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Heinrich Kleist, Joël Cherbuliez, Andrienne J. Cherbuliez

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Littérature française

Contes. Tome 3. Série 1

Contes de Henri de Kleist. Série 1, Tome 3 / traduits de l'allemand par A. -I. et J. Cherbuliez Date de l'édition originale : 1832 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Littérature française

Contes. Tome 2. Série 1

Contes de Henri de Kleist. Tome 2, Série 1 / traduits de l'allemand par A. -I. et J. Cherbuliez Date de l'édition originale : 1832 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Littérature française

Les matinées suisses. Tome 3

Les matinées suisses. Tome 3 / , contes de Henri Zschokke ; traduits de l'allemand par A. I. et J. Cherbuliez Date de l'édition originale : 1830 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Littérature française

Hommes et choses d'Allemagne : croquis politiques

La question monétaire et la question commerciale / par M. le comte A. de ChazellesDate de l'édition originale : 1860Sujet de l'ouvrage : France -- Colonies -- HistoireAmérique -- HistoireGuadeloupeLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

08/2013

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Histoire de la philosophie

Amours fragiles

" Un soir, en sortant de son cercle, où il avait dîné, le marquis de Miraval trouva chez lui une lettre de sa nièce, Mme de Penneville, qui lui écrivait de Vichy : "Mon cher oncle, les eaux m'ont fait du bien ; j'avais tout lieu jus- qu'aujourd'hui d'être satisfaite de ma cure ; mais le bon effet que j'en at- tendais sera compromis, je le crains, par une fâcheuse nouvelle que je reçois à l'instant et qui me cause plus de trouble, plus de tracas que je ne puis vous le dire. Les médecins déclarent que le premier devoir des personnes qui souffrent d'une hépatite chronique est de ne point se faire de soucis ; je ne m'en fais pas, mais on m'en donne. Je me ronge l'esprit en pensant à une certaine Mme Corneuil, c'est bien ainsi qu'on la nomme. Je n'avais jamais entendu parler de cette femme, et je la déteste sans la connaître. Vous avez toujours été fort curieux et fort répandu. Mon cher oncle, je suis sûre que vous êtes au fait ; apprenez-moi bien vite qui est Mme Corneuil. Cela m'importe beaucoup ; je vous expliquerai pourquoi". Le marquis de Miraval était un ancien diplomate, qui avait commencé sa carrière sous le règne de Louis-Philippe et qui sous l'Empire avait rempli avec honneur plusieurs postes secondaires, dont s'était contentée son ambition. Quand la révolution du 4 septembre l'eut mis à la retraite, il prit son parti en philosophe. Il ne souffrait pas comme sa nièce d'une hépatite chronique ; son foie et sa bile ne l'incommodaient point".

03/2023

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Littérature française

Discours de reception de m. francois coppee. academie francaise, 18 decembre 1884

Discours prononcés dans la séance publique tenue par l'Académie française, pour la réception de M. François Coppée, le 18 décembre 1884 / par le récipiendaire et M. Cherbuliez ; Institut de France, Académie française Date de l'édition originale : 1884 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Littérature française

Kleist

Kleist et Wilhelmine, sa fiancée qui aimerait que la vie soit simple. Kleist et Ulrike, sa demi-soeur qu'il désespère. Kleist et Ernst von Pfuel, l'ami le plus proche. Kleist et Marie, l'épouse d'un de ses cousins. Kleist et celle qu'il baptise Henriette, et qui l'entraîne dans la mort... Kleist et son orgueil, son esprit affamé qui veut "tout sacrifier à la beauté intérieure" . Quel extraordinaire portrait, en quelques dialogues ! "Je vois l'âme du monde derrière ses masques" , dit-il. Mais il ajoute : "Derrière cette âme, il y a une pureté". L'absolu, Kleist semble prêt à le prouver par la preuve ontologique. Il assure qu'il n'aurait pas soif, si l'eau n'existait pas. Dans les brèves scènes campées par Jean Grosjean, apparaît aussi une certaine idée de la Prusse, que nul n'incarne mieux, paradoxalement, que le lieutenant Heinrich von Kleist, qui n'avait pas supporté l'armée. Cette Prusse, nation idéale, n'a pas de natifs. "Elle est faite de ceux que fascine l'abnégation".

11/1985

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Critique littéraire

Heinrich von Kleist. Suivi de L'élaboration de la pensée par le discours

L'oeuvre d'Heinrich von Kleist n'a pas suscité tant d'analyses en France pour méconnaître la traduction par Alexandre Vialatte de l'essai que lui consacra Friedrich Gundolf (1880- 1931) qui, parmi les érudits les plus célèbres de la république de Weimar, s'était attaché à l'élucider en 1922, alors qu'elle restait encore inentendue au coeur même de la langue allemande. De Gundolf, dont le grand germaniste Jacques Decour, traducteur de l'essai sur L'élaboration de la pensée parle discours de Kleist, écrivait : "Profond, grand : ces mots n'ont plus guère de sens ; l'abus les a fait passer dans le vocabulaire des journalistes. Il faudrait en forger d'autres pour rendre l'impression des lecteurs de Gundolf." Les deux traductions, celle de Vialatte et de Decour, exactement contemporaines, réunies et présentées ici par Eryck de Rubercy, donnent surtout une précieuse approche de celui que Jacques Decour qualifiait de « possédé, sublime et démesuré » ou encore de "poète génial" qui, après avoir laissé huit pièces de théâtre et autant de récits, ne se sera pleinement accompli que dans la mort qu'il se donna le 21 novembre 1811, à l'âge de trente-quatre ans.

11/2011

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Théâtre

Penthésilée

Penthésilée, reine des Amazones, court au combat contre les Grecs et les Troyens. Elle y rencontre Achille et tous deux, rendus fous de désir l'un pour l'autre, se poursuivront, s'uniront, se déchireront. Héritière directe des tragédies antiques, cette pièce d'Heinrich von Kleist est centrale dans l'histoire du romantisme allemand. La présente adaptation, préfacée par le biographe de Kleist, Joël Schmidt, en restitue toute la fougue et la violence.

09/2017

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Critique littéraire

Kleist contre Kant

Devant la porte de la ville, je me demandai pourquoi la voûte ne s'écroulait pas puisqu'elle n'avait rien pour la soutenir. Je me répondis que c'était parce que toutes les pierres à la fois veulent tomber. Ma réponse me consola en me donnant cet espoir : je saurais également me maintenir si tout venait à me laisser sombrer. Heinrich von Kleist (Lettre à Wilhelmine, le 25 novembre 1800)

10/2019

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Compositeurs

Heinrich Schütz

350° anniversaire - Issu d'une famille bourgeoise de Köstritz, Heinrich Schütz (1585-1672) est repéré dès son enfance par Maurice, landgrave de Hesse-Cassel, qui le fait entrer dans son Collegium où il apprend le latin et la musique. Il poursuit sa formation à Venise avec Gabrieli avant de revenir servir son maître à Dresde, puis d'être repéré par l'électeur de Saxe Jean-Georges Ier qui s'attache ses services. Durant la guerre de Trente Ans, il est prêté sporadiquement à la cour du roi Christian IV de Danemark. Son second voyage à Venise lui permet de rencontrer Monteverdi. Son opéra Dafne (perdu) est le premier en allemand ; mais c'est surtout dans le répertoire religieux que Schütz a laissé son empreinte avec plus de 500 opus : Madrigaux, Motets, Cantates, 3 Passions, un Magnificat, Symphonies sacrées, petits concerts spirituels. . où la voix est prépondérante, bénéficiant de ses solistes employés dans la chapelle de l'électeur, qu'il dirigea durant plus de 40 ans.

11/2021

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Essais biographiques

Johann-heinrich fussli

"Il y avait en Füssli de l'halluciné. Ses oeuvres le hantaient longtemps à l'avance, elles venaient à lui sans qu'il les appelât, elles accouraient à sa rencontre comme les sorcières de Macbeth. Son imagination était pleine des vapeurs infernales, des cadavres nacrés, des tragédies et des songes qu'il devait peindre, il accomplissait son oeuvre pour se délivrer, et à peine avait-il fini d'évoquer quelque figure sanglante ou funèbre que d'autres obsessions le guettaient" . Quand Edmond Jaloux ranime la personne du peintre Füssli, il convoque tout un monde fantastique avec lui tant l'artiste romantique a su, dans ses tableaux ou ses dessins, suggérer des images étranges et mystérieuses, posées devant nous comme des énigmes. A la fois biographie d'un créateur singulier et étude attentive de sa création, l'ouvrage d'Edmond Jaloux pénètre bien la méthode et le style d'un des plus grands artistes romantiques de la fin du XVIIIe siècle en Europe. Il sait, dans une langue précise et poétique, nous dévoiler le visionnaire mêlant angoisse et sensualité, et le prophète qui saisit les apparitions et suscite la féerie.

10/2022

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Collection Budé

Comédies. Andrienne, Hécyre

Dans ce volume sont éditées les deux premières comédies de Térence, précédées d'une introduction détaillée où sont exposées la vie de l'auteur, sa place dans l'histoire littéraire ainsi, bien entendu, que toute question relative à la critique de son texte. L'édition repose sur une base manuscrite élargie (d'où un bon nombre de nouvelles variantes qui méritent considération). La répartition des répliques y est systématiquement repensée, et les progrès récents dans l'étude des scolies donatiennes sont mis à profit. La traduction imprimée en face est une révision de celle que Jules Marouzeau réalisa pour la première édition dans la Collection des Universités de France (1942-1949). Des notes infrapaginales servent entre autres à expliquer les choix de l'éditeur, fondés souvent sur des technicalités métriques. Un nouveau répertoire de sources indirectes complète l'ensemble.

09/2023

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Théâtre

La cruche cassée

Adam. Ma foi, messieurs, l'affaire me semble sérieuse. Il existe beaucoup d'ouvrages virulents Qui ne veulent pas admettre qu'il y ait un Dieu ; Mais le diable, autant que je sache, Aucun athée ne l'a récusé de façon convaincante. Le cas présent me semble digne D'un examen particulier. Je suggère, Avant de formuler nos conclusions, D'en référer au synode de la Haye, Afin de savoir si le tribunal est qualifié pour supposer Que Belzébuth a cassé la cruche. (extrait)

07/1998

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Tome 1, Petits écrits

Kleist a trop souffert du mépris des classiques, et de Goethe en particulier, pour qu'on lui fasse la tragique injure de le ranger parmi eux. Il n'était nulle part chez lui, dans aucun courant littéraire, pas même le romantisme - destin qu'il a partagé avec Hölderlin. Ce premier volume des œuvres complètes de Kleist, qui vient compléter la correspondance publiée par Jean-Claude Schneider chez Gallimard, contient ce que l'on a coutume de rassembler sous le titre de Petits écrits ainsi que, pour la première fois, tous les poèmes. On trouvera dans ces textes, souvent publiés dans des revues et des journaux et dont la diversité ne doit pas cacher l'importance, des essais admirables, dont le célèbre Sur le théâtre de marionnettes mais aussi De l'élaboration progressive des idées par la parole, Considérations sur le cours du monde, De la réflexion, Impressions devant un paysage matin de Friedrich, etc. La phrase de Kleist, faite d'appels, de piétinements, d'élans avortés et repris, est souvent rebelle, et c'est dans les ramures tantôt torturées tantôt jaillissantes de cette écriture que la pensée prend son essor. Mouvement complexe que tente de rendre la présente traduction en suivant au plus près cette langue inimitable, entre glace et granit, envolées paniques et pointes d'humour. Car si Kleist fut un des plus grands écrivains de son époque, il ne fut jamais l'homme d'un seul style.

02/1999

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Théâtre

La petite Catherine de Heilbronn ou L'épreuve du feu

La Petite Catherine de Heilbronn est une oeuvre singulière, profondément touchante en ce qu'elle manifeste la singularité de l'esprit qui l'a créée. Heinrich von Kleist a sans doute écrit là un chapitre de l'histoire de son âme. Ce que le poète imagine, sous la forme d'un mystère médiéval, est l'histoire d'un amour fou : celui de la pucelle de Heilbronn pour le comte Frédéric Wetter vom Strahl. L'amour est la langue de l'unisson et l'ordalie des choses éphémères. Il vous rappelle à l'autre et vous dessille de soi. Catherine et Frédéric sont là pour nous remémorer comment les rêves peuvent ployer âmes et corps et renverser l'ordre du monde.

03/1993

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Littérature Allemande

L'élaboration de la pensée par le discours

Le Français dit que l'appétit vient en mangeant, et ce principe expérimental reste vrai si on le parodie en disant que l'idée vient en parlant. Henrich von Kleist.

03/2016

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Théâtre

Le prince de Hombourg

A la veille d'une bataille, le chef de la cavalerie rêve de gloire. Contre la volonté de sa hiérarchie, il charge les Suédois et les anéantit. Mais il sera condamné pour sa désobéissance.

05/2014

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Théâtre

Oeuvres complètes. Tome 4, Théâtre II

Ce volume contient les quatre dernières pièces de Kleist, écrites entre 1800 et 1811, année de sa mort : Penthésilée, Kitthchen de Heilbronn, La Bataille d'Hermann et Le Prince von Homburg. Aucune comédie, mais quatre drames ambitieux qui sont des références dans le répertoire théâtral - références souvent purement mythiques tant sont rares les gens de théâtre qui osent les aborder. Kleist reste un dramaturge qui fascine et fait peur en même temps. L'ambivalence avec laquelle on accueille ces dernières œuvres s'explique sans doute par le fait que les grandes pièces de Kleist sont moins des drames que des poèmes épiques : elles donnent trop au théâtre. Elles encombrent la scène d'armées de chevaliers, de cohortes romaines, d'escadrons d'éléphants, de meutes de chiens, comme elles encombrent la bouche des acteurs contraints à l'expérience périlleuse de cette langue baroque qui monte, s'élève, plane, s'effondre, se distend, se ramasse pour s'élever encore, comme Penthésilée, reine des Amazones au ceinturon de diamants, gravissant à cheval une falaise abrupte pour essayer de capturer Achille. Le théâtre de Kleist est un théâtre de la violence et de l'effroi. Un théâtre qui exige de la hardiesse et ne peut trouver sa place peut-être qu'en dehors du théâtre.

05/2002

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Tome 2, Récits

Les nouvelles de Kleist sont d'une violence extrême. Quelles que soient les époques et les lieux où elles sont situées, toujours on se bat : pour faire reconnaître son droit, son innocence, son amour... Le monde de Kleist est un monde en guerre : combat de l'individu contre la loi, qu'elle soit administrative ou judiciaire (Michael Kohlhaas), sociale (" La Marquise d'O... "), religieuse (" Le tremblement de terre au Chine "), ou simplement la loi du plus fort (" L'enfant trouvé "). Dans cette guerre ouverte, Kleist se révèle être un stratège des sentiments. Les mouvements du cœur motivent les actions et les réactions, les attaques et les replis. L'incroyable complexité syntaxique donne à ces textes leur allure si particulière, faite de brusques accélérations succédant à de lentes spirales, plongeant le lecteur au plus profond de sa propre inquiétude. Les corps suivent au rythme des pulsations d'un cœur qui " cogne si fort dans la poitrine qu'on pourrait l'entendre " ; rougissement et pâleur, pleurs, évanouissements, révolte. Entre braise et glace, les huit nouvelles de Kleist nous découvrent le sadisme inhérent à l'univers inextricablement pétri d'ambiguïté et de doute, où l'homme, tiraillé entre les contraires et ses propres contradictions, se débat, seul devant l'horizon toujours fuyant de sa propre liberté, instrument et objet d'un destin qu'il ignore.

01/2000

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Théâtre

Le Prince de Hombourg. Drame

" Le Prince de Hombourg, ce chef d'œuvre solaire insolite dans l'œuvre sombre de Kleist. Ces œuvres de clarté et de forme parfaite s'écrivent toujours dans une clairière, au cours d'une halte heureuse, coupant la traversée de la forêt. "

10/1990

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Théâtre

Frédéric, prince de Hombourg

Texte français d'Henri Thomas établi pour la mise en scène de Manfred Karge et Matthias Langhoff

01/1984

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Théâtre

Penthésilée. Une tragédie, [Charleville-Mézières, Théâtre de l'Institut international de la marionnette, 21 mars 1998

Méroé (...) Et aussitôt elle bande avec la force des déments son arc, en sorte que les extrémités se touchent et elle relève l'arc et vise et tire, et lui décoche la flèche dans le cou ; il tombe : un cri sauvage, triomphal, monte du peuple. Mais cependant, il vit encore, le plus pitoyable des hommes, le flèche saillante dans la nuque, il se relève dans un râle et tombe et se relève encore et veut s'enfuir ; mais, hardi ! crie-t-elle : Tigris ! Hardi, Leäne ! Hardi, Sphinx ! Mélampus ! Dirké ! Hardi Hyrkaon ! Et elle se rue - se rue avec toute la meute, ô Diane ! Sur lui, et le tire - le tire par le cimier comme une chienne parmi les chiens, l'un le saisit par la nuque et le jette au sol qui tremble de sa chute ! Lui qui se traîne dans la pourpre de son sang, touche sa douce joue et l'appelle : Penthésilée ! Ma fiancée ! Que fais-tu ? Est-ce la fête des roses que tu m'avais promise ? (Fragment de Penthésilée)

07/1998

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Littérature Allemande

Sur le théâtre de marionnettes. Suivi de Sur l'élaboration progressive des idées par la parole

Heinrich von Kleist, Sur le théâtre de marionnettes Traduction de Brice Germain Kleist publie Sur le théâtre de marionnettes en 1810, peu avant sa mort. Dans cet essai devenu célèbre, il narre sa rencontre avec un artiste fameux, qui lui explique voir dans les danses qu'on fait exécuter aux marionnettes une forme d'art supérieure - les plus grands danseurs ne lui semblent pas pouvoir l'égaler. L'affectation détruit la grâce, la conscience de soi est l'ennemie de tout charme vrai ; seules des connaissances infinies ou une ignorance totale sont à même de faire retrouver aux hommes un peu de leur originelle beauté.

04/2010

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Théâtre - Pièces

Théâtre complet

"La langue de Kleist, idiome singulier au coeur de la langue allemande, nous aura forcés à rechercher dans la nôtre l'équivalente étrangeté de l'original. Car traduire, c'est toujours la passion d'écrire et de rendre justice au poète par la justesse de nos choix raisonnés. Une justesse propice au jeu, nous le savons désormais d'expérience. Oui, ce théâtre intime projeté sur le monde est d'abord destiné à la scène. Et il importe de donner aux acteurs la partition la plus juste leur permettant d'affronter l'énigme." Tel est l'enjeu énoncé par les traducteurs dans leur avant-propos. Fruit de dix ans de travail et de réflexion sur l'oeuvre théâtrale de Kleist, cette traduction intégrale en vers libres rend à l'auteur sa liberté de ton, son désespoir, sa violence, son ironie et, malgré tout, son allégresse.

07/2001

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Littérature française (poches)

Michel Kohlhaas. D'après une ancienne chronique

Le marchand de chevaux Kohlhaas, figure légendaire du XVIe siècle ressuscitée par le génie inventif de Kleist, est un homme simple et droit aux façons de paysan. Il mène dans l'aisance une vie familiale exemplaire et s'est forgé au contact des hommes et des choses un courage toujours égal. Mais face à l'iniquité, sa bonhomie disparaît soudain pour laisser place à la colère. Faisant fi du bonheur domestique, de la fortune et de l'avenir, il arme son propre bras pour faire justice, met les villes à sac, incendie, pille et ravage, bouleversant la société comme elle a bouleversé son existence.

03/1992

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Littérature française (poches)

La Marquise d'O. Le Tremblement de terre du Chili.Les Fiancés de Saint-Domingue.La Mendiante de Locarno.L'Enfant trouvé.Sainte Cécile.Le Duel

" Il est bien plus grand et plus parfait que Shiller. On ne peut le ranger qu'à côté de Goethe, qui a peut-être pu l'inspirer, mais auquel il ne s'est jamais subordonné. Seul Shakespeare l'a enfanté. " J. Grimm

10/1990

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Littérature étrangère

OEUVRES COMPLETES. Tome 5, Correspondance 1793-1811

La correspondance de Kleist se fit comme un roman : le roman d'une vie. Rédigées dans une écriture serrée et penchée, ce sont presque toujours de très longues lettres où Kleist se livre dans un mélange de virulence et de naïveté. Génie polymorphe, il se révèle autant attaché à la philosophie qu'à la politique, aux sciences qu'au journalisme, au drame qu'au récit, à la gloire qu'à la solitude. Toute la correspondance de Kleist n'est pas parvenue jusqu'à nous ; bien des lettres ont disparu. Wilhelmine von Zenge, son éphémère fiancée, en a brûlé une grande partie (geste qu'elle regretta énormément plus tard). Il nous reste quand même plus de deux cents lettres échelonnées sur quatorze ans, puisque nous n'en disposons d'aucune pour les années 1794, 1796, 1797 et 1798. Mais à partir de 1799, date à laquelle Kleist prend la décision de quitter l'armée et de se consacrer à l'étude et à l'écriture, le flot est ininterrompu jusqu'à son suicide en 1811 sur les bords du Wannsee, à Berlin. " Aussi longtemps que la vie durera, j'écrirai des tragédies et des comédies ", confie-t-il à son ami Rühle von Lilienstern. Cette correspondance offre l'exemple parfait de cette résolution, à la fois violente et drôle, grinçante et touchante, poétique. Et toujours traversée par un souci acharné de transparence. Il est symptomatique de voir que, durant les premières et les dernières années, ses lettres sont presque exclusivement adressées à des femmes ; Kleist a manqué d'amour et ce manque lui fut fatal. La correspondance s'ouvre sur une recherche effrénée du bonheur et se clôt sur une sérénité pathétique. " La vérité, c'est qu'on ne pouvait pas m'aider sur terre ", écrit-il à sa sœur Ulrike, la veille de sa mort. Cette correspondance, éditée pour la première fois en français en 1976, est ici complétée des lettres retrouvées ou déchiffrées depuis, de sorte que le lecteur dispose désormais d'une édition intégrale qui prend naturellement sa place dans les œuvres complètes.

01/2000

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Littérature française (poches)

Adrienne Mesurat

A vingt-sept ans, avec ce roman devenu un classique, Julien Green installait aux côtés d'Eugénie Grandet et d'Emma Bovary une autre inoubliable figure de femme au destin silencieusement écrasé dans l'étouffante médiocrité de la province. Jeune et belle, Adrienne Mesurat s'étiole entre un père tyrannique et borné et une sœur plus âgée, aigrie et malade. Il suffit d'un homme croisé, d'un regard un instant saisi, pour rendre à jamais insupportable cette existence sans espoir... Du chemin qui l'emmène alors vers la tragédie la plus sombre, seul le romancier de Léviathan et de Si j'étais vous... connaît tous les détours. Il nous y conduit insensiblement, dans un récit envoûtant et comme immobile, où dès la première page, pourtant, nous pressentons et attendons l'inéluctable.

11/2005

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Littérature française

Elle, Adrienne

Et d'abord, Elle, Adrienne, qui est-ce ? Vivant mystère qui se donne, se reprend à travers ses vérités et ses mensonges, l'homme qui l'a aimée, le capitaine Ulric Muhlen, se le demandera tout au long de sa vie, tout au long de ce livre. Derrière ses aveux successifs et contradictoires, quelle enfance cache-t-elle, quels secrets ? Comment est-elle devenue cette femme d'exception qui a fait de son seul prénom une griffe d'élégance et de beauté, quels troubles liens l'attachent à l'énigmatique Licia, quelle a été son existence avant que ne la rencontre Ulric, jeune aristocrate originaire de Bohême, que le hasard des événements et la guerre ont transformé en officier de l'armée allemande d'occupation, à Paris ? L'amour se nourrit de toutes les incertitudes, y compris celles du coeur, et c'est peut-être parce qu'il la connaît de moins en moins bien à mesure qu'il l'aime davantage qu'Ulric ressent pour Adrienne l'obscure, la violente, Adrienne la changeante, l'imprévisible, une de ces passions qui marquent un homme pour toujours. Issu de ces grandes tribus nobles de l'Europe Centrale où seuls comptaient les immenses domaines, la chasse, les forêts, la caste et les chevaux, où l'on vivait encore, à la veille de la guerre, dans le faste désuet de l'ancienne monarchie austro-hongroise, où la politique, les intérêts et le Gotha se confondaient dans une étrange arithmétique de cousinage et de tradition qui ne respectait guère des frontières plus récentes que les familles, Ulric arrive d'un autre univers dans le Paris chuchoteur, encore frivole mais inquiet, des années 40. Tandis que s'agitent autour d'eux les petits comploteurs et que se préparent au loin les grands bouleversements du monde, qui les sépareront, le jeune officier et elle, Adrienne, bravent les préjugés, parce qu'ils s'aiment. Pendant ce temps, seul à Marseille où l'a conduit l'exode, un adolescent français rêve aussi de cette femme qui le fascine ; il s'appelle Serge et il est son neveu. Livré à lui-même, il fait là-bas son apprentissage d'homme, et c'est Miguel, un républicain espagnol en exil, qui lui révélera l'enthousiasme de l'engagement, l'idéal de la résistance, les combats, l'héroïsme quotidien, puis la mort, simple et presque facile, comme un dernier don de soi. Histoire parallèle de trois destins qu'emportent le fracas et les cruautés de la guerre, ce roman n'est pas seulement l'aventure d'une passion et la découverte d'une cause : on y trouve aussi, et surtout, foisonnant, fidèle, minutieux, singulier, et d'une extraordinaire richesse d'expérience et d'évocation, le portrait d'une Europe qui s'écroule en mille morceaux. Avec le père d'Ulric, le Comte Norbert, qui finira ses jours dans la Vienne divisée de l'après-guerre, c'est toute une société qui disparaît, un art de vivre, un ton où le détachement a l'élégance du tragique. Avec son frère Matyas, qui fondera les maquis de Slovaquie, c'est un ordre nouveau qui naît de l'ancien, une forme neuve de l'espoir, et le même amour, tenace, d'une patrie déchirée. Avec Miguel, c'est la violence exaltante des luttes clandestines, l'irruption de l'Histoire dans le train des jours, le sabordage de la flotte à Toulon, la révolte et la libération de Marseille en 1944 et là aussi, peut-être l'aube, tôt couchée, d'une grande espérance. Construit comme un constant contrepoint qui entremêle, autour d'Adrienne, le sort d'Ulric et celui de Serge, le livre d'Edmonde Charles-Roux nous propose une symphonie d'un lyrisme exceptionnel : l'inoubliable mélodie d'un chant d'amour s'y détache sur l'ample accompagnement d'une musique de combats, de tumultes, et de passions. On y retrouve, approfondi, magnifié, le superbe talent de l'auteur d'Oublier Palerme, qui sera désormais plus encore peut-être celui d'Elle, Adrienne.

05/1971