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Femmes dans la guerre (1914-1918)

Extraits

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Romans historiques

Femmes dans la guerre (1914-1918)

Durant cette guerre que nos anciens avaient cru être la dernière, c'est tout un pays qui s'engagea dans un combat titanesque : les hommes, héros parfois involontaires, souvent tragiques, dans les tranchées du front ; les femmes "à l'arrière" pour faire vivre et tourner le pays en plein désarroi. Ces héros à l'uniforme azur, nous en connaissons presque tous l'histoire. Nous célébrons leur sacrifice chaque année le 11 novembre, ainsi qu'en d'autres circonstances, le souvenir des victimes de toutes les guerres qui suivirent. Je me suis souvent demandé pourquoi, à cette même date, nul ne pensait à ces femmes qui, non contentes de les attendre, les remplacèrent et furent une des clés de cette victoire qui coûta tant de vies humaines, militaires et civiles. Cette interrogation fit son chemin et lorsque, peu de temps après, un ami me suggéra d'écrire quelque chose pour le centenaire de l'armistice de 14/18, l'idée devint plus concrète. Il fallait que je raconte la vie des femmes pendant cette difficile période de guerre et que j'en fasse un levier pour parler de leur émancipation future. Durant plusieurs mois, j'ai lu, j'ai écouté témoignages et récits et ce que je découvris de cette période, de cette facette de l'histoire fut une authentique, passionnante et émouvante surprise.

11/2020

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Religion

A nos morts ignorés. Les musiciens et la grande guerre XV

Reynaldo Hahn A nos morts ignorés (1915) Rudi Stephan (1887-1915) Pantherlied / In Nachbars Garten / Am Abend / Abendlied Albert Roussel Light / A Farewell (1918) André Caplet La Croix douloureuse (1916) / Détresse (1918) Ivor Gurney In Flanders / Severn Meadows / All night under the moon (1917) Claude Debussy Berceuse héroïque (1914) Fernand Halphen (1872-1917) Le jour succombe Lili Boulanger (1893-1918) Dans l'immense tristesse (1918) Nadia Boulanger Soir d'hiver (1914-1915) Georges Antoine Wallonie (1917) Marches Oh what a lovely war (1917), Roses of Picardy (1916) Quelle diversité d'expression - littéraire et musicale - dans ces mélodies de la Grande Guerre : elles sont parfois détachées de toute actualité (Stephan, Halphen, Roussel) ; ou elles évoquent les événements tragiques, implicitement (Lili Boulanger) ou avec des tonalités diverses : nostalgique (Gurney, Antoine), mélancolique (Debussy), pathétique et révoltée même chez Caplet tandis que Reynaldo Hahn recherche l'apaisement.

11/2015

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BD tout public

Putain de guerre ! Tome 1 : 1914-1915-1916

Du fond de nos tombes, on a compris qu'on était là pour un long moment. Les Alboches n'étaient pas décidés à rentrer chez eux et on était encore assez loin de Berlin. Pour Noël, la trêve a tourné en fraternisation, surtout entre les Anglais et les Allemands. Ca partait d'un bon sentiment. Quelques heures à s'échanger des clopes et des bonbons, avant de retourner chacun dans son trou pour recommencer à s'entretuer. Moi, tout ce que je comprenais, c'est qu'on s'installait dans la guerre.

11/2008

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Histoire de France

Femmes et hommes en guerre, 1914-1918

Alors qu'en 14-18, les fronts militaires et civils sont souvent présentés comme deux mondes séparés, ce livre explore au contraire leur étroite dépendance. . A lire si l'on veut comprendre cette période difficile de notre histoire

11/2015

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Encyclopédies de poche

La Grande Guerre. 1914-1918

2 août 1914 : les puissances européennes entrent en guerre. Par le jeu des alliances, le conflit se transforme en affrontement mondial. La guerre est totale : non seulement militaire, mais aussi économique et culturelle. Sur les fronts, bientôt stabilisés, s'installent les tranchées, qui mèneront les armées aux extrêmes limites de l'épuisement. A l'arrière, tous participent à l'effort, armant ou nourrissant les combattants. Le 11 novembre 1918, l'armistice est signé à Rethondes. Suivent les traités qui imposent réparations aux vaincus et démantèlent les empires. La paix, certes, mais l'effroyable bilan : près de 10 millions de morts, 30 à 40 millions de blessés. Et combien d'orphelins, de veuves, de mutilés ? Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker éclairent d'un jour nouveau les années 1914-1918, qui, en ébranlant le monde, ont orienté dans un sens infiniment tragique le destin du XXe siècle.

11/2013

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Histoire de France

1914-1918 la Grande Guerre

L'année où tout a basculé... Le 28 juin 1914, l'archiduc héritier du trône d'Autriche François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo. C'est l'étincelle ! En un mois, l'Europe s'embrase, et le monde se retrouve en guerre. 1914-1918, la Grande Guerre, retrace cet épisode dramatique de notre histoire. Luttes de pouvoir, ingénierie militaire, guerre totale... Comprenez les rouages du conflit et entrez au coeur des plus grandes batailles : la Marne, Tannenberg, Verdun, ou la Somme. Grâce aux nombreuses illustrations, photographies et cartes, suivez l'avancée des troupes, vivez en détail le déroulement des opérations et découvrez les tactiques militaires ayant donné lieu aussi bien à des victoires qu'à des défaites. La ténacité des armées vaudra aussi par leurs illustres généraux, Joffre, Foch, Broussilov, Hindenburg, et chaque décision entraînera des conséquences. Ce conflit marquera également l'arrivée de nouvelles armes qui bouleverseront l'art de la guerre. Les belligérants rivaliseront d'ingéniosité. La guerre chimique fera ses débuts et les jalons des conflits à venir seront posés. Au total, presque 74 millions d'hommes seront mobilisés. Cet ouvrage offre non seulement une vision de l'intérieur, mais témoigne en mémoire des 9,5 millions de vies sacrifiées.

10/2018

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Histoire de France

La guerre mondiale 1914-1918

A l'heure de la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, un événement exceptionnel traverse le monde de la réflexion historique. Un passionné, Jean Jacques Dumur, ancien militaire de carrière et chercheur opiniâtre, dévoile un manuscrit inédit de Philippe Pétain sur la Grande Guerre. Cette histoire-bataille que le maréchal Pétain fait de la guerre de 1914-1918 est l'oeuvre d'un officier supérieur peu enclin à livrer ses états d'âme. Le livre, sobrement intitulé La Guerre mondiale 1914-1918, écrit de la main du Maréchal entre 1920 et 1929, constitue une pierre essentielle pour l'édification de notre mémoire collective.

05/2014

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Histoire de France

La Grande guerre. 1914-1918

" Longue, douloureuse, meurtrière, la Grande Guerre vit s'entre-tuer des millions d'hommes qui, la veille encore, juraient " guerre à la guerre ". Ils furent les frères d'armes de ceux qu'ils accusaient d'être des militaristes, des chauvins, des bellicistes ; et également des millions d'autres qui firent la guerre par devoir ou encore sans trop savoir pourquoi. Passé 1918, devenus anciens combattants, ni les uns ni les autres ne mirent en doute la légitimité de leur sacrifice : ils avaient combattu pour la défense de la patrie et la guerre qu'ils avaient faite était une " juste guerre ". Pourtant, durant les hostilités mêmes, un doute naquit chez quelques-uns : la poursuite de la guerre avait-elle un sens ? L'horrible massacre était-il vraiment nécessaire ? Les milieux dirigeants l'assuraient : mais étaient-ils sincères ? (...) Ce phénomène ne saurait être dissocié des origines de la guerre, du souvenir qu'elle a laissé, et nous voudrions en rendre compte autant que des causes proprement économiques ou politiques. "

10/1990

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Romans historiques

Hommes et femmes dans la guerre. Pnt-Audemer 1914-1918

Ils s'appellent René, Julien, Louis, Raphaël, Raoul, Emile, Eugénie, Marie... Ils sont journalier, tanneur, typographe, maçon, pâtissier, agriculteur, matelassière, couturière... Ils ont en commun d'être nés ou d'avoir habité Pont-Audemer en Normandie. Tous vont connaître l'expérience de la Grande Guerre à travers cinq années marquées par l'immense sacrifice demandé. L'histoire d'hommes et de femmes ayant vécu l'expérience et le quotidien de la Der des der, dans cinq nouvelles romancées basées sur des faits réels.

07/2014

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BD tout public

Putain de guerre ! : 1917-1918-1919. Avec 1 DVD

La guerre nous brûlait les boyaux et, dans la puanteur de nos existences dérisoires, je me cramponnais à un espoir : rentrer à la maison, qu'on la perde ou non cette guerre qui n'est pas la mienne ! Comment faire pour ne pas se retrouver dans une de ces fosses communes creusées par des corvées de Tonkinois ?

10/2009

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Documentaires jeunesse

1914-1918

Pour les Européens d'aujourd'hui, la Première Guerre mondiale reste l'un des événements majeurs du siècle et, en même temps, l'un des plus difficiles à comprendre, au point qu'il paraît parfois absurde. Depuis l'assassinat de Sarajevo jusqu'au défilé de la victoire, à Paris, le 14 juillet 1919, Michel Winock a choisi de raconter et d'expliquer cette guerre sous tous les angles possibles. Les grandes phases militaires, de la guerre de mouvement en 1914 à l'affrontement interminable des tranchées, sont présentes. On découvrira aussi les épisodes de la guerre psychologique, l'héroïsme des enfants et des femmes, la mobilisation des énergies qui transforment ce combat européen en une guerre mondiale. On comprendra enfin le caractère particulier de 1914-1918, le courage des soldats, à Verdun ou sur la Somme, leur ténacité dans l'enfer quotidien de la boue des tranchées et des bombardements, leur lassitude parfois et leur acharnement qui ont tenu quatre ans l'Europe en haleine. Grâce à une iconographie riche et souvent rare, ainsi qu'à un ensemble de cartes exceptionnel, Michel Winock, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, spécialiste de l'histoire du XXe siècle, fait découvrir de manière originale l'histoire de ces 52 mois qui ont changé le siècle.

09/1998

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Littérature étrangère

Carnet de guerre 1914-1918

Les Carnets de guerre 1914-1918 constituent la face cachée d'Orages d'acier, qui, pour André Gide, était "incontestablement le plus beau livre de guerre" qu'il ait jamais lu. Ecrits directement dans le feu de l'action, ces quinze petits carnets d'écolier nous révèlent la matière brute sur laquelle Jünger se livra, une fois la paix revenue, à un savant travail de réécriture. Fort peu de témoins sont restés autant d'années que lui en première ligne des combats, sans jamais cesser de prendre des notes d'une acuité stupéfiante. Sept fois blessé, Jünger a pu relater avec une objectivité volontairement glaciale les souffrances du fantassin. Ce témoignage sans fard d'un engagé volontaire de dix-neuf ans ne cache rien des horreurs de la guerre. Mais il ne dissimule pas non plus l'enthousiasme de départ, la joie de se battre et le délire meurtrier qui s'empare des hommes au moment de l'assaut. D'où l'incontestable intérêt historique et documentaire de ces carnets qui révèlent également des aspects inconnus de la personnalité complexe d'Ernst Jünger.

01/2014

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Critique littéraire

Guerre et poésie, 1914-1918

On réserve une grande attention au roman et au cinéma de la guerre 1914-1918. La poésie, à l'exception d'Apollinaire, pour la révolution de son écriture, n'est pas à la une. Ce livre rend hommage aux poètes de la Grande Guerre. Un siècle après, ils méritent cette justice, pour la valeur de leur écriture et pour leur douloureux témoignage. En 1914, les poètes se mobilisent. On a calculé un nombre impressionnant de poètes combattants : 2120 ! Où sont-ils ? Les quelques anthologies n'en retiennent qu'un cinquième, au maximum, souvent beaucoup moins. Tous ces poètes sont nos frères jumeaux. Ils sont les témoins d'un horrible massacre, qu'ils présentent dans le feu de leur parole poétique. Aimons-les. Lisons-les.

10/2014

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Histoire de France

Bêtes de guerre. 1914-1918

"Dans ce livre toujours passionnant, souvent bouleversant, documenté par une érudition sans failles, Patrick Bousquet et Michel Giard nous racontent le destin généralement catastrophique des animaux précipités sans l'avoir demandé dans les convulsions de la Première Guerre mondiale. Dans leur exemplaire volonté de traiter de manière encyclopédique le bestiaire de la Grande Guerre, les auteurs n'oublient rien ni personne. On trouvera à leur inventaire les ânes, les vaches, les chameaux, les dromadaires, les chiens de traîneau et même un ours devenu la mascotte d'un régiment russe. Ils n'oublient pas non plus les animaux qui, juste retour des choses, martyrisèrent les combattants des deux camps : poux, puces et rats qui pullulaient dans les tranchées. La guerre, décidément, quelle sale affaire pour tout le monde ! Sauf pour les marchands d'armes, bien entendu !"

04/2018

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Histoire de France

Journal de guerre. 1914-1918

Issu de la bonne bourgeoisie parisienne, Maurice Bedel (1883-1954) reçoit une éducation soignée et très complète. Après des études de lettres à la Sorbonne, il se consacre à la médecine et se tourne vers la psychiatrie, spécialité rare à l'époque. Il fréquente de nombreux salons où il se lie d'amitié avec de grands artistes et écrivains (Maurice Denis, Edmond Rostand, Jean Cocteau). Lui-même dessinateur, élève de Maurice Denis, il a été proche des nabis et Van Dongen. Après la guerre, il a poursuivi une carrière de romancier, d'essayiste, de journaliste et de poète. Il a connu la gloire littéraire en 1927 lorsqu'il a reçu le prix Goncourt pour son roman Jérôme 60° de latitude nord. Il livre dans son journal de guerre (1er août 1914 - 31 décembre 1918) un témoignage saisissant du déroulement de la guerre avec une distance que n'observe pas la plupart des soldats et officiers combattants.

10/2013

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Critique littéraire

Lettres de guerre. 1914-1918

Mort d'une surdose d'opium en 1919 à l'âge de vingt-trois ans, alors qu'il est encore sous l'uniforme, Jacques Vaché est reconnu comme celui par qui le surréalisme est arrivé. Du premier Manifeste à ses derniers Entretiens, André Breton aura toujours célébré celui qu'il appelait "l'homme que j'ai le plus aimé au monde". Et quinze Lettres de guerre, envoyées depuis le front à son ami poète ainsi qu'à Théodore Fraenkel et Louis Aragon, auront suffi pour que Vaché devienne l'arme secrète de plusieurs générations. Breton révélait en 1919 son "Umour" sans H, surgi au milieu des combats, l'expression poétique la plus pure de l'humour noir et de la "désertion intérieure". Présenter pour la première fois l'intégralité des lettres écrites par Jacques Vaché à sa famille et à ses amis pendant la guerre (158 dont 23 totalement inédites) permet de marquer le point de départ d'une aventure moderne et de mettre en lumière le soldat en action, la vocation prometteuse du dessinateur et la singularité du "dandy des tranchées".

11/2018

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Histoire de France

Ecrits de guerre 1914-1918

L'une des réponses les plus singulières à la Grande Guerre a sans nul doute été l'écriture littéraire de l'expérience guerrière. Par milliers, auteurs connus et inconnus (Henri Barbusse, Agust Stramm, Ernst Jünger, Léon Werth, Maurice Genevoix, Kurt Heynicke) se sont saisis de leur vécu au front pour en rendre compte par le roman ou la poésie. Par ses relations avec le public, les milieux littéraires ou la censure, ce "dit" de la guerre a su prendre une place centrale dans les sociétés en guerre. Légitimés par l'expérience du front et répondant à une demande de sens, ces textes ont en effet longtemps rencontré un large succès auprès de ceux qui n'ont pas connu l'enfer de la guerre.

09/2013

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Histoire de France

Souvenirs de guerre (1914-1918)

Le recteur Georges Lyon décide en 1914, face à l'invasion allemande, de rester à la tête des structures scolaires et universitaires de la partie occupée de l'académie de Lille. Il rédige ses Souvenirs qui constituent un témoignage d'une grande richesse pour saisir la vie des habitants. Il décrit les exigences allemandes, la vie difficile des Lillois et s'intéresse aux rapports qui se nouent entre les occupants et les occupés, montrant certaines accommodations mais aussi l'importance du refus.

10/2016

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 11, 1911-1912

En octobre 1911, Valéry entame une série de petits " cahiers roses ", ainsi nommés d'après la couleur de la couverture. Dans ces cahiers (F G H I I'J) s'entrecroisent diverses formes scripturales : une écriture en fragments éventuellement publiables, une recherche thématique abstraite, des proses poétiques. Un index à la fin de chaque cahier relève les notions jugées importantes, ainsi Moi, littérature, points de vue, mystère. Valéry ne procède pas ici à l'estompage du moi individuel, bien au contraire. C'est un moment de grande inquiétude voire d'angoisse et de véritables crises, liées peut-être à l'idée d'un possible retour à la littérature sur le conseil de Gide. Apparaissent des réflexions sur la création, sur le travail d'écriture et la fabrication poétique, sur le rapport auteur-oeuvre-lecteur. Sous " mystère ", mot peu représenté. sont indexées de nombreuses notes sur le surnaturel, la religion - le christianisme dans ses dogmes et ses pratiques - et surtout sur la notion de Dieu, et la foi religieuse, débouchant sur une critique du croire. Le futur projet, finalement inabouti, du " Dialogue des choses divines " semble s'y préparer. Une inflexion vers les thèmes philosophiques est sensible : problèmes de la liberté, de la responsabilité, de la relativité du bien et du mal et du fondement de la morale. A ces Cahiers est joint un carnet de 1913. Carnet de poche, il contient quelques repères de la vie quotidienne : carnet d'écrivain, il présente un intérêt particulier du point de vue génétique montrant le premier jet du travail alors parallèle du penseur et du poète : bribes d'idées ou d'incipit que développent les Cahiers, bribes de thèmes ou de vers annonçant ce qui deviendra La Jeune Parque. En 1912 Valéry étend son analyse abstraite au couple Attente / Surprise qui structure le vivant à l'état de veille. Ce chantier, exemplaire en ce sens de la préparation qui préside à l'écriture des Cahiers, est un des rares comportant des brouillons conservés. Ces recherches, à l'inverse de celles sur l'attention et le rêve, ne doivent rien à la psychologie de l'époque. Elles se poursuivent de 1912 à 1915 ; l'ensemble figure dans ce volume. Elles seront reprises ensuite de façon récurrente. La théorie de l'attente et de la surprise figurera plus tard dans l'actif d'un bilan. Importante dans le dessein valéryen d'étudier le fonctionnement total de l'être humain, elle l'est aussi dans la réflexion générale sur le couple continuité / discontinuité. Le grand poème de 1917 montrera comment la recherche abstraite, celle aussi du cahier Somain, peut se transcrire dans un autre langage, celui de la Poésie.

06/2009

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 10, 1910-1911

Les années 1910-1912 constituent dans l'œuvre de Valéry une période charnière. Cahiers, blocs-notes et carnets mettent en évidence les voies diverses où il commence à s'engager. Relégués désormais les grands registres, les cahiers de petit format prennent la relève en 1910. Recueils de notes rédigées, ils ont presque le statut d'œuvre à publier. Valéry s'installe dans le texte en fragments d'allure littéraire. Il écrit ou ébauche des pages qui paraîtront dans les années vingt : ainsi le " Log-book de M. Teste " -Teste, héros jamais perdu de vue; ainsi les fragments recueillis dans la plaquette Au crayon et au hasard. puis dans Rhumbs en 1926, et le Cahier B 1910, d'abord reproduit en phototypie. Le manuscrit original, calligraphié. porte les marques de la première lectrice : dans les années vingt, Catherine Pozzi (Karin) sigla de son paraphe CK (ici reproduit) les passages qu'elle appréciait. Rythmant le texte, cette effraction est la trace de l'aventure intellectuelle et affective qui s'est alors jouée. En 1911 Valéry revient, dans des blocs-notes, aux grands axes de sa réflexion : la relation esprit-corps, le langage, le temps, et surtout le rêve dans le cahier " Somnia ". S'il connaît alors sans doute. de seconde main, le Freud de la Traumdeutung révélée par des comptes rendus, Valéry ne cherche pas une " interprétation " des rêves, mais des lois conduisant à une théorie générale liée à sa conception combinatoire du fonctionnement de l'esprit. Deux carnets de poche éclairent cette période et apportent des repères biographiques. Ils montrent un Valéry au quotidien notant des achats, des adresses d'amis, des rendez-vous. Appartenant à un corpus naguère ignoré, ils révèlent les impressions, idées, formules de premier jet qui sont germes de textes. Gênes et ses rues animées, Florence et ses édifices célèbres s'inscrivent dans le carnet " Genoa " rédigé durant un séjour en Italie, et riche de croquis : des statues de Michel-Ange, un portrait de Raphaël, le palais Pitti. Le vécu personnel, sensoriel, affectif, intellectuel s'y inscrit, donnant bientôt naissance à des proses poétiques. Ce qui se cherche ou se pressent, dans ces années, c'est l'expression plus libre d'une sensibilité affleurant au sein même de la pensée abstraite.

06/2006

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Histoire de France

Les Canadiens dans la Grande Guerre. 1914-1918

"De 1914 à 1918, près de 620 000 Canadiens ont servi sous l'uniforme et plus de 60 000 ont péri sur les champs de bataille. Ce sacrifice, auquel s'ajoute l'implication économique du Canada, a permis au dominion de renforcer sa cohésion nationale et de progresser dans la voie de l'indépendance vis-à-vis de la mère-Patrie britannique. Passant par Vimy, la Somme, les Flandres et... les forêts des Landes, ce guide propose un tour d'horizon complet de la participation canadienne à la Grande Guerre, de l'organisation de l'armée en 1914 aux derniers combats de 1918."

02/2018

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Histoire de France

Dans la guerre 1914-1918. Accepter, endurer, refuser

La dichotomie entre "consentement" et "contrainte" a pris une certaine importance dans les débats récents portant sur l'expérience des sociétés pendant la Première Guerre mondiale. Cet ouvrage a pour ambition de reformuler la problématique de l'engagement des populations dans le conflit à travers une approche renouvelée. Il dépasse les oppositions trop rigides entre consensus sur la guerre et rejet de celle-ci, considérant que les populations, tant civiles que militaires, ne se réduisent pas à des éléments passifs mais gardent leur capacité de réaction autonome. Aussi propose-t-il une terminologie ternaire pour aborder les expériences des peuples en guerre - accepter, endurer, refuser. Le terme moyen, "endurer", permet d'explorer toute la complexité d'un conflit qui défie les prévisions et dont le prix en vies et souffrances remet en cause la question du rapport entre les fins et les moyens. Il ne s'agit pas, toutefois, de présenter une évolution successive d'un terme à l'autre - de l'acceptation à l'endurance, avant d'en arriver au refus. Car tout dépend des multiples sens assignés à chaque comportement, et du chevauchement possible des différentes réactions que suscite la confrontation à la guerre. Ces trois termes offrent plusieurs avantages sur une échelle qui va de l'individuel au collectif. Ils se prêtent à la prise en compte de l'imaginaire de la guerre et des multiples discours qui l'accompagnent. Ils permettent également d'examiner où, quand et comment le refus prend le dessus sur l'endurance par rapport aux sociétés où l'endurance s'appuie jusqu'à la fin sur une acceptation du conflit - et ce malgré son caractère inexorable. Cet ouvrage, fondé sur des travaux originaux suscités par le Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre, à Péronne, réunit des historiens européens et américains, parmi les meilleurs spécialistes internationaux de la Première Guerre mondiale. Par sa focale authentiquement internationale, son attention portée au front oriental autant qu'occidental, il transcende les débats étroitement nationaux.

09/2015

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Critique littéraire

Edmond Rostand dans la Grande Guerre 1914-1918

Bien qu'il fût hostile à la guerre, comme bon nombre d'écrivains, Edmond Rostand (1868-1918) adhéra au message d'union nationale. Avec originalité il se mit à clamer son amour du sol natal, sa foi dans le triomphe des sentiments de lumière. L'auteur de Cyrano de Bergerac, de l'Aiglon, de Chantecler participa à sa façon à la lutte en faisant l'éloge de ceux qui dans la boue, le froid et les privations s'élevaient contre les idées dévastatrices d'un ennemi impitoyable qui tuait, à la seule fin de soumettre les vivants. Edmond Rostand s'éteignit vingt et un jours après l'armistice dont, avec panache, il aurait salué la victoire à travers la paix retrouvée. " Edmond Rostand dans la Grande Guerre " se présente sous une forme chronologique. C'est année après année, mois après mois, semaine après semaine, que l'on suit Edmond Rostand et sa famille à travers les événements militaires, politiques, mondains, artistiques et littéraires, tant à Paris qu'au Pays basque lors de ses séjours à Cambo-les-Bains.

05/2014

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Histoire de France

La violence de guerre. 1914-1918

La Grande Guerre a été beaucoup photographiée, c'est une évidence. Elle l'a été de manière "officielle" par les reporters-photographes de la Section photographique de l'Armée, créée au printemps 1915 ; elle l'a été aussi à des fins de renseignement militaire. Mais la guerre fut bien davantage photographiée "au ras du sol", par ceux qui combattaient, gradés ou simples soldats. Les clichés de trois jeunes sous-officiers, promus officiers au cours du conflit, occupent une place de choix dans cet ouvrage. Henri Pétin. Jean Pochard et Robert Musso ont vécu au quotidien avec leurs hommes et ne se sont pas pensés comme des "reporters" mais comme des soldats, ponctuellement photographes amateurs. Pas d'héroïsme dans leur vision. L'historien Stéphane Audoin-Rouzeau présente et commente 120 photographies inédites, issues des fonds privés du Service historique de la Défense. Un témoignage juste et émouvant sur l'expérience combattante et la violence de guerre.

02/2014

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Histoire de France

La grande guerre chimique. 1914-1918

L'histoire de l'arme chimique au cours de la guerre de 1914-1918 est frappée du sceau d'un paradoxe. Si on associe immanquablement les gaz à l'évocation de ce conflit, force est toutefois de constater que l'on sait peu de choses sur cette " guerre dans la guerre ". On ne manque ainsi jamais de souligner les souffrances inouïes endurées par les combattants des deux camps, d'évoquer les ravages provoqués par les gaz. Pourtant, un examen attentif des pertes françaises causées par les gaz sur l'ensemble du front entre février et octobre 1916 permet de constater qu'elles ne représentent que 0,2 % des pertes totales. Au-delà du mythe ou de l'image d'Epinal, il semble donc légitime de s'interroger sur la réalité militaire et l'impact de ces armes sur les champs de bataille de la Grande Guerre. Des controverses feutrées perdurent, dont la moindre n'est pas de savoir qui fut le véritable initiateur de la guerre chimique. A l'évidence, l'apparition de l'arme chimique sur le champ de bataille de la Grande Guerre ne peut être considérée comme une simple innovation technique. Peut-on pour autant en conclure que son utilisation marque l'avènement de la guerre totale ? Les armes chimiques furent-elles ainsi les premières armes conçues non pas pour conquérir le territoire ennemi mais pour anéantir physiquement l'adversaire ? Le propos de cet ouvrage est donc, au terme d'un éclairage essentiellement militaire, de tenter de mettre en lumière quel fut l'impact de l'arme chimique sur le déroulement des hostilités tant du point de vue humain, industriel, tactique, que stratégique.

10/1998

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Histoire de France

1914-1918. La première guerre mondiale

Cette guerre que l’on croyait être courte aura duré plus de quatre ans et aura mobilisé tant les femmes à l’arrière que les hommes sur le front. Son bilan sera catastrophique sur le plan humain – elle fit plus de 9 millions de morts ! – mais également sur le plan économique et psychologique.

09/2011

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Histoire de France

La France en guerre. 1914-1918

Dans un style entièrement accessible, l'ouvrage, écrit par un des grands spécialistes de la période, propose une synthèse très documentée sur tous les aspects de la première guerre mondiale, en tenant compte des travaux et des débats les plus récents de l'historiographie. L'auteur oriente par ailleurs sa réflexion sur la place du premier conflit mondial dans une histoire de France, alors même que la guerre semble faire éclater les frontières et les particularismes nationaux pour ouvrir à un monde global. Nicolas Beaupré cherche ainsi à rendre compte de l'imbrication des échelles et des espaces qui permettent de penser la première guerre mondiale, et d'évaluer la fonction et la position de cette période dans le champ de notre histoire nationale.

10/2013

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Sciences historiques

La Charente-Maritime dans la Grande Guerre 1914-1918

En août 1914, le département de la Charente-Maritime – appelée alors Charente-Inférieure – paraît bien éloigné de la ligne de front. Et pourtant, dès les premiers mois, il s'avère tout proche du théâtre des opérations, car la guerre ne se joue pas que dans les tranchées ; elle se joue aussi sur mer. La Charente-Maritime, avec son littoral et ses ports (Rochefort, La Rochelle-La Pallice), ainsi que son arrière-pays agricole et industriel, tient un rôle stratégique de premier plan. Pendant plus de quatre ans, elle participe à l'approvisionnement des troupes en vivres, en munitions, en matériel militaire. Elle prend part à la guerre maritime. Ses ports servent de plate-formes de débarquement pour des vagues ininterrompues de combattants et de victimes : réfugiés, blessés, prisonniers, soldats en transit – Français mais aussi étrangers de toute l'Europe, d'Afrique, d'Extrême-Orient et d'Amérique. Ils contribuent également à l'approvisionnement du territoire français en matières premières, en produits manufacturés et en denrées alimentaires. Mais ce sont aussi les communes de l'intérieur qui sont affectées en accueillant sinistrés des zones de conflit, militaires en convalescence ou prisonniers de guerre assignés à des tâches d'intérêt collectif. La société traditionnelle est bouleversée par la durée et la violence du conflit, les réquisitions, les privations, la présence massive d'étrangers, l'absence des mobilisés que remplacent épouses, prisonniers et travailleurs étrangers. L'économie est orientée vers l'effort de guerre : la production agricole est destinée aux combattants ; les usines sont reconverties pour la livraison d'équipements militaires, les hôtels transformés en hôpitaux. Dès 1917, le département accueille des bases américaines qui contribuent à sécuriser le littoral face aux sous-marins allemands... et à faire connaître le jazz en France.

12/2018

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Régionalisme

Lyon. 1914-1918

Lorsque l'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914, l'ouverture des hostilités surprend Lyon en pleine Exposition internationale urbaine. Lyon, qui a une réputation hospitalière établie, se transforme rapidement en un vaste hôpital soignant les blessés rapatriés du front. Sa situation géographique proche de la Suisse en fait une plaque tournante stratégique. De nombreux réfugiés affluent pendant que la ville devient également un centre d'échange de prisonniers. Tout en cherchant à aider au maximum les combattants et les victimes de la guerre, la municipalité doit veiller aux besoins des Lyonnais. Edouard Herriot, son maire, cherche pendant le conflit à maintenir le plus possible la vie, le travail et l'activité dans la cité, alors en plein essor industriel. Ainsi, les femmes participent à l'effort de guerre et Lyon se change en un centre de fabrication au service de l'industrie militaire. Grâce à cette magnifique sélection de cartes postales et de photographies anciennes, Roland Racine nous décrit la vie lyonnaise durant la Grande Guerre et nous rappelle que cette ville de l'arrière a été touchée de plein fouet par le premier conflit mondial.

10/2015