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Exils Républicains. Aux résistants espagnols

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Littérature française

Exils Républicains. Aux résistants espagnols

Alvaro, Carmen, Mercedes et les autres sont des personnages de roman issus de l'imagination de l'auteur. Pour autant, ils s'inspirent de vies et d'histoire réelles, tout aussi mouvementées, tout aussi héroïques. Dans ce roman captivant, solidement documenté, on côtoiera les héros des grands drames du XXe ? siècle ? : André Marty, l'organisateur des brigades internationales, Charles Tillon, commandant-en-chef des Francs tireurs et partisans français (FTPF), Georges Guingoin, le "? Préfet du maquis ? ", libérateur du Limousin, mais aussi Dolores Ibarruri, la "? Pasionaria ? ", Durruti l'anarchiste et sa "? brigade de fer ? ", Gabriel Garcia Lorca, le poète assassiné. Par-dessus tout, plane sur ces personnages, l'ombre des grands fauves du siècle passé? : Franco, Pétain, Hitler, Mussolini, mais aussi avec l'histoire véridique du boyard, celle du plus grand tsar de tous les temps, Joseph Vissarionovitch Djougachvili dit Staline.

11/2022

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Histoire internationale

Révolutionnaires, réfugiés et résistants. Témoignage des républicains espagnols en France (1939-1945)

Hiver 1939 : fuyant Franco, des centaines de milliers de républicains espagnols arrivent en France dans un dénuement total. Parqués dans des camps, dans des conditions effroyables, ils témoignent dans cet ouvrage de ce qu'ils ont vu, vécu et de la façon dont ils ont survécu. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, nombreux sont ceux qui participent à la lutte contre le nazisme, gardant toujours l'espoir en un monde meilleur. Ce livre est issu du travail de mémoire entrepris par Federica Montseny pour transcrire ce qu'a été la vie des réfugiés espagnols — des sans-grade —, depuis les camps d'internement du sud de la France et d'Afrique du Nord jusqu'à leur engagement dans la Résistance.

06/2018

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Histoire internationale

Les républicains espagnols. La retirada

Avec les débuts de la guerre d'Espagne arrivèrent les premiers réfugiés. Mais ce fut en 1939 que la retirada, la retraite de l'armée républicaine espagnole, jeta sur les chemins de l'exil une immense vague de 500 000 personnes. La France, prise au dépourvu et déchirée par un violent débat interne, les rassembla dans des camps qui, trop souvent improvisés dans l'urgence, se résumaient à une plage battue par les vents d'hiver. Nombre d'entre eux tentèrent l'aventure du retour ou réémigrèrent en particulier vers l'Amérique latine. Les autres furent enrégimentés, embrigadés, ballotés de camps en compagnies puis groupements de travailleurs étrangers et constituèrent une main d'oeuvre contrainte sur les chantiers du Mur de l'Atlantique ou en Allemagne. Pourtant, ils s'engagèrent aussi précocement dans la Résistance ou, de Narvik à Paris libéré et à Berchtesgaden, parcoururent tous les champs de bataille sous l'uniforme français. Mais pour ces républicains, la libération de la France n'était que le prélude à la reconquête d'une Espagne qu'il fallait affranchir du joug franquiste. Espoirs pourtant déçus, ravivant au sein de l'exil des affrontements souvent hérités de la Guerre civile. Jusqu'à ce que, "posant enfin leurs valises", vienne pour eux le temps de l'intégration.

04/2013

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Littérature française

Arenitis. Sur les sables de l'exil républicain espagnol

Comme un pont qui s'élance pierre à pierre entre l'Espagne et la France, Arenitis suit le cours des anecdotes confiées en héritage par Daniel, républicain espagnol, à son petit-fils Emmanuel. Mais que reste-t-il à transmettre quand la vie s'est obstinée à tout vous prendre, quand elle vous a dépossédé tour à tour d'une victoire, d'un pays, d'un amour ? Peut-être encore l'essentiel : l'art de marcher dans le sable sans s'y enliser, l'art de chanter la vie par-delà la défaite, l'art de passer au suivant le témoin de l'espoir.

07/2020

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Sciences politiques

Tous républicains ! Origine et modernité des valeurs républicaines

La France vit un étrange paradoxe. Alors que jamais, peut-être, la convergence républicaine n’a été aussi apparente sur le plan rhétorique (de l’extrême droite à la gauche radicale), nous assistons au reflux des valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité : abstention aux élections, remise en cause de la laïcité, mirages du post-modernisme néolibéral et mondialiste, repli individualiste et hédoniste, désinvestissement du collectif... L’anomie citoyenne et l’atonie politique se conjuguent pour créer une situation de menace pour ce consensus républicain apparent dont a témoigné le débat sur « l’identité nationale ». Ce livre tente de revenir sur cette innovation politique majeure qu’est la République. Il est issu d’un colloque qui s’est tenu à Belfort les 10-11 novembre 2010, à l’occasion des manifestations marquant le 130e anniversaire de la livraison du Lion, œuvre conçue par Auguste Bartholdi. Les meilleurs spécialistes de la question ont porté un regard historique sur la généalogie de nos institutions et de nos valeurs républicaines. Une histoire complexe, erratique, avec ses ombres et ses lumières, ses réussites et ses manquements, ses fragilités et sa durabilité. Robert Belot est spécialiste d'histoire politique, est professeur des Universités à l'université de Technologie de Belfort-Montbéliard. Il est également maire-adjoint de Belfort chargé de la Culture et du Patrimoine.

09/2011

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Histoire internationale

Petite histoire des Républicains espagnols. De la guerre à l'exil (1931-1955)

Le 18 juillet 1936 commence la guerre d'Espagne dont la mémoire est restée vivace. Elle jette l'une contre l'autre les deux Espagne mais très vite se complexifie car toutes les idéologies caractéristiques du XXe siècle s'affrontent férocement dans la péninsule : celles du passé, avec les traditionalistes, tant du point de vue religieux que social, celles qui caractérisent le siècle avec les fascistes, les anarchistes, les communistes, les socialistes, les trotskystes et... les républicains. Les massacres, perpétrés dans chaque camp, selon une ampleur et des objectifs différents, ajoutent à la cruauté de ce conflit qui se termine par la victoire des franquistes. Pour les républicains de toutes nuances, c'est le temps de l'exil, essentiellement en France. La retirada, en 1939, charrie en une quinzaine de jours, une immense vague de 500 000 personnes, femmes, enfants, vieillards, hommes d'âge militaire, soldats et civils. Ils sont "reçus" soit dans des centres d'accueil improvisés, soit dans des camps qualifiés par les autorité françaises "de concentration". Les hommes, intégrés d'abord dans des Compagnies, puis des Groupements de travailleurs étrangers, participent largement aux combats de la Résistance, soit dans des groupes de guérilleros, soit dans des unités françaises. Ayant participé à la libération du territoire français, ils échouent cependant en octobre 1944 dans leur tentative d'abattre le joug franquiste. L'introduction de l'Espagne franquiste dans les instances de l'ONU en 1955 sonne le glas de leurs espoirs et ils considèrent alors que le temps de "poser leurs valises" est venu. C'est le temps d'une intégration réussie dans les contexte de Trente Glorieuses.

09/2019

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Littérature française

Le bel exil

Ce roman est un livre-testament. Un testament espagnol ? allemand ? Sans doute les deux. C'est aussi une fantasmagorie de tous les exils, depuis l'exil intérieur des multicultures, du mal de mort et du mal d'écrire, jusqu'à l'exil de l'aliénation mentale. Une autobiographie souvent douloureuse, mais plus souvent encore facétieuse, où se mêlent l'histoire de l'Allemagne pendant le nazisme et l'engagement des Républicains espagnols. Un récit littéraire en même temps que la confession d'une mère à sa fille pour lui restituer sa mémoire familiale.

03/1999

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Sciences historiques

Fils de l'exil. Itinéraires d'un fils d'exilé républicain catalan

Fils d'exilé, Gentil Puig-Moreno se pose, dès l'adolescence, la question de l'identité, dans sa terre d'accueil, la France. Il poursuivra cette recherche tout au long de sa vie. Une réponse qui aurait pu venir de son engagement, mais après des années d'expériences politiques, il finira par déchanter. Dans l'Algérie de Ben Bella, il découvre et participe à un ersatz de socialisme autogestionnaire qui va se terminer par le coup d'Etat de Boumédienne. De retour en France, il est agréablement surpris par Mai 68, qui répond à certaines de ses incertitudes. Il en tire des enseignements prometteurs pour l'avenir. Il en divulgue le message en Catalogne prise sous le joug franquiste. Son républicanisme, s'y heurte à la dure réalité d'une dictature. La transition démocratique espagnole, dans laquelle il place de grandes espérances, ne tiendra pas toutes ses promesses. Ainsi durant toute sa vie, il aura poursuivi ce que d'aucuns appellent des chimères, divulguant les idées de liberté, de laïcité et de démocratie, s'étant souvent trouvé par chance au bon moment, au bon endroit.

11/2016

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Sciences historiques

L'Hôpital Varsovie. Exil, médecine et résistance (1944-1950), avec 1 DVD

Le livre aborde un épisode surprenant et mal connu de l'aide humanitaire internationale aux réfugiés de la guerre civile espagnole au Sud de la France : la création d'un hôpital militaire à Toulouse par les guérilleros en vue de l'opération Reconquista de Espana (octobre 1944), un centre de soins situé à l'arrière du front : l'Hospital Varsovia. Avec la perspective de la victoire des Alliés et la Libération de la France, l'espoir du retour dans une Espagne démocratique semblait une réalité imminente. Malheureusement, l'opération Reconquista fut un échec et, en 1945, l'hôpital militaire se transforma en hôpital civil destiné à soigner l'ensemble des réfugiés espagnols. Les conditions de vie de cette population, après dix années de guerre, étaient précaires (malnutrition, maladies, invalidité, dispersion familiale, etc.). Dans ce contexte, l'aide humanitaire internationale, notamment des associations bénévoles nord-américaines et des exilés de la diaspora espagnole, fut décisive pour venir en aide aux réfugiés en France. Le livre montre comment cet hôpital développa, au-delà des activités de soins proprement dites, une politique qui l'inscrivit dans une voie résolument moderne. Il fut un centre de formation du personnel soignant, de recherche clinique et de campagnes sanitaires. Cette modernité venait en droite ligne de l'héritage de la République espagnole, interrompu par la victoire des troupes franquistes. "Les Anales del Hospital Varsovia" en sont le témoignage. Le livre interroge les archives policières concernant l'opération Boléro-Paprika qui aboutit à l'arrestation des médecins espagnols de l'hôpital, en 1950, dans le contexte de la guerre froide. Il aborde aussi les vicissitudes des bénévoles nord-américains, victimes du maccarthysme, pour leur participation à l'aide humanitaire envers les républicains espagnols. Cet hôpital, - Hospital Varsovia / Walter B. Cannon Memorial -, devenu en 1971 Hôpital Joseph-Ducuing, au-delà de sa mission soignante et sociale, représente une institution emblématique et un lieu de mémoire de l'exil espagnol en France. Le livre contient un DVD présentant le film "Spain in Exile", sous-titré en catalan, espagnol et français, et une copie de la revue "Anales del Hospital Varsovia", des années 1948 à 1950.

04/2013

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Revues

Riveneuve Continents N° 32-33, été 2022 : Théâtre et résistance des républicains espagnols exilés. Entre ombre et lumière, en France 1939-1945

Un numéro double de la revue montre comment le théâtre a pu servir de masque et de vecteur pour les activités clandestines de ceux qui affrontaient le fascisme au niveau européen et comment plus tard les dramaturges espagnols racontent l'expérience des républicains exilés en France ou internés dans les camps nazis. - Un numéro double de la revue Exils et Migrations ibériques (partenaire de Riveneuve-Continents) dédié au théâtre et à la résistance des Républicains espagnols exilés. - Un collectif de haut niveau réunissant une douzaine d'articles de chercheurs français et espagnols, - Une direction des universitaires Sandrine Saule et Odette Martinez-Maler, en collaboration avec Manuel Aznar-Soler et Cécile Vilvandre Canizares. - Le 13e et 14e numéro de la revue Exils et Migrations ibériques (32-33 de la revue partenaire).

07/2022

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Littérature française

Le chemin du Perthus

Pendant la guerre civile espagnole, Consuelo, jeune fille élevée dans une famille franquiste, rencontre Alberto, un " rouge ", dans cette Barcelone encore républicaine qui tente de résister sous les bombardements. A la chute de la capitale catalane, ils partiront ensemble vers l'exil et franchiront la frontière au Perthus. En France, à son tour en guerre et occupée, ils connaîtront la dureté des camps d'accueil, la mainmise de l'occupant, le sort de ces républicains espagnols ordinaires qui, sans jamais prétendre à l'héroïsme, ont traversé deux guerres et réussi à survivre en essayant de rester fidèles aux idéaux de l'Espagne républicaine. Ce roman raconte le basculement d'un pays à un autre, d'une langue à une autre, d'un milieu social à un autre. En contrepoint, il évoque les résonances et les traces que ces événements laissent dans la mémoire familiale, de chaque côté de la frontière.

02/2011

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BD tout public

La Nueve. Les républicains espagnols qui ont libéré Paris

A travers les souvenirs d'un espagnol exilé républicain en France, Paco Roca reconstitue l'histoire de la Nueve ou Neuvième compagnie. Un remarquable album sur ces héros oubliés qui ont pourtant libéré Paris en 1944. La majorité des hommes qui composaient la Nueve avaient moins de vingt ans lorsqu'ils prirent les armes, en 1936, pour défendre la République espagnole : les survivants ne les déposeraient que huit ans plus tard après s'être illustrés sur le sol africain et avoir libéré Paris dans la nuit du 24 août 1944. Ils étaient convaincus de reprendre la lutte contre le franquisme. Avec de l'aide qui ne viendra jamais.

04/2014

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Littérature française

L'Exode. Ella à la rencontre des républicains espagnols

Ella, fille et petite-fille de républicains espagnols, se rend pour la première fois à une commémoration de la Retirada. Pendant ce voyage, ses souvenirs d'enfance et d'adolescence vécues à la frontière, dans la désinvolture et l'insouciance, lui reviennent en mémoire, très vite assombris par la tragédie de l'Exode. Faits historiques et récits s'entremêlent, avec des péripéties et des dénouements saisissants. L'Espagne républicaine, grande oubliée de l'Histoire, vaincue par un franquisme bien établi et impitoyable, sert de toile de fond à ce roman plein de poésie. Prises de conscience et réflexions accompagnent Ella dans ce double voyage. Née en France en 1951, Katia Seus-Walker passe une partie de sa vie aux Etats-Unis où elle enseigne à l'université de Washington, puis à l'université de Californie. Plus tard, maître de conférences à l'université Paul Sabatier à Toulouse, elle enseigne l'anglais scientifique et fait de la recherche en didactique des langues. Sa thèse Poésie de la Résistance - poésie et action l'amène à faire la rencontre du poète Rafael Alberti et du poète et éditeur Pierre Seghers, avec qui elle entretiendra une correspondance. Elle est auteure de 1939 - Un pont entre deux rives - 2020, et du recueil de poèmes engagés Eclipses. Elle a reçu le "prix des bibliothèques 2022" attribué par le concours Altaleghje pour sa nouvelle "Au fil de l'eau" .

02/2023

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Histoire internationale

L'EXIL DES REPUBLICAINS ESPAGNOLS EN FRANCE. De la guerre civile à la mort de Franco

Pendant et après la Guerre civile (l936-1939), conflit particulièrement meurtrier, des centaines de milliers d'Espagnols - hommes, femmes et enfants - franchirent les Pyrénées et cherchèrent refuge en France. Plus du tiers d'entre eux devait y demeurer. Geneviève Dreyfus-Armand retrace dans cet ouvrage novateur le long chemin parcouru par les combattants républicains depuis leur arrivée sur le sol français - souvent dans des camps d'internement jusqu'à la mort de Franco en 1975 et leur installation parfois définitive sur cette terre d'accueil. Restituant les étapes de ce qui fut une grande aventure humaine, elle évoque le combat mené par les partisans de la République, loin de leur pays, dans une France parfois hostile. Combat pour la liberté qui dut attendre plus de trente ans pour trouver son accomplissement.

03/1999

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Sciences historiques

Resistir. Les Républicains espagnols en Bretagne, de la Retirada à la Resitance

II y a 80 ans succombait la République espagnole à la suite du coup d'Etat du général Franco, aidé par les nazis allemands et les fascistes italiens. Environ 500 000 Républicains, civils et soldats, se réfugient en France lors du grand exode de 1939, la Retirada. Quelques dizaines de milliers de soldats se retrouvent en Bretagne où ils vont être plongés dans la tourmente de la guerre. Recrutés de force par l'occupant allemand, certains vont travailler à la construction du mur de l'Atlantique et des bases de sous-marins de Saint-Nazaire, Brest et Lorient ; beaucoup rejoindront la Résistance et paieront un lourd tribut à la libération de la Bretagne. Gabrielle Garcia, fille d'un soldat républicain espagnol, retrace ici l'itinéraire de certains d'entre eux, depuis les camps de " concentration " des Pyrénées-Orientales jusqu'à Brest, Lorient, Rennes et Saint-Malo, point de départ pour les bagnes des îles anglo-normandes. Ce faisant, elle effectue une nécessaire enquête mémorielle et écrit une page, tragique et méconnue, de l'histoire de Bretagne : le rôle déterminant des Républicains espagnols dans la Résistance en Bretagne.

05/2019

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Histoire internationale

Les Républicains espagnols à Rivesaltes. D'un camp à l'autre, leurs enfants témoignent (janvier 1941 - novembre 1942)

A partir de janvier 1941, des familles de républicains espagnols arrivent au camp de Rivesaltes. Un camp de plus sur leur long parcours d'indésirables. Pendant toute l'existence du camp, les Espagnols représentent toujours plus de la moitié des effectifs des internés. Longtemps passé sous silence, cet enfermement de familles entières resurgit ici dans les mémoires et dans l'histoire. Si les hommes sont incorporés dans les groupements de travailleurs étrangers (GTE) mis en place par le régime de Vichy, femmes et enfants restent confinés dans ce lieu inhospitalier, glacial en hiver et torride en été, où règnent la promiscuité, l'insalubrité et la faim. Où la mort rôde, notamment autour des enfants les plus jeunes, malgré l'aide apportée par des oeuvres d'assistance dépassées par l'ampleur de la tâche. Sur les chemins de l'exil depuis 1939, parfois depuis plus longtemps, ces familles espagnoles ont connu les aléas de centres d'hébergement répartis sur tout le territoire puis les camps lorsque ces refuges ferment. Ces femmes et ces enfants sont alors transférés à Rivesaltes, surtout lorsque le camp d'Argelès est évacué suite aux inondations de l'automne 1940. Si le camp de Rivesaltes n'est pas le premier pour les réfugiés espagnols, il n'est pas non plus le dernier, puisqu'ils seront pour beaucoup transférés à Gurs en novembre 1942. Certains connaissent ainsi de multiples camps entre 1939 et 1944, transférés sans cesse de l'un à l'autre. Douze témoignages émanant de cinq femmes et de sept hommes, nés entre 1924 et 1939, évoquent cet univers d'enfermement et d'arbitraire. Ils sont présentés, contextualisés et mis en perspective par une historienne spécialiste de l'exil républicain espagnol.

08/2020

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Histoire de France

Portraits de Résistants dans les Pyrénées-Atlantiques

Voici en neuf parcours, des portraits qui s'inscrivent comme élément de réflexion sur la Seconde Guerre mondiale : Victor Cousteau, prisonnier de guerre - Pierre Mousquès, Armée secrète - Sauveur Camus, Evadé de France - Madé Tarascon, épouse Mesplé-Lassalle, déportée-résistante - Lucien Duvert, 2ème D. B. - Paul Mingucci, Special Air Service - Jean-Pierre Zugarramurdy, passeur - Marcel Suarès, Compagnon de la Libération - Virgilio Pena, républicain espagnol, déporté-résistant. Des témoignages diversifiés pour ne pas oublier !

04/2018

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Histoire de France

Laisser la parole aux résistants. Entretiens avec quatre résistants othéziens

En 1995, Jean-Paul Duchon, professeur d'histoire au lycée Gaston Fébus d'Orthez, décide d'aller enregistrer des membres encore vivants du groupe d'Orthez de la compagnie Argote, secteur V de l'Armée Secrète. Son but est de fixer un témoignage à l'intention de ses élèves. Il filme alors Gérard Lavignotte responsable du groupe ainsi que René et Pierre Mousquès. Léo Doideau, fidèle à sa devise : "Nous étions clandestins, restons clandestins" ne voudra pas témoigner. En 2008, Bernard Lavignotte, lui-même enseignant, fils cadet de Gérard, lui propose de filmer aussi Edouard Gauyacq, entré en résistance dans le groupe de Puyoô. Gérard Lavignotte disparaît en 2006, et René Mousquès en 2008. Jean-Paul Duchon et Bernard Lavignotte décident alors de publier les témoignages de ces résistants. Pierre Mousquès et Edouard Gauyacq ont relu et vérifié le manuscrit. Ce livre se veut une fidèle et simple restitution de leurs paroles.

09/2011

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Histoire internationale

L'Espagne, passion française 1936-1975. Guerres, exils, solidarités

Au début des années 1930, tandis que l’Espagne proclame la République, tous les regards français se tournent au-delà des Pyrénées. En 1939, l’arrivée de plus de 450 000 hommes, femmes et enfants qui fuient la dictature fasciste. Malgré les camps et la déchirure de l’exil, les Républicains espagnols s’engagent aux côtés des Français dans la Résistance. Dans les années 1950, les Espagnols deviennent une composante importante de la société française. Aujourd’hui, 8% des français sont d’origine espagnole, de notre Premier Ministre au Prix Goncourt 2014, en passant par la Maire de Paris.

10/2015

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Policiers

Résistants

Les passagers d'un yacht sont soudain terrassés par une superbactérie, résistante aux antibiotiques. Sauf Katelyn, une étudiante. Pourquoi est-elle la seule survivante ? Recrutée par l'Anti-Bioterrorism Center, elle est chargée de retrouver l'infecteur, quitte à entrer dans son intimité. Mais l'homme qu'elle pourchasse éveille en elle des sentiments contradictoires. Il ne tue peut-être pas aveuglément...

04/2017

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Ouvrages généraux

Lettre d’un Républicain espagnol à un ami

A 18 ans, Carlos Ruiz-Garcia traverse les Pyrénées avec son régiment pour fuir l'armée franquiste. Il pense alors être libre et sauf. Cantonné par les gendarmes dans un camp improvisé, couchant à même la boue, se nourrissant de rien, il va, durant des mois, connaître l'errance et l'enfermement d'un camp à l'autre (Barcares, Argelès) et parvient finalement à Saint-Médard-en-Jalles. Il participe à la construction de la base sous-marine de Bacalan, vit au rythme des alertes, des brimades et des humiliations.

04/2023

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Littérature française

Conseils d'un ami aux républicains

Un peu de tout (heures perdues)Date de l'édition originale : 1866Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

03/2016

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Rugby

Rugby flouze. Des résistants aux mercenaires

A moins de voir le jour poindre sur les terres stériles du Kiremba au Burundi ou vers les sombres vallées du Tadjikistan, on finit tous par trouver un sens à l'existence. Parfois il relève même de l'évidence. Ainsi, Jacques Larrue n'aurait pas aimé naître ailleurs qu'à Graulhet, bercé mais aussi parfois ballotté de touches en mêlées. Grandir au pays du rugby était une bénédiction. Mais à part y jouer - ce qu'il fit intensément gamin, anecdotiquement ensuite - existe-t-il plus grande joie - et privilège - à ses yeux, que de l'écrire, le raconter et le vivre, en permanence, de l'intérieur ? Le Sporting Club Graulhétois, c'est toute une vie pour Jacques Larrue. Le Rugby Club Toulonnais, une expérience étonnante. Palpitante. Déconcertante. Hallucinante. Essentiellement pour Midi Olympique d'abord, Var-Matin surtout, Nice-Matin enfin, il put faire plusieurs fois le tour de la question. Des hommes. Et du monde. Il assista hélas à ce qu'il considère comme un déclin moral, une compromission puis un abandon de toutes les valeurs face à la puissance de l'argent. Et c'est ainsi qu'il s'en alla avant le terme normal d'une aventure professionnelle, passionnelle. Comme un amant déçu. Trompé. De la belle aube au triste soir - pour citer son éminent confrère Christian Montaignac - voici le récit d'une rencontre heureuse et tourmentée.

05/2021

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BD tout public

La Retirada. Exode et exil des républicains d'Espagne

La Retirada de 1939, l'Exode des républicains espagnols vaincus, parqués dans des camps (Argelès, Prats...) à leur arrivée en France racontée par des dessins, d'une force incroyable, de Josep Bartoli, témoin et acteur de ce drame, grand artiste et ami de Frida Kahlo.

02/2009

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Espagne

La Retirada. Exode et exil des républicains d'Espagne

La Retirada de 1939, l'Exode des républicains espagnols vaincus, parqués dans des camps (Argelès, Prats...) à leur arrivée en France racontée par des dessins, d'une force incroyable, de Josep Bartoli, témoin et acteur de ce drame, grand artiste et ami de Frida Kahlo. En contrepoint le photographe Georges Bartoli, son neveu, interrogé par Laurence Garcia nous livre, pour les 70 ans de la Retirada, son témoignage sur la dure condition des exilés espagnols jusqu'à la fin du franquisme

10/2023

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Romans de terroir

Un républicain espagnol en Vendée. Le don de Jeanne

Un Républicain espagnol en Vendée, ou Le don de Jeanne La Vendée, son Histoire, donnent un reflet des forces vives qui l'habitent. Ces gens d'ici, qui ne connaissaient que la glèbe comme unique horizon, ont ourdi une trame incrustée au plus profond des sillons qu'ils labourent. Les temps contemporains ont activé son entrée dans l'existence du progrès. Et ce département de tradition a ouvert ses frontières à moult expatriés. Ainsi, en 1939, on vit plus de 80 000 Ardennais débarquer en Vendée, au plus loin des tumultes guerriers de chez eux. De manière plus isolée, des Républicains espagnols ont entrepris ce chemin vers la Vendée. En 1939, la guerre perdue face au Franquisme armé par l'Allemagne d'Hitler. Ils vont être plus de 450. 000 à franchir la frontière français, non loin de Perpignan. Ici, chez les Vendéens, beaucoup d'entre eux vont s'intégrer à la vie locale et y faire souches. Parfois les habitants les dénommaient les Espingoins, une basse moquerie ... A partir de cet exode, j'ai écrit ce roman à la progression littéraire régulée par le rythme contenu de ce Terroir "Bocain", silencieux, discret, mais laborieux... A travers des personnages fictifs, cet ouvrage offre un regard sur une rencontre fortuite en lien avec cet exil espagnol précité. En ces temps difficiles d'après la guerre 1939-45, la venue d'un Républicain espagnol dans le canton de Palluau ranime des débats à propos de l'insurrection des paysans vendéens en 1793. Si sa liaison - puis son union - avec une jeune femme du cru inquiète, elle va aussi accélèrer la volonté d'émancipation qui se propage avec toute l'aventure de la motorisation agricole, du confort ménager nouveau, de l'électricité tentaculaire, du développement de l'automobile... Cela suffira-t-il pour subsister ici ?

04/2018

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Histoire internationale

Espagne : un exil républicain. Actes des journées Caminar. Toulouse 25, 26 et 27 octobre 2019, Edition bilingue français-espagnol

Ce livre bilingue (français-espagnol) est issu des rencontres de Toulouse du 26 et du 27 octobre 2019, au cours desquelles plusieurs interventions (18), conférences et témoignages ont évoqué l'exil des républicains espagnols après la guerre civile, leurs expériences multiples, leurs souffrances, la continuation de leur combat contre le fascisme, leurs relations avec les pays d'accueil, leurs difficultés d'intégration, la vie dans les camps où ils ont été enfermés par le gouvernement français...

12/2020

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Actualité et médias

Défis républicains

" J'ai conçu ce livre de témoignage comme un filet marin : des nœuds, autant d'événements auxquels j'ai participé ou de grands dossiers que j'ai portés, mais aussi des fils courant de l'un à l'autre, restituant les problématiques d'ensemble dans lesquelles, pendant plus de trente ans, j'ai cru devoir inscrire mon action. Un récit sans langue de bois autant qu'une interprétation de l'histoire. J'ai choisi de m'exprimer à découvert, avec le souci d'être juste, autant que possible, en tout cas sincère, et dans le seul but de servir la France selon l'idée que je m'en fais... Pour une nouvelle donne mondiale, sa voix reste indispensable afin de faire émerger d'Europe une volonté politique par rapport aux États-Unis, non pas contre eux, mais indépendamment d'eux. Ce projet, aujourd'hui presque indicible, est le seul qui vaille, le seul qui mérite qu'on se batte, le seul qui nous redonne une perspective historique. " Jean-Pierre Chevènement. Ce livre est celui d'un esprit libre, engagé dans l'action. Fourmillant de révélations, de portraits, d'anecdotes, riche d'analyses percutantes, il est aussi l'histoire de la France et du monde de ces dernières décennies. Un livre incontournable : nul essayiste ou historien de ces trente dernières années ne pourra l'ignorer. II éclaire le passé d'un jour sans concession et nous aide à lire beaucoup de notre avenir. Dans un monde politique où la droite et la gauche paraissent également dépourvues de vision, il dessine un projet enthousiasmant pour la France et l'Europe au XXI siècle.

09/2004

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Littérature française

Les Républicains

Novembre 2016 : trente ans après s'être connus à Sciences Po où ils ont préparé l'ENA, deux anciens camarades se retrouvent à l'occasion d'une émission de Thierry Ardisson consacrée à la promo 1986 de l'école de la rue Saint-Guillaume. La fille en noir est une essayiste qui s'est vite affranchie de la « négritude » au service des puissants pour consacrer sa plume à Retz et à Swift. Guillaume Fronsac est énarque, banquier d'affaires et auteur d'un livre sur Machiavel qui, pense-t-il, fait de lui un écrivain. Unité de temps : ces deux là ne se quitteront plus, de 17h00 à Minuit. Unité de lieu : du 93 faubourg Saint-Honoré à leurs appartements respectifs en passant par les décors luxueux du Régina, de l'hôtel Meurice et celui de Talleyrand, ils vont déambuler dans le coeur du Paris historique du pouvoir régalien et de la Révolution française. Unité d'action : une joute intellectuelle et un suspense amoureux où se joue, à travers le bilan de leurs vies, celui d'une génération qui aura vu les politiques abandonner la mémoire culturelle et historique de leur pays. Que le spectacle commence ! Nous sommes successivement dans sa tête à elle, dans sa tête à lui et dans celle d'un narrateur omniscient. Anatomie cruelle de la chute de la maison France, advenue en trente ans avec les premières cohabitations, la collusion progressive du public et du privé et la décomposition du politique réduit à cet éternel bal des prétendants dont les fantômes jamais rassasiés de pouvoir ne cessent de nous hanter. Nostalgie sur son identité aussi, fracassée depuis le divorce de la République des lettres et de la République tout court, dans un pays où la littérature avait jusqu'alors toujours été politique et la politique littéraire. Jeu entre ces deux personnages qui s'étaient jadis embrassés le temps d'une fête, qui se cherchent et se défient, et pour lesquels, jeux de pouvoir et de séduction se confondent. En sept puissants chapitres qui scandent les heures et les lieux traversés, Cécile Guilbert mêle la grande histoire à la petite pour dresser un portrait peu flatteur d'un pays dont les élites sont à la dérive. Et elle n'épargne personne : pas plus les importants du jour croqués dans des portraits assassins que ses propres personnages, dont elle se joue avec une ironie grinçante. D'une plume allègre, cruelle et brillante, elle nous emporte dans son roman comme dans une pièce de théâtre dont on ressort séché. Autant qu'impressionné.

02/2017

ActuaLitté

Histoire de France

La nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libérés Paris

Voici des héros magnifiques, sortis tout droit d'une page d'histoire trop longtemps occultée : les soldats de la Nueve. Officiellement, la libération de Paris a commencé le 25 août 1944. En réalité, c'est la veille, le 24 août, que le général Leclerc a lancé l'offensive : il a donné l'ordre au capitaine Dronne, chef de la 9e compagnie de la 2e DB, d'entrer dans Paris sans délai. Le premier véhicule de cette 9e compagnie, appelée la Nueve, est arrivé place de l'Hôtel-de-Ville le 24 août 1944 peu après 20 heures, "heure allemande". Le soldat Amado Granell - le premier libérateur de Paris - en est descendu pour être aussitôt reçu, à l'intérieur de la mairie, par Georges Bidault, successeur de Jean Moulin à la présidence du Conseil national de la Résistance. Comme 146 des 160 hommes de la Nueve, Granell était un républicain espagnol ! Le 26 août, de Gaulle descendra les Champs-Elysées escorté et protégé par quatre véhicules de la Nueve. Ensuite, les républicains espagnols de la Nueve contribueront à libérer l'Alsace et la Lorraine et se battront en Allemagne jusqu'au nid d'aigle d'Hitler, à Berchtesgaden. Evelyn Mesquida leur rend la place qui leur est due dans la mémoire collective. Et elle donne la parole à neuf des survivants qu'elle a pu retrouver. Témoin de la libération de Paris, Albert Camus aura ces mots, en 1954, pour dire toute sa reconnaissance aux républicains espagnols : "Pour l'Europe et pour nous, sans le savoir, vous avez été et vous êtes des maîtres de liberté".

08/2014