Recherche

Guy Eclache, enquête sur un ultra de la Collaboration. 1940-1945

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Guy Eclache, enquête sur un ultra de la Collaboration. 1940-1945

Le parcours de Guy Eclache, ennemi public n°1 de l'Isère à la Libération. De l'enfance de Guy Eclache passée dans la Creuse à son exécution à Grenoble le 20 octobre 1945, ce livre tente de comprendre comment cet homme est devenu l'un des meneurs du milieu collaborationniste grenoblois, membre de la Waffen SS, reconnu coupable de dizaines de pillages, meurtres, tortures et dénonciations de Juifs et Résistants. A travers l'examen des archives administratives et médiatiques de l'époque, Séverine Germain analyse la dérive progressive d'un Français sous l'Occupation. Elle dessine le portrait d'un homme qui, à la faveur de la guerre et des circonstances exceptionnelles mises en place par le régime de Vichy, devient un collaborateur acharné et sadique. Si c'est à Grenoble que sévit Guy Eclache, l'homme n'en reste pas moins emblématique des collaborateurs qui ont oeuvré en France à l'époque : son visage est celui d'une tenace rancoeur idéologique envers la démocratie qui trouve dans les circonstances de la Collaboration et de l'Occupation l'occasion de s'exprimer sans retenue. A l'heure de la résurgence de l'extrême-droite partout en Europe, il est utile de rappeler ce qu'a produit l'avènement du régime de Vichy. Retracer le parcours d'un ultra de la Collaboration, c'est aussi, d'une certaine manière, rendre encore et toujours hommage aux Résistants.

09/2018

ActuaLitté

Vichy

Histoire de la Collaboration. 1940-1945

"La Collaboration demeure" le plus délicat des problèmes posés par la défaite et la division de la France" (Stanley Hoffmann). Il s'agit d'un concept flou, que l'on a chargé d'une mission impossible, consistant à ranger sous une étiquette commune des Français d'origines, de motivations et de conduites très différentes, souvent contradictoires. Elle n'a jamais inspiré une politique clairement déterminée, fixée une fois pour toutes, car elle s'adaptait en permanence aux circonstances. Elle recouvre "un large éventail d'idées et de comportements qui ne se laisse pas facilement cerner, qu'il est impossible d'enserrer dans un cadre rigide" (Henry Rousso). Son existence n'en a pas moins laissé une empreinte indélébile sur l'histoire de la France contemporaine."

06/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Neufchatel en Bray, tome 2, ville occupée 1941 1942 1943 début 1944. Tome II Éphéméride 1941-1942-1943-début 1944

Après les terribles bombardements du 7 juin 1940, vouloir redonner "une vie" à notre ville encore groggy s'avère une tâche bien délicate, surtout "quand on a dans les pattes" , une armée d'occupation qui s'ingénie à contrarier le moindre de nos projets. Ajouter à cela la prétendue "relève" de nos prisonniers qui s'apparente vite à une nouvelle mascarade montée par l'Etat collaborationniste de Vichy, juste avant que "le couple diabolique Pétain-Laval" mette sur pied le Service du Travail Obligatoire. Aux réquisitions, restrictions, convocations et pressions en tout genre, notre municipalité est parfois amenée à opposer un "non" catégorique, certes avec diplomatie, mais un "non" tout de même, qui engendre quelques épiques affrontements verbaux. A l'inverse, comment vouloir toujours demander à une "jeunesse neufchâteloise" au "sang chaud" de garder en toutes circonstances son "sans froid" ? Fort heureusement la Résistance locale, qui réalise un précieux "travail" , doit parfois faire office de "soupape" en abritant et en fournissant des papiers à nos jeunes réfractaires. Tout comme elle doit s'évertuer à "réparer" les dégâts causés par l'efficace D. C. A. allemande, en cachant au péril de sa vie des aviateurs alliés. En tournant les pages de cette nouvelle éphéméride de Neufchâtel-en-Bray - années 41, 42, 43 et les deux premiers mois de l'année 44 - nous allons redécouvrir les "frasques" et aussi, la face cachée de l'occupation allemande. Dans cet ouvrage : témoignages exclusifs de Marcel Deveaux, Noël des Robert, Renée Hébert, Rolande Alleaume et Jacques Bove.

05/2011

ActuaLitté

BD tout public

Wotan Intégrale : Tome 1, 2 et 3 : 1939-1940 ; 1941-1943 ; 1943-1945

Louison un enfant amnésique, Etienne un soldat français séduit un temps par les mythologies aryennes et Yin-Tsu une photographe japonaise chargée d'espionner l'Ahnenerbe de Himmler, traversent la guerre et ses événements les plus terribles : la Shoah par balles sur le front de l'Est, les camps de concentration, les sinistres recherches médicales des "docteurs" SS dans les camps. A travers cette fresque sans concession et très documentée, Eric Liberge plonge dans les méandres les plus noirs du nazisme et de l'âme humaine, tout en développant une réflexion philosophique sur les thèmes du choix, de l'engagement et du courage. Explorant les zones d'ombre de chacun de ses personnages, loin de tout manichéisme, il les confronte à l'innommable et montre les conséquences qui en découlent. Eric Liberge déroule la mécanique complexe d'une fiction, où, en dépit de l'horreur, le courage et l'espoir surgissent. Les 162 pages de bande dessinée sont complétées par un dossier historique, présentant notamment des archives familiales de l'auteur.

04/2014

ActuaLitté

Histoire de France

La collaboration. Vichy, Paris, Berlin. 1940-1945

Le 24 octobre 1940, sur le quai de la gare de Montoire, Pétain serre la main de Hitler. La France a fait le choix de la collaboration. Mais qui a intérêt à collaborer ? Les Français ou les Allemands ? Qui en sont les acteurs ? Quel rôle louent les ultras ? Qui s'est enrichi ? Quelle est l'ampleur de la collaboration militaire ? Quel rôle a joué Vichy dans la déportation des Juifs de France et dans la répression de la Résistance ? A quel point intellectuels et artistes se sont-ils compromis ? Près de 600 documents — affiches, rapports, lettres, journaux intimes, insignes, tracts, procès-verbaux, mains courantes, pièces à conviction, registres d'écrou, albums photographiques, objets, etc — sont ici rassemblés et commentés, suivant une trame chronologique, de juin 1940 à avril 1945. Fonds exceptionnels des Archives nationales, séries du contre-espionnage encore inexploitées du Service historique de la Défense, dossiers des Brigades spéciales des Renseignements généraux à la préfecture de police, pièces d'un des collectionneurs les plus importants de la place de Paris : avec ces archives, pour beaucoup inédites, c'est la collaboration sous toutes ses formes qui est présentée. Une somme qui fera date.

11/2018

ActuaLitté

résistances, sauvetages

Résistances. (1940-1945) ((Coédition Arte Editions)). (1940-1945)

Pendant la traversée des années noires, la Résistance n'est pas une, mais multiple. L'agent de renseignement qui espionne une base sous-marine, la femme à bicyclette qui assure les liaisons, le saboteur qui fait sauter une usine, le combattant qui jette une grenade sur un convoi, le maquisard qui attaque une unité de la Wehrmacht, le radio parachuté, le cheminot qui relève les horaires des trains ont tous été résistants. Ils n'ont pas fait la même résistance. Ils ont fait l'histoire de la Résistance. Ce livre propose par un récit vivant de raconter, dans sa diversité, l'armée des ombres, fantassins et chefs mêlés, à travers les destins croisés d'une trentaine de femmes et d'hommes, célèbres ou méconnus, aux profils très différents : Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Lucie et Raymond Aubrac, Pierre Brossolette, Jeanne Bohec, Henri Frenay, Georges Guingouin, Denise Jacob, Jean Moulin, Serge Ravanel, Marcel Rayman, Henri Rol-Tanguy parmi beaucoup d'autres. Par l'auteur et réalisateur du documentaire Résistances (Une coproduction ARTE France & Kuiv-Michel Rotman, diffusion ARTE).

10/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Auschwitz. 1940-1945

Vite construit en 1940 en adaptant et en agrandissant une caserne de l'armée polonaise, Auschwitz est transformé en moins de deux ans en camp de concentration et en centre de mise à mort principalement destiné aux Juifs d'Europe, mais aussi aux Tsiganes, aux prisonniers de guerre soviétiques sur lesquels ont été expérimentés les premiers gazages et aux déportés jugés trop faibles pour travailler. Après des recherches dans les archives du Musée d'Auschwitz, à l'aide de témoignages et en dialoguant avec les études des historiens les plus qualifiés, Frediano Sessi reconstitue la vie quotidienne dans ce complexe de terreur sans pareil comprenant le camp principal (Auschwitz I), Birkenau (Auschwitz II) et Buna-Monowitz (Auschwitz III). Cette étude, à la fois détaillée et accessible à tous les publics, répond aux exigences fixées par Primo Levi : chaque homme est tenu de savoir qu'Auschwitz a existé et ce qui y a été perpétré, car si comprendre est impossible, connaître est nécessaire.

03/2014

ActuaLitté

Régionalisme

Séraphin. D'une guerre à l'autre - Haute-Savoie : 1940-1945 ; Indochine : 1945-1948

Dans sa jeunesse, Séraphin n'aura jamais connu que la guerre. ses horreurs et ses atrocités. Ses ambiguïtés aussi. Résistant, combattant des Glières, il rejoint le fameux groupe "Liberté Chérie", emmené par Marcel Lamouille, si controversé, aujourd'hui encore. A la Libération, il n'en a pas fini avec la guerre. Le voilà en Indochine, combattant encore mais à front renversé cette fois contre un peuple uni, dressé dans la lutte pour conquérir son indépendance. Rescapé des Glières, Séraphin échappera miraculeusement à la tragédie indochinoise. Mais, du peuple vietnamien, il fera un peuple ami. Ami, oui ! et frère aussi avec les autochtones comme il l'était de ses frères d'armes en Haute-Savoie, farouches défenseurs de la Liberté contre l'Occupant allemand et ses laquais du régime honni de Vichy et ses fantoches de la Collaboration avec les nazis. Non ! Jamais Séraphin ne sera du côté des vainqueurs ! Non plus des puissants. Entré dans l'Histoire par un mouvement de l'âme naturel et spontané, il en ressortira aussitôt sur la pointe des pieds... Voilà pour la somme des guerres. Le reste ? Séraphin retrouve la vie simple d'un honnête artisan tonnelier. Sa vie ? Celle d'un bon père de famille, élevant sa progéniture avec les fruits de son labeur de travailleur respectable. Car Séraphin a toujours dit non. A la gloire, aux "pompes", aux couronnes tressées, aux discours capiteux et non encore aux imposteurs, aux "faiseurs", aux usurpateurs, aux corrompus. A ceux qui possèdent la Parole et qui la vendent. Entendez sa voix, celle du bon peuple de France. Ecoutez sa parole, celle d'une espèce de "saint laïque". Ecoutez l'épopée d'un véritable héros du quotidien ! Si fraîche, si rare, souterraine, clandestine ou bien soigneusement dissimulée. Hors d'atteinte, aujourd'hui, pour nos contemporains. Inaudible, peut-être ?

07/2017

ActuaLitté

Vichy

Des juifs dans la collaboration. L'Ugif 1941-1944

Avril 1941. Les notables du Consistoire israélite proposent au Commissariat général aux questions juives, récemment créé, de fournir une main-d'oeuvre immigrée pour le "Retour à la terre". Les nazis vont s'intéresser vivement à ce projet. Rapidement, en étroite coopération avec les autorités allemandes, le "service social" de l'Union générale des Israélites de France (U.G.I.F.) va s'activer pour trouver les contingents de travailleurs désormais exigés par la Gestapo. Il ne s'agit plus du mythique "Retour à la terre" prôné par Pétain mais bien de participer à l'effort de guerre de l'occupant. Quelques centaines de "petits tailleurs" juifs polonais seront expédiés dans les Ardennes dès le mois de novembre 1941. A ces hommes et à ces femmes qui ont "choisi" cette solution désespérée, on a promis en échange de leur engagement, la liberté, un travail libre et la sauvegarde pour leur famille. Tous seront soumis à l'état de forçat avant d'être raflés dans les exploitations agricoles des Ardennes en janvier 1944, ramenés à Drancy et, enfin, déportés à Auschwitz. En 1941, les Ardennes avaient été présentées comme une Terre promise à une population immigrée affolée. Cette aventure se terminera comme un drame ordinaire, comparable à celui vécu par l'ensemble des Juifs immigrés de Paris. C'est l'un des épisodes d'une histoire inconnue comme en connaissent toutes les guerres mais il s'y était ajouté une mise en scène que n'avaient pas dédaigné ceux qui conduisaient alors la traque aux Juifs.

05/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les Collaborateurs. 1940-1945

Encore un livre sur la collaboration ? Pas tout à fait. Le premier sur les collaborateurs, plutôt. Une topographie de ces itinéraires qui ont conduit à l'apologie de " l'Europe nouvelle " des Français convergeant de tous les points de l'horizon français, du communisme au royalisme. Le parti pris collaborationniste interpelle chacun et pose, au passage, quelques questions graves : glissements et conversions politiques, responsabilité de l'intellectuel, pacifisme de principe face à un impérialisme conquérant, fascination des régimes " virils ", fragilité des valeurs démocratiques françaises. Cet ouvrage essaie de faire en sorte qu'on parle désormais de cette Collaboration mythifiante et mythifiée " en connaissance de cause ".

01/1976

ActuaLitté

Histoire de France

Radio libre. 1940-1945

La déclaration de guerre trouve Maurice de Cheveigné, 19 ans, ouvrier chez Berliet à Aubervilliers. En 1940 sur les routes de l'exode, il comprend qu'il n'y a qu'une solution : n'accepter ni le statu quo ni la collaboration. Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Il est alors attaché sans le savoir à l'organisation de Jean Moulin. Enfin l'effrayant récit de sa déportation le ter septembre 1944 au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles.

ActuaLitté

Résistance

Radio Libre. 1940-1945

En 1940, sur les routes de l'exode, Maurice de Cheveigné à 19 ans quand il décide "de faire quelque chose". Commence alors le récit palpitant de son passage par l'Espagne - et les prisons de Franco - pour rejoindre l'Angleterre où il séjournera afin de préparer ses missions en France pour le BCRA. De là des portraits savoureux de ses camarades anglais et français, puis le récit de son rôle comme radio, si nécessaire à la transmission des informations et donc à la protection des résistants. Enfin, l'effrayant récit de sa déportation au camp de Sachsenhausen qui en reste à ce jour l'une des descriptions les plus terribles. Prix littéraire de la Résistance 2014, Radio Libre est enfin disponible en poche. Sans concession, les mémoires de celui qui fut un temps le "radio" de Jean Moulin avant d'être déporté étaient considérées par Daniel Cordier comme "un bouleversant chef-d'oeuvre".

04/2024

ActuaLitté

Littérature française

Journal 1942-1945

Tête d'affiche et tête de Turc, tel est le sort paradoxal fait à Cocteau tant que l'aigle allemande étend son ombre sur la France. Les critiques ont beau l'injurier et déchaîner contre lui des "boy-scouts criminels", ses pièces, ses mises en scène, ses scénarios triomphent : Renaud et Armide, L'Eternel Retour, Antigone à l'Opéra. Après la Libération, et même si ce défenseur de Max Jacob, ce compagnon d'Eluard n'a pas à être "épuré", il entre dans une période de persécution silencieuse. Il mettra de longues années à sortir de cette semi-disgrâce. Cause unique : un article consacré en 1942 à l'artiste favori de Hitler, le "Salut à Breker" lancé par bravade, comme un acte gratuit, au nom de la liberté et de la fraternité des artistes, à l'abri de l'histoire et de tout mot d'ordre. Il ne "comprend rien à la politique" et le démontre de façon consternante en notant, avec une crédulité voisine de l'inconscience, les propos du sculpteur allemand. Cocteau voit passer des aventuriers, des opportunistes, des "zazous", des académiciens ; il s'attarde sur Picasso, Valéry, Colette, et sur Genet découvert en 1943. Les événements de la vie culturelle ou mondaine provoquent sa verve, alimentent un esprit parfois malveillant, fournissant à sa chronique des épisodes cocasses. Toutefois des pages graves et intimes, sur l'expérience du délaissement, sur la mort de sa mère, ruinent la fable de l'écrivain frivole et nous ramènent à ce qu'il va bientôt appeler "difficulté d'être".

04/1989

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Toulouse 1940-1944

Jean Estèbe s'est appuyé sur une documentation largement inédite comprenant quelques sources allemandes surprenantes et des rapports clandestins de la Résistance pour étudier, sous des optiques variées, l'histoire de Toulouse au temps de Vichy et de l'occupation. Il évoque la vie quotidienne des Toulousains, l'évolution de l'opinion publique, le comportement de l'administration, de la presse, de l'Eglise, de la police et des acteurs économiques, l'activité de la Résistance, des partis collaborationnistes, de la Milice et de la Gestapo, et enfin le climat conflictuel de la Libération. Au passage, l'auteur égratigne certaines idées reçues et présente des perspectives nouvelles. Ce sont quatre ans de la vie d'une grande ville de la zone libre, d'une ville qui, par conséquent, à la différence de Bordeaux, sa voisine, n'a été occupée par les Allemands qu'à partir de novembre 1942. Ce ne fut naturellement pas sans incidence sur l'évolution des mentalités, des attitudes et des conditions d'existence.

02/2022

ActuaLitté

Résistance

Résistantes. 1940-1944

Coédition Gallimard/Ministère des Armées

09/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Ardenne. 1944-1945

Fin 1944, les forces de l'Axe menées par l'Allemagne nazie semblent à bout de souffl e. Beaucoup de soldats alliés, quelque peu assommés par les récents combats de l'automne, ont quant à eux dans l'esprit la prochaine fête de Noël. Dans les villes libérées, la population profi te de sa liberté retrouvée tout en se préparant à faire face à un nouvel hiver encore conditionné par le rationnement. Le 16 décembre, à la surprise générale, Hitler lance sa dernière grande offensive en Belgique et au Luxembourg à travers les forêts d'Ardenne. Avec près de 300 000 combattants engagés, il veut renverser le cours de la guerre, jouer sa dernière carte... Ce livre présente la fameuse campagne d'Ardenne qui s'est déroulée durant l'hiver 1944- 1945. Après avoir été brièvement remise en contexte, l'offensive allemande du mois de décembre 1944 est résumée en ses principaux points. Les combats du mois de janvier 1945, moins connus, sont abordés à travers le destin d'une compagnie de la 84e division d'infanterie américaine au sein de laquelle se trouve un jeune d'origine allemande de 21 ans dénommé Henry Kissinger. Il n'est alors pas le célèbre diplomate que l'on connaîtra dans les années 1960-1970. Ce guide présente la bataille en prenant l'angle des combattants, en se centrant sur leur quotidien, sur les histoires personnelles en décrivant l'expérience humaine de ces hommes et de ces femmes, militaires ou civils qui ont lutté pour rester en vie durant ce terrible hiver 1944-1945. D'Elsenborn à Echternach en passant bien évidemment par Bastogne, nous vous emmenons sur les traces des combattants en vous faisant découvrir des vestiges et sites de mémoire qui se trouvent actuellement sur le champ de bataille.

06/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Voter Pétain ? Députés et sénateurs sous la Collaboration (1940-1944)

Voter Pétain, ce fut, pour 569 députés et sénateurs élus de 1932 à 1939, donner les pleins pouvoirs à un maréchal héros de guerre de 84 ans, le 10 juillet 1940. Voter Pétain, ce fut, pour 294 élus du Front populaire (socialistes, communistes, radicaux-socialistes et divers gauches) et 275 élus de droite (radicaux, libéraux et conservateurs), approuver massivement le projet présenté par Pierre Laval (ministre néo-socialiste). Seulement 80 de leurs collègues votèrent non. Qui furent ces hommes, que devinrent-ils ? De cette période d'une complexité absolue, dans laquelle les valeurs et les grilles de lectures habituelles furent retournées, et où gauche et droite se mélangèrent et se renièrent au sein d'une succession de désordres et de hasards, François-Marin Fleutot offre ici une approche nouvelle à la lumière d'une analyse scrupuleuse de l'attitude des élus pendant la Seconde Guerre mondiale.

01/2015

ActuaLitté

Histoire de France

La Marine de Vichy. Blocus et collaboration (juin 1940 - novembre 1942)

3 septembre 1939 : Londres et Paris élaborent une stratégie de blocus visant à étouffer l'économie du Reich. 22 juin 1940 : signature de l'armistice franco-allemand. Churchill accable un gouvernement français sous la botte de Hitler. Ordonnant l'extension de la surveillance maritime aux dépens de l'ancien allié, le Cabinet de guerre britannique rétrograde la France au rang de victime du blocus. Bernard Costagliola ramène ici à ses justes proportions la réalité de ce blocus, systématiquement mythifié par la propagande du Maréchal, et éclaire la dimension stratégique de la collaboration inspirée par l'amiral Darlan.

03/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Histoire de la Résistance (1940-1945)

Parce qu'elle repose sur l'engagement et se construit sur le secret, la Résistance reste à la fois un mystère et un enjeu de polémiques partisanes. Amorcée dès juin 1940, elle parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : la Résistance évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir au profit d'une Résistance regroupée derrière l'altière figure du général de Gaulle. Ce livre aborde sans tabous l'ensemble de ses enjeux, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent les promoteurs de l'armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l'efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l'engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. Pour la première fois, un ouvrage à la fois complet et accessible, synthétique et vivant, offre une vision globale sur un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu malgré le rôle que la Résistance a joué dans l'histoire et la mémoire nationales.

01/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Histoire de la résistance. 1940-1945

Amorcée dès 1940, la Résistance parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : elle évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir. Unanimement salué, ce livre complet, accessible et vivant aborde sans tabous l'ensemble de ces enjeux. Il offre, pour la première fois, une vision globale d'un phénomène majeur qui reste curieusement méconnu.

01/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Un convoi de femmes. 1944-1945

Le 31 janvier 1944, sur le quai de la gare de Compiègne, un millier de femmes attendent. Membres d'organisations secrètes, simples proches de résistants, passantes raflées dans la rue, prostituées soupçonnées d'avoir voulu contaminer l'armée allemande, elles forment un convoi à destination du camp de Ravensbrück. Dès lors, leur identité se résumera à un simple matricule. Pour les plus déterminées, les travaux forcés seront encore l'occasion d'actions de sabotage infimes permettant, à leur échelle, d'enrayer l'effort de guerre du Reich. Les plus faibles disparaîtront dans ce mouroir à ciel ouvert. Les plus âgées seront enfin, devant l'avance des armées alliées, exterminées dans des chambres à gaz. Pour la première fois, une étude reconstitue le destin individuel de chacune de ces détenues. Leurs parcours croisés apportent un précieux éclairage sur le fonctionnement de la machine de destruction nazie.

06/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Penser l’événement. 1940-1945

L'événement que l'historien Pierre Laborie (1936-2017) nous aide à penser est celui, majeur, de Vichy, de l'Occupation et de la Résistance, tel que les Français l'ont vécu au jour le jour, sans savoir ce que seraient les lendemains. Pour ce faire, il convient de se débarrasser au préalable d'innombrables idées fausses induites par les usages politiques et mémoriels de cette période et qui, à force d'être répétées, ont pris valeur d'évidences. Les mots de Pierre Laborie, forgés pour étudier l'opinion publique et les comportements des années 1930 et 1940, appartiennent désormais au langage commun des historiens : ambivalence, mental-émotionnel collectif, penser-double, non-consentement. Ils aident à retrouver les clés, les gestes, les paroles, les masques, les silences, les non-dits, l'implicite des expériences du temps perdu et dispersé des années "troubles". "Il y a des mots qui font vivre", écrivait Paul Eluard. Tel est bien le cas de ceux de Pierre Laborie, convaincu que "l'Histoire s'efforce, au-delà de la fragilité des émotions, de tisser quelques-uns des fils qui transmettent l'expérience pour que l'héritage serve à un dialogue de raison, qui font des fidélités maintenues une volonté de dépassement du néant".

05/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

Les expulsés mosellans (1940-1945)

En juillet 1940, la Moselle est annexée de fait. Les Allemands s'ingénient alors à gommer toute trace de culture française. Mais si la germanisation se veut systématique, rapide et brutale, il est difficile de convertir la population à ce changement forcé de nationalité. S'opère alors une épuration violente : 100 000 indésirables sont expulsés vers la zone sud avec 50 kilos de bagages et 2 000 francs en poche. Ce nouveau livre, issu des collections de l'Ascomemo (Association pour la conservation de la mémoire de la Moselle en 1939-1945), illustre de manière riche et variée les cinq années de dépaysement profond mêlé d'espoir qu'ont vécu ces « dormeurs debout ». * Ainsi les appelait Louis Gillet, académicien.

01/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Les résistants. Témoignages 1940-1945

Ceux qui ont dit non à l'occupation nazie, hommes et femmes de France, livrent leurs souvenirs : l'heure du choix, la clandestinité, le combat, le drame, la victoire. Un recueil de témoignages agencés de manière à éclairer l'histoire de la Résistance, en ce qu'elle avait de lumineux, mais aussi en ce qu'elle a pu avoir d'obscur. On y trouve l'histoire parallèle des engagements, comment devient-on résistant quand on est royaliste ? socialiste ? communiste ?, le récit mouvementé et exaltant de l'action, du danger, de l'exploit, et des faits qui, une fois croisés, permettent de mieux comprendre la mécanique infernale qui a conduit à la tragédie de juin 1943, Caluire, la mort de Jean Moulin.

05/2013

ActuaLitté

Histoire régionale

L'Alsace annexée 1940-1945

Cet ouvrage résulte de plus de 20 ans de recherches menées dans les archives tant publiques que privées, en France comme en Allemagne. L'importante documentation ainsi rassemblée, confrontée à des témoignages récoltés auprès des anciens qui ont vécu cet événement, permet de livrer aux lecteurs une vision globale de la politique nazie en Alsace

03/2022

ActuaLitté

Littérature française

Lettres à Gerda. Septembre 1945 - Novembre 1946 - <em>précédé de</em> Carnets du retour en France (1945)

André, jeune instituteur, mobilisé en 1939, a été fait prisonnier par les Allemands en mai 1940. Après avoir traversé l'Allemagne, il va se retrouver finalement dans la région de Berlin pour être employé par un entrepreneur privé (électricien). A partir de mi-1942, il a une liaison clandestine avec Gerda, nièce de son employeur, institutrice dans la région de Bad-Freienwalde (à environ 60 km de Berlin). En mai 1945, André regagne seul la France et reste plusieurs mois sans nouvelles de Gerda. Ce n'est qu'en janvier 1946 qu'il va enfin recevoir plusieurs lettres. Ils vont alors continuer cet échange épistolaire plus régulièrement, non sans difficultés. Gerda est finalement autorisée à se rendre en France en décembre 1946 et ils se marient en janvier 1947. L'ouvrage comporte le journal du retour en France d'André (avril-octobre 1945) et les 62 lettres écrites à Gerda entre septembre 1945 et novembre 1946.

07/2022

ActuaLitté

Histoire de France

LA WALLONIE LIBéRéE (1944-1945)

Sur base d'une sélection de documents photographiques peu connus ou jusqu'ici inexploités, Mélanie Bost et Alain Colignon entreprennent de porter "un autre regard" sur les semaines et les mois fiévreux de la Libération en Wallonie. Braquant cette fois le feu des projecteurs sur la période s'étendant grosso modo du débarquement de Normandie au retour des prisonniers (avril-juillet 1945), ils vont s'efforcer de mettre en lumière toutes les épreuves rencontrées par le citoyen lambda pour assurer son existence dans sa modeste quotidienneté, et simplement essayer de survivre. Dans la foulée des titres déjà présentés dans la série "Villes en guerre" , les auteurs tâchent de saisir le vécu intime des populations en un moment crucial de l'Histoire, mais en centrant toujours la focale sur les villes "de chez nous" , grande et petites, cités bourgeoises ou agglomérations industrielles, et ce afin d'offrir au lecteur une approche originale des Wallons, entre guerre et paix.

08/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

La fin. Allemagne (1944-1945)

Après l'attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, l'Allemagne sombre dans la folie meurtrière et la destruction. C'est un pays tout entier qui se transforme en immense charnier. Pourtant, le régime tient. La Wehrmacht continue d'envoyer des soldats combattre sur le front jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945. Comment expliquer l'incroyable résistance du régime nazi au milieu des décombres ? C'est pour répondre à cette énigme que le grand historien britannique fan Kershaw a entrepris ce vaste récit des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale. Une brillante réflexion sur l'interminable agonie du régime nazi.

05/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

La Leibstandarte. Ardennes 1944-1945

La 1. SS-Panzerdivision Leibstandarte Adolf Hitler forme l'avant-garde de la 6. Panzerarmee de Sepp Dietrich sur le flanc nord de l'offensive allemande dans les Ardennes. Elle est divisée en Kampfgruppen, avec à sa tête le Kampfgruppe Peiper, dont les éléments blindés incluent le s. SS-Panzerabteilung 501, équipé de Königstiger. L'attaque est lancée le 16 décembre 1944 par un temps neigeux et glacial et, dès le début, le Kampfgruppe est en retard sur son planning. Il capture un dépôt de carburant à Büllingen, mais la défense américaine force Peiper à s'engager sur la Rollbahn D dont le tracé sinueux est difficile à négocier et, bientôt, le Kampfgruppe est étiré sur plus de 25 kilomètres, avec ses chars lourds qui perdent du terrain parce que, véhicule après véhicule, les Tiger II tombent en panne. S'avançant via Stavelot et Trois-Ponts, les éléments de tête du Kampfgruppe atteignent Stoumont avant que le manque de carburant - les Américains ont repris Stavelot et fermé la route de l'approvisionnement pour les Allemands (qui disposent de carburant en quantité à l'arrière) - et l'action des troupes américaines arrêtent Peiper à La Gleize. Six jours plus tard, à la veille de Noël, sans espoir et sans essence, Peiper et ses hommes abandonnent leurs véhicules et se replient vers leurs lignes : seulement 770 y parviennent. Ils laissent derrière eux 135 blindés, dont le Königstiger placé aujourd'hui devant le musée de La Gleize. Ils laissent aussi derrière eux les corps de prisonniers américains - à Malmedy, Ligneuville et Wereth - et de civils, dont le massacre conduira à des procès après-guerre.

01/2018