentiel à la compréhension de notre temps.

06/2019

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Sciences historiques

Histoire du viol, XVIe-XXe siècle

Ce livre est d'abord l'histoire des relatives tolérances envers la violence sexuelle dans la France ancienne, celles qui enveloppent de surcroit la victime dans l'indignité de l'acte et tendent invinciblement à la condamner. Il faut du temps pour que change la vision du viol dans la jurisprudence ou la loi à la fin du XVIIIe siècle. Et aussi la reconnaissance, au XIXe, de la violence morale, celle des peurs et des menaces caractérisant souvent le viol. Impossible pourtant de s'en tenir aux seuls changements de la loi. Cet ouvrage retrace aussi l'histoire des obstacles opposés à cette conscience juridique. C'est avec les enfants d'abord que change fortement au XIXe siècle la réalité des procès : cas plus nombreux, condamnations plus fermes, recensements plus précis. Il faut les repères d'aujourd'hui pourtant, l'égalité nouvelle entre hommes et femmes, la suspicion sur les pratiques de domination pour que soient bouleversés les jugements anciens. Il faut plus encore une attention toute particulière à l'espace psychique et au monde intime pour que les effets du viol soient totalement reconsidérés. On peut alors mesurer, pour les cas sur enfants, toute la distance entre les procès du XIXe siècle rapportant la gravité de l'acte au risque de débauche et les procès d'aujourd'hui rapportant cette gravité au risque de meurtre psychique ou de ravage intérieur.

01/1998

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Théâtre - Essais

Transparences du passé. Les théâtres de la catastrophe (XVIe-XVIIe siècles/XXe-XXIe siècles)

Comment le théâtre a-t-il fait en France après les guerres de Religion qui ont ensanglanté le XVIe siècle ? Comment s'est-il emparé de la violence inscrite dans la mémoire du chaos juste passé ? Par quels effets frappants saisit-il le public ? Par quels détours le raisonne-t-il ? Massacres, guerres civiles anglaises, premiers génocides indiens, débuts de l'esclavage : la première modernité a consacré une part importante de son théâtre à représenter ces moments d'une extrême violence. La tragédie cherche alors des causes au chaos et des formes pour leurs mises en scène. Qu'elle en rejoue l'événement violent dans les pièces d'actualité ou qu'elle choisisse de le figurer dans des fictions lointaines, elle réfléchit une l'Histoire dont l'origine est le sang. Christian Biet a défendu ce théâtre contre une histoire littéraire trop souvent oublieuse et cantonnée à la tragédie régulière classique. Il l'a édité, commenté, fait jouer. Dans cet ouvrage crucial, fruit de vingt années de recherche, il montre à partir de cas et de pièces, l'actualité de ce corpus pour un public du XXIe siècle. Car ce théâtre fonctionne pour nous à la manière d'un miroir sans tain, les revenants des catastrophes lointaines révèlent comme en transparence notre temps contemporain de l'après-catastrophe.

11/2023

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Sciences historiques

La société fluide. Une histoire des mobilités sociales (XVIIe-XIXe siècle)

Classes mouvantes, classes inquiétantes, pourrait-on dire. Les mobilités sociales n'ont jamais été véritablement un objet historiographique, celles d'Ancien Régime en particulier, volontiers tenues pour inexistantes. Il est vrai que la société dite d'ordres a longtemps servi de contre-modèle, pour ne pas dire de repoussoir, consacrant, dans les sociétés démocratiques, des dynamiques parfois plus supposées que réelles. " La société d'ordres d'Ancien Régime ne connaît guère les mobilités sociales ", " le capitalisme dynastique français souffre de la rigidité de ses structures ", " le marchand du XVIIIe siècle n'aspire qu'à quitter son état par l'anoblissement de sa lignée ", voilà quelques lieux communs mis à mal par le présent livre. L'approche retenue en fait la particularité : délaissant les catégories traditionnelles posées comme a priori, elle offre une matrice fluide du mode de production empirique des mobilités et des identités bourgeoises, par une analyse méticuleuse de ses univers matériels, de ses réseaux de propriétés et de sociabilités. De la Malmaison à la place Vendôme, du négoce normand à la création de la Banque de France, de la traite négrière à l'argent d'Espagne, le livre épouse la formidable ascension de la dynastie Le Couteulx sur sept générations. Il propose, en définitive, un tableau totalement inédit des mobilités sociales bourgeoises, entre 1600 et 1824.

08/2018

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Sciences historiques

Histoire des animaux domestiques. XIXe-XXe siècle

On a peine à l'imaginer aujourd'hui : au XIXe siècle, en ville, les animaux sont partout. Chiens et chevaux d'attelage, veaux, vaches, cochons, peuplent les rues. Dans les campagnes, ils n'ont jamais été aussi nombreux. Une nouvelle familiarité se noue entre hommes et animaux dans les fermes et les appartements. L'intimité des sentiments qu'ils font naître s'exprime de plus en plus ouvertement dans la vie quotidienne, la littérature et la peinture. La sensibilité à leur souffrance se renforce et les mauvais traitements qu'ils peuvent subir commencent à être réprimés. La loi désormais les protège. Cette attention nouvelle n'empêche pas la recherche d'une maîtrise croissante et d'une amélioration de l'utilisation des animaux par le dressage et par la médecine vétérinaire, qui prend alors son essor. Dans le même temps, la saleté, l'errance des animaux, la vue de leur sang sont de moins en moins tolérés. Fourrières et abattoirs font leur apparition. Un partage se dessine entre les élus du cercle familier, choyés et protégés, et les autres. C'est tout un pan oublié de l'histoire culturelle et sociale dont nous sommes les héritiers que ce livre révèle.

01/2014

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Histoire internationale

L'invention d'une capitale : Tlemcen (VIIe-XIIIe/IXe-XVe siècle)

Depuis les travaux menés à l'époque coloniale, Tlemcen (Algérie) n'a plus été prise comme objet d'étude à part entière, l'historiographie ayant privilégié l'histoire politique et événementielle à l'échelle d'un royaume. Cet ouvrage replace la ville au cur de la réflexion pour interroger les modalités de son affirmation en tant que capitale de la dynastie abdelwadide à partir VIIe/XIIIe siècle, en l'envisageant d'abord comme une construction sociale. L'affirmation de ce statut est ainsi le résultat de stratégies discursives déployées par le pouvoir abdelwadide mais aussi mérinide, puis partagées, diffusées et réappropriées au-delà du Maghreb. Ce sont ainsi de nouvelles catégories qui émergent et participent de la recomposition des représentations spatiales à l'époque post-almohade. Mais ce sont aussi les pratiques de l'espace mises en uvre par divers acteurs, pouvoirs sultaniens, saints et savants, qui contribuent à faire de Tlemcen une capitale et qui favorisent son affirmation à l'échelle régionale, ainsi que son insertion dans les réseaux méditerranéens et transsahariens. A travers l'étude de la construction matérielle et symbolique de Tlemcen comme capitale de la dynastie abdelwadide, cet ouvrage revisite l'histoire du Maghreb central et d'un pouvoir abdelwadide trop souvent considéré comme instable et soumis à ses concurrents mérinide et hafside, pour donner à voir les dynamiques qui l'animent et les interactions dont il se nourrit.

01/2020

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Histoire régionale

Histoire de capitouls. "Gens de peu de naissance" et promotion sociale à Toulouse (XVIIe -XVIIIe siècles)

Parmi les capitouls, les procureurs ont-ils profité de la fonction pour améliorer leur position sociale ? La clé de la notabilité ne résidait pas dans le capital symbolique de la charge, mais plutôt dans les solidarités qu'elle permettait de développer. Les capitouls dont il est ici question sont des "gens de peu" , bien loin des Illustres du Capitole de Toulouse. Entrés au capitoulat comme procureurs au parlement, originaires de diverses régions du Languedoc, ils ont été jusqu'ici négligés au profit de ceux qui, forts du prestige de la fonction capitulaire, ont réussi à placer leurs fils au Parlement. Leur histoire n'est pas celle d'un échec. Elle questionne néanmoins ce qu'est la promotion sociale dans une société extrêmement hiérarchisée où l'argent et le roi installent les assises de la réussite. L'itinéraire de ces nouveaux-venus à Toulouse traverse différents réseaux qui conduisent vers la ville et structurent les liens entre Toulouse et le Languedoc. Quelle place la politique municipale a-t-elle prise dans le processus d'intégration de ces familles à la ville ? Le capitoulat peut-il être considéré comme une opportunité sociale pour ces familles dont on observe les projets sur plusieurs générations ? Leurs histoires reconstituées grâce aux actes notariés montrent la sinuosité des parcours qui s'ajustent au contexte social et révèlent le changement de sens qui affecte les relations de pouvoir entre le XVIIe et le XVIIIe siècle.

02/2023

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Histoire internationale

Figures de l'histoire du Cameroun. XIXe-XXe siècle

Comment éclairer les destins individuels ? Comment construire l'histoire du Cameroun à travers des personnages parfois maintenus dans l'ombre des évènements ? Ces deux questions constituent la trame de Figures de l'histoire du Cameroun, XIXe-XXe siècle. En une quinzaine de contributions, mettant en relief des personnages de premier et second plans, les auteurs font connaître le passé du Cameroun. En captant les superflus de la mémoire collective et en exploitant de nombreux matériaux, ils enrichissent l'historiographie camerounaise.

05/2012

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Sciences historiques

La cavalerie XVIIe - XXe siècle

La cavalerie est l'arme du panache et de l'audace. C'est elle qui renseigne le commandement, qui harcèle l'ennemi, qui décide d'une victoire ou qui, au contraire, se sacrifie pour éviter la défaite. De son histoire foisonnante, elle a retiré un immense prestige. Pourtant, depuis le remplacement du cheval par le moteur à vapeur, au premier tiers du XXe siècle, la cavalerie a perdu l'aura qui était la sienne et, de nos jours, elle est méconnue d'un large public. Quelles sont les grandes composantes de la cavalerie ? Quelles sont les grandes étapes de son histoire ? Quels sont ses faits d'armes et ses grandes figures ? Ce guide abondamment illustré fait un point complet sur la question et propose un véritable voyage dans le temps, des grandes charges de l'Empire aux raids audacieux des cavaliers d'Afrique.

09/2020

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Beaux arts

Soixante-cinq tableaux de maîtres anciens des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles

Soixante-cinq tableaux de maîtres anciens des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles... / [expert] E. Vannes Date de l'édition originale : 1889 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

04/2020

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Histoire internationale

Histoire des Internationales. Europe, XIXe-XXe siècles

L'histoire et la mémoire collective associent souvent les notions d'internationale aux Internationales socialistes ou communistes. Durant les années 1970, sur fond de terrorisme "noir" opposé au "rouge", des journalistes ont glosé sur une "internationale noire" ou un "orchestre noir". Depuis, la notion a été étendue à l'amont comme à l'aval, de l'internationale libérale issue de la matrice de la Grande Armée napoléonienne au djihadisme, en passant par les internationales partisanes, générationnelles ou genrées. Cet ouvrage constitue la première histoire de ces "internationales" tout en discutant la pertinence du concept.

05/2017

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Histoire des idées politiques

Parole d'experts. Une histoire sociale du politique (Europe, XVIe-XVIIIe siècle)

Ce volume interroge la présence à l'époque moderne de pratiques et de comportements qui pourraient relever de ce que nous appelons aujourd'hui "expertise" . Il articule statut d'expert et actions d'expertise et examine la nature et la légitimité de cette figure polymorphe. Ces questions se posent avec acuité à une époque où les compétences proprement politiques des acteurs de gouvernement sont floues et où l'usage de l'expertise est une ressource importante pour des groupes sociaux et professionnels en concurrence au sein des arcana imperii. En scrutant, sur trois siècles, à l'échelle européenne, les actions et les postures des experts ainsi que les processus qui les légitiment, cet ouvrage dessine les contours d'une figure fuyante mais toujours construite, située et revendiquée par les acteurs eux-mêmes. Apparaissent ainsi des théologiens, des ministres et des secrétaires, des agents d'information, des historiographes, des architectes, des faiseurs de projets et des polygraphes de tout crin, aventuriers tantôt prospères tantôt marginaux, qui entretiennent des rapports originaux aux savoirs, aux savoir-faire et à l'expérience en matière de gouvernement. Suivre ces experts en action pose les jalons d'une histoire sociale du politique par laquelle on peut aussi bien saisir des mécanismes de légitimation socio-professionnelle à l'échelle d'individus que des dispositifs et des pratiques de pouvoir au coeur des institutions. Par le prisme de l'expertise politique, c'est la nature du pouvoir, de ses dynamiques, de ses contradictions et de ses sinuosités qu'on explore.

08/2021

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Sciences historiques

Histoire des universités. XIIe-XXIe siècle

L’histoire des universités permet de mieux comprendre une partie de notre héritage intellectuel et du fonctionnement de nos sociétés, ainsi que la circulation des modèles culturels et des savoirs. Chaque époque a dû résoudre le dilemme renaissant entre préservation du savoir passé et intégration de l’innovation. Aux origines mêmes de l’institution, dès le Moyen Âge, c’est le défi de nouveaux savoirs en même temps que le souci de leur légitimation et de leur utilisation sociale qui ont donné naissance à l’université. À l’époque moderne, elle a dû faire face aux ruptures religieuses, politiques et intellectuelles nés. À partir du XIXe siècle enfin, la multiplicité des modèles nationaux, locaux et internationaux attestent de manière persistante que le projet d’un enseignement supérieur distinct de la stricte transmission d’un savoir figé devait évoluer en rythme avec la société. La comparaison des temps et des lieux permettra au lecteur d’amorcer des réflexions sur le présent incertain des enseignements supérieurs grâce au recul critique fourni par le regard historique.

08/2012

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Sciences historiques

L'amour en plus. Histoire de l'amour maternel (XVIIe-XXe siècle)

L'amour maternel est-il un instinct qui procéderait d'une " nature féminine" ou bien relève-t-il largement d'un comportement social, variable selon les individus, les époques et les moeurs ? Tel est l'enjeu du débat qu'étudie ici Elisabeth Badinter, au fil d'une enquête historique très précise : à observer l'évolution du comportement maternel depuis quatre siècles, elle constate que l'intérêt et le dévouement pour l'enfant se manifestent - ou ne se manifestent pas. La tendresse existe - ou n'existe pas. Aussi choquant que cela puisse paraître, le sentiment maternel est un sentiment humain, incertain et fragile. Ce dévoilement d'une contingence de l'amour maternel suscita des réactions passionnées lors de la première publication du livre, en 1980 : les uns y virent une aberration, remettant scandaleusement en question le concept de nature ; les autres y trouvèrent une véritable libération, l'occasion d'une meilleure compréhension de la maternité et d'une reconnaissance de la multiplicité des expériences féminines. Trente ans après, L'Amour en plus est toujours un livre nécessaire et dérangeant, tant il est vrai que nous avons changé de vocabulaire, mais pas d'illusions.

02/2010

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Islam

Nouvelle histoire de l'islam. VIIe-XXIe siècle

Qu'est-ce qu'être musulman au XXIe siècle ? Pour certains, l'essence de l'islam serait la charia, loi qui dicte le comportement rituel et social, révélée par Dieu au Prophète et à la première communauté de fidèles. Pour d'autres, l'islam serait une spiritualité ouverte sur le monde, célébrant la diversité de l'humanité et la paix. De telles divergences ne sont pas nouvelles. Avec cet ouvrage, John Tolan raconte comment ce dernier-né des trois grands monothéismes s'est développé, non pas en autarcie mais en contact avec les traditions religieuses juives et chrétiennes, dans un mélange de cultures arabe, grecque, perse... Il analyse les fondements et les mutations de l'islam. Cette histoire longue nous montre que les fractures au sein d'un monde musulman tantôt ouvert, tantôt rigoriste, sont autant de défis posés à la possibilité d'une entente entre Orient et Occident.

05/2022

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Histoire des mentalités

Question sociale et citoyenneté. La dimension politique des régulations sociales (XIXe-XXIe siècles)

Les régimes de citoyenneté sont traversés par une tension constitutive entre, d'une part, les promesses de liberté et d'égalité et, d'autre part, l'expérience des multiples formes de dépendance et d'inégalités sociales. Cette tension, à l'origine de la dynamique particulière des relations de pouvoir dans les démocraties libérales, engendre la production incessante de régulations sociales afin d'assurer la relative coordination de l'agir individuel et collectif. Les auteurs et autrices de Question sociale et citoyenneté se sont inspirés de cette problématique afin de proposer des analyses historiques sur la régulation d'une variété de problèmes sociaux au Québec et en France. Ils et elles invitent plus largement à découvrir un territoire fertile pour la recherche, soit celui d'une histoire politique des conflits ayant pour objet le gouvernement du monde social au sein des régimes de citoyenneté. Offrant de nouvelles perspectives de recherche, cet ouvrage intéressera tout autant la communauté universitaire que le grand public désirant mieux comprendre l'histoire des politiques sociales et des institutions de prise en charge des inégalités, des marginalités et des déviances.

02/2021

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Que-sais-je ?

Histoire intellectuelle de la France (XIXe-XXe siècles)

Si, en France, le XIXe fut le siècle des questionnements, notamment sur le rôle de la religion dans les sociétés modernes, le XXe aura été celui de l'organisation de la vie scientifique et de la politisation massive des débats intellectuels, notamment au travers des religions séculières que furent le communisme et le fascisme. Mais, en dépit des changements, des oppositions philosophiques et morales intenses, un facteur de continuité joue un rôle central d'unification des moeurs et des sensibilités de la société et de la vie intellectuelle française : la littérature. Celle-ci a en effet incarné une forme de synthèse de toutes les particularités idéologiques et morales propres à la société française. La France ? Le pays qui aime autant l'esprit que les lettres !

02/2021

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Sciences historiques

Vaincus ! Histoire de défaites. Europe, XIXe-XXe siècles

"Les vainqueurs sont ceux qui écrivent l'Histoire" , a-t-on souvent affirmé. Mais qu'en est-il des vaincus ? La défaite est-elle vraiment sans histoires ? Des guerres napoléoniennes à la guerre froide, l'Europe a été au cours de ces deux derniers siècles un continent déchiré par des guerres redéfinissant toujours vainqueurs et vaincus. Longtemps, seuls les historiens du fait militaire ont tenté de comprendre la défaite ; elle sort désormais des champs de bataille pour interroger les récits nationaux. Elle interpelle, avec son lot de héros, de martyrs, d'exilés et de traîtres, et devient un lieu d'expériences et de mémoires. La défaite prend aujourd'hui sa revanche.

10/2016

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Sciences historiques

Histoire de la qualité alimentaire. (XIXe-XXe siècles)

Plus que jamais les questions de sécurité alimentaire sont au cœur de l'actualité. Et s'il fallait pour y répondre identifier leur histoire et mieux comprendre comment tout ce qui a trait à la qualité de l'alimentation, à la qualité sanitaire au premier chef, s'enracine dans une histoire juridique et économique longue qui concerne aussi bien la France que l'Europe tout entière. A partir de quatre productions exemplaires du " bon " produit de l'agriculture française - le lait, le beurre, le vin et la viande -, l'auteur retrace les conditions historiques réelles de la fabrication de la qualité alimentaire telle qu'elle est définie aujourd'hui, en s'appuyant notamment sur les très riches archives du ministère de la justice. Il montre comment la production et l'usage de l'information, la fabrication et l'application de normes, la construction du savoir scientifique et l'expertise constituent les trois clefs de voûte d'une dynamique historique où s'affrontent les règles de la concurrence et les exigences de la santé publique. Le lait et le vin que nous buvons, le beurre et la viande que nous mangeons aujourd'hui sont l'aboutissement de ces luttes pour le contrôle de la définition de la " qualité ". Rien de plus construit qu'un aliment naturel.

01/2005

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Sciences historiques

Electriciens et gaziers en France. Une histoire sociale, XIXe-XXIe siècles

En 1946, après un demi-siècle de mobilisations, naissent EDF-GDF et le statut national des électriciens-gaziers. Ils conquièrent ainsi des conditions d'existence qui les placent à l'avant-garde du progrès social. Depuis, les "porteurs d'énergie" ne cessent de se mobiliser pour le service public et leur condition salariale, menacés par le procès en privilège intenté par une partie des médias et du champ politique, puis par la libéralisation du secteur énergétique. C'est donc plus de cent ans de luttes syndicales qui sont relatés ici, en commençant par les principales étapes du processus menant à la nationalisation et au statut unique. Un combat d'autant plus d'actualité que les directives européennes ont mis à mal les réalisations de l'après-guerre. Ce sont ensuite les conditions de travail et les conquêtes sociales des électriciens-gaziers qui sont auscultées. L'accent est mis sur leurs dimensions pionnières, à l'instar de l'organisation des vacances et des activités sociales. Comme le montre l'ultime partie du livre, tout cela n'aurait pas été possible sans des figures militantes, tels le syndicaliste révolutionnaire Emile Pataud et Marcel Paul, "père de la nationalisation". Ni sans des pratiques de grève efficaces, scandées par la participation à des mobilisations historiques comme le Front populaire ou le premier grand conflit des salariés de l'Etat, en 1953. En somme, cet ouvrage est aussi l'occasion de revisiter des grands enjeux de notre histoire contemporaine, depuis la place accordée à la puissance publique jusqu'aux effets de la construction européenne.

10/2018

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Suisse

Histoire sociale et genrée de l'éducation physique en Suisse romande (milieu du XIXe siècle-début du XXe siècle)

Qui n'a pas de souvenirs de cours de gymnastique ou de natation suivis à l'école ? Discipline scolaire, appréciée par certains élèves, crainte par d'autres, l'éducation physique a un statut à part dans les programmes et une histoire toute aussi particulière. Dans un pays où l'instruction est un domaine de compétence cantonal, l'éducation physique est la seule branche scolaire dépendant directement de la Confédération depuis 1874. Cette mainmise fédérale, qui concerna longtemps les seuls garçons, a eu pour effet de laisser dans l'ombre l'histoire des pratiques des écolières ou encore les débuts antérieurs et souvent sans lien avec la préparation militaire de cet enseignement dans certains cantons ou communes. Tiré d'une thèse de doctorat, ce livre explore la construction, l'intégration scolaire, la démocratisation et les objectifs de l'éducation physique, les enjeux de genre et de matérialité spécifiques à cet enseignement, ainsi que les débuts de la professionnalisation des enseignant.e.s spécialisés dans quatre cantons (FR, GE, NE, VD) et plusieurs localités de Suisse romande. Il retrace l'histoire de l'éducation physique, du début du XIXe siècle, alors que cette pratique est réservée à la jeunesse masculine aisée des villes fréquentant collèges ou académies, au début du XXe siècle, période où on essaie d'étendre les cours de gymnastique et leurs bienfaits à toute la population scolaire, indépendamment de la classe sociale ou du sexe.

12/2021

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Histoire littéraire

Histoire des orientalistes de l'Europe, XIIe-XIXe siècle

Histoire des orientalistes de l'Europe, du XIIe au XIXe siècle / par Gustave Dugat,... Date de l'édition originale : 1868-1870 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Histoire des femmes

Les femmes et l'histoire familiale. XVIe-XVIIe siècle

Réunissant les écrits de Renée Burlamacchi et de Jeanne du Laurens, cet ouvrage propose de rares images de la vie familiale et une perspective personnelle sur l'expérience féminine pendant les troubles civils et religieux de la seconde moitié du xvie siècle. L'introduction présente la vie de ces mémorialistes.

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Genres et mouvements

Les femmes et l'histoire familiale (XVIe-XVIIe siècle)

Réunissant les écrits de Renée Burlamacchi et de Jeanne du Laurens, cet ouvrage propose de rares images de la vie familiale et une perspective personnelle sur l'expérience féminine pendant les troubles civils et religieux de la seconde moitié du xvie siècle. L'introduction présente la vie de ces mémorialistes.

01/2008

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Sciences historiques

L'abolition de l'esclavage. Cinq siècles de combats (XVIe-XXe siècle)

Si la traite négrière et le système esclavagiste du XVe au XIXe siècle ont récemment été reconnus par la France et par l'ONU comme des crimes contre l'humanité, ils constituent pourtant l'un des aspects de l'histoire les moins bien transmis. La colonisation, à laquelle ils sont étroitement liés, a très longtemps souffert de silences ou d'interprétations erronées qu'il est encore difficile de surmonter. En finir avec l'esclavage a été l'objectif des premiers concernés, les captifs en provenance d'Afrique, les esclaves des Caraïbes-Amériques : les fuites et les évasions (" marronnage "), les refus d'obéissance, les révoltes ouvertes parsèment l'histoire des îles et du continent quatre siècles durant. Quant aux " abolitionnistes " qui cherchèrent, en Occident, à convaincre leurs gouvernements de mettre un terme à la traite et au modèle économique et social sur lequel elle reposait, souvent impressionnés par la résistance des esclaves, ils ont développé un argumentaire de plus en plus efficace et créé divers mouvements ou groupes de pression. Aujourd'hui, le combat continue, car le système esclavagiste n'a pas disparu... C'est la mission que se sont fixée le haut commissariat aux Droits de l'homme de l'ONU et de nombreuses ONG. Le processus d'abolition est encore d'actualité, bien qu'il ne s'applique pas aux mêmes réalités. Il est passionnant de le suivre sur la longue durée...

03/2005

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Histoire de France

La France industrielle aux XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles

Tous les éléments que nous croyons typiques de la " révolution industrielle " sont en place sous l'Ancien Régime : populations ouvrières, villes industrielles, division du travail, concentration de la main-d'œuvre et des ateliers, vastes usines, maladies professionnelles, ouvriers spécialisés, grèves, machines, logement ouvrier, travail des enfants, misère ouvrière, polllution... La France paysanne de 1789 serait-elle un mythe ?

07/1993