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Georges Duby, Alain Peyrefitte

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Histoire de France

Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte, l'homme des records ? Un champion toutes catégories en matière de réussite personnelle, sociale et intellectuelle ? C'est l'impression que donne son curriculum vitae : résistant à dix-neuf ans, normalien à vingt, énarque à vingt et un, secrétaire d'ambassade à vingt-quatre, consul général à vingt-neuf, sous-directeur à trente, député à trente-trois, ministre à trente-sept, académicien à cinquante et un... Il faudrait y ajouter les 1 800 000 exemplaires de Quand la Chine s'éveillera, les dix-sept années de présidence du comité éditorial du Figaro, les trois volumes du C'était de Gaulle, et on serait encore loin du compte. Alain Peyrefitte fut en réalité bien plus que cela : un philosophe de la politique plus qu'un homme politique, un écrivain de premier ordre qui sut faire de sa vie publique une incomparable matière première. C'est en effet de son quotidien de maire, de conseiller général ou de ministre qu'il a tiré ses réflexions les plus profondes, ses vues d'avenir les plus fécondes - Le Mal français lui valut d'être qualifié de Tocqueville du XXe siècle. À travers toutes ses réussites, Alain Peyrefitte fut pourtant un mal-aimé. Auteur de la première loi de libéralisation de l'audiovisuel, il passe encore pour le ministre de la censure. Garde des Sceaux dont l'œuvre législative est pour l'essentiel intacte, beaucoup ont vu en lui un pourfendeur des libertés. La présente biographie redonne sa véritable dimension à un homme qu'on reconnaîtra bientôt comme l'un des personnages marquants de la seconde moitié du siècle écoulé.

09/2002

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Littérature française

Discours de réception de Georges Duby à l'Académie française et réponse d'Alain Peyrefitte...

Suivis des allocutions prononcées à l'occasion de la remise de l'épée

11/1988

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Sciences historiques

Georges Duby. Portrait de l'historien en ses archives

Lorsqu'il s'agit de dresser leur autoportrait, les historiens se plaisent souvent à se camper face aux archives qu'ils compulsent et font parler. Ce livre se risque à retourner le miroir, en proposant le portrait d'un historien en ses archives, celles qu'il a consultées, mais celles aussi qu'il a constituées. Georges Duby fut l'historien scrupuleux et inspiré de la société féodale, mais il fut également l'archiviste méthodique de lui-même. C'est à explorer le «fonds Duby» déposé pour l'essentiel à l'Imec que cette enquête collective est consacrée. Les historiens rassemblés par Patrick Boucheron et Jacques Dalarun, grâce au soutien de la Fondation des Treilles, entreprennent de saisir Georges Duby à travers les visages de papier que constituent ses archives de travail. Ce faisant, ils invitent le lecteur à entrer dans la fabrique de l'ouvre. Ce n'est pas seulement la carrière du grand médiéviste qui est ici revisitée, mais les pratiques et les procédures qui permettent le travail de l'histoire : fiches de cours, notes, correspondances, transcriptions de séminaires, brouillons et manuscrits. Voilà pourquoi ce livre ambitionne, à sa manière, d'illustrer une histoire matérielle du travail intellectuel.

05/2015

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Critique littéraire

Roger Peyrefitte, le sulfureux

Plus de 60 ans après ses débuts fracassants sur la scène littéraire, Roger Peyrefitte reste considéré comme un auteur sulfureux. Il est grand temps, dix ans après sa disparition, de porter un jugement plus serein sur un homme et une oeuvre qui ont profondément marqué leur époque. Intime de Montherlant, il a fréquenté Cocteau, Morand, Jouhandeau, Mauriac, et a été un acteur de premier plan d'un demi-siècle de vie littéraire. Styliste étincelant doublé d'un observateur privilégié des milieux les plus divers, il a dépeint la société de son temps dans une fresque inoubliable. Ecrivain engagé, il a été de tous les combats pour la libération des moeurs, contribuant à faire souffler sur la France d'après-guerre un grand vent de liberté. Figure du Tout-Paris, enviée pour ses succès mondains et ses amitiés dans le show-business, de Thierry le Luron et Yves Mourousi à Amanda Lear et Sylvie Vartan, il a longtemps incarné, aux yeux du grand public, l'image bien française du grand écrivain. Nul doute que Roger Peyrefitte, qui fut tout cela et bien d'autres choses encore, intéressera les esprits libres et les amoureux de la langue française.

06/2011

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Histoire de France

Chronique de France, de Chine et d'ailleurs. 1979-1999 Vingt ans avec Alain Peyrefitte

Alain Peyrefitte est décédé il y a cinq ans. Xavier Walter, qui a longtemps travaillé avec lui, témoigne : " Il est évident que j'ai nourri pour lui une profonde affection. Celle-ci, d'autant plus durable qu'elle était lucide. Ceux qui l'ont servi l'ont tous un peu maudit un jour ou l'autre. Jamais ils ne l'ont abandonné, moins encore trahi. Notre collaboration ? Tout n'a pas été simple... Il était l'homme de la "société de confiance", a-t-on dit. La confiance, chez lui, était plus un ressort intellectuel et théorique que pratique au quotidien... L'homme que j'ai fréquenté près de vingt ans, était l'être le plus secret qui fût. " Xavier Walter, d'une génération son cadet, a-t-il été un " nègre " d'Alain Peyrefitte ? Il s'en défend et entend être jugé sur pièces : textes, archives, témoignages... Il a publié des dizaines de chroniques au Figaro, avant qu'Alain Peyrefitte y occupât la place que l'on sait, et, depuis dix ans, des ouvrages historiques et politiques. La réflexion politique au jour le jour et une commune appréciation de l'histoire à long terme ont rapproché ces deux intelligences, à deux stades différents de leur évolution. Ce sont elles qui leur ont permis de collaborer durablement. A la fin de la préface qu'il a donnée à John Barrow, Un Anglais en Chine au XVIIIe siècle, Alain Peyrefitte, évoquant Xavier Walter, souligne " l'honnêteté de son érudition et la clarté de son esprit ", dont " les historiens et les sinologues, mais aussi le grand public, lui sauront gré ". Xavier Walter est un écrivain scrupuleux, rompu à l'observation et à la réflexion. De son dialogue avec Alain Peyrefitte ressurgit, grâce à la conviction des interlocuteurs, un tableau assez impitoyable de notre histoire récente, et, à l'heure où elle s'éveille, une analyse pénétrante de la Chine éternelle.

06/2005

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Atlas historiques

Atlas historique Duby

L'Atlas historique Duby présente les grandes étapes de l'histoire de l'humanité, décrypte les conflits les plus compliqués et les périodes les plus troubles, mais également les phénomènes économiques et artistiques.

02/2022

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Critique littéraire

Roger Peyrefitte et ses Arcadies

Roger Peyrefitte (1907-2000) fut un écrivain célèbre et sentant un peu le soufre. Si son oeuvre traverse actuellement un purgatoire, tout le monde connaît au moins le titre de son premier livre : Les Amitiés particulières, prix Renaudot 1944. Son thème devait conduire le romancier à devenir le parrain d'Arcadie, revue "littéraire et scientifique", dédiée à la "défense et illustration de l'homosexualité", qui parut de 1954 à 1982, dans le contexte d'une France homophobe. Et il avait choisi soigneusement le nom de cette publication. Par référence au mythe paradisiaque de l'Arcadie de la Grèce antique. En souvenir des Académies lettrées d'autrefois et, singulièrement, de l'Académie des Arcades. Et en clin d'oeil à Akadémos, le premier mensuel homophile français. L'entreprise d'Arcadie, le titre à comprendre comme un calembour-valise, était donc d'accord avec les centres d'intérêt personnels d'un chantre de l'amour et de la culture au masculin. Sous un dehors évoquant les bergerades champêtres, Roger Peyrefitte avait rêvé d'une Académie littéraire. Jean Cocteau était de l'aventure mais Marcel Jouhandeau la condamna, Julien Green ne fut pas élégant à l'endroit du projet si Marguerite Yourcenar l'honora d'avis intelligemment critiques. Et, Arcadie une encyclopédie à cahiers mensuels et, en son temps, un bulletin de soutien aux dissidents sexuels, les livres de son parrain ne furent pas sans connexions avec les travaux de l'institution - qu'il s'agisse des Clés de Saint-Pierre, de L'Exilé de Capri, de L'Illustre Ecrivain ou d'une fameuse trilogie sur Alexandre-le-Grand.

12/2012

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Critique littéraire

Alain

« Beaucoup connaissent Robbe-Grillet mais qui connaît Alain ? Il ne s'agit pas ici de livrer une biographie d'A.R.-G. Ni de revenir sur les sujets abordés par lui dans ses Romanesques, ailleurs, et par moi dans Jeune Mariée (Nouveau Roman, combats littéraires ou politiques, cinéma, etc.). Mon projet est plus limité : mettre en lumière certaines facettes de notre vie de couple, mettre l'accent sur quelques aspects de sa personnalité saisis à travers nos objets intimes ou quotidiens et, par touches successives, compléter de son versant conjugal son image publique. Sans plus. » Catherine Robbe-Grillet

10/2012

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Histoire de France

C'était de Gaulle. Tome 2, "La France reprend sa place dans le monde"

"La surprise coupe le souffle. Rien de vieilli ni de rouillé dans ces propos, qui gardent une fraîcheur intacte, une vivacité palpitante. Trente ans après, ils forcent l'attention comme s'ils parlaient d'aujourd'hui", Patrick Jarreau, Le Monde (21.10.94). "Tous les historiens se féliciteront de disposer de tels matériaux, dont l'authenticité n'a pas besoin d'être prouvée", Jean Lacouture, Le Nouvel Observateur (8.12.94). "Ministre en même temps que lui, je l'ai vu prendre des notes pendant les Conseils des ministres avec beaucoup de diligence. Nous savions tous que le Général l'y avait autorisé, alors que la tradition l'interdit... Des propos privés très utiles et très éclairants. Des informations d'une qualité et d'un intérêt inestimables", Pierre Messmer, Le Journal du Dimanche (26.11.95). "Plus qu'un livre : une date dans l'histoire contemporaine. L'habileté suprême du peintre est de s'effacer devant celui qu'il fait revivre en un portrait saisissant. Peyrefitte est à de Gaulle ce que Joinville est à Saint Louis. C'est du grand art, qui paraît simple", Jean d'Ormesson, Le Figaro Magazine (30.12.94). "Ce qui rend ce livre si vivant, ce n'est pas que de Gaulle ait toujours raison, il en est fort loin : c'est qu'il ne dit rien qu'il ne pense lui-même. De Gaulle est toujours original... La résurrection d'une voix, d'un individu, d'un tempérament, qu'à chaque seconde nous voyons exister et entendons s'épancher, réagir, réfléchir", Jean-François Revel, Commentaire (Printemps 95).

07/1998

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Sciences historiques

Rue d'Ulm. Chroniques de la vie normalienne, OEuvres complètes, Tome 3

S'il est un " lieu de mémoire " de l'intelligence française, c'est bien Normale supérieure. D'innombrables romans, mémoires, essais en ont jalonné l'histoire. Il fallait en composer une anthologie, qu'Alain Peyrefitte a complétée en évoquant divers aspects des mœurs de la tribu normalienne. Ce fut l'objectif du premier Rue d'Ulm, composé en 1946 à l'occasion du cent-cinquantenaire de l'Ecole. Depuis, au fil des éditions successives (1964, 1978, et particulièrement pour l'édition du Bicentenaire en 1994), les contributions se sont accumulées. Il fallait, pour prendre place parmi les Œuvres complètes, que Rue d'Ulm retrouvât son caractère d'origine, plus personnel. Cette édition réunit donc, dans une présentation différente, tous les textes de l'auteur (ceux de la première édition, mais aussi beaucoup d'autres plus récents, évocations politiques ou portraits d' " archicubes "), et ce qui lui a paru le plus significatif dans les apports des contemporains. Dans ces pages, revivent l'école de la haute culture et l'école de la haine de la culture ; celle de la sélection d'une élite et celle d'une élite qui refuse la sélection ; celle du pacifisme et de la Résistance, du stalinisme et du maoïsme, des tentations de l'ENA et de la banque. De toutes les grandes écoles, celle de la " rue d'Ulm " est sans doute la plus illustre et la plus méconnue. On trouvera ici l'écho de ses mythes et le miroir de ses réalités.

12/1998

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Histoire internationale

La Chine d'aujourd'hui et de demain. Actes du colloque tenu à la Fondation Singer-Polignac en mai 1997

Ce colloque a réuni un plateau de douze spécialistes venus de divers horizons -soit universitaires, soit praticiens de terrain -, en présence de deux centaines d'observateurs parmi les plus attentifs de la Chine contemporaine. Cette confrontation a permis une approche équilibrée du double problème que pose la Chine d'aujourd'hui et de demain : comment évaluer au mieux ses forces et faiblesses, ses chances et ses risques ; comment apprendre aux Occidentaux à parler aux Chinois d'aujourd'hui et réciproquement. Des différences d'appréciation sur des points particuliers n'ont pas empêché une convergence sur les traits saillants de la Chine d'après Deng Xiaoping : sa volonté de se moderniser par son ouverture au monde, son surprenant essor économique, l'adhésion internationale qu'il entraîne de proche en proche et que les tempêtes du Sud-Est asiatique n'ont pas troublée. De surcroît, la plupart des participants ne contestent ni le coup de fouet donné à l'initiative, ni un assouplissement progressif des dures contraintes sociales et politiques, ni le réveil confucéen.

06/1998

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Droit

Parlez, écrivez, agissez. Articles et discours 1950-1999

" Parlez, écrivez, agissez " sont les derniers mots de La Société de confiance, un de ces ouvrages dans lesquels Alain Peyrefitte ne se contente pas d'exposer une réflexion personnelle, mais où il s'efforce de la faire partager au plus grand nombre. Cette triple injonction, il se l'adressait à lui-même. Pour y répondre, les livres ne suffisaient pas. Un bref article dans un quotidien, une étude dans une revue, un discours, une intervention dans un colloque : autant de façons d'aller à la rencontre d'un public nouveau, de relever le défi de s'adresser à des lecteurs ou à des auditeurs pas forcément acquis d'avance. Autant d'exercices pour s'obliger à centrer sur l'essentiel, à chercher formules, images et exemples les plus efficaces, à éprouver son style et l'adapter aux circonstances. Les engagements d'Alain Peyrefitte ont multiplié les occasions d'écrire dans la presse ou de parler du haut d'une tribune. Ses responsabilités ministérielles successives l'ont amené, aux moments-clé de l'Histoire de France, à proposer et exposer analyses et réformes, de la justice à l'Education nationale. Enfin ont cheminé côte à côte au Figaro, à partir de 1983 et pendant les seize dernières années de sa vie, l'homme politique, l'écrivain et le journaliste, au plus près des événements. Auprès des grandes œuvres qui font d'Alain Peyrefitte un des acteurs principaux de la scène intellectuelle française du XXe siècle, ce recueil, parce qu'il réunit des textes que la dispersion condamnait à l'oubli, a toute sa place. On y retrouve la grande curiosité et la diversité des combats d'Alain Peyrefitte, en même temps que l'unité et les axes fondateurs de sa pensée. Ce recueil illustre une dimension capitale de sa personnalité et de son influence : celle d'un homme d'Etat, penseur et écrivain.

09/2002

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Histoire de France

C'était de Gaulle

Alain Peyrefitte a eu, entre 1959 et 1969, quelque 300 entretiens en tête à tête avec le général de Gaulle. Auxquels s'ajoutent les conseils des ministres, les conseils restreints, les rencontres avec des chefs d'Etat ou de gouvernement étrangers. Pendant toute cette période, il a pris des notes au jour le jour, avec l'accord du Général. Ces notes, ce sont essentiellement les propos tenus parle Général, scrupuleusement recueillis, dans l'intention de les soustraire à l'oubli, en respectant non seulement leur teneur, mais aussi le style et le ton des dialogues. La transcription fidèle de ces notes, classées thématiquement pour la publication, produit un effet saisissant : le lecteur voit surgir, et retrouve dans toute l'intensité de sa présence le personnage exceptionnel que fut de Gaulle. Peyrefitte nous introduit dans l'intimité du Général que nous écoutons penser tout haut. C'est un de Gaulle en liberté, qui va beaucoup plus loin que dans ses textes officiels et s'exprime avec une familiarité et une franchise surprenantes. Par la richesse et la diversité des révélations qu'il apporte, et le portrait intellectuel et moral qui s'en dégage, ce volume constitue un témoignage capital sur celui qui compte parmi les derniers héros et les grands mythes de l'histoire nationale.

02/2002

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Littérature française

Les Roseaux froissés

Voici un poème en prose, écrit par un jeune homme à peine sorti de l'adolescence, sur un adolescent à peine sorti de l'enfance. L'auteur de Quand la Chine s'éveillera et du Mal français se révèle ici un peintre du "vert paradis des amours enfantines" . Secret comme les âmes de quinze ans, traversé de ténèbres et de soudaines illuminations, fasciné par le vertige de la "Grande Pensée" , déchiré entre l'amour, la mort et la ferveur, c'est le livre d'un rêve éveillé - un rêve qui hésite, comme les roseaux froissés par la tornade, à se briser ou à se redresser. Du coeur de Thierry à celui de Florence, les jeux, les eaux, l'herbe, la futaie, le rocher, les nuages se chargent de mystère, de drame et finalement de confiance dans la vie.

12/1977

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Histoire de France

C'était de Gaulle. Tome 3, "Tout le monde a besoin d'une France qui marche"

Alain Peyrefitte a pu mener jusqu'au terme sa tâche de mémorialiste du général de Gaulle. Il y tenait d'autant plus qu'il fut, dans ces trois années 1966-1968, personnellement impliqué. De Gaulle et Peyrefitte ont trébuché ensemble sur Mai 68 - le ministre d'une Education nationale en folie, le Président d'une République bousculée et déconcertée. Fidèle à sa méthode, plus chroniqueur qu'analyste, Alain Peyrefitte rapporte ses entretiens avec le Général, mais aussi avec tous ceux dont l'action ou l'inaction concourent à créer ce que de Gaulle appellera l'" insaisissable ". Avec une simplicité de ton et une loyauté intellectuelle exemplaires, il restitue l'enchaînement des interrogations, des décisions et des réactions. Pour la première fois, chacun peut suivre du sommet de l'Etat ce drame qui a ébranlé l'Etat. Ce dernier tome ne se réduit pas à Mai 68. Sur bien d'autres sujets - la sortie de l'OTAN, le secret de la bombe H, le Québec à libérer, une cohabitation éventuelle, la participation, la pilule, Pompidou, le dernier référendum - de Gaulle parle, provoque et agit. Il est pressé. " Pour moi, l'horizon est proche. " Le sentiment presque tragique de cette hâte unifie tout le livre. Jusqu'à la fin, c'était de Gaulle en effet, rendu dans une vérité qui n'a pas besoin de légende.

03/2000

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Histoire de France

C'était De Gaulle. Tome 1, "La France redevient la France"

Député gaulliste à 33 ans et titulaire de plusieurs grands ministères, porte-parole du général de Gaulle pendant quelque quatre ans, Alain Peyrefitte a eu avec celui-ci, entre 1959 et 1969, trois centaines d'entretiens en tête à tête. Sans compter autant de Conseils des ministres, des dizaines de Conseils restreints, des rencontres avec des chefs d'Etat ou de gouvernement étrangers. Il a estimé qu'il était de son devoir de prendre note au jour le jour des propos tenus par le fondateur de la Vème République, pour les soustraire à l'oubli, en respectant non seulement leur teneur, mais aussi leur style et le ton des dialogues. Il s'était interdit jusqu'à présent de les publier. La transcription fidèle de ces notes produit un effet saisissant. Comme si le temps s'effaçait, le lecteur voit surgir, dans toute l'intensité de sa présence, un homme habité par une idée plus grande que lui. Nous entrons dans l'intimité du Général. Nous l'écoutons penser tout haut. C'est un de Gaulle en liberté, qui va beaucoup plus loin que dans ses textes officiels, et s'exprime avec une familiarité et une franchise surprenantes. Par la richesse et la diversité des révélations qu'il apporte, par le portrait intellectuel et moral qui s'en dégage, ce livre constitue un témoignage capital sur le dernier héros de notre Histoire.

10/1997

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Histoire internationale

Quand la Chine s'éveillera... Le monde tremblera

"Le Printemps de Pékin sur la place Tiananmen et, surtout, la tuerie du 4 juin 1989 semblent marquer une si brutale coupure, qu'on serait tenté de tenir pour péripéties les événements qui les ont précédés, comme la Révolution culturelle, cette formidable poussée d'hystérie collective. En juillet 1973, paraissait la première édition de cet ouvrage, rapport d'enquête sur l'état de la Chine dans l'été 1971, au beau milieu de la Révolution culturelle : quelques mois pour préparer le voyage, quelques semaines pour observer, deux ans pour digérer... L'ouvrage restait-il encore valide, après si longtemps ? Les événements de ces dernières années sont assurément importants ; mais les structures de la vie collective et de la mentalité chinoises en ont-elles été transformées en profondeur ? Ce que j'avais essayé de mettre à nu, c'étaient les ressorts fondamentaux de ce peuple et de cette révolution. Ils demeurent. Fallait-il donc republier ce livre en l'état ? C'eût été possible, s'il se fût agi d'un simple récit de voyage. Toutefois, j'avais tenté d'écrire une introduction à l'intelligence de la Chine contemporaine. Pour que le livre pût encore rendre ce service, il fallait l'actualiser, sans rien toucher à son équilibre interne. Avouons-le, ces dernières années, la Chine nous a encore étonnés : plus semblable à elle-même de nous surprendre toujours, que de se conformer à l'image que nous nous en faisions. Elle nous interroge de nouveau, et sur elle, et sur nous."

01/1980

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Autres philosophes

Alain Badiou par Alain Badiou

Né d'une rencontre avec une classe de lycéens belges, ce livre incarne l'accomplissement d'un défi : celui qui consiste, pour un philosophe célèbre pour l'ambition et la richesse de son travail, à en proposer une introduction qui n'en perde pourtant jamais la pointe. C'est ce défi qu'a relevé Alain Badiou dans ce petit livre, mêlant entretiens et textes inédits, qui parcourt avec autant d'allégresse que de pédagogie plus de soixante années de publications, et traverse la totalité des domaines dans lesquels sa pensée s'est illustrée : ontologie fondamentale, mathématiques, politique, poésie ou amour – non sans multiplier les digressions en direction des grandes figures de l'histoire de la philosophie. A l'heure où l'oeuvre d'Alain Badiou est enseignée et commentée dans les universités et les grandes écoles du monde entier, il était temps qu'on dispose d'une boussole fiable afin de s'orienter dans son fantastique foisonnement. On la tient entre les mains.

02/2021

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Beaux arts

L'art et la société. Moyen Age-XXe siècle

" Je suis persuadé que l'art est l'expression d'une organisation sociale, de la société dans son ensemble, de ses croyances, de l'image qu'elle se fait d'elle-même et du monde ", écrit Georges Duby. L'art et la société en fait la magistrale démonstration, en réunissant les textes majeurs de l'historien du Moyen Âge et ceux de l'amateur d'art du XXe siècle qu'il fut. Partout il déchiffre en profondeur le système esthétique dans lequel naît l'œuvre d'art.

10/2002

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Religion

Saint Bernard. L'art cistercien

Saint Bernard n'a pas fondé l'ordre cistercien, mais il a fait son succès. Pendant les deux derniers tiers du XIIe siècle, à travers l'Europe entière, va s'édifier le grand bâtiment, le vaste chantier issu de Cîteaux. Et saint Bernard en est bien le patron, le maître d'ouvrage dont la parole a gouverné, comme le reste, l'art. Parce que cet art est inséparable d'une morale, qu'il incarnait. Mais si la parole de saint Bernard eut cette force de persuasion, si la congrégation qu'il animait put édifier ce qui voulait être la représentation visible d'une éthique et si cet édifice exerça tant d'influence sur la culture européenne, c'est que le siècle attendait cette parole, cette exigence de rigueur, de renoncement et de dépassement. Car si la manière cistercienne de construire fut suscitée par l'enseignement de saint Bernard, elle le fut aussi par tout l'élan du XIIe siècle.

10/2017

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Histoire de France

FEODALITE. Guerriers et paysans, l'An Mil, les trois ordres ou l'imaginaire du féodalisme, le dimanche de Bouvines, Guillaume Le Maréchal, le chevalier, la femme et le prêtre, "les "jeunes" dans la société féodale", "que sait-on de l'amour en France au XI

La société " féodale " se révèle à nos yeux par la rénovation de son vocabulaire. Les formules désuètes enfin délaissées, le rideau tendu sur la réalité sociale depuis l'époque carolingienne se déchire, usé jusqu'à la trame, dévoilant les vraies césures, le jeu de forces depuis longtemps actives, mais qui se développaient jusqu'alors dans le privé, hors du champ légal et dont, pour cela, nous ne savions rien. Révélation pour l'historien qui date de ce moment la révolution féodale. Mais révélation pour les contemporains aussi, qui durent admettre que tout décidément n'était plus comme avant.

01/1996

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Histoire de France

Dames du XIIe siècle. Tome 2, Le souvenir des aïeules

Quelques figures d'aïeules apparaissent dans les rares vestiges d'une littérature généalogique qui s'est épanouie en France à la fin du XIIe siècle. Fugitives, indécises, ces silhouettes féminines laissent cependant entrevoir comment les dames, les épouses des seigneurs, menaient en ce temps leur vie. Chevaliers ou prêtres, leurs descendants se plaisaient à les imaginer dociles, soumises, honorées moins pour leurs propres mérites que pour la gloire de leur mari et des fils qu'elles avaient mis au monde. De fait, elles régnaient sur l'intérieur de la maison et celles, nombreuses, qui, enfin libres, survivaient à leur époux devenaient véritablement dominantes. Georges Duby.

11/1998

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Histoire de France

DAMES DU XIIEME SIECLE. Tome 2, le souvenir des aïeules

Quelques figures d'aïeules apparaissent dans les rares vestiges d'une littérature généalogique qui s'est épanouie en France à la fin du XIIe siècle. Fugitives, indécises, ces silhouettes féminines laissent cependant entrevoir comment les dames, les épouses des seigneurs, menaient en ce temps leur vie. Chevaliers ou prêtres, leurs descendants se plaisaient à les imaginer dociles, soumises, honorées moins pour leurs propres mérites que pour la gloire de leur mari et des fils qu'elles avaient mis au monde. De fait, elles régnaient sur l'intérieur de la maison et celles, nombreuses, qui, enfin libres, survivaient à leur époux devenaient véritablement dominantes.

09/1995

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Histoire de France

Dames du XIIe siècle

"Au XIIe siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu'à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l'on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées. Evidemment, je n'aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l'enquête, les dames du XIIe siècle m'apparaissent plus fortes que je n'imaginais, si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s'accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j'en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu'ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s'écartaient d'elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées." G.D.

01/2020

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Histoire de France

L'économie rurale et la vie des campagnes dans l'Occident médiéval (France, Angleterre, Empire IXe-XVe siécles). Tome 1

Peu de civilisations apparaissent si foncièrement rustiques que la civilisation médiévale. Formée sur l'effondrement du décor urbain que Rome avait un moment planté sur un fond de campagnes, de pâtures et de forêts, elle a grandi avec la ruralisation de la société et de la culture citadines. Même si elle se désintègre par la suite, en fonction de l'expansion des villes, de cet univers, on connaissait paradoxalement mieux les moines et les prêtres, les guerriers et les marchands que le monde des campagnes. Georges Duby établit dans cet ouvrage la première grande synthèse de notre connaissance du monde rural au Moyen Age : "vivante, stimulante, attachante", telles sont les épithètes qu'un critique choisissait pour caractériser cet ouvrage devenu depuis lors, de par ses qualités, un classique. Ce premier volume est consacré à l'occupation de la terre, aux travaux des champs et à l'économie "seigneuriale", tels qu'ils se définissent dans la société carolingienne (IXe-Xe siècles), et s'attache ensuite à l'époque qui suit, époque de régression et d'expansion culminant avec l'apogée du XIIIe siècle.

02/2014

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Histoire de France

Guillaume le Maréchal ou le Meilleur chevalier du monde

Guillaume, issu d'un modeste lignage, est né au milieu du XIIème siècle. Champion de tournois jusqu'à quarante ans, il a servi fidèlement les Plantagenêts : Henri II, son fils aîné Henri le Jeune et les cadets Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre. En récompense, on lui a donné pour femme l'un des plus beaux partis d'Angleterre. Il a combattu Philippe Auguste et c'est à soixante-treize ans, comme Régent d'Angleterre du jeune Henri III, qu'il a remporté contre le futur Louis VIII la bataille de Lincoln en 1217, qui obligea les Français à conclure la paix et à évacuer l'Angleterre. Apprenant la mort de Guillaume dans la tradition des Croisés, Philippe Auguste et ses barons le proclamèrent " le meilleur des chevaliers ".

01/1986

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Atlas historiques

Grand atlas historique Duby

Afin d'appréhender les grandes invasions, les civilisations précolombiennes, l'influence des croisades, les guerres mondiales, les rapports internationaux depuis la chute du Mur, ou encore le développement du terrorisme mondial, cet ouvrage permet de visualiser, à travers plus de 300 cartes mises à jour, les grandes périodes, les enjeux majeurs, les événements fondamentaux. Une bonne carte vaut mieux qu'un long discours : le Grand Atlas historique Duby met en scène les grandes étapes fondamentales de l'histoire de l'humanité (depuis l'apparition du genre Homo jusqu'aux principales zones de tension dans le monde actuel), clarifie les conflits les plus compliqués (la guerre de Trente Ans, les partages de la Pologne...) et les périodes les plus troubles (la Chine des Qing, les conflits du Caucase...). Il donne voir les grands mouvements inscrits dans la durée (exil des communautés juives d'Europe au Moyen Age, tensions intercommunautaires dans les Balkans, décolonisation...), mais aussi les phénomènes économiques et artistiques. Cet ouvrage de référence fait également une large place aux enjeux géopolitiques actuels, ainsi qu'aux nouvelles problématiques environnementales du monde contemporain. Accompagné de textes explicatifs, de chronologies et ponctué d'illustrations, cet Atlas s'adresse à tous ceux qui ont besoin de voir pour comprendre.

10/2021

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Histoire de France

Le dimanche de Bouvines

En 1968, je reçus proposition d'écrire, pour la collection " Trente journées qui ont fait la France ", le livre consacré à l'un de ces jours mémorables, le 27 juillet 1214. Ce dimanche-là, dans la plaine de Bouvines, le roi de France Philippe-Auguste avait affronté malgré lui la coalition redoutable de l'empereur Otton, du comte de Flandre Ferrand et du comte de Boulogne Renaud ; il était, grâce à Dieu, resté le soir maître du champ. L'empereur avait détalé ; les deux comtes rebelles étaient pris. Victoire, comme on l'a dit et répété, fondatrice : les assises de la monarchie française en furent décidément raffermies. Une bataille. Un événement. Ponctuel. Retentissant.

07/2008

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Histoire de France

Dames du XIIᵉ siècle. Coffret en 3 volumes

"Au XII ? siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu'à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l'on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées. Evidemment, je n'aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l'enquête, les dames du XII ? siècle m'apparaissent plus fortes que je n'imaginais, si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s'accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j'en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu'ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s'écartaient d'elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées". Georges Duby.

12/1996

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Histoire internationale

Guerriers et paysans VIIᵉ-XIIᵉ siècle. Premier essor de l'économie européenne

Il ressort de cette vaste enquête sur le premier essor de l'économie occidentale entre le vile et la fin du mie siècle que l'élan de croissance a été animé, essentiellement dans une première phase, par les activités militaires dont l'aristocratie tirait alors tous les profits, et qu'il le fut, dans une seconde phase, par le labeur des paysans que stimulait le pouvoir seigneurial.

01/2021