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Ecologie et technologie. Redéfinir le progrès après Simondon

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Epistémologie

Ecologie et technologie. Redéfinir le progrès après Simondon

Un constat s'impose ? : la civilisation hyper-technicienne qu'est l'Occident capitaliste mondialisé en vient aujourd'hui à se demander si l'écologie, nouvel impératif, et la technologie, nouvelle démesure, sont strictement compatibles dans l'optique d'une sauvegarde de la vie sur Terre. Une idéologie comme le transhumanisme, qui veut "? augmenter ? " technologiquement l'humain pour le rendre capable d'affronter le pire plutôt que de protéger la biosphère terrestre des conséquences néfastes de nos désirs de puissance et de consommation, achève d'angoisser tous ceux qui s'inquiétaient déjà de la destruction accélérée des écosystèmes terrestres. L'idée de progrès humain, elle, s'est vue abandonnée en raison même des conséquences radicalement inhumaines du progrès technique tel qu'il fut mis en oeuvre durant la Seconde Guerre mondiale. La "? rationalisation technique ? " est devenue l'épouvantail au nom duquel rejeter l'idée de "? Raison ? " et l'idéal du "? Progrès ? " qui nous venaient des Lumières. Pourtant notre monde, tel qu'il est dominé par des motivations économiques et des désirs de confort et de consommation, reste soumis à une forme de rationalisation technique surproductive, sans doute moins radicalement inhumaine malgré les souffrances qu'elle génère, mais plus écologiquement ravageuse. La question est donc d'abord de savoir si, au lieu d'évacuer l'idée de progrès humain au profit de celles de "? développement ? " et de "? croissance ? ", on ne devrait pas travailler à redéfinir le progrès humain pour donner réellement sa chance à l'impératif écologique dans son incontestable urgence. Or, cette question en entraîne une autre ? : avons-nous vraiment compris la réalité technologique, lorsque nous l'avons opposée à la fois à la culture et à la nature ?? Ce livre, qui puise aux sources de la pensée de Gilbert Simondon (1924-1989), entend expliciter le lien entre ces deux questions, et nous réarmer ainsi conceptuellement pour nous rendre capables de dépasser certains faux débats contemporains, tel celui opposant le solutionnisme technologique et l'écologisme radical.

03/2022

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Epistémologie

Penser l'humain et la technique. Simondon et Derrida après la métaphysique

Les pensées de Gilbert Simondon et de Jacques Derrida n'ont jamais été étudiées de manière conjointe, alors même que les deux auteurs partagent un contexte historique, un milieu théorique ainsi qu'un ensemble de problématiques communes qui animent leurs réflexions dans le champ philosophique des années 1960. Ce livre propose de remédier à ce manque en confrontant les pensées des deux auteurs autour de trois grandes questions : celle de la métaphysique et des rapports entre philosophie et sciences, celle de l'humain et des rapports entre vie et conscience, et celle de la technique et des rapports entre mémoire et archives. Autant d'interrogations qui ressurgissent aujourd'hui, face aux menaces de l'Anthropocène et du transhumanisme. L'articulation des pensées de Simondon et de Derrida constitue ainsi une ressource fondamentale pour dépasser les oppositions entre animalité et humanité, nature et culture ou nature et technique. Elle permet de repenser les rapports entre vie, technique et esprit hors des schémas dualistes, ainsi que d'appréhender les enjeux anthropologiques des mutations technologiques contemporaines.

09/2023

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Développement durable-Ecologie

Vers une écologie intégrale. Ecologies et écosophie

Autrement que Félix Guattari et Arne Naess, qui ont employé ce terme, Jean-Yves Leloup nous introduit ici à cette écologie intégrale qu'il appelle écosophie. Elle intègre en effet l'écologie rationnelle et scientifique, l'écologie instinctive ou chamanique, l'écologie intuitive ou non dualiste et l'écologie affective et religieuse ou écologie sacrée. Changer notre regard sur nous-même et notre environnement est le préalable à tout désir de préserver ou de changer le monde. Au regard de la politique, de l'économie, de la science et de la philosophie, il faut joindre celui de la contemplation et de la Philocalie ; Rumi et François d'Assise ont été les précurseurs de cette écosophie qui respecte, prend soin de la nature et en célèbre la beauté - l'Etre infini y est manifesté et caché.

01/2021

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Penser l'écologie

Egologie. Ecologie, individualisme et course au bonheur

Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés... : face au désastre capitaliste, l'écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, "chacun fait sa part" . Mais en considérant la société comme un agrégat d'individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l'écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l'individualisme ?

01/2023

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Philosophie du droit

La cause des droits. Ecologie, progrès social et droits humains

Le droit peut-il sauver l'humanité, en protégeant le climat et en éradiquant la pauvreté ? Un essai réflexion sur le(s) droit(s) comme vecteur de progrès de l'humanité. Le droit peut-il sauver l'humanité, en protégeant le climat et en éradiquant la pauvreté ? Telle est la question, ambitieuse, en filigrane de ce livre. L'étude s'intéresse à l'émergence de " nouveaux " droits humains tel que le droit à un environnement sain, à des conditions matérielles de vie décente, au droit à l'eau et l'alimentation, les " droits bioculturels ", et à leur utilisation dans différents contentieux : protection de la forêt amazonienne et des peuples autochtones, responsabilité sociale de Nike au Vietnam ou de Shell au Nigéria, procès climatiques, mais aussi, plus près de nous, " droit à un air pur ", droit au logement opposable, procès contre l'usage de pesticides agricoles, droits des migrants et des détenus... La " cause des droits " entraîne un renouvellement des interrogations sur la définition des droits humains et la portée de leur invocation en justice. A travers différentes études de cas, l'ouvrage revient sur ces contentieux actuels et médiatiques, en montrant l'émergence de nouvelles questions juridiques : les droits sociaux et environnementaux sont-ils des droits humains à part entière ? Faut-il reconnaître des droits aux animaux ou à la Nature ? Si les entreprises sont désormais titulaires de droits, faut-il leur reconnaître des obligations au titre du respect des droits humains ? Incriminer l'écocide permettrait-il de protéger l'environnement ? Sous quelles formes la responsabilité de l'Etat peut-elle être engagée en raison du changement climatique ou du mal-logement ? Le FMI est-il tenu au respect des droits sociaux et environnementaux ? Autant de sujets d'actualité, qui suscitent des contentieux d'un type nouveau et amènent à repenser le cadre de l'Etat de droit, les catégories des droits humains et l'effectivité du recours au juge dans leur protection.

01/2022

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Prière et spiritualité

Ecologie et technologie. Au prisme de l'enseignement social chrétien

A l'occasion du cinquième anniversaire de Laudato si', le pape François a lancé une année de l'écologie dont le but est de favoriser une conversion écologique par les actes. Le présent ouvrage s'inscrit dans cette dynamique. Il propose une synthèse des rencontres de l'Association Internationale pour l'Enseignement Social Chrétien (AIESC) à Thessalonique (Grèce) et à Sainte-Garde (Saint-Didier, France). En dialogue avec les sciences humaines, qu'il s'agisse de l'économie, de la politique ou encore de la philosophie, les enjeux écologiques et technologiques actuels sont examinés ici par le prisme du discours social des Eglises avec un angle oecuménique. Ecologie intégrale, technocratie, consommation énergétique, échanges de datas, voilà autant de thèmes abordés à nouveau frais, non pas dans une perspective inéluctablement pessimiste, mais comme des défis pleins d'espérance lancés à l'humanité.

01/2021

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Autres philosophes

Simondon et Ortega y Gasset

Penser l'individuation ou la réalité "radicale" de la vie, implique une méthode génétique, et relève en même temps d'une démarche naturelle qui est au plus proche de la dynamique de la vie, et de la problématique perceptive. La philosophie de l'individuation peut en effet se caractériser comme un vitalisme, mais il s'agit d'un vitalisme critique, qui s'interroge sur les conditions de la connaissance réelle, dans ce qu'elle a de plus immédiat pour la conscience. C'est en ce sens que l'on peut comprendre la philosophie de Simondon, de façon post-phénoménologique. Le projet le plus général qui caractérise l'analyse ortéguienne est d'introduire les notions de vie et de valeur dans la science et les concepts sur lesquels elle s'appuie pour forger une théorie de l'Homme : le geste philosophique commun à Simondon et à Ortega consiste rigoureusement à élaborer une ontologie non-éléatique de l'Etre, à travers la notion d'ontogénèse chez le premier et de raison vitale et historique chez le second. L'enjeu est "d'apprendre à désintellectualiser le réel afin de lui être fidèle" , l'éléatisme ayant représenté "l'intellectualisation radicale de l'être... cercle qu'il est urgent de dépasser" : le fait de parler de réalité a semble-t-il trop longtemps fait l'objet de l'ontologie, c'est-à-dire d'une réification du réel en ce qu'il a d'identique, la chose étant réduite à une nature que l'esprit observe de l'extérieur, à une "res" ; or, nous dit Ortega, "ce qui nous gêne dans le naturalisme à l'heure de concevoir les phénomènes humains, ce qui les couvre face à notre esprit, ce ne sont pas les attributs secondaires des choses, des res, mais l'idée même de res fondée sur l'être identique et, en tant qu'identique, fixe, statique, prévu et donné... Le naturalisme est, à sa racine, intellectualisme, "projection du mode d'être particulier des concepts sur le réel" . Simondon dénonce de manière similaire le privilège ontologique accordé à l'individu comme être donné une fois pour toutes, de façon monolithique, en tant qu'effectif et en acte, laissant de côté l'opération et le processus d'individuation qui conduit réellement, c'est-à-dire potentiellement, à l'individu constitué ; pour les deux auteurs, il s'agit en fait, de "renoncer allègrement, courageusement, à la commodité qu'il y a à présumer que le réel est logique" , et de repenser un concept de devenir en tant qu'être, dans la perspective de cette philosophie ionienne dont l'enjeu était de "sauver les apparences" .

10/2022

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Sciences politiques

La démocratie, et après ? Vers une nouvelle écologie politique

La démocratie représentative semble en recul partout dans le monde. Avec une approche très originale, l'auteur analyse les mécanismes qui minent le fonctionnement de la démocratie, vue comme un organisme vivant. C'est de l'intérieur que les démocraties se délitent, et c'est donc dans ce qui les constitue qu'il faut chercher les causes de leur mal... Les citoyens redeviennent des individus. Les anciennes fractures, un temps estompées par la force intégratrice de la démocratie, réapparaissent. Les partis traditionnels se laissent contaminer par les discours clivants, et n'agissent plus que dans l'urgence. Plutôt que de lutter contre les discours populistes sur le terrain que ceux-ci ont choisi, ne devraient-ils pas rechercher et traiter les causes de la désaffection des électeurs pour leurs propres idées ? Le rejet des élites, la distance entre élus et électeurs, la persistance des inégalités ou le manque de résultats concrets peuvent pourtant avoir une réponse. hauteur propose un nouveau s Fordisme e qui doit restaurer la confiance dans l'économie de marché, dont les excès alimentent la désaffection pour la démocratie. Celle-ci doit aussi s'emparer d'un sujet urgent, l'environnement, où les partis autoritaires sont impuissants, et qui parce qu'il est local, concret et désintéressé peut " soigner les démocraties là où elles sont malades e. La dégradation de l'environnement est un adversaire que seule la démocratie peut vaincre, et de ce combat elle peut sortir renforcée.

04/2019

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Religion

Le progrès

On ne l'arrête pas, dit-on. Mais si le progrès s'arrêtait tout seul ? Parce que beaucoup ont pris conscience du prix à payer ou des crimes commis en son nom. Ou faute de gens qui y croient encore ! Avons-nous encore besoin de cette foi, succédané naïf de la religion ? Puisque le christianisme a sa part de responsabilité dans la naissance de l'idée de progrès, il fallait que les chrétiens en prennent une vue démystifiée, en mesurent les conquêtes et les coûts, distinguent les domaines où l'on peut espérer avancer, ceux où il vaudrait mieux reculer, et ceux dans lesquels la notion de progrès n'a guère de sens. Ainsi, dans le présent volume, des savants, scientifiques, philosophes, théologiens et artistes, essaient de clarifier une question décisive pour le destin de nos sociétés. Partant des champs de savoir qu'ils occupent, leurs réponses révèlent la pluralité des significations attribuées à un vocable ambigu, voire dangereux, mais incontournable.

08/2012

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Ecologie politique

Ecologie et Politique N° 62/2021 : Vers de nouvelles écologies populaires ?

L'écologie populaire, au sens d'une écologie portée et soutenue par les masses, n'est-elle pas le Saint Graal de l'écologie politique ? En effet, comment sortir de l'entre-soi des convaincus ? Comment toucher le plus grand nombre ? Sans le "grand public", comment faire basculer les modes de vie ? A cet égard, l'épisode des Gilets jaunes n'est-il pas instructif ? C'est le pari de ce dossier. D'abord perçue comme une réaction anti-écologiste de "beaufs roulant au diesel", la révolte des Gilets jaunes s'avère plus complexe. Une analyse approfondie révèle l'écart entre écologistes et classes populaires, au sens large, mais aussi l'existence de convergences possibles. Ne faut-il pas miser sur une alliance avec la petite-bourgeoisie éclairée ? Le dossier pointe également les limites d'un parti pris théorique trop tranché - exclusivement "de classe", "de genre" ou "postmatérialiste" : chacun de ces points de vue tire surtout sa force des faiblesses de l'autre, sans qu'aucun ne remporte.

04/2021

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Littérature française

Ordre et progrès

A l'hôpital psychiatrique de La Charité sur Loire, un jeune journaliste vient interroger l'un de ses confrères à propos d'un étonnant voyage qu'il a effectué au Brésil pour faire plaisir à son patron. Mais il en est revenu très perturbé. Et il y a de quoi, comme on le découvrira à la lecture de ce livre, qui nous montre clairement que la civilisation occidentale, qui se prétend évoluée, commet tant de dégâts et de méfaits contre la Nature qu'elle court en réalité à sa perte. Les Indiens du Pantanal (zone marécageuse du sud du Brésil), le savent bien, eux. C'est pourquoi ils ont accepté de confier une plante aux propriétés très spéciales au journaliste venu les rencontrer. Mais gare à son usage ! Le monde est-il réellement prêt à découvrir la vérité ?

02/2019

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BTS parascolaire

Risque et progrès

Risque et progrès sont depuis toujours intimement liés. De Prométhée à Frankenstein, en passant par Icare et Faust, tous les grands mythes soulignent la relation complexe qui les unit ; tous font de l'homme un aventurier qui ne progresse qu'en se mettant en danger. S'éprouver face à l'autre, choisir sa destinée, penser par soi-même : chacun prend des risques pour se connaître et s'épanouir. Sur le plan collectif, l'Histoire aura justifié les utopies et les voyages les plus fous. Mais après Hiroshima et Tchernobyl, et à l'heure du clonage et des OGM, la méfiance est de mise : faut-il se garder du progrès comme de l'enfer ? faut-il lui adjoindre un " principe de précaution " ? Et si le risque demeurait la meilleure garantie de notre liberté... Richement illustrée, l'anthologie réunit textes littéraires, essais, articles de presse et chansons pour préparer l'épreuve de " culture générale et expression " du BTS.

09/2006

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Economie politique

L'Economie politique N° 90, mai 2021 : Technologie et écologie : alliées ou ennemies ?

"La grande illusion. Difficile de nier le défi que représentent aujourd'hui les questions climatique et environnementale. Si le constat est connu, les avis divergent sur la réponse à y apporter. Les camps en présence paraissent antagonistes, et la caricature est tentante. Il y aurait d'un côté le fameux "modèle Amish" vilipendé par Emmanuel Macron ; de l'autre, les partisans de la croissance verte. La voix de la raison est sans doute la voie médiane. Mais nous en sommes très éloignés. Nous continuons de vivre dans le paradigme de la croissance : la 6G est dans les tuyaux, des robots pollinisateurs sont créés pour pallier la disparition des abeilles et la course à la colonisation de l'espace a démarré. Ce n'est pas de la science-fiction, c'est la réalité. Dans un tel paradigme, les gains d'efficacité ne se traduisent pas par une baisse des impacts environnementaux ; ils sont annulés par les effets rebond. Quant à la promesse d'un découplage absolu, et pas seulement relatif, elle reste hypothétique. Tant que le débat sur la place de la croissance n'aura pas été engagé, le fond du problème demeurera occulté. La technologie n'est pas neutre, elle transforme nos modes de vie. Le capitalisme et sa logique d'accumulation ont été de formidables accélérateurs du progrès technique. Sur le plan environnemental, ils ont mis en branle des bouleversements qui s'auto-alimentent. L'idée que le capitalisme pourrait demain mettre sa puissance d'innovation au service d'une économie soutenable n'est qu'une grande illusion. Pour bifurquer, nous n'aurons pas d'autre choix que de faire preuve de "techno-discernement" et de nous interroger non seulement sur comment produire, mais aussi sur quoi produire." Céline Mouzan.

05/2021

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Philosophie des sciences de la

L'animal désanthropisé. Interroger et redéfinir les concepts

Depuis longtemps, nous interrogeons les animaux avec des concepts définis selon l'humain. Cela nous a fait confondre les versions humaines de l'intelligence, du langage, des émotions, etc. , avec la définition générale de ces capacités. Cela nous a amené à la conclure que les animaux ne possédaient pas ces capacités ou qu'ils n'en possédaient que des versions dégradées. Il faut donc sortir les concepts de leurs versions humaines - soit les désanthropiser - pour les redéfinir d'une manière plus adaptée aux animaux, afin de les observer et de les interroger - avec eux, pas contre eux. Parallèlement, la nécessité de croiser les sciences pour comprendre ces animaux oblige aussi à décloisonner ces concepts, c'est-à-dire à les sortir de leurs carcans disciplinaires. Il nous faut donc ouvrir, enrichir, redéfinir ces concepts : on peut y parvenir en important simultanément des notions issues des sciences humaines ou provenant d'autres civilisations, lorsque celles-ci se révèlent plus efficaces, ou encore en réutilisant des notions d'autrefois. L'idée n'est pas de remplacer les disciplines actuelles du vivant mais de les enrichir, de développer un regard pluridisciplinaire, de questionner différemment les animaux, en somme de mieux voir et de mieux lire les animaux. Ce livre, auquel ont contribué des généticiens, des vétérinaires, des éthologues, des écologues, des neuroscientifiques, des psychologues, des sociologues, des anthropologues, des littéraires, des sémioticiens, des géographes et des historiens, s'adresse à tous - et au public passionné d'animaux.

10/2021

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Vie de famille

Maman solo. Redéfinir sa famille

Malgré vos efforts, vous avez l'impression que votre famille est brisée ? Difficile d'effacer l'idée préconçue que les foyers avec un seul parent sont insuffisants ou incomplets... S'opposant à cette vision négative, ce guide s'adresse d'abord aux mères qui ont vécu une séparation conflictuelle, mais également à toutes celles qui veulent : apprivoiser leur monoparentalité ; assurer l'équilibre de leurs enfants ; redéfinir leur famille. En vous accompagnant pas à pas, ce livre vous permettra de profiter d'une vie familiale heureuse et épanouie. Vos enfants ont droit au bonheur, et vous aussi. Vous êtes une bonne mère et la différence de votre famille moderne a ses avantages !

06/2021

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Histoire et Philosophiesophie

Le progrès et ses ennemis

OGM, réchauffement du climat, déchets nucléaires, clonages, espèces menacées : les millénaristes verts, les antimondialistes et les conservateurs nous apeurent pour se poser en sauveurs de l'humanité et de la planète. Contre ce camp de l'antiscience porteur d'une nouvelle pensée dominante Guy Sorman, le plus politiquement incorrect des penseurs libéraux, nous livre ici à coups de vérités dérangeantes une enquête documentée sur les révolutions scientifiques en cours et les bienfaits qu'elles peuvent nous procurer. Au pays de Louis Pasteur, il était temps de réhabiliter le progrès.

09/2001

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Actualité politique France

Le progrès social et humain

Le mot "progressiste" est employé à tort et à travers parfois par ceux-là mêmes qui créent les conditions de la régression sociale. Nous le revendiquons dans son sens réel : nous sommes les partisans du progrès social et humain. Le progrès social a été stoppé net avec la défaite de Lionel Jospin en 2002. Depuis, aucune mesure pour les travailleurs n'a permis d'améliorer les conditions de travail, aucune avancée nouvelle pour les droits sociaux. Au contraire, nous avons assisté à une casse du code du travail, la Sécurité sociale a subi les pires assauts, les services publics ont été affaiblis et dévalorisés. Nos biens communs, ce patrimoine collectif constitué par chaque génération, sont vendus à la découpe créant hausse des prix, abaissement des services, destruction d'emplois et enrichissement des actionnaires. Tous, nous en subissons les conséquences tout particulièrement depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mettons un terme à cette régression généralisée. Ce troisième cahier porte une grande ambition : le plein emploi. Nous voulons sortir des logiques consistant à maltraiter et à exploiter les personnes dans le travail pour servir les actionnaires. Le travail ne doit pas être une souffrance mais une activité utile à toute la société. Ainsi, chacun doit avoir accès à l'emploi privé et public. Si le marché privé est dans l'incapacité de créer des emplois, nous proclamons que la puissance publique peut le faire car nous avons besoin de centaines de milliers de recrutements pour mener à bien la bifurcation écologique. Le progrès social et humain se retrouve dans tous les moments de la vie : éducation, formation, santé, culture et sport. Il se fera en incluant les personnes en situation de handicap, et en s'attaquant aux discriminations sexistes et racistes. Ce troisième numéro des Cahiers de l'Avenir en commun, le programme de Jean-Luc Mélenchon, est un outil d'information et de discussion. Vous pouvez aussi participer à la consultation sur le programme en répondant au questionnaire à l'intérieur.

05/2021

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Penser l'écologie

Colibri, et après ? Comment l'écologie à révolutionné ma vie

" Lobotomisée à coups de 4G, on m'a fait croire qu'il fallait avoir beaucoup d'amis, beaucoup de fringues, une belle bagnole, un gros salaire pour être heureuse. Du flan. J'étais déshumanisée. Mon déclic, ce sont des personnes qui ont entrouvert une porte devant moi. Une porte que j'ai choisi de ne pas refermer, et qui a, petit à petit, laissé se dévoiler le paysage. L'écologie est alors devenue le moteur de ma vie de couple puis le ciment de ma famille, du zéro déchet à notre désir d'autonomie. Voici donc comment l'écologie a révolutionné ma vie et comment elle a éveillé en moi un désir puissant de créer ensemble de nouveaux lendemains. Colibri, et après ? " " Marie questionne, pèse, réduit, rassemble, surprend, mais surtout elle nous partage sa quête profonde de bonheur et c'est contagieux ! " JULIEN VIDAL, Ca commence par moi

11/2021

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Ethnologie

La société d'après. Politique sino-tibétaine et écologie au Yunnan

Les Tibétains du voisinage du parc national de Pudacuo parlent de "la société d'après" pour désigner le monde auquel les changements profonds et récents de leur mode de vie les ont conduits. Ce nouveau monde parle de politique. Il rend compte de la façon dont une ONG conservationniste états-unienne a indirectement contribué à l'intégration à la Chine de ces Tibétains ruraux de la province du Yunnan. On y voit l'imagerie de "Shangri-La" , paradis terrestre supposé, inventé par le romancier britannique James Hilton dans son best-seller Lost Horizon paru en 1933, qui a servi à renommer la région. Cette référence est appuyée par un parc ouvert en 2006, qui se veut "le premier parc national de Chine" et qui joue de l'attrait de l'identification des Tibétains au respect de l'environnement naturel dans l'esprit des touristes chinois han. Ce nouveau monde donne à voir des décideurs politiques locaux entreprenants et habiles à tirer parti de l'autonomie que leur laissent les échelons politiques supérieurs. Les opportunités qu'il propose sont considérées comme une promesse par la majorité des agriculteurs et éleveurs tibétains parce qu'ils sont désireux de participer au système d'échange global et parce qu'elles résonnent fortement avec leur vécu de leur identité de Tibétains du Yunnan du XXIe siècle. Dans le même temps, ces nouvelles possibilités éveillent des revendications d'équité. "La société d'après" montre comment l'appréhension de la nature va de pair avec la politique dans la Chine contemporaine et illustre comment la globalisation influence le paysage politique national chinois.

02/2019

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Régionalisme

14-18. Du front à l'arrière, notre région dans la Grande Guerre

A l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, Le Progrès ouvre à sa manière cette page importante de notre histoire. Car si notre région n'était pas en première ligne, dans la plupart des familles, des fils ou des pères ont été envoyés sur le front. Beaucoup ont passé des mois, voire des années dans les tranchées ; et nombreux sont ceux qui y ont perdu la vie. Après avoir sollicité ses lecteurs, Le Progrès restitue dans cet ouvrage, lettres, uniformes, médailles, photos ou cartes postales... Ce hors-série est composé de centaines de photographies d'époque et documents d'archives, des collections familiales et privées recueillies à la suite d'un appel lancé dans nos colonnes. Cet ouvrage montre aussi comment, bien que loin du front, les habitants de notre région ont vécu au rythme du conflit. Entre 1914 et 1918, les usines d'armements de la Loire, les usines chimiques du Rhône ont tourné à plein régime, et les hôpitaux installés un peu partout dans nos départements ont acccueilli des milliers de blessés. Enfin, ce livre est aussi un reflet de la vie quotidienne dans nos villes et nos campagnes, du travail des femmes, de la situation des enfants en attente du retour de leur père... Avec ce nouveau hors-série Du front à l'arrière, notre région dans la guerre, Le Progrès fait revivre la mémoire et rend hommage aux poilus.

08/2014

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Régionalisme

Le Rhône, Terre de talents

Si les contours du département du Rhône ont été dessinés à la Révolution française, ses richesses patrimoniales datent de bien avant, comme le prouvent les vestiges antiques qui garnissent son territoire. Depuis 2015 et la création de la métropole de Lyon, le département du Rhône ne compte plus que 13 cantons, certes, mais entre Beaujolais, Pierre dorées, monts du Lyonnais, monts d'Or, plaine de la Saône et vallée du Rhône, ce nouveau territoire est riche d'un beau patrimoine et de bien des trésors : qu'il s'agisse des produits de la terre (vigne, fruits, légumes...), de ceux qui ont su les valoriser, ou encore d'hommes et de femmes qui, chacun dans leur domaine (art, industrie, médecine, sports...), sont devenus des figures emblématiques du département. Par le biais de portraits, d'archives, de photos, d'oeuvres d'art, partez en balade à travers ce territoire unique. Au fil des siècles, au fil des 13 cantons qui le composent, la balade à travers ce Rhône, terre de talents, se fera éclectique et forcément gourmande.

10/2019

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Sociologie

Réinventons le progrès !

Depuis le siècle des Lumières, le progrès technique et technologique était un idéal souhaité par tous, synonyme de progrès humains et de nos sociétés. Que s'est-il passé au cours de la dernière décennie pour que le progrès suscite désormais craintes et angoisses, au point que les Français ne soient plus si certains que la science apporte plus de bien que de mal dans nos vies ? Les innovations technologiques de demain , comme la voiture autonome, susciteront-elles une levée de boucliers ? Les responsables politiques et les grands industriels ont-ils pris conscience de la défiance qui monte vis-à-vis d'un progrès dont les Français pensent qu'il peut mettre à mal les valeurs morales de la société de demain ? Que sont-ils prêts, ou non, à accepter ?

11/2020

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Théologie

Ecologie intégrale. 25 ans après l'Appel de Klingenthal

C'est en 1995 qu'est lancé l'Appel de Klingenthal face aux défis de la sauvegarde de la planète, à la suite de plusieurs rencontres scientifiques, pluridisciplinaires et interreligieuses autour de l'eau, de l'air, de la terre, de la forêt et de la biodiversité. A la veille de la COP21, la publication en 2015 de la lettre du pape François Laudato Si' a été d'un grand retentissement. Une journée d'étude universitaire s'est intéressée à cette histoire et a interrogé notre actualité en particulier par les principes de bien commun, de destination commune des biens, d'option préférentielle pour les pauvres, de subsidiarité, de solidarité et désormais " d'écologie intégrale " dans le cadre de la construction européenne et particulièrement au regard de l'économie, de la pauvreté, des nouveaux modes de management et de l'apport des Eglises chrétiennes. L'ouvrage se structure en deux grandes parties : " De l'Appel de Klingenthal à l'encyclique Laudato Si' (1995-2005) " et " L'écologie intégrale depuis Laudato Si' ". La première partie est scindée en deux chapitres décrivant successivement le processus historique de l'Appel de Klingenthal et les engagements et les réflexions des Eglises sur les questions écologiques. La deuxième partie, plus prospective, se subdivise également en deux chapitres envisageant l'écologie intégrale comme sauvegarde de la maison commune (selon les expressions du pape François) et la réflexion qui stimule les engagements dans le monde économique et le monde ecclésial. Une conclusion en guise d'ouverture clôt l'ensemble de ce corpus qui est complété par les textes utilisés au cours du temps de méditation qui a conclu la journée, ainsi que des annexes composées des différents Appels de Klingenthal, d'une chronologie de quelques temps forts de la longue marche vers l'écologie des chrétiens surtout catholiques notamment en France, et de quelques photos prises durant la journée (conférenciers, animateurs et assistance).

05/2021

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Histoire de la philosophie

Etre un sujet connaissant selon Simondon. Ontogenèse et transcendantal

La théorie de la connaissance de Simondon se trouve à la croisée entre deux conceptions du sujet : ontogénétique et transcendantale. Elle donne à lire un dialogue constant avec Kant qui révèle une réforme conceptuelle à la mesure des révolutions scientifiques et techniques de notre époque.

09/2023

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Religion

Progrès social et révolution

L'auteur révèle l'effrayante cohérence d'une conception de la dialectique qui privilégie la négation sur l'affirmation et conduit à la destruction. La révolution sera d'abord métaphysique ou elle ne sera pas.

01/1983

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Essais

Politiques de la technicité. Corps, monde et médias avec Gilbert Simondon

Penser les médias avec Simondon conduit à déployer l'une des notions centrales de sa pensée : la technicité. Décrivant aussi bien les machines que les processus, elle permet de penser l'interaction des objets avec les gestes opératoires, de montrer l'impact environnemental de la fabrication et du fonctionnement des appareils médiatiques et d'en exhiber les enjeux sociaux, normatifs ou émancipateurs. Ce faisant, l'approche par la technicité est le moyen de décoloniser les conceptions dominantes des médias, en exposant les contraintes concrètes imposées par les modes de circulation mondiale des productions (musique, film ou vidéo, etc.) et en reconsidérant l'importance des savoirs, des réappropriations locales, des déplacements produits par l'influence réciproque entre les objets standardisés et les cultures où ils opèrent. En retour, c'est le contenu utopique de la pensée de Simondon qui se trouve révélé, une utopie fondée sur l'amitié entre les humains et les choses.

11/2022

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Philosophie

L'Esprit libre et le progrès

L'Esprit libre est un esprit qui n'est pas subordonné au corps et son cortège d'appétits désordonnés. C'est un esprit gouverné par la raison, qui reste égal à lui-même et ne se laisse pas affecter par les circonstances aléatoires du monde extérieur. De surcroit, l'Esprit libre est un esprit qui n'agit que par devoir ; le devoir ici étant la nécessité d'accomplir un acte par pur respect pour la loi. Ainsi, il ne pose que des actes qui portent l'estampille de la moralité et ne se laisse jamais influencer par la sensibilité, les penchants, les affects, etc. Cette liberté de l'esprit ne peut passer que par l'éducation fondamentale. L'éducation fondamentale consiste à détecter la quiddité de chaque esprit, afin de l'orienter dans sa vie professionnelle en fonction de ses aptitudes. Elle consiste aussi et surtout à libérer l'esprit de la bestialité et des obstacles épistémologiques qui pourraient rendre difficile, voire impossible le progrès de l'humanité. Cette éducation est une mission régalienne de l'état. C'est l'état, le premier pédagogue qui est chargé de l'instaurer, de l'organiser et de l'orienter. Lorsque cette éducation fondamentale réussit, le progrès en découle nécessairement et quand elle n'est pas mise en application, ce progrès ne devient plus qu'un voeu pieux. En Afrique, cette éducation n'est restée qu'une caricature, et les conséquences ne sont pas des moindres : le continent est aujourd'hui trempé dans la satisfaction incontrôlée des désirs et des passions, même les plus avilissants. La quête effrénée de l'argent et des honneurs y est devenue la règle et le devoir est relégué aux oubliettes. L'alcoolisme y bat son plein, et les dictatures des dirigeants téléguidés y poursuivent leur petit bonhomme de chemin. C'est sur ces ravisseurs endogènes qui fragilisent, infantilisent les africains que s'arc-boutent ceux exogènes comme le néocolonialisme parasitaire et tous ses corollaires. Ainsi prise en otage par des ravisseurs endogènes et exogènes, l'Afrique ne peut que croupir dans le sous-développement. Pour sortir de ces carcans, le continent noir devrait faire sienne, l'éducation fondamentale, s'imprégner de la notion de responsabilité et mettre sur pied des véritables Etats-Unis d'Afrique à même de repenser le développement du continent au-delà du modèle occidental dont la prétention à l'universalité se heurte aux pratiques africaines, et capables de couper le cordon ombilical qui lie l'Afrique à l'occident dans un rapport de dominant/dominé.

11/2013

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Sociologie

Culture, technologie et développement

Dans le présent ouvrage, l'auteur établit des corrélations étroites entre la culture, les technologies et le développement. A cet effet, il a étudié le cas de la société madaré du Burkina. Cette société est-elle arrivée à s'approprier le développement ? Si oui, comment a-t- elle procédé ? Son expérience dans ce domaine peut-elle servir à d'autres sociétés du pays et d'ailleurs ? Telles sont les questions aux travers desquelles l'auteur, par des exemples choisis, montre que la société madaré s'approprie davatange le développement au-delà des contraintes objectives en cherchant à l'enraciner dans sa culture. Au terme de l'étude, l'auteur propose à cette société une théorie appropaitive du développement.

02/2020

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Travail du bois

Ebénisterie. Technologie et pratique

Reflet de la vie à l'atelier, ce manuel présente les connaissances nécessaires à la pratique de l'ébénisterie, de la conception du meuble au travail de finition. Fruit de la longue expérience de l'auteur, il regroupe les principaux savoir-faire au coeur du métier d'ébéniste et regorge de conseils efficaces, transmis dans un grand souci de clarté. Un chapitre est consacré à la géométrie pratique, pour apprendre à dessiner avec un compas, une équerre et une ficelle, plutôt qu'avec des théorèmes compliqués. L'auteur s'intéresse également au traçage, étape primordiale mais souvent négligée, et explique comment tenir compte des défauts et du fil du bois pour éviter les méfaits mécaniques. Les assemblages, le placage, la marqueterie et la sculpture sont étudiés en détail, ainsi que la restauration et les différentes techniques de finition. Idéal pour les étudiants ou les amateurs désireux d'asseoir leur pratique, cet ouvrage s'adresse aux débutants ayant déjà quelques bases du métier.

05/2023

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Notions

La technique de Platon à Simondon - Persuader la nécessité

Il ne s'agit pas seulement ici de rendre compte de la philosophie de la technique que l'on trouve chez Platon et chez Simondon, et de quelques autres parmi les plus importantes, mais d'affronter véritablement la question : qu'est-ce que la technique ? On voudrait faire apparaître d'abord le caractère exemplaire et décisif de Platon pour la compréhension de ce qu'a été la réalité technique de son temps aussi bien que pour la compréhension, aujourd'hui encore, de la réalité technique actuelle, des problèmes qui sont liés à son identification comme telle et à la démarche qui convient pour son étude. C'est aller contre la tradition qui en fait un ignorant et un ennemi de la technique, préoccupé avant tout d'un monde d'Idées "coupées" du monde sensible. Cette tradition, quasiment aussi ancienne que Platon lui-même, est toujours vivante, fondée désormais sur une représentation de la technique qui se voudrait moderne (la technique comme "application de la science"). C'est un des intérêts de la pensée de la technique de Gilbert Simondon (prolongeant et systématisant une tradition qui passe en France notamment par Henri Bergson et Georges Canguilhem), que de délivrer de l'idée précipitée selon laquelle l'essence de la technique serait d'être une application de la science, idée dont la faiblesse est la plus évidente quand il s'agit d'une époque où la science n'existait pas encore au sens actuel. La lecture de Platon n'est pas seulement libérée par la compréhension de la technique que propose Simondon, elle est elle-même une préparation très utile à la lecture de ce dernier, reposant sur des exemples plus simples. Ce qu'apprend une philosophie de la technique, on le voit exemplairement chez Platon et chez Simondon, n'est pas seulement comment organiser des concepts et des idées (dont l'importance politique et sociale est évidente), c'est comment regarder précisément le réel, penser son existence et son évolution. Jean-Yves Chateau est Inspecteur général honoraire de philosophie, spécialiste de philosophie ancienne, de Kant et de Simondon.

11/2022