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Ernst Cassirer

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Philosophie

Ernst Cassirer

Ernst Cassirer (1874-1945) est un des très grands philosophes allemands du XXe siècle qui n’a malheureusement pas eu la fortune qu’il aurait méritée. À la fois historien de la philosophie mais aussi philosophe de la culture, Cassirer dialogue brillamment avec son temps, tant avec le néokantisme de ses maîtres H. Cohen et P. Natorp qu’avec A. Einstein, et plus encore avec le cercle rassemblé autour de l’institut A. Warburg. Promoteur d’une morphologie d’inspiration goethéenne, Cassirer tente une phénoménologie originale, la philosophie des formes symboliques, qui ouvre des horizons nouveaux à la philosophie transcendantale de Kant, proposant non plus une « critique de la raison » mais une « critique de la culture », capable de donner sens certes à la théorie de la connaissance, mais plus largement à toutes les productions humaines symboliques (le langage, l’art, le mythe…). Figure exemplaire de la culture de Weimar, il connut le destin tragique de l’exil en 1933 lors de la prise du pouvoir par les nazis, et mourut aux États-Unis.

03/2013

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Philosophie

Ernst Cassirer. Culture et totalitarisme

Ernst Cassirer est un philosophe juif allemand, contemporain de la Seconde Guerre mondiale. Auteur majeur pour l'histoire de la pensée occidentale, il est cependant resté dans l'ombre de Heidegger pendant de nombreuses années. Sa philosophie, centrée sur la question de la culture et du politique, trouve dans la forme symbolique du mythe une explication à la naissance du totalitarisme. Dans une démarche critique, Cassirer analyse l'apparition du mythe totalitaire en Allemagne comme une crise culturelle ayant engendré par la suite une crise morale et politique. Cette crise culturelle trouve sa source au sein du courant romantique allemand, dont les mauvaises interprétations – ou réutilisations – par les idéologues nazis ont conduit aux dérives nationalistes et au culte du héros. A la pensée mythique, Cassirer oppose la pensée libre, éclairée et critique, seule voie de sortie possible selon lui pour dépasser le mythe totalitaire. " Sapere aude ! ", selon la formule kantienne : osons penser ! Ayons le courage de nous servir de notre propre entendement.

05/2016

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Philosophie

Oeuvres / Ernst Cassirer Tome 48 : L'Ecole de Marbourg

L'oeuvre de Cassirer n'est pas dissociable du creuset intellectuel où elle a pris sa source : l'Ecole de Marbourg, dont les deux piliers, Hermann Cohen et Paul Natorp, furent également ses maîtres. On trouvera ici rassemblés à la fois des textes d'ordre historique et des analyses croisées qui permettent de comprendre les origines philosophiques de la pensée de Cassirer, ce qu'il doit à ses maîtres, mais aussi les divergences qui, en dépit de l'amitié qui unit tous ces penseurs, existaient d'emblée au sein de ce courant. Natorp et Cohen, en effet, liés par une indéfectible estime, ont chacun poursuivi une voie singulière, et n'ont jamais cherché une unanimité qui eût pour tribut un quelconque compromis avec ce qu'ils pensaient être vrai. De même Cassirer, lorsqu'il leur rend hommage, a toujours soin de dégager ce qui fait leur originalité respective comme ce qui lui semble être leurs limites. Le lecteur découvrira donc, à travers ces textes pour la première fois réunis et traduits en français, quelle fut l'atmosphère de passion philosophique qui permit à cette école néokantienne de rayonner, au début du siècle, dans presque toute l'Europe, et jusqu'en Russie.

09/1998

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Philosophie

LA PHILOSOPHIE DES FORMES SYMBOLIQUES. Tome 2, La pensée mythique

" La philosophie des formes symboliques " est une tentative pour fonder une philosophie de la culture - la culture non seulement entendue comme la pratique humaine en général, ce qui inclut aussi bien l'usage de l'outil et les troubles du langage (tome I) que les cérémonies religieuses et l'organisation d'une cité (tome II) ou la pensée scientifique et ses catégories (tome III). A l'interprétation " allégorique " des produits culturels, qui s'efforce de les rapporter à une instance extérieure, ce qui a pour effet d'annihiler leur spécificité et leur diversité, Cassirer veut substituer une interprétation symbolique. La fonction symbolique, la " forme symbolique ", n'est donc rien d'autre que la loi de production de ces produits, l'orientation générale qui, par exemple, transforme une pratique magique en geste religieux, et qui confère à un objet resté identique un sens inédit. On abandonne ici les lois universelles de la nature humaine puisque, à l'inverse, ce sont les lois de production elles-mêmes, les " formes symboliques ", qui distinguent et définissent (génétiquement, à la manière de Spinoza) les domaines culturels.

12/1986

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Philosophie

L'Idée de l'histoire. Les inédits de Yale et autres écrits d'exil

L'idée d'histoire a elle-même une histoire. Cassirer conduit ici au fondement théorique de sa conception de l'histoire : l'idéalisme critique, pour en dégager les développements nécessaires, jusqu'au site pratique de sa philosophie, qui consiste en une critique du droit, de l'Etat et du politique. Cet aspect de la philosophie de la culture s'appuie tant sur un examen de la méthode d'historiens comme Taine ou Ferrero que sur une étude de la genèse historique de la philosophie de l'histoire, de la Renaissance à Hegel et abordant même la période contemporaine, avec des auteurs tels que Spengler et Heidegger. Ce volume réunit l'ensemble des séminaires et des conférences de Cassirer concernant la pensée de l'histoire. Cinq de ces textes étaient encore inédits, cinq autres avaient été édités en anglais ou en allemand. Mis en relation avec ses œuvres majeures, dont ils sont pleinement complémentaires, notamment le tom IV du PROBLEME DE LA CONNAISSANCE, LA PHILOSOPHIE DES LUMIERES, l'ESSAI SUR L'HOMME, et LE MYTHE DE L'ETAT, ils permettent de circonscrire parfaitement sa théorie de l'histoire. Cet ouvrage comporte en outre une bibliographie informatisée des études mentionnant l'œuvre de Cassirer.

05/1989

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Philosophie

Le mythe de l'Etat

Avril 1945. Ernst Cassirer achève peu avant de mourir Le mythe de l'Etat : un ouvrage réalisé à la demande de ses amis afin de tenter de comprendre les origines et les causes du nazisme. Sans jamais prétendre réduire le tragique de l'Histoire, mais sans renoncer non plus à toute explication, il invite la modernité à repenser son rapport au mythe. Les déformations qu'il fait subir à la pensée ne sont-elles pas la préfiguration, voire la caution, des violences politiques qui viennent ensanglanter les sociétés ? L'obscur besoin d'ordre qu'il véhicule et qui hante les fondements de la culture n'est-il pas responsable de la transformation de celle-ci en cauchemar, lorsqu'elle s'avise de ne plus lui résister mais de se confondre avec lui ? Le XXe siècle n'a-t-il pas basculé dans le tragique parce que subitement la culture s'est mise à célébrer le culte du héros, de la race et de l'Etat tout en versant dans un pessimisme dénigrant la Raison ? Ce livre peut être considéré, à bien des égards, comme le testament philosophique de l'un des plus grands penseurs de ce siècle, et en tout cas du plus digne héritier des Lumières. Livre savant attaché à reconstituer la mémoire de la Raison en refaisant l'histoire de toute la pensée politique, c'est aussi un livre de philosophe plaidant, à travers une critique du mythe, pour que la raison politique ne déroge pas à la plus haute de ses fonctions : réaffirmer la culture contre les tentations d'ériger l'idéologie, et donc la violence, en raison. Pour Cassirer, trois cultes particuliers ont propagé la déraison en politique : 1/ le culte du héros qui défend la nécessité de dirigeants politiques forts, voire d'hommes providentiels ; 2/ le culte de la race, véhiculé par Gobineau ; 3/ la conception hégélienne de l'Etat, dans laquelle l'institution étatique n'a pas à être limitée par les droits individuels, car elle est une réalité suprême, transcendante, divine, qui n'a sa finalité qu'en elle-même. Cassirer reproche à cette théorie de fournir une justification à la toute-puissance de l'Etat totalitaire.

02/2020

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Philosophie

Langage et mythe. A propos des noms de dieux

En analysant l'identité entre le nom et l'être qui caractérise les noms des dieux pour la conscience mythique et religieuse, Cassirer s'efforce de dégager la légalité immanente à la formation des concepts du mythe et du langage. Il démontre que le langage et le mythe obéissent à une "grammaire" inconsciente de l'expérience dont les catégories et les canons ne sont pas ceux de la pensée logique. Il montre que cette logique a-logique ne représente pas seulement un moindre degré de rationalité mais un mode de pensée radicalement différent qui hante encore les formes les plus rigoureuses de la pensée.

11/1973

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Philosophie

LA PHILOSOPHIE DES FORMES SYMBOLIQUES. Tome 1, Le langage

La Philosophie des formes symboliques est une tentative pour fonder une philosophie de la culture - la culture non seulement entendue comme la pensée théorique et l'activité artistique, mais aussi comme la pratique humaine en général, ce qui inclut aussi bien l'usage de l'outil et les troubles du langage (tome I) que les cérémonies religieuses et l'organisation d'une cité (tome II) ou la pensée scientifique et ses catégories (tome III). Il s'agit pour Cassirer d'écarter à la fois la spéculation philosophique du XIXe siècle avec son discours historique sur l'absolu (même si Hegel et Schelling sont souvent présents dans le discours cassirérien), et la psychologie empirique qui rapporte l'ensemble des productions humaines à certains lois de la " nature humaine ". Dans un projet qui n'est pas sans rappeler Husserl, Cassirer entreprend de fonder un discours rigoureux sur les manifestations culturelles de l'homme (ce qu'il appelle une " phénoménologie de la culture ") qui ne rapporterait pas celles-ci à " autre chose ", à un terme substantiel, une instance ultime et extérieure. Le langage, par exemple, doit être compris en tant que tel, dans la spécificité de sa nature et par sa légalité propre.

10/1991

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Allemagne

Ernst Röhm

La première biographie d'Ernst Röhm, chef des SA et ami de Hitler. La plupart des hauts dignitaires nazis sont immensément célèbres - que l'on songe à Goebbels, responsable de la propagande du Reich, à Goering, chef de la Luftwaffe, ou encore à Himmler, maître absolu de la SS. Au sein de ce triste panthéon, Ernst Röhm fait figure d'illustre inconnu. Pourquoi cet homme, pourtant chef de la section d'assaut paramilitaire nationale-socialiste - la Sturmabteilung (SA) - du début de l'année 1931 à la fin du mois de juin 1934, est-il tombé dans l'oubli ? Soutien de la première heure de Hitler et du NSDAP, Röhm est quelqu'un d'important : dès le début des années 1920, il est l'ami du Führer (il est alors le seul cadre nazi à le tutoyer) et, en novembre 1923, il participe à la tentative de prise du pouvoir à Munich - le fameux " putsch de la Brasserie ". Mais si Röhm est le premier soutien du régime, il en est aussi la première victime. Et pour cause, cet homme dérange : son homosexualité notoire gêne dans un parti profondément homophobe, et son ambition crée bien vite des rivalités dans le cercle rapproché des intimes du Führer. Le chef des SA est donc une cible de choix en 1934 lors de la terrible " nuit des Longs Couteaux ". Mais qui était véritablement Ernst Röhm et, surtout, quelles ont été les véritables raisons de son assassinat ? Etait-il trop ambitieux, comme on l'a longtemps prétendu, ou bien a-t-il été la victime collatérale d'un dessein plus grand ? Par-delà la politique, ses préférences sexuelles étaient-elles réellement les principales causes de ce meurtre ? S'appuyant sur des sources inédites et de première main (notamment des documents privés fournis par le neveu de Röhm lui-même), cette brillante biographie appelée à faire date fait enfin la lumière sur un personnage clé de l'ascension d'Hitler.

08/2023

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ouvrages généraux

Ernst Kaltenbrunner

Le destin méconnu du " petit Himmler d'Autriche ", un haut dignitaire nazi longtemps négligé, mais terrifiant. A partir de janvier 1943, Ernst Kaltenbrunner, un SS autrichien quasi inconnu en Allemagne, est désigné pour diriger le RSHA, l'Office principal de sûreté du Reich. Ce haut dignitaire nazi devient ainsi le numéro 2 de la SS après Himmler, et aussi le chef de la police de sûreté et du renseignement de l'ensemble du Reich. Pourquoi l'historiographie ne parle-t-elle que très peu de Kaltenbrunner, alors que les autres dirigeants du régime hitlérien, tels Goebbels ou Göring, font l'objet de nombreuses études ? Pourquoi est-il aujourd'hui bien moins connu que Heydrich (assassiné en mai 1942), alors qu'il a occupé les mêmes fonctions et dirigé la politique de terreur nazie dans les deux dernières années de la guerre - qui ont vu le régime se radicaliser et ses politiques criminelles dans le Reich et l'Europe occupée s'intensifier ? D'où vient la mise à l'écart de cet homme qui a pourtant lui aussi été jugé par le Tribunal international de Nuremberg, et qui a fait partie des condamnés à mort en octobre 1946 ? Pendant plusieurs années, Marie-Bénédicte Vincent a cherché à répondre à toutes ces questions en réalisant un véritable travail d'enquêtrice. S'appuyant sur des sources de première main et exhumant des documents inédits (aux Archives fédérales de Berlin et Coblence, ou encore au Mémorial de Mauthausen à Vienne), elle reconstitue la trajectoire personnelle de Kaltenbrunner et retrace à travers lui l'histoire de l'Autriche nazie. Cet ouvrage, appelé à faire date, fait enfin la lumière sur un criminel de guerre longtemps négligé mais ô combien incontournable.

10/2022

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Philosophie

L'Ecole de Marbourg. Cohen, Natorp, Cassirer

L'Ecole de Marbourg est fondée sur la nouvelle interprétation magistrale fournie par Hermann Cohen de la pensée kantienne. Elle s'est affirmée dans les domaines les plus divers selon une méthode remarquable inspirée de Kant. Avec Cassirer cette systématique s'élargira en une véritable vision du monde déterminée comme totalité de formes symboliques, le langage, le mythe, la connaissance.

04/1989

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Heidegger

Cassirer et Heidegger. Un siècle après Davos

Bien au-delà de la seule philosophie, le débat à Davos en 1929 entre Cassirer et Heidegger a marqué l'histoire des idées. Il a même donné naissance à des récits passablement légendaires qui négligeaient le contexte historique précis. Un nouveau regard s'impose, à la lumière des oeuvres publiées depuis lors. Les vingt-cinq tomes de l'édition allemande de référence de Cassirer ne sont disponibles que depuis 2007. S'y s'ajoutent les dix-sept tomes du Nachlass depuis 2017. Des 102 volumes de la Gesamtausgabe de Heidegger, édition de référence mais sans garantie scientifique, moins d'une dizaine reste programmée, mais d'ores et déjà la publication des cinq premiers volumes des Cahiers noirs a permis d'engager une relecture critique de l'ensemble. C'est donc à présent seulement que l'on peut véritablement évaluer les projets contrastés des deux auteurs. Leurs enjeux intéressent notamment le statut de la rationalité et des sciences, en particulier celles de la culture, aussi bien que le statut de la technique parmi les formes symboliques. Et tout autant, l'opposition entre la démocratie et la théologie politique ; entre la légitimité du cosmopolitisme et l'ontologie identitaire ; enfin, entre la possibilité même d'une éthique ou son rejet de principe. Tous ces thèmes contradictoires exigent aujourd'hui une révision critique, non seulement rétrospective, mais aussi ancrée dans le présent. Car au-delà même de la philosophie, des courants de pensée et des forces politiques en Europe et dans le monde poursuivent ces deux voies qui s'opposent aujourd'hui.

11/2021

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Littérature française

Tu signais Ernst K.

Février 1917. Juliette regardait craintivement le jeune soldat allemand qui se présentait à elle muni d'un ordre de réquisition de logement sous son toit. "Je m'appelle Ernst", avait-il dit dans un français fortement teinté de cet accent exécré qui donnait la nausée. Sous le regard des enfants, il était entré dans la maison avec sa panoplie de combattant en sursis. Désormais l'ennemi avait un nom. Il installerait sa présence redoutée dans la chambre qui lui était réservée au sein de la famille. Désormais, la vie se règlerait au seul métronome de ses pas dans l'escalier et sur le plancher de sa chambre. Réédité par les Editions du Sablon, ce roman de Françoise Houdart est celui d'une injuste guerre qui oppose des hommes et des femmes aux prises avec leur vérité, leurs sentiments aussi troubles que violents et leur tragique destin.

03/2023

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Kant

Kant et le problème de la métaphysique

Cette interprétation de Kant a été rédigée juste après les débats de Davos avec Ernst Cassirer, en 1929, et sur la base d'un cours donné en 1925-1926. Elle obéit à un double objectif : tourner le dos à l'interprétation néokantienne alors dominante dont Ernst Cassirer représentait la figure la plus éminente, mais, surtout, poursuivre la tâche kantienne d'une critique de la métaphysique. On trouvera en annexe de la présente édition les éléments de la discussion avec Cassirer, publiés pour la première fois en français. Ils en éclairent le contexte en même temps que les prolongements du côté de l'anthropologie et de la philosophie de la culture. L'interprétation de Kant proposée par Heidegger, très minutieuse, se fonde sur la première édition de la Critique de la raison pure, où Kant avait mis en avant le rôle fondamental de l'imagination qu'il a ensuite, dans la deuxième édition, cherché à replacer sous le contrôle de l'entendement, donc à restreindre au profit d'une théorie de la connaissance. Heidegger entend au contraire approfondir la fonction primordiale de l'imagination dans la saisie de l'ontologie fondamentale, en deçà de toute métaphysique, et sans plus privilégier les justifications de la physique et des mathématiques. Il cherche ainsi à montrer que la critique de la raison s'appuie elle-même sur une situation préalable, celle d'un rapport à l'être qui commande toute relation au monde. L'entendement, l'expérience, les concepts ne concernent qu'une part des activités de la pensée, tandis que l'imagination ouvre un champ bien plus vaste à son exercice.

06/2023

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Casterman

Ernest et Célestine : Ernest est malade

Ernest est malade... Célestine sera-t-elle " placé " le temps de ma convalescence de celui-ci ? Pas question d'abandonner Ernest ! Infirmière, cuisinière et animatrice, Célestine a plus d'un talent dans son sac.

03/2023

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Philosophie

La philosophie de Pietro Pomponazzi ; Pic de la Mirandole et la critique de l'astrologie

Deux écrits de jeunesse d'Eric Weil : le premier, la Dissertation, préparée sous la direction d'Ernst Cassirer, présentée à la Faculté de Hambourg en 1928 et publiée sous le titre Die philosophie des Pietro Pomponazzi, le second, Pic de la Mirandole et la critique de l'astrologie, mémoire reconnu comme diplôme de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, permettent de ressusciter deux des figures les plus significatives de la Renaissance. La confrontation multiple et une, entre ces penseurs, n'est pas le moindre intérêt de ces textes, qu'il s'agisse des conceptions du cosmos, de la nature, de l'éthique, de la religion ou qu'il s'agisse des polémiques autour de l'astrologie pro et contra, Eric Weil rejoint Ernst Cassirer qui voit dans les Enchantements de Pomponazzi et dans le pamphlet de Pic de la Mirandole les pôles du mouvement qui anime toute la Renaissance. Le chemin parcouru avec Pomponazzi montre, en pleine clarté, que deux concepts soutiennent le système entier la nature comme unité, l'homme comme être moral. Ce qui intéresse Eric Weil dans les Disputationes in Astrologiam, ce ne sont pas les contenus et la technique de l'astrologie, c'est la compréhension du rôle que l'astrologue joue à la fin du Moyen Age, à l'époque de la Renaissance et pourquoi "en revenant de la messe, on va voir l'astrologue".

03/1986

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BD tout public

Ethel & Ernest

Le roman d'une vie en bande dessinée : Ethel et Ernest vivent le grand amour, avec ses bonheurs et ses déchirures. Couple modeste, très anglais, décalé et follement attendrissant, ils portent un regard neuf sur le téléphone, la télévision, la hi-fi, le premier homme sur la lune, la guerre, la bombe atomique, les hippies, la naissance d'un petit Raymond qui - horreur ! - voudra devenir artiste...

10/2019

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Compositeurs

Ernest Chausson

Après des études juridiques, le parisien Ernest Chausson (1855-1899) choisit de se consacrer à la musique et étudie avec Jules Massenet et César Franck au Conservatoire de Paris. Wagnérien convaincu, il fait trois fois le pèlerinage à Bayreuth. Son catalogue comporte de nombreuses mélodies (dont le Poème de l'amour et de la mer), quelques partitions de chambre (Concert) et d'orchestre (Poème pour violon), mais surtout un opéra, Le Roi Arthus, auquel il travailla durant dix ans et qui fut créé de façon posthume à Bruxelles en 1903. Sa mort, due à un stupide accident de bicyclette, a privé prématurément la musique française de l'un de ses plus grands maîtres. Ce nouveau volume de la collection horizons vous invite à la rencontre d'un compositeur, ami de Debussy et de nombreux peintres et écrivains célèbres de son temps, dans cette étude inédite illustrée et enrichie de nombreuses annexes.

03/2021

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Art mural, graffitis, tags

Ernest Pignon-Ernest. Edition bilingue français-anglais

Ernest Pignon-Ernest, artiste incontournable de la scène française, se livre sur son parcours et son processus de création dans cet ouvrage édité par le FHEL à l'occasion de sa grande rétrospective. Pionnier de l'art urbain, il dévoile 50 ans d'interventions dans l'espace public à travers ses installations, dessins et son oeuvre de photographe. De Nice à Naples, Alger, Grenoble ou Soweto, il investit les murs du monde entier et colle ses dessins, figures poétiques et engagées, faisant de la ville son atelier et le théâtre des combats qu'il dépeint : Rimbaud à demi effacé dans les rues de Paris, Pasolini en Pieta caravagesque, couple expulsé collé sur le mur de son immeuble détruit, ouvrier au corps abîmé par le travail ou personnages fantomatiques se tenant dans des cabines téléphoniques. A ce témoignage, viennent s'ajouter les éclairages de Jean de Loisy : éléments biographiques, historiques, analyses d'oeuvres ou extraits des poètes qui habitent l'oeuvre de l'artiste. Edition bilingue français/anglais.

06/2022

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Livres 3 ans et +

Ernest et Célestine : La chute d'Ernest

Ernest se réjouit d'assister au mariage de son ami Jérôme. Hélas, en chemin, le gros ours tombe et se blesse. Célestine, qui a eu très peur pour son Ernest, va s'occuper de lui avec toute la douceur et l'inventivité qui la caractérisent...

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Casterman

Ernest et Célestine : La chute d'Ernest

Ernest et Célestine sont invités à un mariage. Célestine doit être "la petite demoiselle d'honneur". Les voici partis pour prendre le train. Ernest se dépêche ... et fait une mauvaise chute. Heureusement, Célestine va intervenir avec beaucoup de sang-froid !

05/2023

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Sciences historiques

Ernst Kantorowicz, une vie d’historien

Ernst Kantorowicz (1895-1963) est considéré à la fois comme un spécialiste d'histoire de l'art, de théologie médiévale et de droit canonique, de philologie et de droit patristique, de littérature et de philosophie médiévales. Peut-être le doit-il d'abord à sa nature artiste. Sa biographie de Frédéric II de Prusse parue en 1927 est devenue un best-seller et Les Deux Corps du roi (publié en 1957), une expression de la science politique et du langage courant. Sa vie elle-même traverse les tragédies du siècle. Né dans une famille juive industrielle de Poznán, il débute en ardent nationaliste, engagé volontaire au service du Kaiser, blessé à Verdun, volontaire encore pour la lutte contre les spartakistes. C'est à ce titre qu'après la Première Guerre il est étroitement lié au Cercle de Stefan George — considéré alors comme le plus grand poète vivant — qui avait constitué autour de lui une sorte de secte fanatique d'antimodernisme et d'antirationalisme dévouée au culte du héros et à la recherche d'une Allemagne secrète et souterraine. Nationaliste conservateur, Kantorowicz s'engage pourtant dans la lutte antihitlérienne dès 1933, ce qui le conduit à refuser de prêter serment au régime nazi et donc à devoir démissionner de son poste universitaire en 1934. Il échappe de peu à la Nuit de cristal en 1938 et réussit à fuir, par l'Angleterre, aux Etats-Unis où il trouve un poste à Berkeley. Il s'y attache, fait école jusqu'à ce que le maccarthysme fasse de lui un des défenseurs de l'indépendance universitaire (à l'allemande), un des premiers intellectuels à refuser le serment de loyauté. Déchu de nouveau de son poste universitaire, il est accueilli à Princeton au sein de l'Institute for Advanced Study. Mais c'est sa personnalité qui rend Kantorowicz fascinant : cet érudit avait l'élégance d'un dandy, un charme personnel qui lui valait toutes les conquêtes, féminines et masculines. Il s'est lancé dans des liaisons brillantes avec l'aristocratie allemande et fut tout proche, sa vie durant, du grand historien d'art d'Oxford Maurice Bowra, autour de qui se pressait une cour d'esprits brillants.

04/2019

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Critique littéraire

Ernst Jünger. Un autre destin européen

Très jeune héros de la Grande Guerre, nationaliste opposé à Hitler, ami de la France, Ernst Jünger (1895-1997) fut le plus grand écrivain allemand de son temps. Mais ce n'est pas rendre service à l'auteur d'Orages d'acier que de le ranger dans la catégorie des bien-pensants. Il n'a cessé au contraire de distiller un alcool beaucoup trop fort pour les gosiers fragiles. C'est ce Jünger, dangereux pour le confort, que restitue Dominique Venner. Il y replace l'itinéraire de l'écrivain dans sa vérité au coeur des époques successives qu'il a traversées. Belliciste dans sa jeunesse, admirateur d'Hitler à ses débuts, puis opposant irréductible, subsiste en lui le jeune officier héroïque des troupes d'assaut qui chanta 14 Guerre notre mère, et l'intellectuel phare de la "révolution conservatrice". Mais il fut aussi le guerrier apaisé qui tirait gloire d'avoir donné son nom à un papillon. Dans cette biographie critique, Dominique Venner montre qu'aux pires moments du siècle Jünger s'est toujours distingué par sa noblesse. En cela il incarne un modèle. Dans ses écrits, il a tracé les lignes d'un autre destin européen, enraciné dans les origines et affranchi de ce qui l'opprime et le nie.

02/2012

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Romans historiques

Elisa, Ernst, Maurice, et les autres...

La déclaration de guerre surprend Maurice en pleine construction de sa personnalité adolescente, et bouleverse son univers. En 1939, il a 14 ans. La pêche, les copains, la baignade, constituent la part heureuse de sa vie. En quelques semaines, il verra partir des proches au front et son ami allemand Ernst en camp de rétention. Dans son petit village, la palette des comportements humains va se révéler ; corrompus, intègres, futiles, cocasses, inspirés, voire même dramatiques. Elisa, secrète et courageuse, Tom dont la témérité n'exclut pas une fragilité, le père Guironnet du bar des amis, Louise Ranc institutrice et quelques autres, deviendront ses complices de l'ombre. Ils devront affronter leurs peurs et leurs désirs, faire face à l'âpreté de la guerre, dans l'incertitude et le danger. Si la nécessité d'agir ne manque pas de s'imposer à eux, il leur faudra faire l'expérience de l'engagement... Ce livre est une fiction née de récits entendus, mêlés et remaniés.

06/2020

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Monographies

Max Ernst. Mondes magiques, mondes libérés

Catalogue officiel de l'exposition Max Ernst à l'Hôtel de Caumont du 4 mai au 8 octobre 2023. Artiste érudit et prodigieux expérimentateur, Max Ernst traverse le siècle des avant-gardes avec une insatiable soif de création et laisse derrière lui une oeuvre complexe et très personnelle. Artiste associé au groupe dada et au surréalisme, il suit un itinéraire personnel en se détachant des modalités du groupe et réalise des oeuvres visionnaires et pleines de lucidité. A travers près de 120 oeuvres, ce catalogue revient sur les traces de ce génie créateur en tant que personnalité libre et singulière, et met notamment à l'honneur le lien étroit qu'il entretient avec la nature, le jeu, la magie et la liberté. Si la portée de son oeuvre reste encore méconnue du grand public, l'extravagance et la polysémie de la production de Max Ernst sont impressionnantes. Né en Allemagne, il crée en 1919 une communauté dada à Cologne avant de rejoindre Paris où il participe dès le départ au développement du surréalisme d'André Breton. Il crée de nombreux collages et invente de nouvelles techniques, comme le frottage. Après avoir été interné au début de la seconde guerre mondiale non loin de l'Hôtel de Caumont (au Camp des Milles d'Aix- en-Provence), Max Ernst fuit la France et se réfugie aux Etats-Unis. Il rentrera en France en 1953 et continuera de travailler intensément la peinture, le dessin, la sculpture et l'orfèvrerie. Max Ernst n'aura eu de cesse de se réinventer tout au long de sa carrière. Son oeuvre est nourrie de philosophie, de psychanalyse, de science, d'alchimie, de l'histoire de l'art, de littérature et de poésie. Ce catalogue se concentre sur les grands thèmes des mondes créés par Max Ernst en illustrant la récurrence des thématiques qui traversent son oeuvre, notamment celle liée aux quatre éléments - l'eau, l'air, la terre et le feu - qui, selon la tradition philosophique ancienne et l'alchimie, composent l'ensemble de la matière du monde naturel. L'univers de l'artiste déconcerte et étonne. Grand intellectuel et artiste humaniste - au sens néo-Renaissance du terme -, il défie continuellement la perception en combinant la logique et l'harmonie formelle avec des énigmes insondables, tandis que l'onirisme et le fantastique coexistent pour créer des paysages aux mystères impénétrables. Forêts de pierres, animaux chimères, masques incarnés ou oiseaux anthropomorphes, la beauté énigmatique et parfois même ironique des oeuvres de Max Ernst nous plongera dans l'extravagance de ses mondes, magiques et libérés. Cette exposition bénéficiera notamment de prêts exceptionnels du Centre Pompidou, de la Tate, du Guggenheim Venise, du Musée Cantini, du Max Ernst Museum de Brühl et de nombreux collectionneurs privés souhaitant garder leur anonymat.

05/2023

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Casterman

Ernest et Célestine : Ernest et Célestine au cirque

Le cirque est arrivé sur la place ! Rien de tel pour oublier ses soucis. Il faut y aller bien sûr ! Ernest ressort d'une vieille malle son costume de clown d'autrefois. En piste ! Une savoureuse histoire de fête et d'amitié, portée par les couleurs chaudes et le trait aérien de Gabrielle Vincent. Magique !

06/2022

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Autres collections

Ernest et Célestine : Ernest et Célestine au musée

Visiter un musée, que c'est ennuyeux pour Célestine ! "Ernest, tu viens, dis ? On y va ? " , plaide-t-elle sans succès. Elle se retourne... Ernest n'est plus là !

06/2022

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Philosophie

Kant et le kantisme

Kant est l'inventeur, à la fin du XVIIIè siècle, de la méthode transcendantale critique - ou criticisme- en philosophie, à laquelle le kantisme se réfère depuis, au gré d'interprétations multiples de son œuvre. Cet ouvrage: - retrace le parcours individuel qui mène Kant des systèmes philosophiques de son temps à l'invention du criticisme; - expose la mise en place définitive de la méthode philosophique de Kant de la Critique de la raison pure à la Critique de la faculté de juger; - décrit le développement du kantisme depuis le XIXè siècle jusqu'à John Rawls et présente les différentes interprétations de l'œuvre kantienne, notamment celles d'Ernst Cassirer et de Martin Heidegger.

02/1998

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Philosophie

La Recherche de la Vérité par la lumière naturelle. Précédé de : L'Invention cartésienne de la conscience

« Aucun autre écrit de Descartes, même le Discours de la méthode, ne nous fournit une meilleure approche et une meilleure introduction à son univers de pensée. » Ernst Cassirer.La Recherche de la Vérité par la lumière naturelle nous fait découvrir un Descartes méconnu, désireux de transmettre sa pensée, non seulement par la méditation mais aussi par le dialogue. Dans cette philosophie, ce qui est le plus individuel et le plus intime, la conscience, est en même temps ce dont chacun d’entre nous peut faire l’expérience. ainsi le dialogue cartésien se donne pour ambition de conduire le lecteur jusqu’à cette expérience partagée de la conscience qui est au fondement de la philosophie moderne.

10/2010

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