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Henri Queffélec

Extraits

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Littérature française

Henri ou Henry. Le roman de mon père

"Je lui aurais obéi. Je lui ai toujours obéi. Même le soir où on l'a retrouvé allongé sur le tapis chinois de son bureau, le cœur presque arrêté. Le médecin était là avant moi, il m'a chuchoté d'aller lui dire adieu parce qu'il n'arriverait pas vivant à la clinique, il allait mourir dans l'ambulance. Quand je me suis accroupi pour l'embrasser, papa m'a dit de lui servir un whisky sec, bien tassé. Ne fais pas ça, m'a dit maman, tu vas tuer ton père. Je l'ai fait quand même, toujours obéir à papa, j'ai soulevé sa tête pour qu'il soit bien à l'aise pour boire son whisky, qu'il en profite à fond, je n'avais pas lésiné sur la dose, j'ai senti les boucles de sa nuque ma caresser la paume, ça faisait comme un chat un peu lourd et qui semblait avoir froid, je lui ai demandé de ne pas mourir, pas comme ça, pas couché sur le tapis, alors il m'a dit laisse-moi finir ce putain de whisky et tu m'aideras à me relever, ne le bougez surtout pas a dit l'ambulancier, c'est mon père, j'ai dit, j'ai aidé papa à se redresser, à se mettre debout, il ne tenait pas très bien sur ses jambes mais il n'est pas tombé, il s'est appuyé sur moi pour marcher jusqu'à la porte palière où l'attendait la civière pour l'enfourner dans l'ambulance où il devait mourir, et il n'est pas mort, ni dans l'ambulance ni à la clinique, il n'est pas mort ce soir-là, le scotch y fut peut-être pour quelque chose, c'est la preuve en tout cas qu'une fois de plus j'avais bien fait d'obéir à mon père. Et ce livre est tout le contraire, une désobéissance. " Des années et des années après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin raconte enfin la vie du plus beau de ses héros, Henri Decoin, son père.

05/2006

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Sciences historiques

Promenades en Bretagne

A l'orée de la soixantaine, Henri Queffélec a déjà largement contribué par ses romans, ses essais et ses préfaces, à une "défense et illustration de la matière bretonne". Au moment où le monde de sa jeunesse prend irrémédiablement fin, il accepte de se livrer à un vagabondage armoricain en rédigeant une "Etude historique et artistique des hauts-lieux de la Bretagne, accompagnée de documents anciens, de photographies et d'une carte". Ce texte comme ces images revêtent une précieuse valeur de témoignage sur l'Armor et l'Argoat à la fin des années 1960. Aujourd'hui, 50 ans plus tard, Eric Chaplain a suivi leurs traces au sens propre pour offrir au lecteur du XXIe siècle des photographies en couleur, comme des ricochets temporels qui font écho à la plume queffélécienne... (extrait de l'Avant-propos, d'Eric Auphan).

12/2019

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Romans de terroir

Le phare

Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd’hui ne peut faire l’impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l’écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des «travailleurs de la mer» y situa en effet l’action de six de ses romans les plus célèbres. Le phare de la Jument (ar Gazek-Coz en breton), «morceau de sucre piqué droit dans le gosier du Fromveur», est bel et bien le personnage principal du roman. A tout le moins l’épopée de son érection entre 1904 et 1911 : un ancien négociant, Charles-Eugène Potron, lègue 400 000 francs-or à l’Etat pour édifier un nouveau phare dans les parages d’Ouessant, sous condition de le construire sur une durée maximale de sept ans. Nous suivons donc les péripéties et les hommes qui jalonnent la jeunesse de la Jument lors de sa difficile mise en oeuvre, de sa construction, de ses oscillations anormalement fortes dans les tempêtes, enfin de la consolidation de ses fondations dans les années 1920-30. Dans le même temps, un pêcheur molénais, Alain Creignou, fonde un foyer avec la fille d’un agriculteur ouessantin, Françoise Mescam. Alain Creignou est subjugué par la Jument. A bord du Sant Mikkaël, il initie son fils François, qui rêve de devenir gardien de phare. Il croit à un pouvoir quasi surnaturel de ces tours de mer qui revivent dès que tombe la nuit ou la brume... Le phare s’inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n’était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture vous passionnera. La Lumière enchaînée (parution en 2016) poursuit l’aventure de la Jument. Avant-propos d’Eric Auphan, président de l’Association des Amis d’Henri Queffélec.

10/2015

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Romans de terroir

La voile tendue

Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres. La réédition de La voile tendue, pour le 50e anniversaire de sa parution, ravira tous les amou­reux de cette région de France qui s'avance dans l'océan comme "la figure de proue de l'Ancien Monde". D'autant plus que ce roman n'a fait l'objet d'aucune réédition depuis sa publication, ni seul ni dans un recueil. Ici, l'intrigue ne fait qu'effleurer l'île de Bréhat. Seule la première partie de l'ouvrage traite de l'île. Pourtant, l'auteur y fait profusion de comparaisons grandioses. Le livre raconte les aventures de Jacques Sirbin, un Cauchois, qui gagne l'Angleterre dans les derniers jours de la débâcle française de 1940 et s'engage dans les Forces Françaises Navales Libres. Réalité et fiction se mêlent autour de l'île des rochers roses. Le jeune marin sert surtout d'alibi à Queffélec pour dépeindre l'émerveillement du visiteur qui débarque à Bréhat La voile tendue est certainement le moins insulaire des neuf romans qu'Henri Queffélec a consa­crés aux îles bretonnes. Il n'en reste pas moins un fantastique récit de mer et d'aventure, dans la grande tradition des Melville, Loti, Conrad, Kipling et Vercel. — Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

11/2017

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Littérature française

La lumière enchaînée

Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres. le personnage principal du roman s'avère être — pour la seconde fois — le phare de la Jument situé au large d'Ouessant, en plein courant du Fromveur. Après le premier roman qui lui est consacré ("Le Phare") où l'on découvre la véritable épopée de son érection entre 1904 et 1911 et les craintes quant à la pérennité du phare sous les coups de boutoir réunis des tempêtes ouessantines et du fameux Fromveur. La Lumière enchaînée raconte donc les nouvelles péripéties — et toujours en contrepoint celles des hommes et des femmes des îles, Molène et Ouessant — qui, après guerre dans les années 1920-30, permettront enfin la consolidation des fondations du phare et le combat quotidien du Service des Phares & Balises — autre héros du roman — pour maintenir, coûte que coûte, la continuité de la lumière rouge au faîte de la Jument... La Lumière enchaînée s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture, après celle du Phare, vous passionnera.

11/2016

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Littérature française

Au bout du monde

Dans Au bout du monde, l'auteur s'attache à décrire une micro-société dans ce "penn ar bed" qu'il connaît bien durant la Première Guerre mondiale. Le roman se déroule à Toul-Douar, hameau situé sur la côte du Bas-Léon, entre Le Conquet et Lampaul-Plouarzel, face à Molène et Ouessant. Il montre l'importance de la mer pour des agriculteurs souvent aussi marins, pilleurs d'épaves ou goémoniers. Tout comme les îles du Ponant, Toul-Douar reçoit de plein fouet la violence des vents de mer. Certes, le village de Kergroas, dont il dépend, n'est pas menacé d'engloutissement, et ses habitants tirent essentiellement leurs ressources de la terre. Toul-Douar symbolise parfaitement ce contraste entre deux genres de vie radicalement opposés : déjà, certains jeunes font leur service militaire dans l'armée de terre (ce qui serait presque impensable dans les îles ou les ports) ; en revanche, la mer, au même titre que les travaux de champs, gouverne la vie sociale et l'emporte notamment sur l'effort de scolarisation. La petite communauté villageoise se soude automatiquement dès qu'elle se sent attaquée de l'extérieur : elle considère l'océan et ce qu'il charrie comme sa propriété et se heurte à la vigilance des douaniers. L'ostracisme envers les "étrangers" perdure, par douaniers interposés. Le réflexe de solidarité fonctionne toujours comme une soupape de sécurité et efface les divisions internes. On le retrouve ici : la lutte pour prendre de vitesse la mer et les douaniers quand La Princesse s'échoue amène l'insertion de l'institutrice Geneviève Bars dans la population du hameau. Tacitement, mais efficacement, les habitants de Toul-Douar s'accordent pour piller l'épave et répartir le butin : la mer régule véritablement les fluctuations des relations sociales, elle constitue le dénominateur commun des multiples individualités, elle agit comme un creuset où se refond périodiquement la conscience collective... (extrait de l'Introduction, d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec).

06/2019

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Bretagne

Un royaume sous la mer

Un homme, Jean Modénou, patron du bateau Le Gamineur, est partagé entre sa vie en mer, rude, mais qu'il chérit plus que tout, et sa vie à terre, triste, sinon déprimante, aux côtés de son épouse Madeleine, née Le Stir, parfaite femme d'intérieur au caractère difficile et avec laquelle les sujets de mésentente sont nombreux. Les relations de ce couple forment la vraie trame du roman, sur laquelle vient se greffer la découverte par Jean Modénou et son équipage d'un banc de poissons d'une prodigieuse richesse, un " coin à pêche " localisé par hasard et qui donne bien vite lieu à toutes les convoitises. Celle entre autres du beau-frère du patron de pêche, Jos Le Stir, protégé par Madeleine, qui suscitera la trahison de l'un des membres de l'équipage de son mari...

06/2022

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Bretagne

Tempête sur Douarnenez

Douarnenez : ses habitants, ses bistrots, son port, ses conserveries, ses luttes sociales, ses digues, son crachin. - ; Alors, faut peut-être vous tirer de là ? criait Arthur. Pourquoi vous faisiez pas signe, nom dé Dié ? Votre moteur est en panne ? - ; Probable qu'on resterait pas faire du tossemer s'il serait pas arrivé quelque chose, rétorquait Etienne, sous les rires de la Thérèse Masson. - ; On sait jamais avec des pillards d'eau comme vous autres, lançait Arthur, reprenant l'avantage. Forcément qu'ils sont pas en train d'écouter les cloches de la ville d'Ys, qu'on disait- ; mais peut-être bien qu'ils sont en train de pêcher un béluga ou une baleine !

07/2023

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Romans de terroir

Un homme d'Ouessant

Achevé d'écrire en 1952 et publié, pour la première fois en 1953, Un Homme d'Ouessant , est le second des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes. Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" que fut Henri Queffélec. Le personnage central du roman est un homme, Laurent Brenterch, connu sous le surnom de "Miserere", c'est un "Américain", qualificatif sous lequel on désigne les matelots vétérans de la guerre d'indépendance américaine (nous sommes en 1783). Riche de l'expérience de ses voyages, il va notamment chercher à améliorer les rendements des maigres cultures ouessantines (...) Miserere incarne dans sa personne toute la complexité des relations entre les îles de l'Armor et le continent, puisque les communautés insulaires acceptent les ressources fournies par la grande terre tout en rejetant un quelconque lien de sujétion. (...) Avec la minutie dont il est coutumier, Queffélec dépeint de façon réaliste cette société ouessantine des dernières années de l'Ancienne Monarchie - (extrait de l'avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec). Un Homme d'Ouessant s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible depuis de nom - breuses décennies, le voici à nouveau, soixante ans tout juste après sa parution ; ici enrichi des bois gravés par Jean Chièze pour une édition introuvable, originellement parue en 1957.

06/2018

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Bretagne

Un feu s'allume sur la mer

C'est bien le phare d'Ar-Men qui est le personnage central de ce roman. Une construction titanesque, des efforts surhumains, pour ériger " l'Enfer des Enfers". Autour du phare, s'organisent deux intrigues qui s'entrecroisent : l'une décrit les angoisses des pouvoirs publics quant à l'achèvement de la construction du phare, l'autre dépeint la vie quotidienne des Sénans. Entre les deux, le lien est fait par un jeune marin-pêcheur, Alain Le Gonidec, embarqué à bord de la Jeune Adèle commandée par le patron Matthieu Louarn. Quand Alain est sauvé par Pierre Guivarch, un maçon de la pointe du Raz, c'est tout l'antagonisme séculaire entre Sein et le Cap-Sizun qui s'écroule d'un coup.

07/2021

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Littérature française

La fin d'un manoir

La matière bretonne chez Henri Queffélec, né à Brest (1910- 1992), ne se cantonne pas aux îles : L'Armor qu'il connaît si bien et aime tant, c'est aussi la côte, coincée entre deux mystères : les soubresauts imprévisibles de la mer ou de l'océan et les secrets impénétrables des bois et landes de l'Argoat. Et cette nature rude se retrouve dans les âmes des populations locales, calmes en apparence, mais lieux de tourments insondables. Un des meilleurs exemples de création queffélécienne se trouve dans son premier roman, tout imprégné de la veine balzacienne. Paru en 1944, il y a tout juste 70 ans, La fin d'un manoir mérite à plus d'un titre d'être redécouvert. Roman de moeurs et d'atmosphère, c'est également un roman criminel où l'avarice tient le rôle principal et où le mystique se mêle au fantastique. En Bretagne, au début du XXe siècle, Amélie Kerézéon, vieille fille au visage et à l'esprit aigu, vit avec sa servante Soizic. L'un après l'autre se présentent au manoir de Queslouarn les deux frères d'Amélie, Guillaume et Roger. Amélie Kérézéon va alors les faire vivre dans des conditions de dénuement insupportables, épiant chacun de leurs mouvements, persuadée qu'ils dissimulent des trésors à sa cupidité. Et, une nuit, le feu prend au manoir... Lafin d'un Manoir s'inscrit parmi les grands romans français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis de nombreuses décennies, le voici à nouveau disponible. Présenté avec un avant-proposd'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

12/2014

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Mer

Je te salue, vieil océan...

Chacun a reconnu dans le titre de ce livre le début d'une grande apostrophe ce lancée par Lautréamont. L'auteur espère qu'on lui pardonnera ce larcin-hommage. " Je te salue, vieil océan " se présente d'abord comme un travail de réflexion et d'étude sur les côtes françaises de la mer du Nord, de la Manche et de l'Atlantique. Sur les hommes de mer qui les habitent. Sur leurs grandes avancées océanes. Images esthétiques, problèmes d'histoire et de préhistoire, se mêlent comme les épaves dans la laisse de haute mer. Les oyats de la dune dunkerquoise, les thoniers basques, le mystère maritime breton, les tours de la Rochelle, les îles anglo-normandes, l'Iroise, la " baleine de la paix", la naissance de la Manche, et combien d'autres thèmes... Mais constamment le lyrisme affleure. Un chant de louanges à la dynamique des vagues, aux poissons, aux navires, aux hommes et aux peuples de mer, court partout. Avec un appel à la défense d'un bien commun des nations, bien présentement menacé comme toutes les beautés de la petite planète... Salut, vieil océan , toi qui pourrait mourir... " Je te salue, vieil océan " est écrit pour tous les amis de la mer. C'est-à-dire pour tout homme, toute femme. Mais beaucoup ignorent combien ils aiment la mer et à quel point aussi tout se passe comme si la mer les aimait. Puisse ce livre aider certains de ses lecteurs et de ses lectrices à mieux connaître et à vivre davantage cette amitié ou cet amour.

07/2006

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Romans de terroir

Des îles et des hommes

"Rien n'a été pour moi enrichissant comme de marcher à côté de lui sur les chemins du Finistère, de mettre mes pas dans ceux d'un ami qui vivait ce pays, et semblait en communiquer, sans même en parler et sans l'avoir cherché, la "quinte essence". Cette rare qualité de révélateur, je la retrouve dans ses livres qui me paraissent toujours agir par une imprégnation sans violence, paisible, mais doucement têtue. Et non pas seulement lorsqu'il parle de la Bretagne, et, avec elle, de la mer. Il écrit comme on marche sur les chemins d'un pays natal que notre pas, sans qu'on ait même à y penser, éveille familièrement pour les autres, et dont il n'a jamais été question qu'il puisse ne pas être aussi une terre d'élection." (Julien Gracq). Redécouvrez Henri Queffélec à travers ces six romans ancrés dans les îles qu'il aimait tant, Sein, Ouessant, Molène, Groix, Houat, Hoëdic…

04/2013

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Littérature française (poches)

Un recteur de l'île de Sein

Si loin du continent, si près du coeur de Dieu... Entre terre et mer, tempêtes et naufrages, l'Ile de Sein est la sauvagerie même. L'évêché de Quimper n'y envoie de curé qu'en punition, quand il en envoie. Mais ce peuple de rudes marins, pilleurs d'épaves à l'occasion, garde une foi farouche et réclame un berger. Ce sera Thomas Gourvennec, l'humble pêcheur et frêle sacristain, qui, poussé par la ferveur de ses voisins, se chargera de cette mission divine. Malgré les tentations, malgré les hauts cris du clergé, il est – et restera – un recteur de l'Ile de Sein... Avant-propos d'Eric Auphan, Président de l'Association des amis d'Henri Queffélec

04/2018

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Littérature française

Les îles de la miséricorde

Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" que fut Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992). En 1974, il y a tout juste 40 ans, Henri Queffélec, publiait Les Iles de la Miséricorde, revenant à la suite de Charles Le Goffic et son roman Les Pierres Vertes, sur le naufrage du Drummond Castle : le 16 juin 1896, sur la fin de son voyage de retour à Londres, un paquebot anglais de la ligne du Cap, le Drummond Castle, s'égare dans la brume. Il se figure déborder Ouessant et s'engage dans les courants du Fromveur. A 11 heures du soir, juste comme une petite fête vient de se terminer à bord, il heurte une roche. En sept ou huit minutes il coule. Il n'y aura que trois survivants, un passager et deux hommes d'équipage, recueillis le lendemain matin, le premier par un homme d'Ouessant, les deux autres par un pêcheur molénais. Un "grand naufrage" ? Ce drame, qui a bouleversé son époque, n'est pas "grand" seulement par sa soudaineté ni par le nombre des victimes, mais parce qu'il a mis en lumière, d'une étonnante façon, la solidarité humaine. Les Anglais se représentaient alors les îliens de "Petite-Bretagne" comme des gens rudes et frustes. La Reine Victoria, l'archevêque de Cantorbéry, tous furent émerveillés. Sans aucune recommandation extérieure, les Molénais, les Ouessantins, avaient vu spontanément des frères et des soeurs dans les malheureux, vivants ou morts, que la mer leur donnait à recueillir et ils avaient montré pour eux les égards les plus délicats. Les Iles de la Miséricorde s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans ces parages des îles d'Ouessant et de Molène, si périlleux pour la navigation d'autrefois. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

08/2014

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Bretagne

La Bretagne intérieure

En 1961, paraissait dans la collection Les albums des Guides Bleus - à la suite des précédents albums : Bretagne (pays couleur de mémoire), L’Evangile des calvaires bretons, Bretagne des îles, Promenades en Bretagne, Ports de pêche en Bretagne et La Bretagne des pardons "la Bretagne intérieure" qui se composait d’une longue présentation, due à la plume d’Henri Queffélec, puis d’une soixantaine de photographies noir et blanc d’époque de Robert Boulas, suivies de notices géographiques, historiques et archéologiques.

03/2024

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Romans de terroir

Tempête sur Douarnenez

Le roman de l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992), Tempête sur Douarnenez "dont l'action se situe plusieurs années avant la guerre de 1939", constitue à la fois un document historique relativement bien daté et un tableau animé d'une ville et de ses habitants qui ne vivent que par et pour la pêche. Le Douarnenez de cette époque, ce sont encore "les coiffes, les sabots, les parapluies, les bérets et les mâts. Et toutes ces grosses pierres verdies par les algues, ces quais et ces digues. Et ces persiennes…". C'est aussi la foi, naïve mais profonde, qui fend les vagues à bord de l'Archange Gabriel, du Notre-Dame des Flots ou du Saint-Joseph. C'est bien sûr, toujours, "le silencieux crachin breton, monotone et doux comme la neige, et qui tombe indéfiniment du même ciel gris sur une terre immobile". Les noms des débits de boissons évoquent toutes sortes de pêche et de fonds marins : A la sardine fraîche rappelle la spécialité fameuse de Douarnenez, A la descente des langoustiers signale que certains posent des casiers et que Camaret n'est pas loin, Chez les gars de Mauritanie prouve que les grands thoniers font des prises jusque sur les côtes de l'Afrique, Au marin breton transforme toute la Bretagne en drapeau qui claque au vent… Et Aux gars de la Marine symbolise la période : la célèbre chanson qui glorifie les "cols bleus" et les "loups de mer" date de 1931 : ils rap- portent à Douarnenez des idées inconnues, héritées de leur expérience au loin, qui inquiètent sa communauté d'origine. Car le Douarnenez de l'entre-deux-guerres, c'est aussi la conscience communiste qui s'enracine : face à "l'exploitation de l'homme par l'homme", c'est-à-dire des pêcheurs par les usiniers. Parmi les bateaux, on relève le Gracchus Babeuf, le Mutin, le Fouquier-Tinville. Certains rêvent déjà d'une "Internationale de la mer"... (extrait de l'Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Assoc. des Amis d'Henri Queffélec).

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Lycée parascolaire

Les noces barbares de Yann Queffélec (fiche de lecture)

Décryptez Les Noces barbares de Yann Queffélec avec l'analyse du PetitLittéraire.fr ! Que faut-il retenir des Noces barbares, roman incontournable de la littérature française ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette oeuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche : Un résumé complet. Une présentation des personnages principaux tels que Ludovic et Nicole. Une analyse des spécificités de l'oeuvre : le roman psychologique, la quête de l'amour maternel, l'univers tourmenté d'un enfant maltraité, les thèmes de la solitude et de l'abandon. Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l'oeuvre. Le mot de l'éditeur : Dans cette nouvelle édition de notre analyse des Noces barbares, avec Elena Pinaud, nous fournissons des pistes pour décoder ce chef d'oeuvre littéraire. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'oeuvre et d'aller au-delà des clichés.» Stéphanie Felten A PROPOS DE LA COLLECTION LePetitLittéraire.fr : Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'oeuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles aux formats papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers toute la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes oeuvres littéraires. LePetitLittéraire.fr est reconnu d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Education.

12/2014

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Beaux arts

Yann Queffélec. Un monde dont j'arpente les limites

" Vassily Kandinsky conseillait à ses élèves d'apprendre à regarder la nature. Non de l'imiter, mais de constater l'infinie richesse de son imagination dans ses créations. Tout est là pour qui sait voir. Par cet apprentissage, humble apprentissage, l'artiste apprenait à se moquer de ces vanités artistiques qui confèreraient à l'homme les pouvoirs suprêmes de la création. L'art imite la vie, son ultime et éternel but. Depuis quand serions-nous tout-puissants face à l'oeuvre éternelle, l'oeuvre absolue ? " Voir, Yann Queffélec.

06/2019

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Récits de voyage

Suite armoricaine

Henri, le père, et Yann Queffélec, le fils, deux romanciers réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui. Qui d'autre qu'un Queffélec pour évoquer la Bretagne ? Un Queffélec ou plutôt deux : Henri, le père, et son fils Yann, enfant lui aussi du " pays dans la mer ". Les voici réunis dans cette Suite armoricaine, hommage à la Bretagne d'hier et d'aujourd'hui. Deux textes où père et fils se livrent tour à tour, évoquant leur jeunesse et leurs souvenirs. Le temps a passé et la Bretagne a bien changé entre l'enfance d'Henri, dans les années 1910, quand les grands-mères parlaient encore uniquement breton, et le récit par Yann de ses étés au pays des abers. Deux Finistériens, deux romanciers, qui disent les choses, chacun à sa manière. " Brest, la ville où je ne suis pas né. Lanildut et l'Aber-Ildut, deux villages bretonnants qui se touchent au nord de Brest. C'est là-bas qu'étaient nos enfances à la mer, nos rêves, nos maisons. [... ] Et je n'ai qu'à fermer les yeux pour franchir les miroirs de ces belles heures carillonnées jadis par les cloches de Lanildut, jour et nuit, celles-ci toujours à leur poste de granit à la minute où j'écris ces mots essentiels : Brest, Lanildut, l'Aber-Ildut. Années cinquante, soixante, mes âges d'or aux frontières volages de l'Atlantique et de la Manche. " YQ

06/2023

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XXe siècle

Henri

Il s'agit de la suite de Julie, le premier roman de Colette Hoornaert, l'histoire d'une famille paysanne du Nord de la France au XIXe siècle. Après de nombreuses et fructueuses recherches sur la Nouvelle-Calédonie, l'autrice s'est davantage concentrée sur la vie d'Henri, s'attachant à découvrir et comprendre ses réelles motivations à rester sur l'archipel, lesquelles étaient sensées justifier une séparation de sa famille d'une quarantaine d'années. En alternant les lieux, le pays des Kanaks et l'Avesnois, elle a su aussi replonger avec bonheur dans le destin de Julie, une femme courageuse et attachante, une vraie battante qui a fait de son mieux pour élever seule ses enfants. Avec son écriture fluide, dépouillée, authentique elle signe le nouvel opus de cette excellente saga familiale.

02/2022

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Littérature française

L'homme de ma vie [EDITION EN GROS CARACTERES

Dans ce récit drôle et bouleversant, l'auteur des Noces Barbares – prix Goncourt 1985 – met à nu les secrets et les joies d'une enfance tourmentée, brossant le portrait d'un père, l'écrivain Henri Queffélec, qu'il aimait, redoutait et défiait. Yann Queffélec nous démontre avec humour et légèreté qu'il n'est pas si évident d'être le fils de son père. Jubilatoire !

01/2017

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Musique, danse

Henri Duparc

Elève de César Franck, Henri Duparc (1848-1933) est aujourd'hui encore une référence en ce qui concerne la mélodie française, un summum de raffinement et de réussite. Quand il est - enfin ! - décoré de la Légion d'honneur à 73 ans, Le Figaro note alors que "son oeuvre est petite, mais sans défaut. [...] Sans M. Duparc, la mélodie française, celle de Fauré, de Bordes, de Chausson, de Debussy même, ne serait pas ce qu'elle est. Les poésies que [Duparc] a traduites en chant, personne n'a osé les reprendre. Il avait, du premier coup, atteint la perfection..." Malheureusement, très critique, y compris vis-à-vis de son propre travail, Duparc brûla de nombreuses pages, ne laissant que très peu d'oeuvres. Ce maigre opus n'en est pas moins remarquable, et, outre deux recueils de mélodies pour voix et piano, il recèle de sublimes pièces orchestrales, parfois bien loin des autres facettes de cette personnalité étonnante, compositeur philanthrope au mysticisme ardent et profond, complété d'un grand amoureux du sud-ouest de la France.

05/2019

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Histoire de France

Henri II

La vie d'Henri II mêle dans un tourbillon de passion et d'aventures la vengeance, la gloire et l'amour. Humilié par Charles Quint dans les prisons d'Espagne, Henri, devenu roi, prend sa revanche. De l'Ecosse au Brésil ses marins écument les mers. Ses généraux, Montmorency, Guise, Brissac mènent des campagnes victorieuses de l'Italie aux frontières des Pays-Bas. Allié des papes, des princes luthériens et des Turcs, il gagne à la France les Trois-Evêchés lorrains, Boulogne et Calais. Ronsard et la Pléiade célèbrent ses triomphes qui donnent lieu à de superbes fêtes. De merveilleux palais surgissent, construits et décorés par les plus grands, Lescot, de Lorme, Goujon. Le roi réforme les finances, la justice et l'administration : il fonde les institutions de la France moderne. Ces trophées sont autant de gages amoureux qu'Henri dépose aux pieds de sa dame, Diane de Poitiers. Dans l'ombre, la reine Catherine de Médicis attend son heure. Peuplée de femmes galantes et de favoris ambitieux, la cour de France ressemble à l'Olympe antique. Cependant l'agitation monte dans le pays. Révolte fiscale et opposition religieuse sont réprimées dans le sang. L'Espagne tente un assaut final. Comme dans une tragédie, le sort du pays se joue dans une bataille et celui du roi dans un tournoi. Historien érudit et conteur de talent, Ivan CLOULAS, conservateur en chef aux Archives nationales, révèle dans ce livre un règne méconnu dont l'importance a été considérable. Comme dans ses ouvrages précédents, Catherine de Médicis et Laurent le Magnifique, il fait une large place aux hommes et aux femmes de ce temps. Leurs témoignages multiples permettent d'esquisser le visage d'Henri II en même temps que celui de la France profonde.

01/1997

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Littérature française

Henri Conscience

Henri Conscience, par George Eekhoud Date de l'édition originale : 1881 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Histoire de France

Henri II

Deuxième fils de France, Henri II n'était pas destiné à régner. La propagande de François I le négligea, trop occupée à fabriquer pour son frère aîné un destin hors du commun. L'historiographie construisit alors une légende noire, décrivant un règne sans enjeu ni relief. Ce prince méritait un autre traitement. Roi à 28 ans, Henri II a régné sur la France de 15.7 à 1559. Comme ses prédécesseurs depuis Charles VIII, il rêva d'édifier un empire. Il fut alors présenté comme celui qui pouvait pacifier le monde, guérir le peuple chrétien de ses souffrances et préparer l'avènement de l'âge d'or. Il pensa d'abord que ce serait par l'Italie qu'il prendrait forme. Son mariage avec Catherine de Médicis exprime cette ambition. Roi guerrier, Henri II lança ses armées contre Edouard VI d'Angleterre, puis contre Charles Quint, son fils Philippe II d'Espagne et enfin Mary Tudor. Soutenu par Anne de Montmorency, il recouvra Boulogne et imposa la présence française en Ecosse. La campagne triomphale de 1552 en Allemagne et la très symbolique prise de Calais par le duc de Guise, en 1558, devaient être de nouvelles étapes vers l'empire universel. Sa mort accidentelle lors d'un tournoi durant l'été 1559 interrompit net ses projets, chargeant la toute récente paix du Cateau-Cambrésis d'une lourde amertume et paraissant marquer la fin de l'ambition impériale de la royauté française. Il n'en est rien. L'idéal demeure. Cet empire, les Français le réalisèrent ailleurs et autrement.

01/2009

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Beaux arts

Henri Sauvage

Constructeur inventif et prolifique, Henri Sauvage (1873-1932) est l'un des pionniers de l'architecture du 20e siècle : ses recherches sur les immeubles à gradins et la préfabrication constituent l'une des bases des travaux menés par les générations de l'après-guerre. De l'Art nouveau à l'Art déco, il a constamment renouvelé son art. La villa Majorelle à Nancy, les habitations à bon marché, l'immeuble de la rue Vavin et La Samaritaine à Paris, les magasins Decré à Nantes sont les principaux jalons d'une oeuvre multiforme, qui comprend également des papiers peints et de remarquables ensembles mobiliers. Dans la continuité des précédents ouvrages de la collection, une étude richement illustrée sur un créateur dont les préoccupations demeurent actuelles.

03/2011

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Histoire de France

Henri IV

Dans la mémoire des Français, Henri IV est le seul roi à n'avoir connu aucune disgrâce. Sa mort l'a auréolé d'une indestructible popularité et son règne est vite devenu l'auberge espagnole de notre histoire. Le Gascon caustique méprisant la peur, l'homme d'action ennemi des parlottes, le bon vivant, l'homme de la poule au pot, le Vert-Galant sûr de ses conquêtes : autant d'images d'Épinal que Jean-Pierre Babelon réajuste sans parti pris ni complaisance, pour expliquer le phénomène Henri IV. Le 1e, août 1589, assiégeant Paris en pleine rébellion, Henri III, victime d'un attentat, murmure à celui qui sera demain Henri IV : " Vous voyez comme vos ennemis et les miens m'ont traité. Il faut que vous preniez garde qu'ils ne vous en fassent autant. " Le dernier des Valois disparu, Henri de Navarre devient roi d'une France déchirée par les guerres de la Ligue, où la monarchie traverse un de ses pires moments. Cinq ans sont nécessaires au premier Bourbon pour ouvrir les portes de la capitale, quatre autres pour apaiser les armes et les consciences. Il ne lui reste que douze ans pour créer, avec l'aide de Sully, un État moderne : l'économie, l'agriculture, l'urbanisme, l'université, il n'a de cesse de tout réorganiser et de continuer la tradition monarchique séculaire, comme s'il avait su que peu de temps lui était octroyé pour accomplir sa tâche. Pour Henri IV, ce célibataire mal marié, qui se reconnaissait trois plaisirs, la guerre, la chasse et l'amour, la plus grande joie fut sans doute la naissance du dauphin, le futur Louis XIII. Il avait alors 48 ans. Après avoir rétabli l'unité de son royaume et assuré le " bien-être de ses peuples ", il fondait une nouvelle dynastie. Le fils de Jeanne d'Albret pouvait-il rêver d'une plus belle destinée ? Au bout du compte, un caractère et un comportement peu ordinaires, un pragmatisme et un relativisme qui tranchent vigoureusement sur les mentalités de l'époque, et un esprit qui nous est étrangement proche.

04/2009

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Photographie

Henri Huet

Photographe de presse, Henri Huet a sillonné les routes du Vietnam en guerre pendant vingt ans. L'amour du pays où il est né se reflète dans ses photos, douloureux témoignages d'un conflit dont tous les hommes sont les victimes. La force et l'émotion contenues dans ses clichés ont eu le pouvoir de changer le regard de l'Amérique sur cette guerre.

04/2014

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Beaux arts

Henri Matisse

"Là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté." Internationalement reconnu comme un des fondateurs de l'art moderne et comme le plus grand et plus prestigieux artiste français du XXe siècle, Matisse s'est fixé, dès le début de sa carrière, un programme qui en tout point contredit les idéologies, le pessimisme et les nihilismes de son siècle. Qu'en est-il de cette figure exceptionnelle déclarant en 1929: "Sans la volupté il n'y a rien"? Qu'en est-il de cet artiste qui, s'employant à "réunir le passé avec l'avenir de la tradition" établit un art moderne, et spécifiquement français, du bonheur de vivre? Qu'en est-il aujourd'hui de l'héritage d'une telle oeuvre? En quoi se révèle-t-elle, plus que toute autre, susceptible de clarifier la situation particulièrement confuse dans laquelle se noie l'art contemporain? Marcelin Pleynet, reprenant dans leur ensemble l'oeuvre et la biographie de Matisse, s'emploie ici à éclairer les réponses que Matisse apporte, entre autres, à ces questions.

02/1993